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Comparution de la Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international devant le Comité permanent du commerce international (CIIT) sur les droits sur le bois d'œuvre résineux – Matériel de breffage

2021-06-04

Table des matières

A) Aperçu du comité CIIT

  1. Note sur le scénario du CIIT
  2. Notes biographiques des membres du Comité permanent du commerce international du CIIT

B) Notes d'information

  1. Litige sur le bois d'œuvre résineux
  2. Procédure de recours commercial des États-Unis en cours sur le bois d'œuvre résineux
  3. Négociations en vue d'un futur accord sur le bois d'œuvre et efforts de sensibilisation
  4. Soutien au secteur forestier face à la COVID‑19
  5. Soutien à la diversification du commerce dans le secteur forestier
  6. Prix du bois

C) Notes contextuelles

  1. Historique du différend sur le bois d'œuvre et chronologie de la situation
  2. Intervenants concernés par le différend actuel sur le bois d'œuvre résineux

Aperçu du comité CIIT

Note sur le scénario du CIIT

Comparution devant le Comite Permanent du Commerce International (CIIT) sur les droits sur le bois d'œuvre résineux - 4 juin 2021

Scénario de réunion

Contexte du comité

Motion vous invitant à comparaître

Le vendredi 28 mai 2021, la commission a adopté la motion suivante :

Que, le Comité tienne une réunion pour inviter le ministre de la Petite entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international et les représentants gouvernementaux concernés à discuter des déterminations préliminaires du département du Commerce des États-Unis qui augmentent les droits sur les exportations canadiennes de bois d'œuvre résineux de 8,99 % à 18.32 % ; que la réunion dure au moins deux heures ; que le ministre comparaisse pendant au moins une heure et que les représentants appropriés du gouvernement comparaissent pendant au moins deux heures ; que cette réunion ait lieu au plus tard le 4 juin 2021, alors que les réunions du 7, 11 et 14 juin seront consacrées au projet de loi C-216, Loi modifiant la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (gestion de l'offre).

Membres du comité et intérêts

Travaux du comité

Réunions récentes au CIIT

Notes biographiques du CIIT

Comité permanent du commerce international (CIIT)
43e législature – deuxième session
23 septembre 2020 à ce jour

Présidente

L’hon. Judy Sgro
(Parti libéral – Ontario) 

Vice-présidente

Tracy Gray
(Parti conservateur – Colombie-Britannique)

Vice-président

Simon-Pierre Savard-Tremblay
(Bloc Québécois – Québec)

Membres

Daniel Blaikie
(NPD – Manitoba)

Sukh Dhaliwal
(Parti libéral – Colombie-Britannique)

Rachel Bendayan
(Parti libéral – Québec)
Secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international

Randy Hoback
(Parti conservateur – Saskatchewan)

Ziad Aboultaif
(Parti conservateur –Alberta)

Chandra Arya
(Parti libéral – Ontario)

Ben Lobb
(Parti conservateur – Ontario)

Randeep Sarai
(Parti libéral – Colombie-Britannique)

Terry Sheehan
(Parti libéral – Ontario)
Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles et ministre responsable de FedNor

Ordre des questions

Temps alloué au questionnement des témoins pendant la première série de questions : Parti conservateur – six (6) minutes; Parti libéral – six (6) minutes; Bloc Québécois – six (6) minutes; Nouveau Parti démocratique – six (6) minutes. Ordre et temps allloué au questionnement des témoins pendant la deuxième série de questions : Parti conservateur – cinq (5) minutes; Parti libéral – cinq (5) minutes; Bloc Québécois – deux minutes et demie (2,5); Nouveau Parti démocratique – deux minutes et demie (2,5); Parti conservateur – cinq (5) minutes; Parti libéral – cinq (5) minutes. Si le temps le permet, les séries de questions subséquentes se dérouleront conformément aux deux premières, à la discrétion de la présidente.

Les témoins disposent généralement de dix minutes chacun pour prononcer leur allocution d’ouverture, mais la présidente leur demande souvent de limiter ce temps à cinq minutes si d’autres témoins doivent aussi faire une allocution d’ouverture.

Mandat

Le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes a pour mandat de mener des études et de présenter des rapports sur les questions qui lui sont renvoyées par la Chambre des communes. Le Comité peut également procéder à des études sur des sujets qui relèvent de son mandat. En tant que comité permanent établi en vertu du Règlement de la Chambre des communes, le Comité peut être appelé à se prononcer sur des lois, sur les activités et les dépenses des ministères ou sur toute autre question relevant de sa compétence. Le Compendium de procédure de la Chambre des communes contient plus de renseignements sur le mandat et les pouvoirs des comités permanents.

Les sujets d’ordre général étudiés par le Comité comprennent les suivants :

Les ministères et organismes fédéraux sous la surveillance directe du Comité sont les suivants :

L’honorable Judy Sgro
Présidente
(PLC—Humber River-Black Creek, Ontario)

Judy Sgro

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Mme Sgro siège au Parlement depuis 1999. Elle a été la secrétaire parlementaire du ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux en 2003, et la ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration de 2003 à 2005. Elle a aussi assumé le rôle de porte-parole pour de nombreux portefeuilles, dont ceux de l’industrie, de la condition féminine, des anciens combattants et du revenu national. Au cours de la législature précédente, Mme Sgro a présidé le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de faire son entrée dans le milieu de la politique fédérale, Mme Sgro a œuvré à partir de 1987 dans celui de la politique municipale, soit au sein du conseil municipal de North York et du conseil municipal de Toronto. Au niveau municipal, elle a axé ses efforts sur la réduction de la pauvreté et de la criminalité.

Tracy Gray
Vice-Présidente
(±Ê°ä°ä&³¾»å²¹²õ³ó;°­±ð±ô´Ç·É²Ô²¹-³¢²¹°ì±ð&²Ô²ú²õ±è;°ä´Ç³Ü²Ô³Ù°ù²â, C´Ç±ô´Ç³¾²ú¾±±ð-µþ°ù¾±³Ù²¹²Ô²Ô¾±±ç³Ü±ð) â¶Ä¯&²Ô²ú²õ±è;

Porte-parole en matière de promotion des exportations et de commerce international   

Tracy Gray

 Principaux intérêts  â¶Ä¯ 

Rôles parlementaires

Mme Gray a été nommée porte-parole du Parti conservateur en matière de promotion des exportations et de commerce international par le chef Erin O’Toole le 8 septembre 2020. Elle avait auparavant occupé le poste de porte-parole en matière de commerce interprovincial. â¶Ä¯ 

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Mme Gray a battu le député libéral sortant aux élections générales de 2019, alors qu’elle avait été conseillère municipale de Kelowna de 2014 à 2018. Avant d’entrer en politique, Mme Gray a acquis une vaste expérience dans l’industrie des alcools de la Colombie-Britannique. En 2003, elle a mis en place une chaîne de magasins de vin VQA dans la région intérieure de la Colombie-Britannique, et elle a de l’expérience dans la gestion de plusieurs vignobles et brasseries dans la vallée de l’Okanagan.  

Questions récentes sur le bois d’œuvre

Le 8 mars 2021 (CIIT)

Le 14 mai 2021 (CIIT)

³§¾±³¾´Ç²Ô‑P¾±±ð°ù°ù±ð&²Ô²ú²õ±è;³§²¹±¹²¹°ù»å‹߰ù±ð³¾²ú±ô²¹²â&²Ô²ú²õ±è;
Vice-Président
(BQ—Saint-Hyacinthe-Bagot, Québec) 

Porte-parole en matière de commerce international

Simon-Pierre Savard-Tremblay

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Savard‑Tremblay est actuellement le porte-parole du Bloc Québécois pour le commerce international et l’industrie.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant son entrée en politique, M. Savard‑Tremblay était un universitaire, un auteur et un chroniqueur. Il détient un baccalauréat en science politique de l’Université de Montréal, une maîtrise en sociologie de l’Université du Québec à Montréal et un doctorat en socio-économie du développement de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il a participé activement au Forum jeunesse du Bloc Québécois et il commente souvent les enjeux économiques et les questions de souveraineté au Québec. Dans ses travaux universitaires, il critique le néolibéralisme et la mondialisation.

Questions récentes sur le bois d’œuvre

Le 4 mars 2021 (CAAM)

Le 12 mars 2021 (CIIT)

Le 14 mai 2021 (CIIT)

Le 8 avril 2021 (CAAM)

Daniel Blaikie
(NPD—Elmwood-Transcona, Manitoba) 

Porte-parole en matière de commerce international

Daniel Blaikie

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Blaikie a été élu pour la première fois en 2015. Il est actuellement le porte-parole du NPD pour la réforme démocratique, l’emploi, le développement de la main-d’œuvre et l’inclusion des personnes handicapées, la promotion des exportations et le commerce international et la diversification de l’économie de l’Ouest, ainsi que le porte-parole adjoint pour les finances. Il a déjà été porte-parole pour les services publics et l’approvisionnement, porte-parole adjoint en matière d’éthique et président du caucus du NPD.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de se lancer en politique, M. Blaikie a travaillé comme électricien et a agi comme conseiller auprès du ministre de la Santé du gouvernement de l’Alberta. Il a siégé au Manitoba Apprenticeship and Certification Board et au Winnipeg Labour Council.

Questions récentes sur le bois d’œuvre

Le 14 mai 2021 (CIIT)

Randy Hoback 
(PCC—Prince Albert , Saskatchewan) 

Porte-parole en matière de commerce international

Randy Hoback

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Hoback préside actuellement le caucus du Parti conservateur de la Saskatchewan. Il a précédemment exercé les fonctions de porte-parole pour le commerce international et de porte-parole pour les relations Canada-États-Unis. Il a également été président de la section canadienne de ParlAmericas, un rôle qui lui a été confié en 2010, et président de ParlAmericas à l’échelle de l’hémisphère de 2011 à 2014.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Hoback a d’abord été élu en 2008 avant d’être réélu dans sa circonscription de Prince Albert aux élections de 2011, de 2015 et de 2019. Avant son entrée en politique, M. Hoback a travaillé dans le milieu de la fabrication de matériel agricole, puis a acheté la ferme de sa famille. Il détient un certificat en administration des affaires de l’Université de la Saskatchewan et la désignation de directeur agréé de l’Université McMaster.

Questions récentes sur le bois d’œuvre

Le 8 mars 2021 (CIIT)

Le 22 avril 2021 (CAAM)

Ben Lobb 
(PCC—Huron-Bruce, Ontario) 

Ben Lobb

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Lobb a été membre de nombreuses associations parlementaires et de nombreux groupes interparlementaires entre 2009 et 2016. Parmi ces groupes, mentionnons l’Association législative Canada-Chine (ACCC), l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA), le Groupe interparlementaire Canada-États-Unis (CEUS) et la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (CCOM). 

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Lobb a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2008. Il a depuis été réélu en 2011, 2015 et 2019. M. Lobb a fréquenté l’Université Lee à Cleveland, au Tennessee, où il a obtenu un baccalauréat en administration des affaires.

Questions récentes sur le bois d’œuvre

Le 14 mai 2021 (CIIT)

Ziad Aboultaif  
(PCC—Edmonton Manning, Alberta) 

Ziad Aboultaif

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Le député Aboultaif a été le porte-parole conservateur pour le gouvernement numérique de novembre 2019 à septembre 2020. Il avait auparavant occupé les fonctions de porte-parole pour le développement international et de porte-parole pour le revenu national.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Aboultaif a été élu pour la première fois en 2015 et a fait campagne en promettant de soutenir les petites entreprises et d’appuyer la mise en place de pipelines. Avant d’entrer en politique, il était un chef d’entreprise indépendant travaillant dans la logistique et la distribution.

Questions récentes sur le bois d’œuvre

Le 8 mars 2021 (CIIT)

Rachel Bendayan 
(PLC—Outremont, Québec)

Secrétaire parlementaire de la ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international 

Rachel Bendayan

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Mme Bendayan a été élue pour la première fois lors d’une élection partielle en février 2019. Elle est actuellement secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de se lancer en politique, Mme Bendayan était avocate chez Norton Rose Canada à Montréal. Elle s’est présentée pour le Parti libéral à Montréal en 2015, perdant contre Thomas Mulcair. Après l’élection, elle a été engagée comme chef de cabinet de l’ancienne ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme, Bardish Chagger.

Sukh Dhaliwal 
(PLC—Surrey – Newton,  Colombie-Britannique) 

Sukh Dhaliwal

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Dhaliwal a siégé au Parlement à deux reprises, représentant d’abord la circonscription de Newton-North Delta de 2006 à 2011, puis celle de Surrey-Newton de 2015 à aujourd’hui. Au cours de son précédent mandat de député, il a été porte-parole pour la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, le sport et la diversification de l’économie de l’Ouest canadien.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Dhaliwal est né en Inde et est arrivé au Canada en 1984. Avant de se lancer en politique, il a fondé une entreprise d’arpentage prospère à Surrey. Il a été très engagé dans le milieu des affaires et dans les affaires municipales de Surrey, siégeant à de nombreux conseils locaux et participant à des campagnes de financement.

Questions récentes sur le bois d’œuvre

Le 8 mars 2021 (CIIT)

Le 14 mai 2021

Chandra Arya
(PLC—Nepean, Ontario) 

Chandra Arya

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Arya a d’abord été élu en 2015. Il est membre de pratiquement toutes les associations interparlementaires.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant de faire son entrée en politique, M. Arya était cadre dans le secteur de la haute technologie. Il est titulaire d’un baccalauréat en génie et d’une maîtrise en administration des affaires. M. Arya a été actif dans le milieu des affaires d’Ottawa; il a siégé au conseil d’administration d’Investir Ottawa et a présidé l’Indo-Canada Ottawa Business Chamber. Il a également participé à plusieurs causes sociales, notamment comme membre du conseil d’administration de la Unity Non-Profit Housing Corporation Ottawa et vice-président de l’Organisme Communautaire des Services aux Immigrants d’Ottawa.

Randeep Sarai
(PLC—Surrey Centre, Colombie-Britannique) 

Randeep Sarai

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Sarai a été élu pour la première fois en 2015. Au cours de la législature précédente, il a été président du caucus libéral du Pacifique et du Nord. Il a également été membre de nombreuses associations interparlementaires.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Sarai est un avocat de formation, avec une expérience en développement immobilier et en planification urbaine. Il est titulaire d’un baccalauréat de l’Université de la Colombie-Britannique, avec spécialisation en science politique, et d’un baccalauréat en droit de l’Université Queen’s. Il a siégé au conseil d’administration de plusieurs organismes communautaires voués à la lutte contre la violence chez les jeunes à Surrey.

Questions récentes sur le bois d’œuvre

Le 8 mars 2021 (CIIT)

Le 1er avril 2021 (CAAM)

Terry Sheehan 
(PLC—Sault Ste. Marie, Ontario) 
Secrétaire parlementaire de la ministre du développement économique

Terry Sheehan

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Terry Sheehan a d’abord été élu en 2015. Il a été élu coprésident du caucus multipartite sur l’acier au cours de la législature précédente. Il est le secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique depuis novembre 2019.

Participation notable à des comités

Renseignements biographiques

Avant son entrée en politique, M. Sheehan a fait carrière dans les secteurs privé et public, soit dans les domaines du commerce, du développement communautaire et du développement économique. Son dernier poste avant d’être élu député a été conseiller en emploi et en formation auprès du ministre de la Formation et des Collèges et Universités de l’Ontario. Algoma Steel et Tenaris ont des usines dans sa circonscription.

Motion émanant d’un député

Au cours de la 42e législature, M. Sheehan a présenté une concernannt l’importance de l’industrie sidérurgique canadienne et la création d’une stratégie nationale d’approvisionnement en acier.

Questions récentes sur le bois d’œuvre

Le 14 mai 2021 (CIIT)

Notes d'information

Litige sur le bois d'œuvre résineux

Contexte

Peu après l'expiration, à la fin de 2016, de la période de statu quo d'un an, prévue en vertu de l'Accord sur le bois d'œuvre résineux de 2006, le Département du commerce des États‑Unis a lancé des enquêtes sur les droits antidumping et compensateurs à la demande de l'industrie américaine concernant certains produits canadiens de bois d'œuvre résineux. Parallèlement, la Commission du commerce international (ITC) des États-Unis a enquêté sur l'allégation de l'industrie américaine selon laquelle elle avait été lésée par les importations de bois d'œuvre résineux canadien.

À la suite de ces enquêtes, la plupart des entreprises canadiennes ont été soumises à un taux de droit combiné de 20,23 % sur leurs exportations de bois d'œuvre résineux vers les États-Unis de janvier 2018 à la fin de 2020, date à laquelle le taux de droit combiné a été réduit à 8,99 % pour la grande majorité des entreprises. De plus, dans le cadre de ses enquêtes initiales, le Département a déterminé que les importations de bois d'œuvre résineux provenant de la Nouvelle-Écosse, de l'Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador ne sont pas soumises aux droits américains tant qu'elles sont certifiées par l'Atlantic Lumber Board (ALB) comme ayant été produites pour la première fois dans ces provinces à partir de grumes originaires de ces provinces.

Le Canada conteste activement les droits américains sur le bois d'œuvre résineux. Il a lancé trois contestations en vertu du chapitre 19 de l'ALENA à la fin de 2017 et au début de 2018 (sur les déterminations initiales du Département en matière de droits compensateurs et antidumping et sur la détermination du préjudice de l'ITC). La contestation du préjudice du Canada a pris fin en mai 2020 lorsque le groupe spécial de l'ALENA chargé de statuer sur l'affaire a confirmé de manière inattendue la décision de l'ITC sur renvoi selon laquelle les importations de bois d'œuvre résineux canadien causent un préjudice à l'industrie américaine. Le Canada et les États-Unis continuent de dialoguer longuement sur la composition des groupes spéciaux pour les affaires relatives aux droits compensateurs et antidumping.

Le Canada conteste également les déterminations du Département devant l'OMC. Le rapport du groupe spécial sur la contestation des droits antidumping du Canada a été publié le 9 avril 2019. Le groupe spécial a convenu avec le Canada que les États-Unis ont incorrectement calculé les marges de dumping. Cependant, le rapport comporte également des conclusions défavorables au Canada. Le 4 juin 2019, le Canada a fait appel des conclusions du groupe spécial sur ces questions. Le rapport du groupe spécial sur la contestation des droits compensateurs du Canada a été publié le 24 août 2020. Les conclusions du groupe spécial de l'OMC étaient très majoritairement en faveur du Canada; le groupe spécial a déterminé à l'unanimité que les droits compensateurs américains sur le bois d'œuvre résineux canadien sont incompatibles avec les obligations des États-Unis à l'OMC. Les États-Unis ont fait appel du rapport du groupe spécial le 28 septembre 2020. Les délais des deux procédures d'appel ne sont pas clairs en raison de l'absence actuelle de quorum au sein de l'Organe d'appel de l'OMC.

Enfin, le Canada poursuit les contestations des résultats finaux des premiers examens administratifs du Département en vertu du chapitre 10 de l'ACEUM. Le Canada a déposé une demande de révision par un groupe spécial concernant les résultats des droits compensateurs le 10 décembre 2020 (le chapitre 10 de l'ACEUM a remplacé le chapitre 19 de l'ALENA à compter de juillet 2020). Le Canada participe également à l'affaire du chapitre 10 de l'ACEUM lancée par la société Résolu FP concernant les résultats du premier examen administratif sur les droits antidumping.  

Procédure de recours commercial des États-Unis en cours sur le bois d'œuvre résineux

Faits et chiffres à l'appui

Les taux figurant dans le tableau ci-dessous sont actuellement en vigueur pour les entreprises visées par les premiers examens administratifs.

Premier examen administratif (résultats finaux) – Taux de 2018

 Taux compensateursTaux antidumpingTaux combinés compensateurs et antidumping
Canfor Corporation2,63 %1,99 %4,62 %
Résolu FP Canada Inc.19,10 %1,15 %20,25 %
West Fraser Mills Ltd.7,57 %1,40 %8,97 %
J.D. Irving Ltd.2,66 %1,57 %
(Tous les autres)
4,23 %
Tous les autres7,42 %1,57 %8,99 %

Les entreprises qui n'ont pas fait l'objet des premiers examens administratifs continueront d'être soumises au taux de droit combiné de 20,23 % « tous les autres », fixé par l'enquête initiale. La grande majorité des entreprises de bois d'œuvre ont fait l'objet des premiers examens administratifs.

Contexte

Le Département américain du commerce procède à des révisions annuelles de ses ordonnances de droits antidumping et compensateurs. Ce processus, connu sous le nom de d'examen administratif, est similaire à celui utilisé pour les enquêtes initiales, mais ne s'applique qu'aux entreprises visées par l'examen. Une entreprise est soumise à l'examen si une demande d'examen de cette entreprise a été déposée auprès du Département. À l'issue du processus d'examen administratif, les taux d'imposition des droits de douane sont établis pour les expéditions entrées pendant la période d'examen, ainsi que les nouveaux taux de dépôt sur les droits de douane jusqu'à l'achèvement de l'examen administratif annuel suivant.

Le 23 novembre 2020, le Département a publié les résultats finaux de ses premiers examens administratifs sur les droits antidumping et compensateurs (voir les résultats ci-dessus). Les taux de droits définitifs sont, pour la plupart des entreprises, nettement inférieurs à ceux de l'enquête initiale (8,99 % par rapport à 20,23 % pour le taux « tous les autres »). La seule exception concerne la société Résolu, dont le taux final est passé de 17,90 % à 20,25 %. Ces nouveaux taux de droits seront en vigueur jusqu'à ce que le Département du commerce publie ses résultats définitifs dans le cadre des deuxièmes examens administratifs, qui sont attendus à la fin de novembre 2021.  

Les deuxièmes examens administratifs du Département du commerce sont en cours. Le 20 mai, le Département du commerce a publié les résultats préliminaires, qui ne prennent pas effet.  Les résultats préliminaires suggèrent que le Département envisage d'augmenter les taux de droits pour toutes les entreprises, le taux combiné pour la plupart des entreprises passant de 8,99% à 18,32%. Les résultats définitifs, attendus en novembre 2021, pourraient différer des résultats préliminaires. Le Canada explorera toutes les avenues, y compris les dépôts juridiques et les opportunités de plaidoyer pour convaincre les États-Unis de reconsidérer ses conclusions avant les résultats finaux.

Les troisièmes examens administratifs ont également été lancés. Les résultats préliminaires sont attendus vers janvier 2022 et les résultats finaux pourraient être publiés vers août 2022. Ces délais pourraient changer en fonction des prolongations.

Négociations en vue d'un futur accord sur le bois d'œuvre et efforts de sensibilisation

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

À la suite de l'expiration de l'Accord sur le bois d'œuvre résineux de 2006 (ABR de 2006) en octobre 2015, le Canada et les États-Unis ont entamé des discussions en vue de conclure un nouvel accord en janvier 2016. Mis à part une pause engendrée par le changement d'administration aux États-Unis au début de 2017, les négociations se sont poursuivies jusqu'à ce que les États-Unis publient des déterminations finales des droits sur le bois d'œuvre canadien en novembre 2017.

Malgré un haut degré d'engagement auprès du gouvernement américain tout au long de 2016 et de 2017, et des efforts considérables dans les négociations et les consultations avec les parties prenantes, le Canada et les États-Unis n'ont pas pu parvenir à un accord. Depuis, les négociations sont au point mort et ni le gouvernement américain ni l'industrie n'ont exprimé la volonté de reprendre les discussions sur des conditions mutuellement acceptables.

La position du Canada demeure qu'un nouvel accord sur le bois d'œuvre résineux est dans le meilleur intérêt des deux pays, et le Canada est prêt à reprendre les négociations lorsque les États-Unis seront prêts à discuter de propositions réalistes qui seraient acceptables pour l'industrie canadienne. Entre-temps, le Canada continue de contester vigoureusement les droits américains devant l'OMC et devant les groupes spéciaux de règlement des différends de l'ALENA et de l'ACEUM.  

Le bois d'œuvre résineux demeure une priorité pour le gouvernement du Canada, et cette question est soulevée à tous les échelons de l'administration Biden. De plus, le Canada continuera de collaborer avec ses alliés de longue date aux États-Unis, comme les associations de constructeurs d'habitations, pour souligner que les droits américains engendrent un préjudice indu non seulement aux producteurs et aux communautés canadiens, mais aussi aux constructeurs d'habitations et consommateurs américains. 

Soutien au secteur forestier face à la COVID‑19

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte – Soutien à l'industrie forestière

Face à l'imposition de droits compensateurs préliminaires par les États-Unis sur le bois d'œuvre résineux en avril 2017, le Canada a réagi rapidement pour atténuer les répercussions sur les travailleurs et les collectivités. Le 1er juin 2017, le gouvernement a annoncé le Plan d'action sur le bois d'œuvre résineux (Plan d'action) afin de consacrer 867 millions de dollars pour trois ans pour des mesures visant à soutenir les travailleurs de l'industrie forestière et les collectivités touchées par le différend sur le bois d'œuvre résineux. Dans le budget de 2019, on a alloué 251,3 millions de dollars supplémentaires sur trois ans à certains des programmes financés par le Plan d'action qui visaient à aider les entreprises à diversifier leurs marchés, à élargir leurs débouchés ou à faire des investissements en capital (Ressources naturelles Canada est le chef de file dans ce dossier). L'approche du Canada en matière de soutien demeure que toute aide à l'industrie doit être conforme à ses obligations commerciales internationales.

À l'échelle du Canada, l'activité des scieries qui avait été réduite en raison de la COVID‑19 a depuis repris et les scieries fonctionnent maintenant à pleine capacité. Cependant, l'industrie continue de faire face à des défis importants qui existaient avant la pandémie. Par exemple, en Colombie-Britannique, la province est confrontée à des problèmes d'approvisionnement en fibre en raison de facteurs environnementaux, notamment le bois endommagé par le dendroctone du pin et les feux de forêt, en plus des pressions constantes exercées par les droits injustes et injustifiés imposés par les États-Unis.

Soutien à la diversification du commerce dans le secteur forestier

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

En ce qui concerne les entreprises novatrices de produits forestiers, en particulier les PME, qui diversifient activement leur production vers des produits biosourcés (c.-à-d. biocarburants, produits biochimiques) et d'autres nouveaux matériaux en bois, les principales priorités consistent à attirer des investissements, à mettre au point des applications commerciales à l'aide de partenariats et à découvrir de nouveaux débouchés. Ces trois domaines d'action concordent bien avec l'approche commerciale d'Affaires mondiales Canada axée sur l'intégration.

Affaires mondiales Canada soutient depuis longtemps toutes les associations commerciales du secteur forestier canadien qui déploient des efforts de développement des marchés au profit de l'ensemble de l'industrie. En 2019-2020, un total de 624 organisations canadiennes (dont 579 PME) ont été enregistrées à Affaires mondiales Canada comme clients sous la catégorie « foresterie », dont 37 « nouveaux clients actifs ». Ces chiffres sont similaires à ceux enregistrés au cours de l'exercice précédent.

Prix du bois

Contexte

Au cours des 14 derniers mois, les prix du bois d'œuvre ont connu une hausse fulgurante et sont à des niveaux sans précédent. Le prix le plus récent du bois d'œuvre est de 1 514 $ US - un record et une augmentation de plus de 1 100 $ US depuis avril 2020.

Le principal moteur de la flambée des prix a été la pression de la demande, une augmentation soudaine de la demande qui dépasse l'offre disponible. La production canadienne de bois d'œuvre a légèrement baissé au début de 2020, car les producteurs ont mis en œuvre des restrictions strictes au début de l'année en réponse à la pandémie de COVID-19. Depuis, la production canadienne a fortement rebondi, la grande majorité des entreprises fonctionnant désormais à pleine capacité. Les prix élevés ont aidé une grande partie de l'industrie du bois d'œuvre à surmonter les effets de la pandémie et des droits injustes sur les exportations à destination des États-Unis.

Aux États-Unis, les prix du bois d'œuvre ont également fait l'objet d'une grande attention. Les membres du Congrès ainsi que divers groupes, tels que les constructeurs d'habitations et les organisations de logement abordable, se sont fait entendre auprès de l'administration Biden sur la nécessité de trouver une solution aux prix élevés, y compris un engagement renouvelé avec le Canada sur un accord sur le bois d'œuvre. L'augmentation des prix et les pénuries d'approvisionnement ont entraîné une hausse des coûts pour la construction de logements ainsi que des retards dans la construction.  Les prix ont également un effet au Canada. Ressources naturelles Canada dirige les analyses liées au secteur forestier canadien et aux conditions du marché.

Les résultats préliminaires des deuxièmes examens administratifs, qui ont été publiés par le Département du Commerce des États-Unis (Commerce) le 21 mai, suggèrent que le Commerce envisage de doubler plus tard cette année le taux de droit combiné applicable à la plupart des entreprises canadiennes exportant du bois d'œuvre résineux aux États-Unis. Certaines parties prenantes américaines, notamment la National Association of Home Builders, ont exprimé des inquiétudes quant aux répercussions supplémentaires qu'une augmentation des taux de droits aurait sur l'accessibilité au logement.

Les représentants de GAC travaillent avec notre ambassade à Washington et le réseau canadien aux États-Unis, ainsi qu'avec notre conseiller juridique pour explorer toutes les avenues afin d'encourager les États-Unis à reconsidérer leur augmentation potentielle des taux de droits de douane avant les résultats finaux (attendus fin novembre 2021).

Notes contextuelles

Historique du différend sur le bois d'œuvre et chronologie de la situation

Résumé

Les États‑Unis ont lancé des enquêtes de recours commercial concernant le bois d'œuvre résineux du Canada à la fin de 2016. Le Canada et les États-Unis ont poursuivi les discussions en vue de conclure un nouvel accord sur le bois d'œuvre résineux, mais ces négociations sont au point mort depuis que le Département du commerce des États-Unis a publié des déterminations finales de droits compensateurs et antidumping sur le bois d'œuvre résineux canadien en novembre 2017.

Vous trouverez ci‑dessous une liste des principaux développements liés aux procédures de recours commerciaux des États-Unis et aux contestations par le Canada des droits injustes imposés par les États-Unis.

DateDéveloppement
Avril 2017Détermination préliminaire du droit compensateur
Juin 2017Détermination préliminaire des droits antidumping
Novembre 2017Déterminations finales en matière de droits compensateurs et antidumping
Novembre 2017Le Canada dépose une contestation sur les droits compensateurs au titre du chapitre 19 de l'ALENA
Novembre 2017Le Canada dépose une demande de consultation à l'OMC concernant les déterminations de droits compensateurs et antidumping
Décembre 2017Le Canada présente une contestation sur les droits antidumping au titre du chapitre 19 de l'ALENA
Décembre 2017Détermination finale du préjudice
Janvier 2018Le Canada présente une contestation des dommages au titre du chapitre 19 de l'ALENA
Avril 2019Rapport du groupe spécial de l'OMC sur la contestation des droits antidumping
Juin 2019Le Canada fait appel de certains aspects du rapport du groupe spécial AD de l'OMC
Septembre 2019Décision initiale du groupe spécial de l'ALENA.
Décembre 2019Révision de la détermination du préjudice
Février 2020Résultats préliminaires des premiers examens administratifs.
Mai 2020Le groupe spécial sur le préjudice de l'ALENA confirme la révision de la détermination du préjudice
Août 2020Rapport du groupe spécial de l'OMC sur la contestation des droits compensateurs
Septembre 2020Les États-Unis font appel du rapport du groupe spécial de l'OMC sur les droits compensateurs.
Novembre 2020Résultats finaux des premiers examens administratifs
Décembre 2020Le Canada dépose une contestation en vertu du chapitre 10 de l'ACEUM concernant les résultats du premier examen administratif des droits compensateurs.
Janvier 2021Le Canada dépose une contestation des résultats des premiers examens administratifs sur les droits antidumping en vertu du chapitre 10 de l'ACEUM, à la suite de la procédure initialement lancée par Résolu FP.
Mai 2021Résultats préliminaires des deuxièmes examens administratifs.

Contexte

Historique du différend sur le bois d'œuvre

Le commerce des produits du bois d'œuvre fait l'objet d'un différend de longue date entre le Canada et les États-Unis. L'industrie américaine du bois d'œuvre allègue que les différences entre les pratiques de gestion forestière des deux pays entraînent le subventionnement de l'industrie canadienne du bois d'œuvre. Au Canada, la majorité des forêts sont de propriété publique alors qu'aux États-Unis, la plupart des terres forestières sont de propriété privée. L'industrie américaine allègue que toute différence entre les prix facturés par les provinces pour les droits de coupe (le prix du bois sur pied et le droit de le récolter) et le prix du bois en vigueur sur le marché américain constitue une subvention aux producteurs de bois canadiens. Cette différence de propriété a été utilisée par l'industrie américaine comme prétexte pour demander l'application de droits injustifiés et injustes afin de se protéger de la concurrence des importations canadiennes de haute qualité et abordables. Au cours des 35 dernières années, les États-Unis ont souvent imposé des restrictions unilatérales aux importations de bois d'œuvre canadien par l'application de leurs lois sur les droits compensateurs et antidumping. Chaque fois, le Canada a eu gain de cause en contestant avec succès ces restrictions comme étant incompatibles avec le droit américain et les obligations commerciales internationales.

Depuis le début des années 1980, le Canada a fait l'objet de quatre cycles d'enquêtes américaines sur les recours commerciaux. Après des années de litiges, les trois derniers cycles se sont conclus par une période de calme relatif en vertu d'un accord commercial géré entre les deux pays, dans lequel le Canada a accepté certaines restrictions à son accès au marché américain.

Un certain nombre de facteurs politiques et économiques ont influencé chacun des divers accords au fil des ans. Le dernier accord qui a géré le commerce du bois d'œuvre entre le Canada et les États-Unis est l'Accord sur le bois d'œuvre résineux de 2006, qui a expiré en octobre 2015. L'entrée en vigueur de l'accord en octobre 2006 est survenue au cours d'une baisse des prix du bois d'œuvre qui a commencé après un sommet atteint en 2004 (473 $ US). Cette baisse s'est poursuivie tout au long de la récession économique de 2008, pour atteindre des prix légèrement inférieurs à 200 dollars américains en 2009.

L'accord a apporté 9 ans de paix relative, ainsi qu'un cadre prévisible et stable dans lequel l'industrie pouvait opérer. Les régions couvertes par l'accord avaient la possibilité de choisir entre : (1) des redevances d'exportation plus élevées sans plafond de volume ; et (2) des redevances d'exportation plus faibles associées à un quota. Le niveau des taxes à l'exportation et des quotas applicables pour un mois donné était déterminé par les prix. Lorsque les prix dépassaient 355 USD, aucune mesure à l'exportation n'était appliquée. En raison de préoccupations présumées concernant certains mécanismes et dispositions de l'accord, l'industrie américaine n'a pas voulu le renouveler aux mêmes conditions. Le Canada a toujours fait preuve de créativité et de souplesse dans le cadre des négociations et en réponse aux préoccupations présumées de l'industrie américaine. Malheureusement, les États-Unis n'ont pas été disposés à travailler à des conditions mutuellement avantageuses.

Intervenants concernés par le différend actuel sur le bois d'œuvre résineux

Résumé

Le différend sur le bois d'œuvre résineux est un irritant commercial de longue date entre le Canada et les États-Unis. Dans le cycle actuel du différend, le Département du commerce des États-Unis a mené des enquêtes en matière de droits compensateurs et antidumping qui ont mené à l'imposition de droits américains sur certains produits canadiens de bois d'œuvre résineux à partir de 2017.

Après la conclusion des enquêtes, le Département procède à des examens annuels de ses ordonnances de droits, appelés examens administratifs. Vous trouverez ci-dessous une liste, par type de procédure, des entreprises qui ont été mises en cause dans les procédures antisubventions et/ou antidumping (au 21 mai 2021).

Enquêtes initiales :

Premiers examens administratifs :

Deuxième examen administratif :

Troisième examen administratif :

Bien que les entreprises susmentionnées aient fait l'objet d'une enquête individuelle dans le cadre des procédures compensatrices et/ou antidumping à ce jour, des centaines d'entreprises de tout le pays sont touchées par l'imposition de droits américains injustes et injustifiés.

Le gouvernement fédéral travaille en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les entreprises individuelles, les associations régionales et de sous-catégories de produits, les syndicats et les partenaires indigènes et communique périodiquement avec ces groupes pour leur fournir des mises à jour et demander leur avis sur la marche à suivre au fur et à mesure que le dossier évolue.

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