Aide en dons pour les catastrophes à l’étranger
Les Canadiens ont à cœur d’aider les communautés touchées par les catastrophes naturelles et autres situations d’urgence à l’étranger. La meilleure façon pour les Canadiens d’aider dans une situation d’urgence est de donner de l’argent à des organisations humanitaires expérimentées.
Sur cette page
- Dons en espèces
- Transformer les biens donnés en dons en espèces
- Nourriture, vêtements et autres biens
- Avant de proposer vos services
Dons en espèces
Les dons en espèces sont le moyen le plus rapide et le plus efficace d’apporter de l’aide aux personnes vivant dans une zone sinistrée.
Ils permettent aux organismes de secours :
- d’acheter des fournitures en fonction des besoins précis des personnes;
- d’acheminer l’aide aux populations touchées le plus rapidement possible;
- de soutenir l’économie locale, qui peut avoir été gravement touchée par la catastrophe.
Dans la plupart des cas, il est plus rentable d’acheter des biens localement que de les faire venir par avion de pays lointains. De plus, les biens locaux peuvent être achetés en beaucoup moins de temps qu’il n’en faut pour organiser la logistique d’un transport aérien depuis un pays lointain.
L’Agence du revenu du Canada dispose d’une .
Recherchez dans la les partenaires humanitaires et les organismes de secours avec lesquels le gouvernement du Canada travaille pour fournir une aide humanitaire dans les régions touchées.
Transformer les biens donnés en dons en espèces
Il existe des moyens de transformer des vêtements, des jouets et d’autres biens en dons en espèces. Voici quelques idées à envisager :
- Organisez un vide-grenier communautaire, une vente aux enchères ou un tirage au sort. Faites don de l’intégralité des recettes à un organisme de secours reconnu. Les biens restants peuvent être donnés à un organisme de bienfaisance ou à un refuge local.
- Demandez des dons de nourriture à utiliser dans un repas‑partage communautaire. Invitez les participants à faire un petit don en espèces pour la nourriture qu’ils consomment. Les denrées non périssables restantes peuvent être données à une banque alimentaire locale.
Nourriture, vêtements et autres biens
Avant de donner de la nourriture, des vêtements et d’autres biens en cas de crise humanitaire, veuillez tenir compte des réalités suivantes :
- Les secouristes sur le terrain peuvent perdre un temps précieux à trier des boîtes de biens donnés par des particuliers.
- La nourriture, les vêtements et autres biens peuvent ne pas être adaptés au climat ou à la culture de la population touchée. Par exemple, les survivants peuvent avoir besoin de tentes légères dans le cas d’un ouragan en été, ou de tentes hivernales dans le cas d’un tremblement de terre en hiver.
- Si les biens donnés ne sont pas adaptés à une crise donnée, ils peuvent finir par ne pas être utilisés, ce qui entraîne un gaspillage.
- Les articles seront soumis aux règlements sur les importations d’un pays donné. Les marchandises dont l’entrée est refusée engorgeront les ports aériens et maritimes, ce qui pourrait retarder le traitement et le déblocage de fournitures de secours essentielles.
- Les dons de médicaments et de fournitures médicales périmés peuvent faire plus de mal que de bien à la santé et à la survie d’une population touchée. Les pays réglementent l’importation de médicaments, de sorte que certains d’entre eux peuvent être interdits de passage par la douane d’un pays.
Avant de proposer vos services
Si vous envisagez de proposer vos services à titre bénévole, veuillez tenir compte des réalités suivantes :
- Les services de sauvetage sont généralement nécessaires pour une courte période. Des équipes de recherche et de sauvetage expérimentées, souvent situées plus près que le Canada, peuvent être sur le terrain plus rapidement.
- Le besoin de premiers soins vitaux et autres assistances médicales immédiates est généralement de courte durée. Cette aide est généralement fournie par les services de santé du pays touché ou de pays voisins.
- De nombreux organismes disposent de listes de volontaires locaux et internationaux qui vivent près de la zone touchée. Les personnes ayant une expérience de terrain pertinente et des compétences linguistiques peuvent gérer la situation de la manière la plus efficace.
- De nombreux pays exigent des visas d’entrée dont l’obtention peut prendre des semaines. En outre, des vaccins particuliers peuvent être exigés.
Si vous avez des compétences qui peuvent être utiles en situation de crise humanitaire, inscrivez-vous comme bénévole auprès d’une organisation de secours. Elle pourra vous conseiller sur la manière de vous préparer à apporter votre aide dans une zone sinistrée, et ce, à court préavis.
Signaler un problème sur cette page
- Date de modification: