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Comparution du Ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique devant le Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) sur Projet de loi C-57, Loi portant mise en œuvre de l'ALECU 2023 - notes sur les enjeux

Le 29 février 2024
Publié : le 20 juin 2024

Table des matières

Note de scénario

Ministre de la Promotion des Exportations, du Commerce International et du Développement Économique

Comparution devant le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA)

Le 29 février, de 11h30 à 12h30 HE (de 20h30 à 21h30 heure d'Abou Dhabi)

Réunion virtuelle (Zoom)

Contexte

Objectif

La ministre Mary Ng doit fournir des remarques préliminaires et répondre aux questions des sénateurs dans le cadre de l'étude du C-57, Loi sur la mise en œuvre de l’ALECU modernisé

Logistique

Visibilité : Cette réunion sera télévisée sur ParlVu.

Éléments techniques:

Représentants du ministère:

Virtuel:

TFM/Bruce Christie, Sous-ministre adjoint, Politique commerciale et négociations ; Négociateur en chef pour l’ALECU

En personne:

Déroulement de la réunion:

Domaines de questions possibles :

Basé sur les discours prononcés lors de la deuxième lecture au Sénat, des questions sur les sujets suivants peuvent être attendues :

Remarques d'ouverture   - Comité du Sénat

Mise en œuvre de l'Accord de libre-échange modernisé entre le Canada et l'Ukraine (ALECU)

29 février 2024

Monsieur le Président et honorables sénateurs,

C'est toujours un plaisir de comparaître devant vous et de soutenir ce Comité. Je suis particulièrement heureux d'être ici aujourd'hui pour parler d'un développement important et très attendu dans la relation commerciale bilatérale entre le Canada et l'Ukraine, à savoir la modernisation de l'Accord de libre-échange Canada-Ukraine (ou ALECU) et ses résultats mutuellement bénéfiques pour les deux pays. Je tiens à vous remercier tous pour votre attention minutieuse à cette législation importante et, en particulier, je souhaite remercier mon collègue, le sénateur Peter Harder, pour avoir parrainé ce projet de loi.

Je vous adresse la parole aujourd'hui depuis Abu Dhabi où je participe à la 13e Conférence ministérielle de l'OMC, ou CM13. Bien que je souhaiterais être avec vous en personne aujourd'hui, la CM13 représente la réunion la plus significative que l'OMC organise sur le calendrier multilatéral et, sans surprise, de nombreux sujets que mes homologues et moi avons discutés cette semaine sont étroitement liés à ce que nous allons discuter ici aujourd'hui.

Pour commencer, je suis fermement convaincu que des institutions telles que l'OMC ont contribué à établir une ère de stabilité et de prospérité mondiales sans précédent et que le développement d'un ordre commercial mondial basé sur des règles a bénéficié, et continue de bénéficier, aux entreprises, travailleurs et familles canadiens. Cependant, cette stabilité est aujourd'hui menacée par des régimes autocratiques et « illibéraux » à l'étranger ainsi que par des politiciens protectionnistes et populistes chez nous.

Bien sûr, nulle part cette menace contre la démocratie libérale n'est plus évidente qu'en Ukraine. Laissez-moi être très clair : notre gouvernement soutiendra l'Ukraine jusqu'à ce qu'elle remporte cette guerre, et nous serons là pour aider l'Ukraine à se remettre des impacts dévastateurs de l'invasion illégale de la Russie. Une ALECU modernisée jouera un rôle crucial dans ce processus.

Sénateurs, comme vous le savez bien, le week-end dernier marquait le deuxième anniversaire de l'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie. Cet anniversaire solennel m'a donné, ainsi qu'à tous les Canadiens, l'occasion de réfléchir et je souhaite réitérer ma ferme conviction que l'adoption de l'ALECU enverra un signal indubitable que le soutien du Canada à l'Ukraine reste inébranlable et indéfectible.

Monsieur le président, honorables sénateurs, comme vous le savez, le projet de loi C-57, ou Loi portant mise en œuvre de l'ALECU a franchi l'étape de la troisième lecture à la Chambre des communes et est maintenant soumis à votre examen.

C'est pourquoi je suis ici avec vous aujourd'hui pour vous demander d'examiner cette législation historique avec le sérieux et l'attention qu'elle mérite

Encore une fois, bien que mon désir initial était de comparaître en personne devant vous aujourd'hui, cela aurait retardé l'examen de ce projet de loi de plusieurs semaines, voire plus. Simplement, nous ne pouvons pas nous permettre de retarder cette législation. Les entreprises canadiennes veulent que ce projet de loi soit adopté. Les travailleurs canadiens veulent que ce projet de loi soit adopté. Les Canadiens d'origine ukrainienne veulent que ce projet de loi soit adopté. Le président Zelenskyy lui-même est venu au Canada et a exhorté à faire avancer ce projet de loi. Nous leur devons à tous de traiter ce projet de loi avec l'urgence qu'il mérite.

Comme vous le savez tous, le Canada et l'Ukraine entretiennent une relation spéciale et unique, forgée par des valeurs partagées, des liens familiaux et, de plus en plus, des liens commerciaux. L'ALECU modernisée cherche à renforcer davantage ces liens de manière mutuellement bénéfique pour les deux pays.

Le Canada et l'Ukraine jouissent de relations bilatérales étroites depuis 1991, lorsque le Canada est devenu le premier pays occidental à reconnaître l'indépendance de l'Ukraine. Ces dernières années, notre relation bilatérale a été marquée par le soutien du Canada à la souveraineté, à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, depuis l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, et plus récemment en réponse à l'invasion à grande échelle de la Russie en 2022.

Nous apportons un soutien crucial à l'Ukraine, incluant 9 milliards de dollars en aide militaire, humanitaire et financière. Le Canada a fourni à l'Ukraine huit chars de combat principaux Leopard 2, a aidé à former de nouvelles recrues militaires ukrainiennes, et a soutenu les efforts de déminage sur les lignes de front ukrainiennes. Nous avons régulièrement défendu l'Ukraine sur les scènes nationale et internationale, et l'ALECU modernisée est une autre démonstration du soutien indéfectible du Canada à nos alliés ukrainiens.

Pour expliquer pourquoi cet accord commercial modernisé est si vital, permettez-moi de vous fournir d'abord un bref historique de notre parcours.

L'ALECU originale, entrée en vigueur en 2017, était complète du point de vue du commerce des biens, mais n'incluait pas de chapitres sur les services, les investissements, le commerce inclusif ou d'autres dispositions que le Canada recherche désormais souvent dans ses modèles modernes d'ALE.

En conséquence, en juillet 2019, le président ukrainien Zelenskyy et le Premier ministre Trudeau ont annoncé des plans pour moderniser l'accord afin d'ajouter ces chapitres.

Suite à des retards dus à la COVID-19, mon homologue ukrainienne, la première vice-Première ministre et ministre de l'Économie Yulia Svyrydenko, et moi-même avons annoncé le lancement des négociations de modernisation en janvier 2022.

Bien sûr, moins d'un mois plus tard, la Russie a commencé son invasion à grande échelle de l'Ukraine, ce qui a forcé une pause dans les discussions. Face à une menace existentielle, personne n'aurait blâmé nos alliés ukrainiens de reléguer les modernisations du libre-échange au second plan. Cependant, cet accord est resté une priorité pour le Canada et pour l'Ukraine - en mai 2022, la ministre Svyrydenko m'a contacté pour réitérer la volonté de son gouvernement d'initier, et même d'accélérer, les négociations pour renforcer la relation bilatérale et soutenir les intérêts économiques et commerciaux à long terme de l'Ukraine.

Sénateurs, je suis honoré de dire que, lors de nos conversations bilatérales, l'Ukraine a réitéré la valeur qu'elle accorde à sa relation avec le Canada, notamment en ce qui concerne notre reconnaissance ferme de l'Ukraine comme un partenaire et allié fier, souverain et indépendant.

Dans cet esprit, les responsables commerciaux canadiens et ukrainiens se sont mis au travail et, malgré les retards causés par les attaques russes sur les infrastructures énergétiques et de communication de l'Ukraine, nos équipes ont achevé les négociations pour un ALE moderne et de haut standard en avril 2023.

La conclusion de ces négociations a été annoncée par le Premier ministre Trudeau et le Premier ministre ukrainien Shmyhal le 11 avril 2023, lors d'une visite à Toronto.

Au cours des mois suivants, les fonctionnaires ont entrepris les préparatifs obligatoires pour la mise en œuvre, la ratification et l'entrée en vigueur de l'Accord, y compris la finalisation d'une révision juridique et la traduction du texte du traité en français et en ukrainien.

Finalement, cette initiative phare a bouclé la boucle : le Premier ministre Trudeau et le président Zelenskyy ont signé le CUFTA modernisé et final à Ottawa en septembre dernier, un peu plus de quatre ans après avoir annoncé leur intention de le faire.

Honorables sénateurs, si vous me le permettez, j'aimerais dire quelques mots sur cet Accord historique, que je considère comme un accord très ambitieux et complet, avec des engagements à la hauteur de ceux contenus dans certains des accords commerciaux les plus avancés du Canada, tels que le CUSMA et le PTPGP.

Le Canada et l'Ukraine ont ajouté 9 nouveaux chapitres dédiés, incluant ceux sur le commerce transfrontalier de services, l'investissement, les services financiers, les télécommunications et les bonnes pratiques réglementaires.

L'Accord comprend également de nouveaux chapitres dédiés au commerce inclusif, au commerce et au genre, au commerce et aux peuples autochtones, ainsi qu'au commerce et aux petites et moyennes entreprises. Bien que certains de mes collègues à la Chambre aient malheureusement choisi de rejeter ces chapitres novateurs en les qualifiant de « woke », je crois que la vérité est à la fois plus simple et plus juste : le Canada et l'Ukraine comprennent que c'est ainsi que de bons accords commerciaux sont conclus dans une économie du 21e siècle. En somme, ces chapitres aideront à garantir que les opportunités et les avantages de l'Accord soient partagés plus largement.

Dans le même temps, nous avons également étendu et amélioré 9 chapitres de l'Accord existant, incluant les chapitres sur les règles d'origine et les procédures d'origine, le commerce numérique, la politique de la concurrence, les monopoles désignés et les entreprises d'État, le travail, la transparence et la lutte contre la corruption, la conduite responsable des entreprises et l'environnement.

Comme vous le savez tous, les chapitres sur l'environnement ont reçu une attention disproportionnée. Laissez-moi être très clair : cet accord n'impose pas de prix sur la pollution en Ukraine. Ce qu'il fait, c'est encourager nos deux pays à renforcer la coopération pour relever les défis environnementaux futurs.

Franchement, cela ne devrait pas être controversé. Les pays avisés et tournés vers l'avenir comprennent que nous pouvons à la fois relever les défis environnementaux et faire croître l'économie. En fait, cela est absolument nécessaire pour les pays qui veulent prospérer dans l'économie mondiale du 21e siècle. L'Ukraine le comprend. Notre gouvernement le comprend. Et ceux qui utiliseraient le déni du changement climatique comme prétexte à peine voilé pour abandonner nos alliés ukrainiens devraient également le savoir.

En définitive, le résultat de ces chapitres est un ALE moderne, ambitieux et totalement complet qui sous-tendra la relation commerciale bilatérale canado-ukrainienne pour les années à venir et soutiendra la reprise à long terme et les intérêts commerciaux de l'Ukraine.

En fait, en servant de démonstration de la capacité de l'Ukraine à adhérer à des engagements ambitieux dans une variété de domaines, cet Accord servira de nouveau modèle pour l'Ukraine dans ses efforts pour avancer l'intégration économique avec d'autres partenaires autour du monde.

Cet Accord fournit un cadre légal bilatéral solide pour soutenir et encourager les entreprises canadiennes à initier et à étendre leurs opérations en Ukraine, et pour le Canada de participer à la reconstruction post-guerre de l'Ukraine et à sa reprise à long terme. Lorsque l'Ukraine remportera cette guerre, les entreprises et les travailleurs canadiens seront là pour aider à sa reconstruction.

C'est pourquoi, comme je l'ai annoncé lorsque j'ai déposé l'ALECU modernisé à la Chambre des communes, je prévois de mener à terme une mission commerciale Team Canada en Ukraine. Cette mission s'appuiera sur l'élan de l'ALECU modernisé pour créer de nouvelles connexions entre les entreprises canadiennes et ukrainiennes afin de construire un avenir plus fort et meilleur pour tous.

Lors de cette mission, m'accompagneront des personnes que j'ai rencontrées en janvier lorsque j'ai participé à une tournée dans l'ouest du Canada et rencontré des Canadiens d'origine ukrainienne à Edmonton, Saskatoon et Winnipeg. Là-bas, j'ai parlé de l'ALECU modernisé, et deux choses sont devenues immédiatement évidentes :

Premièrement - il existe un intérêt significatif de la part du secteur privé canadien pour soutenir l'Ukraine. Avec l'ALECU modernisé, nous créons des opportunités pour ces entreprises canadiennes par le commerce et facilitons leurs contributions à la reconstruction de l'Ukraine.

Deuxièmement – la communauté ukrainienne-canadienne suit de près cette législation, les débats qui l'entourent, et le message que nous envoyons à l'Ukraine et au monde. Comme vous le savez tous, il est impossible de mettre les pieds dans les Prairies sans ressentir l'impact de la communauté ukrainienne-canadienne. Il s'agit de l'une des diasporas ukrainiennes les plus grandes et les plus actives au monde.

Ces personnes arborent fièrement les drapeaux canadien et ukrainien. Elles comprennent l'importance de cet accord pour l'avenir de l'Ukraine. Et elles ont vu les sondages suggérant que certains Canadiens pourraient hésiter dans leur soutien à l'Ukraine.

Elles savent à quel point cette législation est importante.

Elles veulent entendre parler de nos progrès.

Elles veulent savoir comment nous sommes en bonne voie pour adopter ce projet de loi.

Elles veulent entendre parler de ce que notre Parlement peut faire lorsque nous travaillons ensemble et lorsque nous montrons notre soutien indéfectible à l'Ukraine.

C’est le message que je souhaite transmettre.

Chers collègues, je suis confiant que nous pouvons être à la hauteur de ce moment qui est devant nous. Avec nos incroyables responsables commerciaux canadiens, je suis prêt à discuter et à répondre aux questions soulevées par le Comité.

Je vous remercie.

Biographies des membres de l'AEFA 

Peter M. Boehm (président)
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario 

Peter M. Boehm (président)

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires 

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Ukraine : 

Maintien de la paix : 

Intérêts liés à AMC :

Autres intérêts

Relations avec les Autochtones :

Peter Harder (vice-président)
Groupe progressiste du Sénat – Ontario

Peter Harder (vice-président)

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires 

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Aide humanitaire :

Ukraine :

COVAX : 

Intérêts liés à AMC :

Gwen Boniface
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario

Gwen Boniface

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

 Pratiques commerciales injustes :

Autres intérêts

Défense et sécurité :

Mary Coyle
Groupe des sénateurs indépendants – Nouvelle-Écosse (Antigonish) 

Mary Coyle

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Ukraine :

Actifs russes saisis :

Atrocités en Ukraine :

Autres intérêts

Marty Deacon
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario (région de Waterloo)

Mary Coyle

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Russie : 

Intérêts liés à AMC :

Actifs russes saisis :

Autres intérêts

Afghanistan :

Mohamed-Iqbal Ravalia
Groupe des sénateurs indépendants – Terre-Neuve-et-Labrador 

Mohamed-Iqbal Ravalia

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Aide humanitaire en Ukraine :

Industrie et coopération dans le domaine spatial : 

Équité vaccinale :

Yuen Pau Woo
Groupe des sénateurs indépendants – Colombie-Britannique 

Yuen Pau Woo

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Droits antidumping et compensateurs :

Invasion de l’Ukraine par la Russie :

Sanctions à l’encontre de la Russie :

Amina Gerba
Groupe progressiste du Sénat – Québec (Rigaud) 

Amina Gerba

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Crise alimentaire mondiale : 

Système de recours commerciaux : PME

Projet de loi S-217 (Loi sur la réaffectation de certains biens saisis, bloqués ou mis sous séquestre) :

Stephen Greene
Groupe des sénateurs canadiens – Nouvelle-Écosse (Halifax – La Citadelle) 

Stephen Greene

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Mise à jour sur les Nations Unies :

Ukraine :

Accords commerciaux :

David Richards
Groupe des sénateurs canadiens – Nouveau-Brunswick 

David Richards

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Afghanistan : 

Russie :

Ukraine :

Intérêts liés à AMC :

Leo Housakos
Parti conservateur du Canada – Québec (Wellington) 

Leo Housakos

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Régime de sanctions :

Interférence étrangère :

Afghanistan : 

Michael L. MacDonald
Parti conservateur du Canada – Nouvelle-Écosse (Cap-Breton) 

Michael L. MacDonald

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Nations Unies – Ukraine :

Chine : 

Producteurs agricoles :

Adhésion du Royaume‑Uni à l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP)

Principaux messages

Messages supplémentaires

En cas de questions

En cas de questions : Le gouvernement déposera-t-il un projet de loi pour ratifier l’adhésion du Royaume‑Uni?

En cas de questions : Que se passe-t-il si le protocole d’adhésion du Royaume‑Uni entre en vigueur sans que le Canada l’ait ratifié?

En cas de questions : Le secteur de la viande s’oppose à l’adhésion du Royaume‑Uni au PTPGP (campagne « Dites non à un mauvais accord »)

En cas de questions : Position du Canada concernant les autres candidats à l’adhésion (Chine, Taïwan, Équateur, Costa Rica, Uruguay et Ukraine)

En cas de questions : Demande d’adhésion de l’Ukraine au PTPGP

Mise à jour

À la suite de la signature du protocole d’adhésion du Royaume‑Uni, le 16 juillet, les parties au PTPGP et le Royaume‑Uni ont entamé leurs processus de ratification nationaux respectifs afin de faire entrer en vigueur le protocole d’adhésion du Royaume‑Uni au PTPGP. Le protocole d’adhésion du Royaume‑Uni au PTPGP entrera en vigueur selon une approche « universelle », 60 jours après la ratification du protocole par le Royaume‑Uni et toutes les parties. Si toutes les parties et le Royaume‑Uni n’ont pas ratifié le protocole dans un délai de 15 mois, le processus s’oriente alors vers une approche d’adhésion par une « masse critique », et le protocole entrera alors en vigueur 60 jours après sa ratification par le Royaume‑Uni et au moins six parties au PTPGP, pour ces pays uniquement. Jusqu’à présent, le Japon et Singapour sont les seules parties au PTPGP à avoir achevé leur processus de ratification nationale. Le calendrier de ratification du protocole d’adhésion par le Canada n’a pas encore été fixé.

Si le protocole d’adhésion du Royaume‑Uni entre en vigueur sans que le Canada ait achevé son processus de ratification national, le Royaume‑Uni deviendra partie au PTPGP. Les engagements en matière d’accès au marché contenus dans le protocole d’adhésion ne seront applicables qu’entre le Royaume‑Uni et les parties qui auront ratifié ce protocole. Dans ce cas, le Canada ne serait pas lié par les modalités du protocole d’adhésion tant que son processus de ratification interne n’est pas achevé. Si le Canada devait achever son processus de ratification interne après l’entrée en vigueur du protocole d’adhésion, ce dernier entrerait en vigueur pour le Canada 60 jours après l’achèvement du processus de ratification.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 1er février 2021, le Royaume‑Uni est devenu la première économie à présenter sa demande d’adhésion au PTPGP. Le 1er juin 2021, le Canada et ses partenaires du PTPGP ont convenu par consensus d’entamer le processus d’adhésion du Royaume‑Uni au PTPGP. Par l’intermédiaire d’un groupe de travail sur l’adhésion établi en septembre 2021, le Royaume‑Uni a collaboré avec les parties pour démontrer que son régime réglementaire est conforme aux règles de l’Accord. Le 30 mars 2023, les parties au PTPGP et le Royaume‑Uni ont annoncé la conclusion pour l’essentiel des négociations d’adhésion. Lors de la cérémonie de signature du 16 juillet, les parties au PTPGP ont officiellement accueilli le Royaume‑Uni en tant que douzième membre du PTPGP et unique candidat à avoir achevé avec succès le processus d’adhésion à l’Accord.

Les intervenants canadiens du secteur du bœuf et du porc (Association canadienne des bovins, Conseil des viandes du Canada, Association nationale des engraisseurs de bovins et Conseil canadien du porc) s’opposent à l’adhésion du RoyaumeUni au PTPGP et ont lancé la campagne « Dites non à un mauvais accord » après la conclusion des négociations d’adhésion (le Conseil canadien du porc s’est joint à la campagne le 12 février 2024). [CAVIARDÉ]

Négociations entre le Canada et le Royaume-Uni en vue d’un accord de libre-échange

Messages supplémentaires 

Faits et chiffres à l’appui 

Contexte 

L’Accord de continuité commerciale (ACC) est entré en vigueur le 1er avril 2021. L’Accord préserve les principaux avantages de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG), qui ne s’appliquait plus au Royaume-Uni à compter du 1er janvier 2021 en raison de son retrait de l’Union européenne (UE). Dans le cadre de l’ACC, qui n’expire pas, le Canada et le Royaume-Uni se sont engagés à entamer des négociations en vue d’un accord de libre-échange bilatéral global. Depuis le lancement des négociations en mars 2022, 8 cycles de négociations ont eu lieu. Bien que le 9e cycle devait commencer en février 2024, le 25 janvier 2024, le Royaume-Uni a suspendu nos négociations bilatérales, invoquant la position du Canada relativement aux dispositions de l’ACC portant sur le fromage et les règles d’origine et devant expirer. La ministre Ng a fait part publiquement et en privé à la secrétaire d’État aux Affaires et au Commerce du Royaume-Uni, Kemi Badenoch, de la déception du Canada au sujet de la décision du Royaume-Uni et a affirmé que le Canada demeure prêt à reprendre les négociations. Si le Royaume-Uni revient à la table de négociation, on s’attend à ce que les négociations ne se terminent pas avant les élections générales au Royaume-Uni (prévues à l’automne 2024).

En plus des négociations bilatérales, le Royaume-Uni et les parties au Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) ont signé le protocole d’adhésion du Royaume-Uni au PTPGP le 16 juillet 2023. Le Royaume-Uni et les parties au PTPGP doivent maintenant mettre la dernière main à leurs processus de ratification nationaux respectifs pour que le protocole d’adhésion entre en vigueur. Une consultation publique sur les deux futures négociations a eu lieu en mars et avril 2021. Des Canadiens issus d’un large éventail de secteurs ont exprimé leur soutien en faveur des deux initiatives visant à assurer une relation économique solide et plus concurrentielle avec le Royaume-Uni.

En 2022, le Royaume-Uni était le troisième partenaire du Canada au chapitre du commerce des biens et des services combinés, derrière les États-Unis et la Chine. En 2022, le Canada et le Royaume-Uni ont échangé pour 46,5 milliards de dollars de biens et de services combinés. Dans l’ensemble, le Canada a enregistré un excédent commercial avec le Royaume-Uni en 2022, puisqu’il a exporté des biens et des services d’une valeur de 27,3 milliards de dollars. En 2022, le Royaume-Uni était le deuxième partenaire commercial du Canada pour les services, immédiatement derrière les États-Unis. 

Le projet de loi C-282: Loi modifiant la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (gestion de l’offre)

Messages complémentaires

Mise à jour

Le projet de loi a été déposé au Sénat en première lecture le 21 juin 2023. À ce jour, six débats (26 septembre, 18 et 24 octobre, 2 et 30 novembre et 8 février) ont eu lieu en deuxième lecture au Sénat. Le débat en deuxième lecture se poursuivra à une date encore à déterminer.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le projet de loi émanant des députés C-282 est un projet de loi du Bloc Québécois déposé par le député Luc Thériault (Montcalm). Le projet de loi propose de modifier la Loi sur le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international de sorte que le ministre des Affaires étrangères, au nom du gouvernement du Canada, ne puisse prendre, dans un traité commercial international, aucun engagement qui aurait pour effet d’accroître les contingents tarifaires ou de réduire les taux de droits hors contingent pour les produits laitiers, la volaille ou les œufs (biens soumis à la gestion de l'offre). Le projet de loi s'appliquerait aux négociations vers de nouveaux accords de libre-échange (ALE) ou la renégociation des ALE existants. 

L’approche du Canada dans ses ALE a consisté à chercher à éliminer les droits de douane sur la grande majorité des produits, tout en cherchant à exclure les produits agricoles les plus sensibles des engagements tarifaires, y compris les produits couverts par la gestion de l’offre. Nouvel accès au marché pour les produits soumis à la gestion de l'offre n'a été fourni que dans trois accords: l’accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG), l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) et l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). De tels engagements n'étaient acceptés que lorsqu'ils étaient jugés nécessaires pour conclure des accords commerciaux qui étaient dans l'intérêt économique général du Canada. Il est important de souligner que même si des nouveaux accès pour les produits soumis à la gestion de l'offre ont été fournis dans ces accords, l'intégrité du système de gestion de l'offre lui-même, y compris ses trois piliers (mécanismes de fixation des prix, contrôle de la production et des importations), a été entièrement maintenue.

Conflit Israël-Gaza 

Messages de première ligne 

Messages supplémentaires   &²Ô²ú²õ±è;

Mise à jour

Opérations militaires israéliennes à Rafah : En réponse aux opérations militaires israéliennes dans le nord et le centre de Gaza, plus de la moitié de la population a fui vers la ville méridionale de Rafah, à la frontière avec l'Égypte. Étant donné que la plupart des combattants restants du Hamas sont également soupçonnés de se cacher à Rafah, Israël considère que les opérations militaires dans cette ville sont essentielles pour éliminer le Hamas.  Cependant, il existe de larges préoccupations au sein de la communauté internationale selon lesquelles les opérations militaires à Rafah pourraient 1) augmenter significativement le nombre de victimes, 2) compromettre l'effort humanitaire avec le départ des travailleurs humanitaires et la réduction des passages humanitaires, et 3) pousser les habitants de Gaza à chercher refuge de l'autre côté de la frontière en Égypte.

Faits et chiffres à l'appui 

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Conflit Israël-Hamas : Le 7 octobre, le Hamas a lancé une attaque contre Israël qui a fait 1 139 morts et plus de 240 otages. En réponse, Israël a lancé une campagne militaire dans la bande de Gaza avec pour objectifs déclarés d'éliminer le Hamas et de sauver les otages. Plus de quatre mois de combats ont fait plus de 29 000 morts parmi les Palestiniens et 90% de la population de Gaza souffre d'insécurité alimentaire.  

Exportations d'armes canadiennes vers Israël : Maintenir la paix et la sécurité internationales et protéger les droits humains sont au cœur de la politique étrangère du Canada. Le Canada dispose de l'un des systèmes de contrôle des exportations les plus rigoureux au monde, harmonisé avec ceux de nos alliés et partenaires dans le cadre des principaux régimes de contrôle des exportations. L'adhésion du Canada au Traité sur le commerce des armes (TCA) en 2019 a encore renforcé cette approche. Toutes les demandes de permis pour des articles contrôlés, y compris ceux destinés à Israël, sont examinées au cas par cas dans le cadre d'une évaluation des risques robuste, y compris contre les critères du TCA, qui ont été consacrés dans la Loi sur les licences d’exportation et d’importation (LLEI). Les missions du Canada à l'étranger sont consultées dans le cadre du processus de révision des permis d'exportation, en tenant compte de la situation locale et régionale et des risques de sécurité associés.

Processus législatif ukrainien

Principaux messages/points de discussion

Différences entre les processus législatifs canadien et ukrainien

Étapes du processus législatif ukrainien

Dans l’ensemble, le processus législatif de l’Ukraine comporte trois étapes :

  1. Une étape administrative ou de Cabinet
    • Si l’on insiste:
    • Préparation d’un dossier législatif et de ratification par le ministère ukrainien des Affaires étrangères
    • Présentation du dossier législatif au bureau du président et/ou au Cabinet, et approbation par celui-ci ou ceux-ci
  2. Une étape parlementaire
    • Si l’on insiste:
    • Le projet de loi est assigné à un comité parlementaire chargé de la matière du projet de loi.
    • Le comité examine le projet de loi et peut soit l’adopter et l’approuver pour la première lecture, soit le rejeter.
    • Si le projet de loi est adopté, il est envoyé pour inscription à l’ordre du jour de la séance plénière de la Verkhovna Rada, où il est débattu et mis aux voix.
    • Le projet de loi peut être adopté dans son ensemble à cette étape, OU adopté dans le cadre de la première lecture, après laquelle il passera de nouveau par les étapes de l’examen en comité et de séance plénière à la deuxième lecture, et le processus peut être répété pour une troisième lecture – mais les troisièmes lectures sont rares.
    • Dès que le projet de loi est adopté dans son ensemble, il est signé par le président de la Verkhovna Rada et envoyé au bureau du président.
  3. Une étape de signature, de publication et d’entrée en vigueur
    • Si l’on insiste :
    • Dès que le président reçoit la loi, il peut soit la signer et l’adopter, soit lui opposer son veto.
    • Dès qu’elle est signée, la loi est publiée dans le journal officiel de la Verkhovna Rada et entre en vigueur au moment de la publication (sauf disposition contraire de la loi).

Sources supplémentaires

Annexe : document reçu de l’ambassade du Canada à Kyiv

Le processus législatif au sein de la Verkhovna Rada

Présentation/enregistrement d’un projet de loi

Le droit à une initiative législative (à enregistrer un projet de loi) appartient :

Traditionnellement, au sein du parlement ukrainien, la très grande majorité des projets de loi (jusqu’à 90 %) sont présentés par des députés.

Dès qu’un projet de loi est enregistré, un délai de 14 jours est prévu pour la présentation d’un projet de loi alternatif sur le même sujet.

Examen par le comité responsable

Chaque projet de loi est assigné à un certain comité parlementaire responsable du sujet de cette initiative juridique. Ce comité devient un comité principal chargé d’examiner et d’approuver le projet de loi pour la séance plénière.

D’autres comités concernés (p. ex. le comité budgétaire ou le comité d’intégration européenne), ainsi que le département parlementaire scientifique et d’expertise et le département parlementaire juridique, peuvent également examiner un projet de loi et donner leur opinion sur celui-ci.

Le comité principal responsable examine le projet de loi et toutes les recommandations, et il dispose du pouvoir d’adopter le projet de loi et de l’approuver pour la première lecture, ou de le rejeter. 

La plupart des engagements des parties prenantes/citoyens (consultations, audiences publiques, tables rondes) se font dans le cadre des travaux des comités.

Inscription à l’ordre du jour de la séance plénière

Après que le comité principal approuve le projet de loi pour la première lecture, il doit être inscrit à l’ordre du jour de la prochaine séance plénière.

L’ordre du jour de la séance plénière est établi lors des réunions du conseil de conciliation – une réunion du leadership du Parlement et des chefs de faction/groupes pour discuter de l’ordre du jour des séances plénières et d’autres aspects organisationnels des travaux parlementaires; habituellement convoquée avant chaque séance plénière.

Examen pendant la séance plénière

Lorsque le projet de loi est inscrit à l’ordre du jour d’une séance plénière, il est débattu et nécessite une majorité simple des députés (226) pour être adopté, sauf pour certaines catégories de projets de loi qui exigent une majorité constitutionnelle (300).

Le Parlement peut soit adopter le projet de loi dans son ensemble, soit l’adopter en première lecture seulement, le renvoyant au comité responsable en vue de travaux supplémentaires avant la deuxième lecture (même procédure de comité). Il existe également une option de troisième lecture, mais celle-ci n’a pratiquement jamais été utilisée dans l’histoire de la Rada.

Signature du président de la Verkhovna Rada

Le projet de loi adopté est signé par le président de la Verkhovna Rada.

Signature du président

Le président signe la loi adoptée ou oppose son veto. 

Publication de la loi

Les lois signées sont publiées dans le journal officiel de la Verkhovna Rada et sur son site Web. Une loi entre en vigueur au moment de sa publication, sauf si une autre période d’entrée en vigueur est stipulée dans le texte de loi.

Mise en œuvre de la loi

Après l’adoption d’une loi, le Cabinet des ministres (le pouvoir exécutif) est chargé d'élaborer les règlements nécessaires à sa mise en œuvre.

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