États financiers 2022-2023
Table des matières
- Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers
- État de la situation financière (non audité)
- État des résultats et de la situation financière nette ministérielle (non audité)
- État de la variation de la dette nette ministérielle (non audité)
- État des flux de trésorerie (non audité)
- Notes aux états financiers (non auditées)
- 1. Pouvoirs et objectifs
- 2. Sommaire des principales conventions comptables
- 3. Autorisations parlementaires
- 4. Créditeurs et charges à payer
- 5. Passif environnemental
- 6. Avantages sociaux futurs
- 7. Débiteurs et avances
- 8. Prêts à recevoir
- 9. Placements de portefeuille et avances
- 10. Gestion du risque
- 11. Immobilisations corporelles
- 12. Obligations contractuelles
- 13. Passifs éventuels et actifs éventuels
- 14. Opérations entre apparentés
- 15. Information sectorielle
- 16. Information comparative
- Annexe à la déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers
Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers
Exercice terminé le 31 mars 2023
La responsabilité de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints et de tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction d'Affaires mondiales Canada (le Ministère). Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des conventions comptables du gouvernement du Canada, lesquelles s’appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public.
Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l’importance relative des postes en question. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières du Ministère. Les renseignements financiers présentés aux fins de l’établissement des Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport sur les résultats ministériels concordent avec ces états financiers.
Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu pour donner une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d’autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.
La direction veille également à assurer l’objectivité et l’intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement. Ceci est accompli en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres du Ministère sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction, et en procédant à une évaluation annuelle fondée sur le risque de l'efficacité du système de CIRF.
Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à identifier les risques clés, à évaluer l’efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires. Une évaluation fondée sur le risque du système de CIRF pour l’exercice s’étant terminé le 31 mars 2023 a été réalisée conformément à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, et ses résultats ainsi que les plans d’action qui en découlent sont résumés en annexe.
L'efficacité et le caractère du système de contrôle interne du Ministère sont examinés dans le cadre du travail effectué par le personnel de l'audit interne, qui procède à des audits périodiques des différents secteurs opérationnels du Ministère, et par le comité ministériel de vérification, qui surveille les responsabilités de la direction de maintenir des systèmes de contrôle adéquats et la qualité des rapports financiers. Les états financiers du Ministère n'ont pas fait l'objet d'un audit.
David Morrison
Sous-ministre des Affaires étrangères
Shirley Carruthers, CPA
Sous-ministre adjointe et Dirigeante principale des finances
Ottawa, Canada
Le 15 septembre 2023
État de la situation financière (non audité)
Au 31 mars
(en milliers de dollars) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Passifs | ||
Créditeurs et charges à payer (note 4 et note 5) | 1 327 449 | 1 977 001 |
Indemnités de vacances et congés compensatoires | 76 260 | 83 266 |
Avantages sociaux futurs (note 6) | 157 021 | 153 667 |
1 560 730 | 2 213 934 | |
Actifs financiers | ||
Montant à recevoir du Trésor | 1 185 077 | 1 799 577 |
Débiteurs et avances (note 7) | 128 714 | 164 507 |
Prêts à recevoir (note 8) | 3 386 744 | 2 619 561 |
Placements de portefeuille et avances (note 9) | 187 147 | 79 889 |
4 887 682 | 4 663 534 | |
Actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement | ||
Débiteurs et avances (note 7) | (1 553) | (731) |
Prêts à recevoir | (3 386 744) | (2 619 561) |
Placements de portefeuille et avances | (187 147) | (79 889) |
(3 575 444) | (2 700 181) | |
Dette nette ministérielle | 248 492 | 250 581 |
Actifs non financiers | ||
Charges payées d'avance | 26 519 | 22 368 |
Immobilisations corporelles (note 11) | 1 796 209 | 1 777 989 |
1 822 728 | 1 800 357 | |
Situation financière nette ministérielle | 1 574 236 | 1 549 776 |
Obligations contractuelles (note 12)
Passifs éventuels et actifs éventuels (note 13)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
David Morrison
Sous-ministre des Affaires étrangères
Shirley Carruthers, CPA
Sous-ministre adjointe et Dirigeante principale des finances
Ottawa, Canada
Le 15 septembre 2023
État des résultats et de la situation financière nette ministérielle (non audité)
Pour l'exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars) | 2023 Résultats prévus* | 2023 Réel | 2022 Réel |
---|---|---|---|
* Résultats prévus correspondent à ceux présentés dans l’État des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2023. | |||
Charges | |||
Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale | 920 350 | 943 277 | 904 968 |
Commerce et investissement | 403 239 | 379 008 | 355 370 |
Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité | 4 588 216 | 5 870 950 | 5 054 606 |
Aide aux Canadiens à l'étranger | 63 534 | 63 659 | 58 120 |
Soutien à la présence du Canada à l'étranger | 1 129 999 | 1 182 629 | 1 115 827 |
Services internes | 300 794 | 486 198 | 535 903 |
7 406 132 | 8 925 721 | 8 024 794 | |
Charges engagées pour le compte du gouvernement | (317 693) | (579 651) | (434 097) |
7 088 439 | 8 346 070 | 7 590 697 | |
Revenus | |||
Vente de biens et de services | 120 822 | 135 071 | 95 142 |
Gain sur l'aliénation des immobilisations corporelles | 3 337 | 5 410 | 2 984 |
Gain constaté sur taux de change | - | 2 245 | 2 968 |
Gain non constaté sur taux de change | 62 143 | 206 742 | 9 423 |
Amortissement de l'écart d'actualisation des prêts | 42 388 | 16 471 | 14 751 |
Autres revenus | 26 156 | 8 197 | (14 976) |
254 846 | 374 136 | 110 292 | |
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement | (209 298) | (321 356) | (62 685) |
45 548 | 52 780 | 47 607 | |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 7 042 891 | 8 293 290 | 7 543 090 |
Financement du gouvernement et transferts | |||
Encaisse nette fournie par le gouvernement | 8 654 834 | 7 896 648 | |
Variations des montants à recevoir du Trésor | (614 500) | (716 527) | |
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (note 14) | 145 393 | 142 177 | |
Éléments d'actif et de passif transférés d'autres ministères gouvernementaux (net des actifs détenus pour le compte du gouvernement) | 132 023 | 216 770 | |
8 317 750 | 7 539 068 | ||
Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts | (24 460) | 4 022 | |
Situation financière nette ministérielle – début de l'exercice | 1 549 776 | 1 553 798 | |
Situation financière nette ministérielle – fin de l'exercice | 1 574 236 | 1 549 776 |
Information sectorielle (note 15)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
État de la variation de la dette nette ministérielle (non audité)
Pour l’exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts | (24 460) | 4 022 |
Variation due aux immobilisations corporelles | ||
Acquisitions d'immobilisations corporelles (note 11) | 114 761 | 111 434 |
Amortissement des immobilisations corporelles (note 11) | (90 424) | (94 814) |
Produits de l'aliénation d'immobilisations corporelles | (8 331) | (3 336) |
Gain net sur l’aliénation des immobilisations corporelles incluant les ajustements | 2 243 | 1 045 |
Transferts d'immobilisations corporelles à d'autres ministères gouvernementaux | (29) | (6) |
18 220 | 14 323 | |
Variation due aux charges payées d'avance | 4 151 | (10 220) |
(Diminution) augmentation de la dette nette ministérielle | (2 089) | 8 125 |
Dette nette ministérielle – début de l'exercice | 250 581 | 242 456 |
Dette nette ministérielle – fin de l'exercice | 248 492 | 250 581 |
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
État des flux de trésorerie (non audité)
Pour l'exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars) | 2023 | 2022 |
---|---|---|
Activités de fonctionnement | ||
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 8 293 290 | 7 543 090 |
Éléments n'affectant pas l'encaisse | ||
Amortissement des immobilisations corporelles (note 11) | (90 424) | (94 814) |
Services fournis gratuitement par d'autres ministères (note 14) | (145 393) | (142 177) |
Gain net sur l’aliénation des immobilisations corporelles incluant les ajustements | 2 243 | 1 045 |
Stocks imputés | (132 031) | (217 647) |
(365 605) | (453 593) | |
Variation de l'état de la situation financière | ||
(Diminution) augmentation des débiteurs et avances | (36 615) | 49 125 |
Augmentation (diminution) des charges payées d'avance | 4 151 | (10 220) |
Diminution des créditeurs et charges à payer | 649 552 | 655 757 |
Diminution des indemnités de vacances et congés compensatoires | 7 006 | 5 990 |
Augmentation des avantages sociaux futurs | (3 354) | (2 470) |
Transferts (à) d'autres ministères gouvernementaux | (21) | 871 |
620 719 | 699 053 | |
Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement | 8 548 404 | 7 788 550 |
Activités d'investissement en immobilisations | ||
Acquisitions d'immobilisations corporelles (note 11) | 114 761 | 111 434 |
Produit de l'aliénation d'immobilisations corporelles | (8 331) | (3 336) |
Encaisse utilisée pour les activités d'investissement en immobilisations | 106 430 | 108 098 |
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | 8 654 834 | 7 896 648 |
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
Notes aux états financiers (non auditées)
Exercice terminé le 31 mars 2023
1. Pouvoirs et objectifs
Le Ministère exerce son activité en vertu de la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, L.C. 2013, ch. 33, art. 174. Le Plan ministériel de 2023 a été établi d’après le Cadre ministériel des résultats (CMR) tel qu'approuvé par le Conseil du Trésor. Le CMR présente les responsabilités essentielles, qui sont soutenues par des répertoires de programmes, auxquels sont associés des résultats attendus et des indicateurs de performance.
Les activités du Ministère sont actuellement organisées autour des responsabilités essentielles suivantes :
Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
Le Ministère a fait valoir les intérêts et les valeurs du Canada grâce à l’élaboration de politiques, la diplomatie, la défense des intérêts et une mobilisation efficace.
Le Ministère exerce un solide leadership à l’appui de la politique étrangère féministe du Canada au moyen d’activités de défense des droits et de programmes diplomatiques ciblés visant à défendre et à promouvoir les droits de la personne, l’égalité des genres et les valeurs démocratiques; à favoriser la protection de la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques; à soutenir une croissance économique durable et inclusive; ainsi qu’à faire régner la paix et la sécurité de manière durable. Le Canada collabore également avec ses partenaires internationaux pour faire progresser des objectifs mondiaux communs, notamment le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses 17 Objectifs de développement durable.
Commerce et investissement
Le Ministère appuie l’augmentation des investissements et du commerce de manière plus diversifiée afin de relever le niveau de vie pour l’ensemble des Canadiens et pour permettre aux entreprises canadiennes de prospérer à l’étranger et de créer des débouchés économiques.
Le Ministère continu de promouvoir un environnement économique plus ouvert et plus inclusif, adapté aux défis et aux possibilités découlant de la transition vers le numérique et une économie verte, qui favorisera une reprise durable après la pandémie. Le Ministère se concentre à élargir les liens avec les partenaires commerciaux actuels et de nouveaux partenaires, à résoudre les irritants commerciaux, à ouvrir de nouveaux marchés aux exportations canadiennes et de nouvelles possibilités pour attirer les investissements au Canada – tout en appuyant les entrepreneurs canadiens.
Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité
La programmation du Ministère contribue à réduire la pauvreté et à offrir de meilleures possibilités aux peuples de la Terre, en plus d’alléger la souffrance dans les crises humanitaires et de favoriser la paix et la sécurité et, ce faisant, contribue à l’avancement des Objectifs de développement durable.
Le Canada est fermement résolu à faire progresser l’égalité des genres, le développement durable et les droits de la personne, par la mise en œuvre de sa Politique d’aide internationale féministe.
Le Ministère dirige les interventions du Canada face aux situations d’urgence et aux crises alimentaires internationales en fournissant de l’aide humanitaire et de l’aide au développement selon une démarche féministe, intersectionnelle et fondée sur les droits de la personne. Le Ministère poursuivra ses efforts pour améliorer la complémentarité des programmes canadiens d’aide humanitaire, de développement, de paix et de stabilisation, et pour aider les pays en développement à résoudre la double crise urgente que constituent les changements climatiques et la perte de la biodiversité.
Aide aux Canadiens à l’étranger
Le Ministère offre au moment opportun des services consulaires adéquats aux Canadiens à l’étranger, contribuant ainsi à assurer leur sécurité. Les services consulaires sont fournis dans un contexte mondial beaucoup plus complexe et difficile. Comme les risques inhérents aux voyages internationaux se sont également aggravés, le Ministère renforce son état de préparation en vue d’aider les clients et leurs familles et de soutenir les Canadiens qui voyagent, vivent et travaillent à l’étranger et qui pourraient être touchés par des restrictions de voyage inattendues.
Le Ministère joue un rôle important pour soutenir les Canadiens, dans toute leur diversité et conformément à la politique étrangère féministe du Canada, par sa présence internationale, ses activités diplomatiques et son travail de représentation dans une conjoncture mondiale qui évolue rapidement. En dépit des situations d’urgence qui touchent fréquemment les Canadiens se trouvant dans des endroits dangereux, le Ministère est déterminé à consolider et à améliorer ses services axés sur les clients pour répondre aux besoins de ceux-ci, notamment par la prestation de services consulaires et de services d’urgence dans les deux langues officielles.
Soutien à la présence du Canada à l’étranger
Le Ministère gère et assure la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettant la présence du Canada à l’étranger, y compris par l’entremise d’ambassades, de hauts commissariats et de consulats. Le Ministère a pour objectif d’accroître continuellement sa capacité à fournir des services par voie numérique, en plus d’optimiser les capacités de collaboration, de sorte que les employés puissent mieux servir les Canadiens dans les missions à l’étranger et au pays.
Services internes
Les services internes soutiennent la mise en œuvre des programmes et permettent au Ministère de respecter ses obligations. Ces services se répartissent dans les catégories suivantes : gestion et surveillance, communications, juridiques, gestion des ressources humaines, gestion des finances, gestion de l’information, technologie de l’information, gestion des biens immobiliers, gestion du matériel et gestion des acquisitions.
2. Sommaire des principales conventions comptables
Ces états financiers sont présentés en milliers de dollars canadien, à moins d’indications contraires, et ont été préparés conformément aux conventions comptables du Ministère énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public (NCSP). La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux NCSP.
(a) Changements comptables
Le Ministère a adopté au 1er avril 2022 les nouvelles normes comptables émises par le Conseil sur la comptabilité dans le secteur public (CCSP), notamment : SP 3450 Instruments financiers et SP 2601 Conversion des devises, en plus des amendements consécutifs aux autres normes comptables du CCSP. SP 3450 traite de la comptabilisation et de la décomptabilisation, de la classification, de l’évaluation et de la divulgation des instruments financiers, tandis que SP 2601 traite de la comptabilisation des transactions libellées en devise étrangère.
Suite à ces nouvelles normes, le Ministère a modifié certaines méthodes comptables relatives aux instruments financiers prenant effet au 1er avril 2022. Conformément à SP 3450 et SP 2601, les états financiers des périodes précédentes n’ont pas été redressés suite à l’adoption de ces normes. Lors de l’adoption de celles-ci au 1er avril 2022, le Ministère a :
- Comptabilisé et classifié tous les actifs financiers et passifs financiers conformément à SP 3450;
- Choisi, à partir du 1er avril 2022 et de manière prospective, de comptabiliser tous les gains et les pertes de change résultant de transactions en devises étrangères dans l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle, y compris les gains et les pertes de change survenant avant le règlement ou la décomptabilisation. Le choix de ce traitement est en cohérence avec la convention appliquée avant le 1er avril 2022 pour les gains et les pertes de change résultant de transactions en devises étrangères;
- Inclus toute décote ou prime non amortie précédemment comptabilisée au 31 mars 2022 dans la valeur comptable d’ouverture des instruments au 1er avril 2022;
- Adopté une approche prospective pour identifier les dérivés incorporés dans les contrats.
(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement
Le Ministère fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par le Ministère est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le Ministère sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.
(c) Montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)
Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser) découle d'un écart temporaire en fin d'année entre le moment où une opération affecte les autorisations du Ministère et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que le Ministère a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations pour s'acquitter de ses passifs.
(d) Revenus
- Les revenus sont comptabilisés dans l'exercice pendant lequel les opérations ou les faits sous-jacents surviennent.
- Les revenus qui ne sont pas disponibles à être dépensés à nouveau ne peuvent pas servir à acquitter les passifs du Ministère. Bien que l'on s’attende à ce que l’administrateur général maintienne le contrôle comptable, l’administrateur général n’a pas l’autorité sur la disposition des revenus non disponibles à dépenser à nouveau. Par conséquent, les revenus non disponibles à dépenser à nouveau sont présentés comme une réduction du montant brut des revenus du Ministère.
(e) Charges
- Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité de l’exercice.
- Les paiements de transfert sont passés en charges durant l'année au cours de laquelle le transfert est autorisé et que le bénéficiaire répond aux critères d'admissibilité.
- Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charge au fur et à mesure que les employés en acquièrent les droits en vertu de leurs conditions d'emploi.
- Les services fournis gratuitement par d'autres ministères pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et les indemnités des accidentés de travail sont comptabilisés à titre de charge de fonctionnement à leur coût estimatif.
- Les charges reliées aux actifs qui ne peuvent pas servir à acquitter les passifs du Ministère sont considérées comme étant engagées pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentées en réduction du montant brut des charges du Ministère.
(f) Avantages sociaux futurs
- Prestations de retraite : Les employés canadiens éligibles participent au régime de retraite de la fonction publique (le « Régime »), un régime d'avantages sociaux multi-employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du Ministère au Régime sont passées en charge dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du Ministère découlant du Régime. La responsabilité du Ministère relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du Régime. Les employés recrutés sur place (ERP) admissibles, qui sont engagés à l'étranger par les missions, participent à divers conçus et administrés d’après les lois et les pratiques locales, ou à un régime de retraite mondial qui est administré par le Ministère.
- Indemnités de départ : L’accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d’employés éligibles. Les employés ont eu la possibilité d’être payé à la valeur totale ou partielle des avantages obtenus à ce jour ou de récupérer la valeur totale ou restante des prestations au moment du départ de la fonction publique. L’obligation restante est calculée à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l'ensemble du gouvernement du Canada. L'obligation se rapportant aux ERP est établie en fonction des exigences opérationnelles de la mission, des lois et des pratiques locales et est calculée selon le nombre d'employés admissibles multiplié par l'indemnité de départ estimée, établie en fonction de l'historique de paiement.
(g) Instruments financiers
Un contrat qui crée un instrument financier engendre, lors de sa conclusion, des droits ou obligations d’obtenir ou de fournir des avantages économiques. Le Ministère comptabilise un instrument financier lorsqu’il devient parti à un contrat qui fait intervenir des instruments financiers. Le Ministère décomptabilise un passif financier, ou des parties de celui-ci, lorsque le passif est annulé par le paiement de l’obligation ou que le Ministère est légalement libéré du passif par d’autres moyens.
Le Ministère classifie ces instruments financiers en fonction de leur base d’évaluation, comme le résume le tableau suivant :
Instruments financiers | Devise | Classification / Évaluation |
---|---|---|
Passifs financiers | ||
Créditeurs et charges à payer | CAD | Coût |
Actifs financiers | ||
Débiteurs et avances | CAD | Coût |
Prêts à recevoir | CAD et étrangère | Coût après amortissement |
Placements de portefeuille et avances | CAD et étrangère | Coût |
Que les instruments financiers soient évalués au coût ou au coût après amortissement, les coûts des opérations associés sont ajoutés à la valeur comptable lors de la comptabilisation initiale.
(h) Débiteurs et avances
Les débiteurs et les avances sont présentés au moindre du coût ou de la valeur nette de réalisation. Une provision est établie pour les débiteurs dont le recouvrement est incertain. Dans le cas où le débiteur ou l’avance n’est pas disponible pour acquitter les dettes du Ministère, il est considéré comme actif financier détenu pour le compte du gouvernement du Canada.
(i) Prêts à recevoir
Les prêts à recevoir sont évalués, suite à la comptabilisation initiale, au coût après amortissement. Lorsqu’ils sont assortis de conditions avantageuses jugées importantes, ils sont partiellement considérés comme des subventions. Dans ce cas, les prêts à recevoir sont enregistrés à la date d'émission à leur valeur nominale, actualisée du montant des conditions avantageuses associées (partie subvention). La partie subvention est constatée en tant que charge à la date d'émission du prêt à recevoir, tandis que l'escompte qui en résulte est amorti par imputation aux revenus en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
Une provision pour moins-value est utilisée pour réduire la valeur comptable des prêts à recevoir, lorsque des problèmes de recouvrement et de risque de perte existent, à un montant qui approxime leur valeur recouvrable nette. Les prêts à recevoir radiés sont présentés comme une dépense lorsque la suppression de la dette est approuvée. Si des recouvrements ultérieurs surviennent pour un prêt radié, ils seront présentés comme un revenu dans l'exercice au cours duquel les fonds sont reçus.
Les produits d'intérêts sont comptabilisés en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les prêts à recevoir ne sont pas disponibles pour acquitter les dettes du Ministère ou à émettre de nouveaux prêts et, par conséquent, ils sont considérés comme actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement du Canada.
(j) Placements de portefeuille
Les placements sont comptabilisés au coût moins les montants radiés afin de refléter une baisse permanente de la valeur. Les revenus de placement sont comptabilisés à titre de revenus lorsqu'ils sont reçus sous la forme d'un paiement au receveur général du Canada.
Les placements de portefeuille ne sont pas disponibles pour acquitter les dettes du Ministère, par conséquent, ils sont considérés comme actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement du Canada.
(k) Immobilisations corporelles
Les coûts d’acquisition de terrains, de bâtiments, de matériel et immobilisations sont capitalisés comme immobilisations corporelles et, à l’exception des terrains, sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative des immobilisations, comme suit :
Catégorie d’immobilisations | Période d’amortissement |
---|---|
Bâtiments | 10 à 25 ans |
Travaux et infrastructures | 30 ans |
Matériel et outillage | 5 à 25 ans |
Matériel informatique | 3 à 10 ans |
Logiciels informatiques | 5 à 10 ans |
Véhicules | 5 à 10 ans |
Améliorations locatives | Durée de vie utile de l’amélioration ou durée du bail, la plus courte étant retenue |
Les immobilisations en construction sont comptabilisées dans la catégorie applicable dans l’exercice au cours duquel elles deviennent utilisables et ne sont amorties avant cette date. Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000$ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Les immobilisations corporelles ne comprennent pas les œuvres d’art, les collections de musées, les terres publiques auxquelles il est impossible d’attribuer un coût d’acquisition.
(l) Charges payées d’avances
Les charges payées d’avances sont comptabilisées comme des actifs non financiers jusqu’à ce que les services connexes soient rendus, les biens consommés ou les modalités de l’accord contractuel satisfaites.
(m) Passif et actifs éventuels
Les passifs éventuels sont des obligations potentielles qui peuvent devenir des obligations réelles advenant la réalisation ou non d’un ou plusieurs événements futurs. S’il est probable que l’évènement futur surviendra ou non et qu’une estimation raisonnable de la perte peut être établie, une provision est constituée et une charge est comptabilisée. Si la probabilité de l’évènement ne peut être déterminée ou s’il est impossible d’établir une estimation raisonnable, l’éventualité est présentée dans les notes afférentes aux états financiers.
Les actifs éventuels sont des actifs potentiels qui peuvent devenir des actifs réels advenant la réalisation ou non d’un ou plusieurs événements futurs. Si l’évènement de confirmation futur est susceptible de se produire, l’actif éventuel est présenté dans les notes complémentaires aux états financiers.
(n) Passifs environnementaux
Un passif environnemental pour l’assainissement des sites contaminés est comptabilisé lorsque tous les critères suivants sont satisfaits : il existe une norme environnementale, la contamination excède la norme environnementale, le gouvernement est directement responsable ou accepte la responsabilité, on prévoit renoncer aux avantages économiques futurs et il est possible de faire une estimation raisonnable du montant en cause. Le passif rend compte de la meilleure estimation de la direction concernant le montant nécessaire pour assainir les sites afin que ces derniers respectent la norme minimale d'exploitation précédant leur contamination.
Lorsque les flux de trésorerie futurs nécessaires pour régler ou annuler le passif doivent s’étendre sur de longues périodes futures et sont estimables et prévisibles, il faut utiliser la technique de la valeur actualisée. Le taux d’actualisation utilisé reflète le coût d’emprunt du gouvernement et est associé au nombre estimatif d’années nécessaires pour achever l’assainissement.
Le passif comptabilisé est rajusté chaque année, au besoin, en fonction des rajustements de la valeur actuelle, de l’inflation, des nouvelles obligations, des variations des estimations de la direction et des coûts réels engagés.
(o) Opérations en devises étrangères
Les transactions en devises étrangères sont converties en équivalents en dollars canadiens en utilisant les taux de change en vigueur au moment de ces transactions. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis en dollars canadiens au taux de change en vigueur au 31 mars. Le Ministère a choisi de comptabiliser les gains et les pertes résultant de la conversion des devises, y compris ceux qui surviennent avant le règlement ou la décomptabilisation de l’instrument financier, directement dans l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle selon les activités auxquelles ils se rapportent. Les valeurs comptables des instruments financiers libellés en devises étrangères sont présentées dans les notes aux états financiers respectifs.
(p) Opérations entre apparentés
Les opérations entre apparentés, autres que les opérations interentités, sont comptabilisés à la valeur d’échange.
Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisées sur une base brute et sont évaluées à la valeur comptable, sauf pour ce qui suit :
- Les services fournis ou reçus sur une base de recouvrement des coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses, respectivement, sur une base brute et mesurés à la valeur d’échange.
- Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés au titre de charges au coût estimatif des services reçus.
(q) Incertitude relative à la mesure
La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants comptabilisés et divulgués au titre des actifs, des passifs, des revenus et des dépenses. Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l’historique, la conjoncture économique générale et rend compte de la meilleure estimation de la direction concernant le montant connexe à la date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, les avantages sociaux futurs, la provision pour les prêts et les créances douteuses et la durée de vie utile des immobilisations corporelles.
Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice lors duquel ils sont connus.
3. Autorisations parlementaires
Le Ministère est financé par le gouvernement du Canada au moyen d’autorisations parlementaires. La présentation des autorisations fournies au Ministère ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les NCSP étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ainsi que dans l’État de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires.
(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l’exercice en cours utilisées
Le coût de fonctionnement net du Ministère avant le financement et les transferts gouvernementaux, tel qu’il est présenté dans l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle, est rapproché avec les autorisations de l’exercice en cours utilisées par le Ministère dans le tableau suivant :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 8 293 290 | 7 543 090 |
Ajustements affectant le coût de fonctionnement net, mais n'affectant pas les autorités : | ||
Services fournis gratuitement par d’autres ministères | (145 393) | (142 177) |
Amortissement des immobilisations corporelles | (90 424) | (94 814) |
Remboursement de charges des exercices antérieurs | 8 012 | 7 913 |
Stocks imputés | (132 031) | (217 647) |
Dépense pour mauvaises créances | (4 085) | 2 276 |
Perte sur l'aliénation des immobilisations corporelles | (1 750) | (1 135) |
Gain constaté sur taux de change sur les paiements de transfert | 11 242 | 11 517 |
Diminution des indemnités de vacances et congés compensatoires | 7 006 | 5 695 |
Augmentation des avantages sociaux futurs | (3 354) | (2 470) |
Autres éléments qui n'affectent pas les autorisations | 7 195 | (18 214) |
7 949 708 | 7 094 034 | |
Ajustements n'affectant pas le coût de fonctionnement net, mais affectant les autorités : | ||
Acquisitions d'immobilisations corporelles | 114 761 | 111 434 |
Perte sur taux de change brute pour le compte du gouvernement | 116 229 | 33 308 |
Avances aux institutions financières internationales | 337 567 | 257 018 |
Paiements de prêts - Contributions remboursables inconditionnelles | 630 440 | 559 681 |
Paiements de placements de portefeuille | 101 090 | 28 000 |
Augmentation (diminution) des charges payées d'avance | 4 151 | (10 209) |
Autres ajustements | 258 | 945 |
1 304 496 | 980 177 | |
Autorisations de l'exercice en cours utilisées | 9 254 204 | 8 074 211 |
(b) Autorisations fournies et utilisées
Les autorisations fournies au Ministère et utilisées par celui-ci sont présentées dans le tableau suivant :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Autorisations fournies | ||
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement | 2 106 181 | 2 056 429 |
Crédit 5 – Dépenses en capital | 240 766 | 149 849 |
Crédit 10 – Subventions et contributions | 6 608 483 | 5 796 045 |
Crédit 15 – Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place | 91 817 | 85 473 |
Avances aux institutions financières internationales | 337 567 | 257 018 |
Contributions aux plans d'avantages sociaux des employés | 135 862 | 125 640 |
Autres autorisations législatives | 145 656 | 63 704 |
9 666 332 | 8 534 158 | |
Moins | ||
Autorisations disponibles au cours des exercices ultérieurs | 24 296 | 23 809 |
Autorisations périmées : | ||
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement | 65 348 | 188 573 |
Crédit 5 – Dépenses en capital | 123 536 | 36 545 |
Crédit 10 – Subventions et contributions | 196 082 | 205 658 |
Crédit 15 – Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place | 2 800 | 5 276 |
Autres autorisations législatives | 66 | 86 |
412 128 | 459 947 | |
Autorisations de l’exercice en cours utilisées | 9 254 204 | 8 074 211 |
4. Créditeurs et charges à payer
Le tableau ci-dessous présente le détail des créditeurs et des charges à payer du Ministère :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Créditeurs | ||
Parties externes | 1 060 847 | 1 744 353 |
Autres ministères et organismes gouvernementaux | 28 216 | 38 086 |
1 089 063 | 1 782 439 | |
Charges à payer | 238 386 | 194 562 |
Total des créditeurs et charges à payer | 1 327 449 | 1 977 001 |
5. Passif environnemental
« L'approche fédérale en matière de lieux contaminés » du gouvernement établit un cadre de gestion des sites contaminés en utilisant une approche fondée sur les risques. Selon cette démarche, le gouvernement a dressé l'inventaire des sites contaminés situés sur les terres fédérales qui ont été répertoriés, ce qui permet de les classer, de les gérer et de les enregistrer de manière cohérente. Cette démarche systématique aide à repérer les sites à haut risque afin d'affecter des ressources limitées aux sites qui présentent le risque le plus élevé pour l'environnement et la santé humaine.
Le Ministère a relevé un total de 3 sites (3 sites en 2022) qui pourrait être contaminés et devoir faire l'objet d'une évaluation, d'un assainissement et d'un suivi. De ceux-ci, le Ministère en a évalué 1 site (1 site en 2022) pour lequel des mesures sont requises et pour lequel un passif de 17 milliers de dollars (17 milliers de dollars en 2022) a été comptabilisé. Cette estimation du passif a été déterminée après la réalisation de l’évaluation des sites par un expert environnemental. De plus, il y a environ 31 sites (17 sites en 2022) qui n'ont pas été évalués par des experts en environnement pour lesquels le Ministère a estimé un passif de 0 millier de dollar (0 millier de dollar en 2022).
Ces montants constituent la meilleure estimation de la direction concernant le coût nécessaire pour assainir les sites afin qu’ils respectent la norme minimale d’exploitation précédant leur contamination, en fonction de l’information connue à la date de préparation des états financiers.
Aucun passif n’a été comptabilisé pour les 31 sites restants (17 sites en 2022). Certains de ces sites sont à différents stades d’essais et d’évaluation et si l’assainissement est nécessaire, un passif sera comptabilisé dès qu’une estimation raisonnable pourra être déterminée. Pour d’autres sites, le gouvernement ne prévoit pas renoncer à des avantages économiques futurs (il y a absence probable de toute incidence environnementale significative ou menace pour la santé humaine). Ces sites seront réexaminés et un passif pour assainissement sera comptabilisé si l’on prévoit renoncer à des avantages économiques futurs.
Le tableau suivant présente les montants totaux estimatifs de ce passif, les recouvrements connexes attendus et les dépenses futures totales non actualisées en date du 31 mars 2023. La nature de ce passif est liée aux pratiques en matière de carburant et la source de contamination est associée à des fuites ou à des déversements provenant de réservoirs de stockage de carburant.
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Nombre total de sites | 34 | 20 |
Nombre de sites avec un passif | 1 | 1 |
Passif estimé | 17 | 17 |
Dépenses totales non actualisées estimatives | 17 | 17 |
Lorsque l’estimation du passif repose sur des besoins de trésorerie futurs, le montant est rajusté pour tenir compte de l’inflation à partir de l’IPC attendu de 2,0 % (2,0 % en 2022). Le coût d'emprunt du gouvernement du Canada qui s'applique aux courbes de rendement coupon zéro a été utilisé pour actualiser les dépenses futures estimatives. Les taux de mars 2023 vont de 4,50 % (1,88 % en 2022) pour les emprunts qui échoient à 1 an à 3,01 % (2,35 % en 2022) pour les emprunts qui échoient à 30 ans ou plus.
6. Avantages sociaux futurs
(a) Prestations de retraite
Les employés canadiens (EC) du Ministère participent au Régime, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2,0 % par année de services ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les bénéfices sont intégrés aux bénéfices du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexés à l'inflation.
Tant les employés que le Ministère versent des cotisations couvrant le coût du Régime. En raison de l'amendement de la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d’action économique 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les cotisants qui ont rejoint le Régime depuis le 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.
Le montant des dépenses de 2023 s’élève à 88 800 milliers de dollars (84 900 milliers de dollars en 2022). Pour les membres du groupe 1, les dépenses correspondent à environ 1,02 fois (1,01 fois en 2022) les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1,00 fois (1,00 fois en 2022) les cotisations des employés.
La responsabilité du Ministère relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du Régime.
Pour les employés recrutés sur place (ERP), le gouvernement du Canada participe, lorsque possible, aux régimes de retraite locales. Là où le Canada ne participe pas à un régime local donnant droit à des prestations de retraite et/ou un régime de retraite offert par l’employeur normalement fourni dans ce pays, le gouvernement du Canada fournira des avantages complémentaires de retraite. Ceci sera offert via une combinaison de divers régimes de retraite locaux ou par le régime de pension des employés du gouvernement du Canada recrutés sur place. Chaque régime local est financé au préalable et peut être à cotisations ou à prestations déterminées, alors que le régime de pension est un régime de retraite à prestations déterminées fourni selon la méthode de financement par répartition. Le Ministère est responsable des contributions aux régimes de retraite distincts, à la sécurité sociale et aux prestations de régime de pension. La contribution de l’employeur s’élève à 67 500 milliers de dollars (59 900 milliers de dollars en 2022).
(b) Indemnités de départ
Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employées étaient basées sur l’admissibilité de l’employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d’emploi. Par contre, depuis 2011, l’accumulation d’indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu’à présent ou d’encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. La majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés en date du 31 mars 2023 et les remboursements de l’obligation en cours seront prélevés sur les autorisations futures.
Pour les ERP, le flux de trésorerie futur estimé aux indemnités de départ est basé sur une moyenne historique des paiements d'indemnité de départ. Cette moyenne est multipliée par un taux pour tenir compte du fait que les ERP ne recevront pas tous une indemnité de départ. Finalement, le montant est multiplié par le nombre total de ERP. Les indemnités de départ des ERP ne sont pas capitalisées d’avance, de sorte que les prestations seront payées à même les autorisations futures.
Les changements dans les obligations durant l'année sont les suivants :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Obligation au titre des prestations constituées – début de l'exercice | 153 667 | 151 197 |
Charge pour l’exercice | 12 884 | 15 032 |
Prestations versées au cours de l’exercice | (9 530) | (12 562) |
Obligation au titre des prestations constituées – fin de l’exercice | 157 021 | 153 667 |
Le passif au titre des indemnités de départ des EC s’élève à 20 000 milliers de dollars (22 700 milliers de dollars en 2022), alors que celui des ERP est de 137 000 milliers de dollars (131 000 milliers de dollars en 2022).
(c) Prestations d'assurance des employés recrutés sur place
Le Ministère est responsable pour les dépenses (primes à des régimes garantis locaux et avantages de régimes locaux auto-assurés) reliées aux prestations d'assurance des ERP, lesquelles incluent les régimes de soins de santé et de soins dentaires, l'assurance-invalidité et l'assurance-vie (crédit 15). Les dépenses se sont élevées à 21 500 milliers de dollars (20 300 milliers de dollars en 2022).
7. Débiteurs et avances
Le tableau suivant présente le détail des débiteurs et des avances du Ministère :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Avances | ||
Avances aux missions à l'étranger | 52 493 | 48 989 |
Avances aux employés | ||
Avances d'affectation | 19 895 | 20 102 |
Autres avances aux employés | 3 516 | 4 274 |
Fonds en transit | 3 156 | 7 655 |
Autres avances | 6 586 | 6 586 |
85 646 | 87 606 | |
Débiteurs | ||
Autres ministères et organismes gouvernementaux | 9 789 | 35 802 |
Parties externes | 50 375 | 54 658 |
60 164 | 90 460 | |
Provision pour créances douteuses | (17 096) | (13 559) |
Débiteurs et avances bruts | 128 714 | 164 507 |
Débiteurs détenus pour le compte du gouvernement | (1 553) | (731) |
Débiteurs et avances nets | 127 161 | 163 776 |
Le tableau suivant présente une analyse chronologique des débiteurs de parties externes et des provisions pour moins-value associées utilisées pour refléter leur valeur recouvrable nette :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Non en souffrance | 12 047 | 9 109 |
Nombre de jours de retard | ||
1 à 30 | 126 | 2 010 |
31 à 60 | 197 | 727 |
61 à 90 | 2 457 | 816 |
91 à 365 | 11 848 | 7 802 |
Plus de 365 | 23 700 | 34 194 |
50 375 | 54 658 | |
Provision pour moins-value | (10 510) | (6 972) |
Débiteurs de parties externes net | 39 865 | 47 686 |
8. Prêts à recevoir
Le tableau suivant présente le détail des prêts à recevoir du Ministère :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Contributions remboursables inconditionnelles fixes | ||
Taux d'intérêt entre 0,25 % et 1,00 % par an, remboursements semestriels, non garantis, modalités de remboursement ne sont pas susceptibles d’être annulées, périodes de grâce de 5 à 15 ans et dates d'échéance de 2032 à 2052 | 1 241 885 | 1 030 636 |
Provision pour moins-value | (7 673) | (7 673) |
Gain non constaté sur taux de change | 117 487 | 32 716 |
1 351 699 | 1 055 679 | |
Contributions remboursables inconditionnelles fondées sur les remboursements | ||
Taux d'intérêt de 0 % par an, remboursements annuels ou semestriels fondés sur les rendements obtenus par la contrepartie, non garantis, modalités de remboursement ne sont pas susceptibles d’être annulées, périodes de grâce de 0 à 5 ans et échéances de 2026 à 2051 | 1 834 979 | 1 534 857 |
Provision pour moins-value | (101 759) | (77 759) |
Gain (perte) non constaté(e) sur taux de change | 99 348 | (7 919) |
1 832 568 | 1 449 179 | |
Prêts aux organisations internationales | ||
Prêts à la Société financière internationale avec un taux d'intérêt de 0 % par an, remboursements annuels fondés sur les rendements obtenus par la contrepartie, non garantis, modalités de remboursement ne sont pas susceptibles d’être annulées, sans délai de grâce et échéances en 2026 et 2037 | 58 658 | 87 509 |
Provision pour moins-value | (4 667) | (4 667) |
Gain (perte) non constaté(e) sur taux de change | 2 576 | (2 559) |
56 567 | 80 283 | |
Prêts aux pays en développement | ||
Taux d'intérêt de 5 % par an, paiements semestriels, non garantis, modalités de remboursement ne sont pas susceptibles d’être annulées, période de grâce de 4 ans avec une date d'échéance en 2026 | 16 145 | 20 099 |
Taux d'intérêt de 2.75 % par an, paiements annuels, non garantis, modalités de remboursement ne sont pas susceptibles d’être annulées, aucune période de grâce avec une date d'échéance en 2033 | 120 000 | - |
Taux d'intérêt de 0 % par an, paiements trimestriels ou semestriels, non garantis, modalités de remboursement ne sont pas susceptibles d’être annulées, périodes de grâce de 10 à 13 ans et échéances de 2024 à 2035 | 18 568 | 23 036 |
Provision pour moins-value | (8 803) | (8 715) |
145 910 | 34 420 | |
Prêt-subvention | ||
Pakistan | 6 486 | 6 486 |
Provision pour moins-value | (6 486) | (6 486) |
- | - | |
Total des prêts à recevoir | 3 386 744 | 2 619 561 |
La période de grâce fait référence à l'intervalle entre la date d'émission du prêt et le premier remboursement.
Les contributions remboursables inconditionnelles (CRI) sont, dans la plupart des cas, conclus avec des banques de développement multilatérales dans le cadre de deux programmes spécifiques :
- Financement international de la lutte contre les changements climatiques qui aide les pays en développement à en atténuer les effets et à s’adapter;
- Innovation en aide internationale qui contribue à renforcer les marchés à soutenir les investissements dans le développement durable au profit des populations les moins bien desservies dans les pays en développement.
Les CRI fixes contiennent des conditions spécifiques relatives au montant et au calendrier des remboursements du prêt à recevoir, contrairement aux CRI fondées sur les remboursements, qui ne contiennent que des conditions spécifiques relatives au calendrier des remboursements. Le montant des remboursements est soumis au calendrier des recettes réelles des transactions sous-jacentes conclues par le bénéficiaire dans le cadre des objectifs du projet; par conséquent, le montant du remboursement différera à chaque date de paiement.
Le portefeuille du Ministère comprend 7 CRI fixes (7 en 2022), 12 CRI fondées sur les remboursements des prêts (10 en 2022) et 2 prêts aux organisations internationales (2 en 2022), qui sont libellés comme suit :
- Tous les CRI fixes sont en dollars américains pour un total de 1 159 124 milliers de dollars américains (957 000 milliers de dollars américains en 2022)
- Une CRI fondée sur les remboursements est en dollars canadiens pour un total de 38 312 milliers de dollars canadiens (38 900 milliers de dollars canadiens en 2022)
- Une CRI fondée sur les remboursements est en euro pour un total de 64 756 milliers d’euros (aucun en 2022)
- Les autres CRI fondées sur les remboursements sont en dollars américains pour un total de 1 256 088 milliers de dollars américains (1 127 782 milliers de dollars américains en 2022)
- Les prêts aux organisations internationales sont en dollars américains pour un total de 41 854 milliers de dollars américains (64 218 milliers de dollars américains en 2022)
En 2006-2007, un accord a été signé entre le gouvernement du Canada, représenté par le Ministère, et le gouvernement du Pakistan pour renoncer au solde du prêt de 447 500 milliers de dollars. Afin d’annuler l’obligation reliée à sa dette, le gouvernement du Pakistan est tenu d’effectuer des investissements dans le secteur de l’éducation qui équivaut à la valeur actualisée nette de sa dette de 132 600 milliers de dollars. Selon l’accord la dette du Pakistan doit être amortie proportionnelle par le Ministère au fur et à mesure que les investissements sont effectués. Depuis 2009-2010, la dette du gouvernement du Pakistan a été réduite d’un montant total de 427 300 milliers de dollars.
Le tableau suivant présente une analyse chronologique des prêts à recevoir qui sont en souffrance ou dépréciés et les provisions pour moins-value associées utilisées pour refléter leur valeur recouvrable nette :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Non en souffrance | 207 673 | 130 644 |
Nombre de jours de retard | ||
1 à 30 | - | - |
31 à 60 | - | - |
61 à 90 | - | - |
91 à 365 | 5 698 | - |
Plus de 365 | 6 486 | 6 486 |
219 857 | 137 130 | |
Gain (perte) non constaté(e) sur taux de change | 2 576 | (2 559) |
Provision pour moins-value | (19 956) | (19 868) |
Prêts à recevoir net | 202 477 | 114 703 |
9. Placements de portefeuille et avances
Le tableau suivant présente le détail des placements de portefeuille et avances aux institutions financières internationales (IFI) du Ministère conformément à la Loi d’aide au développement international (institutions financières) :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
(a) Placements | ||
Banque africaine de développement | 618 686 | 483 625 |
Banque asiatique de développement | 373 807 | 374 644 |
Banque de développement des Caraïbes | 49 149 | 49 374 |
Banque interaméricaine de développement | 309 446 | 311 050 |
Société interaméricaine d'investissement | 81 618 | 79 206 |
Provision pour moins-value | (1 515 485) | (1 291 002) |
Gain (perte) non constaté(e) sur taux de change | 82 779 | (6 897) |
- | - | |
(b) Avances | ||
Banque africaine de développement | 3 550 282 | 3 432 373 |
Banque asiatique de développement | 2 572 703 | 2 542 566 |
Banque de développement des Caraïbes | 472 531 | 452 287 |
Fonds pour l'environnement mondial | 1 297 310 | 1 164 320 |
Banque interaméricaine de développement | 449 037 | 449 967 |
Banque internationale pour la reconstruction et le développement | 25 003 | 25 134 |
Fonds international pour le développement agricole | 579 383 | 554 383 |
Fonds monétaire international | 13 713 | 13 785 |
Fonds multilatéral du protocole de Montréal | 165 266 | 155 006 |
Provision pour moins-value | (9 158 678) | (8 787 661) |
Gain (perte) non constaté(e) sur taux de change | 33 450 | (2 160) |
- | - | |
(c) Autres placements | ||
LDN Catalytic 2 | 52 341 | 52 341 |
BlueOrchard | 37 000 | - |
ResponsAbility | 33 740 | - |
Mirova | 30 350 | - |
Fonds d'aide à l'accès à l'énergie | 28 000 | 28 000 |
Fonds d’investissement canadien pour l’Afrique | 46 513 | 46 513 |
Provision pour moins-value | (46 513) | (46 513) |
Gain (perte) non constaté(e) sur taux de change | 5 716 | (452) |
187 147 | 79 889 | |
Total des placements de portefeuille et avances | 187 147 | 79 889 |
(a) Placements
Ceux-ci représentent les souscriptions au capital-actions d'un nombre d'IFI et comprennent du capital appelé et du capital exigible. Les souscriptions ne donnent pas de rendement sur le capital investi et sont remboursables au moment au cours duquel les IFI cessent leurs activités ou lors du retrait du Ministère des IFI.
Les souscriptions au capital-actions appelé sont constituées d’une combinaison de versements en espèces et d’émission de bons ne portant pas intérêt et non négociables à l'ordre des IFI. Le capital exigible est composé de ressources qui ne sont pas versées aux IFI, mais qui agissent comme garanties leur permettant d’emprunter sur les marchés de capitaux internationaux afin de financer leurs programmes de prêts.
Une provision pour moins-value est comptabilisée, puisque le Ministère ne s’attend pas à recouvrer son capital dans le futur.
(b) Avances
Il s’agit d’avances accordées aux IFI pour leur permettre d’accorder des prêts aux pays en développement à des conditions avantageuses. Une provision pour moins-value est comptabilisée, puisque le Ministère ne s’attend pas à recouvrer son capital dans le futur.
(c) Autres placements
Le placement LDN Catalytic 2 consiste en une contribution au Fonds pour la neutralité en termes de dégradation des terres, un fonds d’investissement lancé afin de soutenir la gestion et la restauration durables des terres. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 41 506 milliers de dollars américains (41 506 milliers de dollars américains en 2022).
Le placement BlueOrchard consiste en une contribution au Fonds BlueOrchard Amérique latine et Caraïbes pour le genre, la diversité et l’inclusion, qui se concentrera sur l’amélioration de l’accès au financement des groupes mal desservis en fournissant du financement principalement à des institutions financières. Le Fonds vise à accroître l’accès au financement des micros, petites et moyennes entreprises dirigées et/ou détenues par des femmes, des groupes autochtones, des personnes handicapées, des personnes âgées et des entreprises à l’avant-garde de la mise en œuvre des politiques de diversité. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 27 421 milliers de dollars américains (aucun en 2022).
Le placement ResponsAbility consiste en une contribution au Fonds ResponsAbility pour une agriculture et des systèmes alimentaires intelligents face au climat, qui vise à fournir une dette d’expansion à long terme à des entreprises innovantes opérant dans la chaîne de valeur alimentaire en Asie-Pacifique, en Amérique latine et en Afrique, dans le but d’atténuer les changements climatiques, de réduire les pertes alimentaires et de promouvoir la résilience au changement climatique des petits exploitants agricoles. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 25 041 milliers de dollars américains (aucun en 2022).
Le placement Mirova consiste en une contribution au Fonds Mirova Gigaton, qui est un fonds de dette privée ciblant l’accès à l’énergie, la transition vers une énergie propre et les investissements climatiques sur les marchés émergents et mal desservis des pays en développement, en mettant l’accent sur l’Afrique subsaharienne. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 22 549 milliers de dollars américains (aucun en 2022).
Le placement Fonds d’aide à l’accès à l’énergie consiste en une contribution au Fonds d’aide à l’accès à l’énergie qui a été conçu pour fournir des prêts d’une durée allant jusqu’à 3,5 ans, subordonnés, non garantis et subventionnés à faible coût aux entreprises qui avaient des modèles commerciaux viables avant la pandémie de COVID-19 et qui sont confrontées à des problèmes de liquidité suite à la pandémie. Le placement est libellé en dollars américains et le montant total impayé est de 22 166 milliers de dollars américains (22 166 milliers de dollars américains en 2022)
Le gouvernement du Canada est un partenaire limité dans le Fonds d’investissement canadien pour l’Afrique, qui est une initiative conjointe du secteur public et du secteur privé, qui vise à offrir du capital de risque pour des investissements privés favorisant la croissance en Afrique. Cette initiative a été finalisée au cours de l’exercice en 2021 et un processus de radiation a été initié par le Ministère.
10. Gestion du risque
Le Ministère est exposé aux risques suivants en raison de son utilisation d’instruments financiers : risque de crédit, risque de marché et risque de liquidité.
(a) Risque de crédit
Le risque de crédit correspond au risque qu’une contrepartie manque à ses obligations contractuelles, entraînant une perte financière. L’exposition maximale du Ministère au risque de crédit correspond à la valeur comptable de ses actifs financiers, comme indiqué ci-dessous :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Débiteurs et avances | 128 714 | 164 507 |
Prêts à recevoir | 3 386 744 | 2 619 561 |
Placements de portefeuille et avances | 187 147 | 79 889 |
Le Ministère a des concentrations de risque de crédit lié aux comptes débiteurs avec des parties externes. Une analyse chronologique de ces actifs financiers et des provisions pour moins-value associées utilisées pour refléter ces comptes à leur valeur recouvrable nette est indiquée dans la note 7. Le Ministère assume intentionnellement le risque de contrepartie lié à certains prêts en cours à des conditions avantageuses afin de soutenir divers objectifs stratégiques. Des provisions pour moins-value sont appliquées en conséquence pour refléter ces comptes à leur valeur recouvrable nette, comme l’explique la note 8.
(b) Risque lié au marché
Il s’agit du risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument financier fluctuent en raison de variations des prix du marché. Le risque lié au marché comprend le risque de change et le risque de taux d’intérêt.
Risque de change
Il s’agit du risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument financier fluctuent en raison des variations du taux de change. Le Ministère est exposé au risque de change en raison de ses prêts à recevoir et de ses placements de portefeuille libellés en devises étrangères. L’incidence d’une augmentation ou d’une diminution du taux de change en vigueur au 31 mars aurait entraîné les gains ou les pertes sur taux de change suivants :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Augmentation de 10 % sur la devise CAD | (94 670) | (198 091) |
Diminution de 10 % sur la devise CAD | 544 924 | 241 664 |
Risque de taux d’intérêt
Il s’agit du risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument financier fluctuent en raison des variations des taux d’intérêt du marché. Les prêts à recevoir du Ministère portent uniquement intérêt à des taux fixes, le cas échéant. Il n’y a aucune incidence sur les états financiers du Ministère puisque les prêts à recevoir sont évalués au coût après amortissement.
(c) Risque de liquidité
Il s’agit du risque qu’une entité éprouve des difficultés à honorer ses engagements liés à des passifs financiers. Comme le financement des passifs financiers du Ministère provient du Trésor public, son exposition au risque de liquidité est totalement atténuée.
11. Immobilisations corporelles
Le tableau suivant présente le détail des immobilisations corporelles du Ministère :
Coût | Amortissement cumulé | Valeur comptable nette | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Solde d'ouverture | Acquisitions | Ajustements | Aliénations et radiations | Solde de clôture | Solde d'ouverture | Amortissement | Ajustements | Aliénations et radiations | Solde de clôture | 2023 | 2022 | |
Terrains | 577 502 | 512 | - | (157) | 577 857 | - | - | - | - | - | 577 857 | 577 502 |
Bâtiments | 1 927 581 | 20 226 | - | (17 024) | 1 930 783 | 1 217 785 | 56 408 | - | (14 199) | 1 259 994 | 670 789 | 709 796 |
Travaux et infrastructures | 9 220 | 226 | - | - | 9 446 | 2 547 | 317 | - | - | 2 864 | 6 582 | 6 673 |
Matériel et outillage | 95 966 | 3 304 | 516 | (1 946) | 97 840 | 68 784 | 8 906 | - | (1 668) | 76 022 | 21 818 | 27 182 |
Matériel informatique | 11 873 | 850 | - | (69) | 12 654 | 11 060 | 493 | - | (69) | 11 484 | 1 170 | 813 |
Logiciels informatiques | 139 820 | 1 283 | - | (128) | 140 975 | 127 379 | 3 607 | - | (109) | 130 877 | 10 098 | 12 441 |
Véhicules | 75 375 | 4 398 | 4 568 | (16 696) | 67 645 | 46 192 | 7 103 | 39 | (13 914) | 39 420 | 28 225 | 29 183 |
Améliorations locatives | 318 673 | 3 865 | - | (672) | 321 866 | 235 643 | 13 590 | - | (660) | 248 573 | 73 293 | 83 030 |
Actifs en construction | 331 369 | 80 097 | (5 074) | (15) | 406 377 | - | - | - | - | - | 406 377 | 331 369 |
3 487 379 | 114 761 | 10 | (36 707) | 3 565 443 | 1 709 390 | 90 424 | 39 | (30 619) | 1 769 234 | 1 796 209 | 1 777 989 |
Les ajustements incluent des actifs en construction qui ont été transférés à d'autres catégories d'actifs à la suite de l'achèvement des projets, actifs transférés entre ministères, les reclassifications et les capitalisations postérieures d'actifs.
12. Obligations contractuelles
De par leur nature, les activités du Ministère peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels le Ministère sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour mettre en œuvre ses programmes de paiements de transfert ou pour l'acquisition de biens ou de services. Les paiements prévus en vertu des obligations contractuelles importantes qui peuvent être raisonnablement estimés sont résumés par année de paiement comme suit :
2024 | 2025 | 2026 | 2027 | 2028 et exercices ultérieurs | Total | |
---|---|---|---|---|---|---|
Accords avec des organisations internationales | 1 634 987 | 1 232 386 | 473 664 | 102 193 | 97 198 | 3 540 428 |
Accords de paiements de transfert | 982 067 | 777 730 | 511 440 | 305 164 | 150 239 | 2 726 640 |
Contrats de location-exploitation | 19 503 | 19 665 | 19 869 | 20 147 | 119 188 | 198 372 |
Achats | 12 104 | 4 935 | 5 435 | 4 710 | 4 710 | 31 894 |
2 648 661 | 2 034 716 | 1 010 408 | 432 214 | 371 335 | 6 497 334 |
13. Passifséventuels et actifs éventuels
(a) Réclamations et litiges
Le Ministère est impliqué dans diverses actions en justice dans le cours normal de ses activités. Ces actions en justice comprennent des éléments dont les montants ont été plaidés et d’autres pour lesquels aucun montant n’a été spécifié. Bien que le montant total réclamé dans ces actions soit significatif, leur issue n’est pas déterminable. Le Ministère a enregistré une provision pour les réclamations et les litiges lorsqu’il est probable qu’il y aura un paiement futur et qu’une estimation raisonnable de la perte peut être faite. Les réclamations en suspens et les poursuites en instance pour lesquelles l'issue ne peut être déterminée s'élèvent à un total approximatif de 28 250 milliers de dollars au 31 mars 2023 (40 650 milliers de dollars en 2022).
(b) Actifs éventuels
Suite à la réalisation d'une transaction immobilière au cours de l'exercice 2019, qui consistait en l’échange d’un immeuble précédemment détenu situé à Paris, en France, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) payée d’un montant de 32 000 milliers d’euros n'a pas été considérée comme récupérable. Bien que la direction soit convaincue qu’une portion de la TVA sera finalement récupérée, le montant n’est pas estimable. Cette éventualité dépend de la finalisation des négociations avec le gouvernement français, ce dernier réclamant également certaines exonérations fiscales réciproques au Canada.
(c) Capital sujet à appel
Le Ministère détient du capital sujet à appel au sein de certaines organisations internationales qui pourrait nécessiter des paiements futurs à ces organisations. Le capital sujet à appel est composé de ressources qui ne sont pas versées aux organisations, mais qui agissent comme garanties pour que les organisations puissent emprunter sur les marchés de capitaux internationaux afin de financer leurs programmes de prêts. Le capital sujet à appel serait seulement utilisé dans des circonstances extrêmes pour rembourser des prêts irrécouvrables dans l'éventualité pour laquelle les réserves de l'organisation ne seraient pas suffisantes. En cas d’appel de capitaux, dont la probabilité est faible, des paiements à ces organisations seraient exigés. Au 31 mars 2023, le capital sujet à appel était évalué à 27,5 milliards de dollars (25,5 milliards de dollars en 2022) et aucune provision n'a été enregistrée pour ce montant.
14. Opérations entre apparentés
En vertu du principe de propriété commune, le Ministère est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Les apparentés incluent, entre autres, les personnes faisant partie des principaux dirigeants ou un membre de la famille proche de ces personnes et entités contrôlées en tout ou en partie par un membre des principaux dirigeants ou un membre de la proche famille de ces personnes. Le Ministère effectue des transactions avec ces entités dans le cadre normal de ses activités et à des conditions commerciales normales.
(a) Services communs fournis gratuitement par d’autres ministères
Au cours de l'exercice, le Ministère a reçu gratuitement des services de certaines organisations de services communs relatifs aux locaux, services juridiques, cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, et indemnisation des accidentés du travail. Ces services ont été comptabilisés à leur valeur comptable dans l’État des résultats et dans l’État de la situation financière nette du ministère comme suit :
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires | 82 511 | 80 932 |
Installations | 61 645 | 60 014 |
Services juridiques | 1 027 | 1 004 |
Indemnisation des accidentés du travail | 210 | 227 |
145 393 | 142 177 |
En outre, le gouvernement du Canada a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficacité et la rentabilité dans la mise en œuvre des programmes destinés au public. Le gouvernement du Canada fait donc appel à des organismes centraux et à des organisations de services communs, de sorte qu'un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que les services d'audit offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus dans l'État des résultats et de la situation financière nette.
(b) Gestion et administration des services communs
Conformément à la Politique des services communs du Conseil du Trésor (2006), et à la Loi sur le Ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, L.C. 2013, ch. 33, art. 174, le Ministère a pour mandat de gérer l'approvisionnement des biens, services et biens immobiliers dans les missions à l'étranger. Les ministères sont tenus de recourir à ces services communs lorsqu'ils doivent appuyer les missions diplomatiques et consulaires du Canada à l'étranger.
Des protocoles d’entente sont en vigueur entre le Ministère, les ministères partenaires, les sociétés d'État et les organismes non fédéraux pour définir les rôles et les responsabilités de chacune des parties. Ils décrivent notamment les principes et les lignes directrices opérationnelles qui régissent la gestion et l’administration du régime des services communs, les spécifications relatives aux services et aux normes de prestation de services, le financement des services communs, les responsabilités des parties et le règlement des différends.
(i) Services communs fournis aux autres ministères
Afin de faciliter une prestation de services communs efficace et rentable à l’appui des programmes internationaux mis en œuvre par l’ensemble des ministères fédéraux et des organismes du gouvernement du Canada, un Protocole d’entente interministériel sur les activités et le soutien des missions à l’étranger a été signé en 2021.
Les charges relatives aux modifications apportées à la représentation des ministères partenaires à l’étranger sont inscrites dans les états financiers du Ministère. Les autorisations du Ministère sont ajustées selon la mise à jour annuelle des niveaux de référence et les autorisations supplémentaires de l’exercice.
(ii) Services communs fournis aux cooccupants
Afin de faciliter une prestation de services communs efficace et rentable à l’appui des programmes internationaux mis en œuvre par les cooccupants, des protocoles individuels sont signés. Les cooccupants comprennent des entités non ministérielles, des sociétés d’État, des administrations provinciales ou territoriales, des gouvernements étrangers et des organisations non gouvernementales qui partagent les locaux des missions du Ministères à l’étranger.
Cette activité s’élève approximativement à 45 100 milliers de dollars (40 700 milliers de dollars en 2022) en financement en cours d’exercice reçu via des recettes tirées d’une activité de crédit net.
(c) Administration de programmes au nom d’autres ministères
Le Ministère compte un certain nombre de protocoles d’entente avec des ministères partenaires relativement à l’administration de programmes particuliers à l’étranger. Le Ministère a administré environ 45 000 milliers de dollars (27 900 milliers de dollars en 2022) à l’égard d’activités de programme et d'activités opérationnelles de plusieurs autres ministères. Le Ministère a aussi recouvré environ 7 300 milliers de dollars (5 200 milliers de dollars en 2022) en revenus au nom d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Ces revenus et charges sont constatés dans les états financiers de nos ministères partenaires, et ne sont pas enregistrés dans les présents états financiers.
(d) Autres transactions entre apparentés avec autres ministères et organismes
2023 | 2022 | |
---|---|---|
Revenus | 55 740 | 23 557 |
Charges | 314 550 | 274 599 |
Prêt à recevoir – FinDev Canada | 63 604 | 64 236 |
Les charges et revenus divulgués en (d) excluent les services communs fournis gratuitement présentés en (a).
15. Information sectorielle
La présentation de l'information sectorielle est fondée sur les responsabilités essentielles du Ministère. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés par les principales responsabilités essentielles, articles de dépense et types de revenu. Voici les résultats de chaque secteur pour la période :
Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale | Commerce et investissement | Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité | Aide aux Canadiens à l'étranger | Soutient à la présence du Canada à l'étranger | Services internes | Total 2023 | Total 2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Paiements de transfert | ||||||||
Aide au développement international | 4 296 | 125 | 5 159 804 | - | - | - | 5 164 225 | 4 475 158 |
Autres pays et organisations internationales | 504 090 | 764 | 445 298 | - | - | - | 950 152 | 792 499 |
Organismes sans but lucratif | 24 192 | 24 919 | 47 765 | - | - | - | 96 876 | 98 551 |
Industrie et particuliers | - | 33 337 | - | - | - | 409 | 33 746 | 30 269 |
Autres niveaux de gouvernement du Canada | 13 914 | - | - | - | - | - | 13 914 | 14 607 |
Perte (gain) constaté(e) sur taux de change | 64 | (74) | (11 232) | - | - | - | (11 242) | (10 854) |
546 556 | 59 071 | 5 641 635 | - | - | 409 | 6 247 671 | 5 400 230 | |
Paiements de transfert engagés au nom du gouvernement | - | - | (579 651) | - | - | - | (579 651) | (409 847) |
546 556 | 59 071 | 5 061 984 | - | - | 409 | 5 668 020 | 4 990 383 | |
Charges de fonctionnement | ||||||||
Salaires et avantages sociaux | 325 871 | 228 481 | 134 097 | 50 003 | 559 578 | 254 881 | 1 552 911 | 1 457 452 |
Services professionnels et frais spéciaux | 21 933 | 47 011 | 18 812 | 5 970 | 165 003 | 52 669 | 311 398 | 291 431 |
Locations | 16 200 | 13 090 | 6 690 | 2 136 | 229 088 | 20 996 | 288 200 | 263 459 |
Déplacements | 27 329 | 14 946 | 6 730 | 3 695 | 80 100 | 5 842 | 138 642 | 91 810 |
Amortissement des immobilisations corporelles | 1 769 | - | 61 955 | - | 24 385 | 2 315 | 90 424 | 94 814 |
Acquisition de matériel et d'outillage, incluant les pièces et articles consommables | 1 288 | 893 | 312 | 447 | 40 629 | 3 620 | 47 189 | 38 159 |
Services publics, fournitures et approvisionnements | 1 865 | 324 | 111 | 169 | 40 873 | 482 | 43 824 | 38 007 |
Réparation et entretien | 71 | 31 | 8 | 120 | 28 567 | 1 310 | 30 107 | 33 897 |
Information | 6 205 | 14 350 | 379 | 263 | 1 117 | 4 458 | 26 772 | 24 392 |
Créances irrécouvrables | - | - | - | - | - | 4 085 | 4 085 | (2 276) |
Télécommunications | 751 | 52 | 11 | 26 | 8 358 | 197 | 9 395 | 23 694 |
Perte sur l'aliénation des immobilisations corporelles | - | - | 109 | - | 3 053 | - | 3 162 | 1 984 |
Perte constatée sur taux de change | 321 | 387 | 98 | 55 | 1 613 | 146 | 2 620 | 2 772 |
Perte non constatée sur taux de change | - | - | - | - | - | 2 744 | 2 744 | 27 477 |
Stocks imputés | - | - | - | - | - | 132 031 | 132 031 | 217 647 |
Autres | (6 882) | 372 | 3 | 775 | 265 | 13 | (5 454) | 19 845 |
396 721 | 319 937 | 229 315 | 63 659 | 1 182 629 | 485 789 | 2 678 050 | 2 624 564 | |
Pertes sur taux de change engagées pour le compte du gouvernement | - | - | - | - | - | - | - | (24 250) |
396 721 | 319 937 | 229 315 | 63 659 | 1 182 629 | 485 789 | 2 678 050 | 2 600 314 | |
Total – Charges | 943 277 | 379 008 | 5 291 299 | 63 659 | 1 182 629 | 486 198 | 8 346 070 | 7 590 697 |
Revenus | ||||||||
Vente de bien et de services | - | 79 | - | 52 433 | 81 885 | 674 | 135 071 | 95 142 |
Gain sur l'aliénation des immobilisations corporelles | - | 139 | 226 | 9 | 4 973 | 63 | 5 410 | 2 984 |
Gain constaté sur taux de change | 258 | 291 | 229 | 48 | 1 302 | 117 | 2 245 | 2 968 |
Gain non constaté sur taux de change | - | - | 203 341 | - | - | 3 401 | 206 742 | 9 423 |
Amortissement de l'écart d'actualisation des prêts | - | - | 16 471 | - | - | - | 16 471 | 14 751 |
Autres revenus | 15 | 263 | 6 461 | 58 | 1 265 | 135 | 8 197 | (14 976) |
273 | 772 | 226 728 | 52 548 | 89 425 | 4 390 | 374 136 | 110 292 | |
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement | (272) | (311) | (226 408) | (51 078) | (39 648) | (3 639) | (321 356) | (62 685) |
Total – Revenus | 1 | 461 | 320 | 1 470 | 49 777 | 751 | 52 780 | 47 607 |
Coût de fonctionnement net | 943 276 | 378 547 | 5 290 979 | 62 189 | 1 132 852 | 485 447 | 8 293 290 | 7 543 090 |
16. Information comparative
Certains chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l'exercice en cours.
Annexe à la déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers
Exercice terminé le 31 mars 2023
1. Introduction
Le présent document fournit un résumé des mesures prises par le Ministère pour maintenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF), y compris des informations sur la gestion des contrôles internes, les résultats de l’évaluation et les plans d'action connexes. Des informations détaillées sur le pouvoir, le mandat et les responsabilités essentielles du Ministère se trouvent dans le Rapport ministériel sur les résultats et le Plan ministériel.
2. Système ministériel de contrôle interne en matière de rapports financiers
(a) Gestion des contrôles internes
Le Ministère dispose d’une structure de gouvernance et de responsabilité bien établie pour appuyer les mesures d’évaluation et de surveillance ministérielles de son système de contrôle interne dans l’ensemble. Un cadre ministériel de gestion des contrôles internes est en place et comprend les éléments suivants :
- Des structures organisationnelles de reddition de comptes à l’égard de la gestion des contrôles internes, incluant les rôles et responsabilités de la haute direction en matière de gestion des contrôles;
- Un Code ministériel de valeurs et d’éthique et un code de conduite pour les représentants du Canada à l’étranger;
- Les responsabilités en matière d’établissement de rapports internes et externes, y compris l’engagement avec la haute direction et le Comité ministériel d’audit (CMA).
Le CMA est un comité consultatif indépendant de l’administrateur général. Il est responsable de fournir des conseils à l’administrateur général quant à la pertinence et au fonctionnement des cadres et des processus ministériels de gestion du risque, de contrôle et de gouvernance.
L’environnement de contrôle du Ministère comprend aussi les éléments suivants :
- Un cadre de gouvernance ministériel qui rassemble l’expertise et les points de vue de la haute direction de l’administration centrale et du réseau de missions afin de gérer et d’intégrer les politiques et les ressources ministérielles. Huit comités de gouvernance (incluant le conseil sur la diversité et l’inclusion) veillent à ce que tous les membres de la haute direction du Ministère participent à la gestion et à l’intégration des politiques, des programmes et des ressources du Ministère à l’Administration centrale, dans les bureaux régionaux et dans le réseau des missions du Canada à l’étranger. Le Comité exécutif est le comité assurant le plus haut niveau de responsabilité;
- Dans le cadre de la gouvernance du Ministère, plusieurs comités opérationnels fournissent des orientations et des conseils à diverses fonctions de l'entreprise et des secteurs d’activité;
- Une unité spécialisée sous la direction de la dirigeante principale des finances qui mène des évaluations fondées sur les risques du système de contrôle interne en matière de gestion financière;
- Un plan d’audit pluriannuel fondé sur les risques, examiné par le CMA et approuvé par l’administrateur général;
- Des ententes de rendement de la haute direction assorties d’engagements clairs à l’égard d’une saine gestion financière et des contrôles internes;
- Des outils de communication dans l’intranet pour diffuser les instruments de politique et les procédures;
- Une formation obligatoire pour les agents financiers et les gestionnaires ayant des pouvoirs financiers délégués.
(b) Ententes de services pertinentes aux états financiers
Ententes courantes
Afin de traiter certaines opérations qui sont enregistrées dans ses états financiers, le Ministère compte sur d’autres ministères fédéraux :
- Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) qui administre le paiement des salaires d’employés basés au Canada et l’acquisition des biens et des services, et fournit des services de gestion des locaux;
- Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) qui fournit des renseignements sur les assurances des fonctionnaires fédéraux et assure la gestion centralisée du paiement de la part des cotisations de l’employeur aux régimes d’avantages sociaux des employés;
- Le Ministère de la Justice qui fournit des services juridiques;
- Services partagés Canada (SPC) qui offrent des services d’infrastructure de technologies de l’information. L’étendue des services et les responsabilités de chacun sont décrites dans l’entente interministérielle entre SPC et le Ministère.
Les lecteurs de la présente annexe peuvent consulter les annexes des ministères susmentionnés pour mieux comprendre les systèmes de contrôle interne en matière de rapports financiers liés à ces services en particulier.
Ententes particulières
- Conformément à la Politique sur les services communs du Conseil du Trésor (CT) et à la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, le Ministère a pour mandat de gérer l’acquisition de biens, de services et de biens immobiliers, au besoin, à des fins diplomatiques et consulaires. Les ministères partenaires fournissent au Ministère les niveaux de financement convenus pour la prestation des services communs. Les coûts associés à la prestation de ces services communs sont inclus dans les dépenses du Ministère présentées dans les états financiers ministériels.
- Le Ministère est également chargé de gérer le paiement des dépenses et la collecte de revenus propres à certains programmes au nom de ministères partenaires dans les missions à l'étranger. Ces revenus et ces dépenses sont retournés aux autres ministères et figurent dans leurs états financiers respectifs.
3. Résultats de l’évaluation ministérielle
(a) Progrès réalisés au cours de l’exercice 2023
Le tableau suivant résume l'état des activités de surveillance en cours selon le plan cyclique et le plan fondé sur les risques de l'exercice précédent.
Élément du plan de surveillance continue de l’année précédente pour l’exercice en cours | État |
---|---|
Contrôles généraux de la technologie de l'information (CGTI) – système financier et administratif | Terminé comme prévu. Les recommandations ont été présentées à la direction et les mesures sont en cours. |
Prêts à recevoir – prêts aux pays en développement et les contributions remboursables inconditionnelles | Terminé comme prévu. Aucune action corrective requise. |
Placements et avances aux institutions financières internationales | Terminé comme prévu. Les recommandations ont été présentées à la direction et les mesures correctives sont en cours. |
Procédures de fin d’exercice et préparation des états financiers | Terminé comme prévu. Les recommandations ont été présentées à la direction et les mesures correctives sont en cours. |
Surveillance continue des processus propres aux missions | Évaluation de deux missions comme prévu (Washington et Tokyo). Les recommandations ont été présentées à la direction et les mesures correctives sont en cours. |
Surveillance continue des plans d'action de la direction | Le suivi des éléments en suspens des plans d'action de la direction a été effectué comme prévu. Les actions de la direction sont en cours. |
(b) Contrôles clés nouveaux ou ayant fait l'objet de modifications importantes
Au cours de l'exercice en cours, il n'y a pas eu de modifications importantes des contrôles clés à l'égard de l'information financière dans les processus existants qui nécessitaient une réévaluation.
Processus du contrôle interne en matière de gestion financière
La Politique du CT sur la gestion financière, publiée en 2017, met davantage l'accent sur l'importance du contrôle interne en matière de gestion financière (CIGF), défini comme « un ensemble de mesures et d'activités qui fournissent une assurance raisonnable sur l'efficacité et l'efficience des activités de gestion financière du Ministère ». Le contrôle interne en matière de rapports financiers, défini comme « un ensemble de mesures et d'activités qui permettent à la haute direction et aux utilisateurs des états financiers d’obtenir une assurance raisonnable de l'exactitude et de l'exhaustivité des états financiers du Ministère », n'est qu'un sous-ensemble du CIGF. Outre la mise à jour du cadre CIGF du Ministère, le Ministère s'est efforcé d'intégrer ses principaux processus opérationnels de gestion financière dans ses activités de contrôle interne. Plus précisément, le plan de surveillance comprendra les processus opérationnels de gestion financière suivants :
- Budgétisation et prévisions;
- Attestation du dirigeant principal des finances;
- Calcul des coûts;
- Planification des investissements.
Actuellement, le travail d'évaluation de chaque processus a commencé, et d'autres travaux sont prévus au cours du prochain exercice (voir la mise à jour de la mise en œuvre de l'évaluation fournie à la section 4(b)) pour atteindre l’étape de surveillance continue d'ici le 31 mars 2024, conformément aux attentes du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG).
(c) Programme de surveillance continue
Le programme de surveillance continue axé sur les risques du Ministère est conçu pour surveiller en permanence l’efficacité des contrôles internes en lien avec la gestion financière. Le programme est une approche qui prévoit ce qui suit :
- Une évaluation rotationnelle des contrôles au niveau de l'entité, des contrôles généraux informatiques (TI) et des contrôles des processus opérationnels couvrant un cycle de surveillance continue de quatre ans. Chaque processus fait l'objet d'un examen complet à la fréquence fixée par la cote de risque attribuée à ce processus;
- Une analyse annuelle de l'environnement, dont les résultats sont utilisés pour mettre à jour le plan de surveillance continue et identifier les examens de suivi pour l'exercice en cours;
- Une évaluation annuelle basée sur les risques des processus spécifiques propres aux missions.
Évaluation annuelle axée sur les risques
Au cours de l'exercice 2023, le Ministère a évalué les contrôles clés du CIRF liés aux processus opérationnels suivants :
- Un examen spécifique sur les CGTI en lien avec le système financier et administratif du Ministère;
- Prêts à recevoir – prêts aux pays en développement et les contributions remboursables inconditionnelles;
- Placements et avances aux institutions financières internationales;
- Procédures de fin d’exercice et préparation des états financiers;
- Les contrôles clés des processus propres à deux missions.
Le suivi des éléments en suspens indiqué dans les plans d'action de la direction a également été effectué comme prévu.
Suite aux tests de conception et d'efficacité opérationnelle des contrôles clés inhérents aux processus mentionnés ci-dessus, aucune déficience importante de contrôle, qui exposerait le Ministère à un risque élevé d'inexactitude significative de ses états financiers, n'a été identifiée.
Il existe toutefois des domaines de contrôle qui offrent des possibilités d’amélioration et pour lesquels des mesures supplémentaires sont actuellement prises et suivies.
- L'examen périodique du caractère approprié et la révocation en temps opportun des privilèges d'accès des utilisateurs des TI;
- Les inefficacités entourant l'accès aux rôles privilégiés et sensibles, qui ont eu un impact sur de nombreux points de contrôle et augmentent le risque d'accès non autorisé et de modifications du système financier et administratif;
- Un plan de continuité des activités informatiques et un plan de reprise après sinistre formalisés pour les solutions informatiques gérées localement des missions;
- L'efficacité de l'attestation requise en vertu de l'article 34 de la Loi sur la gestion des finances publiques et le renforcement de la piste de vérification concernant les créditeurs de fin d'exercice;
- Suffisance des pièces justificatives requises pour s'assurer que l'utilisation des cartes d'achat à la mission est conforme aux politiques et directives applicables;
- La mise à jour des procédures normalisées relativement à la gestion financière des actifs, y compris la certification des immobilisations de fin d'année afin d'améliorer l'exactitude et la fiabilité des informations financières relatives aux immobilisations dans les missions à l'étranger;
- Le cadre de vérification des paiements du Ministère doit inclure une partie importante des paiements effectués aux employés canadiens par le biais des Directives sur le service extérieur (DSE);
- La formalisation et la documentation des contrôles clés inhérents à certains sous-processus spécifiques importants des DSE.
Les responsables des processus ont élaboré des plans d'action de gestion pour répondre aux recommandations. L'état d'avancement de ces plans d'action visant à garantir que les mesures correctives sont prises dans un délai raisonnable est contrôlé par le processus de suivi des plans d'action de la direction de l'équipe de contrôle interne.
4. Plan d’action ministériel pour les exercices suivants
Pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024, les examens par rotation (sur un cycle de 4 ans) des processus de contrôle interne matures se poursuivront ainsi que les examens de suivi basés sur une validation annuelle des processus et contrôles à haut risque ainsi que des processus des missions. En outre, les stratégies de remédiation identifiées dans les plans d'action de gestion en cours continueront d'être surveillées.
(a) Le plan cyclique de surveillance continue est fourni dans le tableau ci-dessous :
Processus d'affaires | Surveillance continue1 | |||
---|---|---|---|---|
2023 | 2024 | 2025 | 2026 | |
1 Le plan d'action ministériel est susceptible d'être modifié chaque année en fonction des résultats de l'évaluation annuelle axée sur les risques (analyse de l'environnement). Legend: F - Indique les processus qui feront l'objet d'un examen complet au cours de l'exercice financier identifié. R - Indique les processus qui feront l'objet d'un examen de suivi. X - Indique les processus qui n'ont pas atteint le stade de la surveillance continue (voir la section 4(b) pour le calendrier de mise en œuvre). | ||||
Contrôle au niveau de l'entité | F | |||
Contrôles généraux de la technologie de l'information | R | R | R | R |
Paiement de transfert – programmes de développement | F | |||
Paiement de transfert – autres programmes | F | |||
Salaires et avantages sociaux | F | |||
Immobilisations à l'AC | R | F | ||
Paiements à l'AC | F | |||
Prêts à recevoir – prêts aux pays en développement et les contributions remboursables inconditionnelles | F | F | ||
Placements et avances aux institutions financières internationales | F | F | ||
Directives sur le service extérieur | F | F | ||
Revenus | F | |||
Comptes débiteurs | R | F | ||
Procédure de fin d'exercice et préparation des états financiers | F | R | F | |
Processus propres aux missions | F | F | F | F |
Budgétisation et prévisions | X | F | ||
Attestation du dirigeant principal des finances | X | F | ||
Calcul des coûts | X | F | ||
Planification des investissements | X | X | F | |
Surveillance des plans d'action de la direction | F | F | F | F |
(b) Plan d'évaluation et de surveillance des processus de gestion financière
Tel qu’indiqué à la section 3(b), le Ministère continue d'évaluer ses principaux processus opérationnels de gestion financière en vue d’atteindre le stade de la « surveillance continue » des CIGF d'ici 2024, conformément aux attentes du CRG.
À la suite de l'évaluation de l'efficacité opérationnelle effectuée au cours de l'exercice 2023, trois des quatre processus ont atteint le stade de la surveillance continue avec quelques mesures correctives à prendre et à surveiller au cours du prochain exercice. Le travail se poursuivra pour le processus de planification des investissements afin d'atteindre la surveillance continue conformément aux échéanciers du SCT.
Le tableau suivant résume l'état d'avancement et le plan d'évaluation des contrôles internes en matière de gestion financière du Ministère, par processus opérationnel :
Mise à jour de la mise en œuvre de l'évaluation des contrôles internes en matière de gestion financière
Processus opérationnel | Exercice financier | |||
---|---|---|---|---|
Planification et documentation | Test d'efficacité de la conception et mesures correctives | Tests d'efficacité opérationnelle et mesures correctives | Surveillance en continu | |
2 La date cible initiale a été révisée de 2023 à 2024. | ||||
Budgétisation et prévisions | Complété | Complété | Complété | 2024 |
Attestation du dirigeant principal des finances | Complété | Complété | Complété | 2024 |
Calcul des coûts | Complété | Complété | Complété | 2024 |
Planification des investissements | En cours | 20242 | 2024 | 2024 |
- Date de modification: