Améliorer l’accès aux services de soutien juridique et psychosocial pour les femmes dans les camps de réfugiés
Layla (pseudonyme), 27 ans, est une femme yézidie de Shingal, en Irak, qui a fui son foyer lorsque Daech a envahi la région en 2014. Depuis huit ans, elle vit dans le camp de réfugiés de Khanke, mais n’a pas pu trouver de travail parce qu’elle a seulement été à l’école primaire.
Cinq ans après son arrivée à Khanke, Layla a épousé un Yazidi vivant dans le camp. Elle espérait fonder une famille et se créer une vie meilleure. Mais ces rêves se sont rapidement assombris lorsque son mari est devenu violent et abusif, et l'a quittée alors qu'elle était enceinte, sans aucun moyen de subvenir à ses besoins ou à ceux de son enfant.
L’initiative financée par le Canada apporte un soutien aux femmes du camp de Khanke, comme Layla, par l’intermédiaire de son partenaire local, People’s Development Organization. L’organisation propose des séances de sensibilisation juridique et fait la promotion des services de soutien juridique et psychosocial par l’intermédiaire du centre de ressources pour les femmes du camp.
Grâce à cette initiative, Layla a pris conscience de ses droits, notamment celui de recevoir une pension alimentaire de la part du père de son enfant. L’organisation a donné à Layla les fonds nécessaires pour couvrir les frais de justice et un avocat pour intenter une action en son nom, action qu’elle a finalement gagnée.
Layla a désormais accès à des services essentiels de santé maternelle et reproductive, tels que des soins gynécologiques et des examens médicaux réguliers, grâce à la pension alimentaire versée par son mari.
En outre, Layla a reçu une microsubvention dans le cadre du programme, ce qui lui a permis d’ouvrir un petit magasin de vêtements et de jouets pour enfants à l’intérieur du camp de Khanke. Grâce à toutes ces aides et à tous ces services, Layla a gagné en indépendance et en sécurité économique et sa santé mentale s’est améliorée.
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