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Comparution de la Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international devant le comité permanent du commerce international de la chambre des communes sur l’impact sur le Canada du mécanisme de transparence et d’autorisation des exportations de vaccins COVID-19 de l’union européenne – Matériel de breffage

2021-02-01

Table des matières 

  1. Questions et réponses
  2. Document sur le contexte
  3. Analyse de l’Arrêté d’urgence du Canada sur les pénuries de drogues

Mary Ng, Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international

Questions et réponses : Mesure de l’UE concernant les exportations de vaccins contre la COVID-19

Quelle est la mesure à l’exportation que l’UE a mise en place?

Que fait le Canada pour résoudre cette situation? 

De quels États membres de l’UE le Canada importe-t-il des vaccins?

Pourquoi le Canada n’a-t-il pas prévu la mise en œuvre de cette mesure d’exportation? Pourquoi le Canada n’a-t-il pas choisi d’établir des contrats pour la production aux États-Unis?

L’UE viole-t-elle ses obligations au titre de l’AECG ou de l’OMC avec cette mesure?

Pourquoi le Canada n’exerce-t-il pas de représailles?

Le Canada dispose-t-il de mesures semblables?

Contexte

Arrêté d’urgence sur les pénuries de drogues – Contexte et messages clés pour les membres de l’OMC

Situation actuelle

Le 26 novembre (à confirmer) 2020, la ministre de la Santé a pris un Arrêté d’urgence sur les pénuries de drogues (protection de l’approvisionnement en drogues). L’Arrêté d’urgence introduit de nouvelles mesures pour aider à protéger l’approvisionnement en drogues au Canada en empêchant les cadres d’importation en vrac étrangers, comme celui récemment établi par les États-Unis, de causer ou d’exacerber une pénurie de drogues au Canada.

Plus précisément, l’Arrêté d’urgence interdit au titulaire d’une licence d’établissement de produits pharmaceutiques (LEPP) (p. ex. un fabricant, un grossiste ou un distributeur) de distribuer certaines drogues destinées au marché canadien à une tierce partie (c’est-à-dire un particulier ou une entreprise) pour consommation ou utilisation à l’extérieur du Canada, à moins que le titulaire de la LEPP ne puisse démontrer que la vente ne causera pas ou n’exacerbera pas une pénurie. Cet arrêté d’urgence s’applique uniquement aux drogues pour lesquels une pénurie aurait le plus grand impact sur la santé et la sécurité des patients (p. ex. les drogues sur ordonnance, les substances contrôlées et les produits biologiques). L’interdiction ne s’applique pas aux ventes effectuées par une partie qui n’est pas tenue de détenir une LEPP (p. ex. une pharmacie au niveau du consommateur). Les ventes de produits fabriqués au Canada uniquement pour l’exportation ne sont pas non plus visées par l’interdiction.

Contexte

Le 1er octobre 2020, les États-Unis ont publié la règle finale sur l’importation des drogues sur ordonnance (Importation of Prescription Drugs). La règle entrera en vigueur le 30 novembre 2020 et permettra aux pharmaciens ou grossistes américains autorisés d’importer en vrac certaines drogues sur ordonnance destinées au marché canadien. Les États américains appuient fortement l’importation en vrac de drogues du Canada. Le Canada ne représente que 2 p. 100 de la consommation mondiale de produits pharmaceutiques, alors que les États-Unis en représentent 44 p. 100. Par conséquent, les changements apportés aux politiques d’importation américaines risquent d’aggraver considérablement les pénuries de drogues au Canada et de mettre en danger la santé des Canadiens.

[CAVIARDÉ].

Messages clés

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