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Une démarche locale pour aider les Canadiens à l’étranger

Si vous avez des problèmes pendant un voyage à l’étranger, il y a de fortes chances que vous ayez besoin de l’aide d’un employé de l’un de nos . Bon nombre d’employés de nos missions sont des employés recrutés sur place (ERP), embauchés pour aider à fournir des programmes et des services au nom du gouvernement du Canada. Grâce à leur connaissance des langues, des cultures, des lois et des entreprises locales ainsi qu’à leurs réseaux, ces employés sont d’une valeur inestimable.

Sara Pilote est une ERP qui travaille à l’agence consulaire du Canada à Cabo San Lucas, au Mexique, depuis près de 4 ans. La plupart des tâches consulaires dont elle s’occupe consistent à renouveler des passeports, à délivrer des documents de voyage d’urgence et à répondre aux demandes d’aide consulaire des Canadiens au Mexique. Les questions consulaires les plus difficiles peuvent porter sur la criminalité et les problèmes de santé mentale vécus par les Canadiens. Elle explique que la majeure partie de son travail consiste à mettre les Canadiens en contact avec les bonnes ressources, à leur montrer les processus à suivre et à leur indiquer avec qui communiquer sur place ou au Canada pour obtenir de l’aide.

Maria Antonieta Quintero est une ERP qui travaille à l’ambassade du Canada à Caracas, au Venezuela, depuis plus de 15 ans. Dernièrement, le type de cas le plus courant touchait le rapatriement des Canadiens. L’ambassade a suspendu ses activités en juin 2019 et Maria Antonieta est demeurée l’agente consulaire locale.

A teacher wearing a mask stands at the front of a classroom before three students. Two of them are sitting in wheelchairs and one is sitting on a chair.

Des aras sur un balcon à Caracas.

« Les cas les plus difficiles à traiter sont les arrestations et les détentions, en raison de l’environnement de travail difficile et de la crise actuelle qui touche la politique, l’économie, la société, la sécurité, les télécommunications et les services sanitaires », explique Maria Antonieta. « La situation déjà complexe a été exacerbée par la pandémie de COVID‑19. »

L’un des cas les plus mémorables sur lequel Maria Antonieta se souvient avoir travaillé concernait un Canadien qui avait dû passer du temps en prison au Venezuela avant d’être transféré au Canada. « Quelques mois après le transfert, j’ai reçu une lettre de lui », raconte-t-elle. « Il était reconnaissant pour chaque visite et chaque message qu’il recevait de moi pendant son séjour en prison, et il a écrit que ceux-ci avaient définitivement changé sa vie. »

Louise Mulvihill est une ERP au consulat général du Canada à New York. Elle a travaillé comme agente consulaire pendant plus de 30 ans. Elle dit que la résolution de problèmes et la capacité à sortir des sentiers battus sont des qualités importantes pour son travail. Elle se souvient avoir aidé une famille bloquée sur une route lors d’une tempête hivernale en utilisant les caméras routières pour les localiser et vérifier leur état. Louise se souvient également d’une femme enceinte que son équipe avait aidée lors des attentats du 11 septembre. Cette femme est revenue des mois plus tard avec son bébé pour remercier Louise et ses collègues.

Parmi les sages conseils donnés par le personnel des missions du Canada à l’étranger, on retrouve des astuces pour planifier un voyage en toute sécurité. Sara conseille aux Canadiens de souscrire une assurance voyage « même si vous êtes jeune, que vous pensez qu’il ne vous arrivera rien de mal et que vous dépassez votre budget initial ». En fin de compte, le coût de l’assurance est beaucoup moins élevé que celui d’une facture d’hôpital. Elle vous recommande également de remplir le formulaire d’. Ainsi, en cas d’urgence à l’étranger, vous recevrez des renseignements importants, et le gouvernement du Canada saura où vous vous trouvez et comment vous joindre.

Maria Antonieta conseille aux voyageurs de se renseigner sur la situation dans leur pays de destination avant de partir en consultant les . Par exemple, le gouvernement du Canada déconseille actuellement de se rendre au Venezuela, car les conditions dans ce pays sont instables et l’ambassade dispose de ressources limitées.

Les agents consulaires travaillent avec acharnement sur une grande variété de cas partout dans le monde et retirent une grande satisfaction à aider les Canadiens. Même si une grande partie de leur travail est routinière, Sara affirme qu’il est important que le personnel des missions soit toujours disponible pour les Canadiens dans le besoin. « Une partie du travail consulaire consiste à être présent pour que les gens, lorsqu’ils se trouvent dans une situation difficile, sachent qu’ils peuvent compter sur quelqu’un et que quelqu’un sera là pour les aider », dit-elle. « Le fait de pouvoir parler dans leur langue est également très utile. Ils ont l’impression de ne pas être seuls. »

Consultez pour des renseignements sur les voyages au Canada ou à l’étranger.

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