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Déclaration de Rome des dirigeants du G20

  1. Nous, dirigeants du G20, nous sommes réunis à Rome les 30 et 31 octobre afin de nous attaquer aux enjeux mondiaux les plus urgents du jour et de conjuguer nos efforts pour permettre une meilleure relance à la suite de la crise de la COVID-19, ainsi qu’une croissance durable et inclusive dans nos pays et partout dans le monde. À titre de membres de la principale instance de coopération économique internationale, nous sommes déterminés à surmonter la crise sanitaire et économique mondiale induite par la pandémie, qui a touché des milliards de vies, entravé considérablement les progrès vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) et perturbé les chaînes d’approvisionnement mondiales et la mobilité internationale. Ayant cela à l’esprit, nous exprimons notre profonde gratitude aux professionnels de la santé et des soins, aux travailleurs de première ligne, aux organisations internationales et au milieu scientifique pour leurs efforts incessants face à la COVID-19.
  2. Soulignant le rôle crucial que joue le multilatéralisme dans la recherche de solutions communes et efficaces, nous avons convenu de renforcer encore davantage notre lutte concertée contre la pandémie et d’ouvrir la voie à une reprise mondiale, en accordant une attention particulière aux besoins des plus vulnérables. Nous avons pris des mesures décisives pour aider les pays qui en ont le plus besoin à vaincre la pandémie, à accroître leur résilience et à relever de grands défis, notamment dans le but d’assurer la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale. Nous avons convenu d’une vision commune pour lutter contre les changements climatiques et pris des mesures importantes en vue de parvenir à l’égalité des genres. Nous avons également accompli des progrès dans nos efforts conjoints pour faire en sorte que les avantages du passage à l’ère numérique soient largement répartis, en toute sécurité, et contribuent à réduire les inégalités.
  3. Économie mondiale. Depuis le début de 2021, l’activité économique mondiale a repris à un rythme vigoureux, grâce à la campagne de vaccination et au soutien continu des pouvoirs publics. Toutefois, la reprise demeure très inégale au sein des pays et entre ceux-ci, et exposée à des risques de dégradation que laissent planer la propagation possible de nouveaux variants de la COVID-19 et la progression variable de la vaccination, notamment. Nous demeurons déterminés à nous servir de tous les outils disponibles tant qu’il le faudra pour remédier aux effets négatifs de la pandémie, en particulier sur les personnes les plus touchées, comme les femmes, les jeunes, les travailleurs peu spécialisés et ceux du secteur informel, ainsi qu’aux inégalités. Nous continuerons de soutenir la reprise, en évitant de retirer prématurément les mesures de soutien, tout en préservant la stabilité financière et la viabilité budgétaire à long terme et en cherchant à nous prémunir contre les risques de dégradation et les effets d’entraînement négatifs. Les banques centrales suivent de près la dynamique des prix actuelle. Elles poseront les gestes requis pour remplir leur mandat, y compris pour assurer la stabilité des prix, tout en faisant abstraction des pressions inflationnistes de nature passagère et en continuant de veiller à communiquer clairement l’orientation de leur politique. Nous devons continuer à faire preuve de vigilance à l’égard des défis mondiaux qui touchent nos économies, comme les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement. Nous travaillerons de concert pour surveiller et aborder ces enjeux à mesure que nos économies se rétablissent et pour soutenir la stabilité de l’économie mondiale. Nous nous engageons à faire avancer le programme prospectif établi dans le Plan d’action du G20 mis à jour en avril 2021 et accueillons positivement le quatrième rapport sur l’avancement des travaux. Nous réaffirmons les engagements relatifs aux taux de change pris par nos ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales en avril 2021.
  4. Santé. Sachant que la vaccination représente l’un des outils les plus importants dans la riposte contre la pandémie, et réaffirmant que la vaccination à grande échelle contre la COVID-19 est un bien public mondial, nous redoublerons d’efforts pour garantir un accès opportun, équitable et universel à des vaccins, traitements et moyens de dépistage sûrs, abordables, de qualité et efficaces, en accordant une attention particulière aux pays à revenu faible ou intermédiaire. Afin d’aider à progresser vers l’objectif mondial de vaccination d’au moins 40 % la population dans tous les pays d’ici la fin de 2021 et de 70 % d’ici le milieu de 2022, comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans sa stratégie mondiale de vaccination, nous prendrons des mesures pour accroître l’approvisionnement en vaccins et en produits médicaux et intrants essentiels dans les pays en développement et éliminer les contraintes d’approvisionnement et de financement voulues. Nous demandons à nos ministres de la Santé de suivre les progrès réalisés à cette fin et de se pencher sur les moyens d’accélérer la vaccination à l’échelle mondiale, au besoin.
  5. Nous renforcerons les stratégies mises en place dans le monde entier pour appuyer la recherche et le développement des vaccins et en assurer la production et la distribution rapides et équitables partout sur la planète. En outre, nous consoliderons les chaînes d’approvisionnement et nous développerons et diversifierons les moyens de fabrication de vaccins à l’échelle locale et régionale, tout en promouvant l’adhésion à la vaccination, la confiance envers les vaccins et la lutte contre la désinformation. À cette fin, nous nous engageons à nous abstenir d’imposer des restrictions à l’exportation incompatibles avec les règles de l’OMC et à rendre la livraison des vaccins plus transparente et prévisible. Nous réitérons notre soutien à tous les piliers de l’accélérateur ACT, y compris le Mécanisme COVAX, et nous continuerons à améliorer son efficacité. Nous soutenons la prolongation du mandat de l’accélérateur ACT jusqu’en 2022 et prenons acte de la formation du Groupe de travail des dirigeants multilatéraux sur la COVID‑19. Nous saluons le travail entrepris par le Groupe de travail sur la fabrication de vaccins du Conseil de facilitation de l’accélérateur ACT, créé dans le cadre du Mécanisme COVAX, et son rapport visant à élargir la fabrication de vaccins. En particulier, nous soutiendrons le renforcement de la distribution, de l’administration et de la capacité de fabrication locale des vaccins dans les pays à revenu faible à intermédiaire, notamment par l’intermédiaire de centres de transfert de technologie dans diverses régions, tels que les centres d’ARNm récemment établis en Afrique du Sud, au Brésil, en Argentine, et par des accords de production et de traitement conjoints. Nous collaborerons en vue de favoriser la reconnaissance des vaccins contre la COVID-19 jugés sûrs et efficaces par l’OMS et conformément aux lois et circonstances propres à chaque pays, ainsi que pour rendre l’Organisation mieux en mesure d’autoriser des vaccins, y compris en optimisant les procédures et processus, dans le but d’allonger la liste des vaccins dont l’utilisation d’urgence est autorisée (EUL), tout en continuant à protéger la santé publique et en assurant la confidentialité et la protection des données. Dans le cadre d’une action collective du G20, et compte tenu des lacunes persistantes en matière de vaccination, nous nous engageons à accroître considérablement la fourniture de vaccins, de traitements et de moyens de dépistage et l’accès à ceux-ci. Nous redoublerons d’efforts pour assurer la fourniture et l’utilisation transparentes, rapides et prévisibles des vaccins là où ils sont nécessaires. Nous appelons le secteur privé et les institutions financières multilatérales à contribuer à cet effort. Nous prenons acte du travail accompli par le Groupe de la Banque mondiale à cet égard, ainsi que par le Fonds monétaire international (FMI) et l’OMS par l’intermédiaire du tableau de bord des prévisions pour l’approvisionnement en vaccins.
  6. Nous réaffirmons notre adhésion à la Déclaration de Rome, faite lors du Sommet mondial sur la santé, qui sert de boussole à l’action collective, et nous nous engageons à renforcer la gouvernance mondiale de la santé. Nous soutenons les travaux en cours visant à renforcer le rôle de direction et de coordination de l’OMS, financée de manière adéquate et durable. Nous reconnaissons la nécessité d’une plus grande adéquation, pérennité et coordination du financement des mesures de prévention, de préparation et de riposte (PPR) aux pandémies, qui doit faire l’objet d’une coopération constante entre les décideurs dans les domaines de la santé et des finances, notamment pour combler les éventuels déficits de financement, mobiliser un ensemble approprié de mécanismes de financement multilatéraux parmi les mécanismes existants et explorer les possibilités de mettre en place de nouveaux mécanismes de financement. Nous établissons un Groupe de travail conjoint du G20 sur les finances et la santé, dont l’objectif est d’améliorer le dialogue et la coopération mondiale sur les questions relatives aux mesures de PPR en cas de pandémie, de favoriser l’échange d’expériences et de pratiques exemplaires, d’établir des accords de coordination entre les ministères des Finances et de la Santé, de promouvoir l’action collective, d’évaluer et de traiter les urgences sanitaires ayant des répercussions transfrontalières et de favoriser une gestion efficace des ressources affectées aux mesures de PPR en cas de pandémie, tout en appliquant le principe d’« une seule santé ». Dans ce contexte, ce Groupe de travail mènera des travaux, dont il fera rapport au début de 2022, sur les modalités d’établissement d’un mécanisme de financement conçu de manière inclusive, sous la coordination centrale de l’OMS et la conduite du G20 et en collaboration dès le départ avec les pays à revenu faible et intermédiaire, d’autres partenaires non membres du G20 et les banques multilatérales de développement, afin d’assurer un financement adéquat et durable pour la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies.
  7. Nous réaffirmons notre volonté de réaliser les ODD liés à la santé, surtout la couverture sanitaire universelle. Nous saluons les efforts multilatéraux visant à soutenir et à renforcer l’état de préparation et la riposte aux pandémies, y compris l’examen d’un éventuel instrument ou accord international dans le cadre de l’OMS, et à renforcer la mise en œuvre et le respect du Règlement sanitaire international 2005. Nous nous engageons à suivre une démarche fondée sur le principe d’« une seule santé » à l’échelle mondiale, régionale, nationale et locale. À cette fin, nous renforcerons les systèmes mondiaux de surveillance, de détection précoce et d’alerte rapide, sous la coordination de l’OMS, de la FAO, de l’OIE et du PNUE, et chercherons à contrer les risques découlant des interactions entre les humains, la faune et l’environnement, en particulier l’apparition de zoonoses, tout en poursuivant les efforts mondiaux de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, en garantissant l’accès aux antimicrobiens et leur gestion prudente, et en continuant à nous attaquer à d’autres problèmes cruciaux, notamment les maladies non transmissibles et la santé mentale. Conscients de l’importance de réagir rapidement aux pandémies, nous soutiendrons la recherche scientifique de manière à raccourcir le cycle de création de vaccins, de traitements et de moyens de dépistage sûrs et efficaces, pour qu’il passe de 300 jours à 100 jours après le repérage des menaces, et nous nous efforcerons de les rendre largement disponibles.
  8. Nous réaffirmons l’importance d’assurer la continuité des services de santé au-delà de la COVID-19 et de renforcer les systèmes de santé et les services de soins de santé primaires nationaux, compte tenu des répercussions de la pandémie sur la santé mentale et le bien-être en raison de l’isolement, du chômage, de l’insécurité alimentaire, de la violence accrue à l’égard des femmes et des filles et de l’accès limité à l’éducation ainsi qu’aux services de santé, y compris en ce qui concerne la santé sexuelle et reproductive, en accordant une attention particulière aux femmes et aux filles et aux besoins des plus vulnérables. Nous continuerons à soutenir les actions visant à lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Nous poursuivrons nos efforts pour renforcer l’innovation dans les technologies numériques et les autres technologies liées à la santé, en tenant compte de la nécessité de protéger les données de santé à caractère personnel, nous encouragerons le transfert non contraignant de technologies à des conditions convenues d’un commun accord et nous collaborerons avec l’OMS pour actualiser et renforcer les normes de travail du personnel de santé publique en améliorant les programmes d’études et le matériel de formation dans le domaine de la santé. À cette fin, nous continuerons d’associer nos efforts à ceux du Pôle mondial d’innovation pour l’amélioration de la valeur en santé et nous nous félicitons du démarrage de l’Académie de l’OMS et d’initiatives telles que le grand laboratoiresur la main-d’œuvre en santé publique, proposé par la présidence italienne du G20.
  9. Développement durable. Nous restons profondément préoccupés par les répercussions de la crise de la COVID-19, en particulier dans les pays en développement, qui ont fait reculer les progrès vers la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et du Plan d’action d’Addis-Abeba. Nous réaffirmons notre volonté d’agir de façon concertée à l’échelle mondiale pour accélérer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des ODD et soutenir partout autour du globe une reprise durable, inclusive et résiliente, qui soit de nature à accroître l’équité et à accélérer les progrès sur tous les ODD, en reconnaissant l’importance des stratégies nationales, de la prise en charge locale des ODD, du renforcement du pouvoir des femmes et des jeunes, de modes de production et de consommation durables et responsables, ainsi que de l’accès à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous. Nous redoublerons d’efforts pour mettre en œuvre le plan d’action du G20 sur le Programme 2030 et le soutien du G20 à la lutte contre la COVID-19 et à la reprise après la pandémie dans les pays en développement, en nous appuyant sur la Mise à jour de Rome 2021, en accordant une attention particulière aux pays les plus vulnérables. Nous saluons les progrès accomplis et réitérons notre soutien constant aux pays africains, en particulier à l’Initiative du G20 pour le soutien à l’industrialisation en Afrique et dans les pays les moins avancés (PMA), au Partenariat G20-Afrique et au Pacte du G20 avec l’Afrique, ainsi qu’à d’autres initiatives pertinentes. Nous restons déterminés à nous attaquer aux flux financiers illicites.
  10. Soutien aux pays vulnérables. Nous nous réjouissons de la nouvelle allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS) mise en œuvre par le FMI le 23 août 2021, qui a rendu disponible à l’échelle internationale une réserve de liquidités supplémentaires équivalant à 650 milliards de dollars américains. Nous travaillons à des options dont pourront se prévaloir les membres affichant une position extérieure solide afin qu’ils amplifient considérablement les bienfaits de cette allocation par la réaffectation volontaire d’une partie des DTS qui leur sont alloués afin d’aider les pays vulnérables, dans le respect des lois et règlements de chaque pays. Nous nous félicitons des récentes promesses se chiffrant à quelque 45 milliards de dollars américains, qui représentent une avancée vers l’ambitieux objectif mondial de contributions volontaires totalisant 100 milliards de dollars américains en faveur des pays en ayant le plus besoin. Nous accueillons aussi positivement les travaux en cours pour considérablement élargir la capacité de prêts du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance et appelons les pays en mesure de le faire à accorder d’autres prêts volontaires et contributions sous la forme de subventions. Nous exhortons également le FMI à établir un nouveau Fonds fiduciaire pour la résilience et la viabilité, conforme à son mandat, en vue de fournir à un coût abordable du financement à long terme pour aider les pays à faible revenu, y compris sur le continent africain, les petits États insulaires en développement et les pays vulnérables à revenu intermédiaire à réduire les risques pour la stabilité de leur balance des paiements dans l’avenir, y compris ceux engendrés par des pandémies et les changements climatiques. Le nouveau Fonds fiduciaire pour la résilience et la viabilité préservera le statut d’avoirs de réserve des DTS qu’il canalise. Nos ministres des Finances comptent discuter plus avant de la politique de majoration au sein du conseil d’administration du FMI dans le contexte de l’examen intérimaire du solde de précaution.
  11. Nous nous félicitons des progrès réalisés grâce à l’Initiative de suspension du service de la dette du G20, aussi avalisée par le Club de Paris. Selon les estimations préliminaires, cette initiative a permis de différer des paiements totalisant au moins 12,7 milliards de dollars américains au titre du service de la dette, de mai 2020 à décembre 2021, ce dont 50 pays ont bénéficié. Nous nous réjouissons des récentes avancées accomplies à l’égard du cadre commun pour le traitement de la dette, au-delà de l’Initiative de suspension du service de la dette. Nous nous engageons à intensifier nos efforts pour mettre en œuvre ce cadre dans les meilleurs délais, de façon ordonnée et coordonnée. Ces mesures bonifiées procureraient une plus grande certitude aux pays débiteurs et faciliteraient la prestation rapide d’un soutien financier par le FMI et les banques multilatérales de développement. Nous comptons sur l’avancement des négociations en cours sur le cadre commun. Nous soulignons l’importance pour les créanciers privés et d’autres créanciers bilatéraux officiels d’accorder un traitement de la dette à des conditions au moins tout aussi avantageuses, dans le respect du principe de la comparabilité de traitement. À la lumière des vulnérabilités associées à la dette, nous rappelons les travaux à venir des banques multilatérales de développement, tel que le prévoit le cadre commun. Nous réaffirmons l’importance d’un effort concerté de tous les acteurs, y compris les créanciers privés, pour continuer à progresser vers une plus grande transparence de la dette. Nous attendons avec intérêt les avancées qui seront faites par le FMI et le Groupe de la Banque mondiale au sujet de leur proposition de renforcer la qualité et l’uniformité des données sur la dette et d’améliorer la communication d’information à ce sujet.
  12. Nous réaffirmons le rôle crucial de l’appui à long terme des banques multilatérales de développement en vue d’atteindre les ODD. Reconnaissant les besoins criants de financement des pays à faible revenu, nous escomptons une ambitieuse 20e reconstitution des ressources de l’IDA d’ici décembre 2021, y compris par une utilisation de son bilan inscrite dans la durée. Nous attendons aussi avec intérêt la 16e reconstitution des ressources à venir du Fonds africain de développement. Nous nous félicitons du lancement de l’examen indépendant des cadres d’adéquation des fonds propres des banques multilatérales de développement et des recommandations du G20 sur l’utilisation des prêts à l’appui des réformes, qui aideront à accroître au maximum les retombées des activités des banques multilatérales de développement.
  13. Architecture financière internationale. Nous réitérons notre volonté de renforcer la résilience financière à long terme et de favoriser une croissance inclusive, y compris par la promotion de flux de capitaux durables, la mise en place de marchés financiers en devise locale et le maintien d’un filet de sécurité financière mondial solide et efficace, avec en son centre un FMI fort, à participation fondée sur des quotes-parts et doté de ressources suffisantes. Nous attendons avec intérêt l’examen à venir de la vision institutionnelle du FMI sur la libéralisation et la gestion des flux de capitaux, qui sera notamment mené sur la base du cadre stratégique intégré. Nous demeurons résolus à revoir l’adéquation des quotes-parts du FMI et poursuivrons le processus de réforme de la gouvernance du FMI dans le contexte de la 16e révision générale des quotes-parts, ce qui comprend l’établissement d’une nouvelle formule de détermination des quotes-parts pour servir de guide, d’ici le 15 décembre 2023.
  14. Conscients de l’importance de canaliser davantage toutes les sources de financement du développement durable à l’appui des ODD et de la nécessité de remédier aux déficits de financement correspondants, conformément aux engagements existants, nous approuvons le Cadre du G20 pour le soutien volontaire aux cadres nationaux de financement intégré, les Principes de haut niveau du G20 sur les instruments financiers liés à la durabilité et la Vision commune du G20 sur l’harmonisation avec les ODD, en soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité mutuelle. Nous demandons également à nos ministres du Développement et des Finances de renforcer leur coopération.
  15. Sécurité alimentaire, nutrition, agriculture et systèmes alimentaires. Nous sommes déterminés à assurer la sécurité alimentaire et une nutrition adéquate pour tous, sans laisser personne de côté. À cette fin, nous approuvons la Déclaration de Matera et son Appel à l’action. Nous encourageons les partenaires et les parties prenantes à collaborer avec la Coalition alimentaire créée par la FAO, ou à s’y joindre, comme moyen de lutter contre les répercussions de la COVID-19 sur la sécurité alimentaire et la nutrition. Nous sommes préoccupés par les conditions de famine et l’insécurité alimentaire aiguë induites par des conflits armés dans bien des régions du monde, particulièrement dans les pays énumérés dans le Rapport mondial sur les crises alimentaires de 2021. Nous favoriserons des systèmes alimentaires durables et résilients et l’innovation en agriculture, compte tenu de leur rôle essentiel pour éradiquer la faim, la malnutrition et la pauvreté et assurer la durabilité, et chercherons notamment à accroître l’accès au financement grâce à des investissements responsables, à élaborer et à améliorer les programmes d’alerte précoce, à réduire les pertes et le gaspillage alimentaires le long de la chaîne de valeur alimentaire, à améliorer les moyens de subsistance des petits exploitants et des agriculteurs marginaux et à mieux intégrer les interactions entre le milieu urbain et le milieu rural. Nous reconnaissons que la promotion de systèmes alimentaires durables, notamment en renforçant les chaînes de valeur alimentaires mondiales, régionales et locales et le commerce alimentaire international, contribuera à la sécurité alimentaire, en plus d’aider à relever les défis qui touchent tous les pays du fait des changements climatiques et de la perte de biodiversité. Nous prenons acte des résultats du Sommet sur les systèmes alimentaires, notamment des initiatives telles que la School Meals Coalition, et invitons tous les partenaires à aider à y donner suite, en soulignant l’importance de mieux coordonner l’élaboration des politiques relatives aux systèmes alimentaires et d’améliorer les outils de financement de systèmes alimentaires durables.
  16. Environnement. Nous nous engageons à renforcer les actions visant à stopper et inverser la perte de biodiversité d’ici 2030 et appelons les parties à la Convention sur la diversité biologique à adopter, lors de la CdP15 à Kunming, un Cadre mondial pour la biodiversité qui soit ambitieux, équilibré, pratique, efficace, robuste et transformateur pour l’après-2020. Nous saluons l’ouverture de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030, réaffirmons l’ambition commune de parvenir à une réduction de 50 % des terres dégradées d’ici 2040 à titre volontaire, et nous nous efforcerons d’atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres d’ici 2030. Nous nous appuierons sur l’Initiative mondiale du G20 visant à réduire la dégradation des sols et à renforcer la conservation des habitats terrestres, créée sous la présidence saoudienne, et attendons avec intérêt sa prochaine stratégie de mise en œuvre. Nous reconnaissons les efforts réalisés par un certain nombre de pays pour adhérer à l’Engagement des dirigeants pour la nature et faire en sorte qu’au moins 30 % des terres et au moins 30 % des océans et des mers de la planète soient conservés ou protégés d’ici 2030, et nous contribuerons à ce que des avancées soient faites pour atteindre cet objectif, en fonction de la situation propre à chaque pays. Nous encourageons et appelons les autres à prendre des engagements tout aussi ambitieux. Nous poursuivrons nos efforts pour assurer la conservation, la protection et l’exploitation durable des ressources naturelles et prendrons des mesures concrètes pour faire cesser la surpêche, remplir notre engagement de mettre fin à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, et lutter contre les crimes qui affectent l’environnement tels que l’exploitation forestière illégale, l’extraction minière illégale, le commerce illégal d’espèces sauvages et les mouvements et l’élimination illicites de déchets et de substances dangereuses. Nous soulignons les nombreuses synergies des flux de financement pour le climat, la biodiversité, les écosystèmes, et nous renforcerons ces synergies pour en maximiser les retombées positives. Dans ce contexte, nous reconnaissons l’importance du travail sur la divulgation financière liée à la nature.
  17. Nous élargirons et encouragerons l’application de solutions fondées sur la nature ou sur les écosystèmes en tant qu’outils précieux offrant des avantages économiques, sociaux, climatiques et environnementaux, notamment dans les villes et à proximité, de manière inclusive et avec la participation des communautés locales et des peuples autochtones. Nous intégrerons la mise en œuvre d’une démarche fondée sur le principe d’« une seule santé » dans les politiques et les processus décisionnels pertinents. Nous sommes conscients que les ressources en eau sont menacées à l’échelle mondiale par la pression anthropique. Nous continuerons à mettre en commun les innovations et les pratiques exemplaires, notamment afin de favoriser une gestion intégrée des ressources en eau, y compris dans le cadre du Dialogue du G20 sur l’eau et de la Plateforme du G20 sur l’eau, adoptés sous la présidence saoudienne.
  18. Nous nous engageons à intensifier nos actions pour conserver, protéger, restaurer et utiliser de façon durable la biodiversité marine et réitérons notre adhésion à la plateforme mondiale d’accélération de la R-D sur les récifs coralliens, créée sous la présidence saoudienne. Nous soulignons l’importance que les parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer fassent des progrès dès que possible dans les négociations en cours, sous le régime de la Convention, sur un instrument international juridiquement contraignant ambitieux et équilibré sur la conservation et l’exploitation durable de la biodiversité marine des zones situées au-delà des limites de la juridiction nationale. Dans le contexte du Système du Traité sur l'Antarctique, nous appuyons sans réserve et encourageons d’autres progrès en vue de remplir l’engagement de longue date de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique, reconnaissant que des aires marines protégées peuvent représenter un puissant outil pour protéger des écosystèmes sensibles représentatifs de la zone visée par la Convention, en particulier dans l’est de l’Antarctique, dans la mer de Weddell et dans la péninsule antarctique. Nous réaffirmons notre volonté d’interdire les subventions à la pêche qui contribuent à la surpêche et à la surcapacité, en cohérence avec les ODD. Conformément à la Vision d’Osaka pour un océan bleu, nous réaffirmons notre détermination à mettre fin à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée et à lutter contre les déchets plastiques marins, en nous appuyant sur les initiatives menées, entre autres, par l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, en vue de renforcer les instruments en vigueur et d’élaborer un nouvel accord ou instrument mondial.
  19. Conscients de l’urgence de lutter contre la dégradation des terres et de créer de nouveaux puits de carbone, nous nous fixons l’ambitieux objectif de planter collectivement 1000 milliards d’arbres, en privilégiant les écosystèmes les plus dégradés de la planète, et nous exhortons les autres pays à unir leurs forces à celles du G20 pour atteindre cet objectif mondial d’ici 2030, y compris au moyen de projets axés sur le climat, avec la participation du secteur privé et de la société civile.
  20. Villes et économie circulaire. Nous nous engageons à accroître l’écoefficacité, y compris par l’intermédiaire du Dialogue du G20 sur l’efficacité des ressources, et reconnaissons l’importance des villes en tant que catalyseurs du développement durable et la nécessité d’améliorer la durabilité, la santé, la résilience et le bien-être en contexte urbain, comme le souligne le nouveau programme urbain de la Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III). Avec la participation d’entreprises, de citoyens, d’universitaires et d’organismes de la société civile, nous renforcerons nos efforts pour parvenir à des modes de consommation et de production durables et à assurer la gestion et la réduction des émissions, notamment en adoptant une économie circulaire, et nous soutiendrons les actions locales d’atténuation des changements climatiques et d’adaptation au climat. Nous approuvons la plateforme du G20 sur la prise en charge locale des ODD et les villes intermédiaires, avec le soutien de l’OCDE et d’ONU-Habitat. Nous aiderons les villes intermédiaires à adopter une planification urbaine intégrée et inclusive, à accélérer leur transition vers des sources d’énergie propres et pérennes et une mobilité durable pour tous, à améliorer la gestion des déchets, à favoriser le renforcement du pouvoir et un travail décent pour les femmes, les jeunes, les migrants et les réfugiés, à aider les personnes handicapées et âgées, à renforcer la durabilité des systèmes alimentaires et à permettre un accès équitable aux innovations numériques. Des partenariats comme la Coalition pour des infrastructures résistantes aux catastrophes pourraient contribuer à accélérer les travaux en ce sens.
  21. Énergie et climat. Répondant à l’appel du milieu scientifique, prenant acte avec inquiétude des récents rapports du GIEC et conscients de notre rôle de premier plan, nous nous engageons à nous attaquer à la menace critique et urgente que font peser les changements climatiques et à travailler collectivement pour que la 26e Conférence des Parties (CdP26) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) soit fructueuse à Glasgow. À cette fin, nous réaffirmons notre volonté de mettre en œuvre pleinement et de façon effective la CCNUCC et l’Accord de Paris, en agissant sur les fronts de l’atténuation, de l’adaptation et du financement au cours de cette décennie cruciale, sur la base des meilleures connaissances scientifiques disponibles et conformément au principe des responsabilités communes, mais différenciées et des capacités respectives, à la lumière des différentes circonstances nationales. Nous restons attachés à l’objectif fixé par l’Accord de Paris de maintenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en deçà de 2 °C et de poursuivre les efforts visant à la limiter à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, ce qui constitue aussi un moyen de réaliser le Programme 2030.
  22. Nous reconnaissons qu’une hausse de 1,5 °C entraînera beaucoup moins de répercussions du point de vue des changements climatiques qu’une hausse de 2 °C. Pour que le seuil de 1,5 °C reste à notre portée, il faudra que tous les pays prennent des mesures et des engagements importants et efficaces, en tenant compte de différentes démarches à suivre, par l’établissement de feuilles de route nationales claires qui arriment les ambitions à long terme aux objectifs à court et à moyen terme, et au moyen d’une coopération et d’un soutien internationaux, où le financement, les technologies et les modes de production et de consommation viables et responsables exerceront un effet catalyseur crucial dans le contexte d’un développement durable. Nous comptons sur une CdP26 couronnée de succès.
  23. À cet égard, éclairés par les évaluations du GIEC, nous accélérerons nos actions sur les fronts de l’atténuation, de l’adaptation et du financement, reconnaissant qu’il faut absolument parvenir à zéro émission nette de gaz à effet de serre (GES) ou à la carboneutralité à l’échelle planétaire vers le milieu du siècle ou d’ici là, de même que renforcer les efforts déployés à l’échelle mondiale pour atteindre les objectifs fixés dans l’Accord de Paris. Par conséquent, sachant que les membres du G20 peuvent considérablement contribuer à la réduction des émissions totales de GES, nous nous engageons, suivant les plus récentes connaissances scientifiques et en fonction de la situation propre à chaque pays, à en faire plus au cours de la présente décennie et à formuler, mettre en œuvre, actualiser et renforcer s’il y a lieu nos contributions déterminées au niveau national (CDN) pour 2030 et à établir des stratégies à long terme qui tracent des trajectoires claires et prévisibles allant dans le sens de l’atteinte d’un équilibre entre les émissions anthropiques et leur absorption par des puits de carbone vers le milieu du siècle ou d’ici là, en tenant compte de différentes démarches, incluant l’économie du carbone circulaire, l’évolution socioéconomique, économique, technologique et du marché, ainsi que la promotion des solutions les plus efficaces. Nous prenons acte des efforts accomplis jusqu’ici, y compris par la prise d’engagements en vue de parvenir à zéro émission nette ou à la carboneutralité et l’établissement de nouvelles et ambitieuses CDN et stratégies à long terme par les membres du G20 et celles à venir d’ici ou à la CdP26.
  24. Nous mettrons en œuvre des plans nationaux de redressement et de résilience, dont une part ambitieuse des ressources financières seront consacrées, en fonction de la situation propre à chaque pays, à l’atténuation des changements climatiques et à l’adaptation à ceux-ci, ainsi qu’à éviter que des effets nocifs soient engendrés pour le climat et l’environnement. Nous prenons acte de l’outil de suivi pour un rétablissement durable, créé en coopération avec l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en encourageant sa mise à jour. Afin d’utiliser à leur plein potentiel les solutions modernes, novatrices, propres et à émissions nulles ou faibles, nous collaborerons pour accélérer le développement et la mise en œuvre de celles qui sont les plus efficaces et rentables et les aider à atteindre rapidement la parité des coûts et la viabilité commerciale, entre autres en vue d’assurer à tous un accès à l'énergie propre, spécialement dans les pays en développement. Nous nous engageons à intensifier la recherche, le développement et le déploiement dans le secteur public. Nous accroîtrons notre coopération dans le renforcement des capacités ainsi que le développement et le transfert de technologies à l’initiative des pays, à des conditions mutuellement convenues, notamment au moyen d’initiatives mondiales clés et de projets conjoints ou bilatéraux portant sur les solutions les plus efficaces dans tous les secteurs de l’économie.
  25. Les répercussions des changements climatiques sont ressenties dans le monde entier, en particulier par les plus pauvres et les plus vulnérables. Nous soulignons l’importance de réaliser de façon efficace l’objectif mondial en matière d’adaptation et nous soumettrons des communications sur l’adaptation. Nous nous engageons également à accroître le financement de l’adaptation, en vue d’atteindre un équilibre avec le financement des mesures d’atténuation pour répondre aux besoins des pays en développement, notamment en simplifiant les mécanismes, les conditions et les procédures d’accès aux fonds disponibles, en tenant compte des stratégies, des priorités et des besoins nationaux. Nous rappelons et réaffirmons l’engagement pris par les pays développés de mobiliser conjointement 100 milliards de dollars américains par an d’ici 2020 et chaque année par la suite jusqu’en 2025, pour répondre aux besoins des pays en développement dans le cadre d’initiatives d’atténuation importantes, en assurant la transparence dans la mise en œuvre, et insistons sur l’importance d’atteindre pleinement cet objectif dès que possible. À cet égard, nous nous réjouissons des nouveaux engagements pris par certains membres du G20, qui ont promis individuellement d’augmenter et de bonifier leurs contributions au financement international général de l’action climatique jusqu’en 2025, et attendons avec intérêt les nouveaux engagements que prendront d’autres membres. Nous prenons note du Plan de mise en œuvre du financement de la lutte contre les changements climatiques, qui montre, selon les estimations de l’OCDE, que l’objectif devrait être atteint au plus tard en 2023. Nous rappelons aussi l’objectif de l’Accord de Paris de renforcer la réponse mondiale à la menace des changements climatiques dans le contexte d’un développement durable et des efforts visant à éradiquer la pauvreté, dont l’un des volets vise à rendre les flux de financement conformes à une trajectoire vers un développement à faibles émissions de GES et adapté au climat. Nous encourageons les institutions financières internationales, y compris les banques multilatérales de développement, à redoubler d’efforts pour continuer à arrimer leurs activités à l’Accord de Paris dans des délais ambitieux, à soutenir les stratégies de reprise et de transition durables, les CDN et les stratégies à long terme pour le développement à faibles émissions de GES dans les marchés émergents et les économies en développement, et à établir des plans pour mobiliser les financements privés, conformément à leurs mandats, tout en continuant à appuyer la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU.
  26. Nous nous engageons à réduire considérablement nos émissions collectives de GES, en tenant compte de la situation propre à chaque pays et en respectant nos CDN. Nous reconnaissons que les émissions de méthane contribuent grandement aux changements climatiques et nous convenons, en fonction de la situation propre à chaque pays, que leur réduction peut représenter l’un des moyens les plus rapides, réalisables et économiques de limiter les changements climatiques et leurs répercussions. Nous nous félicitons de la contribution de diverses organisations à cet égard et prenons note des initiatives portant expressément sur le méthane, notamment l’établissement de l’Observatoire international des émissions de méthane (IMEO). Nous continuerons à promouvoir la coopération afin d’améliorer la collecte, la vérification et la mesure des données qui servent à établir les inventaires de GES et de fournir des données scientifiques de grande qualité.
  27. Nous intensifierons nos efforts pour réaliser l’engagement pris en 2009 à Pittsburgh d’éliminer progressivement et de rationaliser, à moyen terme, les subventions inefficaces aux combustibles fossiles qui incitent au gaspillage et nous nous engageons à atteindre cet objectif, tout en apportant un soutien ciblé aux plus pauvres et aux plus vulnérables.
  28. Nous reconnaissons le lien étroit qui existe entre le climat et l’énergie et nous nous engageons à réduire, dans le cadre des efforts d’atténuation, l’intensité des émissions dans le secteur de l’énergie selon des échéances qui concordent avec l’objectif en matière de température de l’Accord de Paris. Nous entendons concourir au déploiement et à la diffusion de technologies à émissions de carbone nulles et faibles et de technologies renouvelables, y compris la bioénergie durable, afin de soutenir la transition vers des réseaux d’énergie à faibles émissions. Ainsi, les pays qui s’engagent à éliminer graduellement les investissements dans de nouvelles capacités de production non atténuée d’énergie à partir de charbon seront outillés pour le faire dès que possible. Nous nous engageons à mobiliser des financements internationaux publics et privés pour soutenir le développement énergétique durable, écologique et inclusif et mettrons un terme à l’octroi de financements publics internationaux pour les nouvelles centrales de production non atténuée d’énergie à partir de charbon à l’étranger d’ici à la fin de 2021.
  29. Alors que nous nous remettons de la crise, nous sommes résolus à assurer la sécurité énergétique tout en luttant contre les changements climatiques, et à garantir une transition équitable et ordonnée dans nos systèmes d’énergie afin d’en préserver le caractère abordable, y compris pour les ménages les plus vulnérables et les entreprises. Dans ces efforts, nous continuerons de faire preuve de vigilance à l’égard de l’évolution des marchés de l’énergie, en tenant compte des tendances observées au fil des années, et favoriserons un dialogue actif. Par conséquent, le G20 en collaboration avec le Forum international de l’énergie facilitera un dialogue entre les producteurs et les consommateurs afin d’accroître l’efficacité, la transparence et la stabilité des marchés de l’énergie. Nous soulignons l’importance de maintenir la circulation continue de l’énergie en provenance de diverses sources, divers fournisseurs et diverses voies de distribution, ainsi que d’explorer les possibilités d’accroître la sécurité énergétique et la stabilité des marchés, tout en favorisant des marchés internationaux de l’énergie ouverts, concurrentiels et libres. Nous reconnaissons le rôle que la transformation numérique peut jouer dans le renforcement de la sécurité énergétique et de la stabilité des marchés en contribuant à améliorer la planification de l’énergie, tout en protégeant les réseaux des risques d’attaques, y compris par une utilisation malveillante des TIC. En plus des défis habituels liés à la sécurité énergétique qu’il faudra continuer à relever, nous sommes conscients que la transition vers des sources d’énergie propres nécessite une meilleure compréhension de la sécurité énergétique, par l’intégration d’aspects tels que l’évolution de la part des sources d’énergie intermittentes, la demande croissante en ce qui a trait au stockage d’énergie, la souplesse des systèmes, l’évolution des modèles climatiques, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, le développement responsable des types et des sources d’énergie, et les chaînes d’approvisionnement fiables, responsables et durables pour les minéraux et matériaux essentiels, ainsi que les semi-conducteurs et les technologies connexes.
  30. Politiques pour la transition et finance durable. Nous accueillons favorablement l’accord convenu par les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales en vue de coordonner leurs efforts pour s’attaquer à des enjeux planétaires comme les changements climatiques et la protection de l’environnement, et soutenir le passage à des économies plus vertes, prospères et inclusives. Nous nous félicitons de l’ajout d’un pilier consacré à la protection de la planète dans le Plan d’action du G20. Nous convenons de l’importance d’une analyse plus systématique des risques macroéconomiques découlant des changements climatiques et des coûts et avantages de différentes formes de transitions, ainsi que des incidences macroéconomiques et de l’effet de répartition des stratégies de prévention des risques et des politiques d’atténuation et d’adaptation, y compris en tirant parti de méthodes éprouvées. Nous demandons aux différentes filières de travail du G20 d’œuvrer en synergie, dans les limites de leurs mandats respectifs de façon à éviter la répétition inutile des efforts, afin d’éclairer nos discussions sur la combinaison de mesures qui serait la mieux adaptée pour passer à des économies à faibles émissions de GES, en tenant compte de la situation propre à chaque pays. Cette combinaison de mesures devrait comprendre des investissements dans des infrastructures durables et des technologies novatrices de nature à favoriser la décarbonation et l’économie circulaire, ainsi qu’un large éventail de mécanismes budgétaires, réglementaires et liés au marché susceptibles d’appuyer la transition vers des sources d’énergie propres, y compris, s’il y a lieu, l’utilisation de mécanismes de tarification du carbone et d’incitatifs connexes, tout en accordant un soutien ciblé aux plus pauvres et aux plus vulnérables. Nous nous réjouissons des discussions constructives tenues à la Conférence internationale sur les changements climatiques à Venise et au Symposium de haut niveau du G20 sur la fiscalité et les changements climatiques, et reconnaissons que d’autres travaux techniques seraient utiles au dialogue politique sur le volet macroéconomique et l’impact budgétaire des politiques relatives aux changements climatiques.
  31. La finance durable est cruciale pour soutenir une transition juste et ordonnée vers des économies plus vertes, pérennes et inclusives, conformément au Programme de développement durable à l’horizon 2030 et à l’Accord de Paris. Nous nous félicitons de la formation du Groupe de travail du G20 sur la finance durable et avalisons la Feuille de route du G20 et le rapport de synthèse sur la finance durable. À l’origine axée sur le climat, la Feuille de route constitue un plan d’action pluriannuel, volontaire et souple, qui orientera la plus vaste action du G20 sur le climat et la durabilité. Nous reconnaissons l’importance d’élargir graduellement la portée de la Feuille de route afin qu’elle engobe d’autres questions, comme la biodiversité et la nature ainsi que des enjeux sociaux, selon ce que conviendront les membres du G20 dans les années à venir. Nous accueillons favorablement la feuille de route du Conseil de stabilité financière (CSF) en vue de contrer les risques financiers engendrés par les changements climatiques, qui complétera les travaux accomplis par le Groupe de travail du G20 sur la finance durable. Nous accueillons favorablement le rapport du CSF sur la disponibilité des données au sujet des risques liés au climat pour la stabilité financière, ainsi que son rapport et ses recommandations sur la promotion de la divulgation d’informations financières uniformes, comparables et fiables liées au climat. Nous accueillons aussi positivement le programme de travail de l’International Financial Reporting Standards Foundation visant à élaborer une norme mondiale de base selon de rigoureux mécanismes de gouvernance et de surveillance publique, qui s’appuie sur le cadre établi par le Groupe de travail du CSF sur les divulgations financières liées au climat et le travail des organismes de normalisation en matière de durabilité.
  32. Fiscalité internationale. L’accord politique définitif énoncé dans la Déclaration sur une solution reposant sur deux piliers pour résoudre les défis fiscaux soulevés par la numérisation de l'économie et son Plan de mise en œuvre détaillé, publiés le 8 octobre par le Cadre inclusif OCDE/G20 sur l’érosion de la base d'imposition et transfert de bénéfices (BEPS), constitue une avancée historique en vue d’établir un régime fiscal international plus stable et équitable. Nous demandons au Cadre inclusif OCDE/G20 sur le BEPS d’élaborer rapidement les règles types et les instruments multilatéraux convenus dans le Plan de mise en œuvre détaillé, afin que les nouvelles règles s’appliquent à l’échelle mondiale en 2023. Nous prenons note du rapport de l’OCDE recensant les progrès accomplis par les pays en développement grâce à leur participation au Cadre inclusif OCDE/G20 sur le BEPS et les domaines où il serait possible de mieux soutenir encore les efforts nationaux visant à mobiliser des ressources.
  33. Renforcement de l’égalité et du pouvoir des femmes. Nous réaffirmons notre attachement à la cause de l’égalité des genres et soulignons le rôle central du renforcement du pouvoir et du leadership des femmes et des filles à tous les niveaux pour un développement inclusif et durable. Nous nous engageons à placer les femmes et les filles, qui ont été touchées de manière disproportionnée par la pandémie, au cœur de nos efforts pour mieux avancer. Nous travaillerons sur des facteurs clés tels que l’égalité d’accès à l’éducation et aux opportunités, y compris dans les secteurs des STIM, la promotion de l’entrepreneuriat et du leadership des femmes, l’élimination de la violence fondée sur le genre, l’amélioration des services sociaux, de santé, de soins et d’éducation, le dépassement des stéréotypes liés au genre, et la répartition inégale des soins non rémunérés et du travail domestique. Nous nous engageons à mettre en œuvre la Feuille de route du G20 pour atteindre et dépasser l’objectif de Brisbane et à améliorer rapidement la qualité et la quantité des emplois occupés par les femmes, en mettant l’accent sur la réduction de l’écart de rémunération entre les sexes. Nous réitérons notre détermination à faire part des progrès accomplis et des mesures prises pour atteindre l’objectif de Brisbane, dans le rapport annuel à ce sujet, et demandons à l’Organisation internationale du Travail (OIT) et à l’OCDE de continuer à rendre compte chaque année de nos progrès, en tenant compte des indicateurs auxiliaires des feuilles de route.
  34. Nous nous félicitons de l’organisation de la première conférence du G20 sur le renforcement du pouvoir des femmes et nous continuerons de prendre de plus en plus de mesures concrètes pour intégrer de façon systémique et transversale l’égalité des genres dans nos politiques nationales, en l’accompagnant d’outils d’exécution adéquats. Nous travaillerons à renforcer le pouvoir des femmes en coopération avec le monde universitaire, la société civile et le secteur privé. À cette fin, nous soutenons la convocation d’une conférence du G20 sur le renforcement du pouvoir des femmes sous les prochaines présidences. Nous saluons le travail de l’Alliance EMPOWER et sa collaboration avec le G20, qui sera passée en revue en 2025. Nous reconnaissons l’Initiative de financement des femmes entrepreneures comme un partenariat important pour soutenir les PME dirigées par des femmes.
  35. Emploi et protection sociale. La pandémie de COVID-19 a exacerbé les inégalités sur les marchés du travail, touchant de manière disproportionnée les travailleurs vulnérables. En coopération avec les partenaires sociaux, nous adopterons des démarches politiques centrées sur l’humain pour promouvoir le dialogue social et garantir une plus grande justice sociale, des conditions de travail sûres et saines et un travail décent pour tous, y compris dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. Afin de réduire les inégalités, éradiquer la pauvreté, favoriser la transition et la réintégration des travailleurs sur les marchés du travail et promouvoir une croissance inclusive et durable, nous renforcerons nos systèmes de protection sociale, comme le soulignent les Principes d’action du G20 visant à garantir l’accès de tous à une protection sociale adéquate dans un monde du travail en mutation. Nous accueillons favorablement les options politiques du G20 visant à améliorer les cadres de réglementation pour les ententes de travail à distance et le travail sur des plateformes numériques. Nous nous emploierons à garantir des conditions de travail décentes aux travailleurs à distance, aux travailleurs des plateformes et nous nous efforcerons d’adapter nos cadres de réglementation aux nouvelles formes de travail, en veillant à ce qu’ils soient équitables et inclusifs, ne laissant personne de côté, tout en accordant une attention particulière à la lutte contre la fracture numérique entre les genres et les inégalités intergénérationnelles. Nous demandons également à l’OIT et à l’OCDE de continuer à suivre les progrès accomplis vers l’Objectif d’Antalya pour la jeunesse. Nous soulignons notre volonté de poursuivre la coopération internationale pour renforcer la santé et la sécurité au travail pour tous les travailleurs et nous nous félicitons des approches du G20 en matière de sécurité et de santé au travail.
  36. Éducation. L’accès à l’éducation est un droit universel et un outil essentiel pour une reprise économique inclusive et durable. Nous nous engageons à garantir l’accès à une éducation de qualité pour tous, en accordant une attention particulière aux femmes, aux filles et aux étudiants vulnérables. Nous intensifierons nos efforts pour rendre les systèmes éducatifs inclusifs, adaptables et résilients, et nous renforcerons la coordination entre les politiques sociales et celles en matière d’éducation et d’emploi de manière à faciliter le passage entre les études et un emploi de qualité, notamment par l’apprentissage tout au long de la vie.
  37. Nous reconnaissons le rôle essentiel de l’éducation pour assurer le développement durable, y compris la gérance de l’environnement, et doter les jeunes générations des compétences et de l’état d’esprit nécessaires pour relever les défis mondiaux. Nous nous engageons à renforcer la coopération et à favoriser des mesures plus fortes et efficaces à cette fin.
  38. Migration et déplacement forcé. La pandémie a créé de nouveaux défis en matière de migration dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui. Nous nous engageons à prendre des mesures afin de soutenir la pleine inclusion des migrants, y compris des travailleurs migrants, et des réfugiés dans le contexte de nos efforts pour lutter contre la pandémie et assurer la reprise après celle-ci, dans un esprit de coopération internationale et conformément aux politiques, législations et circonstances nationales, en assurant le plein respect des droits et des libertés fondamentales de chaque personne, quel que soit son statut migratoire. Nous reconnaissons également l’importance de prévenir les flux migratoires irréguliers et de lutter contre le passage de migrants clandestins, dans le cadre d’une démarche globale en faveur de migrations sûres, ordonnées et régulières, tout en répondant aux besoins humanitaires et en nous attaquant aux causes premières des déplacements. Nous prenons acte du rapport annuel de 2021 sur les politiques et les tendances relatives à la migration internationale et aux déplacements forcés, rédigé à l’attention du G20 par l’OCDE en coopération avec l’OIT, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Nous poursuivrons le dialogue sur les migrations et les déplacements forcés sous les futures présidences.
  39. Transports et voyages. Nous nous efforcerons de relancer les voyages internationaux d’une manière sécuritaire et ordonnée, compatible avec les travaux des organisations internationales compétentes telles que l’OMS, l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’Organisation maritime internationale et l’OCDE. À cette fin, en tenant compte des politiques nationales en matière de santé publique, nous reconnaissons la pertinence de normes communes pour assurer la fluidité des déplacements, lesquelles engloberaient les exigences de dépistage et les résultats, les certificats de vaccination de même que l’interopérabilité et la reconnaissance mutuelle des applications numériques, tout en continuant à protéger la santé publique, la vie privée et les données. Nous réitérons le rôle essentiel du personnel de transport et la nécessité d’un traitement coordonné des équipages aériens, maritimes et terrestres, conformément aux normes de santé publique et au principe de non-discrimination.
  40. Réglementation financière. Nous accueillons favorablement le rapport final du CSF sur les leçons tirées de la pandémie de COVID-19 du point de vue de la stabilité financière et les prochaines étapes à suivre. Même si le système financier mondial a fait preuve d’une grande résilience, il reste des lacunes dans le cadre de réglementation que nous sommes résolus à combler, y compris en menant à bien les volets subsistants des réformes de la réglementation convenues par le G20 à la suite de la crise financière de 2008. Nous sommes également déterminés à renforcer la résilience du secteur de l’intermédiation financière non bancaire de façon systémique, et à réduire la nécessité d’interventions extraordinaires des banques centrales, en mettant en œuvre le programme de travail du CSF sur l’intermédiation financière non bancaire. Nous avalisons le rapport final du CSF sur des propositions de politiques visant à accroître la résilience des fonds du marché monétaire, dont nous évaluerons les vulnérabilités dans nos territoires respectifs en vue d’y remédier au moyen du cadre et de l’ensemble de politiques proposés dans ce rapport, en reconnaissant le besoin d’adapter les mesures à la situation propre à chaque pays, et de tenir compte de considérations transfrontalières.
  41. Nous nous réjouissons des progrès réalisés par rapport aux jalons définis dans la Feuille de route du G20 pour améliorer les paiements transfrontaliers, et nous approuvons les cibles mondiales quantitatives ambitieuses, mais atteignables, visant à aborder les enjeux du coût, de la rapidité, de la transparence et de l’accès d’ici 2027 établies dans le rapport du CSF. Nous appelons les autorités publiques et le secteur privé à collaborer afin d’apporter les améliorations concrètes nécessaires pour atteindre ces objectifs. Nous réaffirmons qu’aucune soi-disant « cryptomonnaie stable internationale » ne doit être mise en circulation avant que toutes les exigences de réglementation et de surveillance soient établies adéquatement selon une conception précise et l’adhésion aux normes applicables. Nous invitons les administrations à aller de l’avant dans la mise en œuvre des recommandations de haut niveau du CSF et les organismes de normalisation, à terminer leur évaluation afin de déterminer s’il faut adapter les normes ou les directives à la lumière des recommandations du CSF. Nous encourageons le Comité sur les paiements et les infrastructures de marché, le Centre d’innovation de la Banque des règlements internationaux, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à continuer d’approfondir l’analyse du rôle que pourraient jouer les monnaies numériques de banques centrales pour améliorer les paiements transfrontaliers et de leurs plus vastes conséquences pour le système monétaire international. Nous remercions M. Randal K. Quarles pour son service à titre de président du CSF et saluons la nomination de M. Klass Knot qui lui succède.
  42. Commerce et investissement. Nous réaffirmons le rôle important d’un système commercial multilatéral fondé sur des règles qui soit ouvert, juste, équitable, durable, non discriminatoire et inclusif pour rétablir la croissance, la création d’emplois et la productivité industrielle et promouvoir un développement durable, ainsi que notre volonté de renforcer ce système, dont l’OMC constitue l’élément central. En gardant à l’esprit l’Initiative de Riyad sur l’avenir de l’OMC, nous restons déterminés à travailler de manière active et constructive avec tous les membres de l’OMC pour entreprendre la réforme nécessaire de l’Organisation et améliorer toutes ses fonctions, et nous soulignons la nécessité de mettre en œuvre cet engagement de manière inclusive et transparente, ce qui comprend la résolution des questions liées au développement. Nous nous engageons à ce que la 12e Conférence ministérielle de l’OMC (CM12) soit fructueuse et productive, car elle constitue une occasion importante de faire progresser cette réforme et de redynamiser cette organisation. Nous travaillerons avec tous les membres de l’OMC en prévision de la CM12 et au-delà pour rendre le système commercial multilatéral mieux en mesure de renforcer notre préparation et notre résilience face aux pandémies et aux catastrophes par une action multiforme, en vue de parvenir à un résultat en ce qui concerne le commerce et la santé d’ici la CM12, y compris en vue de rendre les vaccins plus accessibles dans les meilleurs délais à l’échelle mondiale, sur des bases plus équitables. Nous appuyons la conclusion d’un véritable accord à l’OMC sur les subventions à la pêche néfastes d’ici la CM12, conformément à l’ODD 14.6, et nous saluons les travaux en cours sur l’agriculture.
  43. Nous reconnaissons l’importance de disposer de cadres de réglementation nationaux robustes, prévisibles et transparents pour régir le commerce des services et les investissements. Nous soulignons l’importance de la concurrence loyale et nous continuerons à œuvrer pour garantir des règles du jeu équitables en vue de favoriser un environnement favorable aux échanges et aux investissements. Il sera essentiel de réduire les tensions commerciales, de s’attaquer aux distorsions dans tous les secteurs du commerce et de l’investissement, de remédier aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement et de favoriser des relations mutuellement bénéfiques en matière de commerce et d’investissement à mesure que les économies luttent contre la pandémie de COVID-19 et s’en remettent. Nous pensons que les politiques commerciales et environnementales devraient se soutenir mutuellement, être conformes aux règles de l’OMC et contribuer à l’usage optimal des ressources mondiales, conformément aux objectifs de développement durable. Nous soulignons l’importance de rendre les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) mieux en mesure de s’intégrer davantage dans l’économie mondiale.
  44. Investissements dans les infrastructures. Nous reconnaissons le rôle capital des investissements dans des infrastructures de qualité au cours de la phase de reprise. Nous reconnaissons que des systèmes résilients, convenablement financés, bien entretenus et gérés de manière optimale sont essentiels pour préserver les infrastructures au cours de leur cycle de vie, réduire le plus possible les pertes et les perturbations, de même que garantir la prestation de services d’infrastructure sûrs, fiables et de qualité supérieure. À cette fin, nous appuyons le Programme stratégique du G20 sur l’entretien des infrastructures. Conformément à la Feuille de route du G20 pour les infrastructures comme classe d’actif, et sur la base du Dialogue des investisseurs dans l’infrastructure du G20, nous continuerons à renforcer, de manière souple, la collaboration entre les investisseurs publics et privés afin de mobiliser du capital privé. Nous insistons sur l’importance de promouvoir le partage des connaissances entre les autorités locales et les gouvernements nationaux dans le but de favoriser des infrastructures plus inclusives. Nous continuerons par ailleurs à faire progresser les travaux relatifs aux Principes du G20 pour l’investissement dans des infrastructures de qualité. Nous convenons de prolonger le mandat du Global Infrastructure Hub (centre mondial pour l’infrastructure) jusqu’à la fin de 2024.
  45. Productivité. La transformation numérique peut stimuler la productivité, renforcer la relance et contribuer à la prospérité à grande échelle et partagée. Nous appuyons le menu des options stratégiques du G20 pour la transformation numérique et le rétablissement de la productivité, qui présente des options stratégiques, propose des pratiques exemplaires, favorise l’inclusion et met en lumière le rôle clé de la coopération internationale en vue de saisir les possibilités de croissance ouvertes par le passage à l’ère numérique. En nous fondant sur ce menu d’options, nous continuerons à discuter des politiques susceptibles de soutenir la croissance de la productivité et de contribuer à une répartition équitable des avantages au sein des pays et secteurs et entre ceux-ci. Nous reconnaissons l’importance des cadres de bonne gouvernance organisationnelle et du bon fonctionnement des marchés financiers pour soutenir la relance, et sommes impatients d’examiner les Principes de gouvernance d’entreprise du G20 et de l’OCDE.
  46. Économie numérique, enseignement supérieur et recherche. Nous reconnaissons le rôle fondamental de la technologie et de l’innovation dans la reprise mondiale et le développement durable. Nous reconnaissons l’importance des politiques visant à créer une économie numérique habilitante, inclusive, ouverte, équitable et non discriminatoire, où l’application des nouvelles technologies est favorisée, où les entreprises et les entrepreneurs peuvent prospérer, et où les consommateurs sont bien protégés et outillés, tout en venant résoudre les problèmes liés à la vie privée, à la protection des données, aux droits de propriété intellectuelle et à la sécurité. Conscients de la nécessité de soutenir une meilleure inclusion des MPME dans l’économie numérique, nous nous engageons à renforcer nos actions et la coopération internationale en faveur de la transformation numérique de la production, des processus, des services et des modèles d’entreprise, ainsi que par l’application de normes internationales consensuelles, l’amélioration de la protection des consommateurs, les compétences numériques et la culture numérique. Nous saluons les résultats de la Ligue pour l’innovation du G20, en tant que plateforme par laquelle les efforts multilatéraux peuvent stimuler les partenariats, la collaboration, la cocréation et les investissements privés dans les technologies et les applications au service de l’humanité, soulignant la manière dont les politiques commerciales et numériques peuvent renforcer la compétitivité des MPME sur les marchés mondiaux et relever les défis auxquels elles se heurtent. Nous avons également commencé à nous pencher sur l’application de la technologie des registres distribués, notamment la chaîne de blocs, pour protéger les consommateurs par une meilleure traçabilité. Nous reconnaissons le rôle de plus en plus important que jouent les technologies de l’information et des communications (TIC) dans nos sociétés. Dans ce contexte, nous soulignons la nécessité de contrer les menaces accrues pour la sécurité dans le monde numérique, qui émanent notamment des rançongiciels et d’autres formes de cybercriminalité. Dans cette optique, nous travaillerons à renforcer la coopération bilatérale et multilatérale afin d’accroître la sécurité de nos TIC, de remédier aux vulnérabilités et aux menaces communes et de lutter contre la cybercriminalité.
  47. Bien conscients des avantages que procure l’usage et le développement responsables d’une intelligence artificielle (IA) fiable et centrée sur l’humain, nous ferons progresser la mise en œuvre des principes du G20 en matière d’IA, tout en tenant compte des besoins des MPME et des jeunes entreprises de manière à encourager la concurrence et l’innovation, ainsi que la diversité et l’inclusion, et de l’importance de la coopération internationale pour promouvoir la recherche, le développement et l’application de l’IA. Nous saluons les exemples de politiques du G20 sur la façon d’améliorer l’adoption de l’IA par les MPME et les jeunes pousses.
  48. Nous reconnaissons l’importance de la libre circulation des données dans la confiance et des flux de données transfrontaliers. Nous réaffirmons le rôle des données dans le développement. Nous continuerons à nous efforcer de relever les défis tels que ceux liés à la vie privée, à la protection des données, à la sécurité et aux droits de propriété intellectuelle, conformément aux cadres juridiques en vigueur. Nous continuerons également à favoriser une compréhension commune et à nous efforcer de recenser les points communs, les complémentarités et les éléments de convergence entre les démarches et les instruments réglementaires qui permettent aux données de circuler en toute confiance, afin de favoriser l’interopérabilité. Reconnaissant la responsabilité des fournisseurs de services numériques, nous nous efforcerons en 2022 de renforcer la confiance dans le monde numérique en améliorant la sécurité sur Internet et en luttant contre les abus, les discours de haine, la violence et le terrorisme en ligne, tout en protégeant les droits de la personne et les libertés fondamentales. Nous demeurons résolus à protéger les plus vulnérables et nous prenons acte des principes de haut niveau du G20 visant à mieux protéger et outiller les enfants dans l’univers numérique, inspirés de la recommandation de l’OCDE sur les enfants dans le monde numérique et d’autres outils pertinents, tels que les lignes directrices 2020 de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur la protection des enfants en ligne.
  49. Inclusion financière. Nous réaffirmons notre volonté d’accroître l’inclusion financière numérique des pans vulnérables et mal desservis de la société, y compris les MPME, en poursuivant le travail du Partenariat mondial pour l’inclusion financière (PMIF) et la mise en œuvre du Plan d’action sur l’inclusion financière de 2020 du G20. Nous appuyons le menu d’options stratégiques du G20 pour la culture financière numérique et la protection financière des consommateurs et des MPME, intitulé « Améliorer l’inclusion financière numérique au-delà de la crise de la COVID-19 », dans le but de proposer aux décideurs un guide à suivre dans leurs efforts pour jeter les bases de nouvelles stratégies d’inclusion financière après la pandémie. Nous accueillons favorablement le rapport d’étape de 2021 du PMIF à l’intention des dirigeants du G20 et la mise à jour de 2021 à l’intention des dirigeants sur les progrès réalisés relativement à la cible du G20 en matière de transferts de fonds. Nous appuyons la démarche du PMIF pour faire progresser la surveillance des Plans nationaux sur les transferts de fonds, de même que la collecte de données plus détaillées, et encourageons vivement les efforts visant à continuer de faciliter les flux de transferts de fonds et à en réduire les coûts moyens.
  50. Lacunes dans les données. Pour nous permettre de prendre des décisions plus éclairées, il est essentiel d’améliorer la disponibilité et la communication des données, notamment à propos des questions environnementales, et de tirer parti de la multitude de données produites par la transformation numérique. Nous prenons note du travail réalisé jusqu’à maintenant par le FMI, en étroite collaboration avec le CSF et le Groupe interagences de statistiques économiques et financières (IAG) à l’égard d’une nouvelle initiative du G20 sur les lacunes dans les données, et attendons avec intérêt la poursuite de son développement.
  51. Reconnaissant l’importance de bien utiliser les outils numériques dans les administrations publiques, nous continuerons à promouvoir des cadres de réglementation agiles et fournirons des services publics numériques centrés sur l’humain, proactifs, faciles à utiliser et accessibles à tous. Nous nous félicitons du nouvel accent mis sur les solutions d’identité numérique sécurisées, interopérables et fiables qui peuvent fournir un meilleur accès aux services des secteurs public et privé tout en promouvant la confidentialité et la protection des données personnelles. Nous poursuivrons nos travaux sur la conception d’outils d’identité numérique pouvant être déployés également dans les scénarios d’urgence.
  52. Conscients que l’investissement durable dans des infrastructures numériques de qualité peut grandement contribuer à réduire la fracture numérique, nous allons promouvoir un accès universel et abordable à la connectivité pour tous d’ici 2025. Reconnaissant que des infrastructures numériques universelles, sécuritaires, abordables, avancées et performantes constituent un facteur important de la reprise économique, nous approuvons les Lignes directrices du G20 pour le financement et la promotion d’une connectivité à large bande de haute qualité pour un monde numérique, élaborées avec l’aide de l’OCDE.
  53. Nous redoublerons d’efforts pour que les chercheurs et les travailleurs puissent adapter leurs compétences à l’évolution rapide du monde numérique et exploiter le potentiel de l’innovation et des outils numériques tout en respectant les valeurs et les principes éthiques communs. Nous exploiterons également des infrastructures numériques communes de manière à promouvoir la collaboration en matière de recherche, la science ouverte et l’enseignement supérieur. Fermement convaincus de l’importance cruciale du progrès scientifique pour améliorer la vie de milliards de personnes dans le monde et relever efficacement les défis mondiaux, nous continuerons de veiller à ce que la recherche scientifique, notamment en matière de technologie numérique, soit menée de manière responsable, sûre, transparente, équitable, inclusive et sécuritaire, compte tenu des risques liés aux technologies de pointe.
  54. Nous nous félicitons de la transformation de l’équipe spéciale sur l’économie numérique en un groupe de travail et invitons nos ministres du Numérique à poursuivre leurs discussions sur l’économie numérique selon le besoin.
  55. Tourisme. En nous inspirant du travail que nous avons accompli en 2020, nous continuerons à soutenir une reprise rapide, résiliente, inclusive et durable du secteur touristique, qui compte parmi les plus durement touchés par la pandémie, en accordant une attention particulière aux pays en développement et aux MPME. Nous approuvons les Lignes directrices de Rome du G20 pour l’avenir du tourisme et nous engageons à prendre des mesures pour en atteindre les objectifs, en particulier en ce qui concerne la sécurité de la mobilité, la fluidité des déplacements, de même que la durabilité et la transformation numérique du secteur. Nous examinerons les possibilités de collaboration dans les domaines de l’économie créative et de l’innovation à l’appui du tourisme. À cette fin, nous demandons à nos ministres du Tourisme de poursuivre leur collaboration avec l’OCDE, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et les organisations internationales concernées.
  56. Culture. Rappelant que la culture a une valeur intrinsèque, nous soulignons le rôle de la culture et des professionnels et entreprises de la culture et de la création en tant que moteurs du développement durable, de la résilience et la régénération de nos économies et de nos sociétés, en insistant sur l’importance des efforts internationaux pour sauvegarder et promouvoir la culture, l’UNESCO ayant un grand rôle à jouer à cet égard, et sur la nécessité de soutenir les travailleurs, notamment dans le domaine culturel, de même qu’en facilitant l’accès à l’emploi, à la protection sociale, ainsi qu’à des mesures de soutien aux entreprises et à la transformation numérique. Nous soulignons l’importance de faire face aux menaces qui pèsent sur les ressources culturelles irremplaçables, ainsi que de protéger et de préserver le patrimoine culturel endommagé, faisant l’objet de trafic ou mis en danger par des conflits et des catastrophes, rappelant les objectifs de la résolution 2347 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Nous demandons à nos institutions concernées de poursuivre la coopération du G20 sur la culture.
  57. Lutte contre la corruption. Réitérant notre principe de tolérance zéro envers toute forme de corruption dans les secteurs public et privé et notre détermination à atteindre nos objectifs communs dans la lutte mondiale contre la corruption, nous adoptons notre Plan d’action contre la corruption 2022-2024. Nous entendons travailler encore davantage en concertation avec d’autres intervenants, notamment du milieu universitaire, de la société civile, des médias et du secteur privé, et nous continuerons à promouvoir leur rôle important et leur participation active dans ce domaine. Nous sommes déterminés à lutter contre toute forme nouvelle et élaborée de corruption. Nous approuvons les Principes de haut niveau du G20 sur la corruption liée au crime organisé, sur la lutte contre la corruption dans le sport et sur la prévention et l’éradication de la corruption dans les interventions d’urgence, et adoptons le rapport du G20 sur la responsabilité en matière de lutte contre la corruption. Nous réaffirmons notre engagement de refuser tout refuge aux auteurs d’infraction de corruption et leurs actifs, conformément aux lois nationales, et à combattre la corruption transnationale. Nous fournirons également aux autorités compétentes des informations adéquates, précises et actualisées en adoptant des mesures juridiquement appropriées afin d’améliorer la transparence, à l’échelle internationale et nationale, de la propriété effective des personnes morales, des dispositifs juridiques et des biens immobiliers, particulièrement dans les flux transfrontaliers, conformément aux recommandations du Groupe d’action financière.
  58. Nous restons déterminés à promouvoir une culture de l’intégrité dans le secteur privé, en particulier dans ses relations avec le secteur public. Dans le cadre de nos efforts collectifs pour mieux mesurer la corruption, nous saluons le Recueil de bonnes pratiques sur la mesure de la corruption. Nous veillerons à ce que les pays du G20 adaptent leurs règlements et leurs lois pour se conformer à l’obligation pertinente de criminaliser la corruption, y compris la corruption d’agents publics étrangers, et à soutenir les efforts visant à prévenir et détecter efficacement la corruption interne et transnationale, ainsi qu’à mener des enquêtes, à intenter des poursuites et à imposer des sanctions à ces égards. Nous déploierons des efforts concrets pendant la durée du plan d’action et communiquerons de l’information sur les mesures que nous avons prises afin de criminaliser la corruption transnationale et d’appliquer les lois en la matière conformément à l’article 16 de la Convention des Nations Unies contre la corruption, en vue d’une éventuelle adhésion de tous les pays du G20 à la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption. Dans le but d’améliorer la coopération internationale sur la lutte contre la corruption, nous saluons les progrès réalisés par le Réseau opérationnel mondial des services de détection et de répression de la corruption (Réseau GlobE).
  59. Nous réaffirmons notre plein appui au Groupe d’action financière (GAFI) et au Réseau mondial et reconnaissons que la mise en œuvre effective de mesures de lutte contre le blanchiment d’argent, contre le financement du terrorisme et contre la prolifération est essentielle pour instaurer la confiance dans les marchés financiers, assurer une reprise viable et protéger l’intégrité du système financier international. Nous soulignons la pertinence de la démarche fondée sur le risque des recommandations du GAFI visant à garantir la légitimité des paiements transfrontaliers et à promouvoir l’inclusion financière. Nous confirmons notre appui au renforcement des recommandations du GAFI pour améliorer la transparence relative à la propriété effective des personnes morales et demandons aux pays de lutter contre le blanchiment de capitaux tirés de crimes contre l’environnement, particulièrement en donnant suite aux conclusions du rapport du GAFI. Nous réaffirmons les engagements pris par nos ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales visant à soutenir et renforcer le travail des organismes régionaux analogues au GAFI.
  60. Nous attendons avec intérêt les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Beijing en 2022, où les athlètes du monde entier pourront rivaliser d’adresse, symbolisant ainsi la résilience de l’humanité.
  61. Nous remercions les organisations internationales et les groupes de dialogue du G20 pour leurs précieuses contributions et recommandations stratégiques. Nous remercions l’Italie pour sa présidence, pour avoir organisé avec succès le Sommet mondial de la santé, coprésidé avec la Commission européenne, et ce Sommet des dirigeants à Rome, ainsi que pour sa contribution au processus du G20. Nous nous réjouissons à l’idée de nous réunir à nouveau en Indonésie en 2022, en Inde en 2023 et au Brésil en 2024.

Annexe

Déclarations et communiqués ministériels

  1. Communiqué de la deuxième réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 (7 avril)
  2. Communiqué des ministres du Tourisme du G20 (4 mai)
  3. Déclaration des ministres de l’Éducation du G20 (22 juin)
  4. Déclaration commune des ministres de l’Éducation et du Travail et de l’Emploi du G20 (22 juin)
  5. Déclaration des ministres du Travail et de l’Emploi du G20 (23 juin)
  6. Déclaration de Matera sur la sécurité alimentaire, la nutrition et les systèmes alimentaires (29 juin)
  7. Communiqué des ministres du Développement du G20 (29 juin)
  8. Résumé de la présidence : « Le rôle de la logistique dans la préparation et la riposte à la pandémie de COVID-19 et à de futures crises humanitaires et sanitaires » (30 juin)
  9. Communiqué de la troisième réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 (9-10 juillet)
  10. Communiqué des ministres de l’Environnement du G20 (22 juillet)
  11. Communiqué conjoint des ministres responsables de l’Énergie et du Climat du G20 (23 juillet)
  12. Déclaration de Rome des ministres de la Culture du G20 (29-30 juillet)
  13. Déclaration des ministres du G20 responsables du numérique (5 août)
  14. Déclaration des ministres du G20 responsables de la recherche (6 août)
  15. Résumé de la présidence : Conférence du G20 sur le renforcement du pouvoir des femmes (26 août)
  16. Déclaration des ministres de la Santé du G20 (5-6 septembre)
  17. Communiqué des ministres de l’Agriculture du G20 (17-18 septembre)
  18. Déclaration des ministres du G20 responsables du commerce et de l’investissement (12 octobre)
  19. Communiqué de la quatrième réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 (13 octobre)
  20. Communiqué conjoint des ministres des Finances et de la Santé du G20 (29 octobre)

Groupes de travail du G20 et autres documents

  1. Déclaration de Rome du Sommet mondial sur la santé
  2. Mise à jour du Plan d’action du G20
  3. Quatrième rapport sur l’avancement des travaux du Plan d’action du G20
  4. Rapport au G20 du Groupe de travail sur la fabrication de vaccins du Conseil de facilitation de l’accélérateur ACT
  5. Mise à jour 2021 de Rome sur le Plan d’action du G20 à l’égard du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et des engagements pris par le G20 dans le domaine du développement
  6. Recommandations du G20 sur l’utilisation des prêts à l’appui des réformes
  7. Financement pour le développement durable : cadre du G20 pour le soutien volontaire aux cadres intégrés de financement national, principes de haut niveau du G20 sur les instruments financiers liés à la durabilité, et vision commune du G20 sur l’harmonisation avec les ODD
  8. Compte rendu des résultats du Groupe de travail sur le développement au sujet de l’aménagement du territoire et de la prise en charge locale des ODD
  9. Feuille de route du G20 pour la finance durable
  10. Rapport de synthèse de 2021 du Groupe de travail du G20 sur la finance durable
  11. Feuille de route du G20 pour atteindre et dépasser l’objectif de Brisbane
  12. Principes directeurs du G20 pour assurer l’accès à une protection sociale adéquate pour tous dans un monde du travail en mutation
  13. Options politiques du G20 visant à améliorer les cadres de réglementation pour les ententes de travail à distance et le travail sur des plateformes numériques
  14. Approches du G20 en matière de sécurité et de santé au travail
  15. Programme stratégique du G20 sur l’entretien des infrastructures
  16. ¶¶ÒùÊÓƵ des options stratégiques du G20 pour la transformation numérique et le rétablissement de la productivité G20
  17. Exemples de politiques du G20 sur la façon d’améliorer l’adoption de l’IA par les MPME et les jeunes pousses
  18. Principes de haut niveau du G20 visant à mieux protéger et outiller les enfants dans l’univers numérique
  19. ¶¶ÒùÊÓƵ d’options stratégiques du G20 pour la culture financière numérique et la protection financière des consommateurs et des MPME, intitulé « Améliorer l’inclusion financière numérique au-delà de la crise de la COVID-19 »
  20. Rapport de 2021 présenté aux dirigeants du G20 sur l’avancement des travaux du Partenariat mondial pour l’inclusion financière
  21. Mise à jour de 2021 présentée aux dirigeants au sujet de la cible fixée par le G20 pour les envois de fonds
  22. Lignes directrices du G20 pour le financement et la promotion d’une connectivité à large bande de haute qualité pour un monde numérique
  23. Lignes directrices de Rome du G20 pour l’avenir du tourisme
  24. Plan d’action contre la corruption 2022-2024
  25. Principes de haut niveau du G20 sur la corruption liée au crime organisé
  26. Principes de haut niveau du G20 sur la lutte contre la corruption dans le sport
  27. Principes de haut niveau du G20 sur la prévention et l’éradication de la corruption dans les interventions d’urgence
  28. Rapport de reddition de comptes du G20 sur la lutte contre la corruption
  29. Recueil de bonnes pratiques sur la mesure de la corruption
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