Rapport : Deuxième activité organisée dans le cadre de l'Arrangement mondial sur le commerce et le genre
Présentation générale : En août 2020, le Canada, le Chili et la Nouvelle-Zélande ont signé l'Arrangement mondial sur le commerce et le genre (AMCG) qui vise à supprimer les obstacles à la participation des femmes au commerce. Conformément à cet engagement, le Chili a accueilli, le 23 juin, la deuxième activité organisée dans le cadre de l'AMCG, intitulée Ouvrir des portes pour les femmes entrepreneures au Canada, au Chili et en Nouvelle-Zélande. L'activité en ligne a permis aux femmes qui exportent, sont prêtes à exporter ou visent un des marchés de l'AMCG d'en savoir plus sur les possibilités de commerce dans ces trois pays. Environ 120 personnes ont participé à l'activité.
Les discours d'ouverture ont été prononcés par de hauts fonctionnaires des trois partenaires de l'AMCG. Angélica Romero, directrice générale des affaires économiques multilatérales au sous-secrétariat des affaires économiques internationales du Chili, a souligné l'importance de la mise en place d'un écosystème favorable qui offre aux entrepreneures la possibilité de créer ou de développer efficacement leur entreprise. L'ambassadeur du Canada au Chili, Michael Gort, a souligné l'approche inclusive du Canada en matière de commerce, la priorité que le Canada accorde à l'émancipation économique des femmes et la longue histoire du Canada dans la prestation de services aux exportatrices canadiennes. L'ambassadrice de Nouvelle-Zélande au Chili, Linda Te Puni, a reconnu le travail important de l'AMCG et ses réalisations à ce jour. Elles ont souligné l'importance de ces activités pour créer davantage de débouchés pour les femmes d'affaires.
Les discours d'ouverture ont été suivis d'un débat composé de trois entrepreneures des trois pays qui exportent sur les marchés de l'AMCG. Faisaient partie des panélistes du secteur privé Laura Mottola, présidente et directrice générale de Flow Partners inc., Canada; Carolina Echeñique, fondatrice et présidente de Tika Chips et de Moulie Maison du Chocolat, Chili, et Sarah Adams, responsable de la stratégie mondiale et des nouveaux projets pour Gallagher Animal Management, Nouvelle-Zélande. Les entrepreneures ont fait part de leurs expériences de création d'entreprise, et ont parlé des différents obstacles auxquels elles ont été confrontées, des leçons qu'elles ont tirées de ce processus et décrit les possibilités sur leur marché cible. Elles ont également décrit comment la pandémie mondiale a affecté leurs activités et ont donné leur avis sur la manière de composer avec les répercussions qu'elle a eues sur la plupart des entreprises.
Après la discussion de groupe, les participants ont pu poser leurs questions. L'intérêt a été manifeste, plus d'une vingtaine de questions ont été reçues. La plupart des questions provenaient d'entrepreneures qui cherchaient des conseils pour s'implanter dans l'un des trois marchés de l'AMCG. Les panélistes ont répondu en direct à de nombreuses questions et d'autres ont été renvoyées aux représentants des gouvernements, comme dans le cas de demandes d'informations spécifiques ou de demandes de contact avec les délégués commerciaux.
La période de questions a été suivie de mots de la fin du Chili, du Canada et de la Nouvelle-Zélande sur les programmes d'exportation nationaux qui viennent en aide aux entrepreneures, par les panélistes Mark Richardson, délégué commercial principal, ambassade du Canada au Chili; María José Álvarez, coordinatrice, département du genre et des peuples autochtones, ProChile, et Sara Reyes, déléguée commerciale, ambassade de Nouvelle-Zélande au Chili.
Conclusion L'activité a démontré les nombreux avantages de l'AMCG pour les entrepreneures et a permis aux participants d'entendre directement d'autres entrepreneurs qui ont réussi, notamment les leçons apprises dans leur parcours de femmes d'affaires et les conseils pour développer leur entreprise sur les marchés internationaux. Il a également montré l'importance de soutenir les entrepreneures dans l'internationalisation de leurs entreprises.
Le format s'est révélé dynamique et efficace. Cependant, cette activité n'était qu'un premier pas vers la création d'occasions tangibles pour l'internationalisation des entrepreneures, et l'exploration de nouvelles voies de collaboration entre les membres de l'AMCG.
Un (en anglais seulement) a été mis à votre disposition pour ceux qui l'ont manquée.
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