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Comparution du ministre des Affaires étrangères devant le Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) sur l'Ukraine

2022-04-28

Table des matières

  1. Information contextuelle
    1. Scénatio de la réunion
    2. Mot d'ouverture
    3. Biographies des membres du Comité
  2. Ukraine
    1. Réponse à l'agression russe
    2. Sanctions en réponse à l'invasion de la Russie en Ukraine
    3. Soutien financier et humanitaire de l'Ukraine
    4. Aide militaire pour l'Ukraine (MDN)
    5. Soutien aux réfugiés ukrainiens et aux personnes déplacées (IRCC)
    6. Renforcement des alliés du flanc est
    7. Soutien consulaire aux Canadiens
  3. Étude d'AEFA sur Affaires mondiales Canada
    1. Modernisation de la diplomatie canadienne (adaptation aux besoins)

A. Information contextuelle

Scénario de la réunion

Contexte entourant le comité

Intérêts particuliers du comité

Aide humanitaire

Portes de sortie et résultats

Sanctions

OTAN

Mot d'ouverture

L'honorable Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada

Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international
Le 28 avril 2022

Merci, Monsieur le Président et membres du Comité.

Je suis heureuse d'avoir l'occasion de discuter avec vous de la situation en Ukraine. Je parlerai pendant cinq minutes de la réponse du Canada, en mettant l'accent sur 1) les sanctions, 2) le soutien à l'Ukraine, 3) la façon dont le Canada renforce les alliés du flanc est, et 4) le soutien consulaire aux Canadiens.

Réponse à l'agression russe (y compris les sanctions)

Je vais commencer par les sanctions. À ce jour, le Canada a imposé des sanctions très sévères à plus de 750 personnes et entités qui sont complices de la guerre illégale et injustifiable du président Poutine. Le Canada a joué un rôle de premier plan à cet égard et nous travaillons en étroite coordination avec nos alliés et partenaires. Notre réponse collective a été sans précédent, tant par son ampleur que par son niveau de coordination.

Les cibles de nos sanctions sont des Russes, des Bélarussiens et des Ukrainiens. Beaucoup ont des liens étroits avec le régime russe. Ce sont des oligarques, des membres de la classe dirigeante dans les secteurs de la finance, de la défense et de l'énergie. Nous sanctionnons des banques russes; des membres de la Douma d'État et du Conseil de sécurité; des agents de désinformation ukrainiens; des proches du régime de Loukachenko au Bélarus. Nous sanctionnons également des proches de plusieurs de ces personnes, y compris ceux du président Poutine lui-même.

Le Canada a également imposé des interdictions d'exportation et d'importation ainsi que des interdictions d'assurance. Nous avons également interdit aux navires russes d'accoster au Canada ou de traverser les eaux canadiennes, et nous avons fermé l'espace aérien du Canada à tous les exploitants d'aéronefs russes et bélarussiens.

Ces mesures ont pour but de faire payer le président Poutine et ses complices pour leurs crimes en Ukraine et de forcer la Russie à arrêter la guerre et à retirer ses troupes et son matériel du territoire souverain de l'Ukraine.

Soutien à l'Ukraine

Après l'invasion, le Canada a agi rapidement avec ses partenaires pour soutenir l'Ukraine et isoler le régime de Poutine sur le plan politique et économique.

Nous continuons de mener une diplomatie intense pour soutenir l'Ukraine. Nous demandons que le droit  international humanitaire et les droits de la personne soient respectés. Nous demandons le passage rapide et sans entrave de l'aide humanitaire aux civils, ainsi que la protection des civils et des infrastructures civiles.

Nous sommes profondément préoccupés par l'aggravation de la crise humanitaire en Ukraine, le nombre croissant de réfugiés dans les pays voisins, et les répercussions mondiales sur la sécurité alimentaire et d'autres besoins humanitaires.

Depuis janvier, le Canada a engagé 245 millions de dollars dans l'intervention humanitaire. De ce montant, 145 millions de dollars ont été versés à la Croix-Rouge, aux Nations Unies et à des ONG partenaires.

Les Canadiens ont été très généreux et ont donné plus de 126 millions de dollars dans le cadre de l'appel lancé par la Croix-Rouge, auxquels se sont ajoutés 30 millions de dollars de fonds de contrepartie du gouvernement du Canada.

Le Canada a également engagé plus de 164 millions de dollars en contributions militaires depuis janvier. Ce montant comprend notamment : 25 millions de dollars d'équipement militaire demandé par l'Ukraine; 60 millions de dollars d'aide militaire; et 1 million de dollars de financement pour des armes, des munitions, du matériel et de l'imagerie par satellite.

Tel qu'annoncé dans le budget, le Canada fournira une aide militaire supplémentaire de 500 millions de dollars à l'Ukraine en 2022-2023.

L'aide fournie comprend également :

Entre-temps, nos efforts diplomatiques se poursuivent à l'OTAN, à l'OSCE, au G7, à l'OEA, à l'ONU et avec des partenaires non traditionnels.

Le Canada a vigoureusement défendu deux résolutions de l'ONU qui ont condamné l'agression russe et attiré l'attention sur les répercussions humanitaires de l'invasion.

Le Canada a également été parmi les États qui ont saisi la Cour pénale internationale de la situation en Ukraine.

Renforcement des alliés du flanc est de l'OTAN

Le Canada contribue au renforcement des alliés du flanc est de l'OTAN face à l'invasion de la Russie.

Dans le cadre de l'opération REASSURANCE, nous déployons actuellement environ 1 375 soldats sur le flanc est de l'OTAN. Il s'agit de la plus importante opération militaire internationale du Canada.

Nos forces comprennent des membres des trois branches des forces armées, ainsi que des frégates, des CF-18 et un avion de patrouille.

Environ la moitié des troupes que nous avons déployées œuvrent auprès du groupement tactique de la présence avancée renforcée dirigée par le Canada en Lettonie.

Trois mille quatre cents autres membres des Forces armées canadiennes sont prêts à être déployés au sein de la Force de réaction de l'OTAN, au besoin.

Le mois dernier, le premier ministre Trudeau a annoncé un engagement renouvelé envers l'opération REASSURANCE au-delà de 2023. Nous continuons de soutenir la planification militaire prudente de l'OTAN et le renforcement des efforts de dissuasion et de défense sur le flanc est.

Cent soldats des Forces armées canadiennes ont également été déployés en Pologne afin d'aider à accueillir les réfugiés ukrainiens et fournir un soutien médical.

Toutes les troupes canadiennes qui étaient engagées dans l'opération UNIFIER en Ukraine sont rentrées au Canada.

Soutien consulaire aux canadiens

Affaires mondiales Canada fournit des services consulaires en tout temps aux Canadiens et aux résidents permanents et leur famille par l'intermédiaire de son réseau de missions en Europe de l'Est et du Centre de surveillance et d'intervention d'urgence à Ottawa.

La plupart des Canadiens qui peuvent traverser la frontière ukrainienne sans visa ont quitté le pays.

Notre travail consulaire est maintenant axé sur la communication avec les Canadiens qui se trouvent dans la région, la prestation de services et l'engagement diplomatique avec les pays voisins.

Biographies des membres du Comité

Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA)
44e législature, première session
Décembre 2021 à aujourd'hui

Président

Peter Boehm
(GSI – Ontario)

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Peter Harder
(GPS – Ontario)

2e vice-président

Michael L. MacDonald
(PCC – Cap-Breton, Nouvelle‑Écosse)

Membres

Stephen Greene
(GSC – Nouvelle-Écosse)

Gwen Boniface
(GSI – Ontario)

Victor Oh
(C – Ontario)

David Richards
(GSC – Nouveau- Brunswick)

Marty Deacon
(GSI – Ontario – Région de Waterloo)

Mary Coyle
(GSI – Nouvelle-Écosse)

Amina Gerba
(GPS – Québec)

Mohamed-Iqbal Ravalia
(GSI – Terre-Neuve-et-Labrador)

Yuen Pau Woo
(GSI – Colombie-Britannique)

Ordre des questions

Contrairement à la Chambre des communes, il n'y a pas d'ordre précis aux questions. Lorsque les allocutions d'ouverture sont prononcées, les députés qui souhaitent poser une question attirent l'attention du greffier afin d'être ajoutés à la liste. Tout sénateur, même s'il n'est pas membre du Comité, a le droit d'assister à la réunion, de s'asseoir à la table et de poser des questions. Les sénateurs qui ne sont pas membres du comité ne peuvent pas voter, mais les votes au sein des comités du Sénat sont très rares.

Les témoins disposent généralement de dix minutes pour prononcer leur allocution d'ouverture, mais le président leur demande souvent de limiter ce temps à cinq minutes si d'autres témoins doivent aussi faire une allocution d'ouverture.

Mandat

Le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international étudie les projets de loi qui lui sont renvoyés par la Chambre des communes et en fait rapport. Il entreprend généralement au moins une étude majeure à la fois qui peut durer plus d'un an. Outre les motions qui portent sur un sujet d'étude précis, le Comité a toujours une motion générale dans le cadre de laquelle des études courtes d'une ou deux réunions sur des questions de développement mondial peuvent être menées.

Les sujets d'ordre général étudiés par le Comité comprennent les suivants :

Les ministères et organismes fédéraux sous la surveillance directe du Comité sont les suivants :

Peter Boehm
(GSI– Ontario)
Date de nomination : 2018-10-03
Date de retraite : 2029-04-26

PETER BOEHM

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Participation notable aux comités suivants :

Notice biographique

Né à Kitchener, en Ontario, le sénateur Boehm est titulaire d'un doctorat en histoire de l'Université d'Édimbourg, d'une maîtrise ès arts en affaires internationales de la Norman Paterson School of International Affairs de l'Université Carleton et d'un baccalauréat ès arts en anglais et en histoire de l'Université Wilfrid Laurier.

De juillet 2017 jusqu'à sa retraite de la fonction publique en septembre 2018, il a exercé les fonctions de sous-ministre pour le Sommet du G7 et de représentant personnel du premier ministre (sherpa). Peter Boehm a occupé précédemment le poste de sous-ministre du Développement international. Il a aussi rempli les fonctions de sous-ministre délégué puis de sous-ministre délégué principal des Affaires étrangères. De 2013 à 2017, il a également agi à titre de sherpa pour le Sommet du G8 et les sommets du G7 qui ont suivi, ainsi que pour le Sommet sur la sécurité nucléaire.

Diplomate de carrière, il a occupé le poste d'ambassadeur du Canada en Allemagne de 2008 à 2012, et auparavant, celui de sous-ministre adjoint pour les Amériques, l'Amérique du Nord et les Affaires consulaires. À l'étranger, il a été ministre (Affaires politiques et publiques) à l'ambassade du Canada aux États-Unis, à Washington, ainsi qu'ambassadeur et représentant permanent du Canada auprès de l'Organisation des États américains. Il a également occupé divers postes diplomatiques, notamment à Cuba et au Costa Rica.

Le sénateur Boehm n'appuie pas la motion no 36 (qui vise à exhorter le gouvernement du Canada à condamner l'agression conjointe de la Turquie et de l'Azerbaïdjan contre la République d'Artsakh).

Peter Harder
(Gps —Ontario)
Date De Nomination : 2016-03-23
Date De Retraite : 2027-08-25

PETER HARDER
Principaux intérêts
Rôles parlementaires

Le sénateur Harder est entré au Sénat en mars 2016 où il a été le représentant du gouvernement d'avril 2016 à janvier 2020.

Participation notable aux comités suivants :

Notice biographique

Le sénateur Harder est arrivé au Sénat avec près de 30 ans d'expérience dans la fonction publique fédérale, notamment au sein des ministères de l'Immigration, de la Sécurité publique, de l'Industrie et des Affaires étrangères, ainsi qu'au Conseil du Trésor.

Le sénateur Harder est né à Winnipeg, mais a grandi à Vineland (Ontario), dans la région de Niagara. Ses parents, réfugiés de l'ex-URSS, possédaient une épicerie locale, où il a travaillé pendant son adolescence. Il a étudié les sciences politiques à l'Université de Waterloo, avant de déménager à Ottawa pour travailler comme stagiaire parlementaire. Après des études de deuxième cycle à l'Université Queen's, il obtient un poste au service extérieur en 1977, et devient rapidement adjoint à la ministre de l'époque, Flora MacDonald. Il occupera ensuite les fonctions de chef de cabinet du très honorable Joe Clark, chef de l'opposition, lequel deviendra vice-premier ministre dans le premier gouvernement du premier ministre Brian Mulroney.

Le sénateur Harder a été le directeur exécutif fondateur de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada. Il a été nommé sous-ministre pour la première fois en 1991, un rôle qu'il occupera sous cinq premiers ministres et douze ministres, notamment au sein des ministères de l'Immigration, de la Sécurité publique, de l'Industrie et des Affaires étrangères, ainsi qu'au Conseil du Trésor.

Victor Oh
(PCC—Mississauga, Ontario)
Date De Nomination : 2013-01-25
Date De Retraite : 2024-06-10

VICTOR OH
Principaux intérêts
Rôles parlementaires

Il est membre de l'Association législative Canada-Chine.

Participation notable aux comités suivants :

Notice biographique

Victor Oh est un fier Canadien d'origine chinoise. Il a immigré de Singapour au Canada en 1978. Depuis, il est un leader communautaire actif et un résident de Mississauga, en Ontario. En tant que membre éminent de la communauté sino-canadienne, M. Oh s'est consacré à la promotion du multiculturalisme en plus d'aider les nouveaux arrivants à s'établir au Canada et à lancer leurs propres entreprises.

M. Oh est le président fondateur du Conseil de communication commerciale Canada-Chine et président de Wyford Holdings. Il est également membre du Conseil des gouverneurs du Sheridan College Institute of Technology and Advanced Learning. Il est l'ancien président de la Mississauga Chinese Business Association et l'ancien coprésident de la Confederation of Greater Toronto Chinese Business Association.

Au fil des ans, M. Oh a été reconnu pour ses contributions à l'Ontario et au Canada. Il a reçu le Robert Boyne Memorial Award de la commission des services de police de la région de Peel en 2007 et le prestigieux Certificat du mérite civique (maintenant connu sous le nom de Prix de la citoyenneté du Canada) du gouvernement du Canada en 2008, en reconnaissance de son rôle exceptionnel dans la promotion de la valeur de la citoyenneté et de l'aide apportée aux nouveaux arrivants pour s'intégrer à la société canadienne. En 2010, M. Oh est devenu le premier Chinois en 26 ans à recevoir un dîner d'hommage de la Community Living Foundation de Mississauga.  En 2011, le magazine Canadian Immigrant l'a nommé parmi les 25 plus éminents immigrants canadiens.

Michael L. MacDonald
(PCC—Cap Breton, Nouvelle-Écosse)
Date de nomination : 2009-01-02
Date de retraite : 2030-05-04

MICHAEL L. MACDONALD
Principaux intérêts
Rôles parlementaires

Il est coprésident du Groupe interparlementaire Canada–États Unis et trésorier du Groupe d'amitié interparlementaire Canada-Corée.

Participation notable aux comités suivants :  

Notice biographique

L'honorable Michael L. MacDonald est un homme d'affaires de la Nouvelle-Écosse et un militant conservateur de longue date. Il est le plus jeune d'une famille de dix enfants dont les ancêtres ont été parmi les premiers à s'établir au Cap Breton.

Le sénateur MacDonald fait ses études au collège King de l'Université Dalhousie (Halifax), où il obtient un baccalauréat spécialisé en sciences politiques en 1977. À son arrivée à Ottawa, en 1978, il travaille au Bureau de recherche du caucus progressiste-conservateur jusqu'en 1980, année où il retourne en Nouvelle-Écosse pour travailler comme attaché politique de l'honorable Gerald Sheehy (1980-1982), puis comme chef de cabinet du premier ministre John Buchanan (1982-1984). De retour sur la Colline du Parlement, il occupe les postes de chef de cabinet de l'honorable Tom McMillan (1984-1985), puis de l'honorable Stewart McInnes (1985-1987).

Depuis 1988, M. MacDonald est président et propriétaire du Fortress Inn Louisbourg, un motel-restaurant situé près de l'endroit où habite sa famille au Cap-Breton.

Il s'est présenté deux fois aux élections fédérales, d'abord en 1988 dans la circonscription de Cap Breton-Richmond Est, puis en 2004 dans celle de Dartmouth-Cole Harbour. Il se porte également candidat du Parti progressiste-conservateur aux élections provinciales de la Nouvelle-Écosse en 1993 et en 1998.

Avant d'être nommé à la Chambre haute, le sénateur MacDonald était vice-président du Parti conservateur du Canada et conseiller national pour la Nouvelle-Écosse.

Il continue de jouer un rôle actif dans sa communauté en Nouvelle-Écosse, notamment en tant qu'entraîneur dans des ligues de hockey et de baseball mineurs, de solliciteur de fonds pour la recherche sur la fibrose kystique et d'intervenant auprès d'organismes de promotion et préservation du patrimoine de la Nouvelle-Écosse et de la langue gaélique.

Mary Coyle
(GSI— Nouvelle-écosse)
Date De Nomination : 2017-12-04
Date De Retraite : 2029-11-05

MARY COYLE
Principaux intérêts

Participation notable aux comités suivants :

Notice biographique

La sénatrice Coyle détient un diplôme en langue française de l'Université de Besançon, en France, et un baccalauréat ès arts en langues et littérature, avec majeure en français et mineure en espagnol de l'Université de Guelph. Après avoir travaillé pour le ministère du Commerce et de l'Industrie en tant que coopérante de Cuso International au Botswana, elle a obtenu une maîtrise ès arts en planification rurale et développement de l'Université de Guelph. Par la suite, elle a travaillé comme conseillère en développement rural en Indonésie, puis a aidé deux universités islamiques d'État à mettre en place leurs stratégies d'engagement communautaire.

En 1997, elle s'est jointe à l'Université Saint-Francis-Xavier en tant que vice-présidente et directrice du Coady International Institute et, en 2014, elle est devenue directrice exécutive du Frank McKenna Centre for Leadership.

La sénatrice Coyle parraine le projet de loi S-2, Loi modifiant la Loi de mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques. Le projet de loi S-2 vise à modifier la Loi de mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques du Canada afin de rendre cette loi conforme à la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction, autrement connue sous le nom de Convention sur les armes chimiques, ou CAC.

Marty Deacon
(GSI – Ontario, Région De Waterloo)
Date De Nomination : 2018-02-15
Date De Retraite : 2033-04-23

MARTY DEACON
Principaux intérêts

Participation notable aux comités suivants :

Notice biographique

Avant sa nomination au Sénat, la sénatrice Deacon a mené une carrière de 35 ans dans le domaine de l'éducation. Titulaire d'une maîtrise en éducation (Université Western), elle a enseigné (physique, sciences et éducation physique et santé) dans des écoles secondaires (conseil scolaire de district de la région de Waterloo) et dans deux universités (Université de Toronto et Université Western), et a travaillé comme consultante et administratrice aux niveaux primaire et secondaire. Mme Deacon occupait les fonctions de surintendante à la fin de sa carrière dans le domaine de l'éducation. La sénatrice Deacon siège actuellement au conseil d'administration du Comité olympique canadien, des Jeux du Commonwealth Canada, du Centre d'animation scolaire de l'Ontario et de la Grand River Jazz Society.

La sénatrice Deacon croit résolument à l'importance du bien-être physique et mental de tous les Canadiens, et défend les intérêts des femmes, des jeunes filles et des enfants partout dans le monde pour qu'ils aient un avenir meilleur. Elle a conseillé et appuyé des leaders dans des pays en développement, convaincue que le sport, l'art et l'éducation peuvent contribuer à bâtir de meilleures communautés, une communauté à la fois. La sénatrice Deacon s'efforce de faire en sorte que les organisations puissent prospérer et fonctionner à un niveau optimal. Elle a contribué à l'élaboration d'une gouvernance et d'une politique qui permettent d'atteindre cet objectif de manière significative, ciblée et respectueuse.

Stephen Greene
(GSC—Citadel, Halifax, Nouvelle-écosse)
Date De Nomination : 2005-01-02
Date De Retraite : 2024-12-08

STEPHEN GREENE
Principaux intérêts
Rôles parlementaires

Le sénateur Greene a été candidat du Parti réformiste aux élections fédérales de 1993 et 1997. Il a également été le chef de cabinet de Preston Manning du Parti réformiste du Canada de 1993 à 1996. En 2006, il est devenu secrétaire principal et chef de cabinet adjoint du premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Rodney MacDonald.

Participation notable aux comités suivants : 

Notice biographique

Le sénateur Greene est né à Montréal et a fait ses études secondaires à Lorne Park, à Mississauga (Ontario). Il est titulaire d'un baccalauréat spécialisé de l'Université McMaster et d'une maîtrise de l'Université Dalhousie. Il vit à Halifax.

Le sénateur Greene a travaillé à l'ambassade canadienne à Washington, D.C., où il a été chargé de faire rapport sur la manière dont les États-Unis ont élaboré leur politique des pêches dans la foulée de l'imposition de la limite de 200 milles. Par la suite, il a géré les relations entre le gouvernement et H.B. Nickerson & Sons Limited.

Alors qu'il travaillait dans l'industrie de la pêche, on lui a demandé de réintégrer le Service extérieur. On lui a alors confié un poste au consulat canadien à Boston, où il a été chargé de gérer la nouvelle frontière dans le golfe du Maine. Il s'est joint ensuite à la société Clearwater Fine Foods Inc. Sous la direction de M. Greene à Clearwater, le secteur canadien de la pêche a adopté un système de droits de propriété transférables qui a favorisé la croissance des investissements.

Le sénateur Greene a été le chef de cabinet de Preston Manning au Parti réformiste du Canada, de 1993 à 1996. Il a ensuite travaillé dans le secteur des assurances et a pris part à des dossiers d'assurance nationale et internationale.

Amina Gerba
(GPS— Riguad, Québec)
Date de nomination : 2021-07-29
Date de retraite : 2036-03-13

AMINA GERBA
Rôles parlementaires

La sénatrice Gerba est membre de l'Association parlementaire Canada-Afrique et de l'Association interparlementaire Canada-France.

Participation notable aux comités suivants :  

Notice biographique

Originaire du Cameroun, Mme Gerba a travaillé pour plusieurs sociétés canadiennes de 1993 à 1995, en se concentrant sur le développement de marchés en Afrique. En 1995, elle a créé son propre groupe‑conseil, Afrique Expansion Inc., afin d'établir des ponts entre le Canada et l'Afrique et de promouvoir des opportunités d'affaires. Depuis, elle a créé et géré d'autres entreprises, dont Flash Beauté Inc. et Kariliss Laboratories Inc. ainsi que l'organisation à but non lucratif Forum Afrique Expansion.

De février 2018 jusqu'à sa nomination comme sénatrice indépendante au Parlement du Canada en juillet 2021, Mme Gerba était la présidente du conseil d'administration d'Entreprendre ici, un organisme mis en place dans le cadre du Plan d'action gouvernemental en entrepreneuriat 2017-2022 du Québec pour soutenir les entrepreneurs issus de la diversité ethnoculturelle au Québec. Femme très engagée socialement, Mme Gerba a siégé sur plusieurs conseils d'administration d'organismes publics et privés, dont ceux de l'Université du Québec à Montréal et de son comité exécutif. Elle est membre et ancienne présidente du Club Rotary du Vieux-Montréal et mentore pour le Réseau des entrepreneurs et professionnels africains.

Mme Gerba détient un baccalauréat en administration des affaires et une maîtrise en administration des affaires de l'Université du Québec à Montréal. Elle est mère de quatre enfants (Ali, Aïcha, Habi, Kiari) et grand-mère de trois petits‑enfants.

Gwen Boniface
(GSI— Ontario)
Date de nomination : 2016-11-10
Date de retraite : 2030-08-05

GWEN BONIFACE
Rôles parlementaires

Elle est membre de l'Association parlementaire Canada-Europe et de la section canadienne de l'Association parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe

Participation notable aux comités suivants :  

Notice biographique

La sénatrice Boniface a lancé un projet axé sur la vérité et la réconciliation dans sa collectivité, Orillia, en 2019, avec des Autochtones et des non Autochtones. L'initiative a pris de l'ampleur et elle continue d'évoluer dans le cadre de rencontres régulières avec des aînés locaux et des intervenants communautaires. Au Sénat, elle s'est consacrée à la lutte contre la traite des personnes, la violence familiale et la crise des opioïdes. En novembre 2021, elle a présenté un projet de loi d'intérêt public du Sénat, intitulé projet de loi S-232, Loi concernant l'élaboration d'une stratégie nationale de décriminalisation des substances illégales et modifiant la Loi réglementant certaines drogues et autres substances et d'autres lois en conséquence.

Avant d'être nommée à la Chambre haute, la sénatrice Boniface a occupé divers postes à l'international pendant dix ans. Elle a notamment été inspectrice en chef adjointe de l'Inspectorat de la Garda Síochána d'Irlande, où elle avait la tâche de réformer le service de police national. Elle a ensuite occupé les fonctions de spécialiste de la criminalité transnationale organisée à la Division policière des Nations Unies, puis de directrice générale adjointe de l'Association internationale des chefs de police. La sénatrice Boniface a été la première femme à être nommée commissaire de la Police provinciale de l'Ontario et elle est l'ancienne présidente de l'Association canadienne des chefs de police. Elle a été commissaire à la Commission du droit du Canada pendant cinq ans.

David Richards
(³Ò³§°ä&³¾»å²¹²õ³ó;±·´Ç³Ü±¹±ð²¹³Üâ€Ì¬°ù³Ü²Ô²õ·É¾±³¦°ì)
Date de nomination : 2017-08-30
Date de retraite : 2025-10-17

DAVID RICHARDS

Participation notable aux comités suivants :  

Notice biographique

David Adams Richards est un auteur, essayiste, scénariste et poète canadien de renom dont l'œuvre est le reflet d'un engagement envers la vallée de la rivière Miramichi, la province et le pays. Ses écrits, dans lesquels il donne la parole aux personnes marginalisées et aident les lecteurs à approfondir leur compréhension de l'expérience humaine, ont été traduits en douze langues et font partie des programmes de cours d'universités canadiennes et américaines.

M. Richards a été un écrivain en résidence dans de nombreux collèges et universités partout au Canada et a reçu un doctorat honorifique de trois universités du Nouveau-Brunswick et de l'École de théologie de l'Atlantique. Seulement deux autres auteurs ont comme lui remporté le Prix littéraire du Gouverneur général dans les catégories de fiction et de non-fiction. Il est le co-lauréat du Prix Giller de 2000 pour son roman « Mercy Among the Children » et il a reçu de nombreux autres prix prestigieux, dont le Prix littéraire Canada-Australie, deux Prix Gémeaux pour la rédaction de scénarios, la récompense Alden Nowlan dans la catégorie Excellence dans les arts, le Prix de la Canadian Authors Association et le Prix Matt Cohen de 2011 pour une vie remarquable de contributions à la littérature canadienne.

En 2007, il a reçu le Prix régional des écrivains du Commonwealth. Il est membre de l'Ordre du Nouveau-Brunswick et de l'Ordre du Canada. Le Writers' Union of New Brunswick et l'Université St. Thomas ont créé des prix annuels en son nom.

Yuen Pau Woo
(GSI — Colombie‑Britannique)
Date de nomination : 2016-11-10
Date de retraite : 2038-03-02

YUEN PAU WOO
Rôles parlementaires

Le sénateur Woo a occupé le rôle de facilitateur du GSI de 2017 à 2021.

Participation notable aux comités suivants :  

Notice biographique

Depuis plus de trente ans, le sénateur Woo travaille sur des questions de politique publique liées aux relations entre le Canada et les pays d'Asie. De 2005 à 2014, il a été président-directeur général de la Fondation Asie Pacifique du Canada, dont il est toujours membre distingué pour l'Asie de l'Est. Il est chercheur principal à l'école de commerce de l'Université Simon Fraser et à la School of Public Policy and Global Affairs de l'Université de la Colombie-Britannique. Le sénateur Woo est membre de la Commission trilatérale ainsi que du conseil d'administration de la Vancouver Academy of Music et siège aux conseils consultatifs du Mosaic Institute, de la Canadian Ditchley Foundation et du York Centre for Asian Research.

Mohamed-Iqbal Ravalia
(GSI – Terre-Neuve-et-Labrador)
Date de nomination : 2018-06-01
Date de retraite : 2032-08-15

MOHAMED-IQBAL RAVALIA
Rôles parlementaires

Participation notable, en tant que membre, aux comités suivants :

Notice biographique

Le sénateur Ravalia est un médecin réputé. Il enseigne aussi la médecine et il entretient des liens communautaires solides avec Twillingate, à Terre‑Neuve‑et‑Labrador.

Le sénateur Ravalia est né et a grandi en Rhodésie, un pays d'Afrique méridionale (qui est devenu le Zimbabwe). Il a immigré au Canada en 1984 et il a pratiqué la médecine familiale à Twillingate, à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, jusqu'à sa nomination au Sénat en juin 2018.

En 1980, le sénateur Ravalia a obtenu son diplôme en médecine (MB ChB) de l'École de médecine Godfrey Huggins, en Rhodésie. En 1992, il a terminé un certificat en médecine familiale (CCMF). Il est actuellement Fellow du Collège des médecins de famille du Canada (FCMF). Il est très engagé au sein de sa collectivité. Il a notamment été directeur d'une équipe locale de hockey mineur, a participé à des initiatives de sensibilisation communautaire, a pris part à des activités de financement pour le Club Lions et a accordé son soutien au programme d'école du dimanche de l'Église anglicane.

Ukraine

Réponse à l'agression russe

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Sanctions en réponse à l'invasion de la russie en ukraine

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis le début de la crise, en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES), le Canada a sanctionné plus de 980 personnes et entités en Russie, au Bélarus et en Ukraine, y compris des hauts fonctionnaires, des militaires et des oligarques russes, dont le président Poutine, ses deux filles adultes et son cercle restreint. Nous avons également sévèrement restreint l'accès de la Russie au système financier mondial, notamment en sanctionnant la Banque centrale et les principales institutions financières russes, et soutenu les efforts visant à retirer les banques russes du système financier SWIFT. Nous avons imposé des contrôles à l'exportation, retiré à la Russie et au Bélarus leur statut de nation la plus favorisée (NPF) et annoncé de nouvelles restrictions en matière d'exportation contre la Russie et le Bélarus. Nous avons fermé l'espace aérien canadien à la Russie et au Bélarus, nous avons fermé les ports et les eaux intérieures aux navires russes et nous avons imposé une interdiction d'importation du pétrole russe.

Dans le cadre d'un groupe de travail transatlantique avec les États-Unis, le Royaume‑Uni, l'Union européenne et d'autres pays, le Canada s'efforce d'identifier les actifs et de fermer toutes les avenues et échappatoires financières possibles. À cette fin, les ministres des Finances du G7 ont publié une déclaration conjointe le 17 mars 2022, soulignant leur engagement à prendre toutes les mesures juridiques possibles pour trouver, restreindre, geler, saisir et, le cas échéant, confisquer les actifs des personnes et des entités qui ont été sanctionnées à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En étroite coordination avec ses alliés et partenaires, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Union européenne, l'Australie, le Japon et plusieurs autres, le Canada tient le président Poutine et les complices de ses actions agressives, y compris le Bélarus et les mandataires russes en Ukraine, responsables. Le Canada a adopté un certain nombre de mesures punitives et imposé des sanctions économiques sévères contre la Russie et le Bélarus pour leur guerre d'agression contre l'Ukraine. Le Canada continuera d'imposer davantage de mesures, tant que la Russie persistera dans son agression injustifiable.

Mesures prises à ce jour :

Le Canada a mis en œuvre plusieurs séries de sanctions en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant la Russie, le Bélarus et l'Ukraine.

Face à la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, le Canada a imposé une interdiction de transactions dans les zones non contrôlées par le gouvernement de Donetsk et de Louhansk, ce qui interdira aux Canadiens d'effectuer des transactions et des activités précises dans ces régions.

Après que la Russie ait de nouveau violé la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine en lançant une attaque militaire contre l'Ukraine, le Canada a pris les mesures suivantes :

En réponse à la complicité manifeste du Bélarus avec les actions inacceptables de la Russie, le Canada a imposé des sanctions contre 50 membres du gouvernement et de l'armée et des oligarques bélarussiens, ainsi que 25 entités impliquées dans les secteurs de la finance, de la potasse, de l'énergie, du tabac et de la défense du Bélarus.

Mesures à venir

Le Canada continue de travailler avec ses alliés pour combler les lacunes. À cette fin, les ministres des Finances du G7 ont publié une déclaration conjointe le 17 mars 2022, soulignant leur engagement à prendre toutes les mesures juridiques possibles pour trouver, restreindre, geler, saisir et, le cas échéant, confisquer les actifs des personnes et des entités qui ont été sanctionnées à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Cette mesure a également été incluse dans la récente annonce du budget de 2022.

Dans un avenir proche, le Canada continuera de coordonner et d'aligner ses objectifs avec des pays d'optique commune afin d'exercer une pression supplémentaire sur les dirigeants russes et leurs partisans, ainsi que sur l'économie russe.

Répercussions sur les entreprises canadiennes

Le Canada a mis en œuvre plusieurs mesures qui ont eu un effet progressif et exponentiel sur les entreprises canadiennes. L'interdiction de traiter avec les principales institutions financières russes a restreint la capacité des entreprises canadiennes d'effectuer des paiements et des transferts d'argent vers la Russie. Les restrictions sur les investissements, annoncées en mars par le ministre Champagne, ont davantage limité les investissements sur le marché russe. En outre, le Canada a interdit la délivrance de nouvelles licences et a annulé les licences d'exportation valides de biens militaires, stratégiques et à double usage contrôlés vers la Russie. Il a également interdit l'exportation d'une liste de technologies et de biens, révoqué le statut de nation la plus favorisée de la Russie et du Bélarus, appliquant un droit de douane de 35 % sur toutes les importations en provenance des deux pays, et interdit aux navires russes d'entrer dans les eaux canadiennes et d'accoster au Canada. Les entreprises canadiennes ont également une aversion au risque et ont tendance à restreidre elles‑mêmes leurs activités, par crainte de contrevenir aux sanctions.

Réponse seulement sur Evraz : Le Canada a sanctionné l'actionnaire minoritaire de la société holding Evraz PLC au Royaume-Uni.

Réponse seulement sur les engrais : La Russie et le Bélarus sont d'importants exportateurs d'engrais dont de nombreux pays en développement sont fortement tributaires. Les perturbations de l'approvisionnement en engrais et les hausses de prix menacent la productivité agricole du Canada et des pays en développement. Le Canada est un importateur important de produits fertilisants en provenance de Russie, avec des importations totalisant 457,6 millions de dollars canadiens en 2021, soit 20 % de toutes les importations canadiennes en provenance de Russie. De plus, le ministère russe du Commerce a récemment recommandé une interdiction pour stopper temporairement les exportations d'engrais. Cette rupture d'approvisionnement pourrait entraîner une augmentation des coûts de production au niveau des exploitations agricoles et tout au long de la chaîne de production agroalimentaire au Canada.

Soutien financier et humanitaire de l'Ukraine

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Soutien financier

Soutien humanitaire

Aide militaire pour l'Ukraine (MDN)

Question : Que fait le gouvernement pour soutenir l'Ukraine face à cette attaque contre sa souveraineté?"

Au besoin, sur la prestation d'une aide militaire supplémentaire à l'Ukraine

Faits en bref

Opération UNIFIER

Réponse de l'OTAN à l'agression de la Russie

Voyage en Ukraine

Don d'équipement militaire retranché

Enquête de la cour pénale internationale – crimes de guerre en Ukraine

Soutien aux réfugiés ukrainiens et aux personnes déplacées (IRCC)

Messages supplémentaires

Au besoin, sur la demande de libéralisation des visas de l'Ukraine :

Contexte

Les déplacements internes et externes d'Ukrainiens ont déjà commencé et pourraient atteindre un nombre important au fil du temps.

Le Canada prévoit que la majorité des déplacements internationaux auront lieu en Europe, notamment dans les États de l'Union européenne les plus proches de l'Ukraine, mais le Canada est prêt à continuer à soutenir tous les Ukrainiens, y compris les ressortissants ukrainiens au Canada qui souhaitent rester au Canada.

Demande de dispense de visa et questions connexes :

Renforcement des alliés du flanc est

Messages supplémentaires

Mise à jour

Ayant déployé 460 soldats supplémentaires dans le cadre de l'opération REASSURANCE, le Canada fournit maintenant environ 1 375 soldats à la mission. Cela comprend 695 soldats au sein du groupement tactique de la présence avancée dirigée par le Canada en Lettonie. Ces forces supplémentaires comprennent des troupes terrestres pour le groupement en Lettonie, ainsi qu'une frégate et un avion de patrouille supplémentaires. Lors du sommet d'urgence de l'OTAN du 24 mars, les dirigeants ont annoncé que l'Alliance comptait créer quatre autres groupements tactiques multinationaux en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie. Toutes les troupes des Forces armées canadiennes (FAC) qui ont participé à l'opération UNIFIER en Ukraine sont retournées au Canada.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L'opération REASSURANCE est la contribution militaire du Canada aux efforts de l'OTAN en Europe centrale et orientale. Depuis 2017, le Canada dirige le groupement tactique de présence avancée renforcée de l'OTAN en Lettonie en tant que nation-cadre, l'un des quatre groupements tactiques de ce type avec l'Estonie, la Lituanie et la Pologne. Neuf alliés fournissent actuellement des troupes au groupement tactique en Lettonie. Le 8 mars 2022, le premier ministre a annoncé que le Canada renouvellerait son engagement envers l'opération REASSURANCE au-delà de 2023.

Soutien consulaire aux Canadiens

Messages supplémentaires

Contexte

Communications

Canadiens voyageant en Ukraine pour joindre les combats

Étude d'AEFA sur Affaires mondiales Canada

Modernisation de la diplomatie canadienne (adaptation aux besoins)

Messages supplémentaires

Mise à jour

La planification du projet a commencé en avril 2022, sera officiellement lancée au début du mois de mai et devrait être achevée dans un délai d'un an [s'alignant largement sur l'étude du Comité sénatorial (AEFA)].

Afin de veiller à la cohésion et la cohérence, Affaires mondiales Canada consultera un éventail diversifié de parties prenantes internes et externes, notamment les employés, les champions et réseaux ministériels, les ministères partenaires, les parties prenantes canadiennes et les autres ministères des Affaires étrangères.

Contexte

Dans sa lettre de mandat du 16 décembre 2021, le premier ministre a demandé à la ministre des Affaires étrangères de renforcer la capacité diplomatique du Canada afin de promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada dans un monde confronté à des menaces de plus en plus complexes.

Le 24 février 2022, le sénateur Boehm a présenté une motion, adoptée par le Sénat, autorisant le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA), qu'il préside, à examiner et à faire rapport sur le service extérieur canadien et les éléments du mécanisme de politique étrangère au sein d'Affaires mondiales Canada, ainsi que sur d'autres questions connexes. Le Comité présentera son rapport final au plus tard le 30 mars 2023.

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