Morbern Inc. tisse son chemin vers le succès en Europe
Vous êtes-vous déjà demandé qui habille vos sièges?
Dans l’affirmative, vous pourriez être surpris d’apprendre que de nombreux tissus enduits utilisés pour les revêtements de siège commerciaux à la fois en Amérique du Nord et dans de nombreux pays d’Europe tirent leurs origines d’une entreprise créée en 1965, à Cornwall, une petite ville de l’Ontario, au Canada.
Morbern fabrique des tissus enduits spécialisés destinés à diverses utilisations commerciales partout dans le monde : des tissus qui peuvent être utilisés à l’extérieur; pour recouvrir les sièges des automobiles, des camions et des bateaux; et dans les établissements de santé et les aires d’accueil.
Une employée de Morbern se tient devant une table d’inspection à l’intérieur de l’usine de la société à Cornwall, en Ontario.
Grâce à leurs usines de tricotages à Montréal et en Caroline du Nord, Morbern, qui compte un peu plus de 400 employés et dont les ventes annuelles s’élèvent à 160 millions de dollars, est une entreprise bien établie dans le marché nord-américain.
Sa récente arrivée sur le marché de l’Europe a été tellement bien accueillie que l’entreprise a ajouté un entrepôt à Amsterdam, aux Pays-Bas, pour y faciliter ses activités.
Toutefois, les tentatives de l’entreprise pour percer le marché européen ont été entravées par la complexité et la variété des règlements dans l’ensemble du continent.
C’est à ce moment que deux cadres supérieurs de Morbern, Mark Bloomfield, directeur général, et Carine Equeter, directrice des ventes en Europe, se sont tournés vers le Service des délégués commerciaux (SDC) pour qu’il les aide à étendre les activités de l’entreprise vers de plus grands marchés.
M. Bloomfield et Mme Equeter savaient que le plus grand défi de l’entreprise en Europe serait d’adapter ses produits aux normes relatives aux produits ignifuges qui varient entre les divers pays de l’Union européenne.
Pour remédier à la situation, le SDC a aidé l’entreprise à établir un contact avec des partenaires locaux en Europe qui pouvaient réaliser des traitements supplémentaires sur les tissus pour satisfaire à différentes normes. Éventuellement, Morbern a cependant plutôt opté pour la création d’un inventaire de produits faits spécialement pour les marchés européens et fabriqués entièrement dans son usine à Cornwall.
Le SDC a également aidé Morbern à trouver une entreprise allemande pour effectuer des contrôles de qualité sur ses produits issus de son usine d’Amsterdam avant que ceux-ci ne soient livrés aux consommateurs européens.
Une vue aérienne de l’usine de Morbern à Cornwall, en Ontario.
En plus de l’aide fournie par le SDC sur le terrain, Morbern attribue également une partie de sa réussite à l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG), qui l’a aidée à concurrencer sur les marchés européens.
« L’AECG a aidé l’entreprise à être beaucoup plus compétitive vis-à-vis les autres fabricants européens », mentionne Mme Equeter. Elle ajoute qu’étant donné que l’AECG facilite la relocalisation de travailleurs canadiens en Europe, « cela nous donne certainement des possibilités dans l’avenir, si la croissance se poursuit. »
Mme Equeter apprécie le rôle que joue l’AECG pour contribuer à ce que les coûts de production de Morbern demeurent compétitifs tout en ouvrant des portes aux entreprises canadiennes vers des marchés énormes et lucratifs.
« L’AECG nous a grandement aidés sur les plans de la logistique, des coûts d’expédition en Europe, et, évidemment, des droits de douane sur les matériaux à destination de l’Europe », explique-t-elle.
Même si Morbern est active dans la plupart des pays d’Europe, Mme Equeter affirme que l’entreprise peut encore croître.
Lorsque l’entreprise a commencé à explorer les marchés à l’extérieur de l’Europe, le SDC est, une fois de plus, venu à sa rescousse en mettant Mme Equeter en contact avec ses partenaires en Jordanie et en Türkiye.
Mme Equeter affirme que Morbern souhaite vivement changer la perception qu’ont les gens des plastiques vinyliques et de leurs répercussions sur la planète.
« Nous croyons vraiment qu’il y a une place sur le marché pour ce type de technologie écologique parce qu’il y a tellement de choses que nous pouvons faire pour nous assurer que les produits ont toutes les qualités associées au vinyle tout en utilisant des ingrédients durables », affirme-t-elle. « Actuellement, de nombreuses initiatives écologiques sont en cours à Morbern, pas seulement en ce qui concerne ce que nous mettons dans nos produits, mais également à l’égard de la façon dont nous produisons le matériel et ce que nous en faisons à la fin de sa vie utile. »
Mme Equeter affirme qu’être une entreprise écologique ne cadre pas seulement avec les valeurs de Morbern, mais également avec celles du Canada. Il s’agit également d’un autre avantage concurrentiel : « Le Canada est perçu, à juste titre, en tant que pays qui se soucie des questions écologiques et nous, en tant qu’entreprise, des cadres supérieurs jusqu’aux niveaux inférieurs, avons en commun cet engagement envers notre planète. »
Ceci se traduit par de nombreuses possibilités et par une demande grandissante en ce qui concerne les considérations écologiques et novatrices dans l’industrie, pas seulement quant aux technologies et aux types de vinyle utilisés, mais également à l’égard du recyclage et des cycles de vies des produits.
Un aspect auquel Mme Equeter se consacre particulièrement à l’heure actuelle est la quête de produits ignifuges qui satisfont à la myriade de règlements en matière d’incendie pour les marchés nord-américains et européens tout en répondant aux demandes pour des produits durables qui ne contiennent pas de produits chimiques forts.
Bien que la production de Morbern demeure principalement en Amérique du Nord, l’entreprise a une présence mondiale et compte également un bureau et un partenariat de production en Asie.
Lorsqu’on lui demande la manière dont la COVID-19 s’est répercutée sur les ventes de l’entreprise, Mme Equeter admet que les ventes de Morbern ont été en fait un peu moins élevées comparativement à l’année précédente, mais, grâce en grande partie au fait que l’entreprise avait augmenté sa clientèle d’environ 30 % avant la pandémie, elle est en bonne voie de croître bien au-delà de ses chiffres d’avant la pandémie.
De plus, malgré les défis découlant de la pandémie, Mme Equeter est d’avis que le fait que Morbern est une entreprise canadienne a aidé ses ventes en Europe.
« Évidemment, en France, il y a un lien particulier avec le Québec et dans d’autres parties [de l’Europe] également », ajoute-t-elle. « La perception des entreprises canadiennes et des produits canadiens est qu’ils sont de qualité et fiables. »
Découvrez comment, à l’instar de Morbern Inc., l’AECG peut aider votre entreprise à se tailler une place importante sur le marché européen très concurrentiel.
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