Évaluation formative des projets en Jordanie du programme WE-LEAD de développement de l’emploi et des liens économiques pour les femmes (P002120) et du programme LEAP de promotion de la réussite économique (P002121) - Sommaire exécutif

Type d’évaluation : Évaluation formative
Mandatée par : Affaires mondiales Canada
Consultant : Integrated International
Date : Décembre 2020

Justification et intention de l’évaluation

Affaires mondiales Canada (AMC) a commandé à INTEGRATED International une évaluation formative (à mi-parcours) de deux projets que le Canada finance : Développement de l’emploi et des liens économiques pour les femmes (WE LEAD) et le programme de promotion de la réussite économique (LEAP).

Cette évaluation à mi-parcours permettra de valider les données découlant du suivi ou d’en combler les lacunes. Elle est demandée à ce stade pour évaluer le degré d’avancement des projets et l’obtention de résultats, et pour apporter les ajustements nécessaires.Note de bas de page 1 Elle doit également fournir de l’information sur les défis découlant de la conception et des hypothèses des projets.

L’évaluation à mi-parcours vise à :

Cette évaluation formative externe et indépendante profitera aux partenaires de mise en œuvre, soit Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC), Canadian Leaders in International Consulting (CLIC) et le Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI), de même qu’à Affaires mondiales Canada. Les résultats de l’évaluation seront aussi communiqués aux parties prenantes en Jordanie.

Objectifs de l’évaluation

L’exercice d’évaluation a pour but :

Portée de l’évaluation

L’évaluation à mi-parcours porte sur deux projets en Jordanie financés par Affaires mondiales Canada : WE-LEAD et LEAP.

Contexte de développement

Les femmes forment près de la moitié de la population de la Jordanie, mais comptent pour moins de 18 % de la main-d’œuvre totale. L’Organisation internationale du Travail (OIT) estime qu’en 2018, le produit intérieur brut (PIB) de la Jordanie a subi une perte de 8 milliards de dollars américains en raison du fossé entre les genres en matière de participation au marché du travailNote de bas de page 4. En Jordanie, les femmes constituent une ressource économique sous-utilisée qui a le potentiel de contribuer grandement à la croissance économique du pays en améliorant la productivité et la compétitivité des entreprisesNote de bas de page 5. À l’heure actuelle, seulement 14 % des Jordaniennes participent activement au marché du travail, un pourcentage bien en deçà des moyennes régionales et mondiales. Les femmes et les jeunes en Jordanie ont des perspectives d’emploi considérablement inférieures à celles de la population en moyenneNote de bas de page 6 et ce pays se classe 139e sur 142 en matière de participation économique des femmes, soit le taux le plus bas au mondeNote de bas de page 7.

La toute récente crise économique mondiale a ralenti la croissance du PIB en Jordanie, et le conflit qui fait rage dans la Syrie voisine a eu d’importantes répercussions socioéconomiques. La pandémie de COVID-19 a aussi nui à l’économie déjà malmenée de la Jordanie. En avril, la Banque mondiale a annoncé qu’elle prévoyait un recul de 3,5 % du PIB en 2020 en raison de la réduction de la demande mondiale et locale.Note de bas de page 8 Il est également prévu que la participation au marché du travail va poursuivre sa chute, ce qui coïncidera avec une forte hausse du chômage, lequel atteignait déjà 19 % avant la pandémieNote de bas de page 9.

Les femmes ne bénéficient pas d’un environnement propice à leur participation au marché du travail. Elles n’ont pas accès à des services de garde à prix abordable, à des moyens de transport sécuritaires ni à des milieux de travail exempts de harcèlementNote de bas de page 10Note de bas de page 11. Un transport non sécuritaire, peu fiable et peu abordable, non accessible, voire inexistant (tout particulièrement dans les régions éloignées) constitue un obstacle réel à la participation des femmes au marché du travail. La sécurité constitue d’ailleurs une préoccupation majeure. Les femmes sont peu motivées à entrer ou à rester dans le secteur privé, car elles n’y ont guère de possibilités de renforcer leurs capacités, elles ont des salaires inférieurs au salaire minimum et exercent très peu de contrôle sur leur revenu et sur leur autonomie en matière de prise de décisions.

Les fonds investis par le Canada pour stimuler la croissance économique en Jordanie visent surtout à renforcer le pouvoir économique des femmes par le perfectionnement de leurs compétences et le soutien à l’entrepreneuriat, de manière à leur permettre d’être concurrentielles sur le marché du travail et à favoriser la création et le soutien d’entreprisesNote de bas de page 12.

Intervention

Des résumés des deux projets sont présentés ci-dessous.

BCEI : Programme de promotion de la réussite économique (LEAP) des femmes en Jordanie

Date : De février 2017 à janvier 2022  

Budget : 4,91 M$ CA

Description du projet : Ce projet a pour objectif de soutenir l’autonomisation économique des femmes en Jordanie par l’entremise de programmes visant à réduire leur taux de chômage et à modifier l’environnement et la culture pour les rendre favorables à l’entrepreneuriat et à la participation des femmes au marché du travail. L’objectif global du programme LEAP est d’accroître l’autonomisation des femmes pour assurer une croissance économique durable. Les activités reliées à ce projet comprennent : 1) la création et la gestion d’un incubateur d’entreprises axé sur des équipes dirigées par des femmes, ce qui comprend la formation, le mentorat, les services de conseil et le réseautage; 2) l’élaboration, l’enrichissement et la mise en œuvre de programmes et d’initiatives sur l’entrepreneuriat sensibles aux questions de genre dans les universités et les établissements d’enseignement de Jordanie; 3) l’élaboration et la mise en œuvre d’une campagne visant à renforcer les capacités des parties prenantes.

EUMC-CLIC : Développement de l’emploi et des liens économiques pour les femmes (WE-LEAD)

Date : De mars 2017 à mars 2022       

Budget : 6,6 M$ CA

Description du projet : Ce projet vise à éliminer les obstacles qui entravent l’accès des femmes au marché du travail à Salt, à Irbid et à Amman-Est. Il a pour but de leur fournir des occasions de perfectionnement axé sur les compétences dans le secteur privé des soins de santé, à trouver des solutions aux défis que posent les services de garde et à assurer des services de transport sécuritaires et abordables pour les déplacements entre la maison et le travail. Les activités reliées au projet comprennent : 1) l’élaboration et la mise en œuvre de nouveaux programmes de formation professionnelle dans le secteur des soins de santé par l’entremise de la Vocational Training Corporation (VTC); 2) des mesures pour réduire les principaux obstacles à l’emploi des femmes en ce qui concerne la garde des enfants et le transport, ainsi que les entraves qu’elles rencontrent sur les lieux de travail; 3) l’établissement de liens entre les secteurs public et privé pour promouvoir la formation en cours d’emploi dans le domaine de l’administration des services de santé, pour les femmes ayant suivi ces programmes de formation professionnelle.

Logique de l’intervention

Tableau 1 : Modèle logique du projet LEAP

Résultat ultime (1000) : Autonomisation accrue des femmes favorisant une croissance économique durable.
Résultat intermédiaire (1100) : Hausse de la productivité et du nombre d’occasions d’emploi que génèrent les entrepreneures.
Résultat intermédiaire (1200) : Diminution des obstacles spécifiques à l’entrepreneuriat des femmes et qui les empêchent d’entrer et de demeurer sur le marché du travail.
Résultat immédiat (1110) : Capacité accrue d’un incubateur à fournir des services ciblés de soutien aux entreprises et à accélérer la croissance des équipes de démarrage dirigées par des femmes.
Résultat immédiat (1210) : Capacité accrue des parties prenantes à offrir un milieu favorable aux étudiantes dans leur quête d’un cheminement de carrière axé sur l’entrepreneuriat.
Résultat immédiat (1210) : Capacité accrue des parties prenantes à détecter et à éliminer les obstacles qui entravent l’autonomisation économique et l’entrepreneuriat des femmes.

Tableau 2 : Modèle logique du projet WE-LEAD

Résultat ultime (1000) : Autonomisation accrue des femmes favorisant une croissance économique durable.
Résultat intermédiaire (1100) : Hausse du nombre de femmes travaillant dans des entreprises des secteurs des soins de santé et des services de garde dans les gouvernorats ciblés.
Résultat intermédiaire (1200) : Réduction des obstacles qui empêchent spécifiquement les femmes d’entrer et de demeurer sur le marché du travail.
Résultat immédiat (1110) : Augmentation de la capacité de certains prestataires de formation à offrir aux femmes sans emploi et aux jeunes femmes des programmes axés sur le marché et tenant compte des questions de genre.
Résultat immédiat (1120) : Amélioration de la collaboration entre des employeurs des secteurs des soins de santé et des services de garde et certains prestataires de formation afin d’intégrer au marché du travail les femmes nouvellement formées.
Résultat immédiat (1130) : Accès accru des femmes et des jeunes femmes sans emploi à des programmes de formation axés sur le marché et sensibles aux questions de genre dans les secteurs des soins de santé et des services de garde.
Résultat immédiat (1210) : Amélioration de l’accès des femmes à des conditions de travail et de formation plus équitables, plus inclusives et plus sécuritaires dans des endroits ciblés du secteur des soins de santé.
Résultat immédiat (1220) : Sensibilisation accrue des femmes, de leur famille et de leur collectivité en ce qui a trait aux possibilités économiques, à la violence sexiste, à la médiation et à l’égalité des genres dans le milieu de travail.

Parties prenantes

Tableau 3 – Bénéficiaires directs des projets LEAP et WE-LEAD

Bénéficiaires directsLEAPWE-LEAD

Équipes dirigées par des femmes (dont des jeunes)

X

Mentors

X

Élèves du secondaire et étudiants du postsecondaire

X

Enseignants et formateurs (écoles et universités)

X

Participants aux discussions des tables rondes

X

Femmes qui participent à des formations et à des stages

X

Enseignants en formation professionnelle de la VTC

X

Partenaires – employeurs

X

LEAP

Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI)

Tableau 4 : Partenaires de coopération LEAP

NomRôle
INJAZCréer et exploiter un incubateur d’entreprises à l’intention des femmes à Amman.
Université RyersonUtiliser son modèle d’incubateur d’entreprises, son vaste réseau de partenaires d’affaires canadiens et son expérience de mentorat d’incubateurs auprès de ses homologues pour fournir une valeur ajoutée au projet.
Femmes d’affaires et professionnelles d’Amman (BPWA)Mener la campagne que prévoit le projet pour renforcer les capacités des parties prenantes et qui comprend la mise sur pied d’un comité consultatif des opérations appelé à s’intégrer au réseau BPWA.

WE-LEAD

Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC)

Canadian Leaders in International Consulting (CLIC)

Tableau 5 : Partenaires de coopération WE-LEAD

NomRôle
Vocational Training Corporation (VTC)La VTC travaille de concert avec le programme WE-LEAD à améliorer les compétences des femmes en vue de favoriser leur embauche.
Jordanian Hashemite Fund for Human Development (JOHUD)Le JOHUD soutient le travail du programme WE-LEAD auprès des leaders locaux et des familles des collectivités afin d’éliminer les obstacles culturels qui nuisent à la participation des femmes au marché du travail.
National Council for Family Affairs (NCFA)Le NCFA collabore avec la VTC afin d’élaborer et d’offrir un programme de formation en développement de la petite enfance.

Approche d’évaluation et méthodologie

La méthodologie employée pour l’évaluation respecte les principes d’impartialité, d’indépendance, de crédibilité et d’utilité ainsi que les critères d’évaluation adoptés par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDENote de bas de page 13. Les évaluateurs ont opté pour une approche participative selon des méthodes mixtes faisant appel à des outils de collecte de données qualitatives et quantitatives pour examiner les projets WE-LEAD et LEAP et évaluer leur progression ainsi que l’obtention de résultats en matière de renforcement du pouvoir économique des femmes.

L’évaluation a été réalisée en 3 phases, énoncées ci-dessous.

  1. Au stade du plan de travail, il s’est agi principalement de préparer un rapport sur le plan de travail comportant une grille d’évaluation fondée sur des données probantes ainsi qu’un plan de collecte de données. Le plan de travail constituait le cadre directeur des phases de collecte, d’analyse et de signalement des données.
  2. Dans le cadre de la phase de collecte des données,l’équipe d’évaluation a mis en œuvre le plan de collecte des données prévu dans le plan de travail. La collecte des données s’est faite en étroite collaboration avec les premiers responsables de la mise en œuvre en Jordanie afin de leur présenter l’équipe d’évaluation, d’organiser des réunions, d’assurer la logistique et de résoudre promptement tout problème associé à la collecte des données. Cette phase s’est conclue par une séance-bilan pour valider les données.
  3. Dans le cadre de la phase d’analyse et de signalement,l’équipe a systématiquement organisé, comparé et synthétisé les données recueillies. L’analyse des données a été guidée par la grille d’évaluation factuelle, triangulant dans le processus les informations générées par les méthodes qualitatives et quantitatives. L’analyse des données comportait une évaluation systématique de l’information et des données associées à chacune des principales questions de l’évaluation. L’équipe a regroupé les résultats de l’analyse selon les principaux critères d’évaluation, soit l’efficacité, l’impact, l’efficience, la viabilité et l’égalité des genres, ce qui a mené à la formulation de conclusions et de recommandations.

Les méthodes de collecte de données comportaient un examen sur dossier, des entrevues individuelles ou collectives avec les principaux informateurs et un sondage en ligne ou téléphonique auprès de bénéficiaires des projets.

Échantillon : L’équipe d’évaluation a jugé que l’échantillonnage raisonné était la méthode qui convenait le mieux pour sélectionner et cibler les parties prenantes devant faire l’objet de la collecte de données, afin d’assurer la représentation des différents sous-ensembles en fonction d’un ensemble de critères de sélection qui, selon les prévisions, serait pertinent pour l’analyse de données qui serait effectuée ultérieurement. Les critères proposés pour la sélection de segments de population spécifiques ont varié selon les groupes de bénéficiaires. Toutefois, ces critères incluaient généralement : le genre, l’âge, les régions et la nature ou l’étendue de la participation au projet. Après avoir sélectionné les principaux segments de population, l’équipe a appliqué une méthode d’échantillonnage aléatoire pour sélectionner et cibler des bénéficiaires au sein de chaque segment. Pour chacun des groupes sondés, la taille de l’échantillon a été établie en fonction de l’importance relative de chaque groupe de bénéficiaires quant à l’évaluation des deux principaux objectifs des projets, soit le renforcement du pouvoir économique des femmes et l’égalité des genres.

Limites : Que ce soit en ce qui a trait aux données qualitatives ou aux résultats quantitatifs du sondage, la principale source d’information pour l’évaluation provenait de la rétro-information des intervenants et des bénéficiaires du projet. Il est important de noter que l’évaluation n’avait pas pour but de valider les chiffres figurant dans des rapports de projet, particulièrement les indicateurs signalés dans les résultats immédiats et intermédiaires de chacun des projets. Par conséquent, les données statistiques signalées doivent être considérées comme des indices de nature potentielle et non pas absolue de l’atteinte des résultats attendus.  

La principale limite de l’échantillonnage raisonné dans le contexte de l’évaluation des projets WE-LEAD et LEAP réside dans le risque de subjectivité de la part du chercheur. Cette subjectivité, aussi nommée parti pris de l’expérimentateur, est intrinsèque à la sélection des segments de population appelés à participer à la collecte des données d’évaluation, car elle est fondée sur le jugement des évaluateurs quant à l’importance relative de ces groupes dans les résultats de la recherche. La triangulation de multiples sources de données avec les résultats du sondage atténue l’effet de la subjectivité du chercheur.

La COVID-19 et la nécessité de recueillir des données à distance ont imposé des restrictions aux méthodes de collecte initialement prévues. Les discussions de groupe ont été remplacées par des entrevues collectives ou des entrevues avec les principaux informateurs afin de limiter le nombre de bénéficiaires ou d’intervenants présents en étroite proximité. Les visites et les observations sur le terrain ont été annulées en raison des restrictions de voyage imposées par le gouvernement de la Jordanie, et toutes les entrevues ont été effectuées au moyen de plateformes médiatiques en ligne. Néanmoins, il a été possible de recueillir des données d’évaluation auprès des différents groupes ciblés et d’entrer en contact avec la grande majorité des bénéficiaires sondés afin de valider les constats.

En dépit de demandes et de rappels répétés, l’équipe du projet LEAP a été incapable d’obtenir les autorisations nécessaires auprès du ministère de l’Éducation de la Jordanie pour sonder des élèves dans les écoles.

Principaux constats

LEAP

WE-LEAD

Conclusions clés*

LEAP

Conclusion no 1 : Le projet a nettement progressé en ce qui concerne ses résultats immédiats et ses extrants. Constats nos 1, 2, 3, 4 et 5

Conclusion no 2 : Les indicateurs actuels associés aux résultats intermédiaires ne sont pas adéquats pour fournir de l’information sur le rendement en vue des résultats. Constats nos 6 et 21

Conclusion no 3 : Il est très peu probable que l’incidence du projet sera celle qui a été opérationnalisée par les responsables du projet. Constats nos 21 et 22

Conclusion no 4 : Le projet est efficace, mais les liens horizontaux entre les piliers sont très faibles, ce qui a une incidence sur l’efficacité des résultats. Constats nos 23 et 24

Conclusion no 5 : La durabilité des interventions dans le cadre du projet varie selon le pilier. Constats nos 26, 27 et 28

Conclusion no 6 : Le projet a permis d’améliorer l’égalité des genres sur le plan personnel, relationnel et environnemental, et de réduire les obstacles à la formation et à l’emploi. Constats nos 29, 30, 31 et 32

WE-LEAD

Conclusion no 1 : Des progrès considérables ont été accomplis au chapitre des résultats immédiats et des extrants, mais l’atteinte des résultats intermédiaires attendus s’est heurtée à des difficultés. Constats nos 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7

Conclusion no 2 : Les défis sont principalement attribuables au fait que les besoins du marché et les variables contextuelles, y compris la culture, n’ont pas été suffisamment pris en compte. Constats nos 6 et 18

Conclusion no 3 : Le rôle central que le gouvernement de la Jordanie aurait dû jouer pour assurer la réussite du projet ne s’est pas avéré optimal. Constats nos 18 et 21

Conclusion no 4 : Le volet développement de la petite enfance a de bonnes chances de réussir si les responsables du projet tirent des leçons des 2 autres programmes touchant la formation et l’emploi. Constat no 7

Conclusion no 5 : L’incidence que peut avoir le projet réside dans la nouvelle approche opérationnalisée par WE-LEAD pour l’émancipation économique des femmes. Constats nos 25 et 26

Conclusion no 6 : Les opérations et la gestion du projet sont relativement efficaces, mais il y a place à l’amélioration en ce qui concerne les cibles des activités de sensibilisation et l’engagement auprès du secteur privé. Constats nos 19, 22, 23, 27, 28 et 29

Conclusion no 7 : Le potentiel de durabilité des résultats observés varie, mais il peut être considérablement renforcé. Constats nos 30, 31, 32 et 33

Conclusion no 8 : Dans l’ensemble, le projet a permis d’améliorer l’égalité des genres sur les plans personnel, relationnel et environnemental, et il a réduit les obstacles à la formation et à l’emploi. Constats nos 34, 35, 36 et 37

Recommandations clés*

LEAP

Recommandation no 1 : Améliorer le suivi de la gestion et du cadre de travail de manière à inclure des paramètres pour suivre l’atteinte potentielle des résultats avant la fin du projet. Parties visées : LEAP et AMC
Lien vers les conclusions nos 2 et 3

Recommandation no 2 : En vue d’accroître la croissance, la durabilité et l’incidence des interventions, établir des liens avec les institutions financières et avec d’autres acteurs de l’entrepreneuriat du secteur qui peuvent prolonger le soutien aux diplômés des projets. Partie visée : LEAP
Lien vers les conclusions nos 1 et 5

Recommandation no 3 : Axer les activités de renforcement des capacités des parties prenantes sur des changements tangibles, bien définis et mesurables. Parties visées : LEAP et AMC
Lien vers les conclusions nos 1 et 2

Recommandation no 4 : Renforcer les liens horizontaux pour accroître l’efficacité et optimiser l’incidence. Partie visée : AMC
Lien vers la conclusion no 4

Recommandation no 5 : Adopter des initiatives de recherche et de promotion auprès des intervenants de l’État pour appuyer des changements au sein de l’écosystème juridique, fiscal et d’investissement de manière à offrir un environnement favorable aux entrepreneurs et aux entreprises en démarrage. Partie visée : AMC
Lien vers la conclusion no 5

WE-LEAD

Recommandation no 1 : Le secteur privé joue un rôle clé dans l’atteinte et le maintien des résultats du projet. WE-LEAD ainsi que les programmes futurs liés au renforcement du pouvoir économique des femmes devront adopter de nouvelles stratégies et de nouvelles tactiques pour mobiliser le secteur privé. Parties visées : WE-LEAD et AMC
Lien vers les conclusions nos 2, 5 et 6

Recommandation no 2 : Remédier aux faiblesses relevées dans les activités de sensibilisation par des interventions plus ciblées afin d’atteindre des groupes d’intérêt spécifiques en axant les messages sur le renforcement du pouvoir économique des femmes. Parties visées : WE-LEAD et AMC
Lien vers les conclusions nos 2 et 5

Recommandation no 3 : Renforcer la capacité du carrefour d’emploi qu’est la Vocational Training Corporation (VTC) et assurer la formation d’un nouveau comité consultatif bien engagé ainsi qu’une forte adhésion à la VTC. Partie visée : WE-LEAD
Lien vers les conclusions nos 3 et 7

Recommandation no 4 : S’inspirer des leçons tirées des programmes de formation en matière d’assistance en bureau médical et de soutien en soins de santé, ainsi que de l’emploi dans le secteur privé pour donner une assise plus solide à la formation et à l’emploi dans le domaine du développement de la petite enfance. Parties visées : WE-LEAD et AMC
Lien vers la conclusion no 4

Recommandation no 5 : Envisager et, le cas échéant, poursuivre des réformes réglementaires pour soutenir la demande relativement à 2 activités professionnelles et rehausser les normes dans le secteur de la santé. Parties visées : WE-LEAD et AMC
Lien vers la conclusion no 3

*Les constats, les conclusions, les recommandations et les leçons présentés ci-dessus proviennent du consultant et ne reflètent pas nécessairement les points de vue du Ministère ou ceux du gouvernement du Canada. Le Ministère ne garantit pas l’exactitude de l’information contenue dans ce rapport.

Réponses de la direction

Réponse du Ministère

Le Ministère a pris note des constats, des conclusions et des recommandations du consultant et les a partagés pour examen avec les parties prenantes concernées.

Réponse du ou des partenaires de coopération

BCEI : Ce partenaire a noté les constats, les conclusions et les recommandations du consultant et les a transmis à ses membres aux fins d’examen. Le BCEI s’est engagé à intégrer dans le calendrier restant de la prestation des programmes des mesures spécifiques visant à mettre en œuvre les recommandations acceptées.

Langue : Pour obtenir un exemplaire du rapport, veuillez adresser votre demande à info@international.gc.ca

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