Évaluation formative des projets en Jordanie du programme WE-LEAD de développement de l’emploi et des liens économiques pour les femmes (P002120) et du programme LEAP de promotion de la réussite économique (P002121) - Sommaire exécutif
Type d’évaluation : Évaluation formative
Mandatée par : Affaires mondiales Canada
Consultant : Integrated International
Date : Décembre 2020
Justification et intention de l’évaluation
Affaires mondiales Canada (AMC) a commandé à INTEGRATED International une évaluation formative (à mi-parcours) de deux projets que le Canada finance : Développement de l’emploi et des liens économiques pour les femmes (WE LEAD) et le programme de promotion de la réussite économique (LEAP).
Cette évaluation à mi-parcours permettra de valider les données découlant du suivi ou d’en combler les lacunes. Elle est demandée à ce stade pour évaluer le degré d’avancement des projets et l’obtention de résultats, et pour apporter les ajustements nécessaires.Note de bas de page 1 Elle doit également fournir de l’information sur les défis découlant de la conception et des hypothèses des projets.
L’évaluation à mi-parcours vise à :
- cerner les ajustements à apporter aux projets WE-LEAD et LEAP afin d’améliorer leur rendement sous l’angle de l’efficacité, de l’efficience et de l’égalité des genres;
- orienter la conception de projets futurs dans le domaine du renforcement du pouvoir économique des femmes.
Cette évaluation formative externe et indépendante profitera aux partenaires de mise en œuvre, soit Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC), Canadian Leaders in International Consulting (CLIC) et le Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI), de même qu’à Affaires mondiales Canada. Les résultats de l’évaluation seront aussi communiqués aux parties prenantes en Jordanie.
Objectifs de l’évaluation
L’exercice d’évaluation a pour but :
- d’évaluer l’atteinte des résultats observésNote de bas de page 2 et l’efficacité des projets WE-LEAD et LEAP;
- d’évaluerla viabilité de ces résultats;
- d’évaluerla sexospécificitéNote de bas de page 3 des résultats observés des projets;
- de formuler des constats, des conclusions, des leçons et des recommandations correspondant aux objectifs énoncés ci-dessus.
Portée de l’évaluation
L’évaluation à mi-parcours porte sur deux projets en Jordanie financés par Affaires mondiales Canada : WE-LEAD et LEAP.
Contexte de développement
Les femmes forment près de la moitié de la population de la Jordanie, mais comptent pour moins de 18 % de la main-d’œuvre totale. L’Organisation internationale du Travail (OIT) estime qu’en 2018, le produit intérieur brut (PIB) de la Jordanie a subi une perte de 8 milliards de dollars américains en raison du fossé entre les genres en matière de participation au marché du travailNote de bas de page 4. En Jordanie, les femmes constituent une ressource économique sous-utilisée qui a le potentiel de contribuer grandement à la croissance économique du pays en améliorant la productivité et la compétitivité des entreprisesNote de bas de page 5. À l’heure actuelle, seulement 14 % des Jordaniennes participent activement au marché du travail, un pourcentage bien en deçà des moyennes régionales et mondiales. Les femmes et les jeunes en Jordanie ont des perspectives d’emploi considérablement inférieures à celles de la population en moyenneNote de bas de page 6 et ce pays se classe 139e sur 142 en matière de participation économique des femmes, soit le taux le plus bas au mondeNote de bas de page 7.
La toute récente crise économique mondiale a ralenti la croissance du PIB en Jordanie, et le conflit qui fait rage dans la Syrie voisine a eu d’importantes répercussions socioéconomiques. La pandémie de COVID-19 a aussi nui à l’économie déjà malmenée de la Jordanie. En avril, la Banque mondiale a annoncé qu’elle prévoyait un recul de 3,5 % du PIB en 2020 en raison de la réduction de la demande mondiale et locale.Note de bas de page 8 Il est également prévu que la participation au marché du travail va poursuivre sa chute, ce qui coïncidera avec une forte hausse du chômage, lequel atteignait déjà 19 % avant la pandémieNote de bas de page 9.
Les femmes ne bénéficient pas d’un environnement propice à leur participation au marché du travail. Elles n’ont pas accès à des services de garde à prix abordable, à des moyens de transport sécuritaires ni à des milieux de travail exempts de harcèlementNote de bas de page 10Note de bas de page 11. Un transport non sécuritaire, peu fiable et peu abordable, non accessible, voire inexistant (tout particulièrement dans les régions éloignées) constitue un obstacle réel à la participation des femmes au marché du travail. La sécurité constitue d’ailleurs une préoccupation majeure. Les femmes sont peu motivées à entrer ou à rester dans le secteur privé, car elles n’y ont guère de possibilités de renforcer leurs capacités, elles ont des salaires inférieurs au salaire minimum et exercent très peu de contrôle sur leur revenu et sur leur autonomie en matière de prise de décisions.
Les fonds investis par le Canada pour stimuler la croissance économique en Jordanie visent surtout à renforcer le pouvoir économique des femmes par le perfectionnement de leurs compétences et le soutien à l’entrepreneuriat, de manière à leur permettre d’être concurrentielles sur le marché du travail et à favoriser la création et le soutien d’entreprisesNote de bas de page 12.
Intervention
Des résumés des deux projets sont présentés ci-dessous.
BCEI : Programme de promotion de la réussite économique (LEAP) des femmes en Jordanie
Date : De février 2017 à janvier 2022
Budget : 4,91 M$ CA
Description du projet : Ce projet a pour objectif de soutenir l’autonomisation économique des femmes en Jordanie par l’entremise de programmes visant à réduire leur taux de chômage et à modifier l’environnement et la culture pour les rendre favorables à l’entrepreneuriat et à la participation des femmes au marché du travail. L’objectif global du programme LEAP est d’accroître l’autonomisation des femmes pour assurer une croissance économique durable. Les activités reliées à ce projet comprennent : 1) la création et la gestion d’un incubateur d’entreprises axé sur des équipes dirigées par des femmes, ce qui comprend la formation, le mentorat, les services de conseil et le réseautage; 2) l’élaboration, l’enrichissement et la mise en œuvre de programmes et d’initiatives sur l’entrepreneuriat sensibles aux questions de genre dans les universités et les établissements d’enseignement de Jordanie; 3) l’élaboration et la mise en œuvre d’une campagne visant à renforcer les capacités des parties prenantes.
EUMC-CLIC : Développement de l’emploi et des liens économiques pour les femmes (WE-LEAD)
Date : De mars 2017 à mars 2022
Budget : 6,6 M$ CA
Description du projet : Ce projet vise à éliminer les obstacles qui entravent l’accès des femmes au marché du travail à Salt, à Irbid et à Amman-Est. Il a pour but de leur fournir des occasions de perfectionnement axé sur les compétences dans le secteur privé des soins de santé, à trouver des solutions aux défis que posent les services de garde et à assurer des services de transport sécuritaires et abordables pour les déplacements entre la maison et le travail. Les activités reliées au projet comprennent : 1) l’élaboration et la mise en œuvre de nouveaux programmes de formation professionnelle dans le secteur des soins de santé par l’entremise de la Vocational Training Corporation (VTC); 2) des mesures pour réduire les principaux obstacles à l’emploi des femmes en ce qui concerne la garde des enfants et le transport, ainsi que les entraves qu’elles rencontrent sur les lieux de travail; 3) l’établissement de liens entre les secteurs public et privé pour promouvoir la formation en cours d’emploi dans le domaine de l’administration des services de santé, pour les femmes ayant suivi ces programmes de formation professionnelle.
Logique de l’intervention
Tableau 1 : Modèle logique du projet LEAP
Résultat ultime (1000) : Autonomisation accrue des femmes favorisant une croissance économique durable. |
Résultat intermédiaire (1100) : Hausse de la productivité et du nombre d’occasions d’emploi que génèrent les entrepreneures. |
Résultat intermédiaire (1200) : Diminution des obstacles spécifiques à l’entrepreneuriat des femmes et qui les empêchent d’entrer et de demeurer sur le marché du travail. |
Résultat immédiat (1110) : Capacité accrue d’un incubateur à fournir des services ciblés de soutien aux entreprises et à accélérer la croissance des équipes de démarrage dirigées par des femmes. |
Résultat immédiat (1210) : Capacité accrue des parties prenantes à offrir un milieu favorable aux étudiantes dans leur quête d’un cheminement de carrière axé sur l’entrepreneuriat. |
Résultat immédiat (1210) : Capacité accrue des parties prenantes à détecter et à éliminer les obstacles qui entravent l’autonomisation économique et l’entrepreneuriat des femmes. |
Tableau 2 : Modèle logique du projet WE-LEAD
Résultat ultime (1000) : Autonomisation accrue des femmes favorisant une croissance économique durable. |
Résultat intermédiaire (1100) : Hausse du nombre de femmes travaillant dans des entreprises des secteurs des soins de santé et des services de garde dans les gouvernorats ciblés. |
Résultat intermédiaire (1200) : Réduction des obstacles qui empêchent spécifiquement les femmes d’entrer et de demeurer sur le marché du travail. |
Résultat immédiat (1110) : Augmentation de la capacité de certains prestataires de formation à offrir aux femmes sans emploi et aux jeunes femmes des programmes axés sur le marché et tenant compte des questions de genre. |
Résultat immédiat (1120) : Amélioration de la collaboration entre des employeurs des secteurs des soins de santé et des services de garde et certains prestataires de formation afin d’intégrer au marché du travail les femmes nouvellement formées. |
Résultat immédiat (1130) : Accès accru des femmes et des jeunes femmes sans emploi à des programmes de formation axés sur le marché et sensibles aux questions de genre dans les secteurs des soins de santé et des services de garde. |
Résultat immédiat (1210) : Amélioration de l’accès des femmes à des conditions de travail et de formation plus équitables, plus inclusives et plus sécuritaires dans des endroits ciblés du secteur des soins de santé. |
Résultat immédiat (1220) : Sensibilisation accrue des femmes, de leur famille et de leur collectivité en ce qui a trait aux possibilités économiques, à la violence sexiste, à la médiation et à l’égalité des genres dans le milieu de travail. |
Parties prenantes
Tableau 3 – Bénéficiaires directs des projets LEAP et WE-LEAD
Bénéficiaires directs | LEAP | WE-LEAD |
---|---|---|
Équipes dirigées par des femmes (dont des jeunes) | X | |
Mentors | X | |
Élèves du secondaire et étudiants du postsecondaire | X | |
Enseignants et formateurs (écoles et universités) | X | |
Participants aux discussions des tables rondes | X | |
Femmes qui participent à des formations et à des stages | X | |
Enseignants en formation professionnelle de la VTC | X | |
Partenaires – employeurs | X |
LEAP
Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI)
Tableau 4 : Partenaires de coopération LEAP
Nom | Rôle |
---|---|
INJAZ | Créer et exploiter un incubateur d’entreprises à l’intention des femmes à Amman. |
Université Ryerson | Utiliser son modèle d’incubateur d’entreprises, son vaste réseau de partenaires d’affaires canadiens et son expérience de mentorat d’incubateurs auprès de ses homologues pour fournir une valeur ajoutée au projet. |
Femmes d’affaires et professionnelles d’Amman (BPWA) | Mener la campagne que prévoit le projet pour renforcer les capacités des parties prenantes et qui comprend la mise sur pied d’un comité consultatif des opérations appelé à s’intégrer au réseau BPWA. |
WE-LEAD
Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC)
Canadian Leaders in International Consulting (CLIC)
Tableau 5 : Partenaires de coopération WE-LEAD
Nom | Rôle |
---|---|
Vocational Training Corporation (VTC) | La VTC travaille de concert avec le programme WE-LEAD à améliorer les compétences des femmes en vue de favoriser leur embauche. |
Jordanian Hashemite Fund for Human Development (JOHUD) | Le JOHUD soutient le travail du programme WE-LEAD auprès des leaders locaux et des familles des collectivités afin d’éliminer les obstacles culturels qui nuisent à la participation des femmes au marché du travail. |
National Council for Family Affairs (NCFA) | Le NCFA collabore avec la VTC afin d’élaborer et d’offrir un programme de formation en développement de la petite enfance. |
Approche d’évaluation et méthodologie
La méthodologie employée pour l’évaluation respecte les principes d’impartialité, d’indépendance, de crédibilité et d’utilité ainsi que les critères d’évaluation adoptés par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDENote de bas de page 13. Les évaluateurs ont opté pour une approche participative selon des méthodes mixtes faisant appel à des outils de collecte de données qualitatives et quantitatives pour examiner les projets WE-LEAD et LEAP et évaluer leur progression ainsi que l’obtention de résultats en matière de renforcement du pouvoir économique des femmes.
L’évaluation a été réalisée en 3 phases, énoncées ci-dessous.
- Au stade du plan de travail, il s’est agi principalement de préparer un rapport sur le plan de travail comportant une grille d’évaluation fondée sur des données probantes ainsi qu’un plan de collecte de données. Le plan de travail constituait le cadre directeur des phases de collecte, d’analyse et de signalement des données.
- Dans le cadre de la phase de collecte des données,l’équipe d’évaluation a mis en œuvre le plan de collecte des données prévu dans le plan de travail. La collecte des données s’est faite en étroite collaboration avec les premiers responsables de la mise en œuvre en Jordanie afin de leur présenter l’équipe d’évaluation, d’organiser des réunions, d’assurer la logistique et de résoudre promptement tout problème associé à la collecte des données. Cette phase s’est conclue par une séance-bilan pour valider les données.
- Dans le cadre de la phase d’analyse et de signalement,l’équipe a systématiquement organisé, comparé et synthétisé les données recueillies. L’analyse des données a été guidée par la grille d’évaluation factuelle, triangulant dans le processus les informations générées par les méthodes qualitatives et quantitatives. L’analyse des données comportait une évaluation systématique de l’information et des données associées à chacune des principales questions de l’évaluation. L’équipe a regroupé les résultats de l’analyse selon les principaux critères d’évaluation, soit l’efficacité, l’impact, l’efficience, la viabilité et l’égalité des genres, ce qui a mené à la formulation de conclusions et de recommandations.
Les méthodes de collecte de données comportaient un examen sur dossier, des entrevues individuelles ou collectives avec les principaux informateurs et un sondage en ligne ou téléphonique auprès de bénéficiaires des projets.
Échantillon : L’équipe d’évaluation a jugé que l’échantillonnage raisonné était la méthode qui convenait le mieux pour sélectionner et cibler les parties prenantes devant faire l’objet de la collecte de données, afin d’assurer la représentation des différents sous-ensembles en fonction d’un ensemble de critères de sélection qui, selon les prévisions, serait pertinent pour l’analyse de données qui serait effectuée ultérieurement. Les critères proposés pour la sélection de segments de population spécifiques ont varié selon les groupes de bénéficiaires. Toutefois, ces critères incluaient généralement : le genre, l’âge, les régions et la nature ou l’étendue de la participation au projet. Après avoir sélectionné les principaux segments de population, l’équipe a appliqué une méthode d’échantillonnage aléatoire pour sélectionner et cibler des bénéficiaires au sein de chaque segment. Pour chacun des groupes sondés, la taille de l’échantillon a été établie en fonction de l’importance relative de chaque groupe de bénéficiaires quant à l’évaluation des deux principaux objectifs des projets, soit le renforcement du pouvoir économique des femmes et l’égalité des genres.
Limites : Que ce soit en ce qui a trait aux données qualitatives ou aux résultats quantitatifs du sondage, la principale source d’information pour l’évaluation provenait de la rétro-information des intervenants et des bénéficiaires du projet. Il est important de noter que l’évaluation n’avait pas pour but de valider les chiffres figurant dans des rapports de projet, particulièrement les indicateurs signalés dans les résultats immédiats et intermédiaires de chacun des projets. Par conséquent, les données statistiques signalées doivent être considérées comme des indices de nature potentielle et non pas absolue de l’atteinte des résultats attendus.
La principale limite de l’échantillonnage raisonné dans le contexte de l’évaluation des projets WE-LEAD et LEAP réside dans le risque de subjectivité de la part du chercheur. Cette subjectivité, aussi nommée parti pris de l’expérimentateur, est intrinsèque à la sélection des segments de population appelés à participer à la collecte des données d’évaluation, car elle est fondée sur le jugement des évaluateurs quant à l’importance relative de ces groupes dans les résultats de la recherche. La triangulation de multiples sources de données avec les résultats du sondage atténue l’effet de la subjectivité du chercheur.
La COVID-19 et la nécessité de recueillir des données à distance ont imposé des restrictions aux méthodes de collecte initialement prévues. Les discussions de groupe ont été remplacées par des entrevues collectives ou des entrevues avec les principaux informateurs afin de limiter le nombre de bénéficiaires ou d’intervenants présents en étroite proximité. Les visites et les observations sur le terrain ont été annulées en raison des restrictions de voyage imposées par le gouvernement de la Jordanie, et toutes les entrevues ont été effectuées au moyen de plateformes médiatiques en ligne. Néanmoins, il a été possible de recueillir des données d’évaluation auprès des différents groupes ciblés et d’entrer en contact avec la grande majorité des bénéficiaires sondés afin de valider les constats.
En dépit de demandes et de rappels répétés, l’équipe du projet LEAP a été incapable d’obtenir les autorisations nécessaires auprès du ministère de l’Éducation de la Jordanie pour sonder des élèves dans les écoles.
Principaux constats
LEAP
- Constat no 1 (Résultat immédiat 1110) : Un incubateur d’entreprises ciblant des équipes dirigées par des femmes et ayant une infrastructure et des services de soutien aux entreprises, à l’exception des finances ou des liens avec les institutions financières, a été créé au sein des opérations d’INJAZ, à Amman.
- Constat no 2 (Résultat immédiat 1110) : Les équipes dirigées par des femmes ont été généralement satisfaites des services de soutien aux entreprises qu’elles ont reçus de My Start-up incubator, plus particulièrement en réponse à leurs besoins criants de soutien financier et de réseautage avec des investisseurs.
- Constat no 3 (Résultat immédiat 1210) : La capacité d’INJAZ à offrir des programmes de formation en entrepreneuriat sensibles aux questions de genre a été augmentée de manière à inciter tant les étudiantes que les étudiants à opter pour une carrière en entrepreneuriat.
- Constat no 4 (Résultat immédiat 1210) : Pour l’instant, le projet LEAP n’a pas encore établi de liens avec « des collectivités ou des milieux pouvant aider les étudiantes à faire carrière comme entrepreneures ».
- Constat no 5 (Résultat immédiat 1220) : BPWA et les membres du comité consultatif du projet signalent une meilleure compréhension des obstacles, mais aucun changement mesurable des capacités à cet égard.
- Constat no 6 (Résultat intermédiaire 1100) : L’augmentation de la productivité soutenue par le projet ainsi que les possibilités d’emploi générées par les femmes entrepreneures font l’objet d’un suivi seulement pendant la période d’incubation et cessent d’être surveillées une fois que prend fin l’incubation des équipes dirigées par des femmes.
- Constat no 7 (Résultat intermédiaire 1200) : Des résultats limités et principalement indirects ont été observés en ce qui concerne la « diminution des obstacles qui nuisent à l’entrepreneuriat des femmes et qui les empêchent d’entrer et de demeurer sur le marché du travail ».
- Constat no 8 : Le projet LEAP a indirectement renforcé les capacités internes d’INJAZ à l’égard de l’intégration des femmes.
- Constat no 9 : Le projet a été mis en œuvre sous la forme de piliers séparés sans intégration tangible ni avantages ou partage d’apprentissage entre les piliers.
- Constat no 10 : Le projet LEAP dépasse ses engagements quant au type de services de soutien fournis aux entreprises par l’incubateur, et il est fort probable que, d’ici la fin du projet, les résultats attendus seront atteints en ce qui concerne la satisfaction des équipes dirigées par des femmes à l’égard de l’expérience d’incubation.
- Constat no 11 : Le projet LEAP a dépassé ses cibles quant au nombre d’étudiants inscrits à des programmes d’entrepreneuriat. Il est en bonne voie de réaliser des plans visant de nouveaux programmes et des programmes révisés de calibre international, et il est près d’atteindre « la compréhension par les parties prenantes de la dimension de genre en matière d’entrepreneuriat ».
- Constat no 12 : On observe un écart entre les résultats signalés par les responsables du projet et les résultats constatés dans l’exercice d’évaluation. Bien que le nombre de parties prenantes ait dépassé la cible, l’équipe d’évaluation a observé une augmentation de la sensibilisation plutôt que de la compréhension ou de la capacité des parties prenantes.
- Constat no 13 (Résultat intermédiaire 1100) : Le projet LEAP est en voie d’atteindre sa cible en ce qui concerne ce résultat.
- Constat no 14 : Les résultats rapportés et observés dénotent des retards et des problèmes en ce qui concerne l’atteinte du résultat intermédiaire 1200. Toutefois, LEAP est susceptible de progresser d’ici la fin du projet.
- Constat no 15 : Plusieurs facteurs ont eu une incidence positive sur l’atteinte des résultats attendus, y compris le positionnement d’INJAZ dans la sphère du développement des jeunes, l’accent mis sur le créneau de l’incubateur et la représentation du secteur privé au sein du comité consultatif.
- Constat no 16 : Plusieurs facteurs ont eu une incidence négative sur l’atteinte des résultats attendus, y compris : la faiblesse des paramètres servant à mesurer la sensibilisation ainsi que la réussite des entreprises en démarrage; les relations limitées avec d’autres acteurs de l’écosystème et une aide financière limitée à l’intention des entreprises en démarrage.
- Constat no 17 : Plusieurs acteurs internationaux et locaux sont actifs dans la sphère du renforcement du pouvoir économique des femmes. Il faudrait toutefois qu’une vision globale du secteur puisse en éclairer l’orientation et que la coordination soit raffermie.
- Constat no 18 : Le projet met en lumière les avantages que procurent le soutien financier et l’accompagnement personnel offerts aux femmes entrepreneures en Jordanie pour les aider à maximiser leur rendement et pour attirer des participantes provenant de l’extérieur d’Amman, la capitale.
- Constat no 19 : Les entrepreneurs et les entreprises en démarrage ont besoin d’un écosystème habitable, y compris de lois et de règlements qui les soutiennent, ainsi que d’un niveau d’investissement et d’un régime fiscal favorables. Sinon, le rôle de l’entrepreneuriat en tant que créateur d’emplois est discutable.
- Constat no 20 : Pour encourager les entreprises privées à offrir des milieux de travail sûrs et sensibles aux questions de genre, il faut davantage d’initiatives stratégiques qui les incitent à adhérer aux critères convenus à cet égard.
- Constat no 21 : Le nombre d’équipes dirigées par des femmes et issues des incubateurs (équipes incubées), malgré un taux de survie élevé, n’aurait aucune incidence sensible sur l’objectif à long terme consistant à « accroître le pouvoir économique des femmes », car cet indicateur correspond à une cible trop élevée.
- Constat no 22 : La réduction des obstacles sexospécifiques n’aura pas d’incidence importante d’ici la fin du projet.
- Constat no 23 : La gestion globale du projet LEAP est relativement efficace, mais une meilleure intégration horizontale entre les 3 piliers en aurait amélioré l’efficacité.
- Constat no 24 : L’efficacité des résultats est relativement bonne en ce qui concerne les contributions des partenaires et leur position dans le secteur, mais certains résultats sont difficiles à confirmer au-delà des chiffres signalés.
- Constat no 25 : Les restrictions qu’a imposées la COVID-19 en matière de déplacements et les incertitudes économiques qui en ont découlé sont les principaux facteurs qui ont eu une incidence négative sur l’efficacité du projet à l’égard du renforcement du pouvoir économique des femmes.
- Constat no 26 : La durabilité de l’incubateur pour ce qui est d’accueillir et de soutenir de futures cohortes d’équipes de démarrage dirigées par des femmes dépendra de la capacité d’INJAZ à collecter de nouveaux fonds auprès de donateurs pour financer les opérations de l’incubateur.
- Constat no 27 : La durabilité des programmes LEAP d’entrepreneuriat sexospécifiques intégrés dépendra de la capacité d’INJAZ à garantir le soutien de donateurs pour maintenir la prestation de ces programmes dans les écoles secondaires et les universités.
- Constat no 28 : En ce qui concerne l’amélioration de la sensibilisation et de la compréhension parmi les parties prenantes, les résultats préliminaires ne seront pas durables sans une vision plus claire de la façon dont cette sensibilisation peut se traduire par des mesures efficaces capables de faire tomber les obstacles.
- Constat no 29 : Sur le plan personnel, le projet a permis des progrès considérables quant à la confiance des participants et à la perception qu’ils ont de leur capacité d’agir.
- Constat no 30 : Du point de vue relationnel, les participants ont perçu le projet comme une occasion d’accroître leur capacité d’agir et leur pouvoir décisionnel par rapport à leur entourage ainsi que leur capacité d’exercer une influence sur leur famille.
- Constat no 31 : En ce qui concerne l’entourage, les participants ont déclaré avoir observé un soutien accru de leur famille et de leur entourage social immédiat, ainsi que des changements positifs au chapitre des normes sociales.
- Constat no 32 : Les répondants ont fait état d’une réduction des obstacles à la formation et aux possibilités d’obtenir un emploi et d’exercer un contrôle sur leurs revenus.
WE-LEAD
- Constat no 1 (Résultat immédiat 1110) : WE-LEAD a renforcé les capacités de la Vocational Training Corporation (VTC) et de trois de ses centres de formation professionnelle, ce qui lui a permis d’offrir aux femmes du secteur de la santé 2 nouveaux programmes de formation professionnelle axés sur le marché et sensibles aux questions de genre.
- Constat no 2 (Résultat immédiat 1120) : Des pratiques de collaboration et des liens entre les employeurs et les fournisseurs de formation ont été mis en place pour le développement de programmes et pour la formation. Des travaux sont en cours pour établir des mécanismes permanents qui accroîtront l’intégration des femmes au marché du travail.
- Constat no 3 (Résultat immédiat 1130) : WE-LEAD a favorisé l’accès des chômeuses aux fournisseurs de programmes de formation professionnelle axés sur le marché et sensibles aux questions de genre.
- Constat no 4 (Résultat immédiat 1210) : Les résultats observés sont variables en ce qui concerne « l’amélioration de l’accès à des conditions de travail et de formation plus équitables, plus inclusives et plus sécuritaires ». Bien que les projets pilotes de services de garde et la coopération avec le Health Care Accreditation Council (HCAC) ouvrent la voie à de meilleurs résultats, les questions de transport demeurent problématiques.
- Constat no 5 (Résultat immédiat 1220) : La sensibilisation accrue à l’égard de l’émancipation économique des femmes est difficile à observer, surtout auprès des collectivités et des familles.
- Constat no 6 (Résultat intermédiaire 1100) : En raison de l’effet combiné des défis rencontrés dans l’atteinte des résultats immédiats du projet, les femmes ont été relativement peu nombreuses à entrer et à demeurer sur le marché du travail.
- Constat no 7 (Résultat intermédiaire 1200) : Les projets pilotes de service de garde ont permis d’éliminer un des principaux obstacles à l’accès des femmes à la formation et à l’emploi, mais d’autres obstacles, notamment le transport et les normes sociales, demeurent d’importantes entraves.
- Constat no 8 : D’importants résultats inattendus ont été observés en ce qui concerne la capacité d’investir davantage dans le renforcement du pouvoir économique des femmes dans le secteur de la santé.
- Constat no 9 : Les attentes non satisfaites en matière de renforcement du pouvoir économique des femmes ont créé une certaine déception à l’égard du programme, ce qui pourrait nuire à la crédibilité du projet.
- Constat no 10 (Résultat immédiat 1110) : WE-LEAD est en voie d’atteindre toutes les cibles prévues à l’égard de ce résultat.
- Constat no 11 (Résultat immédiat 1120) : WE-LEAD dépasse ses attentes quant aux cibles prévues à l’égard de ce résultat.
- Constat no 12 (Résultat immédiat 1130) : WE-LEAD dépasse ses attentes quant aux cibles prévues à l’égard de ce résultat.
- Constat no 13 (Résultat immédiat 1210) : L’atteinte des nombres cibles pour la plupart des indicateurs ne signifie pas nécessairement une « amélioration de l’accès à des conditions de travail plus équitables, plus inclusives et plus sécuritaires » pour toutes les femmes bénéficiaires du projet.
- Constat no 14 (Résultat immédiat 1220) : Les progrès ont été difficiles à évaluer en raison du manque de mesures d’évaluation appropriées. Les résultats observés indiquent un certain degré de changement indirect des normes sociales à l’appui du renforcement du pouvoir économique des femmes.
- Constat no 15 (Résultat intermédiaire 1100) : Il est peu probable que WE-LEAD atteigne ce résultat d’ici la fin du projet en raison de la situation actuelle entourant la COVID-19 et à cause d’autres facteurs économiques et géographiques.
- Constat no 16 (Résultat intermédiaire 1200) : WE-LEAD devrait parvenir d’ici la fin du projet à une certaine réduction des obstacles sexospécifiques en ce qui a trait à la disponibilité des services de garde, et à une amélioration minimale quant à la sécurité des milieux de travail et à la disponibilité de solutions de transport.
- Constat no 17 : Plusieurs facteurs ont eu une incidence positive sur l’atteinte des résultats attendus, y compris : le fait que le projet a investi dans un marché de niche à fort potentiel de croissance; l’harmonisation avec les priorités nationales et les forces des partenariats locaux; la gestion par le personnel local; la capacité de tirer parti des occasions qui se présentent; la souplesse des donateurs.
- Constat no 18 : Plusieurs facteurs ont eu une incidence négative sur l’atteinte des résultats attendus, y compris : les problèmes de transport; les retards dans les attestations; les normes sociales; les liens déficients avec le secteur privé; une mauvaise compréhension de la conjoncture du marché; des changements à la tête des institutions gouvernementales; le manque de réformes réglementaires; la COVID-19.
- Constat no 19 : Il est important de mener une étude de marché pour comprendre les besoins du marché et ses nuances avant de déterminer quels secteurs doivent être ciblés pour la formation.
- Constat no 20 : Il est important de collaborer avec des partenaires locaux qui peuvent comprendre le contexte local et fournir leur soutien technique.
- Constat no 21 : Des réformes réglementaires et stratégiques doivent être mises en œuvre pour garantir la demande du marché, le salaire minimum et le rehaussement des normes du secteur.
- Constat no 22 : Des efforts accrus de sensibilisation entourant les nouvelles professions devraient être faits auprès des familles et des collectivités immédiates, ainsi que des stagiaires.
- Constat no 23 : Une meilleure promotion du projet et des liens plus précoces avec le secteur privé auraient amélioré les résultats.
- Constat no 24 : La propriété par l’État est essentielle à la durabilité.
- Constat no 25 : Le projet WE-LEAD a permis de créer un nouveau potentiel de marché en appui à la participation des femmes au marché du travail et d’opérationnaliser une approche viable à l’égard de l’émancipation économique des femmes.
- Constat no 26 : Les chances de réussir à avoir une incidence importante sur « l’émancipation accrue des femmes » d’ici la fin du projet sont limitées.
- Constat no 27 : La gestion de WE-LEAD a été considérée comme très efficace par la majorité des partenaires des opérations, par les parties prenantes du secteur privé et de l’État, qui ont observé des améliorations considérables tout au long de la mise en œuvre.
- Constat no 28 : Pour ce qui est de l’efficacité des résultats quant aux contributions des partenaires, le projet a réussi à mobiliser des partenaires locaux bien établis et à obtenir de leur part des contributions considérables.
- Constat no 29 : Plusieurs facteurs contextuels ont eu une incidence négative sur la capacité du projet à permettre l’émancipation économique des femmes.
- Constat no 30 : La capacité de la Vocational Training Corporation (VTC) à livrer 2 ou 3 formations professionnelles axées sur le marché est bien institutionnalisée et bénéficie de l’adhésion du gouvernement.
- Constat no 31 : Les mécanismes d’une collaboration soutenue avec le secteur privé pour les futurs stages et emplois sont en train d’être établis par l’intermédiaire du carrefour d’emploi qu’est la VTC.
- Constat no 32 : Divers plans élaborés avec des employeurs pour renforcer la sûreté et l’équité des stages et des conditions de travail sont en train d’être consolidés.
- Constat no 33 : La levée des obstacles concernant les services de garde est potentiellement durable. Le soutien axé sur la sensibilisation à l’émancipation économique des femmes pourrait être maintenu grâce à d’autres acteurs actifs sur le terrain.
- Constat no 34 : Sur le plan personnel, les participants ont eu l’impression que le projet avait grandement accru leur confiance et leur capacité d’agir.
- Constat no 35 : Sur le plan relationnel, les femmes bénéficiaires ont fait état d’un accroissement de leur participation, de leur influence et de leur pouvoir décisionnel au sein de la famille.
- Constat no 36 : Sur le plan de l’entourage, les répondants ont témoigné d’un soutien accru de la part de leur famille et de leurs proches.
- Constat no 37 : Selon les répondants, il y a eu une réduction des obstacles à la formation ou aux possibilités d’emploi, et une augmentation de la capacité d’accéder à des ressources et de les contrôler.
Conclusions clés*
LEAP
Conclusion no 1 : Le projet a nettement progressé en ce qui concerne ses résultats immédiats et ses extrants. Constats nos 1, 2, 3, 4 et 5
Conclusion no 2 : Les indicateurs actuels associés aux résultats intermédiaires ne sont pas adéquats pour fournir de l’information sur le rendement en vue des résultats. Constats nos 6 et 21
Conclusion no 3 : Il est très peu probable que l’incidence du projet sera celle qui a été opérationnalisée par les responsables du projet. Constats nos 21 et 22
Conclusion no 4 : Le projet est efficace, mais les liens horizontaux entre les piliers sont très faibles, ce qui a une incidence sur l’efficacité des résultats. Constats nos 23 et 24
Conclusion no 5 : La durabilité des interventions dans le cadre du projet varie selon le pilier. Constats nos 26, 27 et 28
Conclusion no 6 : Le projet a permis d’améliorer l’égalité des genres sur le plan personnel, relationnel et environnemental, et de réduire les obstacles à la formation et à l’emploi. Constats nos 29, 30, 31 et 32
WE-LEAD
Conclusion no 1 : Des progrès considérables ont été accomplis au chapitre des résultats immédiats et des extrants, mais l’atteinte des résultats intermédiaires attendus s’est heurtée à des difficultés. Constats nos 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7
Conclusion no 2 : Les défis sont principalement attribuables au fait que les besoins du marché et les variables contextuelles, y compris la culture, n’ont pas été suffisamment pris en compte. Constats nos 6 et 18
Conclusion no 3 : Le rôle central que le gouvernement de la Jordanie aurait dû jouer pour assurer la réussite du projet ne s’est pas avéré optimal. Constats nos 18 et 21
Conclusion no 4 : Le volet développement de la petite enfance a de bonnes chances de réussir si les responsables du projet tirent des leçons des 2 autres programmes touchant la formation et l’emploi. Constat no 7
Conclusion no 5 : L’incidence que peut avoir le projet réside dans la nouvelle approche opérationnalisée par WE-LEAD pour l’émancipation économique des femmes. Constats nos 25 et 26
Conclusion no 6 : Les opérations et la gestion du projet sont relativement efficaces, mais il y a place à l’amélioration en ce qui concerne les cibles des activités de sensibilisation et l’engagement auprès du secteur privé. Constats nos 19, 22, 23, 27, 28 et 29
Conclusion no 7 : Le potentiel de durabilité des résultats observés varie, mais il peut être considérablement renforcé. Constats nos 30, 31, 32 et 33
Conclusion no 8 : Dans l’ensemble, le projet a permis d’améliorer l’égalité des genres sur les plans personnel, relationnel et environnemental, et il a réduit les obstacles à la formation et à l’emploi. Constats nos 34, 35, 36 et 37
Recommandations clés*
LEAP
Recommandation no 1 : Améliorer le suivi de la gestion et du cadre de travail de manière à inclure des paramètres pour suivre l’atteinte potentielle des résultats avant la fin du projet. Parties visées : LEAP et AMC
Lien vers les conclusions nos 2 et 3
Recommandation no 2 : En vue d’accroître la croissance, la durabilité et l’incidence des interventions, établir des liens avec les institutions financières et avec d’autres acteurs de l’entrepreneuriat du secteur qui peuvent prolonger le soutien aux diplômés des projets. Partie visée : LEAP
Lien vers les conclusions nos 1 et 5
Recommandation no 3 : Axer les activités de renforcement des capacités des parties prenantes sur des changements tangibles, bien définis et mesurables. Parties visées : LEAP et AMC
Lien vers les conclusions nos 1 et 2
Recommandation no 4 : Renforcer les liens horizontaux pour accroître l’efficacité et optimiser l’incidence. Partie visée : AMC
Lien vers la conclusion no 4
Recommandation no 5 : Adopter des initiatives de recherche et de promotion auprès des intervenants de l’État pour appuyer des changements au sein de l’écosystème juridique, fiscal et d’investissement de manière à offrir un environnement favorable aux entrepreneurs et aux entreprises en démarrage. Partie visée : AMC
Lien vers la conclusion no 5
WE-LEAD
Recommandation no 1 : Le secteur privé joue un rôle clé dans l’atteinte et le maintien des résultats du projet. WE-LEAD ainsi que les programmes futurs liés au renforcement du pouvoir économique des femmes devront adopter de nouvelles stratégies et de nouvelles tactiques pour mobiliser le secteur privé. Parties visées : WE-LEAD et AMC
Lien vers les conclusions nos 2, 5 et 6
Recommandation no 2 : Remédier aux faiblesses relevées dans les activités de sensibilisation par des interventions plus ciblées afin d’atteindre des groupes d’intérêt spécifiques en axant les messages sur le renforcement du pouvoir économique des femmes. Parties visées : WE-LEAD et AMC
Lien vers les conclusions nos 2 et 5
Recommandation no 3 : Renforcer la capacité du carrefour d’emploi qu’est la Vocational Training Corporation (VTC) et assurer la formation d’un nouveau comité consultatif bien engagé ainsi qu’une forte adhésion à la VTC. Partie visée : WE-LEAD
Lien vers les conclusions nos 3 et 7
Recommandation no 4 : S’inspirer des leçons tirées des programmes de formation en matière d’assistance en bureau médical et de soutien en soins de santé, ainsi que de l’emploi dans le secteur privé pour donner une assise plus solide à la formation et à l’emploi dans le domaine du développement de la petite enfance. Parties visées : WE-LEAD et AMC
Lien vers la conclusion no 4
Recommandation no 5 : Envisager et, le cas échéant, poursuivre des réformes réglementaires pour soutenir la demande relativement à 2 activités professionnelles et rehausser les normes dans le secteur de la santé. Parties visées : WE-LEAD et AMC
Lien vers la conclusion no 3
*Les constats, les conclusions, les recommandations et les leçons présentés ci-dessus proviennent du consultant et ne reflètent pas nécessairement les points de vue du Ministère ou ceux du gouvernement du Canada. Le Ministère ne garantit pas l’exactitude de l’information contenue dans ce rapport.
Réponses de la direction
Réponse du Ministère
Le Ministère a pris note des constats, des conclusions et des recommandations du consultant et les a partagés pour examen avec les parties prenantes concernées.
Réponse du ou des partenaires de coopération
BCEI : Ce partenaire a noté les constats, les conclusions et les recommandations du consultant et les a transmis à ses membres aux fins d’examen. Le BCEI s’est engagé à intégrer dans le calendrier restant de la prestation des programmes des mesures spécifiques visant à mettre en œuvre les recommandations acceptées.
Langue : Pour obtenir un exemplaire du rapport, veuillez adresser votre demande à info@international.gc.ca
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