L’inspiration d’une environnementaliste
Septembre 27, 2021
Venez faire la connaissance de Briana Loughlin, consacrée comme l’une des « (en anglais seulement) et voyez comment un voyage en sac à dos dans l’hémisphère sud l’a poussée à devenir la cofondatrice et directrice de Inspiration et Changement chez (« Calgary sans plastique ») (en anglais seulement).
L’expérience de vacances-travail qu’a vécue Briana lui a ouvert les yeux sur la beauté de la nature. Par son travail à PFYYC, Briana contribue à faire la différence et à déclencher des changements en vue d’une planète plus saine.
L’amour du voyage
Après une année d’université, Briana et sa meilleure amie décident de prendre une année sabbatique pour parcourir le monde. En 2003, elles achètent une voiture et une tente pour faire le tour de la Nouvelle-Zélande, explorant les îles du nord et du sud, puis se rendent en Australie pour un séjour vacances-travail.
« C’est sûr qu’il y a eu une certaine appréhension quand j’ai annoncé à mes parents que je voulais voyager et que l’université devrait attendre. Pour eux, comme pour beaucoup de parents, faire des études était essentiel à la réussite. Cependant, lors de ma première année d’université, ma première année d’autonomie, vivant en résidence avec des amis, apprendre n’était pas ma priorité. Je voulais plutôt m’amuser et découvrir qui j’étais. J’ai donc décidé que si je ne me consacrais pas à mes études, ce n’était pas le meilleur usage de mon temps ou de mon argent. Dès le début de l’été, j’ai commencé à travailler sans relâche à trois emplois différents afin d’économiser pour mon voyage. Mes parents ont alors compris que je ne cherchais pas simplement à fuir mes responsabilités en voulant voyager, mais que c’était plutôt l’inverse. Je prenais ce projet très au sérieux et le fait de travailler dur et de me mettre à économiser pour quelque chose d’important a été une leçon essentielle dans ce processus. »
Pendant son séjour en Australie, Briana a non seulement acquis des compétences professionnelles, mais aussi des connaissances sur le surf et la forme des vagues causée par les courants de retour. L’expérience du voyage lui a appris à gérer un budget, à être indépendante, ainsi qu’à nouer des contacts avec des étrangers.
Au milieu de l’hiver australien, Briana se rend à Cairns. Elle y apprend la plongée sous-marine et découvre la beauté et la majestuosité de la Grande barrière de corail. « Je n’oublierai jamais cette vie colorée et magnifique que j’ai découverte sous l’eau, que je m’engage maintenant à sauver de la destruction. »
Sac à dos : avant et après
« La pureté que j’ai trouvée en Nouvelle-Zélande (NZ) était unique. Pouvoir se déconnecter de l’agitation et renouer avec la nature, que ce soit dans un vignoble ou sur la plage, cela me parlait et je voulais partager ce sentiment avec d’autres. »
Briana a découvert un caractère unique à ce pays. « Il y a un côté traditionnel; les gens peuvent encore vivre simplement s’ils le souhaitent. Par exemple, les Néo-Zélandaisé ont tendance à manger de façon plus saisonnière et locale. Ils accordent également une grande importance à l’équilibre entre le travail et la vie personnelle : vous aurez du mal à trouver une épicerie ou une pharmacie ouverte 24 heures sur 24, ou quoi que ce soit d’ouvert pendant les vacances. Ils semblent tous vivre un peu plus en harmonie avec leur maison et leur environnement naturel. C’est rafraîchissant. »
« À mon retour en 2012, tout le monde avait un téléphone intelligent, un ordinateur portable, le wifi était disponible partout et il était très facile d’appeler chez moi par Internet. C’est très facile de nos jours de rester connectés, mais cela vous empêche aussi d’apprécier votre expérience dans votre nouvel environnement, alors assurez-vous de débrancher vos appareils et d’apprécier simplement d’être là où vous êtes, avec votre carnet de voyage et vos nouveaux amis ».
Selon Briana, « le fait de tenir un carnet de voyage s’est avéré un excellent moyen de vivre l’instant présent, mais aussi d’accepter et de gérer mon sentiment de mal du pays. Parler avec des inconnus et m’impliquer dans ma communauté m’ont aussi permis de mieux apprécier mon expérience, qui j’étais, ce que je faisais. Cela m’a permis de mieux savoir qui j’étais et qui j’étais en train de devenir. »
Travail dans un vignoble
Pendant son séjour en Nouvelle-Zélande, Briana a trouvé du travail dans un vignoble dans l’île du nord et a pu voir le fonctionnement de ce secteur d’un bout à l’autre. « J’ai eu ainsi l’occasion de me familiariser tant avec les choses que j’aime que celles que je déteste sur les deux types de rôles (l’agriculture les mains dans la terre et le travail professionnel de vente et de marketing) et de réfléchir au type de carrière que je voulais entreprendre. »
Après son retour au Canada, Briana a mis ses connaissances à profit en entamant une carrière dans la vente de vins qui a duré près de cinq ans.
C’est à cette époque qu’une amie lui explique que l’histoire du plastique dans les océans est une fausse nouvelle; elle réalise alors combien elle s’est éloignée de sa passion et de son engagement. Elle a vu le problème du plastique dans les océans et la destruction qu’il engendre. Elle décide alors qu’elle veut renouer avec ses compatriotes, les Albertains sans accès à la mer, et ce qui lui donne l’idée et le désir de se lancer et de changer les choses. « C’est une des raisons pour lesquelles j’ai lancé  Plastic-Free YYC. »
Plastic-Free YYC
(PFYYC) (en anglais seulement) a commencé par un simple site web/blogue pour se transformer en une équipe de 16 bénévoles en moins d’un an. PFYYC dialogue avec tous les segments de la communauté, les simples citoyens, les entreprises et les gouvernements. Son équipe travaille à la création d’événements significatifs et éducatifs dans l’ensemble de Calgary et aussi avec la ville sur la manière de réduire les déchets de construction et de démolition.
« Le simple fait de créer un mouvement et de le voir grandir s’est révélé une expérience stupéfiante. L’appui que cette petite organisation a reçu et l’enthousiasme démontré ont été une leçon d’humilité. J’ai tellement appris, non seulement sur la façon de lancer un organisme sans but lucratif, mais aussi sur mes capacités de leadership. »
En octobre 2020, Briana a reçu le prix destiné au moins de 40 ans, « » (en anglais seulement) pour son travail de défense de l’environnement.
Que vous ont inspiré vos propres séjours de vacances-travail ? Partagez votre expérience en envoyant un courriel à whpcanada.sydney@international.gc.ca.
(EIC) a démarré ses activités dans les années 50 comme initiative d’échanges culturels. Aujourd’hui, EIC appuie les intérêts du Canada en gérant des accords sur la mobilité des jeunes (y compris les programmes de vacances-travail) dans plus de . L’accord entre le Canada et l’Australie a été mis en place en 1975 et applique la réciprocité sur le nombre de participants autorisés entre les deux pays.
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