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Comparution du ministre du Développement international devant le Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (CIMM) sur la réponse du gouvernement au rapport final du Comité spécial sur l’Afghanistan

2023-04-26

Table des matières

A. Aperçu

Scénario de la réunion

Affaires mondiales Canada

Pour votre information

Les ministres suivants ont comparu devant le CIMM dans le cadre de cette étude :

Échéancier de cette étude

Votre comparution a été demandée par la motion suivante, proposée par la députée Kwan le 20 mars 2023 :

Que, conformément à l’article 108(2) du Règlement :

Contexte

À la suite de votre comparution devant l’AFGH le 4 avril 2022, le Comité a présenté un rapport à la Chambre le 8 juin 2022, intitulé « Honorer l’héritage du Canada en Afghanistan : Répondre à la crise humanitaire et amener les gens en lieu sûr ». Le rapport contient 37 recommandations.

Le gouvernement a donné suite à chacune de ces recommandations dans sa réponse officielle et a accepté en partie, en principe ou sans réserve, 34 des 37 recommandations. Compte tenu de ces éléments et de la situation humanitaire actuelle en Afghanistan, le CIMM entreprend une nouvelle étude dans le but de demander des comptes au gouvernement sur les progrès réalisés par rapport à ces recommandations (voir l’annexe A pour un résumé des progrès réalisés, depuis la réponse du gouvernement, concernant chaque recommandation d’AMC).

Lors des comparutions du ministre Fraser et de la ministre Joly devant le CIMM le 8 février et le 22 mars respectivement, les questions des membres ont porté sur les allégations selon lesquelles le gouvernement aurait permis à la sénatrice McPhedran de délivrer des documents inauthentiques aux Afghans dans le chaos qui a entouré la chute de Kaboul. Le PCC, en particulier la députée Rempel-Garner, a insisté sur cette question. Le 10 février 2023, la députée Rempel-Garner a pris la parole à la Chambre des communes pour critiquer le gouvernement pour les mêmes raisons.

Au cours de la séance d’ajournement du 14 février 2023, le député du PCC Alex Ruff a critiqué le gouvernement pour son inaction présumée à l’égard des Afghans qui ont aidé le Canada au cours de sa mission en Afghanistan.

Les questions générales posées par les membres du PCC lors de votre comparution devant l’AFGH le 4 avril 2022 portaient notamment sur la suppression des obstacles du Code criminel qui entravent les organisations d’aide et sur la critique de l’efficacité de la coordination interministérielle pendant la crise.

Les questions du Bloc Québécois et du député Brunelle-Duceppe ont porté sur le Code criminel et les obstacles qu’il présente pour les ONG sur le terrain, qui tentent d’aider les femmes et les jeunes filles. Il a reproché au gouvernement de ne pas agir assez rapidement pour trouver une solution, en particulier par rapport à ses alliés. Depuis la chute de Kaboul, il est intervenu à plusieurs reprises à la Chambre des communes pour parler de cette question.

Le NPD et la députée Kwan ont surtout voulu s’assurer que les membres des familles des interprètes ont accès aux programmes de réinstallation, et ils se sont également montrés préoccupés par le sort des Afghans qui attendent d’être réinstallés dans des pays tiers. La députée Kwan a pris la parole à plusieurs reprises à la Chambre des communes pour discuter de ces questions, mais pas depuis octobre 2022, lorsqu’elle a critiqué le gouvernement pour les retards dans le traitement des demandes des Afghans qui ont servi le Canada.

Lors d’une réunion du Comité des affaires étrangères (FAAE) le 31 octobre 2022, la députée McPherson, porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères et de développement, a critiqué le gouvernement, déclarant qu’il « continue à manquer à ses obligations envers les Afghans en retardant l’adoption d’une disposition humanitaire [dans le Code criminel] ». Elle a demandé : « Combien de temps encore le ministre de la Sécurité publique va-t-il faire attendre les femmes et les jeunes filles en Afghanistan? Combien d’autres de femmes et de jeunes filles mourront en Afghanistan avant qu’il n’agisse? »

Mot d’ouverture

L’honorable Harjit Sajjan

Ministre du Développement international

Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (CIMM) sur l’Afghanistan

26 avril 2023

Bonjour et bonsoir aux membres du Comité.

Permettez-moi tout d’abord de réaffirmer l’engagement du gouvernement du Canada à l’égard du peuple afghan, qui est confronté à une grave crise humanitaire, avec le renversement de bon nombre des gains réalisés au cours des 20 dernières années, notamment en ce qui concerne les droits des femmes. Le Canada a soutenu et continuera de soutenir les Afghans les plus vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes filles.

Le gouvernement du Canada est reconnaissant du travail accompli par le Comité spécial sur l’Afghanistan, ainsi que de son rapport et de ses recommandations visant à soutenir davantage le peuple afghan.

Nous adoptons une approche pangouvernementale pour répondre au rapport du Comité. Il s’agit d’un effort coordonné entre plusieurs ministères.

Depuis que les talibans sont devenus les autorités de facto de l’Afghanistan, le Canada a eu beaucoup de difficulté à fournir un soutien consulaire, à aider les Afghans vulnérables qui souhaitent venir au Canada et à fournir l’aide internationale dont ils ont tant besoin. Nous assistons à une détérioration rapide des droits de la personne et des libertés en Afghanistan, en raison des politiques hautement répressives et indéfendables des talibans à l’égard des femmes et des jeunes filles.

Je suis ici aujourd’hui pour parler des progrès réalisés en ce qui concerne les recommandations formulées par le Comité spécial sur l’Afghanistan dans son rapport final. Je tiens à souligner les domaines dans lesquels le Canada a concentré ses efforts depuis la présentation de la réponse du gouvernement.

Intervention humanitaire

Les conditions humanitaires en Afghanistan se sont détériorées depuis la prise de pouvoir des talibans en août 2021. Plus de 28 millions de personnes, soit près des deux tiers de la population, ont besoin d’une aide d’urgence en 2023, contre 18,4 millions au début de 2021. Les Afghans subissent l’une des pires crises humanitaires au monde, avec des besoins dans tous les secteurs, et près de la moitié de la population vit d’une insécurité alimentaire aiguë.

Le Canada n’a jamais cessé de répondre aux besoins humanitaires des Afghans les plus vulnérables, notamment les femmes et les jeunes filles. Nous avons trouvé des moyens de fournir une aide dans cet environnement difficile, par l’intermédiaire d’organisations humanitaires internationales expérimentées, en veillant à ce que l’aide parvienne à ceux qui en ont besoin.

En 2022, le Canada a fourni plus de 143 millions de dollars pour appuyer les efforts visant à fournir une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence, des services de santé, des abris d’urgence et des services de protection en Afghanistan et dans les pays voisins. Notre soutien se poursuit en 2023. [CAVIARDÉ]

Projet de loi C-41

Le statut des talibans en tant que groupe terroriste a imposé des contraintes aux organisations caritatives, aux organisations non gouvernementales et aux représentants canadiens souhaitant apporter une aide à l’Afghanistan, car toutes les taxes, tous les droits de douane ou toutes les redevances versées aux talibans risqueraient d’enfreindre les dispositions du Code criminel relatives au financement de la lutte contre le terrorisme.

En mars, mon collègue, le ministre Mendocino a déposé le projet de loi C-41, une modification du Code criminel qui faciliterait notre travail en matière d’aide humanitaire, de droits de la personne et de passage sécuritaire en Afghanistan en prévoyant un régime d’autorisation qui pourrait mettre les organisations canadiennes fournissant des activités nécessaires à l’abri du risque de responsabilité pénale.

Par cette modification, nous voulons donner plus de souplesse à nos partenaires pour qu’ils puissent s’acquitter de leurs responsabilités humanitaires, tout en veillant à ce que les mesures antiterroristes du Canada demeurent solides et efficaces.

Soutien aux femmes et aux filles

Les talibans restreignent de plus en plus les droits et les libertés des femmes et des jeunes filles afghanes, notamment leur liberté de mouvement et d’habillement, ainsi que leur capacité à exercer la profession de leur choix ou à recevoir une éducation. Nous sommes alarmés par le décret des talibans de décembre 2022 qui interdit aux femmes travaillant pour les ONG de fournir de l’aide, décret qui a ensuite été étendu aux femmes travaillant pour les organismes des Nations Unies en avril, en particulier à la lumière de la crise humanitaire, ainsi que par l’interdiction scandaleuse aux femmes d’aller à l’université. Le gouvernement du Canada a, à plusieurs reprises et au plus haut niveau, fermement condamné la tentative des talibans d’éliminer les filles et les femmes de la vie publique en Afghanistan.

Malgré ces restrictions croissantes, le soutien du Canada aux femmes et aux jeunes filles afghanes n’a pas faibli. Le Canada continue de plaider vigoureusement en faveur de la pleine réalisation des droits des femmes et des filles afghanes à chaque occasion, notamment par l’entremise de son représentant spécial pour l’Afghanistan, de ses missions permanentes auprès des Nations Unies à New York et à Genève, de ses partenaires de la société civile et des médias sociaux.

De plus, les responsables canadiens consultent régulièrement un large éventail de dirigeantes afghanes et de défenseurs des droits de la personne, afin de mieux comprendre leurs besoins et la manière dont nous pouvons les soutenir au mieux. La communauté internationale, y compris le Canada, travaille ensemble dans le cadre d’un effort solide et coordonné pour défendre farouchement les droits des femmes et des filles afghanes et pour demander aux talibans de revenir sur les interdictions et de protéger les droits et les libertés fondamentaux du peuple afghan.

Réinstallation/passage sécuritaire

L’engagement du Canada à réinstaller 40 000 réfugiés afghans avant la fin de 2023 est l’un des plus importants au monde et nous sommes convaincus de pouvoir le respecter. Mais il reste des défis à relever, notamment celui d’assurer un passage sécuritaire pour quitter l’Afghanistan. Les obstacles les plus difficiles à surmonter pour faire sortir les gens d’Afghanistan demeurent l’absence de voies sûres, sécurisées et fiables pour quitter le pays, l’absence de conditions stables et les exigences en constante évolution concernant les documents de sortie requis aux points de contrôle et aux passages internationaux vers des pays tiers.

Malgré ces difficultés, nous avons travaillé sans relâche pour faciliter le passage sécuritaire des Afghans vulnérables vers le Canada et j’ai le plaisir d’annoncer qu’à ce jour, plus de 30 000 Afghans ont commencé leur nouvelle vie au Canada, et que d’autres arrivent chaque semaine. Nous continuons à progresser, notamment grâce à la collaboration avec nos partenaires et les gouvernements régionaux comme le Pakistan et les Émirats arabes unis.

Conclusion

Le gouvernement du Canada s’est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour donner suite aux recommandations formulées dans le rapport du Comité spécial. Nous demeurons déterminés à soutenir le peuple afghan et nous dénonçons les talibans pour leur répression inacceptable.

Je vous remercie de votre attention. Sur ce, je suis prêt à répondre aux questions.

Biographies des membres

Salma Zahid – présidente
(PLC-Scarborough-Centre, ON)

Salma Zahid

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Membre d’associations parlementaires : Délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (depuis 2016); Groupe interparlementaire Canada-Allemagne (depuis 2016); Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni (depuis 2016); Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis 2016); Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (depuis 2016); Association parlementaire Canada-Europe (depuis 2016); Association parlementaire Canada-Europe (depuis 2016); Association législative Canada-Chine (depuis 2016); Association parlementaire Canada-Afrique (depuis 2016); Groupe canadien de l’Union interparlementaire (depuis 2017); Association parlementaire canadienne de l’OTAN (depuis 2018); Association interparlementaire Canada-France (2019-2021); Groupe interparlementaire Canada-Italie (depuis 2020).

Participation notable à des comités

Présidente : CIMM – Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (depuis décembre 2021).

Membre : Comité spécial sur l’Afghanistan (depuis décembre 2021); Comité de liaison (LIAI) (depuis février 2020).

Ancien membre : FAAE - Affaires étrangères et développement international (2015-2022), FEWO - Condition féminine (2019-2021).

Déclarations sur l’Afghanistan

Brad Redekopp – vice-président
(PCC-Saskatoon-Ouest, SK)

Brad Redekopp

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Ministre associé du cabinet fantôme pour l’immigration, les réfugiés et la citoyenneté

Membre d’associations parlementaires : Association parlementaire Canada-Afrique (depuis avril 2022); Association parlementaire canadienne de l’OTAN (depuis avril 2022); Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (depuis avril 2022); Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis avril 2022); Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni (depuis avril 2022).

Participation notable à des comités

Vice-président : CIMM – Citoyenneté et Immigration (depuis le 18 octobre 2022).

Membre : ENVI – Environnement et développement durable (5 février 2020 – 15 août 2021).

COVI – Pandémie de COVID-19 (20 avril 2020 – 18 juin 2020).

Déclarations sur l’Afghanistan

Alexis Brunelle-Duceppe
(BQ-Lac-Saint-Jean, QC)

Alexis Brunelle-Duceppe

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Membre d’associations parlementaires : Groupe canadien de l’Union interparlementaire (depuis 2020); Délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (depuis 2020); Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni (depuis 2020); Section canadienne de ParlAmericas (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis 2020); Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (depuis 2020); Section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (depuis 2020); Association parlementaire canadienne de l’OTAN (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada-Japon (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada-Italie (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada-Israël (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada-Irlande (depuis 2020); Association interparlementaire Canada-France (depuis 2020); Association parlementaire Canada-Europe (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada-Allemagne (depuis 2020); Association législative Canada-Chine (depuis 2020); Association parlementaire Canada-Afrique (depuis 2020).

Participation notable à des comités

Vice-président : Comité de la citoyenneté et de l’immigration du CIMM (depuis le 14 décembre 2021).

Membre et ancien vice-président : Comité sur l’Afghanistan – AFGH (depuis le 8 décembre 2021).

Ancien membre et vice-président : Comité de la défense nationale (6 octobre 2020-15 août 2021).

Déclarations sur l’Afghanistan

Jenny Kwan
(NPD-Vancouver-Est, C.-B.)

Jenny Kwan

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Présidente du caucus du NPD : (depuis 2021); ancienne whip adjointe du NPD : (2019); membre du Conseil interparlementaire mixte : (2019-2020)

Membre d’associations parlementaires : Association législative Canada-Chine (2015-2020); Groupe interparlementaire Canada-Japon (2016-2017)

Participation notable à des comités

Membre : CIMM – Citoyenneté et Immigration (depuis 2016)

Ancienne vice-présidente : AFGH – Afghanistan (2021-2022)

Ancienne membre : COVI - Pandémie de COVID-19 (avril 2020-juin 2020)

Déclarations sur l’Afghanistan

Shafqat Ali
(PLC-Brampton-Centre, ON)

Shafqat Ali

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Membre d’associations parlementaires : Association parlementaire Canada-Afrique (depuis 2022); Association parlementaire Canada-Europe (depuis 2022); Association parlementaire canadienne de l’OTAN (depuis 2022); Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (depuis 2022); Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis 2022); Délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (depuis 2022).

Participation notable à des comités

Membre : CIMM – Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (depuis 2021); BILI - Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement (depuis 2021)

Déclarations sur l’Afghanistan

Sukh Dhaliwal
(PLC-Surrey-Newton, C.-B.)

Sukh Dhaliwal

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Ancien porte-parole : Diversification de l’économie de l’Ouest (2007); Compétitivité et nouvelle économie (2008-2009); Sports (2008-2009); Porte d’entrée de l’Asie-Pacifique (2008-2011); Diversification de l’économie de l’Ouest (2009-2011)

Ancien porte-parole adjoint : Patrimoine canadien (Multiculturalisme) (2006); Condition féminine (2006); Aînés (2006); Consommation (2006-2007).

Participation notable à des comités

Membre : CIMM – Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (depuis 2020).

Ancien président : AFGHComité spécial sur l’Afghanistan (2021-2022).

Ancien membre : CIITComité permanent du commerce international (2016-2021); TRAN –Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités (2009-2011); ETHI –Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique (2006-2008).

Déclarations sur l’Afghanistan

Fayçal El-Khoury
(PLC-Laval-Les Îles, QC)

Fayçal El-Khoury

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Membre d’associations parlementaires : Section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (depuis 2016); Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis 2016)

Participation notable à des comités

Membre : CIMM – Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (depuis 2021)

Ancien vice-président : REGS – Comité mixte permanent d’examen de la réglementation (2021)

Ancien membre : AFGH –Comité spécial sur l’Afghanistan (2021-2022); REGS –Comité mixte permanent d’examen de la réglementation (2016-2022); TRAN –Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités (2020-2021).

Déclarations sur l’Afghanistan

Arielle Kayabaga
(PLC-London-Ouest, ON)

Arielle Kayabaga

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Aucun

Participation notable à des comités

Membre : CIMM – Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (depuis 2021); OLLO – Comité permanent des langues officielles (depuis 2021)

Déclarations sur l’Afghanistan

Marie-France Lalonde
(PLC-Orléans, ON)

Marie-France Lalonde

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Secrétaire parlementaire : ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (depuis 2021); ministre du Développement économique et des Langues officielles (FedDev Ontario et Langues officielles) (2021)

Associations parlementaires – présidente : Association interparlementaire Canada-France (depuis 2020)

Membre d’associations parlementaires : Section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (depuis 2019); Association parlementaire Canada-Afrique (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada-Allemagne (depuis 2019); Association parlementaire Canada-Europe (depuis 2019); Groupe interparlementaire Canada-Irlande (depuis 2019); Groupe interparlementaire Canada-Israël (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada-Italie (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada-Japon (depuis 2019); Association parlementaire canadienne de l’OTAN (depuis 2020); Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (depuis 2019); Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis 2019); Section canadienne de ParlAmericas (depuis 2019); Délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (depuis 2019); Groupe canadien de l’Union interparlementaire (depuis 2020).

Participation notable à des comités

Membre : CIMM – Comité permanent de la citoyenneté et l’immigration (depuis 2021)

Ancien membre : OLLO – Comité permanent des langues officielles (2020-2021); ACVA – Comité permanent des anciens combattants (2020-2021)

Déclarations sur l’Afghanistan

Tom Kmiec
(PCC-Calgary Shepard, AB)

Tom Kmiec

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Ministre du cabinet fantôme : Citoyenneté et Immigration (depuis 2022)

Membre d’associations parlementaires : Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (depuis 2022); Groupe interparlementaire Canada-Israël (depuis 2020); Association parlementaire canadienne de l’OTAN (depuis 2015); Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis 2015); Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni (depuis 2022).

Ancien leader parlementaire adjoint et coprésident de la planification de la période des questions (2022)

Ancien président du caucus national conservateur (2019-2021)

Ancien porte-parole adjoint : Affaires étrangères, Commerce et Développement (2016-2017)

Participation notable à des comités

Membre : CIMM – Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (depuis 2022); CACN – Comité spécial sur les relations entre le Canada et la Chine (depuis 2022)

Ancien président : PACP – Comité permanent des comptes publics (2021-2022)

Ancien membre : LIAIComité de liaison (2021-2022); FINA –Comité permanent des finances (2017-2019); FAAE –Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (2016-2017).

Déclarations sur l’Afghanistan

Larry Maguire
(PCC-Brandon-Souris, MB)

Larry Maguire

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Vice-président de l’association parlementaire : Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis 2022)

Membre d’associations parlementaires : Association parlementaire Canada-Europe (depuis 2014); Groupe interparlementaire Canada-Irlande (depuis 2016); Groupe interparlementaire Canada-Israël (depuis 2016); Groupe interparlementaire Canada-Italie (depuis 2020); Groupe interparlementaire Canada-Japon (depuis 2022); Association parlementaire canadienne de l’OTAN (depuis 2018); Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth (depuis 2019); Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis 2016); Section canadienne de ParlAmericas (depuis 2014); Association interparlementaire Canada–Royaume-Uni (depuis 2018); Délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (depuis 2014).

Participation notable à des comités

Membre : CIMMComité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (2017-2019, et depuis 2022)

Ancien vice-président : RNNR – Comité permanent des ressources naturelles (2022); CHPC – Comité permanent du patrimoine canadien (2016-2017)
Ancien membre : HESA –Comité permanent de la santé (2020-2021); JUST –Comité permanent de la justice et des droits de la personne (2020); OGGO –Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (2014-2015).

Déclarations sur l’Afghanistan

Michelle Rempel Garner
(PCC-Calgary Nose Hill, AB)

Hon. Michelle Rempel Garner

Élection à la Chambre des communes

Antécédents professionnels

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Membre d’associations parlementaires : Groupe canadien de l’Union interparlementaire (depuis 2017); Association parlementaire Canada-Europe (depuis 2016); Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (depuis 2017); Délégation canadienne à l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (depuis 2016).

Ancienne ministre : Ministre d’État (Diversification de l’économie de l’Ouest) (2013-2015)

Ancienne secrétaire parlementaire : Ministre de l’Environnement (2011-2013)

Ancienne ministre du cabinet fantôme : Immigration, réfugiés et citoyenneté (2015-2019); Industrie et Développement économique (2019-2020); Santé (2020-2021); Ressources naturelles (2021-2022).

Participation notable à des comités

Membre : CIMM – Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (2016-2019-2022 – Présent)

Ancienne vice-présidente : RNNR –Comité permanent des ressources naturelles (2021-2022); HESA –Comité permanent de la santé (2020-2021); CIMM –Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration (2017-2019).

Déclarations sur l’Afghanistan

B. Notes d’information

Note générale sur l’Afghanistan

Messages supplémentaires

Contexte

L’engagement du Canada en Afghanistan est guidé par quatre grandes priorités : le passage sécuritaire et la réinstallation d’au moins 40 000 Afghans au Canada (dont 29 000 ont été réinstallés); la prestation d’une aide humanitaire et la satisfaction des besoins fondamentaux; la promotion des droits de la personne, en particulier ceux des femmes et des jeunes filles; et la lutte contre le terrorisme afin que l’Afghanistan ne redevienne pas un sanctuaire pour les groupes terroristes transnationaux.

Le représentant spécial du Canada pour l’Afghanistan, basé à Doha, entretient des contacts informels avec les talibans, aux côtés d’alliés clés, afin de transmettre des messages essentiels, notamment demander aux talibans d’assurer le passage sécuritaire des Canadiens et des Afghans approuvés dans le cadre de notre programme spécial d’immigration; assurer un accès humanitaire sans entrave; respecter les obligations internationales de l’Afghanistan en matière de droits de la personne, y compris la protection des droits fondamentaux des femmes, des filles, des minorités et d’autres groupes vulnérables; former un gouvernement inclusif et représentatif; et empêcher que l’Afghanistan ne devienne un sanctuaire pour le terrorisme.

Engagement pour l’avenir : À l’avenir, le Canada continuera à travailler pour faire avancer ses priorités, conformément aux lettres de mandat des ministres. Dans le cadre de ce travail, le Canada continuera de plaider en faveur du respect des droits de la personne, en particulier ceux des femmes et des filles, et de la formation d’un gouvernement inclusif. Il s’agira notamment d’assurer une coordination étroite avec les alliés afin d’obtenir l’annulation des restrictions imposées aux femmes et aux jeunes filles.

Soutien du Canada aux femmes et aux filles afghanes : Le Canada saisit toutes les occasions pour plaider avec force en faveur de la pleine réalisation des droits des femmes et des filles afghanes, et soutient un effort vigoureux et coordonné de la part de la communauté internationale à cet égard. Le Canada a exprimé haut et fort sa condamnation des décisions des talibans qui empêchent les femmes et les jeunes filles afghanes d’accéder à l’éducation et les excluent de la vie publique; il s’est joint tout récemment à une déclaration à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Les responsables canadiens continuent de consulter un large éventail de dirigeantes afghanes et de défenseurs des droits de la personne. Le 2 février 2023, le ministre Sajjan a rencontré un groupe de dirigeantes afghanes de la société civile basées au Canada afin d’écouter leurs points de vue sur les restrictions imposées aux femmes par les talibans et sur la réponse qu’elles pourraient y apporter.

Le Canada, ses alliés et ses partenaires aux vues similaires continuent d’exhorter les talibans à respecter les droits de la personne auxquels chaque Afghan a droit.

Réaction internationale à la crise humanitaire en Afghanistan

Messages supplémentaires

Contexte

Intervention humanitaire : Le plan d’intervention humanitaire (PIH) pour l’Afghanistan reste le plus important au niveau mondial en ce qui a trait au financement. Le PIH de 2023 pour l’Afghanistan nécessite 4,6 milliards de dollars pour répondre aux besoins de 28,3 millions de personnes dans le besoin. Le PIH de 2022 nécessitait 4,4 milliards de dollars américains et était financé à 73 %.

Engagement diplomatique : Après la prise de pouvoir par les talibans le 15 août 2021, le Canada et ses alliés ont fermé leur ambassade à Kaboul. Le Canada communique avec les talibans, le cas échéant, par l’intermédiaire de son représentant spécial pour l’Afghanistan, qui est basé à Doha (Qatar), où 18 pays aux vues similaires et l’UE ont également des représentants. L’UE a repris des activités limitées à Kaboul pour soutenir la coordination et l’acheminement de l’aide humanitaire. Seul le Japon a rouvert son ambassade (septembre 2022). La plupart des pays de la région ont des ambassades à Kaboul.

Soutien aux services de base : En plus de l’aide humanitaire, les donateurs soutiennent la prestation de services de base dans les domaines de la santé, de la sécurité alimentaire, de l’éducation et des moyens de subsistance.

Priorités des donateurs : La communauté internationale s’entend généralement sur l’importance de soutenir l’accès humanitaire, la gouvernance inclusive, le respect des droits des femmes et des filles, la lutte contre les migrations irrégulières et le trafic de stupéfiants, ainsi que la lutte contre le terrorisme. Les positions des donateurs varient quant au niveau d’engagement approprié dans les circonstances, et quant aux éléments à inclure ou non dans la définition des besoins fondamentaux et du soutien aux moyens de subsistance.

Droits de la personne : La Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), dont le mandat a été renouvelé pour une autre année en mars 2023 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, est chargée, entre autres objectifs, de surveiller et de rendre compte des droits de la personne et de l’égalité des sexes. Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a nommé un rapporteur spécial pour les droits de l’homme en Afghanistan, dont le mandat est de fournir des rapports détaillés sur la situation sur le terrain.

Intervention humanitaire en Afghanistan

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 24 décembre, les talibans ont imposé de nouvelles restrictions interdisant aux employées afghanes de travailler pour des ONG nationales et internationales. Cette interdiction a eu une incidence importante sur la capacité des ONG à fournir une aide en Afghanistan. Toutefois, sa mise en œuvre a été inégale d’une province à l’autre et des exemptions sectorielles ont été accordées aux secteurs de la santé et de l’éducation. Les partenaires continuent de trouver des moyens d’atteindre leurs objectifs tout en veillant à ce que les femmes et les filles soient jointes de manière responsable. Ces nouvelles restrictions imposées aux femmes ont été largement critiquées par la communauté internationale, y compris par le gouvernement du Canada et les pays du G7.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’ampleur des besoins humanitaires augmente : on estime que 23,7 millions d’Afghans auront besoin d’une aide humanitaire en 2023, contre 24,4 millions en 2022 et 18,4 millions en 2021, avant la prise du pouvoir par les talibans. Les besoins humanitaires en Afghanistan concernent tous les secteurs, et plus particulièrement l’alimentation et la nutrition, la santé, la protection, l’eau, l’assainissement et l’hygiène. Les besoins sont liés au déclin économique général, aux conflits, à la sécheresse, à la COVID-19, à l’insécurité alimentaire, aux déplacements de population, et sont exacerbés par le contexte opérationnel difficile.

Le Canada appuie une intervention humanitaire multisectorielle dans l’ensemble du pays en mettant particulièrement l’accent sur l’aide alimentaire et nutritionnelle vitale aux groupes vulnérables.

Les partenaires humanitaires observent des contraintes d’accès accrues et des défis opérationnels, y compris les directives opérationnelles des autorités de facto (ADF) qui visent à réglementer et à contrôler les organisations d’aide. Cela contribue à réduire l’espace humanitaire en tentant d’influencer la sélection des bénéficiaires, la conception des programmes et le recrutement du personnel, et en ajoutant des obstacles bureaucratiques à la mise en œuvre des projets. La sécurité et les droits fondamentaux des femmes en Afghanistan sont de plus en plus préoccupants. Dans ce contexte, les partenaires humanitaires continuent de collaborer avec les autorités locales et de trouver des moyens de mener une action humanitaire fondée sur des principes qui atteint les plus vulnérables.

Intervention humanitaire en Haïti

Messages supplémentaires

Mise à jour

En 2023, les Nations Unies devrait lancer un appel humanitaire de 715 millions de dollars pour répondre aux besoins d’urgence de 3 millions de personnes en Haïti, soit une augmentation de 342 dollars par rapport à 2022.

Comme l’a annoncé le premier ministre le 16 février jusqu’à maintenant en 2023, le Canada a alloué 12,3 millions de dollars d’aide humanitaire à ses partenaires en Haïti.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Haïti est un pays qui a des besoins humanitaires de longue date. Les crises sécuritaires et politiques qui se chevauchent ont un impact sur l’activité économique et exacerbent les besoins humanitaires. L’activité des gangs armés entrave l’accès aux principales régions du pays, ce qui limite l’acheminement du carburant, de la nourriture et des médicaments et la capacité des organisations humanitaires à atteindre les personnes les plus vulnérables.

Les problèmes humanitaires les plus aigus sont actuellement le choléra, l’insécurité alimentaire et les déplacements de population, ainsi que les risques de protection qui y sont associés. Des cas de choléra, qui est réapparu dans le pays après trois ans, ont été maintenant confirmés dans tous les départements. L’accès à l’eau potable demeure un défi et une cause majeure de la propagation de la maladie.

Environ 4,9 millions de personnes en Haïti (près de 50 % de la population) connaissent des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë, soit une augmentation de 200 000 personnes par rapport à l’analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publiée en septembre 2022.

Selon l’OIM, plus de 155 000 personnes ont été déplacées en raison de la violence des gangs dans l’agglomération de Port-au-Prince. On signale également de plus en plus de violations des droits de la personne, notamment des violences sexuelles et sexistes.

Le financement du Canada pour 2023 continuera à fournir un soutien, en particulier en ce qui concerne le choléra, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, la santé, la sécurité alimentaire et la nutrition, la logistique et l’aide à la protection. Il est fourni par l’intermédiaire du Programme alimentaire mondial, de l’Organisation panaméricaine de la Santé, du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, du Fonds des Nations Unies pour la population et du Comité international de la Croix-Rouge.

Intervention humanitaire en Ukraine

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le budget de 2023, publié le 28 mars 2023, prévoit 84,8 millions de dollars pour financer l’aide internationale exceptionnelle à l’Ukraine à partir des niveaux de référence internes d’Affaires mondiales Canada en 2023-2024, dont 32,5 millions de dollars pour l’aide humanitaire. Ces fonds proviendront des niveaux de référence du Ministère.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le conflit ukrainien est à l’origine de la crise de déplacement la plus rapide au monde depuis la Seconde Guerre mondiale, avec plus de 13 millions de personnes déracinées en moins de deux mois. Actuellement, plus d’un quart de la population ukrainienne a fui son domicile, dont plus de 5,6 millions de personnes, selon les estimations, sont actuellement déplacées à l’intérieur du pays et plus de 4,9 millions de réfugiés ukrainiens sont inscrits pour bénéficier d’une protection temporaire ou de programmes de protection nationaux similaires en Europe, la plupart d’entre eux étant des femmes et des enfants. Près de deux tiers des enfants en Ukraine ont été déplacés.

Les besoins humanitaires en Ukraine demeurent importants. L’Aperçu humanitaire mondial 2023 (GHO) indique un besoin de 3,9 milliards de dollars américains pour aider 9,4 millions de personnes à obtenir de l’aide humanitaire cette année. Les besoins prioritaires découlent en grande partie des attaques contre les infrastructures énergétiques et d’hébergement, qui entravent l’accès à l’eau, à la nourriture, aux soins de santé, aux transports, aux télécommunications et à d’autres services essentiels. La guerre touche les femmes et les hommes de différentes façons et exacerbe les inégalités préexistantes.

Depuis le début des hostilités le 24 février, les partenaires humanitaires ont travaillé intensément pour accroître l’ampleur et la portée de leurs opérations en Ukraine. L’intervention humanitaire vient en aide à un plus grand nombre de personnes chaque semaine. En date de février 2023, les Nations Unies et les partenaires humanitaires ont atteint plus de 15,8 millions de personnes en Ukraine.

Afghanistan : Soutien aux femmes et aux filles

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 4 avril 2023, les talibans ont interdit aux femmes afghanes de travailler pour les agences des Nations Unies. Le 23 mars 2023, les talibans interdisaient aux filles de fréquenter l’école secondaire. Le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le représentant spécial du Canada pour l’Afghanistan a rencontré des femmes afghanes au Canada et en Afghanistan afin d’entendre leurs préoccupations et de leur faire part du soutien indéfectible du Canada aux droits des femmes et des filles.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Soutien du Canada aux femmes et aux filles afghanes : Le Canada saisit toutes les occasions pour plaider vigoureusement en faveur de la pleine réalisation des droits des femmes et des filles afghanes, et appuie un effort vigoureux et coordonné de la part de la communauté internationale à cet égard. Le Canada a exprimé haut et fort sa condamnation des décisions des talibans qui empêchent les femmes et les jeunes filles afghanes de participer à la vie publique; il s’est joint tout récemment à une déclaration à l’occasion de la Journée internationale de la femme (8 mars). Les responsables canadiens continuent de consulter un large éventail de dirigeantes afghanes et de défenseures des droits de la personne. Le 2 février 2023, le ministre Sajjan a rencontré un groupe de dirigeantes afghanes de la société civile basées au Canada afin d’écouter leurs points de vue et leurs réponses aux restrictions imposées aux femmes par les talibans.

Éducation des filles et des femmes afghanes : Les talibans ont interdit aux femmes et aux filles afghanes de recevoir une éducation au-delà de la sixième année, les privant ainsi de leur droit fondamental à l’éducation. Le gouvernement du Canada condamne ces interdictions et étudie actuellement les moyens de soutenir davantage l’éducation des femmes et des jeunes filles en Afghanistan.

Les talibans interdisent aux femmes de travailler pour les ONG et les Nations Unies

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 24 décembre 2022, les talibans ont imposé de nouvelles restrictions interdisant aux femmes afghanes de travailler pour des ONG nationales et internationales. À l’heure actuelle, l’interdiction ne s’applique pas aux femmes travaillant dans le système de santé ni aux enseignantes des écoles primaires.

En janvier 2023, deux délégations de haut niveau des Nations Unies se sont rendues en Afghanistan pour exhorter les talibans à revenir sur l’interdiction et souligner l’importance d’une aide humanitaire fondée sur des principes. Au cours de sa visite, le coordinateur des secours d’urgence, Martin Griffiths, a reçu l’engagement verbal des talibans d’élaborer des lignes directrices écrites indiquant clairement où les femmes sont autorisées à travailler. À la fin du mois de mars 2023, les talibans n’avaient pas fourni ces lignes directrices.

Un document officieux sur les principes relatifs aux besoins fondamentaux, adopté par les donateurs, définit les paramètres de la manière dont les donateurs peuvent continuer à fournir des services de base dans les conditions actuelles. Plus précisément, il stipule que 1) les femmes doivent demeurer les bénéficiaires de toute aide; 2) les travailleuses ne doivent pas être remplacées par des travailleurs masculins; les équipes exclusivement masculines ne doivent être utilisées que dans les cas où elles l’étaient avant l’interdiction, et lorsqu’il y a de bonnes raisons pour que les femmes ne participent pas à la prestation de l’aide; 3) dans le cas contraire, les activités ne peuvent se poursuivre que si les femmes peuvent concrètement y participer; et 4) un suivi adéquat de la prestation de l’aide doit être assuré.

Les lignes directrices adoptées par les donateurs d’aide humanitaire ajoutent que l’aide humanitaire ne doit être maintenue que lorsque 1) les femmes peuvent participer de manière significative à l’évaluation des besoins, à la prestation de l’aide et aux activités de suivi; et 2) le personnel féminin lui-même estime qu’il est en mesure de travailler en toute sécurité. L’adoption de ces principes, ainsi qu’un cadre de suivi renforcé, guidera les activités d’aide humanitaire et d’aide internationale dans un avenir prévisible.

Le 4 avril 2023, le ministère des Affaires étrangères de facto des talibans a informé verbalement les hauts responsables des Nations Unies en Afghanistan que l’interdiction faite aux femmes afghanes de travailler pour des ONG s’étendrait aux organismes des Nations Unies. Cette situation devrait avoir des répercussions importantes sur la prestation de l’aide humanitaire et des besoins fondamentaux. Actuellement, les exemptions accordées aux femmes travaillant pour des ONG en tant qu’enseignantes du primaire et dans des cliniques de soins de santé s’appliqueront également aux organes des Nations Unies. Les entités des Nations Unies, en particulier la MANUA, demandent aux donateurs du temps et de l’espace pour évaluer la situation sur le terrain et tenter de négocier avec les autorités de facto.

Projet de loi C-41

Messages supplémentaires

Mise à jour

État du projet de loi C-41 : Le 9 mars 2023, le gouvernement du Canada a présenté le projet de loi C-41 visant à créer un régime d’autorisation pour faciliter la prestation de l’aide humanitaire, des services de santé, de l’éducation, des programmes relatifs aux droits de la personne, du soutien aux moyens de subsistance, des services de réinstallation, des services de traitement des demandes d’immigration, des actions de passage sécuritaire et d’autres activités gouvernementales. Le projet de loi a été débattu en deuxième lecture le lundi 27 mars, après quoi il a été considéré comme lu une deuxième fois et renvoyé au Comité permanent de la justice et des droits de la personne (JUST) de la Chambre des communes. Le projet de loi pourrait être discuté au JUST dès le 17 avril. Le budget de 2023 fait référence à de nouvelles ressources pour soutenir AMC, SP, la GRC et le CST dans le cadre de ce régime d’autorisation, certaines de ces ressources provenant de ressources ministérielles internes.

Les premières réactions au projet de loi C-41 étaient mitigées. Une coalition de 18 organismes de bienfaisance canadiens, dont les partenaires de mise en œuvre d’AMC, a exprimé son soutien. En même temps, le Comité international de la Croix-Rouge et Médecins Sans Frontières ont demandé une exemption d’ordre humanitaire au lieu d’un régime d’autorisation, et des questions ont été soulevées quant au calendrier de délivrance des autorisations et à la capacité des petites ONG à obtenir des autorisations. Certains groupes de la diaspora afghano-canadienne ont également exprimé des préoccupations au sujet de la nécessité de fournir une aide d’une manière qui ne profite pas aux talibans. Lors de la deuxième lecture, les députés de l’opposition ont critiqué le retard dans la présentation du projet de loi, la décision d’instaurer un régime d’autorisation plutôt qu’une exception claire, la capacité à délivrer des autorisations en temps opportun et l’accès des petits groupes de la diaspora aux autorisations.

Contexte

Aperçu du projet de loi C-41 : Dans le cadre du régime d’autorisation proposé, le ministre de la Sécurité publique (SP) ou un délégué serait habilité à délivrer des autorisations pour mettre à l’abri de la responsabilité pénale des activités aux fins susmentionnées qui risqueraient autrement d’enfreindre le Code criminel en raison de l’avantage inévitable que tirerait un groupe terroriste de l’exercice de ces activités. Pour décider de la délivrance d’une autorisation, le ministre de la SP prendrait en considération les recommandations des ministres des Affaires étrangères et d’IRCC sur des critères d’évaluation précis, notamment la nécessité de l’activité, la question de savoir si la zone est contrôlée par un groupe terroriste et la capacité du demandeur à gérer les fonds et à rendre compte de leur utilisation. Le ministre établirait un équilibre entre ces renseignements et les résultats d’un examen de la sécurité nationale dans le cadre d’une analyse des risques et des avantages et prendrait une décision sur la demande, notamment sur les conditions d’une éventuelle autorisation. Le régime proposé, tout en répondant à la situation actuelle en Afghanistan, s’appliquerait également à l’extérieur de l’Afghanistan et permettrait au Canada de mieux prévoir les interventions en cas de crises futures dans toute région où les groupes terroristes exercent un contrôle.

Code criminel : Avec la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans en 2021, ces derniers, qui figurent sur la liste des entités terroristes du Canada, sont susceptibles de percevoir des revenus provenant de tout paiement effectué aux autorités de facto en Afghanistan, y compris des taxes, des droits d’importation et le paiement de frais administratifs. Tout Canadien qui autorise de tels paiements risque de contrevenir à l’article 83.03 du Code criminel. En conséquence, il a été difficile pour les ONG canadiennes et les représentants du gouvernement du Canada d’appuyer les activités en Afghanistan.

Questions et réponses de nature délicate au sujet du projet de loi C-41

  1. Pourquoi le projet de loi C-41 propose-t-il de modifier le Code criminel pour créer un régime d’autorisation plutôt que de créer une exclusion pour la prestation de l’aide humanitaire ou une exemption à la disposition?
    • La proposition actuelle, telle qu’elle figure dans le projet de loi, présente le meilleur équilibre entre la facilitation de la prestation de l’aide internationale et le maintien de l’intégrité de mesures antiterroristes solides.
    • Un régime d’autorisation offre la souplesse nécessaire pour tenir compte d’un plus large éventail de demandeurs et d’activités admissibles, comme l’éducation, les droits de la personne et le soutien aux moyens de subsistance, comparativement à un régime réservé aux activités exclusivement humanitaires.
    • Une telle exclusion n’aurait peut-être pas permis aux organisations concernées et aux tiers (comme les banques) d’avoir la certitude que leurs activités étaient couvertes par une exemption et que le risque de contrevenir au Code criminel du Canada était suffisamment réduit ou atténué.
  2. Pourquoi le gouvernement du Canada a-t-il mis tant de temps à proposer une modification du Code criminel?
    • La modification de toute loi est un exercice complexe qui nécessite l’intervention et la prise en compte de nombreux ministères et organismes du gouvernement du Canada.
    • Il était impératif que le régime prenne en compte les risques associés à l’autorisation d’activités qui profiteraient à un groupe terroriste, et très probablement à ses actions.
    • L’élaboration du régime proposé a pris du temps afin d’assurer la mise en place d’un cadre rigoureux de contrôles et d’équilibres permettant de minimiser le risque de financement d’activités terroristes tout en permettant d’importantes activités humanitaires et d’immigration, notamment le travail sur le passage sécuritaire pour aider les personnes vulnérables, en particulier celles rendues vulnérables en raison d’activités terroristes.
    • De plus, le régime proposé offre la souplesse nécessaire pour répondre à des crises semblables à l’avenir.
  3. Comment le gouvernement du Canada s’assurera-t-il que les talibans ne profitent pas de financements canadiens?
    • Le Canada dispose de l’un des régimes les plus solides au monde pour lutter contre le financement des activités terroristes.
    • Grâce au projet de loi C-41, le Canada se donne les moyens de faciliter l’aide internationale nécessaire dans les zones contrôlées par les terroristes, notamment en Afghanistan.
    • Le gouvernement du Canada reste déterminé à lutter contre le financement des activités terroristes, et le régime d’autorisation sera mis en œuvre de manière à réduire autant que possible tout avantage et tout détournement possible de fonds au profit d’une organisation terroriste.
    • Toutes les demandes d’autorisation feront l’objet d’un contrôle de sécurité nationale, qui sera examiné en même temps que le renvoi par les ministres des Affaires étrangères et de l’Immigration et des réfugiés et de la citoyenneté, dans le cadre d’une analyse des risques et des avantages, afin d’éclairer la décision du ministre de la Sécurité publique.
    • Les autorisations seront assorties de conditions et exigeront des organisations qu’elles rendent compte de leurs activités.
    • Conformément au budget 2023, le gouvernement prévoit d’allouer des ressources à la Sécurité publique, à la GRC, à Affaires mondiales Canada et au CST pour appuyer le nouveau régime d’autorisation proposé dans le cadre des modifications au Code criminel, y compris la surveillance des autorisations.
    • Grâce à cette modification, le gouvernement du Canada établit un équilibre entre la nécessité de maintenir des dispositions strictes en matière de lutte contre le financement des activités terroristes et la nécessité de permettre aux organisations canadiennes et internationales de fournir une aide internationale aux personnes dans le besoin vivant dans des zones géographiques contrôlées par un groupe terroriste.
  4. Comment le gouvernement va-t-il répondre aux préoccupations concernant la perception de la neutralité et de l’impartialité des organisations humanitaires?
    • Aucune liste des titulaires d’autorisation ne sera pas publiée.
    • La publication des noms de personnes ou d’organisations qui coordonnent des activités humanitaires, des programmes relatifs aux droits de la personne, la prestation de services de base et des activités d’aide à l’immigration, y compris un passage sécuritaire, dans une zone géographique déterminée contrôlée par un groupe terroriste, pourrait constituer une menace grave et inutile à la sécurité du personnel.
    • Par conséquent, les noms des personnes ou des organisations auxquelles des autorisations ont été accordées ne seront pas rendus publics, pas plus que les autorisations elles-mêmes.
    • Chaque organisation peut décider à sa guise de partager publiquement l’état de son autorisation pendant la réalisation des activités.
  5. Comment le gouvernement pourra-t-il traiter les demandes en temps voulu?
    • Le gouvernement du Canada veille à ce que ce processus soit aussi rapide et simplifié que possible.
    • On travaille actuellement à l’élaboration d’un formulaire électronique normalisé pour les demandes et de documents d’orientation clairs pour faciliter les demandes de toutes les organisations.
    • Après l’adoption de la loi, le gouvernement du Canada prévoit également d’organiser des séances d’information à l’intention des intervenants.
    • Comme il été annoncé dans le budget de 2023, le gouvernement du Canada affecte de nouvelles ressources à la mise en place du régime d’autorisation pour les ministères et organismes participant au traitement des demandes, ainsi qu’au financement d’une solution informatique.
  6. Quel mécanisme sera mis en place pour suivre les résultats et les progrès et pour assurer la transparence de l’application de cette exemption?
    • Un rapport annuel du gouvernement du Canada sera présenté au Parlement afin de fournir des renseignements sur le fonctionnement du régime d’autorisation.
  7. Que font les alliés du Canada pour réduire les risques de financement des activités terroristes tout en fournissant de l’aide humanitaire à l’Afghanistan?
    • Cette modification s’harmonise en grande partie avec ce que font certains de nos alliés les plus proches, notamment nos homologues du Groupe des cinq, et va même au-delà, en ce sens qu’il leur permet de délivrer des autorisations pour un grand nombre des mêmes activités (par exemple, l’aide humanitaire et une partie de l’aide au développement essentielle) et à des personnes et des organisations, y compris des ONG et des organisations caritatives canadiennes.
    • Cette approche est conforme à la résolution 2615 du Conseil de sécurité des Nations Unies de décembre 2021, qui a exclu l’acheminement de l’aide humanitaire et d’autres actions visant à répondre aux besoins humains fondamentaux de son régime de sanctions contre l’Afghanistan, y compris le paiement de taxes ou d’autres redevances. Elle est également conforme à la résolution 2664 du Conseil de sécurité des Nations Unies de décembre 2022, qui prévoit une exemption semblable pour les organismes des Nations Unies et les organismes liés aux Nations Unies, de tous les autres régimes de sanctions des Nations Unies.
    • Le régime d’autorisation préparera le Canada à mieux intervenir dans d’autres situations et à d’autres endroits, si nécessaire. Bien que la situation en Afghanistan ait motivé cet effort, le régime d’autorisation ne se limite pas à l’Afghanistan et permettra au ministre de la SP d’accorder une autorisation à une personne ou une organisation admissible, dans toute zone géographique contrôlée par un groupe terroriste, pour entreprendre des activités à certaines fins, qui seraient autrement interdites au titre de l’infraction actuelle de financement des activités terroristes à l’alinéa 83.03(b) du Code criminel.
    • Le régime d’autorisation proposé ne se limite pas exclusivement à l’Afghanistan et vise à couvrir des programmes dans des contextes fragiles et touchés par des crises, actuels ou futurs, semblables à ceux de l’Afghanistan. Les activités qui répondent aux « objectifs » énumérés (humanitaire, santé, éducation, moyens de subsistance, droits de la personne et traitement des demandes d’immigration/passage sécuritaire) correspondent aux recommandations du Comité spécial sur l’Afghanistan dans son rapport intitulé « Honorer l’héritage du Canada en Afghanistan : Répondre à la crise humanitaire et amener les gens en lieu sûr », et offrent également la souplesse nécessaire à une réponse immédiate et efficace en cas de crise. Cette approche permet au gouvernement du Canada de remplir ses différents mandats en matière d’aide internationale, de traitement des demandes d’immigration et d’actions de passage sécuritaire.

Messages clés : Recommandations du rapport du Comité spécial sur l’Afghanistan ayant une incidence sur le développement international

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Comité spécial et recommandations

C. Note complémentaire

Chronologie des événements et de la réponse du gouvernement du Canada à la crise en Afghanistan

Texte en gras – Événements clés

Souligné – Principales réponses du Canada

2021

14 avril : Les États-Unis et l’OTAN annoncent le retrait de leurs troupes au plus tard le 11 septembre 2021.

4 juillet : Presque toutes les troupes de la coalition ont été retirées.

23 juillet : Le Canada annonce un programme de mesures spéciales en matière d’immigration.

3 août : Premier vol d’évacuation du Canada réalisé par les FAC.

13 août : Le Canada élargit son programme de réinstallation.

15 août : Effondrement du gouvernement afghan, prise de Kaboul par les talibans.

15 août : Le Canada évacue l’ambassade de Kaboul et suspend ses activités pour une durée indéterminée.

24 août : Les dirigeants du G7 font une déclaration sur la situation en Afghanistan.

25 août : Le dernier vol d’évacuation du Canada réalisé par les FAC.

25 août : Les femmes reçoivent l’ordre de rester chez elles, car les soldats ne sont pas formés au respect des femmes.

26 août : Le Canada annonce une contribution de 50 millions de dollars au titre de l’aide humanitaire à l’Afghanistan.

27 août : Le Canada nomme David Sproule haut fonctionnaire pour l’Afghanistan.

30 août : Interdiction de la mixité et interdiction aux hommes d’enseigner aux filles.

30 août : Retrait de toutes les forces américaines et de la coalition.

17 septembre : Le ministère des Affaires féminines est remplacé par le ministère de la Propagation de la vertu et de la Prévention du vice.

20 septembre : Les femmes qui exercent une profession libérale ou qui occupent un emploi sont priées de rester chez elles jusqu’à nouvel ordre.

28 septembre : Le Canada annonce le doublement de son objectif de réinstallation, de 20 000 à 40 000 personnes afghanes.

29 septembre : Interdiction aux femmes de fréquenter l’Université de Kaboul et d’y enseigner.

21 décembre : Le Canada annonce un financement de 56 millions de dollars pour l’aide humanitaire en Afghanistan en réponse aux appels des Nations Unies et du CICR pour 2022.

26 décembre : Interdiction pour les femmes de se déplacer sur une longue distance (72 km) sans mahram (chaperon/tuteur masculin).

2022

2 mars : Interdiction aux femmes d’entrer dans les centres de santé sans un mahram (tuteur masculin).

13 mars : L’application de la séparation des bureaux des hommes et des femmes a été ordonnée.

17 mars : Le Conseil de sécurité des Nations Unies prolonge le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu’au 17 mars 2023.

23 mars : Annonce de la fermeture des écoles pour filles à partir de la septième année.

25 mars : MINA s’associe à une déclaration commune de femmes ministres des Affaires étrangères exprimant leur déception et leur inquiétude face à l’interdiction imposée aux filles de fréquenter l’école secondaire en Afghanistan.

27 mars : Interdiction aux femmes de voyager à l’étranger sans mahram/tuteur masculin et sans « raison légitime ».

31 mars : Le Canada annonce l’octroi de 50 millions de dollars supplémentaires pour soutenir l’aide humanitaire en Afghanistan.

1er avril : Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies nomme Richard Bennett rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan.

21 avril : L’État islamique – Province du Khorasan (EIPK) revendique la responsabilité d’une attaque contre une mosquée chiite qui a tué 31 fidèles dans la ville de Mazar-e-Sharif, au nord du pays.

5 mai : Arrêt de la délivrance des permis de conduire aux femmes.

12 mai : Les ministres des Affaires étrangères du G7 publient une déclaration sur la situation des femmes et des filles en Afghanistan.

16 mai : Dissolution de la commission indépendante afghane des droits de la personne.

21 juin : Un tremblement de terre d’une magnitude de 6,0 se produit dans l’est de l’Afghanistan, faisant plus de 1 000 morts et près de 3 000 blessés.

14 août : MINA, MINE et les ministres de l’Immigration et de la Défense font une déclaration à l’occasion du 1er anniversaire de la chute de Kaboul.

15 août : 1er anniversaire de la chute de Kaboul.

25 août : Ordonnance interdisant aux femmes de se rendre dans les parcs où les autorités ne peuvent pas assurer la séparation entre hommes et femmes.

29 août : Les étudiantes universitaires reçoivent l’ordre de se couvrir le visage dans les salles de classe.

3 septembre : L’EIPK revendique un attentat suicide devant l’ambassade de Russie à Kaboul qui a fait 6 morts, dont deux membres du personnel de l’ambassade.

30 septembre : Un kamikaze se fait exploser dans un centre d’éducation à Kaboul, tuant plus de 50 étudiants et éducateurs, dont une majorité de femmes et de filles hazaras chiites.

14 octobre : Le Canada nomme David Sproule (anciennement haut fonctionnaire pour l’Afghanistan) représentant spécial du Canada pour l’Afghanistan.

30 octobre : Des étudiantes universitaires fouettées au Badakhshan pour avoir porté des jeans sous leurs manteaux longs.

10 novembre : Les femmes et les jeunes filles interdites dans les parcs et les gymnases.

23 novembre : Trois femmes figurent parmi les nombreuses personnes fouettées par les talibans devant des milliers de spectateurs dans un stade de football.

1er décembre : 21 personnes fouettées par les talibans, dont six femmes, à Kaboul.

4 décembre : L’EIPK revendique un attentat ciblé contre le chef de mission de l’ambassade du Pakistan à Kaboul, qui a tué l’agent de sécurité du diplomate.

12 décembre : Des hommes armés affiliés à l’EIPK ouvrent le feu dans un hôtel appartenant à des Chinois au centre de Kaboul, tuant 5 personnes et blessant 5 ressortissants chinois.

20 décembre : Les étudiantes interdites de fréquenter l’université dans tout le pays

21 décembre : MINA s’associe à une déclaration commune des ministres des Affaires étrangères condamnant l’interdiction imposée aux femmes par les talibans de fréquenter l’université.

24 décembre : Interdiction aux femmes de travailler pour les ONG.

29 décembre : MINA s’associe à une déclaration des ministres des Affaires étrangères condamnant l’interdiction imposée par les talibans aux femmes de travailler pour les ONG.

2023

18 février : MINA s’associe à une déclaration de femmes ministres des Affaires étrangères à la conférence de Munich sur la sécurité, condamnant l’exclusion des femmes de la vie publique par les talibans.

9 mars : Le gouvernement du Canada présente le projet de loi C-41, Loi modifiant le Code criminel dans le but d’établir un régime d’autorisation permettant l’acheminement direct de l’aide en Afghanistan tout en maintenant le respect des dispositions du Code criminel en matière de lutte contre le terrorisme.

16 mars : Le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte à l’unanimité une résolution visant à proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu’au 17 mars 2024.

4 avril : Le ministère des Affaires étrangères de facto des talibans informe verbalement les hauts fonctionnaires des Nations Unies en Afghanistan que l’interdiction imposer aux femmes de travailler pour les ONG s’étendra aux femmes afghanes travaillant pour les entités des Nations Unies.

Lettres de soutien et de facilitation consulaires

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Réponses suggérées – Document de questions et réponses anticipées

  1. Évacuation pendant la chute de Kaboul
    En cas de question sur la réaction du Canada à la chute de Kaboul et sur ses efforts d’évacuation
    • L’intervention coordonnée du Canada à l’effondrement du gouvernement afghan et à la prise de pouvoir par les talibans a été l’une des opérations en temps de crise internationale les plus importantes, les plus difficiles et les plus complexes des dernières décennies.
    • À la suite de l’annonce du retrait de l’OTAN et des États-Unis le 17 novembre 2020, Affaires mondiales Canada (AMC) a commencé à s’inquiéter sérieusement de sa capacité à maintenir une présence diplomatique à long terme en Afghanistan.
    • Alors qu’AMC s’employait à maintenir la présence diplomatique du Canada à Kaboul, des biens et des ressources essentiels à la sécurité de la mission risquaient d’être perdus, ce qui a mené à la décision de suspendre temporairement les opérations de la mission au plus tard le 31 août 2021. La détérioration rapide de la situation sécuritaire en Afghanistan a obligé le chef de mission à ordonner une suspension temporaire des opérations le 12 août 2021.
    • Tous les protocoles de clôture de la mission ont été respectés, de sorte que les informations et les biens n’ont pas été compromis.
  2. Rapidité avec laquelle les talibans se sont emparés du pouvoir en Afghanistan
    En cas de questions sur la rapidité avec laquelle les talibans se sont emparés du pouvoir en Afghanistan
    • Les talibans ont pris du pouvoir en Afghanistan beaucoup plus vite que ne le prévoyaient la plupart des observateurs, y compris les spécialistes canadiens du renseignement.
    • En général, selon les analystes, un accord durable et négocié pacifiquement entre les talibans et le gouvernement de la République islamique d’Afghanistan était très peu probable. Les talibans étaient déterminés à utiliser des moyens militaires.
    • Malgré les craintes exprimées au sujet de la stabilité et de la résilience du gouvernement afghan, les milieux du renseignement ont, dans une large mesure, sous-estimé la vitesse à laquelle les talibans s’empareraient du pouvoir.
    • Si le moment précis de la chute du gouvernement afghan a été une surprise, y compris pour les talibans eux-mêmes, le fait que le gouvernement se soit finalement effondré n’a pas été un choc pour la communauté du renseignement.
  3. Crises et interventions humanitaires
    En cas de question sur la réponse du Canada à la crise humanitaire en Afghanistan.
    • Le Canada reste profondément préoccupé par l’aggravation de la situation humanitaire en Afghanistan et s’engage à soutenir la prestation d’une aide vitale par l’intermédiaire de partenaires humanitaires expérimentés, de manière à ce que cette aide parvienne aux personnes les plus vulnérables, notamment les femmes et les filles.
    • En 2022, le Canada a fourni plus de 143 millions de dollars d’aide humanitaire pour l’aide alimentaire, les services de santé, les abris d’urgence et les services de protection dont on a grandement besoin. Le Canada est en train de déterminer sa réponse humanitaire pour 2023.
    • Le Code criminel crée un large éventail d’infractions liées au terrorisme et a, à ce jour, il a imposé de sérieuses contraintes aux activités humanitaires et de développement que le gouvernement est en mesure de soutenir et aux organisations avec lesquelles le Canada peut établir des partenariats. Le 9 mars 2023, le gouvernement du Canada a présenté un projet de loi visant à modifier le Code criminel, ce qui permettra au Canada de surmonter ces contraintes et de faciliter sa collaboration avec ses alliés pour faire face aux crises humanitaires et faire progresser les droits de la personne dans le monde, notamment en Afghanistan.
    • Le Canada est indigné des récentes restrictions imposées par les talibans aux travailleuses des ONG et s’inquiète des conséquences de cette interdiction sur les personnes vulnérables en Afghanistan, en particulier les femmes et les jeunes filles. Le Canada continue d’appuyer les efforts internationaux coordonnés pour faire pression sur les talibans afin qu’ils reviennent sur l’interdiction et pour fournir une aide partout où les femmes peuvent être touchées de manière responsable.
  4. Héritage du Canada en Afghanistan
    En cas de question sur l’héritage du Canada en Afghanistan au cours des vingt dernières années.
    • Le Canada maintient son engagement envers l’Afghanistan et le peuple afghan après la prise de pouvoir par les talibans en août 2021.
    • Avant la prise de pouvoir par les talibans, le Canada avait travaillé pendant vingt ans aux côtés des Afghans qui avaient obtenu des résultats tangibles en matière de démocratie, de droits de la personne, de droits des femmes, d’éducation des filles, de santé maternelle et infantile et de liberté de la presse en Afghanistan.
    • Depuis 2001, le Canada a versé 3,9 milliards de dollars en aide à l’Afghanistan, ce qui a permis à une génération d’Afghans d’améliorer son niveau de vie. Le taux de mortalité infantile a diminué, l’espérance de vie a augmenté et des millions d’enfants, en particulier des filles, ont pu aller à l’école.
    • Ces réalisations n’auraient pas été possibles sans l’aide du Canada, et elles ont contribué à faire de l’Afghanistan un pays fondamentalement différent de ce qu’il était en 2001.
    • Nous n’oublions pas les sacrifices consentis par les Forces armées canadiennes, les diplomates et d’autres Canadiens en Afghanistan, ni les pertes subies par leurs familles et leurs proches, et nous leur témoignons toute notre reconnaissance.
  5. Lettres de facilitation
    En cas de question sur le rôle d’Affaires mondiales Canada dans la distribution des lettres de facilitation et si on demande des commentaires sur les récents reportages dans les médias
    • Affaires mondiales Canada a autorisé la délivrance de lettres de facilitation pendant le pont aérien en Afghanistan afin de permettre aux personnes dont l’évacuation vers le Canada avait déjà été approuvée de franchir les points de contrôle des talibans.
    • Le Canada et les pays amis présents à Kaboul ont constaté que les talibans empêchaient les civils d’accéder à l’aéroport international Hamid Karzai, mettant ainsi en danger la vie des Canadiens et des Afghans. Le gouvernement a appris que des civils auxquels des gouvernements étrangers avaient délivré des documents de facilitation franchissaient les points de contrôle.
    • Le gouvernement n’aurait pas pu, en toute bonne conscience, convoquer les familles à l’aéroport sans utiliser les outils à notre disposition pour atténuer le risque que les points de contrôle talibans posaient à leur sécurité.
    • Les lettres de facilitation ne conféraient aucun statut aux porteurs. Elles n’ont été délivrées que pour faciliter les déplacements à l’intérieur de l’Afghanistan.
  6. Cérémonie de reconnaissance des efforts au cours de l’évacuation en Afghanistan
    En cas de question sur la cérémonie de reconnaissance
    • Le 26 octobre 2022, AMC a organisé une cérémonie pour souligner les efforts des fonctionnaires au cours de cette opération d’évacuation extrêmement complexe et difficile.
    • Nombre d’entre eux ont fait preuve d’un engagement exceptionnel dans des conditions difficiles. La situation était chargée d’émotion pour toutes les personnes concernées et certaines portent encore ce poids émotionnel à ce jour.
    • Cela ne signifie pas pour autant que notre travail est terminé. Le gouvernement du Canada est inébranlable dans son engagement à réinstaller au moins 40 000 ressortissants afghans, et nous travaillons sans relâche pour atteindre cet objectif.
    • La modification proposée du Code criminel soutiendra la réponse à la crise en Afghanistan en facilitant la prestation de l’aide internationale et le passage sécuritaire et le traitement des dossiers d’immigration des personnes vulnérables à destination du Canada.
  7. Code criminel
    En cas de question sur l’état d’avancement de la modification du Code criminel
    • Le 9 mars 2023, le gouvernement du Canada a présenté le projet de loi C-41, qui modifie le Code criminel pour créer un régime d’autorisation.
    • Grâce à cette modification, nous ferons preuve de souplesse pour soutenir nos responsabilités en matière d’aide humanitaire, tout en veillant à ce que les mesures de lutte contre le terrorisme du Canada demeurent solides et efficaces.
    • La modification proposée au Code criminel facilitera l’engagement du Canada aux côtés de ses alliés pour faire face aux crises humanitaires et faire progresser les droits de la personne dans le monde, y compris en Afghanistan.
    • Les nouvelles autorisations donneront aux Canadiens la certitude qu’ils seront à l’abri du risque de responsabilité pénale pour les activités visées par l’autorisation.
  8. Réponse du Canada à la crise en Afghanistan par rapport à sa réponse à la crise en Ukraine
    En cas de question sur la différence entre la réponse du gouvernement du Canada à la crise en Afghanistan et sa réponse à la crise en Ukraine. (La réponse du gouvernement à la crise en Afghanistan diffère-t-elle de sa réponse à la crise en Ukraine? Comment? Pourquoi?)
    • Le Canada est préoccupé par la situation humanitaire en Afghanistan et en Ukraine.
    • Les différences de réponse reflètent les différences de contextes, les défis opérationnels ainsi que les contraintes uniques du Code criminel canadien en matière de soutien à l’Afghanistan.
    • Pour l’Ukraine, le Canada est en mesure de soutenir un large éventail de partenaires en leur apportant une aide humanitaire, une aide au développement, une aide à la paix et à la sécurité, ainsi qu’une aide militaire.
    • Dans le cas de l’Afghanistan, le Code criminel canadien crée un large éventail d’infractions liées au terrorisme, ce qui limite considérablement les activités humanitaires et de développement que le gouvernement est en mesure d’appuyer en Afghanistan, ainsi que les organisations avec lesquelles le Canada est en mesure de s’associer.
    • Néanmoins, le Canada continue de réagir dans les deux contextes de manière à répondre aux besoins les plus pressants. Par exemple :
      • Pour aider à faire face à l’impact humanitaire des attaques sur les infrastructures énergétiques et les abris en Ukraine, le Canada a appuyé l’acquisition et la distribution de plus de 1 250 génératrices devant être utilisées dans les centres collectifs d’aide humanitaire.
      • Pour faire face à l’une des crises d’insécurité alimentaire les plus importantes et les plus graves au monde – avec 20 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, en situation d’insécurité alimentaire aiguë – l’aide humanitaire du Canada est axée sur la prestation d’une aide alimentaire vitale, ainsi que de produits nutritionnels d’urgence pour traiter les enfants souffrant de malnutrition aiguë, les femmes enceintes et les mères allaitantes.
    • [Si on insiste] L’aide internationale du Canada doit tenir compte d’un éventail de complexités et de défis dans chaque crise. Les réalités de l’Ukraine et de l’Afghanistan étant différentes, le Canada continue d’aborder chaque situation de manière indépendante. Néanmoins, nous demeurons profondément préoccupés par la situation humanitaire en Ukraine et en Afghanistan, et nous sommes déterminés à répondre aux besoins humanitaires.
  9. Soutien aux femmes et aux filles dans d’autres pays
    Si on demande comment le soutien du Canada aux femmes et aux filles en Afghanistan se compare à celui qu’il apporte aux femmes et aux filles dans d’autres régions, en particulier les Rohingyas et les Ouïghours.
    • Conformément à la politique d’aide internationale féministe du Canada, notre soutien indéfectible aux femmes et aux jeunes filles est intégré dans toutes les actions de sensibilisation et d’aide menées à l’échelle mondiale.
    • Le Canada est profondément préoccupé par le recul des droits des femmes dans le monde, en particulier en Afghanistan.
    • Différents contextes exigent différentes solutions, voilà pourquoi il existe des différences stratégiques dans l’approche du soutien aux femmes et aux filles dans différentes communautés, mais les objectifs de l’égalité des sexes et du respect des droits des femmes et des filles demeurent les mêmes.
    • Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a constaté que de graves violations des droits de la personne ont été commises dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, touchant de manière discriminatoire les membres de la minorité ouïghoure et d’autres minorités majoritairement musulmanes. Des allégations crédibles de séparation des familles et des incidents individuels de violence sexuelle et sexiste, comme le contrôle forcé des naissances, ont été signalés.
    • Le gouvernement du Canada continue d’exprimer ses préoccupations au sujet de la situation au Xinjiang et s’engage à défendre les droits fondamentaux des Ouïghours et des autres communautés à majorité musulmane en Chine.
  10. Efforts du Canada pour prévenir la persécution des minorités à l’étranger
    En cas de question sur les efforts déployés par le Canada pour prévenir la persécution des minorités à l’étranger
    • Les droits de la personne sont indivisibles, universels et interdépendants. Ils sont inhérents à tous les êtres humains, indépendamment de leur race, de leur sexe, de leur nationalité, de leur appartenance ethnique, de leur langue, de leur religion, de leurs convictions ou de tout autre statut.
    • Le Canada protège les droits de la personne, en luttant contre le racisme et la discrimination et en favorisant l’inclusion et le respect de la diversité, éléments essentiels pour favoriser des démocraties saines.
    • Les membres des communautés minoritaires et les autres personnes et groupes en situation de vulnérabilité sont souvent touchés de manière disproportionnée par les restrictions, la marginalisation et l’exclusion.
    • Nous demeurons préoccupés par les violations des droits de la personne et des libertés fondamentales qui continuent de se produire dans le monde.
    • La déclaration sur les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques a été adoptée en décembre 1992 et demeure l’instrument clé au niveau universel pour traiter des droits politiques et civils, les droits économiques, sociaux et culturels des personnes appartenant à des minorités.
    • Le Canada travaille de façon bilatérale et multilatérale, ainsi qu’à l’échelle internationale, pour contrer l’intolérance et la discrimination et pour appuyer les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques.
    • Grâce à l’aide internationale du Canada, nous soutenons des initiatives bilatérales, régionales et mondiales qui font la promotion de tous les droits de la personne, l’inclusion et le respect de la diversité, et abordent des enjeux comme le génocide, la xénophobie, les discours de haine, l’antisémitisme, l’extrémisme violent, le racisme et la discrimination, tout en soutenant l’égalité des sexes.
    • Le Canada reconnaît les difficultés considérables auxquelles sont confrontés divers groupes minoritaires en Afghanistan, notamment les membres des communautés hazara, ahmadiyya, sikhe, hindoue et chrétienne.
    • En Afghanistan, le Canada continue de défendre la protection des minorités et d’insister pour que leurs droits et libertés soient respectés, par l’intermédiaire de son représentant spécial pour l’Afghanistan, qui fait pression sur les talibans pour qu’ils respectent les engagements de l’Afghanistan en matière de droits de la personne et l’obligation de protéger les minorités persécutées.
    • Le Canada s’est engagé à réinstaller au moins 40 000 réfugiés afghans, notamment dans le cadre de son programme spécial d’immigration humanitaire qui met l’accent sur les ressortissants afghans vulnérables. Il s’agit notamment des minorités religieuses ou ethniques persécutées. Plus de 28 000 Afghans sont arrivés au Canada depuis 2021.
  11. Coopération avec Aman Lara pour faciliter les efforts de passage sécuritaire </br />En cas de question sur le partenariat avec Aman Lara et le financement de l’organisation en dépit de la contrainte du Code criminel.
    • Le gouvernement du Canada travaille en étroite collaboration avec des organisations internationales afin de respecter son engagement d’accueillir au moins 40 000 réfugiés afghans d’ici la fin de 2023. Nous poursuivrons nos efforts en vue de collaborer avec un large éventail de partenaires, notamment des ONG et des fournisseurs de services du secteur privé, afin de relever les défis liés à l’obtention d’un passage sécuritaire pour les ressortissants afghans admissibles aux programmes d’immigration du Canada.
    • En raison de la situation sur le terrain, de nombreux clients d’IRCC ne sont pas en mesure de quitter l’Afghanistan sans aide ou courent de grands risques lorsqu’ils tentent de le faire.
    • IRCC collabore avec des organisations qui peuvent offrir un soutien en matière de sécurité aux personnes qui quittent l’Afghanistan, notamment Journalistes pour les droits humains (JDH), Aman Lara et le Réseau de transition des vétérans (RTV), afin de leur permettre de poursuivre leur travail vital.
    • AMC a prolongé jusqu’en mai 2023 son projet avec JDH, qui travaille avec des organisations comme Aman Lara pour soutenir le passage sécuritaire. Le projet en cours avec JDH prévoit un soutien logistique et une formation.
  12. Collaboration avec les Émirats arabes unis sur le passage sécuritaire
    En cas de question sur la collaboration du Canada avec les Émirats arabes unis (EAU) concernant le passage sécuritaire des réfugiés afghans à destination du Canada.
    • Le gouvernement du Canada collabore étroitement avec les Émirats arabes unis (EAU) pour faciliter la réinstallation des réfugiés afghans à destination du Canada.
    • En septembre 2022, avec le soutien des États-Unis et des Émirats arabes unis, nous avons réinstallé environ 1 000 ressortissants afghans vulnérables qui résidaient dans la Cité humanitaire des Émirats depuis qu’ils avaient été évacués d’Afghanistan pendant la crise de 2021.
    • Le Canada continue de collaborer avec les Émirats arabes unis pour renforcer notre partenariat et notre coopération concernant le passage sécuritaire.
  13. Collaboration avec le Pakistan sur le passage sécuritaire
    En cas de question sur la collaboration du Canada avec le Pakistan concernant le passage sécuritaire des réfugiés afghans à destination du Canada.
    • Les relations bilatérales entre le Canada et le Pakistan sont solides et comportent de multiples facettes.
    • Le Pakistan est un partenaire clé du Canada dans ses efforts pour réinstaller les Afghans vulnérables afin de respecter l’engagement du gouvernement canadien d’accueillir au moins 40 000 réfugiés afghans. Le Canada apprécie le soutien continu du Pakistan.
    • Au 4 mars 2023, environ 10 000 réfugiés afghans sont arrivés au Canada par le Pakistan depuis la chute de Kaboul.

D. Annexe

Annexe A : Progrès réalisés par AMC en ce qui concerne le MC relatif à la réponse du gouvernement

Résumé de la recommandationRéponse du gouvernementÉtat d’avancement au 3 mars 2023

Recommandation 1 : Que le gouvernement du Canada (GC) revoie son examen pangouvernemental des leçons apprises en Afghanistan afin de s’assurer que cet examen porte sur tous les aspects du bilan du gouvernement en Afghanistan à partir de février 2020.

Catégorie : Coordination intergouvernementale et leçons apprises

Le gouvernement du Canada approuve la recommandation.

La plupart des ministères et organismes du GC qui ont participé à la réponse à la crise en Afghanistan ont entrepris, au cours de l’année écoulée, diverses analyses internes et exercices sur les leçons apprises.

Ces analyses font l’objet d’un examen attentif et des modifications ont été ou seront apportées aux politiques, aux programmes et aux opérations, le cas échéant.

En raison de la nature délicate de certaines activités du GC, ces analyses ne peuvent être rendues publiques pour l’instant et, par conséquent, elles n’ont pas été incluses dans la réponse au rapport du Comité spécial.

  • L’un des principaux principes du programme de gestion des urgences d’AMC est de permettre l’amélioration continue des politiques et des opérations de gestion des urgences du Ministère par l’entremise d’analyses après action (AAA) à la suite de chaque intervention d’urgence.
  • AMC a effectué une analyse après action (AAA) des opérations d’intervention d’urgence en Afghanistan afin de déterminer les points forts et les aspects à améliorer de notre état de préparation et de notre efficacité opérationnelles internes ainsi que de la coordination de l’ensemble du gouvernement.
  • Les recommandations internes de l’AAA sont en cours d’intégration dans les politiques de gestion des urgences, les lignes directrices opérationnelles et la formation du Ministère.
  • Le Ministère travaille avec les partenaires d’IRCC, de l’ASFC et du MDN pour continuer à favoriser une compréhension mutuelle des structures, des autorités et des opérations respectives de GU qui sont nécessaires pour une intervention pangouvernementale efficace en cas d’urgence à l’étranger, sous la direction d’AMC.

Recommandation 2 : Que, lorsque des signes montrent l’émergence d’une crise dans un pays où les intérêts du Canada sont compromis, le GC établisse rapidement une structure ministérielle pour la coordination, la communication et la planification, ainsi que pour un leadership et une prise de décisions simplifiés entre les ministères, avec une personne responsable, afin de fournir une réponse cohérente et opportune.

Catégorie : Coordination intergouvernementale et leçons apprises

Le gouvernement du Canada approuve en partie cette recommandation.

La Loi sur la gestion des urgences (LGU) définit les rôles de soutien des ministères fédéraux pour toutes les urgences nationales, que ce soit sous la direction du ministre de la Sécurité publique pour les événements au Canada, ou sous la direction du ministre des Affaires étrangères pour les interventions d’urgence à l’étranger.

La LGU veille à ce que le leadership fédéral en matière d’intervention d’urgence du Canada soit sans ambiguïté et à ce que les rôles et responsabilités des ministères concernés soient clairs et coordonnés. Les lois permettent au gouvernement de tirer parti de l’expertise et des ressources fédérales pour les situations d’urgence dans le cadre d’un commandement clair et cohérent.

En tant que responsable de l’intervention fédérale en cas d’urgence à l’étranger, AMC, par l’entremise de son cadre d’intervention en cas d’urgence à l’étranger, fournit les processus et les mécanismes nécessaires pour faciliter une intervention intégrée du gouvernement du Canada en cas d’urgence. Le cadre d’intervention en cas d’urgence à l’étranger permet au gouvernement d’intervenir efficacement et rapidement lorsqu’une grave situation d’urgence survient à l’étranger, par la coordination et le déploiement stratégiques des ressources afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles pour le Canada et les Canadiens. Le cadre d’intervention en cas d’urgence à l’étranger est en place depuis 2016. Il permet à AMC de mobiliser rapidement les capacités de l’ensemble du gouvernement en fonction des besoins.

AMC peut à tout moment créer un groupe de travail interministériel (GTI), réunissant les intervenants pour apporter une réponse pangouvernementale aux situations d’urgence à l’étranger.

Par exemple, la codirection intégrée d’une intervention en cas d’urgence à l’étranger peut être nécessaire si de nombreuses administrations et institutions gouvernementales sont touchées et requièrent un niveau supplémentaire de coordination et de soutien de la part d’autres ministères.

Le Ministère surveille en permanence les événements internationaux afin de cerner et d’analyser tous les risques qui représentent une menace potentielle ou immédiate pour les Canadiens et/ou les intérêts canadiens à l’étranger. Conformément aux protocoles du cadre d’intervention en cas d’urgence à l’étranger, AMC peut établir un GTI dès qu’une situation d’urgence se produit ou semble imminente. Le GTI définit l’orientation stratégique générale de l’intervention et constitue le point central de la coordination entre les intervenants des différents ministères et organismes fédéraux.

  • AMC travaille en étroite collaboration avec les partenaires fédéraux de la GU, notamment Sécurité publique, IRCC, le BCP et le MDN, afin d’améliorer l’intégration de l’intervention fédérale en cas d’urgence, de sorte que le Ministère soit outillé pour diriger l’intervention du gouvernement dans des situations d’urgence à l’étranger qui touchent plusieurs administrations et/ou institutions gouvernementales, nécessitant la coordination et le soutien d’autres ministères (par exemple, une pandémie).
  • IRCC a déployé des efforts pour renforcer sa capacité d’intervention aux situations d’urgence et travaille en étroite collaboration avec AMC pour tirer parti de son expérience en matière de gestion des situations d’urgence au niveau international. Cette collaboration est un bon exemple du travail horizontal continu visant à mieux positionner le gouvernement pour qu’il soit en mesure d’entreprendre des interventions d’urgence pangouvernementales à l’avenir.
  • Des réunions interministérielles régulières sur la gestion des urgences sont organisées de manière proactive afin d’aborder les plans d’intervention en cas de crises nationales et internationales. Parmi les exemples récents, on peut citer les réunions de planification d’urgence nucléaire à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Recommandation 4 : Que le GC prenne les dispositions nécessaires pour affecter davantage de ressources aux ambassades et aux ministères concernés lorsqu’il y a détérioration de la situation dans un pays où les intérêts du Canada sont compromis.

Catégorie : Coordination intergouvernementale et leçons apprises

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

AMC dispose de plusieurs mécanismes établis pour déployer une capacité de mobilisation dans des missions à l’étranger afin de permettre et de soutenir l’intervention en cas de crise. La principale ressource d’appoint est l’équipe permanente de déploiement rapide (EPDR). En décembre 2022, AMC a obtenu un financement du CT pour renforcer les capacités et la formation de l’EPDR. Ce financement supplémentaire permettra à l’EPDR de répondre aux besoins en ressources pour faire face aux crises contemporaines, qui sont de plus en plus longues et multiformes, nécessitant davantage de ressources pendant de plus longues périodes.

À l’Administration centrale, le Centre de surveillance et d’intervention d’urgence d’AMC a mis en place des mécanismes permettant de faire appel à une capacité de mobilisation modulable pour renforcer les centres d’appel afin de répondre aux demandes du public en cas de crise.

  • AMC a obtenu un financement permanent du CT pour renforcer la capacité de mobilisation des services consulaires et de gestion des urgences et améliorer la souplesse de déploiement de ces ressources formées dans les missions, à l’étranger et à l’Administration centrale, au besoin, afin de soutenir une intervention d’urgence.
  • Le financement du CT approuvé en décembre 2022 renforcera davantage les ressources de pointe basées à Ottawa en permettant la création d’une équipe permanente d’intervention d’urgence qui pourra être déployée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour mettre en place une intervention d’urgence d’AMC.
  • Le nouveau financement augmentera la capacité d’AMC de former et de déployer des ressources d’appoint afin de mieux répondre aux situations d’urgence.

Recommandation 5 : Qu’AMC s’assure de verser au moins la juste part du financement canadien dans le cadre des appels humanitaires des Nations Unies pour l’Afghanistan, et de le bonifier dans l’éventualité d’une hausse sensible des besoins.

Catégorie : Financement de l’aide humanitaire et stabilité économique

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Le GC collabore avec des organisations humanitaires comme les Nations Unies, le Mouvement de la Croix-Rouge et les ONG afin de lancer une intervention en cas de crise humanitaire fondée sur les besoins. Les décisions de financement sont guidées par des appels humanitaires consolidés, en particulier les plans annuels d’intervention humanitaire des Nations Unies.

Le plan d’intervention humanitaire de 2022 pour l’Afghanistan prévoit des besoins financiers à hauteur de 4,4 milliards de dollars américains. Celui de 2023 n’a pas encore été publié, mais il devrait comporter des besoins financiers de 4,6 milliards de dollars américains.

  • En 2022, le Canada a fourni 143,4 millions de dollars d’aide humanitaire pour répondre aux besoins urgents des personnes les plus vulnérables, notamment les femmes et les filles, en Afghanistan et dans les pays voisins.
  • Le Canada est le cinquième pays donateur en importance du plan d’intervention humanitaire de 2022 pour l’Afghanistan.

Recommandation 6 : Qu’AMC appuie des organisations fiables qui font surtout œuvre utile auprès des

populations vulnérables, et veille au bon acheminement de l’aide humanitaire directement aux personnes les plus vulnérables d’Afghanistan, en fonction des besoins.

Catégorie : Financement de l’aide humanitaire et stabilité économique

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Le GC fournit une aide d’urgence par l’intermédiaire d’organisations humanitaires expérimentées comme les Nations Unies, le Mouvement de la Croix-Rouge et les ONG.

L’aide humanitaire du Canada est explicitement guidée par sa Politique d’aide internationale féministe (PAIF).

  • En 2022, l’intervention humanitaire du Canada en Afghanistan a été menée par des organisations d’expérience comme le BCAH, le PAM, l’UNICEF, l’OIM, le HCR et le Mouvement de la Croix-Rouge.
  • En 2022, le Canada a versé 143,4 millions de dollars pour répondre aux divers besoins des plus pauvres et des plus marginalisés en Afghanistan et dans les pays voisins, notamment au moyen d’une aide alimentaire indispensable, de services de santé, d’abris d’urgence et de services de protection pour les populations vulnérables de tous âges, de toutes capacités, de tous genres, de toutes ethnies et de toutes religions.
  • L’aide humanitaire du Canada est explicitement guidée par sa PAIF. Les organisations doivent intégrer l’égalité des sexes tout au long des cycles de projet, notamment par la collecte de données ventilées par sexe.

Recommandation 7 : Qu’AMC surveille l’environnement humanitaire en Afghanistan et prenne des mesures si l’aide humanitaire est entravée ou si les autorités de facto limitent le rôle des acteurs humanitaires féminins.

Catégorie : Financement de l’aide humanitaire et stabilité économique

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Le GC collabore activement avec les organisations humanitaires en Afghanistan, notamment les organismes des Nations Unies, le Mouvement de la Croix-Rouge et les ONG, afin de surveiller le contexte des opérations humanitaires, y compris les cas d’ingérence dans l’aide humanitaire.

  • Le Canada surveille de près le contexte des opérations humanitaires par l’intermédiaire des organisations humanitaires présentes sur le terrain, notamment les organismes des Nations Unies, le Mouvement de la Croix-Rouge et les ONG.
  • Le Canada continue de collaborer activement avec la communauté internationale, notamment les organisations humanitaires et d’autres donateurs dans le cadre de plusieurs tribunes, afin de soutenir une réponse coordonnée et fondée sur des principes à l’ingérence des talibans dans l’aide humanitaire, y compris les récentes restrictions imposées aux femmes travaillant pour des ONG en Afghanistan. Ces efforts sont appuyés à tous les niveaux, notamment par le représentant spécial du Canada pour l’Afghanistan.

Recommandation 8 : Que le GC travaille de concert avec ses alliés et les institutions financières internationales afin de contribuer à la stabilité économique de l’Afghanistan d’une manière axée sur l’aide au peuple afghan.

Catégorie : Financement de l’aide humanitaire et stabilité économique

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Le GC travaille en étroite collaboration avec les organismes des Nations Unies, les organisations internationales, les alliés et les donateurs aux vues similaires afin d’apporter un soutien au peuple afghan.

Le GC continuera de collaborer avec la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement, les organisations des Nations Unies et d’autres donateurs, en fournissant des conseils et des contributions à l’élaboration de politiques et de projets en Afghanistan, et en veillant à ce que l’accent soit mis sur l’aide à apporter au peuple afghan.

  • Le GC continue de travailler avec ses alliés et les institutions financières internationales pour promouvoir la stabilité économique en Afghanistan par notre soutien au peuple afghan.
  • Nos partenaires ont continué à fournir des services de base dans plusieurs secteurs clés directement liés à la stabilité économique, notamment les soins de santé, l’éducation et la sécurité alimentaire.
  • Le GC continue de participer activement aux forums de coordination des donateurs et travaille en étroite collaboration avec ses alliés pour trouver des solutions qui favorisent la stabilité à moyen et à long terme en Afghanistan.

Recommandation 9 : Que le GC mette en œuvre la résolution 2615 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Catégorie : Financement des activités terroristes et restrictions du Code criminel (mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies)

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

En ce qui concerne les sanctions imposées par les Nations Unies, en vertu du Règlement d’application des résolutions des Nations Unies sur le taliban, EIIL (Daech) et Al-Qaida (RARNUAT), les personnes et les entités peuvent demander au ministre des Affaires étrangères de délivrer un certificat les autorisant à exercer des activités qui seraient autrement interdites par les sanctions imposées par les Nations Unies.

La procédure de délivrance des certificats permet d’atténuer les conséquences imprévues potentielles des sanctions imposées par les Nations Unies, notamment en donnant au ministre des Affaires étrangères la possibilité de délivrer un certificat pour des raisons humanitaires, conformément à la résolution 2615 du Conseil de sécurité des Nations Unies. AMC poursuivra l’examen de la formulation du RARNUAT et envisagera des mesures, y compris des options législatives, ainsi que des modifications au RARNUAT.

Le Code criminel prévoit un autre régime pour lutter contre le financement des activités terroristes. Pour faire en sorte que la prestation de l’aide humanitaire et d’autres activités répondant aux besoins fondamentaux des personnes vulnérables en Afghanistan, conformément à la résolution 2615 du Conseil de sécurité des Nations Unies, puisse se poursuivre sans risque de responsabilité pénale, le GC envisagera de prendre des mesures, notamment des options législatives.

  • Le Règlement d’application des résolutions des Nations Unies sur le taliban, EIIL (Daech) et Al-Qaida est un instrument distinct par lequel le Canada s’acquitte de son obligation de sanctionner certains individus et groupes figurant sur la liste des Nations Unies.
  • En vertu de ce règlement, le ministre des Affaires étrangères doit délivrer le certificat si le Conseil de sécurité n’a pas voulu que l’activité soit interdite ou si le Conseil de sécurité, le Comité des sanctions de 1988 ou le Comité des sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Quaida, selon le cas, a approuvé l’activité à l’avance.
  • Le 9 mars 2023, le GC a présenté au Parlement un projet de loi visant à modifier le Code criminel afin de créer un régime d’autorisation pour faciliter la prestation de l’aide humanitaire, des services de santé, de l’éducation, des programmes relatifs aux droits de la personne, du soutien aux moyens de subsistance, de la réinstallation, du traitement des demandes d’immigration, des actions de passage sécuritaire et d’autres opérations gouvernementales.
  • Le GC envisage aussi activement de modifier les règlements canadiens relatifs à la Loi sur les Nations Unies afin de donner effet aux exceptions humanitaires.

Recommandation 10 : Que le GC veille à ce que les organisations canadiennes aient les précisions et les assurances indispensables pour fournir une aide humanitaire sans craindre d’être poursuivies pour violation des lois antiterroristes du Canada.

Catégorie : Financement des activités terroristes et restrictions du Code criminel

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Le GC envisagera des mesures, y compris des options législatives, pour répondre au besoin d’exemptions pour certaines organisations canadiennes qui cherchent à mener des activités humanitaires et d’autres activités essentielles dans des régions contrôlées par un groupe terroriste et pour les responsables canadiens qui les aident, tout en évitant le risque juridique de commettre une infraction liée au financement des activités terroristes.

  • Le 9 mars 2023, le gouvernement du Canada a présenté au Parlement un projet de loi visant à modifier le Code criminel afin de créer un régime d’autorisation pour faciliter la prestation de l’aide humanitaire, des services de santé, de l’éducation, des programmes relatifs aux droits de la personne, du soutien aux moyens de subsistance, de la réinstallation, du traitement des demandes d’immigration, des actions de passage sécuritaire et d’autres opérations gouvernementales.
  • Les nouvelles autorisations donneront aux Canadiens la certitude qu’ils seront à l’abri du risque de responsabilité pénale pour les activités visées par l’autorisation.

Recommandation 11 : Que le GC revoie les dispositions du Code criminel interdisant le financement du terrorisme et prenne de toute urgence les mesures législatives requises afin de les modifier de manière à ne pas restreindre indûment l’action humanitaire légitime.

Catégorie : Financement des activités terroristes et restrictions du Code criminel

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Afin de protéger l’action humanitaire fondée sur des principes, le GC envisagera des mesures, notamment des options législatives. Ce faisant, le GC établira un équilibre entre la nécessité de maintenir des dispositions strictes en matière de financement des activités terroristes et la nécessité de permettre aux organisations canadiennes et internationales de fournir une aide humanitaire impartiale sans risque juridique indu.

  • Le 9 mars 2023, le GC a présenté au Parlement un projet de loi visant à modifier le Code criminel afin de créer un régime d’autorisation pour faciliter la prestation de l’aide humanitaire, des services de santé, de l’éducation, des programmes relatifs aux droits de la personne, du soutien aux moyens de subsistance, de la réinstallation, du traitement des demandes d’immigration, des actions de passage sécuritaire et d’autres opérations gouvernementales.

Recommandation 12 : Que le GC préconise la fin de l’exemption à l’interdiction de voyager que le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies a imposée aux dirigeants talibans.

Catégorie : Collaboration avec l’autorité de facto des talibans

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

L’interdiction de voyager est mise en œuvre et supervisée par le comité du Conseil de sécurité des Nations Unies créé en vertu de la résolution 1988 (2011) du CSNU, qui est chargé d’examiner les notifications et les demandes de dérogation à ces mesures et de prendre une décision à leur sujet. Le Canada n’est pas membre du CSNU ni de ses organes subsidiaires, tels que le comité du CSNU, qui se réunissent à huis clos et sont inaccessibles aux diplomates observateurs canadiens.

Le GC continuera de consulter les différents membres du Conseil de sécurité sur les décisions à venir du comité du CSNU concernant les exemptions à l’interdiction de voyager.

  • Le 25 août 2022, les exemptions à l’interdiction de voyager visant 13 responsables talibans soumis à des sanctions en vertu de la résolution 1988 du CSNU ont expiré. Aucune exemption à l’interdiction de voyager n’est en vigueur.
  • Le Canada n’est pas membre du CSNU et n’a pas accès aux travaux du Comité des sanctions du CSNU de 1988.

AMC continue de surveiller l’évolution de la situation et s’entretiendra avec les différents membres du CSNU au besoin, pour discuter des décisions du Comité relatives aux exemptions à l’interdiction de voyager.

Recommandation 13 : Que le GC continue d’insister pour que les filles et les femmes partout en Afghanistan conserve leur droit à l’éducation à tous les niveaux.

Catégorie : Collaboration avec l’autorité de facto des talibans

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Le gouvernement du Canada continue de faire pression sur les talibans pour qu’ils respectent le droit à l’éducation des filles et des garçons. Dans toute collaboration du GC avec les talibans, les droits des femmes sont au centre de toutes les conversations.

Le GC collabore avec la communauté internationale pour répondre aux restrictions imposées aux femmes et aux filles par les talibans et pour veiller à ce que les progrès réalisés depuis 2001 dans l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité ne soient pas perdus. Cet objectif est atteint grâce à la collaboration avec des pays aux vues similaires et par l’intermédiaire du représentant spécial du Canada pour l’Afghanistan.

  • Le Canada a exprimé sa condamnation sans réserve de la décision des talibans de ne pas permettre aux filles afghanes d’accéder à l’éducation au-delà de la 6e année.
  • Le Canada s’est joint à ses partenaires internationaux et à ses alliés pour coordonner ses messages et exiger que les droits d’accès à l’éducation des femmes et des jeunes filles afghanes soient respectés.
  • Le Canada demeure activement engagé à demander aux talibans, à la fois directement lors de réunions auxquelles participe notre représentant spécial pour l’Afghanistan, et de concert avec nos partenaires et alliés dans les forums multilatéraux, de respecter les droits fondamentaux des femmes et des filles à l’accès à l’éducation à tous les niveaux.

Recommandation 14 : Que l’envoyé spécial du GC insiste pour pouvoir communiquer avec les organisations de la société civile et les leaders féministes en Afghanistan, sans que celles-ci s’exposent à des représailles.

Catégorie : Collaboration avec l’autorité de facto des talibans

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Le GC collabore avec les acteurs de la société civile et les défend, notamment les groupes de femmes, en trouvant des moyens novateurs de surveiller en toute sécurité la situation des droits de la personne en Afghanistan.

Le GC a joué un rôle de premier plan à l’échelle internationale pour la coordination de l’interaction avec les talibans pour les inciter à respecter et à protéger les droits fondamentaux de tous les Afghans. Cette coordination et ces activités de plaidoyer ont été réalisées au moyen de messages directs adressés aux représentants des talibans à Doha par l’intermédiaire du représentant spécial du Canada pour l’Afghanistan, de l’Assemblée générale des Nations Unies, du Conseil des droits de l’homme, du G7 et du G20, et de déclarations ministérielles conjointes.

  • Le Canada continue de plaider vigoureusement en faveur de la pleine réalisation des droits des femmes et des filles afghanes à chaque occasion qui se présente.
  • Le Canada poursuit ce plaidoyer par l’intermédiaire de son représentant spécial pour l’Afghanistan à Doha, qui transmet directement ces priorités aux responsables talibans, de déclarations ministérielles conjointes avec des alliés et partenaires aux vues similaires, des représentants permanents du Canada auprès des Nations Unies à New York et à Genève, de l’ambassadeur du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité, et indirectement par son soutien à la mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan et au rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme dans ce pays.

Le représentant spécial du Canada pour l’Afghanistan et d’autres hauts responsables canadiens consultent un large éventail de dirigeantes afghanes et de défenseurs des droits de la personne, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Afghanistan, afin d’entendre directement leur voix et d’éclairer les futurs efforts de promotion des droits de la personne.

Recommandation 16 : Que le gouvernement du Canada travaille avec les pays voisins de l’Afghanistan afin d’assurer le passage sûr des Afghans admissibles aux programmes spéciaux du Canada.

Catégorie : Passage sûr des réfugiés afghans à destination du Canada (engagement diplomatique)

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Le gouvernement du Canada continue de collaborer avec un large éventail de partenaires, y compris des gouvernements régionaux et des gouvernements aux vues similaires, afin d’assurer un passage sécuritaire aux Afghans qui sont admissibles aux programmes d’immigration du Canada.

Par exemple, depuis le début de la crise, le gouvernement du Canada, y compris le haut-commissariat du Canada au Pakistan, a maintenu un dialogue actif et constructif avec le gouvernement pakistanais sur les questions liées au passage sécuritaire des Afghans vulnérables.

Le gouvernement du Canada continue de militer dans diverses tribunes multilatérales, notamment le G7 et les Nations Unies, ainsi que dans le cadre d’un dialogue régulier et soutenu mené par le représentant spécial du Canada pour l’Afghanistan, basé à Doha. En outre, à chaque occasion, le Canada demande aux talibans de respecter leurs obligations internationales et de permettre aux Afghans de quitter l’Afghanistan en toute sécurité.

  • Les activités liées au passage sécuritaire et les engagements connexes sont en cours et ne peuvent être entièrement divulgués afin de garantir l’intégrité des négociations avec les partenaires, ainsi que la protection et la sécurité des personnes concernées.
  • Depuis le dépôt de la réponse du gouvernement, AMC et IRCC continuent de collaborer avec un large éventail de partenaires, y compris des gouvernements régionaux et des gouvernements aux vues similaires, afin d’assurer un passage sûr aux Afghans qui sont admissibles aux programmes d’immigration du Canada. Les progrès réalisés à ce jour comprennent les suivants :
    • Poursuite de la collaboration étroite avec les partenaires pour faire progresser les initiatives en matière de passage sûr.
    • Négociations actives avec un certain nombre de partenaires régionaux en vue d’établir des zones de transit pour faciliter le processus de réinstallation des réfugiés à destination du Canada.
  • Grâce à cette coopération, ainsi qu’à l’engagement des partenaires régionaux, des ONG et des fournisseurs de services du secteur privé, le GC a réinstallé 28 470 réfugiés afghans au 25 février 2023.

Recommandation 17 : Qu’IRCC lève les exigences en matière de données biométriques et autres documents pour les membres de la famille élargie des anciens interprètes et collaborateurs, tout en améliorant, en même temps, l’accès aux lieux de collecte des données biométriques.

Catégorie : Passage sécuritaire des réfugiés afghans à destination du Canada (données biométriques [responsabilité d’IRCC])

Le gouvernement du Canada approuve cette recommandation.

Le GC est d’accord pour renforcer les capacités de collecte de données biométriques dans les pays tiers, ce qu’il a déjà fait. IRCC a également mis en œuvre une approche en plusieurs étapes pour le contrôle de sécurité qui comprend une collecte améliorée des données biographiques pendant que les clients sont encore en Afghanistan.

Étant donné que la vérification de l’identité par la collecte de données biométriques fait partie intégrante du processus d’immigration, le gouvernement du Canada n’est pas d’accord avec la recommandation de lever les exigences en matière de données biométriques.

  • Compte tenu des difficultés et des risques liés à la mise en place d’une capacité de contrôle biométrique en Afghanistan, IRCC a mis en œuvre une approche en plusieurs étapes pour le contrôle de sécurité. Dans le cadre de cette approche modifiée, un premier contrôle d’admissibilité peut être effectué pendant que les clients sont en Afghanistan, suivi d’un contrôle d’admissibilité complet, utilisant des données biométriques, une fois que les clients arrivent dans un pays tiers.
  • Avec l’aide de partenaires de la région, le gouvernement du Canada s’efforce de soutenir le déplacement des clients vers des pays tiers, où nous avons renforcé les capacités existantes en matière de données biométriques, afin qu’ils puissent effectuer des contrôles de sécurité et se rendre au Canada.

Le gouvernement du Canada continuera de travailler avec de multiples partenaires pour étudier les options possibles en matière de collecte de données biométriques en Afghanistan.

Recommandation 18 : Qu’AMC mette

sur pied une équipe pangouvernementale, notamment avec le ministère de la Défense nationale, afin d’amener les Afghans en lieu sûr.

Catégorie : Passage sécuritaire des réfugiés afghans à destination du Canada (collaboration)

Le gouvernement du Canada approuve en principe cette recommandation.

AMC, IRCC et le MDN/les FAC collaborent étroitement depuis le début de la crise en Afghanistan pour veiller à ce que les objectifs du gouvernement liés à son engagement d’accueillir au moins 40 000 réfugiés afghans d’ici 2024 soient atteints en temps voulu et de manière bien coordonnée.

En prévision de l’annonce du programme de MSI en juillet 2021, IRCC, AMC et le MDN/les FAC ont rapidement mis en place des équipes vouées à la réinstallation des Afghans. Depuis, les équipes communiquent régulièrement, collaborent sur des questions clés, mettent sur pied divers groupes de travail interministériels en fonction des besoins et fournissent une capacité de mobilisation en cas de nécessité.

  • Depuis le début de la crise, AMC, IRCC et le MDN/les FAC, ainsi que d’autres ministères concernés, ont travaillé ensemble pour mettre en sécurité le plus grand nombre possible d’Afghans, et cette collaboration se poursuit.
  • Les trois ministères disposent encore d’équipes vouées à la réinstallation des Afghans.

La collaboration se fait au niveau du travail, de la gestion et de la haute direction; par exemple, des réunions hebdomadaires sont organisées entre les représentants d’AMC et d’IRCC afin d’échanger de l’information et d’assurer des voies de communication ouvertes concernant les opérations de réinstallation en cours.

Recommandation 19 : Que le gouvernement du Canada travaille avec les pays alliés et des ONG comme Aman Lara présents en Afghanistan pour aider à confirmer l’identité des Afghans en Afghanistan et les amener en lieu sûr.

Catégorie : Passage sécuritaire des réfugiés afghans à destination du Canada (partenariats)

Le gouvernement du Canada approuve en principe cette recommandation.

Afin d’assurer un passage sécuritaire aux personnes restées en Afghanistan, IRCC travaille avec des partenaires de la région, y compris des entités étatiques, des organisations internationales, des entités du secteur privé et des ONG locales et régionales, afin de déterminer la voie à suivre. Un accord de contribution pour un financement d’urgence est actuellement en place entre AMC et Journalistes pour les Droits Humain (JDH), qui travaille en collaboration avec Aman Lara pour faciliter le passage sécuritaire et la formation.

Le GC reconnaît le rôle important des ONG sur le terrain, comme Réseau de transition des vétérans (RTV), Aman Lara et JDH, et continuera à collaborer avec elles pour faciliter le passage sécuritaire des Afghans à travers les pays tiers et jusqu’au Canada.

  • AMC, de concert avec IRCC, continue de collaborer sur le plan diplomatique avec les pays alliés et les gouvernements régionaux pour relever les défis liés au passage sécuritaire des Afghans à destination du Canada.
    • La réinstallation des réfugiés afghans pose d’importants problèmes au Canada, ainsi qu’aux pays aux vues similaires notamment :
    • Des exigences en constante évolution pour les documents d’entrée et de sortie aux points de contrôle et aux points de passage internationaux vers les pays tiers.
    • Absence de présence diplomatique sur le terrain.
    • Risque de responsabilité pénale pour les fonctionnaires et les ONG canadiennes qui offrent de l’aide aux Afghans.
  • AMC a prolongé jusqu’en mai 2023 son projet avec JDH, qui travaille avec des organisations comme Aman Lara pour soutenir le passage sécuritaire.
  • Au 1er février 2023, AMC sait qu’IRCC a environ 8 600 clients qui restent actuellement en Afghanistan, et la majorité d’entre eux sont ceux qui ont soutenu le gouvernement du Canada pendant notre mission en Afghanistan, ainsi que leurs familles (c.-à-d. les MSI).
  • En raison de la situation sur le terrain, nombre de ces clients ne sont pas en mesure de quitter l’Afghanistan sans aide, ou courent de grands risques lorsqu’ils tentent de le faire.
  • IRCC collabore avec des organisations qui peuvent offrir un soutien en matière de sécurité aux personnes qui quittent l’Afghanistan, notamment Journalistes pour les droits humains (JDH), Aman Lara et le Réseau de transition des vétérans (RTV), afin de leur permettre de poursuivre leur travail vital.

Recommandation 20 :

Qu’AMC continue de financer des organismes comme Aman Lara, et qu’il accroisse l’utilisation de ces fonds afin de payer l’hébergement temporaire des Afghans.

Catégorie : Passage sécuritaire des réfugiés afghans à destination du Canada (financement)

Le gouvernement du Canada approuve en principe cette recommandation.

Le financement d’urgence d’Aman Lara par AMC, dans le cadre de son accord avec JDH, a constitué une réponse exceptionnelle à l’urgence et au caractère unique de la crise. JDH est une organisation canadienne de développement des médias dont les opérations, financées par des fonds publics et privés, se sont orientées vers l’aide au passage sécuritaire, l’hébergement et le soutien logistique, ainsi que la formation des clients du programme des MSI, des journalistes, des défenseurs des droits de la personne, des artisans de la paix et de leurs familles après la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans. Cet accord de contribution a permis d’aider des milliers d’Afghans à se rendre en toute sécurité dans les pays voisins pour y poursuivre leur voyage vers le Canada.

Le GC travaille en étroite collaboration avec l’OIM sur les programmes de réfugiés du Canada dans le monde. Dans de nombreux endroits, l’OIM est le fournisseur de services du Canada pour les examens médicaux d’immigration, l’hébergement temporaire avant le départ et la logistique du transport.

  • Le projet en cours avec JDH prévoit un soutien logistique et une formation.
  • Le GC, y compris AMC et IRCC, travaille en étroite collaboration avec des organisations internationales afin de respecter son engagement d’accueillir au moins 40 000 réfugiés afghans d’ici la fin de l’année 2023. Nous poursuivrons nos efforts en vue de collaborer avec un large éventail de partenaires, y compris des ONG et des fournisseurs de services du secteur privé, afin de relever les défis liés à l’obtention d’un passage sécuritaire des ressortissants afghans admissibles aux programmes d’immigration du Canada.
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