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L’entreprise HUDSON Boat Works surfe sur une vague de succès à l’international

Une équipe d'aviron sur une périssoire

L’aviron, comme bien d’autres sports de compétition, a été touché par la pandémie de COVID-19 qui a balayé le monde.

Tout d’abord, des événements prestigieux comme les Jeux olympiques d’été à Tokyo, au Japon, ont été reportés. Ensuite, les championnats nationaux, y compris ceux du Canada et des États-Unis, et d’autres grandes régates ont été annulés.

Mais certaines choses n’ont pas changé.

La première, évidemment, est que les rameurs ont continué de ramer. Beaucoup ont pris des précautions contre la COVID-19, comme ramer seul ou dans ce qu’on appelle des « doubles bulles », c’est-à-dire avec un partenaire régulier. Ces deux options étaient plus faciles à réaliser dans des petits bateaux plutôt que dans des grands bateaux de 4 ou 8 places.

La seconde est la maxime selon laquelle, comme toujours, chaque coup compte.

Après tout, que vous vous entraîniez en tant qu’athlète de calibre olympique en solo ou dans un club local en double, même une fraction de seconde peut faire la différence entre la victoire et la défaite lors d’une grande épreuve.

C’est pourquoi HUDSON Boat Works s’est employé à chercher des moyens de donner un avantage aux athlètes, même pendant la pandémie. En effet, le fabricant de coques de course d’élite basé à London, en Ontario, a décidé de construire davantage de petits bateaux, qui seraient selon lui plus en demande en raison des préoccupations liées à la distanciation sociale.

Cette décision a permis de maintenir à flot l’entreprise fondée il y a près de 40 ans et de préserver sa réputation de chef de file.

« Dès le premier mois de mise en place de notre stratégie, nous avons efficacement changé notre offre de produits et nos ventes ont réellement augmenté », explique Craig McAllister, directeur commercial de HUDSON. « Si nous avions maintenu notre stratégie précédente, qui consistait à nous concentrer sur des bateaux plus grands, nous aurions été négativement touchés par la pandémie. »

Depuis leurs modestes débuts dans le garage du fondateur Jack Coughlan en 1981, les bateaux HUDSON ont permis de remporter plus de 90 médailles aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde d’aviron, et ont servi à établir un record du monde dans l’épreuve du huit masculin aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Chaque fois qu’un équipage gagne, les athlètes et les entraîneurs prennent note de la marque du bateau.

Selon Glen Burston, directeur des opérations de HUDSON, 85 % des bateaux de l’entreprise sont exportés, ce qui lui permet de continuer à surfer sur sa vague de succès.

« En ce qui nous concerne, le soutien du gouvernement et du Service des délégués commerciaux du Canada a largement contribué à maintenir nos investissements ici, alors que nous nous diversifions dans d’autres pays, affirme M. Burston. C’est une bonne situation, car nous exportons la moitié de notre production totale vers les États-Unis, mais nous avons également d’importantes exportations vers le Royaume-Uni, l’Europe, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et un certain nombre d’autres pays. »

Selon M. Burston, les accords commerciaux du Canada avec l’Europe, par l’entremise de l’Accord économique et commercial global (AECG), et avec la région de l’Asie-Pacifique, par l’entremise de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), sont également utiles.

« L’accord commercial avec l’Union européenne fait des merveilles, dit-il. Il a permis d’uniformiser les règles du jeu, de nous rendre beaucoup plus concurrentiels et d’éliminer les obstacles. »

« Du côté du Pacifique, le PTPGP abaisse efficacement nos tarifs de 5 % avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ce qui nous rend pratiquement concurrentiels avec les constructeurs locaux et s’avère un avantage incroyable pour nous. »

Le soutien du gouvernement fédéral, au moyen de programmes comme CanExport, a aussi beaucoup aidé HUDSON à maintenir un équilibre sur les marchés existants et nouveaux.

« Nous réalisons une forte croissance en Amérique du Sud, dans des pays comme le Brésil, l’Argentine, le Chili et le Pérou, et le financement de CanExport a vraiment été notre plus grande aide », déclare M. Burston, en faisant remarquer que l’entreprise a reçu une subvention de CanExport et qu’elle s’en est servie pour couvrir une partie importante de ses frais de voyage en Amérique du Sud avant l’arrivée de la COVID-19.

« Nos prochaines étapes consistent à pénétrer le marché dynamique des clubs dans ces pays, ajoute M. McAllister. Quand il sera enfin possible de voyager et de se voir de nouveau en personne, CanExport pourra nous aider à y parvenir en finançant notre participation à des réunions et à des présentations en personne. »

« Ce n’est pas une subvention énorme, précise M. McAllister, mais elle nous ouvre des portes et nous permet de dire : “Tentons notre chance!” »

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