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États financiers 2019-2020

Table des matières

Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers

La responsabilité de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints pour l’exercice s'étant terminé le 31 mars 2020 et de tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction du Ministère. Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des politiques comptables du gouvernement, lesquelles s’appuient sur les normes comptables canadiennes du secteur public.

La direction est responsable de l’intégrité et de l’objectivité des données présentées dans ces états financiers. Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l’importance relative des postes en question. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières du Ministère. Les renseignements financiers présentés aux fins de l’établissement des Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport sur les résultats ministériels du Ministère concordent avec ces états financiers.

Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu pour donner une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d’autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.

La direction veille également à assurer l’objectivité et l’intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement, en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres du Ministère sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction, et en procédant tous les ans à une évaluation fondée sur le risque de l'efficacité du système de CIRF.

Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à identifier les risques clés, à évaluer l’efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires.

Une évaluation fondée sur le risque du système de CIRF pour l’exercice s’étant terminé le 31 mars 2020 a été réalisée conformément à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, et les résultats ainsi que les plans d’action qui en découlent sont résumés en annexe.

L'efficacité et le caractère du système de contrôle interne du Ministère sont examinés dans le cadre du travail effectué par le personnel de l'audit interne, qui procède à des audits périodiques des différents secteurs opérationnels du Ministère, et par le comité ministériel de vérification (CMV), qui surveille les responsabilités de la direction de maintenir des systèmes de contrôle adéquats et la qualité des rapports financiers. Le CMV confirme au sous-ministre des Affaires étrangères leur appui aux états financiers.  

Les états financiers du Ministère n'ont pas fait l'objet d'un audit.

Marta Morgan
Sous-ministre des Affaires étrangères

Anick Ouellette
Sous-ministre adjointe et Dirigeante principale des finances
Planification ministérielle, finances et technologies de l'information

Ottawa, Canada
9 octobre 2020

État de la situation financière (non audité)

au 31 mars
(en milliers de dollars)

20202019
Passifs
Créditeurs et charges à payer (note 4 et note 5)1 177 4461 300 208
Indemnités de vacances et congés compensatoires67 651 56 831
Avantages sociaux futurs (note 6) 147 680 129 430
Total des passifs1 392 7771 486 469
Actifs financiers
Montant à recevoir du Trésor1 070 3191 161 752
Débiteurs et avances (note 7) 127 658 158 667
Prêts à recevoir (note 8)1 321 0351 145 030
Placements et avances aux Institutions financières internationales (IFI) (note 9)9 525 5359 189 480
Provision pour évaluation des placements et avances aux IFI (note 9)(9 525 535)(9 189 480)
Fonds d'investissement canadien pour l'Afrique (note 10)- 930
Total des actifs financiers bruts2 519 0122 466 379
Actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement
Débiteurs et avances (note 7)(899)(927)
Prêts à recevoir (note 8)(1 321 035)(1 145 030)
Placements et avances aux IFI (note 9)(9 525 535)(9 189 480)
Provision pour évaluation des placements et avances aux IFI (note 9)9 525 5359 189 480
Fonds d'investissement canadien pour l'Afrique (note 10)- (930)
Total des actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement(1 321 934)(1 146 887)
Total des actifs financiers nets1 197 0781 319 492
Dette nette ministérielle 195 699 166 977
Actifs non financiers
Charges payées d'avance 30 349 33 436
Immobilisations corporelles (note 11)1 741 5151 737 160
Total des actifs non financiers1 771 8641 770 596
Situation financière nette ministérielle1 576 1651 603 619

Obligations contractuelles (note 12)
Passifs éventuels et actifs éventuels (note 13)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Marta Morgan
Sous-ministre des Affaires étrangères

Anick Ouellette
Sous-ministre adjointe et Dirigeante principale des finances
Planification ministérielle, finances et technologies de l'information

Ottawa, Canada
9 octobre 2020

État des résultats et de la situation financière nette ministérielle (non audité)

pour l'exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)

 Résultats
prévus*
2020
20202019
Charges
Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale890 983 968 174 987 049
Commerce et investissement 335 928 359 191 330 759
Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité3 675 1654 366 2774 273 550
Aide aux Canadiens à l'étranger52 598 73 768 59 612
Soutien à la présence du Canada à l'étranger1 052 2651 090 0561 023 370
Services internes 249 298 320 356 286 671
Charges engagées pour le compte du gouvernement(429 842)(455 852)(417 151)
Total des charges 5 826 3956 721 9706 543 860
Revenus
Vente de biens et de services111 432 106 514 121 635
Gain sur l'aliénation des immobilisations corporelles10 181 11 664 302 078
Gain sur taux de change - constaté- 4 801 4 990
Gain sur taux de change - non constaté29 663 70 352 46 196
Amortissement de l'écart d'actualisation des prêts27 312 27 841 24 336
Autres revenus 16 237 32 275 26 699
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement(153 941)(213 119)(243 889)
Total des revenus  40 884 40 328 282 045
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts5 785 5116 681 6426 261 815
Financement du gouvernement et transferts
Encaisse nette fournie par le gouvernement6 605 3186 322 356
Variations des montants à recevoir du Trésor(91 433)86 965
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (note 14)140 254 122 926
Transfert des paiements de transition pour la mise en oeuvre des paiements de salaires en arrérages (4)(14)
Éléments d'actif et de passif transférés (à)/de d'autres ministères gouvernementaux (Net des actifs
détenus pour le compte du gouvernement)
53 (110)
Coût (revenu) de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts 27 454(270 308)
Situation financière nette ministérielle – début de l'exercice1 603 6191 333 311
Situation financière nette ministérielle – fin de l'exercice 1 576 1651 603 619

Information sectorielle (note 15)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
* Résultats prévus correspondent à ceux présentés dans l'État des résultats prospectifs D'AMC.

État de la variation de la dette nette ministérielle (non audité)

pour l'exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)

 20202019
Coût (revenu) de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts27 454 (270 308)
Variation due aux immobilisations corporelles
Acquisitions d'immobilisations corporelles 106 361 372 342
Ajustement pour échange non-monétaire d'immobilisations corporelles- (242 112)
Amortissement des immobilisations corporelles(100 554)(100 980)
Produits de l'aliénation d'immobilisations corporelles(12 843)(70 354)
Gain net sur l'aliénation d'immobilisations corporelles incluant les ajustements11 477 278 482
Transferts d'immobilisations corporelles (à)/de d'autres ministères gouvernementaux( 86) 24
Total de la variation due aux immobilisations corporelles4 355237 402
Variation due aux charges payées d'avance(3 087)7 780
Augmentation (diminution) nette de la dette nette ministérielle28 722 (25 126)
Dette nette ministérielle – début de l'exercice166 977 192 103
Dette nette ministérielle – fin de l'exercice195 699 166 977

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

État des flux de trésorerie (non audité)

pour l'exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)

 20202019
Activités de fonctionnement
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts6 681 6426 261 815
Éléments n'affectant pas l'encaisse :
Amortissement des immobilisations corporelles(100 554)(100 980)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (note 14)(140 254)(122 926)
Paiements de transition pour la mise en œuvre des paiements de salaires en arrérages4 14
Gain net sur l'aliénation d'immobilisations corporelles incluant les ajustements11 477278 482
Variations de l'état de la situation financière :
Diminution des débiteurs et avances(30 981)(28 390)
(Diminution) augmentation des charges payées d'avance(3 087)7 780
Diminution (augmentation) des créditeurs et charges à payer122 761 (41 762)
Diminution des revenus reportés- 35 500
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires(10 820)(22 868)
Augmentation des avantages sociaux futurs(18 250)(4 319)
Transferts (à)/de d'autres ministères gouvernementaux(138)134
Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement6 511 8006 262 480
Activités d'investissement en immobilisations
Acquisitions d'immobilisations corporelles (note 11)106 361 372 342
Ajustement pour échange non-monétaire d'immobilisations corporelles- (242 112)
Produit de l’aliénation d’immobilisations corporelles(12 843)(70 354)
Encaisse utilisée pour les activités d'investissement en immobilisations93 51859 876
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada6 605 3186 322 356

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Notes aux états financiers (non auditées)

pour l'exercice terminé le 31 mars

1. Pouvoirs et objectifs

Le ministère des Affaires mondiales (ci-après appelé « le Ministère ») exerce son activité en vertu de la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, L.C. 2013, ch. 33, art. 174.

Le Plan ministériel (PM) de 2019-2020 a été établi d’après le Cadre ministériel des résultats (CMR) d'Affaires mondiales Canada (AMC) tel qu'approuvé par le Conseil du Trésor (CT). Le CMR présente les responsabilités essentielles du Ministère. Les responsabilités essentielles sont soutenues par des répertoires de programmes, auxquels sont associés des résultats attendus et des indicateurs de performance.

Les activités de base du Ministère sont actuellement organisées autour des responsabilités essentielles suivantes :

Responsabilité essentielle no 1 : Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale – Affaires mondiales Canada fait valoir les intérêts et les valeurs du Canada grâce à l’élaboration de politiques, la diplomatie, la défense des intérêts et une mobilisation efficace.

Le Canada travaillera avec un large éventail de partenaires pour protéger, réformer et renouveler l’ordre international actuel fondé sur des règles, ainsi que pour atteindre des objectifs mondiaux communs. Grâce à des efforts efficaces de promotion et de diplomatie, Affaires mondiales Canada continuera de promouvoir les valeurs et les intérêts canadiens à l’échelle internationale, notamment les droits de la personne, la gouvernance démocratique et inclusive, une croissance qui fonctionne pour tous, le respect de la diversité, l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, la paix et la sécurité, et la viabilité environnementale.

Responsabilité essentielle no 2 : Commerce et investissement – Affaires mondiales Canada appuie l’augmentation des investissements et du commerce de manière plus diversifiée afin de relever le niveau de vie pour l’ensemble des Canadiens et pour permettre aux entreprises canadiennes de prospérer à l’étranger et de créer des débouchés économiques.

Affaires mondiales Canada s’efforcera à approfondir et à diversifier les relations commerciales, à préconiser un système commercial international fondé sur des règles et axé sur les possibilités économiques pour tous, et à chercher à accroître et à diversifier l’investissement étranger direct. Le Ministère continuera d’adopter des approches modernes et inclusives avec ses partenaires commerciaux dans des domaines importants comme la transparence, les droits des travailleurs, l’environnement, les petites et moyennes entreprises, le genre et les peuples autochtones.

Responsabilité essentielle no 3 : Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité – La programmation d’Affaires mondiales Canada contribue à réduire la pauvreté et à offrir de meilleures possibilités aux peuples de la terre, en plus d’alléger la souffrance dans les crises humanitaires et de favoriser la paix et la sécurité et, ce faisant, contribue à l’avancement des Objectifs de développement durable.

Affaires mondiales Canada est déterminé à mettre en œuvre avec succès la Politique d’aide internationale féministe du Canada – une approche transformatrice de l’aide internationale qui reconnaît que la promotion de l’égalité des genres et du renforcement du pouvoir des femmes et des filles d’une manière ciblée et transversale constitue l’approche la plus efficace pour réaliser des progrès en ce qui a trait à l’élimination de la pauvreté, et bâtir un monde plus pacifique, inclusif et prospère. L’approche du Canada contribue à l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030. Cette politique décrit six domaines d’action interdépendants pour l’aide internationale du Canada : l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles; la dignité humaine; une croissance qui fonctionne pour tous; l’environnement et l’action climatique; la gouvernance inclusive; et la paix et la sécurité. Dans tous ces domaines d’action, le Canada continuera de faire des progrès pour s’assurer que 95 % de son aide bilatérale au développement international favorise l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles d’ici 2021‑2022. Le Canada s’efforcera d’acheminer 50 % de son aide bilatérale au développement international vers les pays d’Afrique subsaharienne d’ici 2021-2022.

Responsabilité essentielle no 4 : Aide aux Canadiens à l’étranger – Affaires mondiales Canada offre au moment opportun des services consulaires adéquats aux Canadiens à l’étranger, ce qui contribue à assurer leur sécurité.

Affaires mondiales Canada offre des services consulaires aux Canadiens qui voyagent dans le monde; qui travaillent, font du bénévolat, ou se retirent à l’étranger; ou qui participent à des échanges d’étudiants étrangers. Le Ministère est déterminé à atteindre l’excellence dans la prestation des services afin de s’assurer que les Canadiens reçoivent en temps opportun des services consulaires et des services de gestion des urgences appropriés.

Responsabilité essentielle no 5 : Soutien à la présence du Canada à l’étranger – Affaires mondiales Canada gère et assure la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettant la présence du Canada à l’étranger, y compris par l’entremise d’ambassades, de hauts commissariats et de consulats.

Affaires mondiales Canada gère un réseau mondial de 178 missions, y compris des ambassades, des hauts commissariats et des consulats dans 110 pays afin d’offrir des services aux Canadiens à l’étranger, d’aider les entreprises canadiennes à accéder aux marchés mondiaux, de promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada sur la scène internationale et d’aider à améliorer la vie des plus pauvres et des plus vulnérables. Le Ministère fournit des services communs et poursuivra ses efforts pour les renforcer, et il appuiera davantage la sécurité dans les missions, notamment en faisant des investissements dans l’infrastructure et la formation.

Services Internes

On entend par Services internes les groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme des services de soutien aux programmes ou qui sont requis pour respecter les obligations d’une organisation. Les Services internes renvoient aux activités et aux ressources de 10 catégories de services distinctes qui soutiennent l’exécution des programmes au sein de l’organisation, sans égard au modèle de prestation des Services internes d’un ministère. Les 10 catégories de services sont : services de gestion et de surveillance, services des communications, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l’information, services de technologie de l’information, services de gestion des biens immobiliers, services de gestion du matériel et services de gestion des acquisitions.

2. Sommaire des principales conventions comptables

Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du Ministère énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

(a) Autorisations parlementaires

Le Ministère est financé par le gouvernement du Canada au moyen d’autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties au Ministère ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ainsi que dans l’État de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections « Charges » et « Revenus » de l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle correspondent aux montants rapportés dans l’État des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2019-2020. Les montants des résultats prévus ne sont pas inclus dans la section « Financement du gouvernement et transferts » de l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ni dans l’État de la variation de la dette nette ministérielle parce que ces montants n’ont pas été inclus dans le Plan ministériel 2019-2020.

(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement

Le Ministère fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par le Ministère est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le Ministère sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.

(c) Montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)

Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser) découle d'un écart temporaire en fin d'année entre le moment où une opération affecte les autorisations du Ministère et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que le Ministère a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations pour s'acquitter de ses passifs.

(d) Revenus

  1. Les revenus provenant de droits réglementaires sont constatés dans les comptes en fonction des services fournis au cours de l'exercice.
  2. Les fonds reçus de tiers de l'extérieur à des fins précises sont comptabilisés à leur réception comme revenus reportés. Ils sont constatés dans l'exercice au cours duquel les charges connexes sont engagées.
  3. Les autres revenus sont comptabilisés dans l'exercice pendant lequel les opérations ou les faits sous-jacents surviennent.
  4. Les revenus qui ne sont pas disponibles à être dépensés à nouveau ne peuvent servir à acquitter les passifs du Ministère. Bien que l'on s’attende à ce que l’administrateur général maintienne le contrôle comptable, l’administrateur général n’a pas l’autorité sur la disposition des revenus non disponibles à dépenser à nouveau. Par conséquent, les revenus non disponibles à dépenser à nouveau sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l'entité.

(e) Charges

Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d’exercice :

  1. Les paiements de transfert sont passés en charges durant l'année où le transfert est autorisé et que le bénéficiaire répond aux critères d'admissibilité.
  2. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charge au fur et à mesure que les employés en acquièrent les droits en vertu de leurs conditions d'emploi.
  3. Les services fournis gratuitement par d'autres ministères pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et les indemnités des accidentés de travail sont comptabilisés à titre de charge de fonctionnement à leur valeur comptable.
  4. Les charges reliées aux actifs qui ne peuvent servir à acquitter les passifs du Ministère sont considérées comme étant engagées pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentées en réduction du montant brut des charges de l'entité. Par exemple, ces charges incluent les transactions reliées aux opérations connexes découlant de la comptabilisation des prêts à recevoir, y compris la comptabilisation de l’écart d'actualisation.

(f) Avantages sociaux futurs

  1. Prestations de retraite : Les employés canadiens (EC) éligibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime d'avantages sociaux multi-employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du Ministère au régime sont passées en charge dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du Ministère découlant du régime. La responsabilité du Ministère relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime. Les employés recrutés sur place (ERP) admissibles, qui sont engagés à l'étranger par les missions, participent à divers régimes conçus et administrés d’après les lois et les pratiques locales, ou à un régime de retraite mondial qui est administré par le Ministère. Puisque le gouvernement du Canada est le répondant des régimes de retraite des ERP, les crédits liés aux contributions sont fournis au Ministère (crédit 15).
  2. Indemnités de départ : L’accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d’employés éligibles. Les employés ont eu la possibilité d’être payé à la valeur totale ou partielle des avantages obtenus à ce jour ou de récupérer la valeur totale ou restante des prestations au moment du départ de la fonction publique. L’obligation restante est calculée à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l'ensemble du gouvernement. L'obligation se rapportant aux ERP est établie en fonction des exigences opérationnelles de la mission, des lois et des pratiques locales et est calculée selon le nombre d'employés admissibles multiplié par l'indemnité de départ estimée, établie en fonction de l'historique de paiement.

(g) Débiteurs et avances

Les débiteurs et les avances sont présentés au moindre du coût ou de la valeur nette de réalisation. Des provisions sont établies pour les débiteurs dont le recouvrement est incertain.

Les débiteurs et avances qui ne peuvent servir à acquitter les passifs du Ministère sont considérés comme étant détenus pour le compte du gouvernement du Canada.

(h) Prêts à recevoir

Les prêts aux pays en développement et aux IFI pour l'aide au développement international et les contributions remboursables sans conditions (CRC) sont enregistrés au coût et sont ajustés afin de refléter les conditions avantageuses de ces prêts consentis à long terme, à un faible taux d'intérêt ou sans intérêt. L'écart d'actualisation, déterminé au moment de l'émission du prêt, est porté aux revenus selon la méthode de l'amortissement linéaire. Les revenus d'intérêts et frais de service sont constatés au fil du temps et conformément aux conditions de l'accord de prêt. Les intérêts continuent à courir jusqu'à ce qu'une entente formelle de radiation soit approuvée conformément au Règlement sur la radiation des créances, 1994 (DORS/94-602) et à l'article 24.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques.

Une provision pour évaluation est ultérieurement comptabilisée pour réduire la valeur des prêts incluant les CRC à leur valeur de réalisation nette estimative. Une provision pour charge et une provision pour évaluation des prêts sont comptabilisées chaque année jusqu'à ce qu'une entente formelle de radiation soit approuvée.

Tous les prêts radiés ou auxquels le Ministère a renoncé sont présentés comme partie intégrale des charges à l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle, et distinctement sous la rubrique des Paiements de transfert, dans l'année financière au cours de laquelle une entente formelle de radiation a été approuvée conformément au Règlement sur la radiation des créances, 1994 (DORS/94-602) et à l'article 24.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques. Si des recouvrements ultérieurs surviennent, ils sont présentés dans les revenus à l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle de l'année financière au cours de laquelle les sommes ont été perçues.

Les prêts à recevoir ne peuvent servir à acquitter les passifs du Ministère et sont donc considérés comme étant détenus pour le compte du gouvernement du Canada.

(i) Placements et avances aux Institutions financières internationales (IFI)

Les placements et les avances aux IFI sont comptabilisés au coût.

Les placements représentent les souscriptions au capital-actions d'un nombre d'IFI et comprennent du capital appelé ainsi que du capital sujet à appel. Les souscriptions aux organisations internationales ne donnent pas de rendement sur le capital investi mais sont remboursables au moment où l'organisation cesse ses activités ou lors du retrait du Ministère. Les souscriptions pour le capital-actions appelé sont effectuées en partie au moyen d'espèces et en partie par l'émission d'effets ne portant pas intérêt et non négociables à l'ordre de l'organisation. Le capital sujet à appel est composé de ressources qui ne sont pas versées aux banques, mais qui agissent comme garanties pour que les banques puissent emprunter sur les marchés de capitaux internationaux afin de financer leurs programmes de prêts.

Des avances sont émises à des IFI qui utilisent ces fonds pour émettre des prêts à conditions avantageuses aux pays en développement.

Pour les placements et avances aux IFI, une provision est établie en fonction de leur valeur de réalisation estimative.

Les placements et avances aux IFI ainsi que les provisions correspondantes ne peuvent servir à acquitter les passifs du Ministère et sont donc considérés comme étant détenus pour le compte du gouvernement du Canada.

(j) Fonds d'investissement canadien pour l'Afrique (FICA)

Le Fonds d'investissement canadien pour l'Afrique (FICA) est une initiative qui vise à offrir du capital de risque pour des investissements privés favorisant la croissance en Afrique. Le FICA est présenté au coût.

La période d'investissement s'est terminée en janvier 2009. Cette initiative a été finalisée au cours de l’exercice 2019-2020. Les retours sur investissement générés par le FICA sont enregistrés comme des revenus alors que le remboursement du capital et les frais de gestion applicables sont capitalisés dans l'investissement. Une provision a été établie en fonction de la valeur de réalisation estimative du fonds.

Le FICA ne peut servir à acquitter les passifs du Ministère et est donc considéré comme étant un actif détenu pour le compte du gouvernement du Canada.

(k) Actifs non financiers

Les coûts d’acquisition de terrains, de bâtiments, de matériel et d’autres immobilisations sont capitalisés comme immobilisations corporelles et, à l’exception des terrains, sont amortis aux charges au cours de la durée de vie utile estimative des biens, tel que décrit à la note 11. Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000$ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Les immobilisations corporelles ne comprennent pas les œuvres d’art, des collections de musées et les terres publiques auxquelles il est impossible d’attribuer un coût d’acquisition, et des actifs incorporels.

Les charges payées d’avance du Ministère sont principalement composées de loyers. Les charges payées d’avance sont comptabilisées comme des actifs non financiers jusqu’à ce que les services connexes soient rendus, les biens consommés ou les modalités de l’accord contractuel satisfaites.

(l) Passif éventuels

Les passifs éventuels sont des obligations potentielles qui peuvent devenir des obligations réelles advenant la réalisation ou non d’un ou plusieurs événements futurs. S’il est probable que l’événement futur surviendra ou non et qu’une estimation raisonnable de la perte peut être établie, une provision est comptabilisée et une charge est comptabilisée dans les autres charges. Si la probabilité de l’événement ne peut être déterminée ou s’il est impossible d’établir une estimation raisonnable, l’éventualité est présentée dans les notes afférentes aux états financiers.

(m) Actifs éventuels

Les actifs éventuels sont des actifs potentiels qui peuvent devenir des actifs réels advenant la réalisation ou non d’un ou plusieurs événements futurs. S’il est probable que l’événement futur surviendra ou non, l’actif éventuel est présenté dans les notes afférentes aux états financiers.

(n) Passifs environnementaux

Un passif environnemental pour l’assainissement des sites contaminés est comptabilisé lorsque tous les critères suivants sont satisfaits : il existe une norme environnementale, la contamination excède la norme environnementale, le gouvernement est directement responsable ou accepte la responsabilité, on prévoit renoncer aux avantages économiques futurs et il est possible de faire une estimation raisonnable du montant en cause. Le passif rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant nécessaire pour assainir les sites afin que ces derniers respectent la norme minimale d'exploitation précédant leur contamination. Lorsque les flux de trésorerie futurs nécessaires pour régler ou annuler le passif doivent s’étendre sur de longues périodes futures et sont estimables et prévisibles, il faut utiliser la technique de la valeur actualisée. Le taux d'actualisation appliqué est tiré des taux d'intérêt débiteur mensuel du Trésor pour les périodes d'un an et plus. Le taux d’actualisation utilisé reflète le coût d’emprunt du gouvernement et est associé au nombre estimatif d’années nécessaires pour achever l’assainissement.

Le passif comptabilisé est rajusté chaque année, au besoin, en fonction des rajustements de la valeur actuelle, de l’inflation, des nouvelles obligations, des variations des estimations de la direction et des coûts réels engagés.

S’il est impossible de déterminer la probabilité de la responsabilité du gouvernement, un passif éventuel est indiqué dans les notes afférentes aux états financiers.

(o) Opérations en devises étrangères

Les opérations en devises étrangères sont converties en dollars canadiens aux taux de change en vigueur à la date des opérations. Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis en dollars canadiens au taux de change en vigueur au 31 mars. Les gains et les pertes résultant de la conversion de devises sont présentés à l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle (ainsi que dans la note 15) selon les activités auxquelles ils se rapportent.

(p) Incertitude relative à la mesure

La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants comptabilisés et divulgués au titre des actifs, des passifs, des revenus et des dépenses dans les états financiers et les notes complémentaires au 31 mars. Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l’historique, la conjoncture économique générale et rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant connexe à la date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, le passif au titre d'avantages sociaux futurs, la provision pour les prêts, la provision pour créances douteuses et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.

(q) Opérations entre apparentés

Les opérations entre apparentés, autre que les opérations interentités, sont comptabilisés à la valeur d’échange.

Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisées sur une base brute et sont évalués à la valeur comptable, sauf pour ce qui suit :

  1. Les services à recouvrements de coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses sur une base brute et mesurés à la valeur d’échange.
  2. Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés aux fins des états financiers ministériels à la valeur comptable.

3. Autorisations parlementaires

Le Ministère reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d'autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle et dans l'État de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d'un exercice précédent, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. Par conséquent, les résultats des activités de fonctionnement nets du Ministère pour l'exercice diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l’exercice en cours utilisées

(en milliers de dollars)

 20202019
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts6 681 6426 261 815
Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les autorisations :
Services fournis gratuitement par d’autres ministères(140 254)(122 926)
Amortissement des immobilisations corporelles(100 554)(100 980)
Remboursements de charges des exercices antérieurs19 623 21 528
Autres remboursements de dépenses de programmes1 881 (1 672)
Diminution des charges à payer pour les programmes de fonds d'équivalence1 92318 919
(Augmentation) diminution de la provision pour mauvaises créances(3 715) 121
Perte sur l'aliénation des immobilisations corporelles (nette)546 219 570
Diminution des indemnités de vacances et congés compensatoires(10 456)(22 938)
Augmentation des avantages sociaux futurs(18 250)(4 319)
(Augmentation) des autres charges à payer(9 959)-
Revenus qui n'affectent pas les autorisations(7) 44
 6 422 4206 269 162
Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations :
Acquisitions d'immobilisations corporelles 106 361 130 230
Diminution des avantages incitatifs relatifs à un bail212 193
Augmentation des trop perçus de salaire3 125719
Annulation de la dette des prêts pour le compte du gouvernement-  37 922
Perte sur taux de change aux IFI pour le compte du gouvernement70 352 46 196
Paiements de transfert aux IFI pour le compte du gouvernement250 366 250 380
Augmentation des prêts - Contributions remboursables sans conditions326 000 315 000
Paiements de transition pour la mise en œuvre des paiements de salaires en arrérages414
(Diminution) augmentation des charges payées d'avance(3 228)7 866
Produits de la vente des biens meubles en surplus de la Couronne891 973
Gain sur taux de change(2 024)(2 771)
Augmentation des avances comptables2 419  989
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement ayant une incidence sur les autorisations5  2
Autorisations de l'exercice en cours utilisées7 176 9037 056 875

(b) Autorisations fournies et utilisées

(en milliers de dollars)

 20202019
Autorisations fournies
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement2 000 3091 899 480
Crédit 5 – Dépenses en capital130 320 171 605
Crédit 10 – Subventions et contributions4 970 1424 864 122
Crédit 15 – Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les ERP68 87469 541
Crédit 30 – Administration des nouvelles mesures liées aux accords de libre-échange et aux mesures de sauvegarde de l'acier11 447-
Crédit 35 – Protéger la sécurité nationale du Canada443-
Crédit 40 – Protéger la démocratie104-
Crédit 45 – Renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient2 021-
Crédit 50 – Renforcer le leadership mondial du Canada dans l’Arctique6 133-
Autres autorisations législatives464 709453 263
 7 654 5027 458 011
Moins
Autorisations disponibles pour emploi au cours des exercices ultérieurs22 258220
Autorisations périmées : Fonctionnement 116 945 78 528
Autorisations périmées : Capital 21 777 39 408
Autorisations périmées : Subventions et contributions296 090 282 980
Autorisations périmées : Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les ERP 380-
Autorisations périmées : Administration des nouvelles mesures liées aux accords de libre-échange et aux mesures de sauvegarde de l'acier11 447-
Autorisations périmées : Protéger la sécurité nationale du Canada443-
Autorisations périmées : Protéger la démocratie104-
Autorisations périmées : Renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient2 021-
Autorisations périmées : Renforcer le leadership mondial du Canada dans l’Arctique6 133-
  477 598 401 136
Autorisations de l’exercice en cours utilisées 7 176 9037 056 875

Les autorisations parlementaires fournies sont rapprochées aux autorisations parlementaires de l’exercice en cours utilisées et correspondent aux montants indiqués sous les rubriques « Disponible pour emploi » et « Employés au cours de l’exercice courant » tel qu’il est indiqué dans le « Sommaire de la provenance et de l'utilisation des autorisations » du volume II des Comptes publics.

4. Créditeurs et charges à payer

Le tableau ci-dessous présente les détails des créditeurs et des charges à payer du Ministère :

(en milliers de dollars)

 20202019
Créditeurs - parties externes1 009 1031 097 453
Créditeurs - autres ministères et organismes gouvernementaux29 908 43 886
Total des créditeurs1 039 0111 141 339
Charges à payer 138 435 158 869
Total des créditeurs et charges à payer1 177 4461 300 208

5. Passif environnemental

Assainissement des sites contaminés

''L'approche fédérale en matière de lieux contaminés'' du gouvernement établit un cadre de gestion des sites contaminés en utilisant une approche fondée sur les risques. Selon cette démarche, le gouvernement a dressé l'inventaire des sites contaminés situés sur les terres fédérales qui ont été répertoriés, ce qui permet de les classer, de les gérer et de les enregistrer de manière cohérente. Cette démarche systématique aide à repérer les sites à haut risque afin d'affecter des ressources limitées aux sites qui présentent le risque le plus élevé pour l'environnement et la santé humaine.

Le Ministère a relevé un total de 3 sites (1 site en 2019) qui pourrait être contaminés et devoir faire l'objet d'une évaluation, d'un assainissement et d'un suivi. Le Ministère en a évalué 1 site (1 site en 2019) pour lequel des mesures sont requises et pour lequel un passif de 16 253 $ (15 934 $ en 2019) a été comptabilisé. Cette estimation du passif a été déterminée après la réalisation de l’évaluation des sites par un expert environnemental.

De plus, il y a environ 31 sites (24 sites en 2019) qui n'ont pas été évalués par des experts en environnement pour lesquels le Ministère a estimé un passif de 0 $ (0 $ en 2019).

La combinaison de ces deux estimations, totalisant 16 253 $ (15 934 $ en 2019), constitue la meilleure estimation de la direction concernant le coût nécessaire pour assainir les sites afin qu’ils respectent la norme minimale d’exploitation précédant leur contamination, en fonction de l’information connue à la date de préparation des états financiers.

Aucun passif n’a été comptabilisé pour les 31 sites restants (24 sites en 2019). Certains de ces sites sont à différents stades d’essais et d’évaluations et si l’assainissement est nécessaire, un passif sera comptabilisé dès qu’une estimation raisonnable pourra être déterminée. Pour d’autres sites, le gouvernement ne prévoit pas renoncer à des avantages économiques futurs (il y a absence probable de toute incidence environnementale significative ou menace pour la santé humaine). Ces sites seront réexaminés et un passif pour assainissement sera comptabilisé si l’on prévoit renoncer à des avantages économiques futurs.

Le tableau suivant présente les montants totaux estimatifs de ce passif par nature et par source, les recouvrements connexes attendus et les dépenses futures totales non actualisées en date du 31 mars 2020 et du 31 mars 2019. Lorsque l’estimation du passif repose sur des besoins de trésorerie futurs et lorsque significatif, le montant est rajusté pour tenir compte de l’inflation à partir d’une prévision de l’indice des prix à la consommation (IPC) de 2%. L’inflation est prise en compte dans le montant non actualisé. On utilise le coût d'emprunt du gouvernement du Canada qui s'appliquent aux courbes de rendement coupon zéro pour actualiser les dépenses futurs estimatives. Les taux de mars 2020 vont de 0,45 % (1,55 % en 2019) pour les emprunts qui échoient à 2 ans à 1,37 % (1,92% en 2019) pour les emprunts qui échoient à 30 ans ou plus. 

La nature et la source du passif
(en milliers de dollars)

Nature et sourcePratiques reliées aux
réservoirs de
stockage (1)
Totaux
Nombre de sites totaux 20203434
Nombre de sites avec un passif 202011
Passif estimé 20201616
Dépenses totales non actualisées estimatives 20201616
Recouvrements estimatifs 202000
Nombre de sites totaux 20192525
Nombre de sites avec un passif 201911
Passif estimé 20191616
Dépenses totales non actualisées estimatives 20191616
Recouvrements estimatifs 201900

(1) Contamination associée aux fuites/déversements liés à des réservoirs de stockage de carburant.

6. Avantages sociaux futurs

(a) Prestations de retraite

Les employés canadiens (EC) du Ministère participent au Régime de retraite de la fonction publique (le Régime), qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les bénéfices sont intégrés aux bénéfices du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexés à l'inflation.

Tant les employés que le Ministère versent des cotisations couvrant le coût du régime. En raison de l'amendement de la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d’action économique 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les cotisants qui ont rejoint le régime depuis le 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.

Le montant des dépenses de 2019-2020 s’élève à 80 280 921 $ (78 698 243 $ en 2018-2019). Pour les membres du groupe 1, les dépenses correspondent à environ 1,01 fois (1,01 fois pour 2018-2019) les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1,00 fois (1,00 fois en 2018-2019) les cotisations des employés.

La responsabilité du Ministère relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.

Pour les employés recrutés sur place (ERP), le gouvernement du Canada participe, lorsque possible, aux régimes de retraite conçus et administrés d’après les lois et les pratiques locales. Là où le Canada ne participe pas à un régime local donnant droit à des prestations de retraite, ou participe au régime local et qu’en plus, un régime de retraite offert par l’employeur est normalement fourni dans ce pays, le gouvernement du Canada fournit des avantages complémentaires de retraite via une combinaison de divers régimes de retraite locaux développés et administrés conformément aux lois et pratiques locales. Sinon, les avantages de retraite sont offerts par le régime de pension des employés du gouvernement du Canada recrutés sur place, lequel est administré par le Ministère. Chaque régime local est financé au préalable et peut être à cotisations ou à prestations déterminées. Le régime de pension est un régime de retraite à prestations déterminées fourni selon la méthode de financement par répartition. Le Ministère est responsable des dépenses relatives aux paiements au titre des programmes de pension et de sécurité sociale pour les ERP via le crédit 15 (contributions aux régimes de retraite distincts, à la sécurité sociale et prestations du régime de pension). La contribution de l’employeur en 2019-2020 s’élève à 48 822 783 $ (50 379 620 $ en 2018-2019). La responsabilité du Ministère à l’égard du régime se limite à ses contributions. Le gouvernement du Canada, à titre de parrain du régime, est responsable du déficit du plan.

(b) Indemnités de départ

Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employées étaient basées sur l’éligibilité de l’employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d’emploi. Par contre, depuis 2011, l’accumulation d’indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu’à présent ou d’encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. En date du 31 mars 2020, la majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés. Ces indemnités ne sont pas capitalisées et conséquemment, les remboursements de l’obligation en cours seront prélevés sur les autorisations futures.

Pour les ERP, le flux de trésorerie futur estimé aux indemnités de départ est basé sur une moyenne historique des paiements d'indemnité de départ. Cette moyenne est multipliée par un taux pour tenir compte du fait que les ERP ne recevront pas tous une indemnité de départ. Finalement, le montant est multiplié par le nombre total des ERP. Les indemnités de départ des ERP ne sont pas capitalisées d’avance, de sorte que les prestations seront payées à même les autorisations futures.

Les changements dans l'obligation durant l'année sont les suivants :

(en milliers de dollars)

 20202019
Obligation au titre des prestations constituées, au début de l’exercice 129 430  125 111
Charge pour l’exercice 32 284  16 387
Prestations versées au cours de l’exercice(14 034)(12 068)
Obligation au titre des prestations constituées, en fin de l’exercice 147 680  129 430

Le passif au titre des indemnités de départ des EC s’élève à 27 704 417 $, alors que celui des ERP est de 121 024 000 $.

(c) Prestations d'assurance des employés recrutés sur place

Le Ministère est responsable pour les dépenses (primes à des régimes garantis locaux et avantages de régimes locaux auto-assurés) reliées aux prestations d'assurance des ERP, lesquelles incluent les régimes de soins de santé et de soins dentaires, l'assurance-invalidité et l'assurance-vie (via le crédit 15). Les dépenses pour 2019-2020 se sont élevées à 19 670 873 $ (19 161 377 $ en 2018-2019).

7. Débiteurs et avances

Le tableau suivant présente le détail des débiteurs et des avances du Ministère :

(en milliers de dollars)

 20202019
Avances aux missions à l'étranger49 344 42 953
Avances aux employés
Avances d'affectation 20 514 25 316
Autres avances et trop-payés aux employés6 262 3 896
Total des avances aux employés26 776 29 212
Débiteurs - autres ministères et organismes gouvernementaux12 000 54 256
Débiteurs - parties externes 41 133 30 615
Fonds en transit 5 311 6 198
Autres avances 6 586 6 586
Sous-total 141 150 169 820
Provision pour créances douteuses sur les débiteurs et avances des parties externes(13 492)(11 153)
Débiteurs et avances bruts 127 658 158 667
Débiteurs détenus pour le compte du gouvernement(899)(927)
Débiteurs et avances nets 126 759 157 740

8. Prêts à recevoir

Le tableau suivant présente le détail des prêts et des paiements de transfert recouvrables du Ministère aux pays en développement et aux IFI :

(en milliers de dollars)

 20202019
(a) Durée de 35 ans, délai de grâce de 4 ans, non garanti, portant intérêt au taux de 5% par année, remboursements
semestriels des intérêts, avec premier remboursement en capital en janvier 2017 et remboursement final en juillet 2026 :
Égypte 31 701 35 737
(b) Durée de 50 ans, délai de grâce de 10 ans, non garantis, non productifs d’intérêts, avec les remboursements
finaux entre mars 2015 et septembre 2035 :
Banque africaine de développement94219
Algérie 1 487 2 091
Société de développement des Andes- 563
Bolivie85127
République dominicaine909 1 145
Équateur630903
Guatemala681781
Indonésie 64 127 73 962
Malaisie742795
Malte100125
Maroc 1 800 2 262
Pakistan 20 162 20 162
Philippines432578
Sri Lanka 32 808 36 913
Thaïlande 6 345 7 020
Tunisie 12 489 17 307
(c) Délai de 50 ans, délai de grâce de 13 ans, non garanti, non productif d’intérêts, avec le remboursement final
en mars 2023 :
Algérie 3 735 5 603
(d) Autres prêts aux organisations internationales :
Société financière internationale - Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire23 440 28 049
Société financière internationale - Facilité des mécanismes financiers au titre du changement climatique199 654 207 019
  401 421 441 361
Écart d’actualisation non amorti(107 617)(121 458)
  293 804 319 903
Provision pour irrécouvrabilité(125 528)(113 295)
Total – Prêts aux pays en développement et aux IFI168 276 206 608
(e) Contributions remboursables sans conditions :
Banque interaméricaine de développement - Fonds canadien pour le climat destiné au secteur privé dans les Amériques325 900 342 812
Banque internationale pour la reconstruction et le développement - Fonds pour la technologie propre200 000 200 000
Banque asiatique de développement - Fonds canadien pour le climat destiné au secteur privé en Asie273 712 244 896
Société financière internationale - Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique150 000 150 000
Société financière internationale - Programme mixte de financement de la lutte contre le changement climatique193 500 193 500
Banque internationale pour la reconstruction et le développement - Fonds vert pour le climat110 000 110 000
Fonds international de développement agricole - Programme de financement de la lutte contre le changement climatique70 000-
Banque internationale pour la reconstruction et le développement - Programme de transition énergétique 156 000-
Banque internationale pour la reconstruction et le développement - Programme d'énergie renouvelable des petits
États insulaires en développement 30 000-
Banque internationale pour la reconstruction et le développement - Programme des forêts et des paysages 40 000-
1 549 1121 241 208
Écart d’actualisation non amorti(377 663)(284 096)
1 171 449957 112
Provision pour irrécouvrabilité(18 690)(18 690)
Total – Contributions remboursables sans conditions1 152 759 938 422
Prêts à recevoir bruts1 321 0351 145 030
Prêts à recevoir détenus pour le compte du gouvernement(1 321 035)(1 145 030)
Prêts à recevoir nets- -

Un délai de grâce signifie l'intervalle qui existe entre la date d'émission du prêt et le premier remboursement du principal.

En 2006-2007, un accord a été signé entre le gouvernement du Canada, représenté par le Ministère, et le gouvernement du Pakistan pour renoncer au solde du prêt de 447 500 000 $. Afin d’annuler l’obligation reliée à sa dette, le gouvernement du Pakistan devra effectuer des investissements dans le secteur de l’éducation sur une période estimative de cinq ans qui sont équivalents à la valeur actualisée nette de sa dette, en date de l’entente, qui était de 132 600 000 $. Selon l’accord, sa dette doit être réduite de façon proportionnelle par le Ministère au fur et à mesure que les investissements sont effectués. Depuis 2009-2010, la dette du gouvernement du Pakistan a été réduite d’un montant de 427 345 514 $.

Les contributions remboursables sans conditions sont en substance des prêts consentis à des tiers.

Ces prêts visent à aider et à stimuler l'expansion économique. Ils portent diverses conditions de remboursement, certains bénéficiant de conditions avantageuses, et ils sont remboursables à diverses échéances, leur versement final pouvant normalement aller jusqu'à 25 ans après le déboursé initial.

Les prêts consentis avec des conditions avantageuses sont passés en charges en partie lorsque la valeur économique des prêts est réduite.

9. Placements et avances aux IFI

Le tableau suivant présente le détail des placements et des avances du Ministère aux IFI :

(en milliers de dollars)

 20202019
Placements
Banque africaine de développement 331 751 318 126
Banque asiatique de développement 393 924 384 802
Banque de développement des Caraïbes54 553 52 102
Banque interaméricaine de développement 348 001 330 517
Corporation d'investissement interaméricaine 74 953 55 500
 1 203 1821 141 047
Avances
Fonds africain de développement3 206 8913 093 003
Banque asiatique de développement - Spécial27 027 27 027
Fonds asiatique de développement2 452 4462 419 489
Banque de développement des Caraïbes - Fonds de développement agricole2 000 2 000
Banque de développement des Caraïbes - Régionale des Caraïbes du Commonwealth5 630 5 345
Banque de développement des Caraïbes - Fonds de développement spécial409 216 390 735
Caisse du fonds pour l’environnement mondial1 054 8201 000 070
Banque interaméricaine de développement - Fonds des opérations spéciales417 448 403 994
Banque internationale pour la reconstruction et le développement28 152 26 724
Fonds international pour le développement agricole504 383 479 383
Fonds monétaire international 15 441 14 657
Fonds multilatéral du protocole de Montréal143 325 133 565
Fonds multilatéral d’investissement 55 574 52 441
 8 322 3538 048 433
Sous-total des placements et avances aux IFI9 525 5359 189 480
Provision pour évaluation(9 525 535)(9 189 480)
Placements et avances aux IFI nets- -

La provision pour évaluation réduit la valeur de réalisation nette des placements et avances aux IFI à zéro, puisque le Ministère ne s’attend pas à recouvrer ces placements et avances à l’avenir.

10. Fonds d’investissement canadien pour l’Afrique

Le Fonds d’investissement canadien pour l’Afrique (FICA) est une initiative conjointe du secteur public et du secteur privé qui vise à offrir du capital de risque pour des investissements privés favorisant la croissance en Afrique. Le FICA est établi en réponse directe à une demande du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et du Plan d’action du G8 pour l’Afrique. Les principaux objectifs du FICA sont d’optimiser les investissements publics-privés dans le Fonds, de contribuer au développement de l’Afrique grâce à l’accroissement des investissements étrangers directs et d’optimiser les répercussions positives des activités du Fonds sur les intérêts canadiens.

Le gouvernement du Canada est un partenaire limité dans le FICA et son engagement envers le Fonds consistait à dépenser une somme équivalente aux autres investisseurs et était égal au moindre de : (i) 100 millions ou (ii) le total des engagements de tous les autres partenaires limités du partenariat. La période d'investissement dans le FICA s’est terminée le 1er janvier 2009. À partir de cette date, et jusqu'à ce que le terme du partenariat soit atteint, le Ministère recevra des revenus et des remboursements de capital. Depuis la création du Fonds, le Ministère a reçu des remboursements de capital du FICA équivalent à 60 394 000 $ et des revenus d’investissement de 8 206 000 $.

Cette initiative prend fin avec des obligations contractuelles et les transactions restantes ont été finalisées au cours de l’exercice 2019-2020.

La juste valeur marchande du FICA a subi une perte. Une provision pour perte de valeur de 46 529 888 $ est enregistrée à cet effet.

Le tableau suivant présente le détail du FICA :

(en milliers de dollars)

 20202019
FICA solde d’ouverture 46 530 46 560
Retours en capital-(30)
  46 530 46 530
Provision pour perte de valeur(46 530)(45 600)
Fonds d’investissement canadien pour l’Afrique brut-930
FICA détenus pour le compte du gouvernement-(930)
Fonds d’investissement canadien pour l’Afrique net--

11. Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit:

(en milliers de dollars)

Catégorie d’immobilisations Période d’amortissement 
Bâtiments10 à 25 ans
Travaux et infrastructures30 ans
Matériel et outillage5 à 25 ans
Matériel informatique3 à 10 ans
Logiciels informatiques5 à 10 ans
Véhicules5 à 10 ans
Améliorations locativesdurée de vie de l'amélioration ou durée du bail,
la plus courte de ces périodes étant retenue
Actifs en constructionlorsque mis en service, selon la catégorie de biens

Les immobilisations en construction sont comptabilisées dans la catégorie applicable dans l'exercice au cours duquel elles deviennent utilisables et ne sont amorties qu'à partir de cette date.

Immobilisations corporelles - Coût
(en milliers de dollars)

CoûtSolde
d’ouverture
AcquisitionsAjustements (1)Aliénations et
radiations
Solde de
clôture
Terrains 561 6514-(739) 560 916
Bâtiments1 807 112 29 518 36 241(1 218)1 871 653
Travaux et infrastructures 9 99762-- 10 059
Matériel et outillage 79 982 7 112 4 479(1 026) 90 547
Matériel informatique 10 724658-  11 382
Logiciels informatiques 128 335665 1 956(1) 130 955
Véhicules 66 471 3 996(527)(3 618) 66 322
Améliorations locatives 277 167 5 820 6 482(29) 289 440
Actifs en construction 244 736 58 526(49 158)  254 104
 3 186 175 106 361(527)(6 631)3 285 378

Immobilisations corporelles - Amortissement cumulé
(en milliers de dollars)

Amortissement cumuléSolde
d’ouverture
AmortissementAjustements (1)Aliénations et
radiations
Solde de
clôture
Bâtiments1 064 645 54 192 (771)1 118 066
Travaux et infrastructures 1 630300- 1 1 931
Matériel et outillage 45 693 8 258-(997) 52 954
Matériel informatique 2 977 2 721-  5 698
Logiciels informatiques 106 352 10 395-  116 747
Véhicules 39 293 6 294(442)(3 491) 41 654
Améliorations locatives 188 423 18 394-(4) 206 813
 1 449 013 100 554(442)(5 262)1 543 863

Immobilisations corporelles - Valeur comptable nette
(en milliers de dollars)

Valeur comptable nette20192020
Terrains 561 651 560 916
Bâtiments 742 467 753 587
Travaux et infrastructures 8 366 8 129
Matériel et outillage 34 289 37 592
Matériel informatique 7 747 5 685
Logiciels informatiques 21 982 14 208
Véhicules 27 178 24 668
Améliorations locatives 88 744 82 626
Actifs en construction 244 736 254 104
 1 737 1601 741 515

(1) Les ajustements incluent des actifs en construction de 49 158 $ qui ont été transférés à d'autres catégories d'actifs à la suite de l'achèvement des projets.

Les autres ajustements comprennent les actifs transférés entre ministères, les reclassifications, les capitalisations postérieures d'actifs et les amortissements non planifiés.

12. Obligations contractuelles

(a) Obligations contractuelles

De par leur nature, les activités du Ministère peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels le Ministère sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour mettre en œuvre ses programmes de paiements de transfert ou pour l'acquisition de biens ou de services. Voici les principales obligations pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :

(en milliers de dollars)

 20212022202320242025 et
exercices
ultérieurs
Total
Location de la chancellerie à Moscou 3 235 3 235 3 275 3 316 15 996 29 057
Location de la chancellerie à Bruxelles 1 059 1 059 1 059 1 059 6 531 10 767
Location de la chancellerie à Seattle (États-Unis) 1 175 1 207 1 239 1 270 5 876 10 767
Location de la chancellerie à New York (États-Unis) 8 097 8 097 8 353 8 711 127 987 161 245
Paiements de transfert2 122 399 956 086 634 627 301 588 219 6824 234 382
Placements et avances aux IFI 258 988 176 566 144 152-- 579 706
 2 394 953 1 146 250  792 705  315 944  376 072 5 025 924

13. Passifs éventuels et actifs éventuels

(a) Réclamations et litiges 

Le Ministère est impliqué dans diverses actions en justice dans le cours normal de ses activités, et à titre d’administrateur du traité de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Ces réclamations comprennent des montants déterminés et d'autres pour lesquels aucun montant n'est indiqué. Bien que le montant total des réclamations soit important, l'issue de ces recours judiciaires ne peut être déterminée. Les réclamations en suspens et les poursuites en instance pour lesquelles l'issue ne peut être déterminée s'élèvent à un total approximatif de 28 000 000 $ au 31 mars 2020 (28 668 100 $ en 2018-2019). 

Une provision pour passifs éventuels est constituée lorsqu’il devient probable que le Ministère est responsable, qu'il engagera des frais et que le montant peut être estimé de manière raisonnable. De l’avis de la direction, l’issue de l’une ou de l’ensemble de ces poursuites n’aura pas d’incidence défavorable significative sur la situation financière du Ministère.

(b) Actifs éventuels

Lors de la réalisation d'un échange immobilier à Paris au cours de l'exercice précédent 2018-2019, la composante de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) évaluée à 32 000 000 EUR ou 50 000 000 $ CAD n'a pas été considérée comme récupérable et n'a donc pas été comptabilisée par Affaires mondiales Canada. Après un examen plus approfondi de la transaction et de la composante TVA, la probabilité de recouvrer le montant de la TVA est en cours de réévaluation. Affaires mondiales Canada est convaincu que le Ministère serait en mesure de récupérer au moins 90 % (29 000 000 EUR ou 45 000 000 $ CAD) du montant total estimé. Cela dépend des négociations à finaliser avec le gouvernement de la France, car ce dernier réclame également certaines exonérations fiscales réciproques au Canada.

(c) Capital sujet à appel

Le Ministère détient du capital sujet à appel au sein de certaines organisations internationales qui pourrait nécessiter des paiements futurs à ces organisations. Le capital sujet à appel est composé de ressources qui ne sont pas versées aux organisations, mais qui agissent comme garanties pour que les organisations puissent emprunter sur les marchés de capitaux internationaux afin de financer leurs programmes de prêts. Le capital sujet à appel serait seulement utilisé dans des circonstances extrêmes pour rembourser des prêts irrécouvrables dans l'éventualité où les réserves de l'organisation ne seraient pas suffisantes. Le capital sujet à appel n'a jamais été appelé par les organisations. Pour cette raison, malgré l'environnement économique international difficile, ces passifs éventuels ne représentent pas de risque additionnel pour le Ministère. Au 31 mars 2020, le capital sujet à appel était évalué à 23,1 milliards de dollars et aucune provision n'a été enregistrée pour ce montant.

Aussi, différentes méthodes sont utilisées par le Ministère et la Banque asiatique de développement (BAD) pour calculer la valeur des parts de capital sujet à appel du Ministère pour fin de divulgation comme passif éventuel. Le Ministère utilise le taux de change du dollar américain au moment des investissements et réévalue ses parts à la fin de chaque exercice financier en utilisant ce taux de change en fin d'exercice. Sur la base de cette méthode, le Ministère évalue ses parts de capital sujet à appel dans la BAD à 8 957 087 516 $ au 31 mars 2020. Cependant, la BAD a décidé d'utiliser le Droit de Tirages Spéciaux (DTS) pour les fins d'évaluation de ses parts au lieu du dollar américain. Les taux de change des dollars canadiens et américains ont été utilisés au départ pour établir la parité du DTS. Cette parité est alors traduite en utilisant le dernier taux de change du DTS par rapport aux taux de change des dollars américains et canadiens. Sur la base de cette méthode, l'évaluation des parts de capital sujet à appel s'élève à 10 213 472 376 $, représentant un écart de 1 256 384 860 $ avec l'évaluation du Ministère au 31 mars 2020.

14. Opérations entre apparentés

En vertu du principe de propriété commune, le Ministère est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Les apparentés incluent, entre autres, les personnes faisant partie des principaux dirigeants ou un membre de la famille proche de ces personnes et entités contrôlées en tout ou en partie par un membre des principaux dirigeants ou un membre de la proche famille de ses personnes.

(a) Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères

Au cours de l'exercice, le Ministère a reçu gratuitement des services de certaines organisations de services communs relatifs aux locaux, services juridiques, cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, et indemnisation des accidentés du travail. Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l'état des résultats et de la situation financière nette ministérielle :

(en milliers de dollars)

 20202019
Cotisations de l’employeur au régime de soins de santé et de soins dentaires76 475  65 731
Locaux 62 703  56 121
Services juridiques896 852
Indemnisation des accidentés du travail180 222
  140 254  122 926

Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l'efficacité de la prestation des programmes auprès du public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organisations de services communs, de sorte qu'un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que les services d'audit offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus dans l'état des résultats et de la situation financière nette ministérielle.

(b) Gestion et administration des services communs

Conformément à la Politique des services communs du Conseil du Trésor (octobre 2006), et à la Loi sur le Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, L.C. 2013, ch. 33, art. 174, le Ministère a pour mandat de gérer l'approvisionnement des biens, services et biens immobiliers dans les missions à l'étranger. Les ministères sont tenus de recourir à ces services communs lorsqu'ils doivent appuyer les missions diplomatiques et consulaires du Canada à l'étranger.

Des protocoles d’entente sont en vigueur entre le Ministère, les ministères partenaires, les sociétés d'État et les organismes non fédéraux pour définir les rôles et les responsabilités de chacune des parties. Ils décrivent notamment les principes et les lignes directrices opérationnelles qui régissent la gestion et l’administration du régime des services communs, les spécifications relatives aux services et aux normes de prestation de services, le financement des services communs, les responsabilités des parties et le règlement des différends.

i. Services communs fournis aux autres ministères

Afin de faciliter une prestation de services communs efficace et rentable à l’appui des programmes internationaux mis en œuvre par l’ensemble des ministères fédéraux et des organismes du gouvernement du Canada, un nouveau Protocole d’entente interministériel sur les activités et le soutien des missions à l’étranger a été signé en septembre 2014.

Pour l’année financière terminée le 31 mars 2020, les charges relatives aux modifications apportées à la représentation des ministères partenaires à l’étranger sont inscrites dans les états financiers du Ministère. Les autorisations du Ministère sont ajustées selon la mise à jour annuelle des niveaux de référence (MJANR) et les autorisations supplémentaires de l’exercice.

ii. Services communs fournis aux cooccupants

Afin de faciliter une prestation de services communs efficace et rentable à l’appui des programmes internationaux mis en œuvre par les cooccupants, des protocoles d’entente individuels sont signés. Les cooccupants comprennent des entités non ministérielles, des sociétés d’État, des administrations provinciales ou territoriales, des gouvernements étrangers et des organisations non gouvernementales qui partagent les locaux des missions du Ministère à l’étranger.

Pour l’exercice terminé le 31 mars 2020, cette activité s’élève approximativement à 31 257 349 $ (29 215 829 $ en 2018-2019) en financement en cours d’exercice reçu via des recettes tirées d’une activité de crédit net.

(c) Administration de programmes au nom d’autres ministères

Le Ministère compte un certain nombre de protocoles d’entente avec des Ministères partenaires relativement à l’administration de programmes particuliers à l’étranger. Le Ministère a administré environ 35 860 779 $ (52 464 725 $ en 2018-2019) à l’égard d’activités de programme et d'activités opérationnelles de plusieurs autres ministères. Le Ministère a aussi recouvré environ 91 067 960 $ (131 295 425 $ en 2018-2019) en revenus au nom de Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Ces revenus et charges sont constatés dans les états financiers de nos ministères partenaires, et ne sont pas enregistrés dans les présents états financiers.

(d) Autres transactions entre apparentés

(en milliers de dollars)

 20202019
Revenus – autres ministères et organismes gouvernementaux41 495  57 321
Charges – autres ministères et organismes gouvernementaux265 484  253 556

Les charges et revenus divulgués en (d) excluent les services communs fournis gratuitement présentés en (a).

15. Information sectorielle

La présentation de l'information sectorielle est fondée sur les responsabilités essentielles du Ministère telles que présentées à la note 1. La présentation par secteur est fondée sur les mêmes conventions comptables telles que décrites dans le Sommaire des principales conventions comptables à la note 2. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés par les principaux programmes, articles de dépenses et types de revenus. Voici les résultats de chaque secteur pour la période :

(en milliers de dollars)

 Diplomatie et
défense des
intérêts à l'échelle internationale
Commerce et investissementProgrammation en
matière de
développement, de paix
et de sécurité
Aide aux
Canadiens à l'étranger
Soutien à la
présence du
Canada à
l'étranger
Services internesTotal
2020
Total
2019
Paiements de transfert
Autres pays et organisations internationales 568 865746 394 811--- 964 422  962 677
Organismes sans but lucratif 7 959 24 081 35 903--- 67 943  71 447
Autres niveaux de gouvernement du Canada 14 590----- 14 590  13 761
Aide au développement international--3 651 469---3 651 469 3 556 596
Particuliers-----829829 473
Industrie- 33 159---- 33 159  13 861
Remboursement de dépenses d'années antérieures de paiements de transfert( 1)-(8 351)---(8 352)(12 948)
Paiements de transfert engagés au nom du gouvernement--(385 500)---(385 500)(370 955)
Total - paiements de transfert  591 413  57 986 3 688 332 - - 829 4 338 560 4 234 912
Charges de fonctionnement
Salaires et avantages sociaux 286 430 208 272 119 203 45 601 515 208 232 9791 407 693 1 339 605
Services professionnels et frais spéciaux 24 035 51 008 20 330 12 322 148 285 36 205 292 185  268 025
Locations 13 984 12 998 6 830 1 914 207 037 20 234 262 997  256 002
Déplacements 27 566 17 543 9 216 10 642 60 847 6 503 132 317  130 044
Amortissement des immobilisations corporelles 3 01145 65 692- 29 362 2 444 100 554  100 980
Acquisition de matériel et d'outillage, incluant les
pièces et articles consommables
 3 891(1 164)399 2 196 37 003 3 470 45 795  62 153
Services publics, fournitures et approvisionnements 2 426651102317 39 263 2 312 45 071  45 560
Réparation et entretien11812(32)213 27 180 3 110 30 601  32 082
Information 5 265 11 356266214 3 000 2 277 22 378  25 045
Créances irrécouvrables-----3 7153 715 (121)
Télécommunications2603510220 12 906516 13 947  13 058
Perte sur l'aliénation des immobilisations corporelles--42-133-175  23 634
Perte sur taux de change - constatée1542518537 1 214 3 144 4 885  4 718
Perte sur taux de change - non constatée-- 70 352--- 70 352  46 196
Autres 9 621198( 50)92 8 618 2 618 21 097  8 163
Charges engagées pour le compte du gouvernement--(70 352)---(70 352)(46 196)
Total - charges de fonctionnement  376 761  301 205  222 093  73 768 1 090 056  319 527 2 383 410 2 308 948
Total - charges  968 174  359 191 3 910 425  73 768 1 090 056  320 356 6 721 970 6 543 860
Revenus
Vente de biens et de services23863 38 966 66 241 1 195 106 514  121 635
Gain sur l'aliénation des immobilisations corporelles61047340 11 441- 11 664  302 078
Gain sur taux de change - constaté1742849442 1 230 2 977 4 801  4 990
Gain sur taux de change - non constaté-- 70 352--- 70 352  46 196
Amortissement de l'écart d'actualisation des prêts-- 27 841--- 27 841  24 336
Autres revenus39146 30 77653966295 32 275  26 699
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement(206)(291)(128 892)(37 059)(43 408)(3 263)(213 119)(243 889)
Total - revenus36 329 247  2 042  36 470  1 204  40 328  282 045
Coût net des activités poursuivies 968 138  358 862 3 910 178  71 726 1 053 586  319 152 6 681 642 6 261 815

16. Événements subséquents

L'épidémie de la maladie du coronavirus [«COVID-19»] a conduit les gouvernements du monde entier à adopter des mesures d'urgence pour lutter contre la propagation du virus. Ces mesures, qui comprennent la mise en œuvre d'interdictions de voyager, des périodes de quarantaine auto-imposées et des distanciations sociales, ont causé des perturbations importantes aux entreprises dans le monde entier, entraînant un ralentissement économique.

La durée et l'impact de l'épidémie de COVID-19 sont inconnus pour le moment. Par conséquent, l'effet global de ces événements sur le Ministère et ses opérations est trop incertain pour être estimé à l'heure actuelle. Les impacts seront pris en compte lorsqu'ils seront connus et pourront être évalués.

Pour l'année se terminant le 31 mars 2020, et pour une nouvelle initiative à l'appui de la réponse du Canada à la pandémie de COVID-19, le Ministère a reçu l'approbation et un financement de 33 200 000 $ pour le rapatriement des Canadiens se trouvant à l'étranger. Le financement a été augmenté de 41 000 000 $ supplémentaires au cours du premier trimestre de l'année financière 2020-2021.

Alors que le Ministère navigue dans cette nouvelle réalité, nos spécialistes de la gestion des risques offrent un soutien continu aux agents à travers l'organisation en vue d'optimiser les stratégies d'évaluation et d'atténuation.

17. Information comparative

Les chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l'exercice en cours.

Annexe à la déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers

1. Introduction

Le présent document fournit un résumé des mesures prises par Affaires mondiales Canada (AMC) pour maintenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF), y compris des renseignements sur la gestion des contrôles internes, les résultats de l’évaluation et les plans d’action connexes.

Des renseignements détaillés sur les pouvoirs, le mandat et les activités de programme d’AMC peuvent être trouvés dans le Rapport ministériel sur les résultats et le Plan ministériel.

2. Système ministériel de contrôle interne en matière de rapports financiers

2.1. Gestion des contrôles internes

AMC dispose d’une structure de gouvernance et de responsabilité bien établie pour appuyer les mesures d’évaluation et la surveillance ministérielles de son système de contrôle interne. Un cadre ministériel de gestion des contrôles internes approuvé par l’Administrateur général est en place et comprend les éléments suivants :

L’environnement de contrôle du Ministère comprend aussi les éléments suivants :

2.2. Ententes de services pertinentes aux états financiers

Ententes courantes

Pour le traitement de certaines opérations qui sont enregistrées dans ses états financiers, Affaires mondiales Canada compte sur les autres ministères fédéraux suivants :

Ententes particulières

3. Résultats de l’évaluation ministérielle pour l’exercice 2019-2020

Le tableau ci-dessous résume l’état des activités de surveillance continue d’après le plan cyclique de l’exercice précédent.

Progrès réalisés au cours de l’exercice 2019-2020

Éléments du plan de surveillance continue de l’année précédente à conserver dans le plan de l’année en coursÉtat
Examen complet des contrôles au niveau de l’entitéTerminé comme prévu. Les recommandations ont été présentées à la haute direction et la mise en œuvre des mesures correctives a commencé.
Surveillance continue des paiements à l’administration centraleTerminé comme prévu. Les recommandations ont été présentées à la haute direction et la mise en œuvre des mesures correctives a commencé.
Surveillance continue des revenusTerminé comme prévu. Les recommandations ont été présentées à la haute direction.
Surveillance continue des comptes débiteursTerminé comme prévu. Les recommandations ont été présentées à la haute direction.
Surveillance continue des processus propres aux missionsDeux missions ont été évaluées, comme prévu (Washington [portée limitée] et Londres [portée complète]). Les recommandations ont été présentées à la direction de la mission et la mise en œuvre des mesures correctives a commencé.
Examen des principaux contrôles sur les risques importants :
  • Salaires et avantages sociaux
  • Directives sur le service extérieur
  • Immobilisations et biens en construction
Terminé comme prévu. Certaines mesures correctives ont été quelque peu retardées en raison de la COVID‑19, mais elles ont été communiquées à la haute direction avant la publication de la présente annexe.

3.1. Contrôles clés nouveaux ou ayant fait l’objet de modifications importantes

La mise en œuvre du système de paie Phénix a fondamentalement modifié le processus de la paie, ce qui a nécessité une évaluation des contrôles qui s’y rattachent. L’élaboration de documents sur ce processus et l’évaluation de ce dernier ont commencé au cours des exercices précédents et se poursuivront en 2020-2021.

En 2020-2021, le Ministère évaluera les répercussions de la crise de la COVID‑19 sur ses principaux contrôles internes en matière de rapports financiers. Parmi les programmes nouveaux créés en réponse à la pandémie ou existants et touchés par celle-ci figure le Programme de prêts d’urgence COVID-19 pour les Canadiens à l’étranger.

3.2. Programme de surveillance continue

Le programme de surveillance continue axé sur les risques d’AMC comprend les trois domaines de contrôle (contrôles au niveau de l’entité, contrôles généraux de la TI et contrôles des processus opérationnels) et est conçu pour surveiller en permanence l’efficacité des contrôles internes en matière de rapports financiers. Le programme est une approche à deux volets qui prévoit ce qui suit :

3.2.1 Évaluation annuelle axée sur les risques

Au cours de l’exercice 2019-2020, le Ministère a réévalué les contrôles au niveau de l’entité, les processus opérationnels des paiements à l’administration centrale, les revenus, les comptes débiteurs et certains processus dans les missions. Un examen a également porté sur certains contrôles clés en ce qui concerne les risques importants pour les processus liés aux salaires et avantages sociaux, aux Directives sur le service extérieur et aux immobilisations et biens en construction. D’importantes constatations ont été faites dans les domaines suivants :

Les mesures correctives cernées dans les évaluations du CIFR au Ministère sont prises en compte dans les plans d’action fondés sur les risques préparés et mis en œuvre par les responsables des processus opérationnels.

4. Plan d’action ministériel pour le prochain exercice et les suivants

Le plan de surveillance continue d’Affaires mondiales Canada est présenté au tableau 4.1. Ce plan est fondé sur la vérification annuelle des processus et des contrôles qui présentent un risque élevé. Il prévoit un examen périodique de chaque processus ainsi qu’une évaluation annuelle des principaux contrôles dans les missions et de ceux qui portent sur les risques importants.

Par ailleurs, le Ministère prévoit réévaluer en 2020-2021 sa plus récente évaluation des risques liés au CIRF, en mettant l’accent sur son environnement de contrôle et ses processus opérationnels à risques accrus, pour déterminer si la COVID‑19 a eu une incidence sur leur efficacité. Le plan de surveillance présenté à la section ci-dessous pourrait alors faire l’objet de modifications.

4.1 Le plan d’évaluation et de surveillance pour 2020-2021 et les exercices subséquents est mis en évidence dans le tableau ci-dessous.

Légende :

✓ Désigne les processus qui feront l’objet d’un examen complet pendant l’exercice visé.

X Désigne les processus qui feront l’objet d’un examen des principaux contrôles sur les risques importants.

Processus opérationnelSurveillance continue
2019-2020
Surveillance continue
2020-2021
Surveillance continue
2021-2022
Surveillance continue
2022-2023
Contrôles au niveau de l’entité (CNE)✓
Contrôles généraux de la technologie de l’information (CGTI)✓
Paiements de transfert – Programmes de développement✓
Paiements de transfert – Autres programmes✓
Salaires et avantages sociauxX✓
Immobilisations à l’ACX✓
Paiements à l’AC✓
Prêts aux pays en développement et aux institutions financières internationalesX✓
Placements et avances aux institutions financières internationales✓
Directives sur le service extérieurXX✓
Revenus✓
Comptes débiteurs✓X
Procédures de fin d’exercice et préparation des états financiersX✓
Processus propres aux missions [1]✓✓✓✓
Principaux contrôles sur les risques importants✓✓✓✓

[1] En raison de la COVID‑19, les contrôles concernant les processus propres aux missions seront évalués selon une approche virtuelle à compter de 2020-2021. Ce changement permettra d’éclairer la méthode qui pourrait être utilisée pour les années à venir, selon l’évolution de la pandémie.

 

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