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Le logiciel Mission Control envoie le Canada sur la Lune

Lorsque Ewan Reid décrit avec passion que son logiciel ira sur la Lune l’an prochain, il est difficile d’imaginer qu’il a failli devenir banquier.

Mais une occasion intéressante dans une entreprise aérospatiale après l’obtention de son diplôme universitaire et un emploi de contrôleur de vol de navette au Kennedy Space Center en Floride en 2008 ont changé son parcours et l’ont mis sur la voie du travail dans l’industrie aérospatiale.

Ewan Reid, fondateur et PDG de l’entreprise Mission Control, située à Ottawa (Ontario), au Canada.

Ewan Reid, fondateur et PDG de l’entreprise Mission Control, située à Ottawa (Ontario), au Canada.

M. Reid est le fondateur et PDG de Mission Control, une entreprise d’exploration spatiale et de robotique située à Ottawa et constituée en 2015. Depuis ses humbles débuts jusqu’à la production de logiciels destinés à visiter la Lune, l’entreprise a atteint de nouveaux sommets et marquera une étape importante l’année prochaine.

Mission Control a fait équipe avec le Centre spatial Mohammed Bin Rashid de Dubaï, aux Émirats arabes unis, pour commander un petit véhicule astromobile qui roulera sur le sol lunaire. Le logiciel d’intelligence artificielle de pointe de Mission Control fera fonctionner les robots au moyen de l’Internet.

Sur Terre, le logiciel de Mission Control enverra des données presque en temps réel à des scientifiques de 4 universités canadiennes qui collaboreront avec l’équipe du centre spatial de Dubaï pour décider de l’orientation du véhicule astromobile.

Ce partenariat avec le Centre spatial Mohammed Bin Rashid permettra à Mission Control de faire la démonstration de sa technologie pour la première fois dans l’espace.

« Il s’agit du premier logiciel canadien, du premier ordinateur canadien et de la première intelligence artificielle canadienne à aller sur la Lune », a affirmé M. Reid. « Je suis très fier de notre équipe et honoré du fait que nous représentons, en quelque sorte, le Canada dans la mission lunaire des Émirats. »

Un véhicule astromobile circule dans la pièce de 4 000 pieds carrés de Mission Control, construite pour ressembler à la surface de la Lune.

Un véhicule astromobile circule dans la pièce de 4 000 pieds carrés de Mission Control, construite pour ressembler à la surface de la Lune.

Il ne fait aucun doute que Mission Control est prête pour sa première incursion dans l’espace, qui pourrait ouvrir de nombreux débouchés à l’entreprise.

Les employés se sont entraînés avec le petit bout « d’espace » qu’ils ont apporté à leur bureau, soit une pièce de 4 000 pieds carrés construite pour ressembler à la surface de la Lune, où ils pilotent des véhicules astromobiles à l’aide de leur logiciel.

Surnommé le « terrain lunaire » par l’entreprise, il s’agit d’une installation d’essai avec du sable, des rochers, des cratères, des murs noirs et des lumières qui simulent le soleil, où Mission Control et ses partenaires peuvent s’entraîner avant de se lancer dans de véritables explorations lunaires.

Mission Control était fière de faire connaître ses installations et son logiciel de calibre mondial à Dubaï en 2021. M. Reid et plusieurs de ses collègues se sont rendus à l’Expo 2020 de Dubaï et au Congrès international d’astronautique afin de présenter leurs travaux à un public mondial.

« Dans l’industrie spatiale, il est essentiel de travailler avec les organisations spatiales internationales. Presque aucune mission spatiale ne peut être réalisée par un seul pays », a déclaré M. Reid. « Participer à un évènement comme l’Expo est vraiment important pour nous afin d’établir des relations et des partenariats et, en fin de compte, d’exécuter des missions spatiales stimulantes et importantes. »

Apeksha Budkhar, ingénieur de projet chez Mission Control, utilise le logiciel de l’entreprise pour piloter un véhicule astromobile dans le « terrain lunaire ».

Apeksha Budkhar, ingénieur de projet chez Mission Control, utilise le logiciel de l’entreprise pour piloter un véhicule astromobile dans le « terrain lunaire ».

Le Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada a aidé Mission Control à explorer des marchés en Israël, en Italie, au Japon, au Mexique, et aux Émirats arabes unis.

Lors d’une mission commerciale aux Émirats arabes unis en 2019, M. Reid a rencontré pour la première fois des responsables du Centre spatial Mohammed Bin Rashid, ce qui a mené à leur partenariat actuel.

Puis, au Japon, le SDC a mis M. Reid en relation avec ispace, une entreprise d’exploration lunaire qui joue un rôle crucial dans la mission du Centre spatial en fournissant le module atterrisseur ispace, qui transportera sur la Lune le véhicule astromobile du centre spatial et le logiciel de Mission Control.

Le SDC a permis à Mission Control d’effectuer un « atterrissage en douceur » sur les marchés internationaux, aidant ainsi cette jeune entreprise d’Ottawa à forger de nouveaux partenariats et à atteindre de nouveaux sommets.

Mission Control

Transcription

Le Canada est un véritable chef de file dans les domaines de l’espace, de la robotique, de l’IA et du logiciel qui réunit tous ces éléments.

De plus en plus de pays et d’entreprises de partout dans le monde prévoient des missions dans l’espace. Et les Canadiens et, évidemment, les ingénieurs et les scientifiques, nous travaillons avec ces groupes et sommes heureux de collaborer avec eux et de les aider à améliorer leurs missions.

Bonjour, je m’appelle Ewan Reid. Bienvenue à Mission Control.

Il s’agit vraiment d’une excellente occasion de montrer à un public mondial le travail mené par notre entreprise. Nous nous sommes fait connaître au Canada, aux États-Unis et dans d’autres endroits où nous menons nos activités. Cependant, le fait de participer à l’Expo peut nous faire connaître à l’échelle mondiale. Et quand on parle de faire quelque chose comme aller sur la Lune, il n’y a pas de meilleur endroit pour en parler qu’à l’Expo mondial.

Donc, le MBRSC va envoyer un petit véhicule astromobile sur la surface de la Lune dans le cadre de la mission Emirates Lunar, et notre ordinateur sera à bord du module d’atterrissage japonais pour aider ce véhicule astromobile à naviguer.

Il y aura 2 types de logiciels : un dans l’espace avec le véhicule astromobile, et l’autre ici sur Terre, pour aider les opérateurs au sol.

Dans le secteur spatial, il s’agit d’un système d’apprentissage automatique qui aide le véhicule astromobile à regarder devant lui et à comprendre devant quel type de terrain il se trouve.

Ici, au sol, un logiciel distribuera les données de la mission à des scientifiques – dans ce cas, à 4 universités canadiennes – et aidera ces scientifiques et ingénieurs à collaborer avec l’équipe du MBRSC, le Mohammed Bin Rashid Space Centre aux Émirats arabes unis, pour décider de la navigation du véhicule astromobile et de sa destination.

Ici, au siège de Mission Control au centre‑ville d’Ottawa, nous disposons d’une installation de plus de 4 000 pieds carrés de terrain lunaire, que nous appelons un terrain analogue lunaire intérieur. Il s’agit d’une installation d’essai que nous pouvons utiliser pour faire fonctionner des robots, prendre des photos et former des algorithmes d’apprentissage automatique. Il s’agit d’une installation de calibre mondial que nos partenaires et nous‑mêmes pouvons utiliser pour nous préparer avant de mener une véritable exploration sur la Lune, dont une grande partie aura lieu au cours des prochaines années.

Ce sera donc le premier logiciel canadien, le premier ordinateur canadien et la première IA canadienne à aller sur la Lune.

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