Un parcours vers l’autonomisation et l’égalité : célébrons les dix ans du Réseau des femmes d’Affaires mondiales Canada!
En octobre dernier, le Réseau des femmes à Affaires mondiales Canada (AMC), a souligné une décennie d’autonomisation et de collaboration à l’occasion de la célébration de son 10e anniversaire. Depuis sa création, le réseau a franchi des étapes importantes dans la promotion du leadership des femmes et du mentorat, ainsi que dans l’établissement d’alliances et l’élimination des obstacles structurels à l’égalité des genres. Découvrez le parcours, les réussites et les défis du réseau, ainsi que son précieux legs, au fil de notre rétrospective.
Comment tout a commencé
En 2010, Angela Bogdon, ancienne consule générale à Sydney et première championne d’AMC de la cause des femmes, et Lillian Thompson, ancienne cheffe de mission et doyenne de l’Institut canadien du service extérieur, ont commencé à travailler sur une plateforme qui permettrait de surmonter les difficultés rencontrées par les femmes à AMC. En 2013, le Réseau des femmes a été lancé en réponse aux besoins pressants d’équité entre les genres et d’une meilleure représentation des femmes dans les postes de direction au sein du Ministère.
« Il y avait un manque de confiance qui retenait les femmes de lever la main et de chercher conseil par peur, souligne Angela. Le plus grand défi consistait à faire pourvoir davantage de postes de direction par des femmes. L’organisation devait être axée sur les employés et dirigée par les employés. »
La création du réseau a marqué une étape de la transformation et a servi de catalyseur à des initiatives pour les femmes qui se sont multipliées au cours des années suivantes.
L’histoire en cours
Au cours de la dernière décennie, le Réseau des femmes a connu des succès remarquables. Avec plus de 800 membres, il a favorisé une culture de soutien et d’équité entre les genres. Plus particulièrement, il a joué un rôle déterminant dans l’atteinte de la parité hommes-femmes dans la nomination des chefs de mission depuis 2018. Comme Marta Morgan, ancienne sous-ministre des Affaires étrangères et première femme à ce poste, l’a souligné lors de son allocution : « Nous avons la responsabilité de joindre le geste à la parole et de veiller à ce que les femmes compétentes de notre organisation aient l’occasion de diriger. Nous réalisons encore de nouvelles avancées. Par exemple, on a nommé notre première ambassadrice à l’Organisation mondiale du commerce, Nadia Theodore, et notre première ambassadrice en Chine, Jennifer May. En 2020, Kristin Hillman est devenue la première femme à représenter le Canada dans le cadre de notre relation bilatérale la plus importante, en tant qu’ambassadrice du Canada aux États-Unis. »
En 2023, la représentation des femmes parmi les chefs de mission était passée à 49 %, comparativement à 32 % en 2015.
Sandra McCardell, ancienne sous-ministre adjointe de la Direction générale de l’Europe, de l’Arctique, du Moyen-Orient et du Maghreb et championne de la cause des femmes, a souligné que le réseau a également défendu l’intersectionnalité en veillant à offrir un accès à des possibilités égales à des femmes de divers milieux. Le réseau a notamment organisé des activités précises pour faciliter le réseautage et la croissance professionnelle, notamment une activité annuelle de mentorat éclair, l’initiative « Ambassadeur pour Elle », la série « Conversation courageuse » et les tables rondes de la Journée internationale de la femme.
Des progrès ont été réalisés, mais il reste des défis à relever
Lorsque les membres du réseau envisagent l’avenir de l’organisation, la voie à suivre leur semble à la fois prometteuse et stimulante. Il reste cependant du travail à faire, comme s’attaquer aux déséquilibres qui subsistent entre les genres dans certains rôles, reconnaître les disparités dans divers groupes professionnels et veiller à l’inclusion des employés recrutés sur place (ERP).
« Il reste un certain nombre de postes de cadres à la mission et à l’administration centrale qui n’ont jamais été occupés par des femmes, a déclaré Tara Denham, directrice générale du Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion et championne actuelle d’AMC pour la cause des femmes. »
Le Réseau prévoit également de continuer à miser sur le pouvoir des données, grâce à de futures initiatives stratégiques visant à utiliser les connaissances fondées sur les données pour relever les lacunes et suivre les progrès.
Un avenir meilleur
Après plus d’une décennie de travail acharné, le Réseau des femmes, un groupe dirigé par des employées, avec la coprésidente Grace Lee actuellement à sa tête, est demeuré inébranlable dans son engagement à l’égard de la parité hommes-femmes et de l’autonomisation des femmes de divers milieux. Compte tenu des réalisations en ce qui a trait à la nomination à des postes de direction et à d’autres initiatives de mentorat, les membres aspirent toujours à un avenir plus inclusif pour les femmes dans les missions et à l’administration centrale. Les défis persistent, mais le legs des 10 dernières années nous motive à poursuivre nos efforts.
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