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Étudier à l’étranger – Une expérience pour booster sa carrière

Août 23, 2022

« Pendant les entrevues, les employeurs adorent entendre parler de mes expériences durant mon échange au Canada, et je pense que parler de cet échange et de ce que j’y ai appris m’a aidé à obtenir mon poste actuel dans le domaine juridique à Sydney. »

Si vous avez toujours rêvé d’une année sabbatique, mais que vous ne voulez pas mettre vos études sur pause, un échange universitaire peut être l’opportunité parfaite pour gagner en expérience internationale, tout en poursuivant votre éducation. Il suffit de demander à Rebecca, de Sydney, qui a étudié à Montréal, Québec.

« J’ai choisi le Canada car je n’avais jamais eu l’occasion d’y aller auparavant, et que je voulais découvrir un nouvel endroit – je voulais aussi avoir l’expérience de vivre dans un climat enneigé. J’ai choisi Montréal en particulier pour son côté multiculturel, et je voulais aussi être témoin de ce mélange de culture française et nord-américaine », dit Rebecca.

« C’était assez diffèrent de ce à quoi je m’attendais, peut-être parce que Montréal a des influences nord-américaines et françaises – l’université avait plus un côté collège américain (surtout avec les matchs de hockey sur glace), alors que la culture était plus européenne ».

L’Australie et le Canada ont un long historique en matière d’échanges étudiants, avec plus de 350 accords formels mis en place afin de soutenir les étudiants dans leurs expériences internationales. On retrouve dans les deux pays des institutions et une expérience d’études de qualité, ainsi qu’une excellente qualité de vie, ce qui en fait une très bonne collaboration.

Les universités australiennes sont en train de développer davantage leurs programmes et leur support pour les étudiants d’échanges internationaux.

Presqu’un quart des étudiants australiens de premier cycle ayant obtenu leur diplôme en 2019 ont intégré une expérience internationale durant leur cycle d’études.

En tant qu’étudiante, Rebecca a choisi Montréal en particulier pour sa structure légale distincte, puisqu’elle combine les systèmes anglais et français.

« J’ai étudié 4 matières juridiques : responsabilité médicale, droit environnemental, droit du travail et droit pénal international. C’était très intéressant car Québec a un système juridique qui mélange le droit civil et la Common Law. »

En apprenant et se familiarisant avec le système juridique d’un autre pays, Rebecca a acquis les compétences d’employabilité générales et spécifiques auxquelles les institutions aspirent pour leurs diplômés. Les étudiants internationaux apprennent à s’adapter à un environnement différent, à gagner en sensibilisation culturelle, et à se créer un réseau international – les compétences clés dans une économie de plus en plus globale.

Pour beaucoup, il s’agit aussi d’un défi et d’une leçon d’indépendance.

« Cet échange fut la première fois où je n’habitais pas à la maison, j’ai donc appris à cuisiner et nettoyer, dans un pays où je n’étais pas familière avec la nourriture, les marques ou la devise monétaire. » Dit Rebecca.

Elle dit aussi que ce fut parfois compliqué de trouver un équilibre entre se prendre en main, les études, se faire de nouveaux amis, mais que cette expérience l’a rendue plus résiliente.

« Je me fixais de petits buts journaliers faciles, jusqu’à ce que je me sente mieux et à ma place. Cela m’a rendue plus forte et indépendante. »

Rebecca est certaine que son expérience internationale l’a aidée lors de sa recherche d’emploi à son retour à Sydney.

Une étude réalisée par l’Association australienne internationale pour l’éducation, sur l’employabilité suite aux études à l’international, a montré que les diplômés estiment avoir acquis des compétences importantes telles que le leadership, la flexibilité, la communication et la résilience. L’étude se penche sur l’employabilité dans plusieurs pays d’origine (les États-Unis, la Japon et l’Italie par exemple), et démontre que plus de 60% des étudiants ayant eu une expérience internationale estiment que cela a aidé leur carrière. Certain disent aussi qu’ils ont obtenu leur position actuelle grâce à cette expérience.Note de bas de page 1

Bien entendu, il ne s’agissait pas uniquement que d’étudier! Entre les balades quotidiennes au Mont-Royal et les poutines tard le soir à la Banquise, Rebecca a pu profiter de la culture et du mode de vie québécois durant son séjour au Canada.

« Mon meilleur souvenir est le Carnaval de Québec– manger de la tire d’érable sur neige, glisser en traineau sur la neige, acheter des boissons chaudes à un bar fait exclusivement en glace. »

Mais le meilleur au Canada? Ce sont les gens, dit Rebecca.

« J’ai adoré les Canadiens, ils étaient tellement sympathiques. Et je me suis fait des amis venant de partout dans le monde – je suis toujours en contact avec eux. »

D’ailleurs, un des colocataires de Rebecca est devenu son copain et vit maintenant avec elle à Sydney.

Ils espèrent pouvoir y retourner bientôt.

« Dès que nous y seront autorisés, mon copain et moi voudrions retourner visiter Montréal et certains parcs nationaux. », dit Rebecca.

Rebecca a un conseil pour tous ceux qui souhaitent aller étudier à l’étranger : « Allez-y avec un état d’esprit ouvert et saisissez toutes les opportunités qui s’offrent à vous. Mes seuls regrets sont les évènements, les voyages et les expériences auxquels je n’ai pas participé. »


Pour en savoir plus sur le Canada en tant que destination d’études, visitez: 

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