Comment le financement de l’Accord économique et commercial global et de CanExport a contribué à faire connaître les équipements de protection individuelle de Lac-Mac au monde entier
Lorsque la société Lac-Mac de London, en Ontario, a été créée en 1920, le monde était très différent. L’entreprise a exploité un créneau en produisant et en fournissant des uniformes pour les écoles d’infirmières du pays.
Dans les années 1980, l’épidémie de VIH/sida a amené Lac-Mac à mettre au point un type de blouse chirurgicale qui pourrait protéger contre cette nouvelle maladie et d’autres agents pathogènes transmissibles par le sang.
C’est ainsi qu’a commencé la recherche d’un tissu barrière étanche aux liquides pour des blouses chirurgicales réutilisables, qui a abouti à l’adoption de la technologie Gore-Tex. En 1988, après plusieurs années de mises au point et d’essais, Lac-Mac a lancé sa gamme de blouses et de draps réutilisables pour les salles d’opération, fabriqués à partir de tissus barrières chirurgicaux Gore.
Lac-Mac fabrique maintenant des produits en Gore-Tex depuis plus de 30 ans. Aujourd’hui, la société commercialise ses blouses et ses draps chirurgicaux réutilisables sous sa marque exclusive R.MOR.Tex. Elle se spécialise dans les équipements de protection individuelle (EPI) personnalisables, performants, imperméables, respirants et de haute qualité, destinés à divers segments du marché et tous fabriqués au Canada.
Un siècle après les humbles débuts de Lac-Mac, le marché de l’entreprise s’est étendu aux États-Unis, au Royaume-Uni, à l’Europe, à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande.
La présidente de Lac-Mac, Shelley White, et la directrice du Marketing et des Affaires réglementaires, Shelley Petrovskis, reconnaissent toutes deux que le financement de CanExport a aidé l’entreprise à prendre de l’expansion en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni.
Plus précisément, le financement de CanExport a été essentiel, car il a aidé Lac-Mac à pénétrer de nouveaux marchés en Australie et en Nouvelle-Zélande en permettant aux représentants de l’entreprise de rencontrer des clients actuels et potentiels, de fournir une formation aux distributeurs, de visiter des installations et d’effectuer des démonstrations de produits, ce qui s’est traduit par l’acquisition de nouveaux clients et un accroissement des activités.
En plus du financement de CanExport, Mme White affirme que le bureau régional du Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada en Ontario l’a aidée à présenter des demandes de financement et à entrer en contact avec le personnel du SDC de Londres (au Royaume-Uni) et d’autres marchés à l’étranger.
Lac-Mac fabrique tous ses produits au Canada, mais importe une grande quantité d’équipements techniques et de machines d’Europe. L’entreprise exporte ensuite ses produits finis. L’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne a permis d’ouvrir des portes et de supprimer des barrières commerciales. L’AECG offre non seulement un traitement tarifaire préférentiel aux exportations de l’entreprise, soit en réduisant les droits de douane ou en les éliminant complètement, mais il réduit également les coûts d’importation de l’entreprise. En outre, l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) a beaucoup aidé Lac-Mac à pénétrer les marchés de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande en assurant un traitement tarifaire préférentiel pour ses exportations.
À l’heure actuelle, Lac-Mac vend majoritairement en Amérique du Nord. Les services de soins de santé canadiens et américains constituent ses principaux marchés; ils sont suivis de ceux de l’Australie et de l’Europe en ce qui concerne les autres segments de ses produits.
Si la COVID-19 a obligé Lac-Mac à reporter un voyage d’affaires de suivi en Australie et en Nouvelle-Zélande en mars 2020, la pandémie a par contre entraîné une augmentation spectaculaire de la demande de blouses chirurgicales sur le marché depuis le début de 2020.
Selon Mme Petrovskis, la demande d’EPI a augmenté de façon significative au cours des 6 derniers mois, en particulier au Canada et aux États-Unis, et rien ne laisse croire à un ralentissement. De nombreux employés ont donc fait des heures supplémentaires pour répondre à la demande, et Lac-Mac a même dû faire appel à des sous-traitants pour donner un coup de main.
Selon Mme White, les prochains 12 à 18 mois seront très passionnants pour l’entreprise, qui prévoit augmenter encore sa capacité pour répondre à la demande croissante. Cette hausse de la demande est en partie attribuable, selon elle, à un changement d’attitude vis-à-vis de la reconnaissance et de l’acceptation des équipements réutilisables dans le secteur de la santé. « Les gens se rendent compte que les EPI jetables ne sont pas aussi fiables que les produits réutilisables, et que les entreprises – et les pays – ne peuvent plus compter uniquement sur des sources étrangères pour s’approvisionner en produits jetables », ajoute-t-elle.
Mme White et Mme Petrovskis entrevoient de nombreuses possibilités de croissance internationale pour Lac-Mac. Elles peuvent à cet égard compter sur leur expertise dans la fabrication d’EPI performants fabriqués à partir de divers tissus barrières, ainsi que sur le besoin de la communauté mondiale de pouvoir compter sur un fournisseur fiable et de s’approvisionner rapidement en EPI sûrs et réputés.
Au fur et à mesure que l’entreprise progressera, le SDC sera là pour l’aider à chaque étape du processus. « Chez Lac-Mac, nous sommes reconnaissants du soutien du SDC, qui a directement contribué à notre capacité d’étendre notre offre de produits à de nouveaux marchés internationaux », déclare Mme White.
Comme dans le cas de Lac-Mac, votre entreprise pourrait économiser de l’argent en exportant vers un marché d’un ALE. Calculez vos droits de douane à l’aide de l’outil .
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