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Comparution du sous-ministre du Développement international de devant le Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) sur les intérêts et l’engagement du Canada en Afrique

Le 8 février 2024
Publié : Le 3 mai 2024

Table des matières

Note de scénario

Logistique de la réunion du comité

Composition du comité et contexte

Mot d’ouverture 

Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA)

Sujet : Étude sur les intérêts et l’engagement du Canada en Afrique

Le 8 février, de 11 h 30 à 12 h 30 (Semaine du développement international)

Libérer le potentiel de l’Afrique

Aide internationale du Canada en Afrique

À l’avenir   

Biographies des membres d’AEFA

Peter M. Boehm (président)
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario 

Peter M. Boehm (président)

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires 

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Ukraine : 

Maintien de la paix : 

Intérêts liés à AMC :

Autres intérêts

Relations avec les Autochtones :

Peter Harder (vice-président)
Groupe progressiste du Sénat – Ontario

Peter Harder (vice-président)

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires 

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Aide humanitaire :

Ukraine :

COVAX : 

Intérêts liés à AMC :

Gwen Boniface
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario

Gwen Boniface

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

 Pratiques commerciales injustes :

Autres intérêts

Défense et sécurité :

Mary Coyle
Groupe des sénateurs indépendants – Nouvelle-Écosse (Antigonish) 

Mary Coyle

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Actifs russes saisis :

Atrocités en Ukraine :

Autres intérêts

Marty Deacon
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario (région de Waterloo)

Mary Coyle

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Russie : 

Intérêts liés à AMC :

Actifs russes saisis :

Autres intérêts

Afghanistan :

Mohamed-Iqbal Ravalia
Groupe des sénateurs indépendants – Terre-Neuve-et-Labrador 

Mohamed-Iqbal Ravalia

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Aide humanitaire en Ukraine :

Industrie et coopération dans le domaine spatial : 

Équité vaccinale :

Yuen Pau Woo
Groupe des sénateurs indépendants – Colombie-Britannique 

Yuen Pau Woo

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Droits antidumping et compensateurs :

Invasion de l’Ukraine par la Russie :

Sanctions à l’encontre de la Russie :

Amina Gerba
Groupe progressiste du Sénat – Québec (Rigaud) 

Amina Gerba

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Crise alimentaire mondiale : 

Système de recours commerciaux : PME

Projet de loi S-217 (Loi sur la réaffectation de certains biens saisis, bloqués ou mis sous séquestre) :

Stephen Greene
Groupe des sénateurs canadiens – Nouvelle-Écosse (Halifax – La Citadelle) 

Stephen Greene

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Mise à jour sur les Nations Unies :

Ukraine :

Accords commerciaux :

David Richards
Groupe des sénateurs canadiens – Nouveau-Brunswick 

David Richards

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Afghanistan : 

Russie :

Ukraine :

Intérêts liés à AMC :

Leo Housakos
Parti conservateur du Canada – Québec (Wellington) 

Leo Housakos

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Régime de sanctions :

Interférence étrangère :

Afghanistan : 

Michael L. MacDonald
Parti conservateur du Canada – Nouvelle-Écosse (Cap-Breton) 

Michael L. MacDonald

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Nations Unies – Ukraine :

Chine : 

Producteurs agricoles :

Les intérêts et l’engagement du Canada en Afrique

Messages supplémentaires 

Faits et chiffres à l’appui 

Contexte 

AMC affine actuellement ses intérêts et ses priorités à mesure que le Ministère cherche des moyens efficaces de renforcer son engagement avec le continent. Le renforcement des relations avec l’Union africaine fait partie de ce programme d’engagement plus vaste (voir la note d’information n° 19). La collaboration avec les institutions et les pays africains sur des sujets d’intérêt commun au sein du G7 et du G20 en est un autre aspect.

L’engagement a également été renforcé par la lettre de mandat de la ministre du Commerce international, Mary Ng, qui fait référence à l’élaboration d’une approche économique stratégique à l’égard de l’Afrique (voir la note d’information n° 21). Des consultations à grande échelle ont été menées dans le cadre de cet engagement. S’ajoutant à ces efforts, le secrétaire parlementaire aux Affaires étrangères, M. Rob Oliphant, s’est efforcé, au cours de l’année écoulée, de mobiliser divers intervenants afin de recueillir des points de vue sur la façon dont le Canada peut mieux collaborer avec les pays du continent africain.

L’empreinte du Canada en Afrique   

FMO (Force multinationale et Observateurs dans la péninsule du Sinaï); 39 membres du personnel

MONUSCO (RDC); 20 membres du personnel

MINUSS (Soudan du Sud); 9 membres du personnel

Vue d’ensemble de la FIAP

Messages supplémentaires

Mise à jour

Affaires mondiales Canada (AMC) fait tout son possible pour atteindre les objectifs de la PAIF, tout en respectant ses engagements continus dans des domaines tels que le changement climatique et la santé mondiale et en répondant aux besoins humanitaires dans le monde (par exemple au Moyen-Orient, en Afghanistan, au Myanmar, au Venezuela et en Ukraine).   

AMC met activement en œuvre sa réponse aux trois recommandations du rapport du Bureau du vérificateur général (BVG) sur l’aide internationale pour appuyer l’égalité des genres (mars 2023). Un plan d’action de la direction est en place pour examiner les approches actuelles du Ministère, renforcer les outils organisationnels, mettre à jour les mécanismes de gouvernance et trouver des moyens pour mieux rendre compte des résultats de l’aide internationale du Canada. 

Le 33e rapport du Comité permanent des comptes publics a réitéré les recommandations du BVG. AMC prépare la réponse globale du gouvernement au 33e rapport, qui sera déposée d’ici le 8 mars 2024.

Faits et chiffres à l'appui  

Égalité des genres et reenforcement du pouvoir des femmes en Afrique

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Annexe– Résultats découlant de l’aide du Canada

Santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) en Afrique

Messages supplémentaires

Mise à jour 

Lors de la conférence Women Deliver qui a eu lieu au Rwanda en juillet 2023, le ministre du Développement international de l’époque, M. Sajjan, a annoncé le lancement de l’initiative canadienne de premier plan « Elle prend son envol », un engagement pris au niveau des programmes et financé dans le cadre de l’engagement de 10 ans en matière de santé et de droits dans le monde (l’Engagement de 10 ans). Il s’est également engagé à ce que 50 % des dépenses du Canada en matière de SDSR servent à financer des programmes dans des domaines négligés de la SDSR à compter de 2024-2025. Le ministre a aussi annoncé l’octroi de 200 millions de dollars pour la mise en œuvre de programmes de SDSR dans le cadre de l’initiative « Elle prend son envol »; ces fonds serviront à financer 15 projets dans plus de 18 pays, et l’accent sera mis sur l’Afrique.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada a pris un engagement de 10 ans (l’Engagement de 10 ans) afin d’accroître le financement accordé à la santé mondiale entre 2020 et 2030 pour que celui-ci atteigne une moyenne annuelle de 1,4 milliard de dollars en 2023-2024. Il s’agit de l’engagement sectoriel le plus important et le plus long du Canada en matière d’aide au développement international.

Dans le cadre de l’Engagement de 10 ans, le Canada soutient une approche globale de la SDSR en mettant l’accent sur les domaines négligés, à savoir l’avortement sécuritaire et les soins post-avortement, l’éducation complète à la sexualité, la planification familiale et la contraception, la promotion et la réforme en matière de SDSR, ainsi que la prévention à la violence sexuelle et fondée sur le genre (VSFG) et la réponse face à celle-ci.

En 2021-2022, 63,9 % des investissements bilatéraux et multilatéraux réalisés en santé dans le cadre de l’Engagement de 10 ans ont été consacrés à la région de l’Afrique subsaharienne.

Exemples de résultats obtenus grâce au soutien du Canada

Le changement climatique

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Annexe A – Exemples de programmation (financés par l’engagement de 5,3 milliards de dollars)

La contribution du Canada aux objectifs de l’Union africaine en matière de lutte contre le changement climatique prend plusieurs formes et comprend les éléments suivants :

Annexe B – Exemples de résultats découlant de l’aide du Canada

Lutte contre le changement climatique

Annexe C – Partenariats pour le climat (composante Afrique subsaharienne)

En 2021, le gouvernement a affecté 315 millions de dollars, dans le cadre de l’engagement du Canada en matière de financement de la lutte contre le changement climatique pour la période 2021-2026 (5,3 milliards de dollars), afin de tirer parti de l’expertise, de l’innovation et des ressources des organisations et des peuples autochtones du Canada pour soutenir l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement en mettant l’accent sur les solutions fondées sur la nature.

Les solutions fondées sur la nature pour l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets sont des mesures qui protègent, gèrent durablement et restaurent les écosystèmes naturels et modifiés afin de soutenir la lutte contre le changement climatique, et ce, tout en relevant les défis sociétaux en contribuant simultanément au bien-être humain et à la biodiversité. 

L’initiative Partenariats pour le climat, dotée de 315 millions de dollars, comporte deux enveloppes : l’une destinée aux organisations canadiennes qui utilisent des solutions fondées sur la nature pour soutenir l’adaptation au changement climatique et la conservation de la biodiversité en Afrique subsaharienne (300 millions de dollars); l’autre, intitulée Partenariats des peuples autochtones pour le climat, destinée aux peuples autochtones du Canada pour établir des partenariats avec des organisations autochtones dans les pays admissibles à l’APD afin d’accroître la résilience au changement climatique (15 millions de dollars).

Aperçu du portefeuille de 300 millions de dollars de l’initiative Partenariats pour le climat :

Le portefeuille est soutenu par des activités actives de suivi, d’évaluation et d’apprentissage afin de recueillir et de partager en temps réel les leçons retenues, de renforcer les capacités des partenaires et de suivre les progrès au fil du temps. À titre d’exemple :

L'éducation en Afrique

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Croissance économique inclusive

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Croissance inclusive : malgré une croissance économique rapide et une baisse du taux de pauvreté en Afrique subsaharienne au cours des dernières décennies, la croissance reste inégale sur le continent. Selon la Banque mondiale, la croissance en Afrique subsaharienne devrait reprendre son élan, passant de 3,6 % à 3,8 % en 2024 et à 4,1 % en 2025. La montée des conflits et de la violence dans la région exerce un effet modérateur sur l’activité économique, et les chocs climatiques exacerbent cette fragilité. Environ 462 millions de personnes en Afrique vivront encore dans l’extrême pauvreté en 2023.

Annexe– Exemples de programmation

Accélérer la croissance régionale des entreprises en Afrique de l’Est (18,2 millions de dollars, 2022-2029) – RENEW International Canada Ltd et RENEW LLC

La croissance au service de tous

Programme d’innovation en aide internationale (PIAI) : le PIAI est un programme pilote de 5 ans qui prévoit des investissements stratégiques pour catalyser le financement privé de projets qui ont des retombées favorables sur le développement international. Le financement qu’offre le Canada doit être remboursé, mais il peut également inclure une assistance technique non remboursable pour aider à obtenir des résultats. À ce jour, le Canada a engagé 530 millions de dollars au titre du PIAI pour des investissements à l’appui d’une agriculture et d’une infrastructure adaptées face au climat, d’énergies renouvelables, du financement des petites et moyennes entreprises et de l’investissement tenant compte de l’égalité des genres. Plus de la moitié du portefeuille du PIAI se trouve en Afrique subsaharienne. Il se veut un complément aux ressources en place d’aide au développement international et au travail de l’institution canadienne de financement du développement, FinDev Canada.

Paix et sécurité

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Aide bilatérale au développement du Canada en Éthiopie

Message supplémentaire

Chiffres importants

Contexte

L'insécurité alimentaire et la malnutrition restent l'un des plus grands défis de développement de l'Éthiopie. On observe partout en Éthiopie l'insécurité alimentaire sévère, la malnutrition aiguë et d'importants déplacements de population. On estime que 32,4 millions d'Éthiopiens vivent avec 2,15 dollars USD ou moins par jour.

Les conflits dans le nord de l'Éthiopie et l'insécurité dans plusieurs autres régions ou entre elles ont fait de nombreux morts parmi les civils, perturbé à long terme les services essentiels, déplacé des populations et remis en cause d'importants progrès en matière de développement. On estime à 3,1 millions le nombre de personnes déplacées à l'intérieur du pays, tandis que plus de 925 000 réfugiés et demandeurs d'asile, principalement originaires du Soudan du Sud, de Somalie, d'Érythrée et du Soudan (dont plus de 62 000 en raison du conflit actuel), viennent chercher refuge en Éthiopie. 

Le pays souffre également de faibles indicateurs de performance en matière d'égalité des sexes. L'indice d'inégalité des genres, qui mesure les inégalités fondées sur le genre en matière de santé reproductive, d'autonomisation et d'activité économique, le classe au 125e rang sur 162 pays.

Le programme de développement bilatéral du Canada est mis en œuvre par des institutions canadiennes, internationales, locales et multilatérales. Le programme ne fournit pas, et n'a jamais fourni, de soutien budgétaire direct au gouvernement de l'Éthiopie. Le financement du Canada contribue à fournir de la nourriture, des traitements contre la malnutrition aiguë et d'autres soins de santé essentiels, l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, des abris d'urgence et des produits ménagers de première nécessité, ainsi que des services de protection aux personnes dans le besoin. Pour s'adapter au contexte difficile du développement en Éthiopie, le Canada a réorienté ses programmes de développement afin de renforcer le lien entre l'aide humanitaire, le développement et la paix, de renforcer la résilience, d'aider les rescapés des conflits et d'autres groupes vulnérables, et de se concentrer sur des programmes qui répondent aux besoins humains fondamentaux.

Aide bilatérale au développement du Canada en Mali

Messages supplémentaires

Mise à jour 

Au cours des dix dernières années, le Canada a contribué à réduire les inégalités entre les femmes/filles et les hommes/garçons dans l'accès aux services de santé de base, à l'éducation et à la justice. Il a contribué à réduire l'insécurité alimentaire, la malnutrition et la violence fondée sur le genre dans toutes les régions du pays, y compris dans les zones de conflit. Des progrès ont été constatés. Le taux d'accouchements assistés par du personnel qualifié est passé de 26 % en 2012 à 42 % en 2019. Le Canada est l’un des intervenants majeurs dans l’irrigation de proximité avec des interventions au cours des dix dernières années totalisant près de 100M$, appuyant de manière importante l'exploitation de nouvelles infrastructures hydro-agricoles et la diversification des productions agricoles. Le Canada contribue à améliorer l'accès des filles à une éducation de qualité et soutient l'éducation et la formation professionnelle des populations déplacées et touchées par les conflits notamment dans le cadre de l'initiative du G7 pour l'éducation de Charlevoix.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le Canada travaille au Mali depuis 1972. Son programme d’aide internationale y est reconnu et apprécié. Depuis 2000, le Canada a investi plus de 1,81 milliard de dollars en aide internationale au Mali. En 2020-21, le Canada était le 4ième pays donateur en importance au Mali selon l'Organisation de coopération et de développement économiques. L’aide internationale au Mali, toutes sources canadiennes confondues, totalisait 111,8 M$ en 2021-22, dont 98,9 M$ provenant d’Affaires mondiales Canada.

Massacre de Moura : le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a conclu qu'au moins 500 civils, dont une vingtaine de femmes et sept enfants, ont été massacrés à Moura du 27 au 31 mars 2022 par les forces armées maliennes et du personnel militaire étranger.

Le dernier projet bilatéral a été approuvé en février 2022.

Aide bilatérale au développement du Canada en Mozambique

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Mozambique continue de souffrir de l’héritage du colonialisme et des conséquences d’une guerre civile qui a duré 16 ans et qui a fait de lui un pays mal équipé en matière d’institutions et de développement économique. La gouvernance est dominée par un parti, et le pays n’a aucun pouvoir législatif indépendant, aucun système judiciaire indépendant et ne peut compter sur une société civile forte. À la suite d’un scandale de dette cachée en 2016, les partenaires du développement ont cessé d’apporter un soutien budgétaire direct. Compte tenu de l’aggravation et de la récurrence des crises, des changements climatiques, de la faible capacité du gouvernement à fournir des services essentiels de santé et d’éducation, de la corruption et de la pauvreté généralisée, les perspectives pour la majorité des Mozambicains sont mauvaises.

Le programme bilatéral vise à améliorer la santé (ce qui comprend la santé et les droits sexuels et reproductifs), à offrir une éducation et des formations de qualité, à promouvoir l’égalité des genres et à favoriser la résilience économique et la résolution des conflits.

Aide bilatérale au développement du Canada en Tanzanie

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La Tanzanie est passée du statut de pays à faible revenu à celui de pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure en juillet 2020. Malgré les améliorations de l’économie, la croissance n’a pas été inclusive et n’a pas profité aux plus pauvres et aux plus vulnérables. Alors que le taux de pauvreté en Tanzanie a diminué au cours des dix dernières années, le nombre de personnes pauvres a augmenté en chiffres absolus, passant de 13 à 14 millions de 2007 à 2020, en raison d’une forte croissance démographique. De plus, la croissance ne s’est pas traduite par un meilleur accès aux ressources vitales, comme l’éducation, l’emploi et la santé, en particulier pour les femmes, les filles et les jeunes. Les femmes et les filles demeurent les plus vulnérables à la violence fondée sur le sexe ainsi qu’aux mariages d’enfants, précoces et forcés. La Tanzanie se trouve à un moment critique, où un investissement accru dans une population engagée permettra d’accélérer l’atteinte de ses objectifs. L’autonomisation des jeunes défavorisés, en particulier des femmes, par l’acquisition de connaissances, de compétences et de droits, sera essentielle à la réussite de la Vision 2050 de développement adoptée par le gouvernement. Toutefois, si cette croissance n’est pas soutenue de manière adéquate par des investissements ciblés dans le développement de la petite enfance, l’éducation, la santé, y compris la santé et les droits sexuels et reproductifs, la nutrition, les compétences professionnelles et les systèmes alimentaires, le pays pourrait régresser de manière importante.

Aide bilatérale au développement du Canada en Soudan du Sud

Messages supplémentaires

Le point sur la situation 

On estime que neuf millions de personnes auront besoin d’aide humanitaire en 2024, soit plus de 80 % de la population du Soudan du Sud. En provoquant le déplacement de plus de 520 000 personnes vers le Soudan du Sud, la crise au Soudan exerce une pression supplémentaire sur le système humanitaire sud-soudanais, déjà fortement sollicité. Des élections devraient se tenir en décembre 2024, mais ce processus sera complexe et il reste à mettre en place un certain nombre d’éléments essentiels.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Sur un total de 191 pays, le Soudan du Sud figurait au dernier rang de l’indice de développement humain du PNUD en 2021 (dernières données disponibles), obtenant de mauvais résultats dans toutes les catégories mesurées, y compris l’espérance de vie, le nombre d’années de scolarité et le revenu national brut par habitant. Les programmes de développement du Canada au profit de ce pays se concentrent sur la santé, la sécurité alimentaire, l’éducation et la gouvernance. En tant que donateur clé dans le secteur de la santé, le Canada s’emploie à améliorer les services de santé de base, y compris la santé et les droits sexuels et reproductifs, et à promouvoir le droit des femmes et des filles à prendre leurs propres décisions de santé. Le Canada appuie également les initiatives de gouvernance inclusive, notamment pour améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques. Dans le cadre des programmes de paix et de sécurité, l’aide canadienne vise, entre autres, la lutte contre les effets négatifs de la mésinformation et de la désinformation avant la tenue des élections.

Aide bilatérale au développement du Canada en Égypte

Messages supplémentaires

Mise à jour 

Le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza et les récentes attaques dans la mer Rouge ont mis à rude épreuve l’économie égyptienne : l’Égypte a perdu environ 150 millions de dollars de recettes en raison d’une diminution du transit dans le canal de Suez et d’une augmentation de 10 à 12 % des annulations liées au tourisme. L’impact sur le secteur du tourisme devrait se poursuivre jusqu’à la fin du conflit.

Faits et chiffres à l'appui 

Contexte

Le programme de développement bilatéral du Canada en Égypte, évalué à environ 6,5 millions de dollars par an, se concentre sur la croissance économique durable, l’action climatique et la santé des femmes et des filles. Plus précisément, les projets opérationnels du Canada en Égypte visent à soutenir le développement des micro, petites et moyennes entreprises, à améliorer les compétences professionnelles des femmes et des jeunes, à renforcer la résilience de l’Égypte face aux effets des changements climatiques, à assurer la sécurité alimentaire et à améliorer les droits des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive.

Aide bilatérale au développement du Canada en Maroc

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 8 septembre 2023, un tremblement de terre d’une magnitude de 6,8 a frappé le Maroc près de Marrakech, faisant plus de 2 900 morts et plus de 5 600 blessés. En réponse immédiate, le Canada a fourni une aide humanitaire de 5 millions de dollars, puis 2 millions de dollars à Care Canada/Care Maroc pour soutenir la reprise économique des communautés touchées. Après le tremblement de terre, le ministre Hussen a visité la zone touchée, où le projet Care Canada/Care Maroc est mis en œuvre.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le programme de développement bilatéral du Canada au Maroc s’élève à environ 5 millions de dollars par an. Le programme vise à orienter le développement du Maroc vers une plus grande inclusion de ses femmes et de ses jeunes les plus vulnérables en soutenant les priorités nationales qui cherchent à accroître 1) leur participation à l’économie et 2) l’égalité des genres. En outre, le programme du Canada contribue à l’action climatique, en soutenant la mise en œuvre par le Maroc de sa Stratégie Forêts 2030 en fournissant une assistance sous forme de soutien technique, d’expertise et d’accompagnement sur le terrain.

Aide internationale du Canada en Tunisie

Messages supplémentaires 

Mise à jour

Le PIB de la Tunisie a chuté de 2,4 % en 2022 à 0,9 % en 2023, en raison d'une sécheresse qui a impacté le PIB agricole et d'un environnement mondial défavorable marqué par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. L'inflation a continué à augmenter, passant de 8,3 % en 2022 à 9,4 % en 2023.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La programmation bilatérale en Tunisie, évaluée à environ 5,5 millions $ par an, se concentre sur l'autonomisation socio-économique des populations vulnérables, en particulier les femmes et les filles, sur une croissance économique verte et durable et sur une gouvernance inclusive et responsable.

L’Engagement de 10 ans

Mise à jour :

Faits et chiffres a l’appui :

Contexte :  

Partenariat mondial pour l'éducation

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Hébergé par la Banque mondiale, le GPE est le plus grand partenariat et fonds multipartite au monde dédié à l'amélioration de l'éducation dans les pays les plus pauvres du monde, dont 42 pays africains. Le GPE cible les pays qui comptent le plus grand nombre d'enfants non scolarisés et les populations les plus vulnérables (en mettant l'accent sur les filles et les états fragiles). Pour garantir l'appropriation locale et le renforcement des capacités, le GPE travaille directement avec les gouvernements et les organisations partenaires au niveau national pour développer, financer et mettre en œuvre des stratégies nationales d'éducation transformatrices. Le GPE transforme les systèmes éducatifs en se concentrant sur l'accès et la qualité de l'éducation, et travaille dans des secteurs tels que la santé, la nutrition, la protection de l'enfance, la violence basée sur le genre et la résilience climatique.

Le programme KIX (88 millions $, 2024-2027) est une initiative conjointe du CRDI et du GPE (avec 80 millions $ du GPE et 8 millions $ du CRDI) qui se base sur l'expertise, l'innovation et les connaissances susceptibles d'aider les pays à revenu faible et intermédiaire à ériger des systèmes éducatifs plus solides et à accélérer les progrès vers l'ODD 4. Le KIX dispose de deux centres régionaux en Afrique qui s'appuient sur la recherche et les données probantes pour identifier les lacunes et éclairer l'élaboration des politiques dans les secteurs nationaux de l'éducation.

Education Cannot Wait 

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Hébergé par l'UNICEF, ECW est le seul fonds mondial dédié au soutien de l'éducation dans les situations d'urgence et les crises prolongées. ECW intervient dans des contextes d'aide humanitaire et de développement, en appliquant une approche globale pour l'enfant qui intégré l'égalité des sexes, l'inclusion, la protection, la santé mentale et le soutien psychosocial. Les principaux mécanismes de programmation d'ECW sont les suivants : 

ECW opère dans environ 45 pays, dont une grande partie en Afrique, notamment au Burkina Faso; au Burundi; au Cameroun; en République centrafricaine; en République démocratique du Congo; aux Comores; en Égypte; en Éthiopie; au Kenya; en Libye; au Madagascar; au Malawi; au Mali; au Mozambique; au Niger; au Nigeria; en Somalie; au Soudan; au Soudan du Sud; au Tchad; en Tanzanie; en Ouganda; au Yémen; en Zambie ; et en Zimbabwe.

L'assistance humanitaire en Afrique

Messages supplémentaires

Contexte

Aperçu général des besoins humanitaires : En 2024, selon l'Aperçu de la situation humanitaire mondial des Nations unies, 139,2 millions de personnes auront besoin d'aide humanitaire en Afrique subsaharienne (ASS). Ce chiffre comprend 74,1 millions de personnes en Afrique de l'Est et australe, la crise au Soudan représentant près de 40 % de ce total, et 65,1 millions de personnes en Afrique de l'Ouest et centrale. Sur l'ensemble du continent, la sécurité alimentaire continue de se détériorer. Au niveau mondial, sur les cinq pays confrontés à des niveaux d'insécurité alimentaire potentiellement catastrophiques, quatre se trouvent en ASS : le Burkina Faso, le Mali, le Soudan du Sud et le Soudan. D'ici septembre 2023, on estime que plus de 114 millions de personnes dans le monde auront été déplacées de force, le Soudan (9 millions de personnes déplacées) étant la plus grande crise mondiale de déplacements internes. Avec l'apparition et la résurgence de conflits, notamment au Mali et en RDC, le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays devrait continuer à augmenter en 2024.

Appels humanitaires 2024 : Pour 2024, l'ONU et les organisations partenaires ont lancé un appel de 46,4 milliards de dollars pour aider 180,5 millions de personnes dans 72 pays, dont 19,2 milliards de dollars pour l'ASS (l'Afrique de l'Est et australe ont besoin de 10,9 milliards de dollars et l'Afrique de l'Ouest et centrale de 8,3 milliards de dollars).

Financement humanitaire du Canada : En 2023, le Canada a alloué 351,2 millions de dollars à ses partenaires des Nations unies, de la Croix-Rouge et des ONG en ASS. GAC est en train de déterminer ses allocations-pays pour 2024 ; cependant, comme beaucoup d'autres donateurs, le Canada s'attend à ce que son aide humanitaire pour 2024 revienne aux niveaux d'avant le COVID.

La programmation humanitaire du Canada tenant compte des genres et le PAIF : La santé sexuelle et reproductive en ASS est très en retard par rapport à d'autres régions du monde, avec un pourcentage stupéfiant de décès maternels et d'infections par le VIH par rapport à la population - ces écarts se creusent dans les pays confrontés à des crises humanitaires. Le Canada s'est engagé à verser 10 millions de dollars au cours des deux prochaines années (2024-25) au Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) afin de soutenir les programmes vitaux de santé sexuelle et reproductive dans 13 pays d'ASS. Ce financement s'aligne sur les priorités du FIAP du Canada et contribue à notre engagement de 50 % d'aide humanitaire à l'ASS.

Détournement de l'aide : L'année 2023 a été marquée par la découverte d'un détournement généralisé de l'aide humanitaire en Éthiopie et en Somalie. Bien que les situations diffèrent quant à la manière dont les détournements se sont produits, elles ont toutes deux conduit les Nations unies à revoir les garanties en place pour protéger le financement des bailleurs de fond. Au niveau national et au siège, le Canada travaille avec ses partenaires pour s'assurer que des mesures sont en place pour protéger de manière satisfaisante le financement du Canada et veiller à ce que les bénéficiaires reçoivent l'aide allouée.

Annexe : Faits et chiffres à l’appui

Financement de l'aide humanitaire du Canada (2019-2023), excluant la Cisjordanie et la bande de Gaza

AnnéeSS AfricaFinancement total de l'AP

2019

260 M$

818 M$

2020

247 M$

917 M$

2021

346 M$

975 M$

2022

407 M$

1 380 M$

2023

351 M$

936 M$

Total

1,611 M$

5 026 M$

Financement de l'aide humanitaire du Canada en 2023 (Afrique subsaharienne)

Région/PaysFinancement

Africa

 20,00 M$

Africa - Multi-country or Regional

20,00 M$

Afrique centrale et Grands Lacs

 67,55 M$

Burundi

2,25 M$

Central African Republic

11,67 M$

Chad

13,92 M$

Democratic Republic of Congo

39,31 M$

Equatorial Guinea

0,32 M$

Republic of Congo

0,04 M$

Rwanda

0,04 M$

Afrique de l'Est/Corne de l'Afrique

 193,93 M$

Ethiopia

54,50 M$

Kenya

10,69 M$

Somalia

41,81 M$

South Sudan

40,77 M$

Sudan

41,73 M$

Tanzania

0,43 M$

Uganda

4,00 M$

Afrique du Sud

 16,36 M$

Madagascar

2,29 M$

Malawi

4,21 M$

Mozambique

9,73 M$

Zambia

0,04 M$

Zimbabwe

0,09 M$

Afrique de l'Ouest

 53,40 M$

Benin

0,03 M$

Burkina Faso

10,05 M$

Cameroon

5,00 M$

Guinea

0,04 M$

Liberia

0,04 M$

Mali

10,75 M$

Mauritania

0,05 M$

Niger

8,80 M$

Nigeria

18,60 M$

Togo

0,04 M$

Afrique subsaharienne Total

 351,24 M$

Coopération avec l’Union africaine

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Aperçu de l’Union africaine : Dirigée par son assemblée composée de 55 chefs d’États et de gouvernements africains, l’Union africaine (UA) est la principale instance multilatérale et le principal moyen par lequel les dirigeants africains peuvent mener des dialogues sur divers sujets, dont la paix et la sécurité, le développement socio-économique, la gouvernance, les changements climatiques et l’intégration continentale. La Commission de l’UA agit à titre de secrétariat de l’UA.

UA-G20 : Le Canada a appuyé l’UA lorsqu’elle s’est jointe au G20 à titre de membre permanent. L’adhésion au G20 cadre avec l’aspiration inscrite dans l’Agenda 2063 de l’UA et selon laquelle l’Union africaine désire être « un acteur qui participe de façon active et égale aux affaires internationales, aux institutions multilatérales ».

Dialogue sur les politiques de développement entre le Canada et la CUA : En mai 2023, l’ancien ministre Sajjan a signé avec la CUA une lettre d’intention visant à établir un dialogue sur les politiques de développement entre le Canada et la CUA. Provisoirement prévu pour avoir lieu en mai 2024 à Addis-Abeba, le premier dialogue sur les politiques de développement portera sur des priorités mutuelles, notamment les liens entre commerce et développement, l’éducation, les changements climatiques et la sécurité alimentaire.

Dialogue de haut niveau Canada-CUA : À la suite d’un engagement pris par le premier ministre Trudeau en 2020, le Canada a accueilli en octobre 2022 le président de la CUA, Moussa Faki, et les délégués principaux de l’UA à Ottawa pour la tenue d’un premier dialogue de haut niveau Canada-CUA dirigé par le premier ministre, dans le cadre duquel les ministres des Affaires étrangères, du Développement international et du Commerce ont pris part à deux jours de discussions sur les politiques. Parmi les résultats obtenus, les participants se sont engagés à tenir régulièrement des dialogues sur les politiques de développement. Le prochain dialogue de haut niveau est provisoirement prévu pour octobre 2024 à Addis-Abeba. 

Engagement et coopération économique avec l'Afrique

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La lettre de mandat de 2021 de la ministre du Commerce international, Mary Ng, faisait mention de l’élaboration d’une stratégie pour la coopération économique en Afrique. À cette fin, le Ministère a tenu des consultations avec diverses parties prenantes au Canada et à l’étranger.

Dans le cadre d’une mobilisation accrue auprès de l’Afrique, la ministre Ng a lancé le premier Dialogue sur la politique commerciale avec la Commission de l’Union africaine, en octobre 2022.

Le portefeuille d’aide internationale du Canada comprend des programmes en Afrique qui visent à améliorer l’environnement favorable à la croissance économique. Les efforts visant à soutenir la négociation et la mise en œuvre réussie de la Zone de libre-échange continentale africaine, ainsi que la programmation dans des domaines comme la réforme de la réglementation, le renforcement des capacités de développement des entreprises et l’infrastructure liée au commerce, sont des exemples d’initiatives qui contribueront à créer un environnement commercial plus attrayant pour les entreprises africaines et canadiennes.

Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA)

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le secrétariat de la ZLECA se trouve à Accra, au Ghana.

Une fois mis en œuvre, la ZLECA sera bénéfique pour les exportateurs canadiens puisqu’elle créera un cadre fondé sur des règles, prévisible et transparent qui sera favorable aux échanges et aux investissements. Cela aidera les entreprises canadiennes à élaborer des stratégies commerciales et d’investissement claires, à promouvoir le développement économique et à créer de nouvelles occasions pour les entreprises canadiennes et africaines. Tous les avantages directs pour les entreprises canadiennes seront générés à moyen terme.

Par l’entremise du Service des délégués commerciaux, le gouvernement du Canada continue d’aider les entreprises canadiennes à profiter d’occasions dans un certain nombre de secteurs, dont les technologies propres, l’agriculture respectueuse du climat, l’éducation, l’exploitation minière et les technologies de l’information et des communications (TIC).

Les perspectives de voir le Canada conclure un accord de libre-échange (ALE) avec l’Union africaine, des Communautés économiques régionales (CRE) ou des membres de l’UA demeurent limitées à court terme, car les membres de la Zone de libre-échange continentale africaine se consacrent actuellement aux négociations de leur propre accord interne. Cela s’ajoute au fait que les parties à la ZLECA ne peuvent conclure d’accords commerciaux préférentiels qu’avec des tierces parties, pourvu qu’elles ne nuisent pas aux objectifs de la ZLECA.

La Banque Africaine de Développement

Messages Supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Le G7 et l’Afrique

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Réunions des directeurs Afrique pour le G7 : Le Groupe des directeurs Afrique pour le G7 a été mis sur pied et lancé pendant la présidence canadienne du G8 en 2002. C’était la première fois que des représentants de pays africains et des Nations Unies participaient à une réunion du G8 pour discuter de l’initiative du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). En effet, nombre d’entre eux ont attribué au Canada le mérite d’avoir placé les priorités de développement de l’Afrique en tête de l’ordre du jour du G8 à l’époque. Le Groupe des directeurs Afrique pour le G7 se réunit dans le cadre du calendrier des réunions du G7 et son représentant est le sous-ministre adjoint du Secteur de l’Afrique subsaharienne.

La Russie, la Chine et les BRICS en Afrique

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Dépenses du Canada en aide internationale en Afrique

AI en Afrique2017-182018-192019-202020-212021-22

Tous les ministères

2 360,6

2 501,0

2 471,9

3 680,2

3 642,3

AMC

2 008,2

2 098,9

2 091,5

3 320,4

2 920,7

*Le total des décaissements d’aide internationale en 2020-2021 a été plus élevé en raison de l’afflux de fonds liés à la pandémie de COVID-19.

Principaux secteurs d’AI pour AMC en Afrique 2021- 2022M$

Santé et SDSR

942,4

Aide humanitaire

452,6

Agriculture

256,5

Gouvernance

221,5

Énergie

169,8

Éducation

161,8

Conflits, paix set sécurité

78,8

Transport et stockage

49,6

Environnement

45,9

Principaux 8 bénéficiaires d’AMC en Afrique 2021-2022

Version texte

Principaux 8 bénéficiaires d’AMC en Afrique 2021-2022

Mali - 98,9 M$

Nigéria - 92,0 M$

République démocratique du Congo de (RDC)– - 135,3 M$

Soudan - 111,9 M$

Éthiopie - 167,1 M$

Soudan du Sud - 131,7 M$

Tanzanie - 99,3 M$

Mozambique - 99,2 M$

Version texte

Dans le cadre de la Politique d’aide internationale féministe (PAIF), le Canada s’était engagé à orienter au moins 50% de son aide bilatérale au développement international vers les pays d’Afrique subsaharienne avant 2021-2022.

Engagement de la PAIF visant l'Afrique subsaharieene (50 %)

2017/18 48,6 %

2018/19 45,2 %

2019/20 42,1 %

2020/21 49,8 %

2021/22 40,1 %

AMC fournit de l’aide internationale du gouvernement en Afrique par l’intermédiaire :

Certains pays reçoivent une aide importante même en l’absence d’un programme national, comme l’Ouganda, le Zimbabwe, le Malawi, la Zambie et Madagascar.

Source : DonnéesDev, statistiques du DPF. Toutes les données se rapportent aux dépenses d’aide internationale d’AMC en Afrique par tous les canaux, sauf indication contraire.

Dépenses d’aide internationale d’AMC en Afrique (par type de partenaire)

Source : DonnéesDev. Toutes les données se rapportent aux dépenses d’aide internationale d’Affaires mondiales Canada en Afrique par tous les canaux.

Principaux partenaires canadiens d’AMC en Afrique, 2021-2022M$

Save the Children Canada

32,9

CARE Canada

29,1

Nutrition International

27,8

Vision mondiale Canada

27,1

Grands Défis Canada

23,7

Plan International Canada

22,3

Banque canadienne de grains

21,2

Mennonite Economic Development Associates (MEDA)

16,5

Entraide universitaire mondiale (EUMC)

16,1

Cowater International Inc.

12,1

Version texte

Aide internationale d’AMC par type d’organisme bénéficiaire, 2021-2022

Organisations multilatérales: 66 %

Organismes étrangers: 23 %

Organismes canadiens: 11 %

Principaux partenaires multilatéraux d’AMC en Afrique, 2021-2022M$

Banque africaine de développement

360,8

Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

247,8

Programme alimentaire mondial (PAM)

224,8

Banque mondiale

220,9

l’Alliance du Vaccin Gavi

216,7

UNICEF

102,1

Fonds vert pour le climat

66,3

FNUAP

54,8

PNUD

45,7

BCAH

37,1

En 2021-2022, AMC a versé 668,9 M$ en aide internationale à l’Afrique par l’entremise de partenaires canadiens (OSC et secteur privé compris). La majorité a été déboursée comme suit :

Principaux secteurs de dépenses des partenaires canadiens :

  1. Santé et SDSR (132,5 M$)
  2. Gouvernance (88 M$)
  3. Éducation (83,5 M$)
  4. Aide humanitaire (80,1 M$)
  5. Agriculture (47,1 M$)
Principaux partenaires étrangers en Afrique, 2020-2021M$

Comité international de la Croix- Rouge

67,9

Fonds d’aide à l’accès à l’énergie

25,2

Gouvernement de la Tanzanie

24,7

Gouvernement du R.-U.

24,5

Marie Stopes International

15,3

Gouvernement du Sénégal

10,6

Nesta

10,2

Gouvernement du Ghana

10,1

En 2021-2022, AMC a versé 336,8 M$ en aide internationale à l’Afrique par l’entremise de partenaires étrangers (gouvernements étrangers, organisations de la société civile et secteur privé compris).

Principaux secteurs de dépenses des partenaires étrangers :

  1. Aide humanitaire (77,1 M$)
  2. Santé et SDSR (73,5 M$)
  3. Gouvernance (41,1 M$)
  4. Éducation (33 M$)
  5. Énergie (25,3 M$)

AMC a versé 1 915 M$ en aide internationale à l’Afrique par l’entremise d’organisations multilatérales en 2021-2022. La majorité a été déboursée comme suit :

Principaux secteurs de dépenses des partenaires multilatéraux :

  1. Santé et SDSR (736,6 M$)
  2. Aide humanitaire (295,3 M$)
  3. Agriculture (186,8 M$)
  4. Énergie (139,7 M$)
  5. Gouvernance (92,5 M$)
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