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26 février 2019 webinaire sur « Concevoir un meilleur système pour les PMO : Leçons apprises de l'appel de propositions préliminaires pour les petites et moyennes organisations pour l'impact et l'innovation »

Les textes ci-dessous sont des transcriptions des présentations données par Affaires mondiales Canada, l’Alberta Council for Global Cooperation, et le Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) lors du webinaire qui s’est tenu le mardi 26 février 2019 intitulé Concevoir un meilleur système pour les PMO : Leçons apprises de l'appel de propositions préliminaires pour les petites et moyennes organisations pour l'impact et l'innovation.

Introduction

Heather McPherson : Je vous souhaite la bienvenue à tous. Merci de vous joindre à nous. Je m’appelle Heather McPherson et je suis la directrice générale de l’Alberta Council for Global Cooperation. Au nom d’Affaires mondiales Canada, du Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI) et du Réseau interconseil, j’aimerais vous souhaiter la bienvenue à notre webinaire.

Ce webinaire est offert dans le cadre d’un effort conjoint continu qui vise à mettre en commun l’information et à renforcer les capacités de liaison avec les membres et nos collègues du secteur, concernant des sujets d’actualité. Ce webinaire s’intitule « Concevoir un meilleur système pour les PMO : leçons apprises de l’appel de propositions préliminaires pour les petites et moyennes organisations pour l’impact et l’innovation ». Comme son titre l’indique, le webinaire d’aujourd’hui explorera les leçons que nous avons tirées du récent appel de propositions pour les petites et moyennes organisations, et nous donnera un aperçu de la façon dont les conseils et Affaires mondiales Canada travailleront ensemble ainsi qu’avec la communauté des PMO à l’échelle du Canada, ceci afin de garantir que les appels subséquents d’AMC continuent de s’améliorer et de se développer durant tout le projet pilote.

Gavin Charles, du CCCI, se joindra à moi pour animer ce webinaire. Gavin est agent des politiques au Conseil canadien pour la coopération internationale. Il est principalement chargé de la politique d’aide humanitaire et de la défense des droits, du renforcement des partenariats dans l’ensemble du secteur de la coopération internationale et de la promotion et la création d’un environnement propice pour la société civile.

Vaughn Lantz, d’Affaires mondiales Canada, est également présent. Vaughn est directeur de la Division des Renseignement d’affaires et des processus, qui fait partie du secteur Partenariats pour le développement et l’innovation d’Affaires mondiales Canada. Comme nous le savons tous, Vaughn Lantz a été un allié important pour le secteur et a démontré à maintes reprises un réel désir d’établir des partenariats et d’accroître l’efficacité dans l’ensemble du secteur. Nous sommes par conséquent ravis qu’il ait accepté de se joindre à nous.  

Avant de laisser Vaughn faire la présentation initiale, j’aimerais passer en revue quelques détails logistiques. Nous allons faire un bref exposé de 30 à 40 minutes, après quoi nous disposerons d’environ 20 minutes pour une période de questions et réponses. Une fenêtre de discussion s’affichera  à l’écran et vous pourrez y inscrire vos questions. Au moment de la période de questions et réponses, nous lirons à haute voix les questions qui comptent le plus grand nombre de participants.

Nos participants francophones sont invités à poser des questions en français. Le webinaire est également offert en français et si des participants souhaitent l’entendre et n’ont pas reçu les détails de l’appel, ils peuvent envoyer un courriel aux organisateurs et nous leur enverrons l’information. Pour votre information, sachez que la présentation PowerPoint d’aujourd’hui sera en anglais, mais que nous enverrons aux participants toutes les présentations en français et en anglais après l’événement. On vous demandera également de remplir un sondage sur la satisfaction et une fois que vous l’aurez fait, vous pourrez obtenir la transcription et le PDF de la présentation. J’aimerais maintenant inviter Vaughn à commencer.

Vaughn : D’accord, merci Heather et merci à tous de vous être joints à nous aujourd’hui pour cette discussion. Si j’ai bien compris, la traduction a lieu simultanément, mais nous avons toutefois quelques problèmes techniques.

Gavin : Tous les numéros d’appel sont désormais dans la fenêtre de discussion.

Vaughn : Très bien.

Gavin : Donc, si les gens veulent écouter en français, ces numéros sont disponibles. Ils se trouvent également dans vos courriels de confirmation pour cet appel. J’espère que cela conviendra à tout le monde.

Vaughn : Nous avons donc résolu ce problème. C’est merveilleux. Tout d’abord, je tiens à préciser que j’apprécie la collaboration du Conseil canadien pour la coopération internationale et de l’Alberta Council for Global Cooperation pour l’organisation de ce webinaire. Je suis très, très ravi que nous ayons pu organiser cet événement ensemble.

Aujourd’hui, nous mettrons l’accent sur les leçons tirées du premier appel de propositions dans le cadre du volet « Impact sur le développement » de l’initiative des petites et moyennes organisations, initiative qui a servi à lancer l’appel de propositions initial. Je parlerai un peu plus tard de certaines des autres initiatives entreprises dans le cadre de cette initiative globale. L’autre élément que Heather a mentionné, dont nous allons parler un peu plus tard est un sondage. Nous avons obtenu d’excellents résultats, et nous allons discuter avec vous de certaines des mesures de suivi liées à la rétroaction que vous avez fournie.

Aujourd’hui, nous porterons essentiellement un regard rétrospectif sur l’expérience tirée de ce premier appel de propositions. Nous organiserons prochainement un webinaire sur le deuxième appel de propositions pour le volet « Impact sur le développement » de l’initiative des petites et moyennes organisations. Nous vous tiendrons au courant. Ce webinaire aura lieu une fois que nous aurons lancé cet appel. Juste une dernière chose à dire avant d’entrer dans le vif du sujet : la transcription du webinaire d’aujourd’hui sera disponible en français et en anglais et nous l’afficherons sur le site Web d’Affaires mondiales Canada. Si, pour une raison quelconque liée à l’horaire, vous ne pouvez pas vous présenter à l’appel d’aujourd’hui ou si vous n’êtes pas en mesure d’entendre la version française, sachez que la transcription se fera en anglais et en français.

Je tiens également à préciser que nous n’aurons peut-être pas le temps de répondre à toutes les questions. Si c’est le cas, nous continuerons de recueillir les questions que vous soumettez et nous y répondrons en ligne de sorte que, lorsque vous accéderez à la transcription, vous aurez toutes les questions disponibles en français et en anglais, même celles auxquelles nous n’aurons pas eu l’occasion de répondre pendant le webinaire.

Initiative pilote sur les PMO

Mettons un peu les choses en contexte. Si vous avez pu regarder le diaporama, vous avez constaté que la troisième diapositive porte sur le contexte de l’initiative pilote sur les PMO. Je vais la faire apparaître à l’écran maintenant. Voici la diapositive 3. Commençons par un petit historique – l’initiative pilote sur les PMO est un projet de cinq ans de 100 millions de dollars. Il s’agit véritablement d’une initiative pilote et je tiens à souligner cet élément, car le processus continuera d’évoluer. Nous avons commencé par le premier appel de propositions et je pense que nous avons réalisé d’excellentes avancées. Nous avons eu un excellent taux de réponse. Au fur et à mesure que nous allons de l’avant toutefois, nous allons continuer à raffiner le processus et c’est la raison pour laquelle les commentaires que vous fournissez dans le cadre du sondage et d’initiatives comme celle d’aujourd’hui sont extrêmement importants.

Cette initiative de 100 millions de dollars visait non seulement à créer un impact sur le développement, mais également à :

L’initiative se compose de trois parties différentes :

PMO – Aperçu de l’appel de propositions pour le volet « Impact sur le développement »

Cette initiative comporte donc deux autres parties dont nous reparlerons un peu plus tard. Donc, si nous regardons la diapositive 4, je pense que l’une des principales leçons apprises pour Affaires mondiales Canada, c’est qu’il y a eu une demande extrêmement élevée pour le premier appel de propositions – 196 demandes – ce qui a largement dépassé nos attentes par rapport à ce que nous pensions obtenir. Cela équivaut à une demande totale d’environ 280 millions de dollars, soit environ 10 fois le montant de l’enveloppe que nous avions allouée pour cet appel.  

Nous observons la même tendance pour d’autres appels de propositions. Nous avons récemment procédé à la clôture de quelques appels, un appel organisé dans le cadre du G7, un autre pour le Programme de coopération volontaire, et un autre l’an dernier concernant la Santé et les droits sexuels et reproductifs. Dans tous les cas, il y a eu une très forte demande qui a largement dépassé le montant de financement dont nous disposions. C’est une excellente nouvelle pour ce qui est du niveau d’intérêt pour les appels, mais cela signifie qu’en fin de compte, un grand nombre d’organisations seront refusées. Il s’agit d’un processus concurrentiel en ce qui a trait au nombre de demandeurs.

Nous avions initialement prévu de faire quatre appels de propositions. Pour répondre à cette forte demande, l’une des choses que nous avons faites dans le cadre du premier appel, c'est de devancer et utiliser le financement du quatrième appel afin d’augmenter le montant du financement disponible pour le premier appel de propositions. À notre avis, c’était une bonne approche pour essayer de répondre à une partie des demandes, mais, en fin de compte, les demandes ont été beaucoup trop nombreuses pour que nous puissions répondre à toutes.

Selon moi, l’autre élément essentiel que nous pouvons retenir du premier appel, concerne la grande diversité des demandes reçues, non seulement en ce qui concerne les domaines thématiques couverts, mais également en ce qui a trait à la portée géographique et à la diversité des expériences en matière de programmation avec Affaires mondiales Canada.

Donc, pour ce qui est d’essayer d’atteindre l’objectif de diversification de nos partenariats, je pense qu’il est clair que nous avons réussi.

PMO 1 : processus d’évaluation des propositions

Passons à la diapositive suivante, pour parler un peu du processus que nous avons entrepris. Il comporte trois parties principales : l’admissibilité, l’évaluation du mérite et finalement l'étape de la meilleure adéquation. C’est un processus normal que nous utilisons pour évaluer les propositions et à notre avis, cette façon de faire nous offre une très bonne occasion de retenir les meilleures propositions. Ces étapes sont énumérées à la page d’appel. En ce qui concerne l’admissibilité, nous évaluons des éléments liés notamment à la durée des programmes, à l’orientation géographique dans certains cas – pas dans ce cas-ci, mais dans d’autres – et pour certains appels, principalement à une orientation géographique particulière. Le partage des coûts est certainement un aspect que nous examinons ici, ainsi que le type d’organisation.

C’est un élément important ici, car cet appel concerne les petites et les moyennes organisations. Ce n’est pas le cas de tous nos appels; dans d’autres cas, par exemple pour l’appel de propositions sur l’éducation des filles (G7), ce critère ne s’appliquait pas. Pour le présent appel, l’une des choses essentielles consiste à vous assurer d’examiner attentivement le type de critères que nous évaluons. Si nous énonçons un critère, nous l’appliquerons parce qu’il est propre à l’appel que nous avons lancé.

En ce qui concerne l’évaluation du mérite, le site Web comporte quelques liens qui peuvent vous donner une idée de la façon dont nous évaluons votre proposition. Examinons ensuite l’étape finale que nous appelons l’analyse de la meilleure adéquation. Il s’agit essentiellement de déterminer quelles sont les meilleures propositions qui répondent aux critères que nous avons énoncés. Nous avons constaté dans le cadre de cet appel et de divers autres appels plus récents que le nombre d’organisations qui ont réussi l’étape d’admissibilité et de l’évaluation du mérite excède le nombre d’organisations que nous pourrions éventuellement financer. Cette dernière étape est donc importante pour ce qui est de classer adéquatement les propositions, mais plus important encore, pour faire l’examen d’autres critères. Vous constaterez par exemple qu’à l’heure actuelle, pour bon nombre d’appels de propositions, nous mettons l’accent sur les programmes dispensés en Afrique subsaharienne. C’est la raison pour laquelle, sur beaucoup de pages d’appel, il y aura un certain pourcentage consacré aux éléments qui doivent, selon nous, être traités pour les programmes en Afrique subsaharienne. Ceci est donc vraiment important.  

En ce qui a trait aux leçons tirées concernant l’admissibilité, il est important que tout le monde sache qu’environ 30 % des demandeurs n’ont pas été jugés admissibles. Ceci est attribuable à un certain nombre de facteurs différents. Dans certains cas, il ne s’agissait pas de petites et moyennes organisations, elles étaient beaucoup plus grandes et ne correspondaient pas aux critères énoncés. Dans d’autres cas, les organisations dispensaient des programmes d’une durée différente de celle que nous recherchions, ou avaient démontré une expérience dans certains programmes d’une durée adéquate, mais n’avaient pas démontré d’expérience pertinente à l’égard de ce programme.

Ceci est un aperçu des différentes raisons pour lesquelles les organisations ont échoué à l’étape de l’admissibilité. Je pense que ce qui importe le plus ici est de prendre très attentivement connaissance des critères et de s’assurer que les propositions soumises se conforment à ces critères. Dans certains cas, il est possible que des organisations aient présenté des propositions qu’elles avaient préparées pour un autre appel ou une initiative différente, espérant pouvoir les soumettre également dans le cadre de cet appel. Il faut toutefois savoir que dans ce cas, les chances de succès sont généralement très faibles parce que si vous avez soumis une proposition qui a été conçue dans un but différent, elle ne sera probablement pas pertinente pour le type d’appel dont il est question ici. Permettez-moi de préciser un autre élément au sujet de l’admissibilité; n’attendez pas la dernière minute. Si vous agissez trop rapidement pour soumettre votre proposition, vous risquez fortement d’omettre des documents devant être joints.

Lorsque l’équipe examine la page d’appel, elle constate assez fréquemment que les organisations commencent à soumettre leur proposition dans l’heure qui précède la date limite de clôture de l’appel. Ce laps de temps n’est pas suffisant. Nous vous recommandons de commencer à soumettre des jours à l’avance, et non pas des heures ou des minutes avant la clôture de l’appel. Il est fondamental de se donner suffisamment de temps pour s’assurer d’avoir joint tous les documents requis.

PMO 1 : leçons sur l’admissibilité

Passons maintenant à la diapositive suivante : l’évaluation du mérite. La plupart des organisations qui n’ont pas obtenu de bons résultats pour ce critère ont deux problèmes particuliers. Le premier a trait à la gestion axée sur les résultats et à la présentation de la théorie du changement et le second à la gestion des risques. Il s’agit donc de deux éléments clés que nous avons examinés. Dans les deux cas, on observe que 40% des organisations ont échoué ces critères. Ces deux éléments clés sont essentiels non seulement pour votre demande, mais aussi, en fin de compte, pour la mise en œuvre de votre projet. S’il y a des faiblesses au niveau de la gestion axée sur les résultats ou des interventions face aux risques, cela constitue un problème non seulement en ce qui concerne votre demande, mais aussi, en fin de compte, en ce qui a trait à la réussite de votre programme à l’avenir.

Leçons : gestion axée sur les résultats, interventions face aux risques, égalité entre les sexes et droits de la personne, environnement 

Nous n’allons pas examiner en détail les deux prochaines diapositives. On y trouve des conseils concernant la façon d’être plus efficace relativement à la gestion axée sur les résultats. De même, à la page suivante, on trouve quelques leçons et conseils sur la façon d’avoir plus de succès en ce qui concerne les interventions face aux risques.

Je répondrais avec plaisir à quelques questions concernant ces éléments, mais il faut savoir qu’en dernier ressort, les résultats et les risques sont une composante essentielle du processus et qu’il est important que vous démontriez dans votre demande que vous possédez des capacités dans ces domaines. Les diapositives qui suivent fournissent des renseignements concernant certains autres éléments pour lesquels nous avons constaté des faiblesses. L’égalité entre les sexes et les droits de la personne sont deux de ces éléments. Dans les deux cas, je dirais que la principale leçon à retenir est la suivante : lorsque vous faites vos consultations avec les partenaires locaux, assurez-vous d’utiliser les commentaires qui sont fournis et de démontrer comment ces derniers se reflètent dans la proposition que vous nous avez présentée. En effet, nous avons vraiment besoin de savoir de quelle façon les consultations locales sur l’égalité entre les sexes et les droits de la personne s’intègrent à votre demande.  

La prochaine diapositive porte sur l’évaluation du mérite. L’un des éléments clés est l’examen de l’impact environnemental de votre proposition. Il s’agit d’une exigence législative du gouvernement du Canada qui vise à assurer que nos programmes n’ont pas d’impact négatif sur l’environnement. Nous devons donc veiller à ce dont les propositions que nous retenons reflètent ce fait. Si le projet comporte une composante quelconque de construction, de rénovation ou toute autre initiative susceptible de générer des déchets, vous devez savoir très clairement de quelle façon le problème sera traité et veiller à ce qu’il n’y ait aucun impact environnemental afin d’aller de l’avant. S’il y a un impact environnemental négatif qui n’est pas atténué, nous ne serons pas en mesure d’approuver le projet.

Mobilisation des parties prenantes

La diapositive suivante porte sur la mobilisation des parties prenantes. Dans ce domaine, nous sommes de plus en plus actifs. Nous avons organisé plusieurs webinaires sur le sujet et celui-ci est l’un d’entre eux. J’en ai indiqué plusieurs sur la diapositive. Il va y en avoir de plus en plus. Chaque fois que nous lançons un appel de propositions, nous cherchons essentiellement à offrir un webinaire, sous une forme ou une autre, en plus de ce que nous avons indiqué sur la page d’appel. D’autres nouvelles suivront à ce sujet. Un webinaire sera organisé dans le cadre du deuxième appel de propositions à l’intention des petites et moyennes organisations. Dans tous les cas, lorsque nous organisons un webinaire, nous affichons la transcription, y compris les réponses à toutes les questions. À notre avis, cela donne à tout le monde une bonne occasion d’entendre ce que nous avons à dire, d’avoir accès aux questions posées par les participants et à nos réponses. En affichant le webinaire sur le site Web, nous voulons nous assurer que toutes les personnes ont un accès égal à l’information, qu’elles aient été ou non en mesure de répondre à l’appel ou de participer au webinaire au moment où il est offert.

Nous avons également organisé des séances de débréfage avec les partenaires qui se sont qualifiés à l’évaluation du mérite. Nous aimerions pouvoir faire de même avec tous les demandeurs, mais il faut savoir que nous n’avons tout simplement pas les ressources humaines requises pour y parvenir, surtout si l’on tient compte du fait que nous avons eu un très grand nombre de demandeurs pour les appels récents: 196 demandeurs pour le présent appel et 75 pour l’appel concernant la Santé et les droits sexuels et reproductifs.

Il nous faut essentiellement déterminer dans quels domaines nous orientons l’usage de nos ressources et nous voulons surtout nous assurer de faire avancer les processus. Dans le cas où un appliquant n’est pas admissible ou n’est pas en mesure de satisfaire aux critères d’admissibilité, nous serons heureux de lui indiquer dans une lettre les raisons du refus. Si une organisation échoue à l’étape de l’évaluation du mérite, nous indiquerons également dans une lettre quelles en sont les raisons et où se situent les faiblesses. C’est uniquement à l’étape de la meilleure adéquation, lorsque les organisations se sont qualifiées pour les critères d’admissibilité et d’évaluation du mérite, que nous envisageons la possibilité de les rencontrer pour discuter de la raison pour laquelle elles ont été refusées à cette étape finale.

Lorsque nous avons eu ces discussions, nous avons reçu des commentaires intéressants, notamment au sujet des formulaires. Certains demandeurs ont eu des difficultés pour remplir certains de ces formulaires. Nous faisons actuellement un suivi du problème et nous apportons des changements à ces formulaires. Certaines organisations obtiennent de très bons résultats quant à la meilleure adéquation. Nous devons essentiellement examiner toutes les organisations qui ont réussi l’évaluation du mérite et essayer de déterminer comment trier celles qui ont le plus de chances de réussir en matière d’impact.

Nous examinerons également certains des autres critères que nous avons établis en matière d’égalité entre les sexes et des projets en Afrique subsaharienne; par conséquent, si ces critères sont inscrits sur la page d’appel, cela signifie probablement que ce sont des éléments que nous évaluerons à la fin du processus pour déterminer les organisations qui obtiendront ou non un financement. Ainsi, si cinq propositions d’un pays ont réussi le processus, il se peut que nous ne les retenions pas toutes. Nous pourrions alors envisager une répartition géographique plus vaste. S’il y a un grand nombre de propositions qui se sont qualifiées pour des programmes proposés en Asie et que nous n’avons pas assez de propositions pour l’Afrique, il se peut que nous accordions la préférence aux propositions qui visent l’Afrique subsaharienne. Voici le genre d’éléments que nous examinons de très près.

Lors des séances de débréfage, certaines organisations nous ont demandé s’il pouvait y avoir des quotas provinciaux. Nous ne privilégions pas une telle approche, car, en fin de compte, nous voulons que les décisions soient fondées sur le mérite; nous ne voulons donc pas nous retrouver dans une situation où nous avons refusé un projet pour une province et accepté une proposition moins forte présentée par une autre province. En fin de compte, ce n’est pas ainsi que nous voulons prendre les décisions. Franchement, je ne vois pas très bien comment nous pourrions établir un quota pour chaque province que tout le monde trouverait acceptable.

Certains postulants voulaient que le ministère fournisse des conseils précis sur la façon de réécrire leurs propositions et que le ministère prenne le temps de les accompagner dans le processus. Pour parler franchement, nous ne pouvons pas faire cela. En fin de compte, il s’agit d’un processus compétitif dans le cadre duquel vous devez présenter une proposition rédigée dans vos propres termes. Si nous nous collaborons avec vous, nous devrons le faire avec tout le monde et ce sera finalement notre proposition que nous évaluerons et non pas la vôtre. C’est la raison pour laquelle nous n’allons pas vous aider et réécrire vos propositions. Il faut vraiment que ce soit votre proposition, pas la nôtre. Enfin, certaines organisations voulaient savoir si la rétroaction permettrait de faire évoluer davantage le processus. La réponse est oui, sans aucun doute. Ce processus continuera d’évoluer, de s’améliorer et nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre dans cette voie au fur et à mesure que nous procédons à de nouveaux appels de propositions.

Enfin, en ce qui concerne la mobilisation des parties prenantes, nous avons mené récemment un sondage. Heather parlera des résultats de la part des participants à l’appel. Nous avons reçu des conseils très utiles et je reviendrai plus tard sur la façon dont nous avons utilisé ces conseils, mais je pense qu’en ce qui nous concerne, le sondage a été très utile et fructueux.

Prochaines étapes

Vaughn : Dernières réflexions de ma part en ce qui concerne les prochaines étapes. Nous prendrons très prochainement les décisions concernant le premier appel de propositions. Une fois ces décisions communiquées, nous procéderons au lancement du deuxième appel pour les petites et moyennes organisations. Nous avons également quelques autres initiatives que j’ai mentionnées plus tôt et qui seront bientôt mises en œuvre. L’appel pour le volet innovation, qui sera dirigé par le Conseil manitobain pour la coopération internationale, sera lancé sous peu. Affaires mondiales Canada a déjà passer un contrat avec le Manitoba pour qu’il mène à bien ce processus. Enfin, l’initiative de renforcement des capacités et des connaissances, qui sera menée par l’Alberta Council for Global Cooperation, débutera également sous peu et je crois qu’une entente vient d’être signée à cet égard. Beaucoup de choses sont donc sur le point de se produire, et je pense que nous pouvons progresser. Sur ce, je vais céder la parole à Gavin et à Heather.

PMO – appel de propositions préliminaires : résultats du sondage

Gavin : parfait. Merci beaucoup, Vaughn, pour cet aperçu. Nous avons commencé à recevoir des questions. C’est intéressant et j’attends avec impatience de prendre part à la discussion dans la dernière partie de la séance. Nous allons donc vous présenter un nouvel exposé ici. Le deuxième, qui porte sur le sondage mené par le CCCI et le réseau interconseil. Comme nous pouvons le voir sur la diapositive suivante, plus de 100 personnes ont répondu à ce sondage. Mais la portée totale était quatre fois plus élevée pour l’ensemble des neuf conseils – le Conseil national, le CCCI et les membres des conseils provinciaux et régionaux de tout le pays. Nous avons été très heureux d’avoir des répondants de chacun de ces neuf conseils et nous avons pu avoir une bonne représentation partout au pays. Sur les 116 répondants, 84 étaient des demandeurs qui répondaient à l’appel de propositions pour les PMO.

Il est intéressant de constater que des personnes qui n’ont pas répondu à l’appel ont manifesté un vif intérêt pour le sondage. Il y a certainement des leçons à en tirer. On en reparlera dans un instant.

Heather : Parfait. Je vais donc passer en revue un peu plus en détail les résultats du sondage, puis nous passerons à la période de questions et réponses. Comme je l’ai dit, une grande partie se trouve dans le document que nous vous avons envoyé et nous vous l’enverrons également après le webinaire. J’aimerais simplement parler un peu de certaines des questions que nous avons posées au sujet du niveau d’effort et des ressources que nous avons mobilisées.

Je pense qu’il est important que nous reconnaissions que beaucoup d’efforts ont été consacrés à la préparation de ces propositions. Nous en avons fait part à Affaires mondiales Canada. Je crois qu’il est également utile de reconnaître que, pour ce premier appel de propositions, le très grand nombre de demandeurs a représenté un investissement considérable en temps et en efforts de la part d’Affaires mondiales, qui a dû en outre examiner les propositions et y répondre. À la lumière de ces faits, je peux affirmer que l’un des aspects positifs est le fait que nous avons, à n’en pas douter, un secteur de PMO très solide et doté d’une grande capacité d’absorption. Ce que cela signifie pour moi, c’est qu’en tant que projet pilote, nous avons obtenu une très bonne réponse qui nous permet de dire qu’il faut aller de l’avant, car il est manifeste qu’il y a un secteur solide qui souhaite vivement participer et qui tient beaucoup à s’engager et à collaborer avec Affaires mondiales Canada. Je pense que c’est une chose très positive qui nous indique que nous pouvons aller de l’avant et quitter la phase pilote de ce processus.

Messages principaux pour Affaires mondiales Canada

Peut-on passer à la prochaine diapo, Gavin? Merci. Alors, ce que nous avons fait, c’est que nous avons examiné et retenu en quelque sorte les principaux messages pour Affaires mondiales Canada, puis certains des messages clés pour les conseils provinciaux et régionaux et le CCCI afin d’orienter nos prochaines actions. Je vais donc faire un survol très rapide de certains des principaux messages pour Affaires mondiales Canada. Vous pourrez relire pour obtenir des renseignements détaillés. En gros, l’un des principaux messages ressortis de cette enquête, c’est le fait qu’il y a une occasion d’améliorer les processus et de bâtir la capacité des PMO. De toute évidence, nous aimerions que des changements soient apportés à quelques éléments : 

Principaux messages pour les conseils de coopération internationale 

La prochaine diapo – Gavin, si tu permets – examinera un peu les recommandations à l’intention des conseils et certains des constats issus de l’enquête. Encore une fois, communiquer et partager de l’information avec AMC – ses considérations, ses attentes, ses critères d’admissibilité et de sélection, ses échéances, dans la mesure où nous pouvons le faire. Encore une fois, il y a plus de 400 organisations représentées par les conseils et, évidemment, il est souvent assez difficile de faire cela directement, mais nous en sommes conscients et nous désirons nous assurer que les moyens de communication sont utilisés le plus possible. Un autre point qui a été porté à notre attention est que nous représentons les PMO et défendons leurs intérêts. Je crois que le travail avec Affaires mondiales en est un exemple. Nous désirons faire part de certains des constats qui se dégagent du secteur et nous continuerons à le faire. C’est certainement quelque chose que je sais et qui est, pour l’ensemble de mes collègues, l’un de nos principaux rôles. 

Le troisième point est sur l’offre de services d’apprentissage et de formation. Encore une fois, il s’agit, aux yeux de tous les conseils provinciaux et régionaux et du Conseil canadien, d’un de nos principaux rôles et qui formera une grande part de la formation sur le renforcement des capacités à l’avenir. Je sais que quelqu’un a demandé tout à l’heure si c’est quelque chose qui sera offert au niveau national. Il ne fait aucun doute que ce sera offert à l’échelle nationale. Cette enquête nous a fourni plusieurs perspectives importantes sur ce que sont ces priorités en matière de formation. 

Alors, étant donné que nous désirons vraiment procéder assez rapidement par rapport à la théorie de changement, à l’analyse basée sur les genres, à la gestion des risques, à la durabilité environnementale, tous les éléments qui sont ressortis de l’enquête nous guideront dans la façon d’offrir la formation par l’entremise du renforcement des capacités au cours des prochains mois. Restez à l’affût. Nous nous pencherons là-dessus, c’est-à-dire offrir des occasions d’apprentissage et de formation. 

Le prochain point est de faciliter les partenariats entre les organisations membres. Je sais qu’il y aura des discussions sur les façons de s’y prendre pour mieux y arriver et de fournir un appui à cet égard. 

Encore une fois, le dernier point : fournir un espace pour un soutien plus direct aux organisations. Je crois que c’est vraiment utile et je veux simplement indiquer que nous tous, en tant que conseils, représentons nos membres et travaillons avec eux de manière individuelle. Nous appuyons les organisations du mieux que nous pouvons. Nous avons des limites en ce qui concerne les ressources humaines et, évidemment, nous désirons également faire remarquer que nous vous faisons part de notre perception et de notre interprétation. Nous ne sommes donc pas en mesure de vous confirmer à 100% qu’il s’agit exactement des attentes d'Affaires mondiales et que c’est la façon dont le Ministère s’y prendra pour l’évaluation. Ce n’est pas notre rôle, évidemment. C’est un peu d’information dont nous disposons. 

J’étais très contente avec le sondage. Je pense qu’il nous a donné, aux conseils et à Affaires mondiales Canada, certaines des prochaines étapes très importantes pour améliorer le processus et continuer à bâtir ce projet pilote pour en faire quelque chose qui, je crois, sera un projet couronné de beaucoup, beaucoup de succès. Je vais maintenant laisser Vaughn vous adresser la parole très rapidement pour commenter un peu les prochaines étapes. Nous commencerons par la suite à répondre à certaines de vos questions. 

Vaughn : D’accord, merci Heather. Je vais seulement aborder trois points parce que je tiens à m’assurer qu’on aura du temps pour répondre aux questions. Je vais d’abord dire ceci : en plus du renforcement des capacités, l’une des choses qui, je pense, devraient dorénavant être examinées par votre organisation est que si vous reconnaissez que vous avez certaines lacunes en matière d’expérience ou de capacité, vous devriez envisager d'aller chercher cette expérience à l’externe ou établir un partenariat avec une autre organisation qui pourrait vous permettre d’avoir accès à cette expérience. Par exemple, si la gestion axée sur les résultats, la gestion des risques ou la gestion financière, qui est aussi un domaine important, comporte des faiblesses, pensez à établir un partenariat avec une autre organisation qui pourrait fournir cette expérience dans la demande et lors de la mise en œuvre éventuelle du projet. 

Deuxième point : Nous avons apporté des changements à la suite du premier appel de propositions visant les PMO. Nous vous informons maintenant de l’appel environ huit semaines avant son lancement; cela vous donne amplement le temps de savoir que l’appel sera lancé et de possiblement envisager des partenariats ou communiquer avec certains partenaires à l’étranger. Les appels sont aussi ouverts pendant au moins six semaines. Vous avez donc un avis de huit semaines, puis au moins six autres semaines après le lancement de l’appel de propositions pour vous préparer et consulter d’autres parties intéressées. Il s’agit donc de plusieurs mois de préparation avant la date limite. Si la période globale de huit semaines plus six semaines tombe pendant la période des Fêtes, nous prolongerons cette période de six semaines pour vous donner plus de temps parce que nous reconnaissons que pendant la période de Pâques ou des Fêtes, vous n’aurez pas nécessairement le temps de vous concentrer là-dessus. Étant donné le temps dont vous disposez pour ce processus, les risques qu’il tombe pendant une période de congé sont très élevés. 

Finalement, l’appel de concepts. Nous avons mis au point un processus interne grâce auquel nous pourrions possiblement lancer un appel de concepts. Nous avons l’intention d’aller dans cette direction pour un prochain appel. Lorsque vous verrez l’avis ou le document de lancement, portez-y attention parce qu’il est fort probable que nous essaierons de lancer un appel de concepts. Restez à l’affût. Je ne dirai pas pour quel appel pour le moment, mais nous mettrons à l’essai, c’est certain, ce processus à un moment donné. C’est que je voulais dire. Gavin, à toi de recevoir les questions.

Questions et réponses

Gavin : merci beaucoup, Vaughn. Merci, Heather. Nous avons reçu bon nombre de questions et continuez de nous les acheminer au fur et à mesure que vous réfléchissez à ce que vous avez entendu pendant le webinaire jusqu’à maintenant. 

Q – Vaughn, l’une des questions que nous avons reçues concerne les échéanciers, particulièrement en ce qui concerne le prochain appel de propositions, et nous venons tout juste d’en parler. Les gens se demandent si on peut offrir un peu plus de précisions par rapport à la date de la divulgation des résultats finaux du premier appel.

R – Vaughn : Je crois que la réponse à cette question est que ce sera divulgué très, très bientôt. Ce fut, je le reconnais, un long processus. L’un des aspects que nous n’avions pas prévu au départ est le nombre de demandes que nous allions recevoir; c’est la raison pour laquelle la première partie du processus a nécessité autant de temps. Pour la deuxième partie du processus, l’étape finale, le processus fut plus long que prévu parce que nous devions demander à plusieurs organisations des précisions concernant des éléments indiqués dans le budget et des éléments du cadre de mesure du rendement. Dans certains cas, nous avons dû communiquer avec certaines organisations plusieurs fois. Malheureusement, le processus de la dernière étape a donc été ralenti; alors si vous êtes une organisation qui se trouve à l’étape finale, nous sommes conscients que vous aimeriez être informée de la décision, mais nous avons dû travailler fort pour obtenir des renseignements supplémentaires auprès de certains partenaires à l’étape finale.

Gavin : D’accord. Vous l’avez déjà mentionné, mais juste pour clarifier, le deuxième appel ne sera pas lancé tant que le premier ne sera pas achevé?

Vaughn : Le deuxième appel ne sera pas lancé avant que le premier appel soit finalisé et que les résultats soient communiqués,  car les organisations dont le projet a été choisi dans le cadre du premier appel à l’intention des petites et moyennes organisations ne pourront pas présenter une demande dans le cadre du deuxième appel. Si votre proposition est retenue pour le premier appel, vous ne serez pas admissible pour le deuxième.

Q – Gavin : Une autre série de questions portent sur l’évaluation, particulièrement sur l'étape de la meilleure adéquation. Vous en avez déjà parlé. Il y a également une question précise sur la durabilité environnementale en ce qui concerne les projets axés sur la formation. Lorsque le projet en tant que tel concerne le renforcement des capacités ou la formation, comment devrait-on traiter du critère de durabilité environnementale?

R – Vaughn : Je pense que la formation est un domaine relativement sécuritaire. Là où les organisations font face à des difficultés, c’est lorsque leur projet concerne une rénovation ou une construction, ou s’il y a utilisation de matériaux, disons des déchets médicaux ou quelque chose du genre. Les organisations peuvent alors éprouver des difficultés sur le plan environnemental. Évidemment, si vous offrez de la formation relative à certains de ces aspects, vous pourriez envisager des mesures d’atténuation des effets sur l’environnement si certains éléments sont mis en œuvre par la suite et se fondent sur votre formation. En fin de compte, si le projet comme tel ne vise pas l’exécution d’activités qui pourraient avoir des effets négatifs sur l’environnement, je crois que vous êtes en terrain sûr. Vous pouvez trouver des conseils relativement aux processus d’évaluation environnementale dans notre site Web; je vous suggère de les consulter attentivement. Si vous avez des questions, veuillez nous les transmettre pendant le processus de l’appel de propositions et nous y répondrons sur le Web pour que vous et tous les intéressés puissiez obtenir la réponse. 

Q – Gavin : Nous avons reçu une question à laquelle Heather aimerait peut-être répondre également. Je crois en fait qu’il y a quelques questions par rapport au même sujet, c’est-à-dire qui portent sur le seuil des dépenses internationales annuelles applicables dans ce cas-ci et si des révisions à ces dépenses peuvent être envisagées.

Une question connexe porte sur les petites et moyennes organisations. Est-ce qu’Affaires mondiales et/ou les conseils évalueraient la répartition en fonction du nombre d’accords conclus avec de petites organisations comparativement à des organisations de taille moyenne, et cet élément serait-il pris en considération dans un rééquilibre potentiel du programme à l’avenir? Je ne sais pas si vous voulez commencer, Vaughn.

R – Vaughn : Ouais, je ne suis pas certain de comprendre la question des dépenses nationales comparativement aux dépenses internationales; j’aimerais donc mieux comprendre la question. Pour ce qui est des petites organisations par rapport aux moyennes organisations, je ne crois pas que nous envisageons pour le moment une modification de la définition. Nous tentons vraiment de rejoindre les petites organisations qui pourraient être désavantagées lorsqu’elles présentent une demande dans le cadre d’un appel de propositions habituel, par exemple sur l’éducation des filles ou les programmes de volontaires ou de coopération volontaire. Alors nous essayons vraiment de faire participer un groupe d’organisations qui ne seraient normalement pas assez grandes pour pouvoir réaliser des projets de plus grande envergure. C’est vraiment la direction dans laquelle nous désirons aller et nous avons l’impression d’avoir réussi à le faire si l’on se fie au nombre important d’organisations qui ont présenté une demande.

Je sais que nous avons reçu des commentaires concernant la possibilité d’élargir la définition de « moyenne » afin de faire participer des organisations plus grandes que celles visées par notre premier appel. Je ne pense pas que nous soyons prêts à prendre cette direction, simplement parce que nous avons déjà reçu de nombreuses propositions et, encore une fois, l’objectif était de rejoindre les organisations qui sont plus petites que celles qui réussiraient généralement à faire financer leur projet dans le cadre d’un appel de propositions plus vaste.

Gavin : Heather, voulez-vous ajouter quelque chose à ce sujet?

R – Heather : La seule chose que j’ajouterais, c’est que, comme nous l’avons mentionné, il s’agit d’un projet pilote. Il est évident que nous ferons une analyse par la suite et nous évaluerons si nous avons établi les bons paramètres. J’ai tendance à penser que si nous avons reçu 196 demandes dans le cadre du tout premier appel de propositions, nous avons probablement établi les bons paramètres. C’est ce que je pense. 

Q – Gavin : Nous recevons beaucoup de questions concernant l’idée d’un appel de concepts et de la distinction par rapport à une demande de propositions préliminaires. Je me demande si vous pourriez ajouter quoi que ce soit concernant la direction que va prendre cette idée et les commentaires que vous avez reçus à ce sujet.

R – Vaughn : Alors, si nous nous dirigeons dans cette voie, il y aura à ce moment-là des coûts et avantages. L’avantage, c’est que; permettez-moi de vous décrire à quoi pourrait ressembler le processus. S’il s’agit d’un appel de concepts, qui se composerait de deux étapes : on demanderait d’abord un document conceptuel, puis nous ferions une présélection en fonction de ces documents. Seules les organisations sélectionnées à cette étape seraient invitées à soumettre une proposition. Vous ne pourriez pas réussir sans avoir d’abord fourni une proposition. Nous devons obtenir suffisamment de renseignements pour connaître le contenu de la proposition, les résultats escomptés, l’attribution des contributions financières, la façon dont les risques seront évalués, etc. Au bout du compte, une organisation qui réussit aura tout de même à soumettre une proposition. Par contre, l’avantage, c’est que les organisations qui ne seront pas sélectionnées à l’étape du concept n’auront pas élaboré une proposition complète avant que leur demande ne soit rejetée. Ainsi, les organisations qui ne seront pas présélectionnées économiseront du temps et déploieront moins d’efforts dans le cadre du processus et je crois que c’est un réel avantage de l’appel de concepts. L’inconvénient, c’est que, parce qu’il y aura deux étapes, le processus pourrait être plus long. Il s’agit vraiment d’un inconvénient parce que nous devons évaluer les documents conceptuels, puis évaluer les propositions par la suite. Pour les demandeurs, il est possible que le processus prenne un peu plus de temps qu’un processus habituel qui ne comporterait qu’une seule étape.

Q – Gavin : Heather, aimeriez-vous ajouter quelque chose au sujet de la note conceptuelle et de la proposition préliminaire?

R – Heather : Non, je crois que ce qu’a dit Vaughn est suffisant. Je crois que nous avons vu que le processus était un peu lourd dans le cadre du premier appel et nous nous pencherons là-dessus.

Q – Gavin : Quelques personnes se posent des questions au sujet de l’élection fédérale à venir. Comment cela aura-t-il une incidence sur l’échéancier du deuxième appel à l’intention des PMO, selon vous?

R – Vaughn : Pendant une élection fédérale, après la délivrance du bref, nous ne demandons généralement pas d’approbation de grandes sommes, y compris des approbations pour lancer des appels de propositions. Par contre, avant le bref d'élection, nous menons nos activités comme d’habitude. Des appels de propositions ont donc été lancés et nous désirons obtenir des approbations pour en lancer d’autres. Si nous obtenons ces approbations avant la délivrance du bref de la prochaine élection, nous pourrons aller de l’avant. Un appel de propositions peut se dérouler pendant une période électorale, puisque le ministre ne prend pas part au processus en tant que tel; ce sont les employés du ministère qui veillent au bon déroulement du processus après que le ministre a approuvé le lancement d’un appel de propositions. Il est très probable que nous assistions au lancement d’un deuxième appel de propositions à l’intention des PMO avant l’élection et la préparation et l’évaluation des demandes pourraient avoir lieu pendant la période électorale. Je ne vois pas de répercussions importantes pour nous pour ce qui est du déclenchement d’une élection, qui pourrait avoir lieu cet été.

Q – Gavin : Nous avons reçu une question concernant ce que peuvent faire les organisations pour appuyer et accélérer le processus. Alors que nous pensons au deuxième appel de propositions et que nous réfléchissons aux diverses étapes d’approbation puis à l’étape finale de la signature des ententes, qui n’est toujours pas terminée pour le premier appel, que peuvent faire les organisations à leur niveau pour appuyer Affaires mondiales afin que le processus se déroule le plus rapidement possible?

R – Vaughn : Je crois qu’elles peuvent faire plus d’une chose : premièrement, quand vous voyez l’avis, commencez à travailler immédiatement parce que l’avis vous donnera une idée de nos attentes et de la date du lancement. N’attendez pas le lancement; amorcez sans tarder vos préparatifs et si vous cernez certaines de vos faiblesses, communiquez avec d’autres organisations pour renforcer votre capacité, soit faire appel à des organisations qui pourraient possiblement améliorer votre capacité. Deuxièmement, n’attendez pas à la dernière minute pour soumettre votre demande par l’entremise du portail. Nous avons eu des situations où des organisations ont fait cela et nous devions ensuite gérer des commentaires du genre « bien, nous avons eu un problème technique à 23 h 59 et nous n’avons pu soumettre notre proposition, pourrions-nous en discuter? ». Nous préférerions éviter de telles discussions.

Au bout du compte, vous avez la responsabilité de vous assurer que votre proposition est soumise à temps. Vous aurez plusieurs mois pour ce faire, alors assurez-vous de ne pas attendre à la dernière minute. Assurez-vous de corriger et de vérifier tous vos formulaires avant de les envoyer. Enfin, en ce qui concerne la qualité de votre demande, assurez-vous qu’il n’y a pas de problèmes qui exigeront des communications entre le Ministère et votre organisation plus tard au cours du processus. J’ai mentionné que nous avons dû demander, au cours des derniers mois, à des organisations des précisions concernant leurs renseignements budgétaires ou l’information figurant dans le cadre de mesure du rendement. Encore une fois, s’il y a des faiblesses par rapport à ces capacités, renforcez votre capacité ou faites appel à une autre organisation qui possède cette capacité afin que nous puissions faire une évaluation rapide en utilisant les meilleurs documents possible que vous pouvez nous fournir.

Q – Gavin : Nous avons seulement quelques minutes de plus, alors nous essaierons de répondre à quelques questions avant de terminer. Voici une question : alors que nous allons de l’avant et que nous commençons à développer de bonnes pratiques relatives à ces processus, est-ce que certains de ces bons exemples pourraient être partagés? Pourrions-nous tirer parti, lors du deuxième appel, de certains bons exemples ou de bonnes demandes présentées dans le cadre du premier appel et des études de cas dans le cadre du troisième appel pour que les demandeurs potentiels puissent en profiter et apprendre comment améliorer leurs demandes?

R – Vaughn : Oui, c’est une très bonne question. Nous y avons pensé. Je pense qu’il est clair que nous ne pourrions pas partager les demandes comme telles parce qu’elles renferment certains renseignements confidentiels liés aux organisations. Pour ce qui est des modèles qui ne s’appliquent pas précisément à une demande, nous pourrions y réfléchir. Mais encore une fois, une demande visant un secteur particulier aura probablement des caractéristiques différentes d’une demande liée à un autre secteur. Je ne voudrais pas biaiser le prochain appel en proposant une certaine idée théorique de ce à quoi ressemble une bonne proposition. Si une demande traite d’environnement, tout le monde pensera « Oh, si je soumets quelque chose sur l’environnement, c’est parfait ». Nous désirons obtenir une bonne répartition géographique, une bonne diversité des thèmes, alors en fin de compte, je pense qu’il incombe au demandeur de rédiger quelque chose qui cadre avec les critères.  

Ces critères pourraient changer. Le processus pourrait changer également. Ce que nous avons fait dans le cadre du premier appel de propositions à l’intention des PMO ne sera pas nécessairement la même chose que ce que nous ferons pour le deuxième appel pour les PMO. Je ne voudrais pas qu’on se rabatte sur une vieille façon de penser; ce qui a réussi lors de la première proposition, soumise lors du premier appel de propositions, pourrait ne pas être couronné de succès dans le cadre du deuxième appel si nous modifions certains processus en fonction des résultats issus de l’enquête ou d’autres leçons apprises. Alors c’est difficile. Je sais que les organisations aimeraient vraiment obtenir une orientation précise de notre part sur la façon de rédiger une proposition et comment réussir. Je le répète, c’est un processus compétitif. En fin de compte, ce n’est pas une question de bonne ou de mauvaise proposition, il s’agit de présenter une proposition qui est meilleure que celle des autres. Si nous recevons davantage de propositions et de meilleures propositions lors du deuxième appel, nous pourrions rehausser les attentes, c’est-à-dire que quelque chose d’acceptable dans le cadre du premier appel pourrait ne plus être satisfaisant pour le deuxième appel, simplement parce que tout le monde nous a fourni une meilleure demande cette fois-ci.

Gavin : Ce pourrait être un bon point pour mettre un terme à la période de questions, mais j’aimerais peut-être donner l’occasion à Heather de conclure.

Heather : Oui, c’est un bon point sur lequel terminer. Je voulais simplement dire aussi que, pour ce qui est de la formation sur le renforcement des capacités, je sais que nos collègues à Affaires mondiales Canada désiraient collaborer étroitement pour élaborer ces séances de formation. Ils auront donc de bons exemples qui peuvent être utilisés d’une certaine façon pour la formation.

Vaughn : Oui, c’est une très bonne suggestion, Heather.

Heather : Nous avons reçu beaucoup de questions pour le temps qui nous était alloué, comme d’habitude. Mais je pense que nous avons pu répondre à plusieurs d’entre elles. J’ai remarqué certaines questions très simples auxquelles j’ai déjà répondu un peu et auxquelles je peux répondre rapidement. Par exemple, les fonds destinés au renforcement des capacités et à l’innovation seront offerts à l’échelle nationale.  

Il n’est pas nécessaire que votre organisation soit membre d’un de ces conseils pour participer à l’un de ces programmes. Vous devriez certainement l’être, mais ce n’est pas une obligation. J’aimerais réitérer encore une fois que nous mettrons à votre disposition la présentation et les documents en format PowerPoint, en français et en anglais, au cours des prochains jours. Vous pourrez donc revoir les points que Vaughn, Gavin et moi avons abordés. Vous avez tous les résultats de l’enquête; je pense que ce sera également très, très utile que vous les passiez en revue. Je pense que je terminerai en remerciant simplement Vaughn et Gavin d’avoir pris le temps de nous faire part de leurs réflexions aujourd’hui.

J’aimerais remercier tous les participants qui ont pu assister au webinaire. Encore une fois, vous recevrez une courte évaluation, alors nous vous prions de prendre le temps de la remplir. J’aimerais remercier Sarah Fareed, notre coordonnatrice nationale, d’avoir contribué à l’organisation du webinaire, et Michel, notre traducteur. Encore une fois, si vous désirez obtenir de plus amples renseignements et rester à l’affût des dernières initiatives grâce à ces webinaires, vous pouvez faire ajouter votre nom à notre liste et nous vous garderons informés. Alors, merci encore, tout le monde, et passez une belle journée.

Gavin : Merci à toi, Heather.

Vaughn : Merci à tous.

Gavin : Merci, tout le monde. Au revoir!

Autres questions qui n’ont pas été répondues pendant le webinaire:

Q: Affaires mondiales Canada pourrait-il donner des exemples de la façon dont vous évaluez les sections sur la viabilité de l’environnement et l’égalité des genres?

R : Affaires mondiales Canada maintient plusieurs ressources en ligne pour aider les demandeurs dans ces domaines. Les organisations peuvent consulter la page s ou est précisé ce que le ministère examine lorsqu'il évalue les critères d'évaluation d'une proposition. Les organisations peuvent également consulter la page et la page pour de plus amples informations sur ces deux critères.

Q : Les activités d'innovation et de renforcement des capacités seront-elles ouvertes aux organisations de toutes les provinces ou seulement aux membres des conseils provinciaux et seront-elles publiées sur le site web d’Affaires mondiales Canada ?

R : Le projet de renforcement des capacités et de partage des connaissances vise à fournir un appui aux PMO pour leur permettre de soumettre des demandes de financement, d'élaborer, d'exécuter et de mettre en œuvre des projets qui pourraient être financés par le biais du volet Impact sur le développement - Petites et moyennes organisations canadiennes pour l’impact et l’innovation. Dans cette mesure, les activités de renforcement des capacités seront accessibles et ouvertes à toute organisation admissible au financement des PMO. Les activités seront offertes dans les deux langues officielles et seront publiées sur le site Web d’Affaires mondiales Canada ainsi que sur le réseau inter-conseil et les sites Web des conseils concernés.

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