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Briser le silence : La lutte mondiale pour mettre fin à la violence fonde sur le genre

La violence fondée sur le genre nous concerne tous et toutes

La violence fondée sur le genre, ou VFG, n’est pas seulement un enjeu personnel, c’est une crise mondiale. Qu’il s’agisse de violences physiques, émotionnelles, en ligne, sexuelles ou économiques, des millions de personnes subissent chaque jour des préjudices en raison de leur genre, de leur expression de genre, de leur identité de genre ou de la perception de leur genre, ce qui les prive de leurs droits fondamentaux en matière de sécurité et de dignité.

La VFG concerne les femmes, les filles, les hommes, les garçons, ainsi que les personnes de diverses identités de genre de tous horizons et de communautés entières.
Photo : ©UNFPA Nigeria/Dawali David Exodus

La VFG n’est pas qu’un enjeu touchant les femmes

La VFG concerne les femmes, les filles, les hommes, les garçons, ainsi que les personnes de diverses identités de genre de tous horizons et de communautés entières.

Bien que les femmes et les filles soient confrontées à des taux plus élevés de VFG en raison du sexisme et de l’oppression fondée sur le genre, les personnes issues de groupes minoritaires subissent également d’autres formes d’oppression pour des raisons telles que le racisme et le colonialisme. Les membres de la communauté LGBTQI+ sont également victimes de violences en raison de leur identité de genre ou de leur expression de genre. De plus, les hommes sont souvent négligés ou oubliés en ce qui concerne la VFG.

À l’échelle mondiale, une femme sur 3 a été victime de violence conjugale ou de la violence sexuelle d’une personne autre que son ou sa partenaire.
Photo : ©UNFPA Nigeria/Seyi Fashina

La réalité inquiétante de la VFG

À l’échelle mondiale, une femme sur 3 a été victime de violence conjugale ou de la violence sexuelle d’une personne autre que son ou sa partenaire. Cela représente 736 millions de femmes dans le monde entier, soit environ 18 fois la population du Canada. Ces statistiques montrent que la violence n’est pas un événement isolé ; c’est un enjeu international qui touche des personnes d’une variété d’âges, d’origines, d’identités et de régions.

Mais ces statistiques sont plus que de simples chiffres : elles représentent de vraies personnes et de vraies vies.

La VFG ne concerne pas seulement les personnes, mais elle touche également des communautés entières.
Photo : ©UNFPA/Mahitab Hossam

Les répercussions sur les collectivités

La VFG ne concerne pas seulement les personnes, mais elle touche également des communautés entières. Lorsque des personnes sont victimes de violence, elles ne peuvent pas participer pleinement à la société ou contribuer à l’économie. Pour les femmes et les filles, la VFG limite l’accès à l’éducation, au travail et aux services de santé, perpétuant ainsi le cycle de la pauvreté. En outre, les enfants qui sont témoins de VFG sont plus susceptibles de subir des traumatismes et de poursuivre les schémas toxiques de la violence, perpétuant aussi le cycle de la pauvreté.

Lorsque la VFG n’est pas résolue, elle affaiblit les collectivités, freine le développement économique et alimente les inégalités.

L’engagement du Canada pour mettre fin à la VFG

Grâce à des partenariats internationaux, le Canada soutient des initiatives dans le monde entier qui sont axées sur la prévention de la violence fondée sur le genre, l’aide apportée aux survivantes et survivants et à leurs familles, la sensibilisation de la population à l’égalité des genres et le renforcement des politiques de protection contre les violences.

Ensemble, nous pouvons créer un monde qui garantit la sécurité et la dignité de tous et toutes. #MettreFinÀLaVFG

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