Pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe, l’effort doit être collectif
Le 10 décembre, Journée des droits de l'homme, a marqué la fin de la campagne mondiale 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe. Au cours de ces 16 jours, le haut-commissariat du Canada au Guyana s'est joint au Guyane et au reste du monde pour sensibiliser à la violence faite aux femmes.
Au Guyana, 17 femmes ont été tuées cette année par un partenaire et d'innombrables autres ont subi des violences domestiques et sexuelles de la part de leur partenaire. L'ONG locale d'aide aux victimes de violence Help and Shelter a signalé une augmentation de 300 % des appels à l'institution et de nombreux autres cas de violence sexiste ne sont pas signalés. La situation dans le monde s'est aggravée car plus de femmes sont désormais de plus en plus exposées à leur partenaire violent en raison des confinements et des mesures de quarantaine adoptés à la suite de la pandémie de COVID-19, problème exacerbé par l'incapacité des services sociaux à fonctionner pleinement.
Lors d'un récent événement anti-violence, Janine Cocker, responsable de la coopération au développement au Haut-commissariat, a souligné que la lutte contre la violence fondée sur le genre nécessite le soutien de la communauté. Mme Cocker a déclaré que « bien que nous ayons fait de grands progrès dans la promotion des droits des femmes et des filles, il reste encore du travail à faire ». Elle a ajouté que pour [mettre fin à la violence fondée sur le genre], nous devons construire des partenariats solides, et nous pensons que grâce aux efforts collectifs du gouvernement, de la société civile, de la communauté internationale et du secteur privé, nous pouvons élargir l'impact de la campagne [pour mettre fin à la violence fondée sur le genre] ».
À ce titre, cette année, pour la campagne des 16 jours, le Haut-commissariat s'est associé à plusieurs entités pour diffuser le message visant à mettre fin à la violence fondée sur le genre.
Le Haut-commissariat a eu l'honneur de collaborer avec succès avec les partenaires suivants pour sensibiliser à la violence fondée sur le genre :
- la première dame du Guyana, Son Excellence Arya Ali
- la ministre des Services humains et de la Sécurité sociale, l'honorable Vindhya Persaud
- les Nations Unies
- l'Union européenne
- l'ambassade du Mexique
- la Guyana Bank for Trade and Industry
- la Bibliothèque nationale
- ainsi qu'avec des organisations non gouvernementales telles que Childlink Guyana, Help and Shelter et la United Bridge Builders Mission
Parmi les événements organisés par le haut-commissariat figurait une cérémonie d'emballage d'arbres en collaboration avec Son Excellence Arya Ali, première dame de Guyane. L'honorable Vindhya Persaud, ministre des Services sociaux et de la Sécurité sociale, ainsi que des représentants des Nations unies et de l'Union européenne, étaient aussi présents. Tous les participants ont fait part de l'engagement de leur organisation à se dresser contre la violence sexiste. Cette activité a fait l'objet de multiples reportages dans la presse, en ligne et à la télévision.
De plus, à la demande du haut-commissariat et en partenariat avec les Nations Unies, la Statehouse (résidence présidentielle) a été illuminée d'orange lors d'une petite cérémonie à laquelle le président, Son Excellence Irfaan Ali, a assisté. Des photos de cet événement ont également été diffusées dans les médias locaux, et une photo du président, de la première dame et de Janine Cocker, du haut-commissariat, a fait la une des journaux.
D’autres partenaires, soit la Guyana Bank for Trade and Industriel, le ministère des Services sociaux et de la Sécurité sociale et les Nations unies, ont aussi illuminé leurs édifices d’orange à l’instar du haut-commissariat et de la Statehouse en guide de soutien à la campagne.
D'autres partenaires ont eux aussi appuyé la campagne en utilisant des drapeaux orange ou d'autres méthodes créatives.
Le haut-commissariat a aussi participé aux 16 jours d'activisme dans les médias sociaux grâce à l'art militant et des œuvres d'artistes de la Guyana et du Suriname publiées dans les pages des médias sociaux de la mission. Les œuvres comme des sculptures, des peintures et des dessins sur des thèmes liés à la violence sexiste ont été publiées et bien accueillies sur les médias sociaux. Un film Canadien sur les abus sexuels a également été présenté en avant-première pendant la campagne, ainsi que des œuvres de poésie.
Parmi les autres activités auxquelles le haut-commissariat a participé, citons une table ronde virtuelle organisée par Childlink Guyana, sur le thème « Oranger le monde : Financer, répondre, prévenir, récolter! – Prévenir la violence contre les enfants en mettant l'accent sur la prise en charge des garçons ». Mme Janine Cocker, du haut-commissariat était une des participantes à cette table ronde. Le haut-commissariat s'est aussi joint à un cortège et à un concert contre la violence sexiste organisés par la United Bridge Builder's Mission, où le haut-commissariat a reçu un bâton qui, symbolise l’appui continu du haut-commissariat pour mettre fin à la violence sexiste.
Par ces activités, le haut-commissariat a contribué à amplifier les messages sur la violence sexiste pendant les 16 jours d'activisme de la campagne. Les activités du haut-commissariat ont été fortement soutenu es par des partenaires qui en ont fait la promotion sur leurs médias sociaux et d'autres canaux. De plus les médias d'information locaux en ont beaucoup parlé.
Le haut-commissariat se félicite de ces partenariats qui contribuent à stimuler la lutte contre la violence sexiste et à militer pour les droits des femmes et des filles en Guyana et ailleurs dans le monde.
Signaler un problème sur cette page
- Date de modification: