Aider les femmes autochtones du Guyana à protéger leurs terres
Le projet apporte un soutien pluriannuel au mouvement des femmes Wapichan au Guyana. Il permet ainsi aux femmes autochtones de jouer un rôle plus important dans la protection de leurs terres et de leurs ressources naturelles, dans la préservation de leur identité culturelle et dans la résolution des problèmes sociaux qui affectent leurs droits.
Par exemple, le projet a permis à Immaculata Casimero, une dirigeante de la nation Wapichan, de défendre les droits des femmes autochtones lors de la COP26. Lors de la conférence, elle a expliqué comment les changements climatiques affectent les terres où vivent 21 communautés autochtones du Guyana.
Lors de la réunion, elle a expliqué comment l’absence de réglementation gouvernementale en matière d’activités minières entraîne les répercussions suivantes :
- déboisement;
- inondations;
- rendements agricoles plus faibles;
- augmentation de l’insécurité alimentaire.
Pour remédier à ces problèmes, son organisation plaide en faveur de la justice climatique et s’emploie activement à obtenir la propriété et le contrôle légal de ces terres.
En participant au caucus autochtone à la COP26, Immaculata a souligné l’importance d’intégrer les organisations dirigées par des femmes et les mouvements féministes dans toutes les stratégies de financement de lutte contre les changements climatiques.
« Je ne cesse de dire aux chefs de communautés que lorsque les dirigeants gouvernementaux viennent dans nos communautés, nous devons leur demander ce qui arrive à nos terres. Et si les hommes ne peuvent pas le faire, alors les femmes le feront ».
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