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Comparution de la Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international devant le comité plénier

3 novembre 2020

Table des matières

A) Notes d’information

Réforme de l’Organisation mondiale du commerce

Messages supplémentaires

OMC processus DG [CAVIARDÉ] :

Mise à jour

En tant que pays fortement dépendant du commerce international et fervent défenseur du système commercial multilatéral et de l’OMC, le Canada exerce un leadership mondial sur la réforme de l’OMC. Cela inclut le leadership permanent du Groupe d’Ottawa, un groupe de 13 membres de l’OMC aux vues similaires créé en 2018 dans le but de soutenir les efforts de réforme de l’OMC. Le Groupe a permis de recueillir efficacement les commentaires des membres sur les questions de réforme de l’OMC, et a donné l’occasion au Canada de jouer un rôle de premier plan dans la promotion du renforcement du système commercial fondé sur des règles. Depuis la réunion inaugurale d’octobre 2018, les ministres et vice-ministres du Groupe d’Ottawa se sont réunis cinq fois chacun. Lors de la dernière réunion des ministres, qui a eu lieu le 15 juin, les membres ont approuvé une déclaration conjointe sur la COVID19 les engageant à suivre un plan de travail en six points comportant des mesures concrètes sur : la transparence des mesures commerciales liées à la COVID-19; la garantie d’un commerce agricole stable et prévisible; l’intensification des négociations de l’OMC sur le commerce électronique; l’examen de la façon dont la technologie peut contribuer à faciliter le commerce transfrontalier; l’étude d’une initiative visant à libéraliser le commerce des fournitures médicales; et l’engagement accru des parties prenantes.

En outre, le Canada participe activement aux travaux visant à préserver le système de règlement des différends de l’OMC, essentiel aux intérêts canadiens, face au blocage par les États-Unis des nominations à l’Organe d’appel, qui a rendu inutilisable le mécanisme d’appel pour le règlement des différends de l’OMC depuis décembre 2019. Le 31 juillet 2020, le Canada et un groupe de membres de l’OMC ont conclu un arrangement provisoire multipartite d’appel-arbitrage (MPIA) pour entendre les différends entre ses 24 participants.

Le Canada s’est également engagé à conclure les négociations sur les subventions à la pêche d’ici décembre 2020. Les travaux dans des domaines tels que la réglementation intérieure des services; le commerce électronique; les micro, petites et moyennes entreprises (MPME); et la facilitation des investissements progressent également. Certains résultats pourraient être possibles d’ici la 12e conférence ministérielle de l’OMC (date à confirmer).

Le mercredi 28 octobre, le président du Conseil général de l’OMC, l’ambassadeur Walker, a indiqué aux membres que la candidate au poste de directeur général de l’OMC Mme Ngozi Okonjo-Iweala (Nigeria), est la plus susceptible de faire l’objet d’un consensus et d’obtenir un large appui de la part des membres, de tous les échelons de développement et de toutes les régions géographiques. Il a donc recommandé sa nomination par le Conseil général en tant que prochaine directrice générale de l’OMC; sa candidature sera examinée lors de la réunion spéciale du Conseil général, qui se tiendra le 9 novembre 2020. Les États-Unis sont intervenus pour faire une déclaration de soutien ferme au candidat coréen qui avait progressé jusqu’au cycle final, le ministre Yoo, en indiquant fermement qu’ils ne pouvaient pas se joindre au consensus pour nommer Mme Okonjo-Iweala, [CAVIARDÉ]. Le candidat coréen (le ministre Yoo) ne s’est pas retiré de la course. Le 9 novembre, il y aura une réunion d’urgence du Conseil général pour la nomination de la candidate nigériane au poste de directeur général de l’OMC. Compte tenu de la dynamique actuelle, on s’attend à ce que la réunion du 9 novembre débouche sur une impasse et retarde la nomination du futur directeur général de l’OMC.

Faits et chiffres à l’appui

Contrôle des exportations – Contexte général

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 9 avril 2020, le ministre des Affaires étrangères a annoncé la création d’un groupe consultatif d’experts indépendants chargé d’examiner les pratiques exemplaires relatives aux exportations d’armes par les États parties au TCA afin de veiller à ce que le système canadien soit aussi solide que possible.

La création de ce groupe est en cours.

Également dans le cadre de cette annonce, le Canada participe à des discussions multilatérales visant à renforcer le respect du TCA à l’échelle internationale et à œuvrer à la mise en place d’un régime international d’inspection.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’objectif principal des contrôles à l’exportation est de garantir que les articles contrôlés sont exportés d’une façon conforme aux politiques étrangères, de défense et de sécurité nationale du Canada. Ces contrôles ne visent pas à entraver inutilement le commerce international, mais à réglementer et à imposer certaines restrictions aux exportations en réponse à des objectifs politiques clairs.

La plupart des articles stratégiques sont contrôlés à l’exportation conformément aux engagements pris par le Canada envers les pays partenaires dans le cadre des quatre principaux régimes multilatéraux de contrôle des exportations : l’Arrangement de Wassenaar (produits militaires et à double usage), le Groupe des fournisseurs nucléaires, le Régime de contrôle de la technologie des missiles et le Groupe d’Australie (produits chimiques et biologiques).

L’ancien projet de loi C-47, qui est entré en vigueur le 1er septembre 2019, a modifié la Loi sur les licences d’exportation et d’importation afin de créer l’obligation d’évaluer les exportations d’articles militaires en fonction des critères du TCA et d’établir des contrôles du courtage, entre autres modifications législatives visant à renforcer les contrôles des exportations du Canada.

En 2017, le gouvernement du Canada a investi 13 millions de dollars canadiens sur cinq ans pour permettre au Canada de mettre en œuvre les obligations du TCA et d’accroître davantage la rigueur et la transparence de son régime de contrôle des exportations.

Service consulaire commercial du Canada

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Contexte

Compte tenu de la COVID19, la demande d’aide à la résolution de problèmes a augmenté de 47 % entre avril et août 2020 par rapport à la même période en 2019.

Au cours de cette période, le soutien fourni par le SDC s’est concentré sur les restrictions des voyages d’affaires, les retards d’expédition et l’aide à l’inspection.

Le commerce numérique, y compris la propriété intellectuelle, a pris de l’importance depuis le début de la pandémie, et les entreprises pourraient rechercher un soutien supplémentaire à cet égard.

Un certain nombre de services nouveaux et améliorés du SDC sont actuellement en cours d’élaboration, et aideront davantage les entreprises canadiennes à relever ou à prévenir les défis auxquels elles sont confrontées.

Stratégie de diversification des exportations

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les répercussions de la COVID19 sur le commerce international du Canada continuent d’évoluer, et les entreprises canadiennes sont susceptibles de faire face à une imprévisibilité continue et des perturbations imprévues sur les marchés internationaux. Comme les partenaires commerciaux du Canada sont chacun aux prises avec leur propre réponse à la COVID19, de nombreux exportateurs canadiens, et les petites et moyennes entreprises (PME) en particulier, auront besoin de renseignements et de conseils à jour sur les marchés pour relever les défis que présentent les destinations d’exportation existantes ou potentielles. Il est essentiel de tirer parti des possibilités offertes par la diversification des exportations, non seulement pour aider les entreprises canadiennes à accroître leur résilience en période d’incertitude, mais aussi pour assurer leur croissance future.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Dans l’Énoncé économique de l’automne 2018, le gouvernement a annoncé le lancement de la Stratégie de diversification des exportations, alors assortie d’un investissement de 1,1 milliard de dollars sur six ans comprenant un investissement de 289,5 millions de dollars dans le Service des délégués commerciaux d’Affaires mondiales Canada, pour aider les entreprises canadiennes à accéder à de nouveaux marchés.

Grâce à la Stratégie de diversification des exportations, le Canada aide les entreprises à relever les nouveaux défis auxquels elles sont confrontées à l’étranger; à trouver et à développer des possibilités sur de nouveaux marchés, et à sécuriser les marchés existants, pour les biens, les services et les technologies canadiens de haute qualité; à aider les exportateurs à passer au numérique tout en soutenant les exportateurs qui sont déjà passés au numérique et au commerce électronique; et à mobiliser un éventail plus large et plus inclusif d’entreprises canadiennes pour participer au commerce international et à la prospérité qu’il génère.

Réponse du Service des délégués commerciaux à la COVID-19

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Service des délégués commerciaux – Engagement auprès des provinces et des territoires

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les fonctionnaires œuvrent à améliorer la collaboration fédérale et provinciale à la suite de la table ronde virtuelle des ministres responsables du commerce international, organisée par la ministre Ng le 13 octobre 2020. Parmi les autres collaborations FPT avec le SDC figure la réunion annuelle FPT sur l’investissement étranger direct, qui s’est tenue virtuellement le 21 octobre 2020 et qui a été organisée conjointement par Affaires mondiales Canada et la Colombie-Britannique. Les autres réunions comprennent le Comité FPT sur la politique commerciale (C-Trade), qui a eu lieu du 21 au 23 octobre 2020, et le Comité FPT de consultation de l’ACEUM, qui a eu lieu le 27 octobre 2020.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Collaboration fédérale, provinciale et territoriale (FPT) dans le contexte international

Investissement au Canada

Messages supplémentaires

Mise à jour

La COVID19 a interrompu la croissance stable des IDE au Canada et dans le monde. Cependant, les interactions avec les investisseurs existants et éventuels confirment que le Canada demeure une destination de choix pour les investissements. Le SDC et Investir au Canada ont modifié leurs méthodes de prestation de services pour sensibiliser les investisseurs étrangers en organisant, lorsque possible, des événements virtuels, des webinaires sectoriels et des réunions virtuelles ou des visites de sites avec les investisseurs, et en travaillant avec des partenaires pour identifier de nouvelles idées sur la façon de promouvoir le Canada.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Affaires mondiales Canada et Investir au Canada partagent le mandat d’accroître les IDE au Canada et travaillent en étroite collaboration pour échanger des renseignements, soutenir les investisseurs et coordonner avec d’autres partenaires afin d’attirer des IDE. Le SDC gère un réseau de 44 agents d’investissement à l’étranger, qui identifie et fait progresser les possibilités d’IDE dans les marchés et secteurs clés et est souvent le premier point de contact des investisseurs éventuels.

Exportation et développement Canada (EDC) – Questions d’actualité

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) a permis de fournir plus de 31 milliards de dollars en crédits d’urgence à plus de 774 000 entreprises canadiennes depuis avril 2020. Le gouvernement a récemment annoncé que le programme viserait également les entreprises utilisant des comptes bancaires personnels ainsi que l’augmentation du niveau de crédit disponible pour les entreprises individuelles de 40 000 à 60 000 $, dont 20 000 $ remis en cas de remboursement dans les délais. Le CUEC continuera de veiller à ce que les entreprises canadiennes reçoivent le soutien dont elles ont besoin pour faire face à la pandémie et être bien positionnées pour une reprise dynamique.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

EDC est l’organisme de crédit à l’exportation du Canada. Son mandat est de soutenir et de faciliter, directement ou indirectement, le commerce d’exportation du Canada. En 2019, EDC a facilité plus de 102 milliards de dollars d’exportations d’entreprises canadiennes en offrant ses services à plus de 9 000 clients financiers. La société d’État a des activités sur le marché intérieur et à l’étranger, et compte 22 bureaux régionaux au Canada et 21 représentations internationales sur des marchés clés. Les activités quotidiennes d’EDC sont indépendantes du gouvernement.

Au début de mars 2020, vous avez, avec l’accord du ministre des Finances, augmenté la capitalisation d’EDC et élargi ses pouvoirs sur le marché intérieur pour aider les entreprises canadiennes à faire face aux répercussions économiques de la COVID19 et augmenté la limite du Compte du Canada pour assurer la capacité fiscale du CUEC. Ce soutien a permis à EDC de mettre en œuvre le PCE, d’élargir temporairement son profil de risque et d’administrer le CUEC au nom du gouvernement.

Cette capacité élargie permet de soutenir activement les entreprises canadiennes touchées par la COVID19.

EDC collabore avec des représentants d’Affaires mondiales Canada, de Finances Canada, d’Innovation, Sciences et Développement économique et du Bureau du Conseil privé, en coordination avec la Banque de développement du Canada (BDC) et les institutions financières canadiennes, pour veiller à ce que les entreprises canadiennes touchées par la COVID19 continuent de recevoir l’aide dont elles ont besoin dans l’ensemble du spectre économique.

Corporation commerciale canadienne (CCC) – Questions d’actualité

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Contexte

Le 8 juillet 2020, le bureau du vérificateur général du Canada (BVG) a déposé au Parlement : les rapports du printemps 2020 du vérificateur général du Canada au Parlement du Canada, qui comprenaient le Rapport du vérificateur général du Canada au Conseil d’administration de la Corporation commerciale canadienne — Examen spécial — 2019. Le BVG a « constaté que la Corporation disposait de moyens et de méthodes bien gérés en ce qui concerne la gestion organisationnelle et les activités », mais a « relevé des secteurs où des améliorations pouvaient être apportées ». On a par exemple « constaté que les processus de vérification préalable des transactions ne tenaient pas suffisamment compte des questions liées aux droits de la personne ».

La ministre de la Diversification du commerce international a écrit à la CCC le 24 septembre 2018, demandant à la Corporation de revoir ses évaluations des risques et sa diligence raisonnable afin de veiller à ce que les obligations internationales du Canada en matière de droits de la personne soient prises en compte dans ses objectifs et procédures de responsabilité sociale des entreprises d’ici la fin juin 2019.

La CCC a mis en place un cadre de conduite responsable amélioré, inspiré par des consultations avec les intervenants de la société civile, ainsi qu’un code de conduite et d’éthique commerciale actualisé et une nouvelle politique en matière de droits de la personne.

En ce qui concerne la gouvernance, l’examen a noté qu’au « début de la période visée par l’audit, le mandat de chacun des neuf administrateurs avait pris fin ». À la fin de la période visée, le ministre avait nommé cinq directeurs (le rapport indique à tort que six ont été nommés), dont trois ont été reconduits dans leurs fonctions. Trois autres directeurs ont été nommés en juillet 2018, laissant un directeur avec un mandat expiré, qui continue de servir jusqu’à ce qu’un remplaçant soit nommé.

Le sénateur Don Plett a soulevé la question des retards dans les nominations du gouverneur en conseil par une question écrite du Sénat soumise le 23 septembre 2020, demandant des renseignements sur le processus de nomination cité dans le rapport d’examen spécial 2019 du vérificateur général sur la CCC.

Ernie Briard, le directeur financier de la CCC a été nommé président et directeur général par intérim le 26 octobre 2020, pour une période de six mois ou jusqu’à la nomination d’un nouveau président.

COVID-19 – Soutien au marché mondial pour les fournitures médicales

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Aider les fournisseurs canadiens de solutions à la COVID-19 : Afin de mieux faire connaître les possibilités internationales, le SDC a élaboré un répertoire des entreprises canadiennes qui fournissent des solutions pour soutenir la lutte contre la COVID19. Le répertoire a été conçu comme outil pour les délégués commerciaux en poste afin de faire correspondre les possibilités liées à la COVID-19 avec les fournisseurs canadiens qui ont un intérêt et une capacité d’internationalisation.

Chaînes d’approvisionnement mondiales : Le Canada dépend fortement des importations de produits médicaux et d’intrants pharmaceutiques. Compte tenu de nos chaînes d’approvisionnement hautement intégrées, la pandémie actuelle pourrait avoir des répercussions sur la capacité de production canadienne. Les éléments les plus essentiels pour les chaînes d’approvisionnement du Canada comprennent les masques, les combinaisons de protection, les désinfectants pour les mains, les respirateurs, les fournitures de vaccins, les produits thérapeutiques et certains intrants pharmaceutiques. Le Canada continuera d’avoir besoin d’intrants des marchés internationaux pour fabriquer des produits finis et soutenir les entreprises ayant des capacités d’exportation de fournitures médicales et pharmaceutiques.

COVID-19 – Soutien au marché mondial pour l’approvisionnement en vaccins

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Contexte

Une approche pangouvernementale est utilisée pour la recherche, la mise au point, la fabrication, l’achat et, éventuellement, le déploiement d’un ou de plusieurs vaccins pour les Canadiens.

Le Canada négocie actuellement des accords bilatéraux d’achat anticipé de vaccins internationaux prometteurs et œuvre pour garantir l’approvisionnement en matériel de vaccination de masse et en emballages primaires auprès de fournisseurs internationaux. Cette démarche est menée conformément aux objectifs de santé publique, en tenant compte de la faisabilité de la vaccination, du potentiel de fabrication nationale, de la diversification du portefeuille, de la garantie d’un approvisionnement redondant et de l’équité nationale et internationale. Le Canada envisage de faire don de tout vaccin excédentaire si plusieurs candidats vaccins sont retenus.

Des efforts sont en cours pour favoriser l’accélération de la bioproduction nationale, y compris des possibilités de partenariat international pour garantir la capacité de production ou le potentiel d’octroi de licences pour accéder à un vaccin.

COVID-19 – Chaînes d’approvisionnement

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Contexte

La pandémie mondiale a mis en lumière les chaînes d’approvisionnement mondiales. Au début de la pandémie, on s’inquiétait du fonctionnement continu des chaînes d’approvisionnement et de la capacité des Canadiens de se procurer des aliments et des médicaments essentiels. Les pénuries d’équipements de protection individuelle (EPI) ont été attribuées à tort à des problèmes de chaîne d’approvisionnement plutôt qu’au considérable choc de la demande à l’échelle mondiale qui a eu lieu.

Bien que certains problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement aient nécessité l’intervention de ministres ou de hauts fonctionnaires et quelques adaptations rapides des politiques, les grandes chaînes d’approvisionnement internationales ont plutôt bien résisté à la pandémie mondiale.

Il a été question d’un réaménagement des chaînes d’approvisionnement afin d’accroître la résilience de l’économie nationale. Les chaînes d’approvisionnement permettent aux pays, aux régions à l’intérieur des pays et aux entreprises de se spécialiser dans ce qu’elles font le mieux tout en obtenant des intrants des marchés mondiaux et en offrant leurs produits sur ces marchés. De ce fait, on a constaté que les chaînes d’approvisionnement augmentent la compétitivité et la productivité, améliorent les salaires et font baisser les prix pour les consommateurs.

Compte tenu de ces avantages, les entreprises ne prendront des mesures pour reconfigurer les chaînes d’approvisionnement que si elles sont suffisamment encouragées à le faire.

On peut également douter de la résilience accrue du remaniement des chaînes d’approvisionnement. Bien que le resserrement des chaînes d’approvisionnement les raccourcisse et supprime certains risques en matière de politique étrangère, de transport et de frontières, il n’y a aucune garantie de résilience accrue. La dispersion géographique des chaînes d’approvisionnement constitue en soi une forme de résilience. Il est à noter que certaines des plus importantes perturbations des chaînes d’approvisionnement au cours de la pandémie mondiale ont concerné le conditionnement des viandes, une question qui est en grande partie d’ordre intérieur.

Si le resserrement des chaînes d’approvisionnement présente des avantages discutables mais probablement un coût important, d’autres approches visant à accroître la résilience des chaînes d’approvisionnement pourraient être plus efficaces.

Pour une économie ouverte comme celle du Canada, cela signifie en grande partie accroître la résilience de l’environnement international et la diversification. La mise à jour des infrastructures commerciales, non seulement physiques mais aussi la facilitation des échanges, et le soutien à la numérisation des entreprises, y compris celles qui facilitent les échanges, favoriseraient également la résilience.

L’accroissement de la visibilité des chaînes d’approvisionnement est également un facteur de résilience important. De nombreuses entreprises ne sont pas conscientes des risques au sein de leurs chaînes d’approvisionnement, et même certaines multinationales sophistiquées peuvent ne pas connaître leurs fournisseurs de deuxième ou troisième échelon.

Conduite responsable des entreprises

Messages supplémentaires

Mise à jour

Mme Sheri Meyerhoffer a été nommée au poste d’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises en avril 2019. Son bureau devrait commencer à examiner des dossiers en janvier 2021. Outre le financement prévu pour l’ombudsman dans le budget de 2018, l’ancien MINT, M. Carr, avait demandé en janvier 2019 au Ministère de financer en tout six postes et environ un million de dollars par an.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’approche équilibrée du Canada à l’égard de la conduite responsable des entreprises comprend à la fois des mesures préventives et l’accès à des mécanismes de règlement des différends par l’intermédiaire de l’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises et du Point de contact national pour une conduite responsable des entreprises. Une entreprise qui choisirait de ne pas coopérer concrètement avec l’ombudsman ou le Point de contact national pourrait se voir retirer le soutien renforcé de la défense des intérêts commerciaux et le soutien financier futur d’Exportation et développement Canada.

Programme de financement CanExport

Messages supplémentaires

Mise à jour

La COVID-19 et les restrictions de voyage connexes ont eu une importante incidence sur la capacité des clients de CanExport d’explorer de nouveaux marchés. Face à ces défis, le programme a publié de nouvelles mises à jour le 3 novembre 2020, qui prévoient un financement plus souple et généreux, notamment pour les activités virtuelles. Les principaux changements comprennent ce qui suit :

Faits et chiffres à l’appui (depuis le lancement du programme en janvier 2016)

CanExport PME

CanExport innovation

CanExport associations

CanExport investissements communautaires

Contexte

Créé en 2016, le programme CanExport du Service des délégués commerciaux est composé de quatre sous-programmes : CanExport PME, CanExport Associations, CanExport Innovation, et CanExport Investissements communautaires. Le financement du programme a été augmenté de 100 millions de dollars sur six ans en juin 2018, face aux droits de douane imposés par les États-Unis sur l’acier et l’aluminium canadiens. L’Énoncé économique de l’automne 2018 prévoyait 26 millions de dollars supplémentaires sur une base continue.

Étudiants internationaux

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En 2019, le Canada a lancé la nouvelle Stratégie en matière d’éducation internationale (SEI) dans le but de diversifier les étudiants qui viennent au Canada et de soutenir la croissance économique.

La SEI a alloué 34 millions de dollars à AMC sur cinq ans, dont 6,4 millions sont en cours, pour : améliorer la commercialisation en ligne de l’offre canadienne en matière d’éducation, soutenir les exportations de services et de produits éducatifs et promouvoir les nouvelles bourses d’études au Canada.

Dans le cadre de la SEI, 95 millions de dollars ont été affectés à EDSC pour mettre en œuvre un projet pilote de cinq ans sur la mobilité des étudiants à l’étranger afin de mieux préparer les étudiants canadiens à participer au marché du travail. La pandémie de COVID 19 a eu une incidence considérable sur l’exécution de ce projet pilote.

IRCC a reçu un financement de la SEI de 19 millions de dollars sur cinq ans pour la modernisation de ses processus de demande en ligne.

La pandémie a eu de graves répercussions sur le secteur de l’éducation internationale au Canada, en raison des limitations imposées aux voyages transfrontaliers et de l’incidence négative qui en découle pour les établissements qui cherchent à attirer et à retenir les étudiants internationaux.

AMC a travaillé en étroite collaboration avec ses homologues fédéraux, provinciaux et territoriaux afin d’examiner les options qui permettraient de rouvrir les frontières aux étudiants internationaux en toute sécurité. Des modifications aux décrets pertinents sont entrées en vigueur le 20 octobre 2020, afin de faciliter l’entrée des étudiants internationaux au Canada.

Les étudiants internationaux qui souhaitent entrer au Canada doivent satisfaire à toutes les conditions d’admissibilité et être destinés à un établissement d’enseignement désigné qui dispose d’un plan de préparation à la COVID-19 approuvé par sa province ou son territoire.

Groupe de travail sur la reprise économique et commerciale des entreprises

Messages supplémentaires

Contexte

L’idée de créer un groupe de travail pour améliorer la coordination est née d’une réunion entre MINT et les partenaires du portefeuille le 13 juillet 2020. Ce groupe de travail a été formé le 13 août 2020 et compte les responsables du portefeuille commercial (EDC, BDC, SDC, CCC, IAC, PAC d’ISED). Ses travaux sont axés sur les clients, s’appuient sur une collaboration déjà fructueuse, ciblent les domaines clés identifiés et constituent une réserve d’initiatives à court, moyen et long terme.

Les premiers résultats du groupe ont pris la forme d’une cartographie des services clés du portefeuille reflétant les besoins des exportateurs, un examen des produits du portefeuille et des obstacles au service, et une idée des initiatives de collaboration.

Le Groupe de travail a identifié les technologies médicales, les infrastructures en Asie et les technologies agricoles pour une collaboration plus ciblée. Des propositions de collaboration ont été élaborées pour chaque secteur et discutées lors de la réunion du 20 novembre 2020.

B) Asie

Mise en œuvre du PTPGP

Messages supplémentaires

Au besoin : Économies qui désirent se joindre au PTPGP

Au besoin, sur le soutien à une économie particulière

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Ratification : La pandémie de COVID19 a davantage retardé la ratification du PTPGP par le Chili, le Pérou, le Brunei et la Malaisie. La loi d’application du PTPGP du Chili est au Sénat depuis un an, où elle doit être votée à la majorité simple par l’ensemble du Sénat. Aucune date n’a encore été fixée. Le Pérou est confronté à des défis politiques permanents, et le calendrier de ratification n’est pas connu. Le Brunei continue de faire avancer ses travaux nationaux sur les questions techniques nécessaires à la ratification. Le calendrier de la Malaisie pour la ratification demeure inconnu.

Adhésions au PTPGP : Le PTPGP étant désormais en vigueur, les économies non membres peuvent chercher à adhérer à l’Accord, en se fondant sur un cadre d’adhésion non contraignant, et sous réserve de négociations sur les modalités et conditions avec les membres actuels du PTPGP. Les adhésions seraient une occasion pour le Canada d’obtenir un meilleur accès aux marchés avec de nouveaux partenaires d’ALE. Le Royaume-Uni, la Thaïlande et Taïwan sont les économies les plus susceptibles de chercher à adhérer à l’Accord. Le Royaume-Uni a indiqué publiquement qu’il a l’intention de demander l’adhésion en 2021. D’autres économies, telles que la Corée du Sud, ont déjà envisagé d’adhérer et pourraient le faire à l’avenir. À ce jour, aucune économie n’a officiellement demandé à y adhérer.

Promotion du PTPGP : Le gouvernement du Canada mène une action de promotion de l’Accord auprès des entreprises canadiennes afin de les sensibiliser aux possibilités créées par l’Accord. En plus d’organiser des événements pancanadiens destinés aux entreprises, qui ont touché plus de 2 100 participants (principalement des PME), le Service des délégués commerciaux (SDC) continue de promouvoir le PTPGP auprès des entreprises canadiennes à l’aide de campagnes dans les médias sociaux et d’activités de sensibilisation auprès des associations commerciales canadiennes. Le SDC a également mis au point ou à jour un certain nombre d’outils d’information, notamment Info-Tarif Canada, le site Web du PTPGP et les vidéos d’instruction du PTPGP pour aider les PME et les autres exportateurs éventuels à mieux comprendre et à tirer parti de l’Accord.

Négociations d’un accord de libre-échange entre le Canada et l’ANASE

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada et l’ANASE ont conclu des discussions exploratoires sur un éventuel accord de libreéchange (ALE) en septembre 2019. Lors des consultations entre les ministres de l’Économie de l’ANASE et le Canada en août 2020, les ministres ont convenu des prochaines étapes vers un éventuel ALE, notamment en chargeant les fonctionnaires de commencer à travailler en janvier 2021 sur un document de référence pour définir la portée d’un éventuel accord. Ce document de référence sera présenté aux ministres à des fins d’examen lors des prochaines consultations entre les ministres de l’Économie de l’ANASE et le Canada en 2021.

Selon l’étude de faisabilité conjointe Canada-ANASE sur un éventuel ALE entre le Canada et l’ANASE, un ALE complet apporterait des avantages commerciaux et économiques importants à tous les États membres de l’ANASE et au Canada. Dans le cadre de cette étude, la modélisation canadienne a prédit qu’un éventuel accord global augmenterait le PIB du Canada de 3,37 milliards de dollars et celui de l’ANASE de 7,97 milliards de dollars. Les exportations canadiennes vers l’ANASE pourraient augmenter de 13,3 % (3,54 milliards de dollars) et les exportations de l’ANASE vers le Canada de 15,5 % (6,38 milliards de dollars).

En 2018, le gouvernement a mené des consultations publiques afin de recueillir l’avis des Canadiens sur un éventuel ALE avec l’ANASE. Dans l’ensemble, les intervenants ont exprimé leur soutien aux discussions exploratoires sur un ALE avec l’ANASE et ont souligné les possibilités importantes qui s’offrent aux Canadiens sur le marché de l’ANASE, notamment avec les économies non membres du PTPGP (Indonésie, Philippines et Thaïlande), dans un large éventail de secteurs, dont l’agriculture, l’industrie de fabrication et les services. Un petit nombre d’intervenants, en particulier dans les secteurs agricoles soumis à la gestion de l’offre, remettent en question les avantages d’un éventuel ALE entre le Canada et l’ANASE.

Chine – Relations commerciales et questions d’accès au marché

Messages supplémentaires

Chine et canola

Mesures d’importation de la Chine face à la COVID-19 sur les produits alimentaires

Au besoin : Annonce de MINA sur un éventuel accord de libreéchange avec la Chine

Au besoin : Différend commercial entre les États-Unis et la Chine et accord de la première phase

Contexte

Le 18 septembre, le ministre canadien des Affaires étrangères a déclaré que les conditions n’étaient plus propices à la négociation par le Canada et la Chine d’un accord de libre-échange, décision qui reflète un changement dans le message public suite au lancement des discussions exploratoires en 2016. En octobre, le premier ministre Trudeau a déclaré publiquement que le Canada continuerait à s’opposer à la « diplomatie coercitive » de la Chine et aux violations des droits de la personne à Hong Kong et au Xinjiang.

Chine/Canola : Depuis mars 2019, alléguant la découverte de parasites, la Chine a suspendu les envois de graines de canola de deux grands exportateurs canadiens, Richardson et Viterra, et a renforcé l’inspection de toutes les exportations de graines de canola canadiennes vers la Chine. L’enquête du Canada a conclu que les envois répondaient aux exigences de la Chine en matière d’importation. A partir du 1er avril 2020, le service des douanes chinois a mis en place un taux d’impuretés inférieur à 1 % (au lieu de 2,5 %) pour les expéditions de graines de canola canadiennes. Le Canada continue de collaborer avec la Chine, suite aux consultations à l’OMC du 28 octobre 2019 et aux réunions techniques de décembre 2019.

Chine/COVID19 : Depuis la mi-juin 2020, la Chine a imposé une série de mesures d’importation liées à la COVID19 sur les produits alimentaires (touchant principalement la viande, le poisson et les fruits de mer) de ses partenaires commerciaux, en se fondant sur des préoccupations présumées selon lesquelles les aliments ou les emballages alimentaires pourraient être une source ou une voie de transmission du virus. Les mesures de la Chine ont inclus des tests sur les produits alimentaires importés et la suspension des importations en provenance d’établissements où des foyers de COVID19 se sont déclarés chez les travailleurs. La position du Canada, partagée par la plupart des autres partenaires commerciaux, est qu’il n’y a actuellement aucune preuve que les aliments ou les emballages alimentaires soient une source ou une voie de transmission probable de la COVID19.

Différend commercial entre les États-Unis et la Chine et accord de la première phase : Les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis se sont intensifiées depuis 2018. Les deux pays ont engagé des procédures de règlement des différends à l’OMC l’un contre l’autre et ont imposé des droits de douane sur des biens d’une valeur de 546 milliards de dollars. L’accord de « phase 1 » entre les États-Unis et la Chine, entré en vigueur le 14 février 2020, impose à la Chine d’acheter pour 200 milliards de dollars supplémentaires de biens et services américains en 2020 et 2021 par rapport aux niveaux de 2017. Les achats effectués dans le cadre de cet accord ont jusqu’à présent été insuffisants pour atteindre l’objectif de la première année. Malgré cela, les responsables américains se sont abstenus de pénaliser la Chine pour ne pas avoir respecté ses engagements en matière d’achats. Compte tenu de l’ampleur actuelle des répercussions de la pandémie de COVID19, il est difficile de mesurer l’incidence des achats de la « phase 1 » sur l’industrie canadienne.

Inde – Accès au marché et investissement

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Légumineuses : L’Inde est le plus grand marché d’importation de légumineuses au monde et, jusqu’en septembre 2017, était le plus grand marché d’exportation de légumineuses du Canada. Toutefois, face à des pressions intérieures, l’Inde a pris des engagements d’autosuffisance et a augmenté sa production nationale. L’Inde continue d’appliquer un certain nombre de mesures sur les légumineuses importées, notamment des exigences obligatoires de fumigation, des augmentations des droits d’importation, des restrictions quantitatives sur les pois secs (interdisant de facto les importations de pois jaunes) et, plus récemment, une surveillance accrue de la présence de graines de mauvaises herbes, y compris un certain nombre de parasites non testés auparavant. Les exportations de légumineuses du Canada vers l’Inde ont considérablement diminué en raison des mesures restrictives de l’Inde, passant de 930 millions de dollars en 2017 à 158 millions de dollars en 2018 (soit une baisse de 83 %). Les exportations en 2019 sont passées à 422 millions de dollars, mais demeurent bien inférieures aux niveaux de 2017. Le 28 juillet 2020, la ministre Ng a soulevé cette question auprès du ministre indien du Commerce et de l’Industrie, [CAVIARDÉ].

Accord de partenariat économique global (APEG) : Le Canada et l’Inde ont lancé des négociations en vue d’un APEG en novembre 2010. Le dixième cycle de négociations a eu lieu en 2017 à New Delhi, en Inde. Plusieurs réunions de bilan ont eu lieu entre les négociateurs en chef depuis lors, dont la plus récente le 27 octobre 2020.

Accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) : Le Canada et l’Inde ont lancé des négociations en vue d’un APIE en 2004. Le plus récent cycle de négociations a eu lieu en 2017 à New Delhi, en Inde.

Investissement canadien en Inde : Les secteurs prioritaires pour attirer les investissements de l’Inde sont les TIC, l’automobile, l’aérospatiale, les infrastructures, les services financiers, le pétrole et le gaz ainsi que les secteurs extractifs. Les investissements de portefeuille canadiens en Inde ont connu une croissance considérable au cours des cinq dernières années et sont estimés à plus de 60 milliards de dollars. Les investisseurs canadiens sont actifs dans les secteurs indiens de l’immobilier, des infrastructures, de la logistique, des technologies de l’information, du capital-investissement, des énergies renouvelables et du financement du crédit.

Litige sur le vin avec l’Australie

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Mise à jour

Le Canada et l’Australie ont informé le groupe spécial de l’OMC du règlement partiel conclu et lui ont demandé de s’abstenir de formuler des conclusions ou des recommandations concernant les mesures incluses dans le règlement. Le gouvernement continue d’explorer des options de soutien qui s’alignent sur l’ensemble des programmes existants d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et sur les obligations commerciales internationales du Canada, tout en tenant compte des perspectives économiques actuelles.

Contexte

En janvier 2018, l’Australie a entamé une procédure de règlement des différends auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les mesures relatives au vin maintenues par le gouvernement du Canada et les provinces de la Colombie-Britannique, de l’Ontario, du Québec et de la Nouvelle-Écosse. À l’échelon fédéral, la contestation visait l’exonération des droits d’accise fédéraux pour le vin produit au Canada entièrement à partir de contenu agricole canadien. À l’échelon provincial, la contestation portait sur un certain nombre de politiques d’accès au marché, de majoration et de mesures fiscales appliquées par les régies des alcools. En avril 2019, un accord a été conclu entre l’Australie et le Canada concernant la mesure de la Colombie-Britannique.

Le Canada a travaillé en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux pour défendre les autres mesures. Cependant, compte tenu de la forte probabilité que le groupe spécial de l’OMC se prononce contre le Canada, les viticulteurs et producteurs de vin nationaux ont demandé aux gouvernements fédéral et provinciaux de prendre des mesures d’atténuation, notamment en explorant les possibilités d’un règlement avec l’Australie.

En réponse, le Canada a exploré les possibilités de règlement avec l’Australie et a conclu un accord concernant les mesures maintenues par le gouvernement fédéral, la Nouvelle-Écosse et l’Ontario, mettant ainsi fin aux litiges concernant ces mesures.

C) Europe

Ratification de l’AECG

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Contexte

Mise en œuvre de l’AECG et irritants commerciaux

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Mise à jour

La mise en œuvre de l’AECG se poursuit avec de nombreuses réunions de comités et de dialogues qui auront lieu à l’automne 2020. Ces réunions permettent aux parties de soulever des préoccupations pertinentes pour les intervenants concernés, de travailler à la résolution de ces questions et, dans certains cas, de signer des décisions ou des recommandations mettant en œuvre de nouveaux domaines de l’Accord. Par exemple, le Canada et l’Union européenne franchiront bientôt une étape importante en adoptant quatre décisions sur des éléments clés du chapitre sur l’investissement de l’AECG. Ces décisions s’appuient sur l’approche novatrice de l’AECG en matière de règlement des différends et renforceront davantage l’impartialité des arbitres, la transparence des différends en matière d’investissement et la cohérence de l’interprétation de l’Accord.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’AECG est l’un des accords de libre-échange les plus complets et les plus ambitieux que le Canada et l’Union européenne aient mis en œuvre. L’Union est le deuxième partenaire commercial du Canada après les États-Unis, ce qui offre d’énormes possibilités aux entreprises canadiennes. Cependant, quelques irritants persistent dans les relations commerciales entre le Canada et l’Union européenne. Le Canada est préoccupé par plusieurs engagements en suspens dans le cadre de l’AECG : notamment le retard de l’Union européenne dans la mise en œuvre du protocole d’évaluation de la conformité, la publication des renseignements relatifs à l’admission temporaire et un examen précoce des chapitres de l’AECG sur le commerce et le développement durable en vue de leur « application efficace ». De plus, les intervenants agricoles canadiens ont porté plainte contre les obstacles non tarifaires de l’Union européenne sur les produits agricoles (par exemple, la loi italienne sur l’étiquetage du pays d’origine, l’accès du bœuf et du porc canadiens, l’approche des pesticides fondée sur les risques, le long processus d’approbation des produits biotechnologiques). Le comité mixte de l’AECG, présidé à l’échelon ministériel, a été provisoirement prévu pour mars 2021. Ce comité offre une plateforme de haut niveau pour discuter des avantages de l’AECG et soulever les points d’irritation susmentionnés avec l’Union européenne.

Dialogue commercial avec le Royaume-Uni

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Mise à jour

Afin d’éviter un écart dans l’accès commercial préférentiel au marché d’autrui, et dans la foulée des efforts canadiens visant à atténuer les [CAVIARDÉ].

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

À la suite de sa décision en juin 2016 de quitter l’Union européenne, le Royaume-Uni ne sera plus partie à l’AECG Canada-Union européenne à la fin de la période de transition du Brexit (31 décembre 2020).  En l’absence d’un accord de libreéchange le 1er janvier 2021, les échanges commerciaux entre le Canada et le Royaume-Uni reviendraient à leur niveau d’avant l’AECG, soit en fonction de la nation la plus favorisée.

Modernisation de l’Accord de libre-échange entre le Canada et l’Ukraine

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’ALECU est un accord de libreéchange exhaustif, mais ne comporte pas de chapitres sur les services et les investissements. Il comporte une disposition d’examen (article 19.2) qui engage les parties à réviser l’Accord dans les deux ans suivant son entrée en vigueur afin d’englober le commerce des services et les investissements, ainsi que d’autres domaines sur lesquels s’entendent les parties. En juillet 2019, le premier ministre Trudeau et le président ukrainien Zelenskyy ont annoncé un engagement mutuel en vue d’élargir et de moderniser l’ALECU de 2017. Des consultations publiques visant à recueillir l’avis des Canadiens ont été organisées à l’hiver 2020 à l’aide d’un avis publié dans la Gazette du Canada. Affaires mondiales Canada (AMC) a entendu 27 représentants de l’industrie, des provinces et territoires et de la société civile, ainsi que des particuliers et des associations d’entreprises. La majorité des soumissions étaient positives ou neutres. Un rapport officiel des consultations a été publié sur le site Web d’AMC le 20 mai 2020. Le gouvernement du Canada est un fidèle partenaire de l’Ukraine et a contribué aux objectifs bilatéraux globaux de l’Ukraine en matière de paix et de sécurité grâce à de l’aide financière, au développement, à la stabilisation et à la sécurité. La modernisation de l’ALECU démontrerait l’engagement du gouvernement du Canada à accroître et à diversifier le commerce international fondé sur des règles, et appuierait l’engagement global du Canada envers l’Ukraine et ses efforts de réforme intérieure. La modernisation de l’ALECU contribuerait à améliorer l’environnement commercial en Ukraine en renforçant les règles commerciales et en augmentant la transparence et la certitude pour les parties prenantes canadiennes, notamment en s’appuyant sur les obligations existantes de l’APIE de 1995.

D) Afrique

Relations commerciales entre le Canada et l’Afrique

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Mise à jour

En février 2020, vous avez effectué une visite fructueuse en Afrique du Sud, au Kenya et en Éthiopie, où vous avez mis en valeur la contribution des secteurs canadiens de l’exploitation minière, des technologies propres et des infrastructures, tant des grands opérateurs que des petites et moyennes entreprises novatrices, tout en favorisant une croissance économique inclusive et la réduction de la pauvreté, et en respectant les normes les plus élevées en matière d’environnement et de droits de la personne.

Les efforts pour continuer à promouvoir nos relations commerciales et d’investissement avec le continent se sont poursuivis dans le contexte de la COVID19. Par exemple, vous avez participé à de nombreux événements numériques avec des intervenants concernés, notamment en vous joignant à d’importants chefs d’entreprise africains pour présenter aux entreprises canadiennes le portail d’approvisionnement en EPI en ligne de l’Union africaine et, plus récemment, à la conférence « Accelerating Africa » organisée par la Chambre de commerce Canada-Afrique.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est une initiative de l’Union africaine visant à créer une zone de libre-échange à l’échelle de l’Afrique. Elle vise à créer un cadre politique pour l’intégration économique qui soutient le commerce des biens et des services, élimine les obstacles à l’investissement et favorise la croissance économique. L’initiative compte actuellement 54 membres de l’Union africaine, l’Érythrée étant le seul membre de l’Union à ne pas s’être joint aux discussions.

Exploitation minière en Afrique

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Mise à jour

Les sociétés minières canadiennes ont réagi rapidement à l’apparition de la COVID19 en Afrique en prenant des mesures pour protéger la santé des employés, des entrepreneurs et des communautés tout en assurant la continuité des activités. Dans de nombreux cas, les sociétés minières canadiennes ont contribué financièrement ou en nature (équipements médicaux ou de protection individuelle) aux efforts des pays d’accueil pour lutter contre la COVID19.

Faits et chiffres à l’appui

E) Amérique latine

Négociations avec l’Alliance du Pacifique

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Mise à jour

Huit cycles de négociations ont eu lieu à ce jour, le dernier s’étant tenu du 21 au 23 novembre 2019 à Lima, au Pérou. Les négociations ont bien progressé. Après une pause dans les négociations, des discussions sont en cours concernant les prochaines étapes à suivre.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En juin 2017, l’Alliance du Pacifique a invité le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour à devenir des États associés. Le Canada a lancé des négociations d’accord de libreéchange (ALE) avec l’Alliance en octobre 2017. Le Canada a déjà conclu des ALE avec chacun des pays de l’Alliance et tous, à l’exception de la Colombie, sont également parties au PTPGP (le Chili et le Pérou doivent encore le ratifier). Par conséquent, le Canada profite déjà d’un niveau élevé d’accès au marché grâce à ses ALE en cours. Les négociations en vue d’un ALE entre le Canada et l’Alliance du Pacifique offrent néanmoins l’occasion de moderniser et de rationaliser nos ALE en cours, d’améliorer l’accès au marché dans la mesure du possible et d’obtenir des résultats qui reflètent notre approche inclusive du commerce (par exemple, PME, égalité des genres, peuples autochtones). Des consultations nationales visant à recueillir les points de vue des Canadiens sur un éventuel ALE entre le Canada et l’Alliance du Pacifique ont eu lieu en 2017.

Négociations avec le Mercosur

Mise à jour

Depuis le lancement des négociations d’un accord de libreéchange (ALE) avec le Mercosur en mars 2018, sept cycles de négociations ont eu lieu. Le huitième cycle était prévu pour mars 2020 au Brésil, mais a été reporté en raison de la COVID19. En octobre 2020, les négociateurs en chef ont convenu d’un plan de travail pour un engagement virtuel à l’échelon technique afin de réaliser des progrès dans divers domaines malgré les restrictions de voyage en vigueur.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Ces négociations sont l’occasion pour le Canada de promouvoir une approche inclusive en matière de commerce et de faire avancer des priorités globales dans les domaines social, du travail et de l’environnement, tant sur son territoire qu’à l’étranger, tout en renforçant l’importance d’un système commercial fondé sur des règles à une époque de protectionnisme croissant. Les préoccupations environnementales découlant des feux de forêt dans la région amazonhienne du Brésil, associées aux préoccupations en matière de droits de la personne liées au traitement réservé par le Brésil aux populations autochtones, ainsi que les liens possibles avec l’augmentation du commerce agricole, ont suscité un examen public accru des efforts de libéralisation du commerce avec le Brésil.

Plusieurs États membres de l’Union européenne ont exprimé leurs préoccupations sur ces questions dans le cadre du processus de ratification de leur propre ALE avec le Mercosur, préoccupations qui ont été reprises par les parties prenantes canadiennes, principalement Greenpeace.

F)Amérique du Nord

Mise en œuvre de l’ACEUM

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Mise à jour

Des discussions trilatérales sont en cours pour finaliser les versions française et espagnole de plusieurs documents adoptés par la Commission du libre-échange le 1er juillet, ainsi que les règles de procédure du Comité pour contestation extraordinaire et du Comité spécial. Il est prévu qu’une autre décision de la Commission sera nécessaire pour adopter ces documents. Plus récemment, les parties se sont concentrées sur la mise en œuvre des règles d’origine de l’automobile et sur les comités permanents de l’ACEUM, notamment sur les PME, la compétitivité, les douanes et la facilitation des échanges, les services de transport et les obstacles techniques au commerce.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’ACEUM est entrée en vigueur le 1er juillet 2020 et a permis de renforcer les liens économiques étroits entre les trois pays et d’améliorer la compétitivité nord-américaine.

Il est important de noter que le nouvel accord préserve et renforce le marché intégré et pratiquement exempt de droits de douane en Amérique du Nord en réduisant la bureaucratie et en allégeant le fardeau administratif des importateurs et des exportateurs.

Bois d’œuvre résineux

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Mise à jour

Litiges : La nouvelle la plus récente dans le litige sur le bois d’œuvre a été l’appel des États-Unis du rapport final dans la contestation du Canada à l’OMC sur les droits compensateurs le 28 septembre 2020. Le rapport, publié le 24 août, est fortement en faveur du Canada et constitue une victoire importante. Les États-Unis ont fait appel du rapport en dépit de l’absence d’un organe d’appel de l’OMC fonctionnel (c’est-à-dire qu’ils ont fait appel de la décision « dans le vide »). Même si les États-Unis ont fait appel du résultat, le rapport final sera utile pour les arguments du Canada dans sa contestation des droits compensateurs américains au titre de l’ALENA. Le Canada s’attend à ce que le groupe spécial sur les droits compensateurs du chapitre 19 de l’ALENA soit composé prochainement. Les victoires remportées dans les litiges sont un élément important pour renforcer la pression sur les États-Unis afin qu’ils négocient un nouvel accord sur le bois d’œuvre résineux.

Contexte

L’industrie canadienne du bois d’œuvre résineux emploie plus de 218 000 Canadiens et est fortement dépendante des exportations. En 2019, le Canada a exporté pour plus de 6 milliards de dollars de bois d’œuvre résineux vers les États-Unis. Les États-Unis sont de loin le plus grand marché d’exportation du Canada, puisqu’ils représentent près de 75 % des exportations totales du Canada. Alors que la Chine est le deuxième marché le plus important, seule la Colombie-Britannique a des exportations considérables vers la Chine. La majorité des exportateurs canadiens de bois d’œuvre résineux sont soumis à un taux de droit américain combiné de 20,23 %.

Procédures de recours commerciaux des États-Unis – Examen administratif : En l’absence d’un accord négocié, le Département américain du commerce procède à un examen annuel des ordonnances de droits antidumping et de droits compensateurs. Les résultats préliminaires ont été publiés pour l’AR1 en février 2020. Ils ont indiqué que le taux de droit de « tous les autres » pourrait être réduit à 8,21 %, par rapport à 20,23 % à l’heure actuelle. Les résultats finaux, qui pourraient différer des résultats préliminaires, sont attendus d’ici la fin de novembre 2020. De nombreuses entreprises sont impatientes de connaître les résultats finaux publiés et espèrent que les taux finaux seront inférieurs aux taux actuels.

État du secteur du bois d’œuvre résineux : Les entreprises du secteur du bois d’œuvre ont été considérablement aidées par une flambée sans précédent des prix du bois d’œuvre au cours de l’été, en raison de la forte demande. Le prix composite du bois de charpente (prix CBC) a atteint un sommet historique de 955 dollars américains le 18 septembre. Les prix du bois d’œuvre sont en baisse depuis lors, mais demeurent bien audessus des niveaux historiques. Le 23 octobre, le prix CBC était de 685 dollars américains/MBF (le point le plus bas de l’année était de 348 dollars américains le 10 avril 2020).

Négociations : La position du Canada demeure la même : un nouvel accord sur le bois d’œuvre résineux est dans l’intérêt des deux pays. Toutefois, compte tenu du calendrier politique américain et de la crise actuelle, il est peu probable qu’une fenêtre de négociation à des conditions mutuellement acceptables soit ouverte avant 2021.

Processus d’exportation des billes de bois de la Colombie-Britannique : Le processus fédéral/provincial d’exportation de billes (LEP) de la C.-B., qui exige que les billes de bois fassent l’objet d’un test de surplus avant d’être exportées, est critiqué depuis longtemps par certains exploitants nationaux. Le processus du Canada est impliqué dans les procédures de recours commercial des États-Unis concernant le bois d’œuvre résineux. Une révision judiciaire nationale de la décision de MINA de refuser certains permis d’exportation pour des billes « non excédentaires » est également en cours. Le Canada défend sa politique sur tous les fronts.

Recours commerciaux Canada-États-Unis

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Mise à jour

Aluminium : Le 27 octobre, les États-Unis ont officiellement supprimé leurs droits de douane sur l’aluminium imposés au titre de l’article 232 à l’encontre du Canada, avec effet rétroactif au 1er septembre. Les douanes américaines ont annoncé qu’elles cesseraient de percevoir les droits de douane, et les importateurs peuvent s’attendre à des remboursements pour les droits payés depuis septembre. Les États-Unis peuvent réimposer des droits de douane si les expéditions canadiennes dépassent leurs prévisions de volume mensuel.

Acier : [CAVIARDÉ]

Bleuets : Le 1er septembre, le Bureau du représentant américain au Commerce a annoncé le Plan pour les produits saisonniers, qui demande à la Commission du commerce international des États-Unis d’ouvrir une enquête de sauvegarde globale en vertu de l’article 201 sur les importations de bleuets, ainsi que des enquêtes exploratoires en vertu de l’article 332 sur les importations de fraises et de poivrons. Le Canada surveille et est en contact étroit avec l’industrie et les provinces touchées.

Autre article 232 : Les États-Unis mènent d’autres enquêtes au titre de l’article 232 qui ciblent et touchent directement l’industrie canadienne, notamment les transformateurs électriques, les grues mobiles et le vanadium. Le Canada a fourni des commentaires écrits dans le cadre de toutes ces enquêtes. Il est peu probable que des annonces soient faites avant les élections américaines.

Faits et chiffres à l’appui

Défis commerciaux au Mexique

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Secteur de l’énergie

Secteur minier

Contexte

Secteur minier : Les entreprises canadiennes sont les plus grands investisseurs étrangers dans le secteur minier du Mexique. Selon Ressources naturelles Canada, les entreprises sous contrôle canadien disposaient de 20,1 milliards de dollars canadiens d’actifs miniers au Mexique en 2018. Ainsi, le Mexique est demeuré le deuxième plus grand bénéficiaire des actifs miniers canadiens à l’étranger en 2018 (12 % des actifs miniers canadiens à l’étranger), après les États-Unis (14 %).

Outre leur contribution à la croissance économique et à la création d’emplois, les sociétés minières canadiennes favorisent le développement local durable et le bien-être des communautés à l’aide de programmes d’éducation, de soins de santé et d’expansion des petites entreprises. Cependant, les investisseurs canadiens sont confrontés à des problèmes de longue date liés à l’accès incertain aux terres, au manque de clarté des exigences en matière d’engagement communautaire et de consultation des populations autochtones, à la faiblesse de l’État de droit pour protéger leurs activités et leur personnel, aux conditions de sécurité difficiles dans certaines régions et aux questions fiscales. Afin de résoudre ces problèmes, le gouvernement du Canada utilise les mécanismes bilatéraux de travail mis en place pour la collaboration avec le Mexique.

Politique énergétique du Mexique : À partir d’avril 2020, le gouvernement du Mexique et ses organismes de régulation ont introduit un certain nombre de changements réglementaires et politiques pour favoriser la production d’électricité par l’État, principalement à partir du mazout, par rapport à l’électricité produite par des entreprises privées, notamment les énergies renouvelables. Ces changements pourraient avoir une incidence négative sur environ 4,17 milliards de dollars américains d’investissements canadiens. De plus, les médias indiquent que les organismes de régulation ont reçu l’instruction de ne pas délivrer de nouvelles licences aux entreprises dans le domaine des énergies renouvelables. Les investisseurs canadiens ont fait état de retards importants dans la délivrance des licences et d’un manque de communication de la part des autorités mexicaines, au détriment des investissements canadiens à la fois dans le secteur des énergies renouvelables et dans le secteur des oléoducs et des gazoducs.

G) Moyen-Orient / Russie / Autre

Arabie saoudite – Contrôles des exportations et véhicules blindés légers

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Mise à jour

Le 9 avril 2020, le ministre des Affaires étrangères et le ministre des Finances ont annoncé la conclusion de l’examen ministériel des licences d’exportation vers l’Arabie saoudite et l’amélioration des conditions du contrat relatif aux véhicules blindés légers (VBL)

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’examen couvrant la période de novembre 2018 à décembre 2019 de toutes les licences existantes destinées à l’Arabie saoudite pour les articles contrôlés en vertu de la LLEI, y compris les VBL, a conclu qu’il n’y a pas de risque substantiel que ces articles entraînent les conséquences négatives décrites dans le TCA. Cependant, à la lumière des actions de l’Arabie saoudite au Yémen, il existe un risque concret que certains articles contrôlés (tels que les bombardiers) soient utilisés pour commettre de graves violations du droit international humanitaire. Aucun de ces articles n’a été transféré à l’Arabie saoudite depuis le Canada.

Turquie – Contrôles des exportations

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Mise à jour

Le 5 octobre 2020, le Canada a annoncé la suspension des licences d’exportation vers la Turquie à la lumière du conflit au Haut-Karabakh. Cette décision repose sur diverses allégations concernant l’exportation possible vers l’Azerbaïdjan de drones turcs avec des composants canadiens, et à des rapports selon lesquels ces drones auraient pu être utilisés dans des opérations de combat. Les fonctionnaires canadiens enquêtent actuellement sur ces allégations et la suspension donnera le temps d’évaluer la situation de manière plus approfondie.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

À la suite de l’incursion militaire de la Turquie dans le nord-est de la Syrie en octobre 2019, le Canada a mis en place une suspension temporaire de la délivrance de toutes les nouvelles licences d’exportation d’articles contrôlés à destination de la Turquie.

Le 16 avril 2020, le Canada a publié un avis aux exportateurs et a réduit la portée de la politique canadienne sur les exportations d’articles contrôlés vers la Turquie. Bien que des restrictions continuent de s’appliquer aux exportations du groupe 2 (militaires) vers la Turquie, le Canada examinera au cas par cas s’il existe des circonstances exceptionnelles, y compris, mais sans s’y limiter, les programmes de coopération de l’OTAN, qui pourraient justifier la délivrance d’une licence d’exportation pour les articles du groupe 2 (militaires). Les exportateurs qui ont obtenu des licences pour l’exportation de tels articles vers la Turquie avant le 11 octobre 2019 peuvent continuer à exporter en vertu de ces licences pendant leur période de validité.

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