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Comparution du Ministre des Affaires étrangères devant le comité plénier – Matériel de breffage

2021-05-31

Table des matières

  1. Note de scénario
  2. Allocution d’inauguration et discours
  3. Biographies des porte-parole
  4. Surveillance de la période de questions
  5. Aperçu du Budget principal des dépenses 2021-2022

Notes de la présentation des questions

  1. Afghanistan
  2. Initiative contre la détention arbitraire
  3. Souveraineté dans l’Arctique
  4. Exportations d’armes
    1. Contrôles des exportations — Général
    2. Arabie Saoudite — Contrôles des exportations et VBL
    3. Production de documents
    4. Turquie — Contrôles des exportations
  5. Bélarus — y compris les exportations d’armes
  6. Cameroun
  7. Chine
    1. Examen du dossier 5G
    2. Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII)
    3. Vaccin CanSino
    4. Programme « Une ceinture, une route »
    5. Affaires consulaires en Chine
    6. Hong Kong
    7. Entraînement militaire bilatéral avec la Chine
    8. Arrestation de Meng Wanzhou et demande d’extradition des États-Unis
    9. Acquisition d’équipements de sécurité physique (Nuctech)
    10. Tensions maritimes régionales
    11. Taïwan
    12. Tibet
    13. Prohibitions d’importation sur les marchandises produites par le travail forcé
    14. Travail forcé (chaînes d’approvisionnement mondiales)
    15. Les Ouïghours et le travail forcé
    16. Centre de demande de visa VFS
    17. Démarches du Canada en faveur de Michael Kovrig et de Michael Spavor
  8. Affaires concernant d’autres citoyens canadiens à l’étranger
  9. COVID-19
    1. Impact de la COVID-19 sur les droits de la personne
    2. Répercussions de la COVID-19 sur la démocratie
    3. Assistance internationale — Équipements de protection individuelle (ÉPI)
    4. Soutien au marché mondial des ÉPI et des fournitures médicales
    5. Efforts de rapatriement
    6. Organisation mondiale de la santé (OMS)
    7. Restrictions de voyage liées à la COVID-19
    8. Vaccins contre la COVID-19 (y compris COVAX)
  10. Cuba
  11. Crise au Tigré, en Éthiopie
  12. Politique étrangère féministe
  13. Situation en Haïti
  14. Relations bilatérales entre le Canada et l’Inde
  15. L’approche indopacifique
  16. Sécurité internationale, démocratie et droits de la personne
    1. Loi modifiant la Loi de mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques
    2. Plan d’action du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité
    3. Centre canadien pour la paix, l’ordre et la bonne gouvernance
    4. Désinformation et mécanisme de réponse rapide du G7
    5. Activités d’ingérence et d’intimidation soutenues par des pays étrangers au Canada
    6. Fonds pour la promotion et la protection de la démocratie
    7. Consolidation de la paix
    8. Opérations de maintien de la paix de l’ONU
  17. Iran
    1. Tensions régionales entre l’Iran et les États-Unis
    2. Droits de la personne
    3. L’Iran et le Plan d’action global conjoint (PAGC)
    4. Vol PS752
  18. Israël
    1. Aperçu des relations bilatérales avec Israël
    2. Boycottage, désinvestissement et sanctions (BDS)
    3. Enquête de la Cour pénale internationale sur la « Situation en Palestine »
    4. Colonies de peuplement israéliennes
    5. Jérusalem
    6. Conflit israélo-palestinien
  19. Libye
  20. Mali
  21. Défis liés au commerce avec le Mexique
  22. Prolongement de la Stratégie du Canada au Moyen-Orient
  23. Myanmar
    1. Situation politique au Myanmar
    2. Crise des Rohingyas
  24. Haut-Karabakh
  25. OTAN
  26. Nicaragua
  27. Corée du Nord (Dossier nucléaire)
  28. Désarmement nucléaire — Traité visant l’interdiction des armes nucléaires et que nous pourrons trouver des façons de signer ce traité
  29. Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion (BDPLI)
  30. Campagne au poste de secrétaire général de l’OCDE
  31. Sécurité matérielle dans les missions à l’étranger
  32. Discussion quadrilatérale sur la sécurité
  33. Russie — Sanctions et droits de la personne
  34. Régimes de sanctions du Canada
  35. Arabie saoudite
    1. Droits de la personne
    2. Différend bilatéral
  36. Sri Lanka — Droits de la personne
  37. Syrie
    1. Affaires consulaires
    2. Crise syrienne et pourparlers de paix
    3. Syrie — Cour internationale de Justice (CIJ)
    4. Défense civile syrienne (Casques blancs)
  38. Ukraine — Agressions russes et adhésion à l’OTAN
  39. Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNWRA)
  40. États-Unis
    1. Relations Canada–États-Unis
    2. Priorités économiques bilatérales
    3. Buy American et Buy America
    4. Feuille de route Canada–États-Unis
    5. Migration en provenance de l’Amérique centrale
    6. Coopération canado-américaine en matière de vaccins
    7. Canalisation 5
  41. Coût de la campagne lancée auprès du CSNU
  42. Vénézuéla
  43. Yémen

Déroulement de la rencontre

Allocution d’inauguration et discours

Système international fondé sur des règles et promotion et protection des droits de la personne

(Discours à l’appui de la participation d’AMC au Comité plénier)

Dans le contexte mondial actuel, caractérisé par l’incertitude, il est essentiel d’avoir un système international efficace fondé sur des règles qui contribue à promouvoir et à protéger les intérêts et la prospérité de tous les Canadiens.

Le système actuel — un ensemble de normes, d’institutions, de traités et d’arrangements qui établit les règles du jeu pour gérer les intérêts nationaux concurrents et faciliter la coopération internationale — a été conçu pour soutenir la sécurité et la prospérité mondiales grâce à une action concertée en réponse à des défis mondiaux communs. Il est fondé sur le respect du droit international et de l’intégrité territoriale des États, et est guidé par la prémisse fondamentale qu’aucun pays ne peut accomplir seul ce que nous pouvons accomplir ensemble.

Ce système a contribué à la paix relative et à la prospérité croissante des 75 dernières années. Il a facilité la croissance massive du commerce (de 12 % du PIB mondial en 1960 à plus de 30 % aujourd’hui). Il a contribué à l’avancement de la sécurité collective en réduisant le recours à la force entre les États, en instaurant des règles pour le recours à la force et en appuyant le règlement pacifique des différends.

Grâce à une vaste gamme de traités, d’institutions et d’accords de coopération, il a fourni un cadre de travail élargi pour favoriser les conditions propices à l’ouverture des marchés, à la primauté du droit et à la gouvernance démocratique. Il a permis au monde de gérer des questions d’intérêt commun, des droits de pêche au transport aérien, en passant par l’extradition, les services postaux, la réglementation des télécommunications et la création de cadres juridiques pour la promotion et la protection des droits de la personne.

Difficultés associées au système fondé sur des règles

Au fil des décennies, le système s’est avéré en grande partie résilient face aux tensions entre les États. Toutefois, plusieurs facteurs ont mis le système à l’épreuve ces dernières années, lesquels ont été amplifiés au cours de la pandémie :

Dans le même temps, nous sommes confrontés à des défis pressants à l’échelle mondiale, comme les changements climatiques, la dégradation de l’environnement et les migrations forcées, auxquels aucun pays ne peut s’attaquer en agissant seul.

Certains éléments du système actuel continuent de bien fonctionner. Les institutions financières internationales, comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et les banques régionales de développement, jouent un rôle essentiel pour assurer la stabilité économique mondiale, qui est cruciale pour une reprise inclusive, intelligente et durable sur le plan climatique, particulièrement pour les plus vulnérables, qui ont été les plus durement touchés par la crise.

Mais d’autres éléments du système international actuel ont un bilan plus compliqué, et on s’inquiète de la représentativité de certaines institutions internationales, car les pays émergents veulent se faire entendre davantage et se sentent exclus du processus décisionnel.

Réponse du Canada

Devant ces pressions, il faut agir non seulement pour protéger le système actuel, mais aussi pour le renforcer et le réformer afin de relever les défis qui façonneront notre avenir.

Depuis la création des institutions de Bretton Woods, de l’OTAN et des Nations Unies jusqu’aux mesures multilatérales plus récentes visant à interdire les mines terrestres, à prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats ou à lutter contre les changements climatiques, le Canada collabore depuis longtemps avec divers partenaires pour élaborer des mécanismes multilatéraux fondés sur des règles et en tirer parti afin de relever les défis mondiaux.

Aujourd’hui, nous devons tendre la main au plus grand nombre de partenaires possible et les rallier afin de renforcer le système, de sorte qu’il puisse s’attaquer aux problèmes émergents et s’adapter pour servir les intérêts de tous les États et de tous les peuples.

La pandémie de COVID-19 a démontré que, pour relever des défis mondiaux complexes, une réponse concertée était requise, qu’il s’agisse de la fourniture de vaccins à l’ensemble de la population mondiale ou de transformations technologiques et économiques nécessaires pour faire face aux changements climatiques.

De façon plus générale, le Canada a une longue et fière tradition de participation constructive à l’ONU. C’est pourquoi nous avons coprésidé en janvier la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, et que nous travaillons avec des partenaires pour faire progresser le programme de réforme des Nations Unies afin de faire de l’ONU une organisation plus efficace, plus transparente et plus responsable qui demeure une plateforme efficace pour la promotion des intérêts canadiens.

En même temps, le Canada est une voix respectée dans d’autres institutions et forums, dont bon nombre ont joué un rôle déterminant dans la création des organismes suivants : l’OTAN, le G7, le G20, la Francophonie, le Commonwealth, l’APEC, l’Organisation des États américains et d’autres.

Dans tous ces contextes, le Canada accorde la priorité à la promotion et à la protection des droits de la personne et à la promotion de l’égalité entre les genres.

Cependant, même si nous nous efforçons de revitaliser les institutions internationales, nous devrons peut-être aussi créer de nouveaux forums de collaboration là où les anciens ne sont plus à la hauteur.

Par exemple, le Canada est coprésident de la Coalition pour la liberté des médias et cofondateur du Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle, qui réunit des experts des sciences, de l’industrie et de la société civile qui se consacrent au développement et à l’utilisation responsables de l’intelligence artificielle, dans le respect des droits de la personne, de l’inclusion, de la diversité, de l’innovation et de la croissance économique. Nous nous sommes joints à de nouvelles initiatives interrégionales, comme l’Alliance pour le multilatéralisme et un réseau de leaders mis sur pied par l’Espagne et la Suède pour appuyer la mise en œuvre de la Déclaration du 75e anniversaire de l’ONU.

Le Canada est un pays commerçant. Près des deux tiers de notre économie et des millions d’emplois au Canada dépendent du commerce et des investissements internationaux. Alors que nous nous préparons à une reprise économique forte et inclusive, le commerce international sera essentiel pour générer de la croissance et créer de bons emplois. Un commerce équitable, prévisible et fondé sur des règles crée des occasions pour les entreprises canadiennes de réussir au pays et à l’étranger. Le Canada a créé le Groupe d’Ottawa sur la réforme de l’OMC et y participe. L’OMC joue un rôle indispensable en facilitant le commerce international fondé sur des règles, mais une modernisation s’impose, afin que les membres puissent prévenir les politiques ayant des effets de distorsion sur le commerce et résoudre les problèmes commerciaux avant qu’ils ne dégénèrent en différends formels. Grâce à son leadership au sein du Groupe d’Ottawa, le Canada est déterminé à faire de l’OMC un système plus inclusif, moderne, résilient et transparent pour tous.

Aujourd’hui, nous avons à la fois l’occasion et la responsabilité de tirer parti de nos efforts passés.

Il y a 73 ans, des pays du monde entier se sont réunis pour adopter la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui décrit les droits et libertés fondamentaux auxquels nous avons tous droit. Bien que de nombreux progrès aient été réalisés dans le domaine des droits de la personne depuis 1948, les événements de 2020 nous ont rappelé qu’il reste encore beaucoup à faire ‒ et le système multilatéral des droits de la personne demeure un outil essentiel pour poursuivre notre objectif commun d’assurer la protection et la promotion des droits de la personne pour tous. Pour le Canada, il s’agit de l’un des moyens les plus importants de promouvoir les droits de la personne dans le monde.

Nous savons par ailleurs que nous ne pouvons pas réaliser des progrès en ne misant que sur les droits de la personne. C’est pourquoi le Canada continue de participer activement au système des droits de la personne des Nations Unies, notamment par l’entremise de mécanismes comme l’Examen périodique universel, où les États membres reçoivent tous les quatre ans une rétroaction de leurs pairs sur leur bilan en matière de droits de la personne. Le Canada est également fier de participer à des forums comme la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil des droits de l’homme, où nous présentons des résolutions visant à mettre fin aux mariages d’enfants, aux mariages précoces et aux mariages forcés, à mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles et à appuyer les droits de la personne en Iran. Même si, malheureusement, le Canada et les pays aux vues similaires continuent d’être témoins de la tendance croissante des réactions hostiles à l’égard des droits et de l’égalité entre les genres dans ces contextes, cela ne fait que souligner davantage la nécessité de progrès et d’un dialogue soutenu.

Face à ce contrecoup et aux défis posés par la COVID-19, partout dans le monde, y compris au Canada, les défenseurs des droits de la personne, les membres des médias, les bénévoles, les dirigeants civiques, les représentants autochtones et d’autres se battent pour des sociétés plus inclusives et plus justes. Bon nombre d’entre eux le font malgré un l’espace civique de plus en plus restreint, notamment les fermetures d’Internet et autres menaces à la liberté d’expression. Et un trop grand nombre d’entre eux, en particulier les femmes défenseures des droits de la personne, risquent leur sécurité et celle de leur famille dans le cadre de leur travail. Le Canada continue d’écouter les expériences de ces braves personnes et investit dans des initiatives comme nos lignes directrices « Voix à risque » sur le soutien aux défenseurs des droits de la personne — une ressource accessible au public, destinée aux fonctionnaires canadiens, tant au pays qu’à l’étranger.

Partout dans le monde, le Canada agit avec une compréhension claire de ses intérêts nationaux et en s’engageant fermement à défendre les valeurs et les principes qui nous sont les plus chers.

Cela exige que nous nous efforcions de faire progresser l’égalité entre les genres dans le cadre de toutes nos actions internationales, tant bilatérales que multilatérales.

Le système actuel fondé sur des règles a été essentiel à la promotion et au soutien de l’égalité entre les genres. La coopération multilatérale et la promotion de l’égalité entre les genres sont étroitement liées. Les structures, les objectifs, les activités et les ressources des institutions régionales et mondiales ont une influence importante sur la façon dont le Canada et le monde peuvent agir à l’appui de l’égalité entre les genres et des droits de la personne.

L’an dernier, nous avons souligné plusieurs jalons dans l’histoire des droits des femmes, dont le Réseau canadien Beijing+25 et le 20e anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité.

Aujourd’hui, le Canada s’efforce de s’appuyer sur ces engagements et de lutter pour l’avancement de l’égalité entre les genres, en collaborant avec les institutions multilatérales et en travaillant par leur entremise pour :

En cette période de changements profonds, de défis complexes et de possibilités considérables, le Canada continuera de jouer un rôle constructif dans l’évolution du système mondial pour le bien et la prospérité de tous les Canadiens.

Observation - L’honorable Marc Garneau, ministre des Affaires étrangères du Canada Intervention devant le Comité plénier, 3 mai 2021

Introduction

Monsieur le Président et honorables membres du Comité, je vous remercie de m’avoir invité à prendre la parole aujourd’hui. Je souligne qu’un certain nombre de hauts responsables d’Affaires mondiales Canada m’accompagnent également.

Tout d’abord, quelques mots sur la crise mondiale qui nous préoccupe tous.

La pandémie de COVID-19 pose un défi unique, avec une dimension résolument mondiale. Elle fait ressortir la nécessité de maintenir nos relations diplomatiques et de trouver des solutions à des problèmes communs au niveau tant bilatéral que multilatéral.

Elle met aussi en relief l’enjeu de sécurité nationale qu’est notre exposition collective aux risques sanitaires.

Elle montre en outre l’importance de nos efforts visant à aider les Canadiens à l’étranger, lorsqu’ils en ont le plus besoin. Nous veillons également à ce que les entreprises canadiennes aient les bons outils pour gérer des chaînes d’approvisionnement complexes, en plus d’aider d’autres pays à assurer la santé de leurs populations et à s’engager sur la voie de la paix et de la durabilité.

Chine — généralités

Notre relation bilatérale avec la Chine est l’une des plus complexes et multidimensionnelles du Canada.

Comme vous le savez, il y a des questions importantes sur lesquelles le Canada et la Chine sont fondamentalement en désaccord et il y a des questions où la coopération pragmatique demeure.

Mais l’autoritarisme croissant et la diplomatie coercitive de la Chine empêchent un retour à l’état des relations bilatérales avant les détentions arbitraires de M. Spavor et de M. Kovrig.

Notre message à la Chine est clair : le monde regarde.

Le Canada reconnaît l’importance de maintenir le dialogue, et il continuera de défendre ses intérêts et de défendre ses principes fondamentaux de façon bilatérale ainsi que par la poursuite de partenariats à l’échelle internationale.

Les pays démocratiques doivent faire front commun pour promouvoir les valeurs de la démocratie et des droits de la personne. Nous continuons de le faire.

Détention arbitraire

Le Canada a réalisé des progrès sans précédent dans la lutte contre la détention arbitraire à des fins diplomatiques. Nous faisons front commun pour nous opposer à cette pratique odieuse.

Plus du tiers des pays du monde (il y a actuellement 62 adhérents, et ce nombre augmente) appuient la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État. Cette initiative est le reflet de la diplomatie canadienne en action.

Les effets sont palpables : le monde tourne son regard vers les pays qui détiennent de force un citoyen d’un autre État. Ils sont confrontés à la critique collective de pays solidaires.

La détention arbitraire en vue d’obtenir un avantage diplomatique est contraire au droit, est inacceptable et ne fonctionnera pas. Le gouvernement du Canada se portera toujours à la défense des Canadiens en difficulté ou en détresse à l’étranger.

G7

Le 5 mai, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères et du Développement du G7 à Londres, le Canada a présenté le Plan d’action pour le partenariat, avec le plein soutien du G7. Le Plan passe de la parole aux actes et renforce les sanctions face aux détentions arbitraires.

Au G7, nous avons discuté de Michael Kovrig et Michael Spavor, plus spécifiquement. Dans notre communiqué, nous avons demandé à la Chine de respecter les droits de la personne et les libertés fondamentales. Nous avons exprimé notre vive préoccupation face aux violations des droits de la personne et aux abus au Xinjiang et au Tibet, y compris la répression à Hong Kong. Nous avons réitéré notre demande d’un accès sans entrave au Xinjiang pour que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme puisse enquêter sur la situation sur le terrain.

De nombreux sujets ont été abordés dans le cadre du Sommet. Nous avons ainsi eu l’occasion de discuter sérieusement avec nos homologues sur un certain nombre de questions internationales urgentes.

Par sa participation, le Canada a réaffirmé son engagement à travailler avec ces partenaires clés afin d’élargir les efforts mondiaux pour mettre fin à la pandémie et défendre les droits de la personne, les libertés fondamentales et l’ordre international fondé sur des règles.

Protection et promotion des droits de la personne

Dans le monde entier, la pandémie de COVID-19 a eu des répercussions particulièrement graves sur les droits de la personne. Elle a détruit des vies et des moyens de subsistance. Elle a creusé les inégalités, tout en faisant ressortir l’importance des droits sociaux et économiques. Certains gouvernements l’ont même utilisée comme prétexte pour porter atteinte aux droits de la personne.

Plus tôt cette année, au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le Canada s’est joint aux appels en faveur de la dignité et des droits de la personne, de l’égalité des genres, de l’autonomisation des femmes et des filles et de l’inclusion. Nous avons concentré notre attention sur le Sri Lanka, le Venezuela, l’Iran, le Bélarus et la Chine, ainsi que sur les Rohingyas et le Myanmar.

Nous avons également souligné l’importance cruciale de la liberté des médias et de l’inclusion numérique.

Alors que le monde s'efforce de protéger la santé publique - notamment par la mise au point et la distribution de vaccins - il est de notre responsabilité de veiller à ce que les droits de l'homme soient au cœur des préoccupations.

Ce n'est pas seulement la bonne chose à faire. Tant que les gens seront vulnérables au COVID-19, il y aura un risque pour les populations partout dans le monde.

C'est pourquoi le Canada soutient une approche de la vaccination et des autres mesures de santé publique fondée sur les droits de la personne. L'accès doit être équitable, opportun et abordable.

Cette approche rend nos mesures de santé publique plus efficaces. Elle est essentielle pour mettre fin à la pandémie.

Dans toutes nos activités, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les personnes et les communautés vulnérables et marginalisées. Le respect des droits de l'homme est la clé d'un monde plus pacifique, plus prospère et plus durable.

Le Canada dans le monde

Les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés exigent des alliances souples et des partenariats solides. Nous utilisons les alliances que nous avons et nous bâtissons les alliances dont nous avons besoin. Le Canada continuera à renforcer ses liens bilatéraux et multilatéraux avec ses alliés traditionnels tout en recherchant de nouvelles collaborations avec des partenaires émergents.

Cet effort commence par notre alliance durable avec les États-Unis. Il s’agit d’une alliance de portée mondiale, mais elle est ancrée dans la sécurité de notre continent commun et en dépend. Elle comprend, entre autres, un plan pour la modernisation du NORAD, que le président et le premier ministre ont convenu de lancer.

En février, les deux dirigeants ont annoncé une feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada, qui définit six domaines d’action prioritaires pour leur coopération :

L’Arctique demeure une priorité absolue pour le Canada. C’est l’une des régions clés pour notre lutte contre les changements climatiques. Grâce à la mise en œuvre du Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord et à son engagement au sein du Conseil de l’Arctique, le Canada continuera de relever les défis auxquels sont confrontées les communautés du Nord, y compris les peuples autochtones. Il veillera aussi à ce que l’Arctique demeure pacifique, sûr et durable.

Les changements climatiques sont au cœur des efforts déployés par le Canada pour rebâtir en mieux, tant au pays qu’à l’étranger.

Alors que nous nous préparons à l’important sommet sur le climat qui se tiendra au Royaume-Uni en novembre prochain, le Canada reste attaché à l’Accord de Paris, aux objectifs de zéro émission nette et à la mobilisation en faveur de l’action climatique, notamment en ce qui concerne la demande d’énergie.

Nous continuons à faire progresser la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit, notamment en soutenant les opérations de paix des Nations Unies et le programme du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité. Nos objectifs comprennent une paix et une sécurité durables, une croissance économique durable et inclusive et la réalisation des objectifs de développement durable. Notre politique étrangère féministe sous-tend nos efforts.

Un système international efficace et inclusif fondé sur des règles s’avère essentiel à la réussite du Canada. Nous travaillons avec nos partenaires pour renforcer le respect du droit international et des normes de comportement établies.

Conclusion

Les valeurs et les intérêts du Canada sont au cœur de tout ce que nous faisons sur la scène internationale.

Merci de me recevoir d’aujourd’hui. C’est avec plaisir que je répondrai à vos questions ou commentaires.

Observation - L’honorable Rob Oliphant, secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères Comparution devant le Comité plénier, 31 mai 2021

Introduction

Monsieur le président, honorables membres du Comité, je vous remercie de m’avoir invité aujourd’hui à comparaître devant le Comité plénier pour parler de notre travail à Affaires mondiales Canada.

Je limiterai mes remarques aux préoccupations du Canada concernant l’autoritarisme croissant et la diplomatie coercitive pratiqués par la Chine.

Chine

Bien que l’examen de la politique du Canada sur la Chine se poursuive, notre approche à l’égard de la Chine continue d’évoluer.

Le Canada continue également de travailler avec ses partenaires pour répondre à nos préoccupations relatives à ce pays. Des règles et des normes internationales assurent la stabilité et la prospérité depuis des décennies, et notre objectif est de protéger ces règles et ces normes.

Les droits de la personne sont une priorité. Nous assistons à une répression des défenseurs des droits de la personne, des avocats et des journalistes en Chine, ainsi que des minorités ethniques et religieuses. Je reviendrai dans un instant sur la situation au Xinjiang et à Hong Kong.

La libération de MM. Kovrig et Spavor demeure une priorité absolue pour le gouvernement du Canada. Nous réclamons également la clémence pour les Canadiens condamnés à la peine de mort.

Cas consulaires

Plus de deux ans après leur détention arbitraire en Chine, le Canada continue de demander la libération immédiate de Michael Kovrig et Michael Spavor.

Depuis décembre 2018, le Canada a eu plus de 1 250 interactions avec des responsables chinois, d’autres gouvernements et des intervenants clés pour plaider en faveur de la libération de M. Kovrig et de M. Spavor.

Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui se sont joints à nous pour exprimer leurs préoccupations. Cela inclut les 23 partenaires aux vues similaires dont les ambassades ont envoyé des diplomates aux procès de M. Kovrig et de M. Spavor. Ils l’ont fait en solidarité avec ces deux hommes, et ils ont fait écho au message du Canada selon lequel ces détentions sont inacceptables.

Le Canada est également profondément préoccupé par la condamnation arbitraire de Robert Schellenberg. Nous demandons la clémence pour lui, et pour tous les Canadiens qui risquent la peine de mort.

Le Canada continue de collaborer avec ses alliés pour mettre fin à cette pratique odieuse qu’est la détention arbitraire et pour faire respecter la primauté du droit et les droits des citoyens du monde entier.

Hong Kong

Le Canada demeure profondément préoccupé par la détérioration rapide des droits et libertés à Hong Kong.

Les récentes mesures prises par le gouvernement central chinois pour étouffer la participation politique constituent une nouvelle abrogation de l’engagement de la Chine à préserver le haut degré d’autonomie de Hong Kong, sa Loi fondamentale et le cadre « Un pays, deux systèmes ».

Le Canada appuie fermement le cadre « Un pays, deux systèmes » prévu par la Loi fondamentale de Hong Kong. Nous réclamons une adhésion continue à ce cadre. Il est dans l’intérêt de tous d’assurer la stabilité et la prospérité de Hong Kong, où l’État de droit et les droits et libertés fondamentaux sont garantis.

Le Canada collabore avec des partenaires internationaux afin de tenir les autorités centrales de Hong Kong et de la Chine responsables d’avoir violé les obligations internationales qui les engagent à respecter les droits et libertés fondamentaux des résidents de Hong Kong.

Nous exhortons les autorités de Pékin et de Hong Kong à respecter leurs obligations internationales.

Ouïghours/Xinjiang

La pandémie de COVID-19 a eu une incidence profonde et néfaste sur les droits de la personne dans le monde entier. Il est impératif que les pays démocratiques fassent front commun en ce moment pour promouvoir les droits de la personne et les valeurs démocratiques.

En ce qui concerne le traitement de la population ouïghoure au Xinjiang, notre message à la Chine est clair : le monde regarde.

Nous ne pouvons pas ignorer la campagne de répression systématique et croissante de la Chine et le traitement déplorable qu’elle impose au Xinjiang. En mars, le Canada s’est joint à ses principaux alliés pour demander à la Chine de mettre fin à sa répression des Ouïghours. Nous voulons que les responsables rendent des comptes.

Le Canada prend les allégations de génocide très au sérieux. La communauté internationale doit unir ses efforts sur cette grave question.

C’est pourquoi nous avons demandé à plusieurs reprises une enquête internationale en réponse aux allégations de génocide. L’enquête doit être menée par un organisme international et indépendant afin que des experts impartiaux puissent observer la situation et en faire rapport directement.

Nous demandons à la Chine de mettre fin aux violations des droits de la personne dont sont victimes les Ouïghours et les autres minorités au Xinjiang.

Conclusion

Le monde entier a les yeux rivés sur la Chine, et nous continuerons à faire pression pour qu’elle rende des comptes et respecte les droits de la personne, conformément à nos valeurs en tant que Canadiens.

Merci beaucoup de m’avoir accordé votre temps aujourd’hui. Je serai maintenant heureux de répondre à vos questions.

Biographies des porte-parole

Hon. Michael D. Chong, C.P. (PCC – Wellington – Halton Hills, ON), Porte-parole en matière d’affaires étrangères

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

M. Chong agit actuellement à titre de porte-parole officiel de l’opposition en matière d’affaires étrangères. Le député Chong a assumé le rôle de président du Conseil privé de la Reine pour le Canada, de ministre des Affaires intergouvernementales, et de ministre des Sports de février à novembre 2006. Il a notamment été membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA), de l’Association législative Canada-Chine (CACN) et du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis, entre autres.

Présence au sein de comités

Historique

M. Chong a été élu pour la première fois au Parlement en 2004 et a été président de nombreux comités permanents de la Chambre des communes. Il est cofondateur et membre du All Party Climate Caucus (caucus multipartite sur le climat) depuis sa création en 2011. Pendant la 42e législature, le député Chong a été le porte-parole de l’opposition officielle pour l’infrastructure ainsi que pour les sciences. En 2015, la Loi sur la réforme de M, Chong a été adoptée par le Parlement et est devenue une loi.

Avant son élection, M. Chong a été dirigeant principal de l’information pour l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey et consultant principal en technologie pour la « Greater Toronto Airports Authority » dans le cadre du réaménagement de l’aéroport international Pearson. Le député Chong a également cofondé l’Institut du Dominion, aujourd’hui connu sous le nom d’Historica Canada, une organisation qui s’est engagée à sensibiliser les Canadiens à l’histoire et à l’instruction civique. Il siège actuellement à son conseil d’administration. M. Chong a étudié au Collège Trinity de l’Université de Toronto où il a obtenu un diplôme en philosophie.

Renseignements sur la nature du problème

Chine — Généralités

Le 10 mai, le député Chong a présenté une question au Feuilleton sur la BAII, demandant des détails sur les paiements.

Le 26 mars, durant la période de questions, il a évoqué les procès secrets de Michael Kovrig et Michael Spavor et a interrogé le gouvernement sur sa participation à la BAII. Le 30 mars, il s’est inquiété sur Twitter du fait que les Chinois limitaient l’accès à l’équipe d’enquêteurs de l’OMS.

Le 12 avril, il a accusé le gouvernement d’avoir menacé de retirer le financement du forum d’Halifax sur la sécurité si ce dernier attribuait le prix John McCain à la présidente de Taïwan et a demandé si le Canada appuie la participation de Taïwan à la réunion de l’OMS de mai 2021.

Affaires consulaires en Chine

Le 30 septembre 2020, le député Chong a déclaré que la façon dont la Chine traitait Michael Spavor, Michael Kovrig, les Ouïghours et les habitants de Hong Kong était contraire aux droits de la personne et aux traités internationaux. Il a demandé si le gouvernement imposerait des sanctions aux responsables chinois.

Minorité ouïghoure en Chine

Le 10 décembre 2019, le député Chong s’est levé à la Chambre des communes pour parler de la relation du Canada avec la Chine. Il a déclaré [Traduction] : « [...] en réponse aux préoccupations d’ordre économique exprimées par de nombreux députés à propos de nos relations avec la Chine, je dirais que les valeurs et les principes sur lesquels notre pays est fondé, comme la démocratie, les droits de la personne et la primauté du droit, sont plus importants que les préoccupations économiques.

Ces principes, nous risquons de les miner si nous continuons de ne voir que les conséquences économiques qu’engendrerait une redéfinition de nos relations avec la Chine ». Il a aussi parlé de la façon dont la Chine a de plus en plus recours au chantage économique, notamment, du fait qu’elle s’en est ouvertement prise aux agriculteurs canadiens dans le dossier du porc, du bœuf et du canola.

M. Chong, de concert avec le député Garnette Genius, a également fait de la situation des Ouïghours son cheval de bataille. Le 24 janvier 2021, les deux députés ont publié une déclaration au nom des conservateurs pour demander au gouvernement de reconnaître le génocide ouïghour. Ils lui demandaient également d’encourager les alliés à en faire autant et de mettre à jour ses conseils aux voyageurs pour faire état des menaces auxquelles s’exposent les Canadiens en Chine. Le 22 février 2021, M. Chong a dirigé les efforts ayant conduit à l’adoption par la Chambre d’une motion reconnaissant le génocide des Ouïghours. Le 27 mars, la Chine a imposé des sanctions visant spécifiquement ce député et les membres du SDIR. M. Chong a dit que faire l’objet de telles sanctions était pour lui un honneur. Il plaide maintenant pour que le Canada adopte des mesures interdisant l’importation de biens issus du travail forcé.

Contrôle des exportations d’armes

Le 6 octobre, lors d’un discours en réponse au discours du Trône, le député Chong a fait remarquer que le gouvernement n’a pas respecté ses obligations internationales dans le cadre du TCA en autorisant les exportations d’armes vers l’Arabie saoudite et la Turquie. Le 26 octobre, pendant la période de questions, le député Chong a demandé si le premier ministre a passé outre la recommandation d’AMC et approuvé l’exportation de systèmes de drones vers la Turquie, affirmant que leur détournement vers le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan constitue une violation flagrante du TCA, de l’accord de Wassenar et des lois canadiennes. Le 3 novembre 2020, le député Chong a poursuivi sur le sujet, demandant si le premier ministre avait accepté la demande du premier ministre Erdogan concernant l’exportation de systèmes de drones vers la Turquie.

Le 24 mars, pendant la période de questions, le député Chong a évoqué les documents fournis à la commission sur les exportations d’armes vers la Turquie, arrivant à la conclusion que [Traduction] « après que le lobby des exportateurs d’armes et les autorités turques ont légèrement augmenté la pression sur le gouvernement, et après qu’on a assuré au gouvernement que les armes ainsi exportées serviraient à défendre les droits de la personne, le gouvernement a cédé, il a naïvement infirmé la décision prise auparavant, et il a autorisé la vente d’armes à la Turquie ».

Le 13 mai, le député Chong a exprimé ses inquiétudes sur les médias sociaux à propos de renseignements selon lesquels des troupes azerbaïdjanaises traverseraient l’Arménie. Il a déclaré : « après avoir approuvé des exportations d’armes qui ont perturbé l’équilibre des forces dans la guerre du Haut-Karabakh, le gouvernement Trudeau doit défendre l’intégrité territoriale de l’Arménie ».

Médias sociaux

Sur les médias sociaux, le député Chong s’est exprimé sur les sujets suivants : Le génocide des Ouïghours en Chine, Taïwan, le conflit israélo-palestinien. Depuis sa nomination au poste de porte-parole en matière d’affaires étrangères en octobre 2020, il a rencontré des ambassadeurs et publié sur Twitter des comptes rendus des discussions qu’il a eues avec eux. Dernièrement, il a rencontré les ambassadeurs de Saint-Kitts-et-Nevis (11 mai), de Colombie (11 mai) et de Serbie (23 avril).

Stéphane Bergeron (BQ – Montarville, QC), Porte-parole en matière d’affaires étrangères

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

M. Bergeron est actuellement le porte-parole du Bloc Québécois (BQ) en matière d’affaires étrangères. Il est membre de nombreuses associations parlementaires et groupes interparlementaires, notamment l’Association législative Canada-Chine (CACN) et l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA). Il a également été le whip du BQ de 1997 à 2001.

Présence au sein de comités

Historique

M. Bergeron a été député du BQ à la Chambre des communes de 1993 à 2005 et à l’Assemblée nationale du Québec de 2005 à 2018. En 2019, il est revenu à la Chambre des communes en tant que membre du BQ. M. Bergeron est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sciences politiques. Après avoir quitté pour la première fois la Chambre des communes et avoir siégé à l’Assemblée nationale du Québec pendant 13 ans, M. Bergeron a été registraire du Cégep de Rimouski. Il était auparavant conseiller politique et assistant d’enseignement à l’Université Laval au sein du département de Science politique. De 1984 à 1993, il a servi dans les Forces canadiennes en tant qu’officier du Cadre des instructeurs de cadets de la marine.

Déclarations et renseignements sur la nature des problèmes

La majorité des déclarations de M. Bergeron ont porté sur la Chine, notamment sur la vacance du poste d’ambassadeur pendant huit mois et sur ses conséquences sur les relations bilatérales.

Il a soulevé la question des droits de la personne lors de la période des questions, demandant [Traduction] : « Qu’est-ce que cela va prendre pour que le gouvernement s’active enfin pour faire libérer Raïf Badawi? » Puis il a poursuivi sa question en déclarant ceci [Traduction] : « C’est scandaleux qu’après sept ans, Raïf Badawi croupisse encore en prison sans avoir commis le moindre crime. Si le gouvernement est capable de s’asseoir et de travailler avec l’Arabie saoudite au G20, s’il est capable de s’asseoir avec l’Arabie saoudite pour faire des affaires, notamment pour lui vendre des armes, il est certainement capable de s’asseoir avec l’Arabie saoudite pour exiger la libération de Raïf Badawi ». Sur les médias sociaux, il a plaidé pour que le gouvernement rapatrie les enfants canadiens dans les camps de réfugiés syriens, dénoncé la privatisation et les injustices sociales au Chili, critiqué le manque d’action du Canada concernant le plan d’annexion d’Israël.

À l’annonce de la levée par le Canada de son interdiction d’exporter des biens militaires vers l’Arabie saoudite, le député Bergeron a publié ce gazouillis : Aurait-on profité de la crise (COVID-19) pour aller de l’avant en catimini avec cette décision controversée, en espérant qu’elle passe sous le radar?

Le 19 octobre, sur les médias sociaux, le député Bergeron a critiqué le gouvernement pour ne pas avoir fermé ses frontières avec les États-Unis. Il a également commenté le rapatriement des Canadiens en disant que le ministre Champagne devait tenir sa promesse d’offrir un soutien consulaire et financier aux Canadiens à l’étranger. Le chef du BQ, Yves-François Blanchet, a également exprimé très tôt ses inquiétudes quant au maintien de l’ouverture de la frontière canado-américaine, insistant sur le fait que toute entrée non essentielle devrait être interdite. En ce qui concerne le rapatriement des Canadiens, il a souligné qu’aucun Canadien ne devrait être laissé seul. Il a critiqué le gouvernement à la suite de la fermeture de consulats et de missions. Il a demandé aux membres de son caucus d’aider de toutes les manières possibles les efforts de rapatriement des Québécois. Le 9 avril cependant, il a remercié AMC et les fonctionnaires consulaires d’avoir fait un travail colossal. Au sujet de la vaccination, il a commenté en mars un article du Journal de Québec intitulé Le vaccin comme baïonnette : Par sa « diplomatie des vaccins », la « Chine (cherche à couper) l’herbe sous le pied à ceux qui appellent au boycottage des Jeux de Pékin pour son horrible bilan en matière de droits de la personne, (notamment) des Ouïghours »...

Jack Harris (NPD – St. John’s est T.-N.-L.), Porte-parole en matière d’affaires étrangères

Principaux intérêts liés à AMC

Rôles parlementaires

M. Harris est actuellement le porte-parole du NPD en matière d’affaires étrangères, de sécurité publique et de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique. Il est également le porte-parole adjoint en matière de défense.

Présence au sein de comités

Historique

M. Harris est un avocat et un politicien de Terre-Neuve-et-Labrador. Il a représenté St John’s Est à plusieurs reprises : en 1987-1988, de 2008 à 2015, et de nouveau en 2019. Il a été le chef du Nouveau Parti démocratique de Terre-Neuve-et-Labrador de 1992 à 2006.

Déclarations et renseignements sur la nature des problèmes

Le 10 décembre 2019, M. Harris s’est levé à la Chambre des communes pour exprimer son soutien à la création d’un comité spécial sur les relations entre le Canada et la Chine. Il a déclaré [Traduction] : « Madame la Présidente, de toute évidence, la relation se détériorerait. Depuis à peu près un an, la Chine nous montre, comme dans ce cas-ci, combien il lui est facile de prendre des mesures préjudiciables à des personnes. Nous devons agir et agir vite ». Le même jour, M. Harris a également parlé de l’importance pour le Canada de s’engager dans le multilatéralisme comme solution aux tensions actuelles entre le Canada et la Chine. Le 30 octobre 2020, le député Harris a demandé au ministre de divulguer les détails de son enquête sur l’exportation de systèmes de drones vers la Turquie et de cesser toute exportation.

Le 13 mars 2021, le député Harris a commenté l’article du Globe and Mail paru la veille [Traduction] : Il semble que le gouvernement libéral ait « décidé que les relations avec la Turquie étaient plus importantes que les obligations en matière de contrôle des armes ».

Le 24 mars, à la suite d’un article relatant le cyberespionnage chinois des Ouïghours canadiens sur Facebook, il a publié un gazouillis [Traduction] : Il n’est pas acceptable que ce genre de surveillance se produise au Canada. Le gouvernement libéral a l’obligation d’exiger de Facebook et des autres géants des médias sociaux qu’ils s’assurent qu’ils ne sont pas utilisés comme un outil pour les gouvernements autoritaires. #NDP #StandwithUyghurs

Garnett Genuis (PCC – Sherwood Park-Fort Saskatchewan, AB), Porte-parole en matière de développement international et de droits de la personne

Principaux intérêts

Rôles parlementaires

Garnett Genuis est actuellement le porte-parole du Parti conservateur en matière de développement international et de droits de la personne. Il a précédemment agi à titre de porte-parole du Parti conservateur en matière de relations sino-canadiennes et de multiculturalisme. Il a été membre de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN (CANA) de septembre 2018 à mars 2019 et membre du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis (CEUS) de février à mars 2017. En septembre 2017, il a déclenché un débat d’urgence à la Chambre des communes concernant le sort des musulmans rohingyas au Myanmar, et il a présenté un projet de loi d’initiative parlementaire et de nombreuses pétitions au cours des deux derniers parlements pour attirer l’attention sur la lutte contre le trafic d’organes humains.

Présence au sein de comités

M. Genuis a été élu en 2015 et en 2019. Il a grandi dans le comté de Strathcona et s’est impliqué dans sa communauté en faisant du bénévolat auprès de diverses organisations, dont un centre de soins local. À l’âge de 15 ans, il a commencé à écrire une chronique pour le Sherwood Park News, un journal auquel il continue de contribuer en tant que député.

M. Genuis est titulaire d’un baccalauréat en affaires publiques et gestion des politiques de l’Université de Carleton et d’une maîtrise en sciences spécialisée en philosophie et en politique publique de la London School of Economics. Avant son élection, il a travaillé au sein du cabinet du premier ministre.

Déclarations et renseignements sur la nature des problèmes

M. Genuis intervient souvent à la Chambre des communes pour parler d’une variété de questions liées aux affaires étrangères. Pendant la période des questions de la 43e législature, il a interrogé le gouvernement sur l’Iran, le Sri Lanka, les relations entre le Canada et la Chine ainsi que sur Taïwan. Il a également déclenché un débat d’urgence à la Chambre des communes concernant le génocide des musulmans rohingyas en Birmanie et il parraine le projet de loi S-204 de la sénatrice Ataullahjan (trafic d’organes humains) à la Chambre des communes (actuellement en deuxième lecture).

Lors d’un breffage sur le développement international par des fonctionnaires du ministère le 15 octobre 2020, le député Genuis a demandé des détails concernant le Centre canadien pour la paix, l’ordre et la bonne gouvernance.

Le 26 novembre 2020, il a présenté une motion (M-55) visant à lutter contre l’ingérence des États étrangers au Canada.

Le 24 janvier, en collaboration M. Chong, porte-parole en matière d’Affaires étrangères, il a publié une déclaration des conservateurs demandant au gouvernement de reconnaître le génocide ouïgour, d’encourager les alliés à faire de même et de mettre à jour ses conseils de voyage pour refléter les menaces potentielles pour les Canadiens qui se rendent en Chine. Même si c’est le député Chong qui a présenté la motion pour que la Chambre reconnaisse le génocide ouïghour, il a été un ardent défenseur de ce sujet et s’est exprimé assez souvent sur la question à la Chambre.

Médias sociaux

Dernièrement, le député Genuis a parlé de la situation dans la région du Tigré à plusieurs reprises, de la Chine, du financement de l’UNRWA et de l’antisémitisme, de l’Iran à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, et a exprimé son appui à Taïwan à l’AMS.

Surveillance de la période de questions

NomThèmes de la période de questionsExemple d’intervention
Michael Chong (PCC)Russie — Expulsion de diplomates tchèques Éthiopie – Situation au Tigré en Chine – Les Ouïghours et le travail forcé x2 Taiwan — Forum d’Halifax sur la sécurité x2 Chine – OMS et COVID x2 Taiwan – Participation à l’OMS Chine — Ressortissants chinois Travailler dans le laboratoire national de microbiologie de Winnipeg x3Comparution sur le Budget principal des dépenses du MINA, novembre 2020
Erin O’Toole (PCC)États-Unis — Pipelines x3 COVID-19 – Mesures frontalières x4 États-Unis — Vaccins contre la COVID de part et d’autre de la frontière Chine — Vaccin CanSino x3Comité plénier sur la santé, 26 novembre 2020
Julie Vignola (BQ)Souveraineté polaire x4Comparution de représentants de Nuctech devant l’OGGO, novembre 2020
Garnett Genuis (PCC)UNRWA x2 Iran — Participation à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies x2Comparution sur le Budget principal des dépenses du MINE, avril 2021
Jagmeet Singh (NPD)Dérogation à l’ADPIC de l’OMC x3 Violence en Israël, en Cisjordanie et à GazaPériode de questions, 6 mai 2021
Tracy Gray (PCC)Buy America x3 Priorités commerciales dans le budgetComparution sur le Budget principal des dépenses du MINT, 26 avril 2021
Michelle Garner-Rempel (PCC)Inde — Fabrication nationale de vaccins x2 Chine — Fabrication nationale de vaccinsComité plénier sur la santé, 26 novembre 2020
James Cumming (PCC)États-Unis — Pipelines x2Comparution des ministres Ng et Monsef devant l’INDU sur le Budget principal des dépenses, le 19 novembre 2020
Marilyn Gladu (PCC)États-Unis — Pipelines x2Réunion du comité COVI, 17 juin 2020
Michael Kram (PCC)États-Unis — Pipelines x2Comparution de représentants devant le CIIT — Impact de la COVID-19 sur les relations commerciales du Canada, 9 juillet 2020
Pierre Paul-Hus (PCC)COVID-19 – Mesures frontalières x2Comparution du MINA devant le CACN, 23 novembre 2020
Michael Barrett (PCC)Ambassadeur au Japon Ambassadeur en ChineComparution du leader de la Chambre devant l’ETHI au sujet de WE Charity, 29 mars 2021
Sharron Stubbs (PCC)Chine – Huawei x2Comparution du ministre Blair sur le Budget principal des dépenses du SECU, 25 novembre 2020
James Bezan (PCC)Taiwan — Forum d’Halifax sur la sécurité x2Comparution du ministre Sajjan devant le NDDN, le 6 avril 2021
Richard Martel (PCC)COVID-19 – Mesures frontalières x2Période de questions, 22 avril 2021
Pierre Pollievre (PCC)États-Unis — Pipelines x2Réunion du Comité COVI, 13 mai 2020
Greg McLean (PCC)États-Unis — Pipelines x2Comparution du MINT devant le RNNR sur le bois d’œuvre résineux, 26 février 2021
Rachel Dancho (PCC)États-Unis — Vaccins contre la COVID de part et d’autre de la frontièreComparution des ministres Hussen et Qualtrough sur le Budget principal des dépenses, 16 mars 2021
Daniel Blaikie (NPD)Dérogation à l’ADPIC de l’OMCComparution sur le Budget principal des dépenses du MINT, 26 avril 2021
Heather McPherson (NPD)Dérogation à l’ADPIC de l’OMCComparution du MINT devant le SDIR au sujet de l’OCRE, 23 mars 2021
Jeremy Patzer (PCC)États-Unis — PipelinesComparution du MINT devant le RNNR sur le bois d’œuvre résineux, 26 février 2021
Candice Bergen (PCC)COVID-19 – Mesures aux frontièresRéunion du comité COVI, 8 juin 2020
Alain Therrien (BQ)COVID-19 – Mesures aux frontièresComparution du ministre LeBlanc sur le Budget principal des dépenses, 17 novembre 2020
Marty Morantz (PCC)Violence en Israël, en Cisjordanie et à GazaComparution sur le Budget principal des dépenses du MINA, novembre 2020
Warren Steinley (PCC)États-Unis — PipelinesComparution du ministre Bibeau devant l’AGRI sur le Budget supplémentaire des dépenses (C), mars 2021
Chris Lewis (PCC)COVID-19 – Mesures aux frontièresComparution du MINA devant le CAAM, avril 2021
Elizabeth May (Parti Vert)Violence en Israël, en Cisjordanie et à GazaRéunion du Comité COVI, 17 juin 2020
Lianne Rood (PCC)États-Unis — PipelinesComparution du ministre Bibeau devant l’AGRI sur le Budget supplémentaire des dépenses (C), mars 2021
Cheryl Gallant (PCC)Irak — Crimes de guerre commis par des soldats irakiensComparution du ministre Sajjan devant le NDDN, le 6 avril 2021
Brian Masse (NPD)États-Unis — Vaccination de part et d’autre de la frontièreComparution des ministres Ng et Monsef devant l’INDU sur le Budget principal des dépenses, 19 novembre 2020
SujetDate de la questionIntervenantParti politiqueQuestionRépondantRéponse
Violence en Israël, en Cisjordanie et à Gaza14 mai 2021Député – Morantz, Marty (Charleswood – St. James – Assiniboia – Headingley)Parti conservateur du CanadaM. Marty Morantz (Charleswood – St. James – Assiniboia – Headingley, PCC) : Madame la Présidente, la violence a éclaté en Israël, en Cisjordanie et à Gaza. Le Hamas a tiré des milliers de roquettes sur des zones civiles et a prouvé ainsi que son intention affichée était bien de tuer autant de citoyens israéliens que possible. Ces tirs de roquette combinés à l’installation délibérée de bases dans des zones civiles où des civils palestiniens servent de boucliers humains constituent des crimes de guerre. Les déclarations du ministre des Affaires étrangères sur ces violences, à ce jour, ont été, au mieux, ambiguës. Le ministre déclarera-t-il aujourd’hui sans équivoque qu’il soutient le droit d’Israël à se défendre, comme l’a fait le président Biden?Député – Garneau, Marc (Notre-Dame — de -Grâce-Westmount)L’honorable Marc Garneau (ministre des Affaires étrangères du Canada, Lib.) Madame la Présidente, nous nous sommes montrés très clairs dans nos commentaires. Le barrage aveugle de roquettes tirées par le Hamas sur des zones habitées d’Israël est absolument inacceptable et doit cesser immédiatement. Le Canada soutient le droit d’Israël à vivre en paix avec ses voisins, à l’intérieur de frontières sûres, et reconnaît le droit et le devoir d’Israël d’assurer sa propre sécurité. Le Canada demeure pleinement engagé envers l’objectif d’une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient. Le Canada demeure un allié indéfectible d’Israël et un ami du peuple palestinien.
Ressortissants chinois travaillant au Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg13 mai 2021Député — Chong, Michael (Wellington — Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, il devient évident que les scientifiques du laboratoire de virologie gouvernemental de Winnipeg ont collaboré étroitement avec la Chine. La Dre Qiu, une de ces scientifiques, s’est rendue en Chine cinq fois en deux ans dans le cadre de son travail, et elle a également collaboré avec des scientifiques de l’institut militaire de Chine, en plus de former les scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan pour qu’ils puissent respecter la norme de niveau 4, ce qui allait leur permettre de manipuler les virus les plus dangereux. Étant donné toutes les préoccupations à propos des dirigeants communistes chinois, pourquoi le gouvernement actuel a-t-il aidé la Chine à développer ses compétences de manipulation des virus les plus dangereux au monde?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, tout d’abord, je crois que le député d’en face sait que ces chercheurs ne font plus partie de l’Agence de la santé publique du Canada, et que des obligations en matière de protection de la vie privée m’empêchent d’en parler. Le Laboratoire national de microbiologie joue un rôle essentiel à la recherche dans le monde entier, de même qu’ici au Canada.
Ressortissants chinois travaillant au Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg13 mai 2021Député — Chong, Michael (Wellington — Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, dans une démocratie, les citoyens méritent d’obtenir des réponses. Pour travailler dans le laboratoire de niveau 4 du gouvernement à Winnipeg, il faut une autorisation secrète, une autorisation qui n’est normalement accordée qu’aux citoyens canadiens. Selon la CBC, le 5 juillet 2019, les Drs Qiu et Cheng, ainsi que des étudiants chinois, ont été escortés hors du laboratoire par des agents de la GRC. Comment diable des ressortissants chinois ont-ils pu obtenir une cote de sécurité de niveau secret pour travailler au laboratoire de niveau 4 du gouvernement à Winnipeg, au Manitoba?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, j’aimerais d’abord parler de l’important rôle que joue le Laboratoire national de microbiologie, en particulier dans le contexte d’une pandémie mondiale. Je remercie les professionnels qui y travaillent jour et nuit pour aider les Canadiens à un moment où nous avons bien besoin de laboratoires et de chercheurs. Je ne peux émettre de commentaires à ce sujet en raison des obligations en matière de protection de la vie privée. Ces personnes ne travaillent plus pour l’Agence de la santé publique du Canada.
Ressortissants chinois travaillant au Laboratoire national de microbiologie à Winnipeg13 mai 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, nous vivons dans une démocratie, où il est extrêmement important que le gouvernement soit ouvert et transparent, ce qui n’est pas le cas du gouvernement actuel. Nous savons que l’obtention d’une cote de sécurité de niveau secret nécessite une approbation de la haute direction. Nous savons que le SCRS a soulevé des préoccupations en matière de sécurité nationale au sujet des Drs Qiu et Cheng et des étudiants chinois qui se trouvaient au laboratoire gouvernemental à Winnipeg, selon ce qu’a rapporté le Globe and Mail. Avec tout ce que l'on sait au sujet des dirigeants communistes chinois, comment se fait-il que ces individus aient obtenu une cote de sécurité de niveau secret à ce laboratoire gouvernemental de niveau 4, où on manipule les virus les plus dangereux au monde?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, je répète que le Laboratoire national de microbiologie est un joyau canadien qui, depuis le début de la pandémie, fournit un soutien incroyable aux Canadiens et aux organismes canadiens en matière de recherche et de travail de laboratoire. Je rappelle également au député d’en face que ces personnes ne travaillent plus pour l’Agence de la santé publique du Canada et que je ne peux commenter le dossier en raison des obligations en matière de protection de la vie privée.
Canalisation 5 d’Enbridge13 mai 2021Député – McLean, Greg (Calgary Centre)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, les autorités de réglementation des États-Unis ont maintes fois reconnu la sécurité de la canalisation 5 d’Enbridge. Pourtant, la gouverneure du Michigan essaie d’avoir préséance sur cet organe fédéral de surveillance. Enbridge est forcé de défendre devant les tribunaux américains les besoins énergétiques des Canadiens et les quelque 30 000 emplois en Ontario qui dépendent de la canalisation 5. Ce pipeline est exploité en vertu d’un accord international signé par les deux pays. Afin de protéger la sécurité énergétique du Canada, le premier ministre interviendra-t-il en ayant une discussion ferme avec le président américain sur le respect de ce traité?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, la canalisation 5 est un lien énergétique et économique crucial entre le Canada et les États-Unis. C’est grâce à nos efforts si ce pipeline est encore en fonction aujourd’hui. Mardi, le gouvernement du Canada a déposé un mémoire d’amicus curiae devant la cour de district du Western District du Michigan pour envoyer un message clair quant à la position du Canada dans ce dossier. Pour leur collaboration et la solidarité dont ils font preuve dans ce dossier, j’aimerais remercier mes homologues : la ministre Savage, de l’Alberta; la ministre Eyre, de la Saskatchewan; le ministre Rickford, de l’Ontario; et le ministre Julien, du Québec. Ils forment l’artillerie lourde d’Équipe Canada, avec l’appui des ministères de l’Industrie et du Travail.
Canalisation 5 d’Enbridge13 mai 2021Député — Steinley, Warren (Regina — Lewvan)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, nous n’avons vu que de l’incompétence de la part du ministre des Ressources naturelles. Pourquoi devons-nous attendre qu’un médiateur aux États-Unis nous dise si nous pouvons continuer d’utiliser la canalisation 5 et pendant combien de temps? Dans ce dossier, le ministre n’a fait que le strict minimum à la toute dernière minute. La canalisation 5 est un élément essentiel des infrastructures énergétiques canadiennes qui approvisionnent les raffineries de l’Est en pétrole de l’Ouest canadien tout en créant de bons emplois bien rémunérés. Si les relations canado-américaines sont meilleures que jamais, alors pourquoi le premier ministre ne veut-il pas téléphoner au président Biden pour régler le dossier de la canalisation 5 dès aujourd’hui?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, je m’inscris en faux contre les observations du député. Premièrement, nous suivons exactement l’approche recommandée par le comité spécial Canada–États-Unis et l’approche réclamée par l’Alberta, la Saskatchewan, le Québec et l’Ontario. Le Canada a présenté à la cour de district du Western District du Michigan un mémoire d’amicus curiae qui établit clairement la position du Canada dans ce dossier. Nous trouvons encourageant qu’Enbridge et l’État du Michigan continuent de participer au processus de médiation ordonné par la cour. Nous sommes convaincus qu’il permettra de trouver une solution à l’échelle locale.
Mesures à la frontière canado-américaine13 mai 2021Député – Lewis, Chris (Essex)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, comme le gouvernement n’a pas fait le nécessaire pour protéger nos frontières, voilà maintenant que surgit un nouveau problème. Il y a 14 mois, les frontières terrestre, maritime et aérienne entre le Canada et les États-Unis étaient fermées. Or maintenant, alors que les bateaux nolisés canadiens sont amarrés au quai, des bateaux nolisés américains se voient délivrer des licences d’exploitation par le gouvernement. La GRC a récemment mené une opération d’interception, mais en général, le contrôle à la frontière maritime laisse à désirer. Quand le ministre de la Sécurité publique entend-il retirer ces licences d’exploitation de façon permanente et commencer à assurer le contrôle à la frontière maritime? Monsieur le Président, je remercie le député de reconnaître que le gouvernement a fermé les frontières avec les États-Unis il y a 14 mois. Nous avons imposé des restrictions sans précédent concernant le passage des personnes et des marchandises à la frontière, tout en assurant le maintien des chaînes d’approvisionnement essentielles. Comme le député l’a reconnu, la GRC est intervenue dans le cas dont le député fait mention. Ceci dit, nous continuons de faire notre travail en étroite collaboration avec nos pendants américains. Les mesures que nous avons prises contribuent à la sécurité des Canadiens alors que nous nous employons à faire vacciner la population canadienne. Nous continuerons d’imposer des restrictions tant et aussi longtemps qu’il le faudra.
Crise au Moyen-Orient, en Israël et en Palestine13 mai 2021Députée – May, Elizabeth (Saanich-Gulf Islands)Parti VertMonsieur le Président, la crise qui s’intensifie au Moyen-Orient représente un danger pour la région et au-delà. Nous sommes un peu paralysés quand notre seule réaction est de dire qu’il faut « une désescalade de la violence des deux côtés ». Certes, c’est ce que doivent faire les deux côtés, mais la paix véritable demeurera impossible si nous continuons d’oublier que l’un des côtés est l’occupant et l’autre, l’occupé. La crise actuelle a été provoquée par les agissements du gouvernement Nétanyahou et d’autres éléments extrémistes des colonies. Le Canada peut-il dénoncer clairement la situation de manière à défendre les Palestiniens contre une annexion illégale, les colonies illégales et les expulsions forcées et illégales?Député – Garneau, Marc (Notre-Dame — de -Grâce-Westmount)Monsieur le Président, le Canada est gravement préoccupé par l’expansion continue des colonies, les démolitions et les expulsions, notamment dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan. Ces gestes ont des répercussions sur les familles et le gagne-pain des gens, et ils ne vont pas dans le sens de la paix ni du droit international. Il faut éviter les gestes unilatéraux qui compromettent le résultat des négociations directes et amenuisent encore les perspectives d’une solution à deux États. Nous serons toujours prêts à soutenir les efforts déployés en faveur d’une solution à deux États.
CanSino12 mai 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, ce que le premier ministre a omis de dire, c’est qu’il voulait que la première dose vienne de la Chine et que son plan initial était une entente avec CanSino. Tout s’est effondré comme un château de cartes. Maintenant, les Canadiens doivent composer avec le plus long délai du monde entre les deux doses, et les communications désastreuses de la ministre, du premier ministre et du Comité consultatif national de l’immunisation, de tous ces gens, alimentent l’hésitation à se faire vacciner. Maintenant, le premier ministre laisse entendre que nous aurons des mesures de confinement jusqu’à l’automne et l’Action de grâces. C’est assez. Combien de temps la pandémie perdurera-t-elle au Canada parce que le premier ministre n’a pas réussi à obtenir des vaccins plus tôt?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Au contraire, monsieur le Président, depuis le début de la pandémie, nous travaillons avec nos partenaires du monde entier afin d’obtenir un vaste éventail de vaccins. Cette approche a porté ses fruits : nous avons quatre vaccins sûrs et approuvés au pays, et des millions de doses sont livrées chaque semaine. Nous savons que, pour avoir un plus bel été, il faut recevoir une première dose et réduire le nombre de cas. Nous allons avoir un plus bel été et l’automne sera encore mieux parce que je vois tous les jours les Canadiens prendre les mesures appropriées pour eux et pour leur famille et se faire vacciner.
CanSino12 mai 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, c’est la première fois que le premier ministre reconnaît sa quête de partenariat avec la Chine communiste en vue de la mise au point d’un vaccin. À cause de cela, nous avons perdu des mois et c’est pour cela que l’on a eu tant de retard. Nous avons des partenariats avec le monde développé et le seul moyen pour le premier ministre d’atteindre ses prétendus objectifs, c’était de piller le fonds COVAX, de voler les pays en voie de développement, que le Canada aide habituellement. D’où ma question : pourquoi le premier ministre a-t-il de choisi de travailler avec l’entreprise chinoise CanSino, un partenariat avec la Chine qu’il a reconnu aujourd’hui, alors que le régime communiste retient en otage deux de nos citoyens et vole notre propriété intellectuelle?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, ce n’est tout simplement pas vrai. Nous avons signé sept contrats avec des fabricants de vaccins du monde entier et aucun d’entre eux n’était chinois. Nous avons commencé à livrer des doses de vaccin en décembre. Nous avons été l’un des premiers pays à recevoir des doses, et nous sommes maintenant dans le trio de tête des pays du G7 en ce qui concerne le nombre de doses destinées à nos citoyens. Nous continuerons à tenir les promesses que nous faisons aux Canadiens. Nous continuerons à travailler avec les provinces et les territoires pour nous assurer que les Canadiens sont en sécurité et nous traverserons cette épreuve en faisant les choses comme il faut.
CanSino12 mai 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, je vais poser de nouveau la question parce que le premier ministre sait que les Canadiens affrontent une troisième vague éprouvante. Les provinces imposent des mesures de confinement et des restrictions parce que nous ne possédons pas autant de doses de vaccins que les États-Unis et le Royaume-Uni. Le premier ministre vient d’obtenir une nouvelle réponse. Elle précise peut-être pourquoi il a décidé, au beau milieu d’une pandémie mondiale qui a commencé à Wuhan, de s’associer à une entreprise d’État chinoise pour nous approvisionner en vaccins. La troisième vague est attribuable à cette décision initiale.Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, tous les Canadiens devraient vraiment s’inquiéter de l’ampleur des faussetés véhiculées par les conservateurs et de la façon dont ils font de la désinformation. Le printemps dernier, nous avons commencé à chercher, partout dans le monde, des sources de vaccins pour les Canadiens. Nous avons suspendu l’entente avec l’entreprise chinoise CanSino quand nous avons constaté qu’elle n’allait pas remplir ses engagements. C’est pourquoi nous avons conclu des ententes avec Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Novavax, entre autres, afin d’obtenir des vaccins pour les Canadiens. Nous progressons dans nos efforts jour après jour. Nous avons tenu notre promesse de protéger les Canadiens.
Violence à Jérusalem-Est et ventes d’armes à feu à Israël12 mai 2021Député – Singh, Jagmeet (Burnaby-Sud)Nouveau parti démocratiqueMonsieur le Président, la violence qui sévit dans Jérusalem-Est est extrêmement troublante. Les démolitions, l’expulsion de Palestiniens de chez eux et le blocage de l’accès à des lieux de rassemblement importants sont autant de violations des droits de la personne et du droit international. Au lieu d’intervenir pour mettre fin à cette occupation illégale de longue date ou de résoudre ce conflit, le premier ministre se trouve à promouvoir le statu quo et va jusqu’à vendre des armes à Israël. Armer l’une des parties à ce conflit mine le processus de paix au profit de l’occupation illégale. Le premier ministre s’engagera-t-il à mettre un terme à la vente d’armes à Israël pendant que ce dernier est en train de commettre des violations des droits internationaux de la personne?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, nous suivons la situation avec beaucoup d’inquiétude. Nous exhortons toutes les parties à mettre fin à la violence, à désamorcer les tensions, à protéger la population et à respecter le droit international. Les attaques à la roquette contre Israël sont tout à fait inadmissibles, et le Canada appuie le droit d’Israël d’assurer sa propre sécurité. La violence à la mosquée al-Aqsa est tout aussi inacceptable. Les lieux de culte sont des endroits où les gens se réunissent de façon pacifique et où on ne devrait jamais commettre de violence. L’expansion continue des colonies de peuplement et les expulsions nous préoccupent également au plus haut point. Le Canada appuie la solution à deux États et demande instamment aux parties de renouveler leur engagement à promouvoir la paix et la sécurité.
Canalisation 5 d’Enbridge11 mai 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, la gouverneure du Michigan veut fermer la canalisation 5 demain alors qu’il s’agit d’un pipeline vital pour l’économie canadienne. Après des mois d’inaction, voilà que ce matin, quelques heures à peine avant l’échéance, le gouvernement libéral a déposé une objection devant les tribunaux. Ce recours juridique de dernière minute est-il un aveu du premier ministre indiquant que ses pourparlers avec le président Biden ont échoué?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, la canalisation 5 est une infrastructure essentielle à la fois pour le Canada et les États-Unis. Elle est vitale pour les travailleurs du secteur de l’énergie et les familles des deux côtés de la frontière. Aujourd’hui, le gouvernement du Canada a déposé un mémoire devant les tribunaux américains pour appuyer non seulement la poursuite sécuritaire de l’exploitation de la canalisation 5, mais aussi celle du processus de médiation entre le Michigan et la société pétrolière. Comme nous l’avons fait durant des mois, l’ambassadrice Hillman et les représentants du gouvernement vont continuer de collaborer avec nos homologues dans cet important dossier.
Canalisation 5 d’Enbridge11 mai 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, la gouverneure du Michigan veut fermer demain la canalisation 5 d’Enbridge. Cette fermeture concernera tous les travailleurs de Montréal à Lévis. Après plusieurs mois d’inaction, ce matin, quelques heures avant la date limite, le gouvernement libéral a déposé une objection au tribunal. Est-ce que le gouvernement libéral est encore en retard pour protéger les emplois canadiens?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, c’est tout le contraire. La canalisation 5 est une infrastructure essentielle pour le Canada et les États-Unis, et c’est pour cette raison que nous travaillons là-dessus depuis des mois. Cette canalisation est vitale pour les travailleurs du secteur de l’énergie et pour les familles des deux côtés de la frontière. Aujourd’hui, le gouvernement du Canada a déposé un mémoire devant les tribunaux américains en faveur de l’exploitation sécuritaire de la canalisation 5 et de la poursuite des efforts de médiation entre le Michigan et l’entreprise Enbridge. L’ambassadrice Hillman et d’autres responsables de notre gouvernement continuent d’aborder cette question avec les autorités américaines, comme nous le faisons depuis des mois.
Brise-glace polaire — Stratégie nationale de construction navale11 mai 2021Député – Bratina, Bob (Hamilton-Est – Stoney Creek)Parti libéral du CanadaMonsieur le Président, comme le brise-glace le plus performant du Canada, le NGCC Louis S. St-Laurent, est censé être mis hors service en 2030, il est essentiel que la Garde côtière ait la capacité nécessaire pour continuer à fournir un soutien dans le Nord. Pour répondre à ce besoin, il est impératif que la construction de nouveaux navires commence le plus tôt possible. La ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne peut-elle informer la Chambre de l’avancement des travaux destinés à agrandir la flotte de la Garde côtière?Députée — Jordan, Bernadette (South Shore — St. Margarets)Monsieur le Président, le gouvernement a la ferme intention de veiller à ce que la Garde côtière dispose des outils dont elle a besoin pour accomplir son travail crucial. Voilà pourquoi, la semaine dernière, nous avons été heureux d’annoncer la construction de deux nouveaux brise-glaces polaires, un qui sera construit au chantier de Seaspan, à Vancouver et l’autre au chantier Davie, à Québec. La construction de ces bateaux permettra de soutenir plus de 3 000 emplois au pays, notamment au chantier naval Heddle, en Ontario et au sein de l’entreprise Genoa Design, à Terre-Neuve-et-Labrador. Ces brise-glaces sont essentiels dans le Nord, et nous sommes déterminés à veiller à ce que la Garde côtière dispose de ce dont elle a besoin.
Canalisation 5 d’Enbridge10 mai 2021Député — Poilievre, Pierre (Carleton)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, les raffineries de Lévis et de Montréal dépendent de la canalisation 5 pour fournir la moitié du pétrole et de l’essence à la population. Des milliers d’emplois dépendent de la continuation de la canalisation 5. Cependant, la gouverneure du Michigan a dit vouloir la fermer dans deux jours, et le gouvernement n’a rien fait pour la protéger. Qu’est-ce que le gouvernement va faire, dans les 48 prochaines heures, pour protéger ces emplois?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, la canalisation 5 est un élément crucial de l’infrastructure énergétique et elle est vitale pour la sécurité énergétique de l’Amérique du Nord. Nous déployons des efforts sur les fronts diplomatique, politique et juridique pour la défendre. La semaine dernière, la Chambre a tenu un débat d’urgence sur la question et il est évident que les partis abondent dans le même sens. Les députés de Banff—Airdrie et de Sarnia—Lambton ont laissé entendre que le chef de l’opposition s’était entretenu avec la gouverneure du Michigan sur la question. Dans un esprit de collaboration à la canadienne dans ce dossier — ce qui est important —, le député peut-il faire part à la Chambre de ce que la gouverneure a dit?
Canalisation 5 d’Enbridge10 mai 2021Député — Poilievre, Pierre (Carleton)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, on ne s’étonnera pas que ni le ministre ni le premier ministre n’arrivent à communiquer par téléphone avec la gouverneure parce que, depuis cinq ans, ils n’ont fait qu’accumuler les échecs dans les relations canado-américaines. Ils n’ont pas réussi à négocier une exemption à la politique favorisant les achats aux États-Unis, comme l’avait fait le gouvernement Harper avec l’administration Obama. Ils n’ont pas réussi à résoudre le conflit sur le bois d’œuvre, comme le gouvernement Harper l’avait fait avec l’administration de George W. Bush. Ils auraient pu collaborer avec trois présidents, mais ils n’ont obtenu absolument aucune concession. Le président américain n’interviendra même pas pour sauver ce lien énergétique vital dont dépendent des milliers d’emplois et l’ensemble du réseau énergétique du Centre du Canada. Pourquoi devrions-nous croire que les libéraux feront mieux cette fois-ci, après tous les échecs qu’ils ont accumulés?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, je considère que le député n’a pas répondu à la question. Alors que les producteurs et les travailleurs de l’Ouest du Canada se préoccupent de faire acheminer leurs produits jusqu’aux marchés et que les consommateurs s’inquiètent d’une hausse possible du prix de l’essence et du mazout et des répercussions que cela pourrait avoir sur la facture de chauffage de leur maison, que font les conservateurs? Ils se servent des menaces de fermeture de la canalisation 5 afin de recueillir des fonds pour leur campagne électorale. Une telle attitude constitue une insulte pour les travailleurs de l’industrie pétrolière et gazière et pour les Canadiens qui souhaitent simplement chauffer leur maison. Alors que les conservateurs s’emploient à faire grossir leur compte de banque, nous défendons la canalisation 5 avec toute l’Équipe Canada.
Canalisation 5 d’Enbridge10 mai 2021Député – McLean, Greg (Calgary Centre)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, nous sommes aujourd’hui le 10 mai. Dans deux jours, soit le 12, le gouvernement devra admettre son échec si la gouverneure du Michigan met la canalisation 5 hors service. Quand le gouvernement va-t-il enfin comprendre qu’il s’agit d’une urgence dont il doit s’occuper? Quand va-t-il s’adresser à la gouverneure du Michigan et au président des États-Unis afin de régler ce problème?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, la canalisation 5 n’est pas seulement utile aux producteurs de l’Alberta ou aux consommateurs de l’Ontario. Non, elle sert à approvisionner le pays tout entier. Des milliers d’emplois en dépendent, et des milliers de ménages ont besoin du pétrole qu’elle transporte pour chauffer leur demeure. Nous collaborons de près avec la ministre Savage, de l’Alberta — que je viens d’ailleurs d’avoir au téléphone — et avec la ministre Eyre, de la Saskatchewan. Nous sommes également en contact avec le ministre Rickford, de l’Ontario, le maire de Sarnia, Mike Bradley, et le ministre Julien, du Québec — l’Équipe Canada au grand complet, quoi. Pendant que les conservateurs se servent de ce dossier pour recueillir des fonds, nous préférons défendre les travailleurs du secteur pétrolier et gazier et la canalisation 5.
Canalisation 5 d’Enbridge10 mai 2021Député – McLean, Greg (Calgary Centre)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, le ministre des Ressources naturelles dit qu’il ne ménagera aucun effort et qu’il examine toutes les options. C’est ce qu’il nous dit. Or, il reste 48 heures avant que 30 000 emplois ainsi que les millions de personnes qui en dépendent soient touchés par la fermeture. Si le gouvernement ne met pas en place un plan d’urgence, on peut s’attendre à ce qu’il y ait des pénuries de carburant et des perturbations dans la distribution alimentaire, et à ce que des biens essentiels et de l’équipement de protection individuelle cessent d’être produits. Où se trouve le premier ministre, alors que son ministre ne ménage aucun effort, mais ne livre pas la marchandise?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, je peux assurer à la Chambre que nous examinons toutes les options. Nous ne ménagerons aucun effort pour défendre la sécurité énergétique du Canada. Nous travaillons sur tous les fronts : politique, diplomatique et juridique. Nous sommes prêts à intervenir au moment opportun. Nous défendons les travailleurs du secteur de l’énergie, les consommateurs d’énergie, et la sécurité énergétique. Les gens ne seront pas laissés pour compte.
Canalisation 5 d’Enbridge10 mai 2021Députée – Rood, Lianne (Lambton – Kent – Middlesex)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, il ne reste que deux jours avant que la canalisation 5 ne soit fermée. Les habitants de Lambton—Kent—Middlesex et les agriculteurs du Sud-Ouest de l’Ontario sont inquiets.  Les agriculteurs dépendent du propane provenant de la canalisation 5.  Où et comment pourront-ils obtenir le propane dont ils ont besoin pour chauffer leurs granges et leurs serres et pour sécher leur grain? Le premier ministre appellera-t-il le président Biden pour souligner l’urgence et l’importance de garder la canalisation 5 ouverte? Il reste moins de 48 heures.Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, je peux assurer à la Chambre et à la députée que nous examinons toutes les options. Nous ne ménagerons aucun effort pour défendre la sécurité énergétique du Canada. Nous travaillons sur tous les fronts : politique, diplomatique et juridique. De plus, nous serons prêts à intervenir au moment opportun. Nous défendrons les travailleurs du secteur de l’énergie et les consommateurs d’énergie au Canada. Nous défendons la sécurité énergétique du Canada. Les gens ne seront pas laissés pour compte.
Crimes de guerre commis par des soldats irakiens10 mai 2021Députée — Gallant, Cheryl (Renfrew—Nipissing—Pembroke)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, aujourd’hui, les médias rapportent que des membres des Forces armées canadiennes ont vu une preuve vidéo de crimes de guerre commis par les soldats irakiens qu’ils ont reçu l’ordre d’entraîner dans le cadre de l’opération Impact. Nos militaires, des gens de ma circonscription, ont immédiatement signalé à leurs supérieurs qu’ils avaient vu des vidéos de prisonniers qui ont été torturés, violés et tués. Ils en ont parlé pour la première fois en septembre 2018, mais il n’y a aucune preuve qu’on a donné suite à ces signalements, et ce, malgré les suivis qui ont été effectués pas plus tard que l’an passé. Le ministre était-il au courant de cette preuve vidéo de crimes de guerre?Député — Sajjan, Harjit S. (Vancouver-Sud)Monsieur le Président, le Canada contribue à accroître la paix et la sécurité dans le monde et demeure un partenaire solide dans la lutte contre Daech. Nous sommes résolus à respecter nos obligations en vertu du droit international et national. Le gouvernement prend les allégations de cette nature très au sérieux. Nous examinons activement cette allégation troublante, dont nous venons d’entendre parler.
Vaccination de part et d’autre de la frontière et groupe de travail frontalier10 mai 2021Député — Masse, Brian (Windsor-Ouest)Nouveau parti démocratiqueMonsieur le Président, des ententes de vaccination transfrontalières ont été conclues entre le Manitoba et le Dakota du Nord ainsi qu’entre l’Alberta et le Montana, et l’Ontario est en négociation avec le Michigan. Le gouvernement fédéral a complètement manqué à son devoir en n’offrant aucune aide à cet égard, comme il a complètement manqué à son devoir en ne nous procurant pas de vaccins assez rapidement pour éviter une troisième vague. Je réclame depuis des mois l’établissement d’un groupe de travail pour la frontière afin que les entreprises et les familles participent à l’élaboration d’un plan pour assurer la sécurité à la frontière. Maintenant, le chef de la majorité au Sénat des États-Unis mobilise le Congrès pour exiger un plan frontalier. Quand le premier ministre fera-t-il enfin son travail et établira-t-il un groupe de travail sur la sécurité à la frontière plutôt que de prendre lui-même les décisions à la hâte en ne consultant que quelques privilégiés?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, depuis le début, nous collaborons étroitement avec nos pendants américains afin de protéger la santé et la sécurité des Canadiens de même, bien sûr, que celles de nos cousins et voisins américains. Cela dit, j’aimerais parler un peu de vaccins. Aujourd’hui est un excellent jour. Plus de 18,4 millions de vaccins ont été expédiés aux provinces et aux territoires à ce jour. Au 7 mai, 16 millions de vaccins avaient été administrés au pays. Nous apercevons la ligne d’arrivée, et je tiens à remercier tous les Canadiens de répondre à l’appel et de se faire vacciner dès qu’ils y sont admissibles. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour le Canada et d’une excellente nouvelle pour les États-Unis. Nous continuerons de travailler étroitement avec nos cousins et voisins américains.
Brise-glace polaire — Stratégie nationale de construction navale7 mai 2021Députée – Vignola, Julie (Beauport-Limoilou)Bloc QuébécoisMonsieur le Président, le Bloc québécois espère que la Davie va construire le brise-glace polaire que le fédéral a annoncé hier. Cela fait des années qu’on l’attend. C’est juste que, avant d’organiser une parade de réjouissance, on veut les détails. Pour l’instant, tout ce qu’on a, c’est un communiqué de presse du gouvernement, pas de contrat, pas de lettre d’intention formelle, pas de date de mise en chantier. Le gouvernement nous demande de célébrer sans nous questionner, ce qui ressemble pas mal, jusqu’à maintenant, à une promesse électorale. Quand va-t-on voir un vrai contrat de construction de brise-glace signé avec la Davie?Député – Rodriguez, Pablo (Honoré — Mercier)Monsieur le Président, je ne demande pas au Bloc québécois de célébrer, mais au moins de reconnaître que c’est une bonne nouvelle pour l’ensemble du Québec. C’est une bonne nouvelle pour le chantier Davie, c’est une bonne nouvelle pour tous les fournisseurs de la Davie, c’est une bonne nouvelle pour la région de Québec, de Lévis, de partout. Quand cela va bien, le Bloc québécois n’aime pas cela. Dans le cas de Davie, je l’ai déjà dit plus d’une fois, les conservateurs n’ont pas voulu les aider, le Bloc ne peut pas les aider et nous, nous avons tenu parole.
Brise-glace polaire — Stratégie nationale de construction navale7 mai 2021Députée – Vignola, Julie (Beauport-Limoilou)Bloc QuébécoisMonsieur le Président, hier j’ai dit qu’on était contents. Je viens de dire qu’on est contents. Toutefois, tant que la Davie n’a pas de contrat signé pour le brise-glace, c’est juste des bonnes intentions. Des bonnes intentions du fédéral, ce n’est pas la première fois que la Davie en fait l’objet à la veille d’une élection. Par exemple, juste avant l’élection de 2019, le premier ministre et son ministre responsable de la région de Québec annonçaient en grande pompe vouloir que Davie devienne partenaire pour la stratégie de construction navale. Ils annonçaient de vraies opportunités pour la Davie, comme maintenant. Deux ans plus tard, Davie n’est toujours pas partenaire. Alors, les bonnes intentions, cela ne suffit plus. Quand verra-t-on du concret, un contrat signé?Député – Rodriguez, Pablo (Honoré — Mercier)Monsieur le Président, nous avons toujours été là pour le chantier Davie. Nous avons toujours cru au chantier Davie. Nous lui avons octroyé plus de 2 milliards de dollars de contrats. Nous l’avons invité à se qualifier comme troisième chantier, il est en train de le faire. Les choses vont bien. Il devrait atteindre le statut de troisième chantier rapidement. Je ne comprends pas pourquoi le Bloc québécois n’est pas capable de reconnaître une bonne nouvelle quand il la voit. Peut-être est-ce justement parce que c’est une bonne nouvelle qu’il refuse de la voir? Encore une fois, les conservateurs n’ont rien fait pour la Davie, le Bloc québécois ne peut rien faire pour la Davie et nous, nous faisons ce qu’il faut pour la Davie.
Pipelines — Canalisation 5 d’Enbridge et Keystone XL7 mai 2021Député – Cumming, James (Edmonton-Centre)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, ma circonscription a été durement touchée par la COVID-19. Bien des gens ont perdu leur emploi, leur maison et leur qualité de vie. Il y a de plus en plus d’itinérance, la surconsommation d’opioïdes monte en flèche et de plus en plus de familles peinent à joindre les deux bouts. Le pire qui pourrait arriver aux gens de ma circonscription, c’est que le secteur du pétrole et du gaz subisse un autre coup dur, car ce secteur fournit des emplois et des possibilités et contribue au financement de nos programmes sociaux essentiels. Quelle est la stratégie du gouvernement pour éviter que des milliers de Canadiens de plus subissent les conséquences de la fermeture d’un autre oléoduc?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, hier soir, la Chambre a tenu un débat d’urgence. Tous les partis y ont pris part. Pendant ce débat, nous avons exposé clairement les intentions et l’objectif de la mission du gouvernement au sujet des oléoducs. Prenons du recul; nous avons approuvé le projet TMX et nous sommes à le construire. Plus de 7 000 emplois ont été créés. Nous avons approuvé la canalisation 3 et 7 000 autres emplois ont été créés. Ces oléoducs constituent des solutions d’avenir. En ce qui concerne les oléoducs existants qui sont essentiels pour assurer la sécurité énergétique nationale, nous ne ménagerons aucun effort pour défendre les travailleurs canadiens et pour défendre...
Pipelines — Canalisation 5 d’Enbridge et Keystone XL7 mai 2021Député – Cumming, James (Edmonton-Centre)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, cela ne suffit pas. Ils ne ménageront aucun effort? Le premier ministre a eu six ans pour manifester son appui à l’égard du secteur des ressources naturelles. Or, qu’avons-nous maintenant? Le projet Keystone XL a été annulé et la canalisation 5 risque d’être fermée. Une fois de plus, en raison de l’inaction du gouvernement, nous devons gérer une crise à la dernière minute. Quand le premier ministre fera-t-il preuve de leadership et décrochera-t-il le téléphone pour demander au président de lui donner l’assurance que ce pipeline vital demeurera en exploitation? Quand invoquera-t-il le Traité sur les pipe-lines de transit?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, hier soir, à la Chambre, pendant le débat d’urgence, les partis s’entendaient parfaitement à ce sujet. La canalisation 5 constitue une pièce d’infrastructure énergétique cruciale. Elle est vitale pour la sécurité énergétique de l’Amérique du Nord. Je répète ce que j’ai dit à la Chambre hier soir. Personne ne sera abandonné à son sort. Qu’il s’agisse du chauffage dans les foyers canadiens, du carburant qui garde nos avions dans les airs ou de l’exploitation de nos raffineries, rien de cela n’est négociable. Non seulement la canalisation 5 est vitale pour le Canada, mais elle l’est aussi pour les États-Unis. Donc, elle est vitale pour toute l’Amérique du Nord. C’est ce que nous faisons valoir. La canalisation 5 est essentielle à la sécurité énergétique nord-américaine.
Pipelines — Canalisation 5 d’Enbridge et Keystone XL7 mai 2021Députée – Gladu, Marilyn (Sarnia-Lambton)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, il ne reste que quatre jours avant la date limite pour soumettre un mémoire à l’appui du maintien en exploitation de la canalisation 5 d’Enbridge. Le Comité spécial sur la relation économique entre le Canada et les États-Unis a recommandé à l’unanimité que le gouvernement dépose un tel mémoire et le ministre des Ressources naturelles a dit hier soir qu’il prendrait tous les moyens diplomatiques et juridiques pour maintenir la canalisation 5 en exploitation. Le dépôt d’un mémoire est la mesure la plus urgente à prendre et les libéraux sont au courant de cette possibilité depuis des mois. Pourquoi ont-ils attendu à la dernière minute et quand soumettront-ils le mémoire d’amicus curiae?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, je remercie la députée de défendre les intérêts des gens de sa circonscription. Je peux donner l’assurance à la Chambre que nous examinons toutes les options s’offrant à nous. Nous ne ménagerons aucun effort pour défendre la sécurité énergétique du Canada. Notre travail se fait sur le plan politique, diplomatique et judiciaire. Nous sommes prêts à intervenir au moment opportun. Nous défendons les travailleurs du secteur de l’énergie, les consommateurs d’énergie et la sécurité énergétique du Canada. Les gens ne seront pas abandonnés à leur sort.
Pipelines — Canalisation 5 d’Enbridge et Keystone XL7 mai 2021Député — Kram, Michael (Regina — Wascana)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, c’est habituellement une bonne chose que les Canadiens de tout le pays se rassemblent pour défendre une cause commune, mais les choses vont moins bien lorsque la cause commune se transforme en menace commune. La gouverneure du Michigan nous menace de fermer la canalisation 5, un pipeline d’Enbridge, ce qui serait nettement une violation des obligations résultant d’un traité entre le Canada et les États-Unis. Les emplois de 25 000 Canadiens seraient à risque. Quand est-ce que le premier ministre va téléphoner au président Biden pour lui dire que le Traité sur les pipe-lines de transit doit être respecté?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, comme nous l’avons dit, la canalisation 5 est le moyen le plus efficace de transporter les produits dont les gens du Michigan ont besoin pour se chauffer, pour que les avions puissent voler et pour que l’économie puisse tourner. Il ne serait pas du tout souhaitable que nos routes soient encombrées de camions sur la 401 ou aux passages transfrontaliers déjà congestionnés. Les moteurs des camions qui seraient obligés de faire la queue à la frontière produiraient des émissions au Michigan, chez la gouverneure Whitmer. La canalisation 5 ne présente pas de risque. Elle est utilisée depuis 65 ans et continuera de l’être. Elle est plus sûre et meilleure pour l’environnement que les solutions de rechange, et c’est l’argument que nous faisons valoir dans notre défense de la sécurité énergétique du Canada.
La République tchèque expulse des diplomates russes7 mai 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, la République tchèque a conclu récemment que des agents du renseignement russe avaient attaqué un dépôt de munitions en territoire tchèque en 2014 et causé des décès. Devant ce constat, la République tchèque a expulsé 18 diplomates russes. Quatre pays de l’Union européenne ont aussi expulsé des diplomates russes par solidarité avec la République tchèque devant cette violation du droit international. Il y a trois ans, le Canada a expulsé des diplomates russes pour cause de violation du droit international, par solidarité avec le Royaume-Uni, à la suite des empoisonnements survenus à Salisbury. Le gouvernement le fera-t-il de nouveau par solidarité avec la République tchèque?Député – Oliphant, Robert (Don Valley Ouest)Monsieur le Président, notre position à l’égard de la Russie demeure catégorique. Le Canada continuera de tenir la Russie responsable de tous ses actes. Nous avons imposé des sanctions rigoureuses à des fonctionnaires russes en vertu de la loi de Magnitski et de la Loi sur les mesures économiques spéciales. Le gouvernement libéral prend l’ingérence étrangère au sérieux. Pour protéger les intérêts du Canada sur son territoire et à l’étranger, nous continuerons de collaborer avec nos alliés afin de faire pression sur la Russie et de contrecarrer son ingérence dans les pays étrangers.
Dérogation à l’ADPIC de l’OMC concernant les brevets sur les vaccins7 mai 2021Député – Blaikie, Daniel (Elmwood-Transcona)Nouveau parti démocratiqueMonsieur le Président, je crois que les Autochtones au Canada méritent que le gouvernement présente un plan clair et amélioré et qu’il s’empresse davantage dans le dossier de l’eau, source de vie, tout comme les gens du monde entier méritent une meilleure réponse et plus d’empressement de sa part lorsqu’il est question de placer leur besoin d’obtenir un vaccin vital avant les profits des sociétés pharmaceutiques internationales. Pourtant, le gouvernement continue à refuser d’appuyer une dérogation à l’Organisation mondiale du commerce. Les États-Unis d’Amérique ont annoncé cette semaine qu’ils appuyaient la dérogation. Quand le Canada fera-t-il partie de la solution et non du problème à l’OMC?Députée – Bendayan, Rachel (Outremont)Monsieur le Président, le gouvernement a toujours été — et continuera d’être — un ardent défenseur de l’égalité d’accès à des vaccins contre la COVID-19 peu coûteux et sûrs partout dans le monde. Le Canada a participé activement aux négociations en vue de suspendre les dispositions de protection des droits de propriété intellectuelle pour les vaccins contre la COVID-19 à l’OMC, et il continuera à collaborer avec ses partenaires internationaux en vue d’une relance rapide et équitable. Nous ne viendrons à bout de la pandémie nulle part si nous n’en venons pas à bout partout.
Brise-glace polaire — Stratégie nationale de construction navale6 mai 2021Députée – Vignola, Julie (Beauport-Limoilou)Bloc QuébécoisMonsieur le Président, le Bloc québécois réclame un contrat de brise-glace polaire pour le chantier Davie depuis des années. L’annonce d’aujourd’hui n’est donc pas une mauvaise nouvelle. Toutefois, la Davie n’a toujours pas été nommée troisième partenaire de la Stratégie nationale de construction navale, aucun contrat n’a été signé, il n’existe aucune date de mise en chantier et il n’y a pas non plus d’échéancier. Le gouvernement peut-il nous dire à quelle date ces détails seront connus? Autrement, ce qui a été annoncé n’est rien d’autre qu’une stratégie électoraliste.Député – Rodriguez, Pablo (Honoré-Mercier)Monsieur le Président, on dirait que le Bloc est de mauvaise humeur comme jamais. Avant, il disait que non, il n’y avait pas de contrat pour la Davie. Maintenant, il dit que non, il y a un contrat pour la Davie. On dirait une gang de schtroumpfs grognons. Le Bloc ne peut rien faire pour la Davie. Les conservateurs n’ont jamais voulu aider la Davie. Nous, nous tenons nos promesses à la Davie.
Brise-glace polaire — Stratégie nationale de construction navale6 mai 2021Députée – Vignola, Julie (Beauport-Limoilou)Bloc QuébécoisMonsieur le Président, on comprendra pourquoi je parle d’élections. Le gouvernement avait un contrat pour un brise-glace polaire à attribuer au chantier Davie ou à son rival de la Colombie-Britannique, Seaspan. Coup de théâtre, le gouvernement vient d’annoncer un contrat-surprise pour un deuxième brise-glace, celui-là chez Seaspan. Pourtant, ce chantier s’était fait retirer un mandat identique en 2019 parce qu’il était incapable d’amorcer la construction. Bref, le gouvernement dit oui à tout le monde sans égard pour la capacité de construction, les délais, ni les coûts chez Seaspan. Est-ce que ces contrats qu’il annonce aujourd’hui sont des promesses électorales?Député – Rodriguez, Pablo (Honoré-Mercier)Monsieur le Président, le seul parti qui parle d’élections actuellement, c’est le Bloc québécois. On n’a pas entendu le mot « élections » de notre côté, pas du tout. Aujourd’hui, nous annonçons une excellente nouvelle pour les gens de Lévis, pour le chantier Davie et pour toute la chaîne d’approvisionnement. Ce sont des milliers d’emplois, des centaines de PME de partout au Québec. Il me semble que le Bloc devrait être content. Ce qui est manifeste, c’est que les conservateurs n’ont jamais voulu aider la Davie, que le Bloc ne peut pas aider la Davie, mais que, nous, nous tenons nos promesses à la Davie.
Canalisation 5 d’Enbridge6 mai 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, au cours des 5 derniers mois, les conservateurs ont demandé à 47 reprises au gouvernement d’agir dans le dossier de la canalisation 5. Des milliers d’emplois canadiens sont en jeu, de l’Alberta au Québec, en passant par l’Ontario. Une fois de plus, le gouvernement brille par son inaction. Et maintenant, la gouverneure du Michigan qualifie le projet de bombe à retardement. Pour la 48e fois, quand les Canadiens vont-ils enfin voir leur gouvernement défendre les intérêts des travailleurs canadiens et de notre secteur des ressources naturelles?Député – O'Regan, Seamus (St. John’s-Sud – Mount Pearl)Monsieur le Président, personne ne sera abandonné à son sort. Qu’il s’agisse du chauffage dans les foyers canadiens, du carburant qui garde nos avions dans les airs ou de l’exploitation de nos raffineries, rien de cela n’est négociable. Non seulement la canalisation 5 est vitale pour le Canada, mais elle l’est aussi pour les États-Unis. Donc, elle est vitale pour toute l’Amérique du Nord. Sa fermeture aurait des conséquences catastrophiques. Quelque 5 000 emplois directs à Sarnia, 23 000 emplois directs dans la région, des milliers d’emplois dans les raffineries de Montréal et de Lévis, mais aussi en Ohio, en Pennsylvanie et au Michigan sont en jeu, et c’est ce que nous faisons valoir. La canalisation 5 est essentielle à la sécurité énergétique nord-américaine.
Dérogation à l’ADPIC de l’OMC concernant les brevets sur les vaccins6 mai 2021Député – Singh, Jagmeet (Burnaby-Sud)Nouveau parti démocratiqueMonsieur le Président, nous sommes dans une pandémie globale. Nous devons bien sûr vacciner toute la population canadienne, mais nous avons aussi la responsabilité d’aider les gens partout dans le monde. Les pays moins nantis ont besoin d’une suspension des brevets des vaccins contre la COVID-19. Au lieu de protéger les profits des grandes compagnies pharmaceutiques, le premier ministre s’engage-t-il à appuyer la suspension des brevets des vaccins contre la COVID-19?Députée – Ng, Mary (Markham-Thornhill)Monsieur le Président, le gouvernement a toujours été et sera toujours un ardent promoteur de l’égalité d’accès à des vaccins contre la COVID-19 peu coûteux et sûrs, qui peuvent sauver des vies partout dans le monde. Nous allons participer activement aux négociations en vue de suspendre les dispositions de protection des droits de propriété intellectuelle visant les vaccins contre la COVID-19 au titre de l’Accord sur les ADPIC adopté dans le cadre de l’OMC. Cette pandémie ne sera pas terminée tant que la crise ne sera pas réglée partout, et nous allons continuer de veiller à ce que la relance soit équitable et rapide.
Dérogation à l’ADPIC de l’OMC concernant les brevets sur les vaccins6 mai 2021Député – Singh, Jagmeet (Burnaby-Sud)Nouveau parti démocratiqueMonsieur le Président, les États-Unis se sont déjà clairement engagés à appuyer la suspension de la protection des brevets. Ma question est très claire. Nous sommes en pleine pandémie mondiale et nous devons prendre des mesures concrètes. Les pays pauvres demandent une dérogation aux brevets pour pouvoir produire des vaccins et sauver des vies sur leur territoire. Au lieu de protéger les profits des grandes sociétés pharmaceutiques, le premier ministre appuiera-t-il la dérogation aux brevets pour que les pays pauvres puissent produire des vaccins et sauver des vies?Députée – Ng, Mary (Markham-Thornhill)Monsieur le Président, je vais répéter ma réponse. Le Canada participera activement aux négociations en vue de suspendre les dispositions de protection des droits de propriété intellectuelle visant les vaccins contre la COVID-19 au titre de l’Accord sur les ADPIC de l’OMC. Nous avons été un chef de file de l’effort mondial visant à assurer un accès équitable aux vaccins efficaces et aux fournitures médicales essentielles partout dans le monde et nous sommes déterminés à poursuivre les efforts considérables que nous déployons avec les membres de l’OMC afin de conclure un accord et de trouver des solutions qui accéléreront la production et la distribution équitable des vaccins.
Dérogation à l’ADPIC de l’OMC concernant les brevets sur les vaccins6 mai 2021Députée – McPherson, Heather (Edmonton Strathcona)Nouveau parti démocratiqueMonsieur le Président, j’ai été absolument ravie d’apprendre hier que le gouvernement américain a reconnu les réalités extraordinaires de la COVID-19 et s’est engagé à renoncer aux droits de propriété intellectuelle, faisant passer la vie de millions de personnes avant les gros profits des sociétés pharmaceutiques. Or, nous n’avons entendu que des platitudes, des demi-promesses et des faux-fuyants de la part des libéraux.  Je suis fière de Joe Biden et du gouvernement des États-Unis pour leur décision d’appuyer la dérogation à l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce, ou ADPIC. Quand les Canadiens pourront-ils être fiers de leur gouvernement? Quand les libéraux accorderont-ils la priorité aux Canadiens plutôt qu’aux profits?Députée – Ng, Mary (Markham-Thornhill)Monsieur le Président, le gouvernement continue d’être un chef de file de l’effort mondial visant à garantir un accès équitable aux vaccins efficaces et aux fournitures médicales essentielles partout dans le monde. Nous participerons activement aux négociations en vue de suspendre les dispositions de protection des droits de propriété intellectuelle, notamment pour les vaccins contre la COVID-19, au titre de l’Accord sur les ADPIC adopté dans le cadre de l’OMC. Nous convenons que nous ne viendrons à bout de la pandémie nulle part si nous n’en venons pas à bout partout. Nous continuerons de collaborer avec nos partenaires internationaux en vue d’une relance rapide et équitable.
Renonciation aux brevets sur les vaccins pour les pays pauvres5 mai 2021Député – Singh, Jagmeet (Burnaby-Sud)Nouveau parti démocratiqueMonsieur le Président, la situation actuelle en Inde est catastrophique. Les images montrant des gens qui ont désespérément besoin d’aide sont horribles. Des gens meurent parce qu’on ne peut pas leur fournir d’oxygène. Le monde entier doit s’unir pour offrir du secours. Il faut prêter main-forte à l’Inde pour aider la population indienne. Le gouvernement libéral pourrait prendre une mesure concrète. Les pays les plus pauvres ont besoin que l’on suspende les dispositions de protection des brevets visant les vaccins afin qu’ils puissent produire plus de vaccins pour protéger un plus grand nombre de personnes. Nous avons vu jusqu’à présent que le gouvernement libéral préfère protéger les profits des grandes sociétés pharmaceutiques au lieu d’aider les pays les plus pauvres en suspendant les dispositions de protection des brevets. Le premier ministre va-t-il suspendre ou promouvoir la suspension des dispositions de protection des brevets pour que les pays les plus pauvres puissent produire plus de vaccins, et pour que l’on puisse offrir à l’Inde et à sa population l’aide dont elles ont besoin?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, le monde entier est bouleversé par la situation tragique qui se déroule en Inde. C’est pourquoi des représentants du Canada ont joint leurs homologues en Inde pour leur faire savoir que le Canada est là pour les aider de bien des façons. Le ministre des Affaires étrangères a parlé avec ses homologues, et nous continuerons d’offrir notre aide aux gens qui souffrent en Inde. Par ailleurs, nous travaillons activement avec nos partenaires internationaux pour aider l’OMC à poursuivre le dialogue avec le secteur des produits pharmaceutiques et à accélérer les efforts pour promouvoir la production et la distribution équitables de vaccins à l’échelle mondiale. Grâce à ces efforts et à ses contributions au programme COVAX, le gouvernement veille à promouvoir l’accès équitable aux vaccins.
Financement du matériel d’étude produit par l’UNWRA (Office de secours et de travaux des Nations unie)3 mai 2021M. Genuis (Sherwood Park – Fort Saskatchewan)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, la semaine dernière, au comité, la ministre du Développement international a affirmé que certains documents au contenu haineux n’avaient pas été produits par l’Office de secours et de travaux des Nations unies et avaient été retirés des programmes l’année dernière. Or, en février, un rapport d’impact montre qu’il y a toujours du matériel scolaire au contenu haineux produit par l’Office, lequel dénonce les États arabes qui ont signé les accords d’Abraham et demandent le bannissement des Juifs d’Israël. La ministre peut-elle confirmer qu’elle est au courant de la situation et dire à la Chambre ce qu’elle compte faire à ce sujet?Députée – Gould, Karina (Burlington)Monsieur le Président, comme je l’ai dit en maintes occasions, le gouvernement luttera toujours contre l’antisémitisme, nous avons été très clairs là-dessus. L’existence de ces documents m’a énormément inquiétée et, dès que j’en ai pris connaissance, j’ai contacté mes collaborateurs et l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour faire toute la lumière sur cette affaire. J’ai été en contact avec mes homologues du monde entier, et nous travaillons avec l’Office pour nous assurer que le matériel scolaire qu’il utilise et qui est fourni par la communauté dans laquelle il opère, respecte les valeurs et les principes de neutralité des Nations unies.
Financement du matériel d’étude produit par l’UNWRA (Office de secours et de travaux des Nations unies)3 mai 2021M. Genuis (Sherwood Park – Fort Saskatchewan)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, la ministre dit qu’elle prend l’antisémitisme au sérieux, mais je souligne que son gouvernement le finance dans du matériel scolaire produit par l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Par surcroît, le Parlement européen a dénoncé l’Office pour les propos haineux qui figurent dans le matériel scolaire qu’il produit et utilise toujours. Or, la ministre déforme encore énormément les faits en parlant des manuels de l’Autorité palestinienne. Elle avait promis une enquête. Elle ne respecte pas son engagement et l’argent des contribuables canadiens continue de financer la haine antisémite. Quand la ministre reconnaîtra-t-elle ce qui se passe et prendra-t-elle des mesures pour remédier à la situation?Députée – Gould, Karina (Burlington)Monsieur le Président, comme je l’ai fait savoir à la Chambre à plusieurs reprises, nous prenons la question extrêmement au sérieux et nous avons agi dès que nous avons été informés. Je continue à travailler avec l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient à ce sujet, mais je tiens à rappeler au député que l’Office assure l’éducation de 500 000 élèves palestiniens. Sans lui, les jeunes n’auraient pas accès à l’éducation. Nous restons absolument déterminés à respecter les valeurs de l’ONU et le principe de neutralité. Nous continuerons de travailler avec l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient pour atteindre les objectifs fixés, mais nous savons aussi qu’il fournit un service précieux à 500 000 enfants palestiniens.
Buy America – Exemptions30 avril 2021Députée – Gray, Tracy (Kelowna – Lake Country)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, mercredi dernier, le président Biden s’est adressé au Congrès étatsunien et il a déclaré que les mesures d’achat aux États-Unis seront sévères et qu’elles feront l’objet de « très peu d’exemptions ». La politique d’achat aux États-Unis et le décret correspondant sont très inquiétants parce que les libéraux n’ont pas encore reçu de garanties que le Canada en sera exempté. La ministre du Commerce international peut-elle confirmer que les entreprises et les travailleurs canadiens seront exemptés des règles sévères de la politique d’achat aux États-Unis?Députée – Ng, Mary (Markham-Thornhill)Monsieur le Président, je tiens à assurer aux entreprises et aux travailleurs canadiens que nous tenons absolument à les défendre et à travailler pour eux et que nous collaborons activement avec nos partenaires étatsuniens. J’ai soulevé la question auprès du président ainsi que de mon homologue, la nouvelle représentante américaine au Commerce. Nous continuerons à défendre l’intérêt des entreprises canadiennes, comme nous l’avons fait au cours des cinq dernières années.
Buy America – Exemptions30 avril 2021Députée – Gray, Tracy (Kelowna – Lake Country)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, qu’est-ce qui a changé? En janvier dernier, la CBC/Radio-Canada rapportait que, selon un haut fonctionnaire, le premier appel entre le premier ministre et le président étatsunien avait été chaleureux, amical et collégial. Le fonctionnaire aurait déclaré ceci : « La plupart de nos priorités se ressemblent. Il a un bon rapport avec le Canada et il veut travailler avec nous autant que nous voulons travailler avec lui. » Le mois de mai est sur le point de commencer, et la position étatsunienne à l’égard de la politique d’achat aux États-Unis n’a fait que se raffermir. La ministre peut-elle expliquer pourquoi nous reculons?Députée – Ng, Mary (Markham-Thornhill)Monsieur le Président, bien au contraire, nous avons un plan, une feuille de route pour le Canada et les États-Unis. Nous continuons de collaborer avec les États-Unis de façon à ce que nos efforts de relance, autant ici que chez nos voisins américains, soient profitables pour les entreprises et les travailleurs au Canada. Je tiens à assurer aux Canadiens que si des efforts venaient à être déployés pour élargir les exigences en matière de contenu national ou en imposer de nouvelles, nous allons impérativement veiller à ce que cela ne s’applique pas au Canada ni n’affecte la chaîne d’approvisionnement canadienne. Nos marchés, y compris nos chaînes d’approvisionnement, sont intégrés, et nous allons continuer de collaborer avec nos partenaires américains.
Buy America – Exemptions30 avril 2021Députée – Gray, Tracy (Kelowna – Lake Country)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, les propos du président Biden démontrent très clairement que son pays ne renonce pas à sa politique d’achat aux États-Unis. En janvier dernier, dans un compte-rendu émanant du Cabinet du premier ministre, on pouvait lire ceci : « […] le premier ministre et le président ont convenu de se consulter de près afin d’éviter l’instauration de mesures qui pourraient avoir pour effet de nuire au commerce bilatéral, aux chaînes d’approvisionnement et à la croissance économique. » Dans quelle mesure est-ce profitable pour nous? De toute évidence, ce ne l’est pas. Quand la ministre se penchera-t-elle sérieusement sur ce dossier? Quand décrochera-t-elle le téléphone afin d’obtenir une exemption pour les exportateurs canadiens?Députée – Ng, Mary (Markham-Thornhill)Monsieur le Président, je tiens à assurer à la députée que le gouvernement et moi-même travaillons à tous les niveaux avec nos partenaires américains. Les Américains sont nos plus grands partenaires commerciaux et nos chaînes d’approvisionnement sont intimement liées. Nous continuerons de travailler avec nos partenaires américains afin de renforcer la relation économique étroitement liée et mutuellement bénéfique afin de créer des emplois pour la classe moyenne au Canada et aux États-Unis.
Crise humanitaire au Tigré, Éthiopie29 avril 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, les Canadiens s’inquiètent toujours de la crise qui sévit dans la région du Tigré, en Éthiopie, dont la professeure Ann M. Fitz-Gerald, des membres de différents groupes de la diaspora qui vivent ici et des groupes d’aide humanitaire canadiens. Plus de 1 million de personnes ont été déplacées, et des rapports font état d’opérations de nettoyage ethnique et de graves violations des droits de la personne. Le gouvernement s’est engagé à verser des fonds pour appuyer l’aide humanitaire dans la région. Quelles autres mesures le gouvernement a-t-il prises pour défendre les habitants de cette région et leurs droits fondamentaux?Députée – Gould, Karina (Burlington)Monsieur le Président, je partage les préoccupations du député à propos de la crise en Éthiopie. Comme il l’a dit, le gouvernement s’est engagé à consacrer 34 millions de dollars supplémentaires à l’aide humanitaire en Éthiopie, et cet argent pourra être utilisé de plusieurs façons pour répondre à la crise. Le ministre des Affaires étrangères, le premier ministre et moi-même avons eu des discussions avec nos homologues éthiopiens. Nous soutenons les efforts de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies pour venir en aide à la Commission éthiopienne des droits de l’homme afin qu’elle mène une enquête sur les allégations de violations des droits fondamentaux, y compris les cas de violence sexuelle ou fondée sur le genre.
Canalisation 5 d’Enbridge29 avril 2021Députée – Gladu, Marilyn (Sarnia-Lambton)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, la date limite pour la présentation de mémoires à titre d’intervenants désintéressés à l’appui de la canalisation 5 est le 11 mai, soit dans moins de deux semaines. Le comité parlementaire Canada–États-Unis, dans un rapport unanime, et le ministre des Ressources naturelles ont tous les deux indiqué qu’ils allaient envoyer un mémoire à l’appui des 25 000 emplois canadiens qui seront touchés. Le ministre peut-il préciser à la Chambre quand, au cours des deux prochaines semaines, le mémoire sera présenté?Député — Serré, Marc (Nickel Belt)Monsieur le Président, la canalisation 5 n’est pas négociable. Les gens ne seront pas laissés à eux-mêmes. Je veux remercier les membres du comité spécial Canada–États-Unis de leur excellent travail pour étudier la canalisation 5. Nous avons reçu leur rapport, et nous l’examinerons. Cependant, il est évident que les partis et les Canadiens s’entendent pleinement sur cette question. La canalisation 5 est essentielle à la sécurité énergétique du Canada. Elle n’est pas juste essentielle pour le Canada et les États-Unis, mais aussi pour l’ensemble de l’Amérique du Nord. Nous ferons donc tout en notre pouvoir pour ne pas qu’on la ferme. Nous ferons donc tout en notre pouvoir pour ne pas qu’on la ferme.
Canalisation 5 d’Enbridge29 avril 2021Député — Patzer, Jeremy (Cypress Hills — Grasslands)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, il reste deux semaines avant que le Michigan ferme la canalisation 5 d’Enbridge. Si le pétrole cesse d’être acheminé, les Canadiens, surtout ceux de l’Ontario et du Québec, subiront des pénuries de carburant et des pertes d’emplois. Il y a quelque temps, le ministre des Ressources naturelles a déclaré qu’il était « convaincu » que l’oléoduc continuerait à acheminer du pétrole, mais, cette semaine, des rapports soulèvent la « frustration » exprimée par le gouvernement dans son approche diplomatique. Compte tenu de l’importance de l’enjeu et du fait qu’il reste peu de temps, les Canadiens ont passé le stade de la frustration. Le ministre peut-il nous dire très clairement que la fermeture annoncée sera évitée d’ici le 13 mai prochain?Député — Serré, Marc (Nickel Belt)Monsieur le Président, je tiens à assurer à la Chambre que nous étudions toutes les options. Nous ne ménagerons aucun effort pour défendre la sécurité énergétique du Canada. Nous travaillons avec tous les ordres de gouvernement ainsi que sur les plans diplomatique et juridique. Nous sommes prêts à intervenir précisément au bon moment. La canalisation 5 d’Enbridge est non négociable. Nous défendons les travailleurs du secteur de l’énergie et la sécurité énergétique du Canada. Les gens ne seront pas laissés pour compte.
Le commerce comme priorité dans le budget 202127 avril 2021Députée – Gray, Tracy (Kelowna – Lake Country)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, les exportations soutiennent un emploi sur cinq au Canada et génèrent près du tiers du PIB. Non seulement un commerce vigoureux assure la sécurité économique des familles et des entreprises, mais il contribuera également à réduire l’énorme dette fédérale. Bien que le commerce soit crucial à la relance économique, il semble être une considération secondaire dans le budget. Ce n’est pas étonnant. Il s’agit du gouvernement qui a raté l’échéance pour la mise en œuvre de l’accord de continuité avec le Royaume-Uni et qui n’a toujours pas négocié une exemption à la politique favorisant les achats aux États-Unis. Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas fait du commerce une priorité du récent budget?Députée – Bendayan, Rachel (Outremont)Monsieur le Président, je suis heureuse de répondre à cette question, parce qu’il y a à peine quelques semaines, le Canada s’est classé deuxième parmi tous les pays du monde sur le plan de l’attraction d’investissement direct étranger. Nous prenons les exportateurs très au sérieux dans notre pays. Ils font partie intégrante de notre économie et feront partie intégrante de notre relance économique. Nous allons certainement continuer à soutenir les exportateurs. Lorsqu’il s’agit de veiller à leurs intérêts, le gouvernement a toujours été présent et il continuera de l’être une fois la pandémie derrière nous.
Renforcement des mesures frontalières26 avril 2021Députée — Bergen, Candice (Portage — Lisgar)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, je vais répondre à ma propre question. Lorsqu’il s’agit de dissimuler le harcèlement sexuel dans le milieu militaire, le premier ministre est à la fois totalement incompétent et complice. Une fois de plus, le premier ministre est intervenu tardivement à la frontière, et ses mesures ne sont pas suffisamment rigoureuses pour améliorer la situation. Le premier ministre n’a jamais pris au sérieux les vols en provenance de foyers d’infection. D’ailleurs, aujourd’hui, une personne pourrait partir de l’Inde et se rendre à Buffalo, dans l’État de New York, puis emprunter un taxi pour traverser la frontière et entrer au Canada. Cela amène plus de variants du virus au pays. Les Canadiens réclament des mesures plus strictes. Le premier ministre protégera-t-il nos frontières?Député — Alghabra, Omar (Mississauga Centre)Monsieur le Président, le Canada a les mesures parmi les plus rigoureuses au monde à ses frontières. Aujourd’hui, tout voyageur à destination du Canada doit passer un test de dépistage de la COVID avant le départ de même qu’à son arrivée au Canada, demeurer à l’hôtel pendant trois jours, puis terminer sa quarantaine et subir un autre test le huitième jour. Si le virus est détecté, on demande au voyageur infecté de passer le reste de sa période de quarantaine dans un établissement régi par le gouvernement. La semaine dernière, nous avons pris des mesures supplémentaires et suspendu les vols en provenance de l’Inde et du Pakistan.
L’adhésion de l’Iran à la Commission de la condition de la femme de l’ONU26 avril 2021M. Genuis (Sherwood Park – Fort Saskatchewan)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, le gouvernement de l’Iran vient d’être élu à la Commission de la condition de la femme de l’ONU, où il pourra se joindre à l’Arabie saoudite pour participer aux discussions internationales sur la défense des droits des femmes et des filles. Cette élection tourne en dérision le travail important confié à la commission. Quelle est la position du gouvernement du Canada quant au caractère approprié de la présence de l’Iran à la Commission de la condition de la femme de l’ONU?Député – Garneau, Marc (Notre-Dame — de -Grâce-Westmount)Monsieur le Président, le Canada maintiendra toujours une position sans équivoque à l’égard de la protection des droits des femmes dans le monde entier. En outre, le Canada croit fermement dans les Nations unies et dans le multilatéralisme. Nous reconnaissons que l’ONU, y compris la commission de la condition féminine, n’est pas parfaite. Cependant, je tiens à ce qu’il soit bien clair que nous avons à maintes reprises fermement exprimé notre position sur la situation des droits de la personne en Iran, y compris pour les femmes, aussi bien en public qu’en privé, et que nous continuerons à le faire.
L’adhésion de l’Iran à la Commission de la condition de la femme de l’ONU26 avril 2021M. Genuis (Sherwood Park – Fort Saskatchewan)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, si le gouvernement n’a aucune hésitation à énoncer sa position, il devrait exprimer immédiatement son opinion sur la présence du gouvernement de l’Iran au sein de la Commission de la condition de la femme des Nations unies. Nous avons tous vu les images de courageuses Iraniennes tenant tête au régime iranien, un régime dont le gouvernement canadien continue malheureusement de chercher à gagner la faveur. C’est une autre gifle pour elles de voir leurs oppresseurs être élus à cette commission, et le gouvernement devrait clairement dire que cette décision lui pose problème. Maintenant que le gouvernement n’essaie plus d’obtenir un siège au Conseil de sécurité, reconnaîtra-t-il la nécessité d’une réforme des Nations unies? Est-ce que le ministre dénoncera cette déplorable situation au sein de la Commission de la condition de la femme?Député – Garneau, Marc (Notre-Dame — de -Grâce-Westmount)Monsieur le Président, je ne veux pas me répéter, mais nous nous sommes toujours exprimé une position sans équivoque à l’égard de la protection des droits des femmes dans le monde entier, et cela ne changera pas. Comme les députés le savent, les votes aux Nations unies sur ces types de nominations se font par scrutin secret.
Défendre la souveraineté de l’Ukraine26 avril 2021Député – Baker, Yvan (Etobicoke Centre)Parti libéral du CanadaMonsieur le Président, il y a sept ans, la Russie a envahi l’Ukraine et a annexé la Crimée. Le Canada a appuyé sans réserve l’Ukraine au moyen d’un certain nombre de mesures, notamment par des déclarations publiques répétant la volonté inébranlable du Canada de soutenir la souveraineté de l’Ukraine. Récemment, la Russie a envoyé 80 000 militaires aux frontières de l’Ukraine et menace toujours d’envahir cet État à tout moment. Une invasion aurait des conséquences, non seulement pour l’Ukraine, mais également pour le Canada et ses alliés. Le ministre des Affaires étrangères peut-il nous dire ce que le Canada fait et fera pour défendre la souveraineté de l’Ukraine?Député – Garneau, Marc (Notre-Dame-de-Grâce – Westmount)Monsieur le Président, je remercie le député d’Etobicoke-Centre de sa question et de son intérêt pour cette cause. Depuis 2014, nous avons versé plus de 800 millions de dollars en aide internationale à l’Ukraine, en plus de fournir un soutien à la formation militaire et à la réforme des institutions de la défense au moyen de l’opération Unifier. Nous avons également imposé des sanctions à plus de 440 personnalités et entités russes. Nous sommes au courant des rapports selon lesquels la Russie a ordonné le retrait des troupes de la zone et nous continuerons de suivre les développements dans ce dossier de très près. Le Canada sera toujours un ami et un allié indéfectibles de l’Ukraine.
Chine – Ouïghours, mesures effectives sur les exportations/importations chinoises23 avril 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMadame la Présidente, hier, le Parlement britannique a suivi l’exemple de ce Parlement et a adopté une motion reconnaissant le génocide des musulmans ouïghours. Les Ouïghours sont obligés de cueillir du coton et de produire des tomates. Les mesures que le gouvernement a prises en janvier pour interdire ces importations ne sont pas efficaces. D’autres pays ont mis en place des mesures efficaces. Le gouvernement va-t-il mettre en place des mesures efficaces pour interdire ces importations de Chine?Député – Oliphant, Robert (Don Valley Ouest)Madame la Présidente, le député nous rappelle que le monde entier a les yeux rivés sur la Chine, et notre message à la Chine reste clair : nous la surveillons aussi. Plus que jamais, les pays démocratiques doivent faire front commun pour promouvoir les valeurs de la démocratie et des droits de la personne, tout comme les parlementaires et les Parlements du monde entier. Nous saluons la décision du Parlement britannique. Nous la comprenons. Il s’agit d’une décision très similaire à la nôtre. Nous continuerons d’indiquer à la Chine que nous surveillons toutes les situations relatives aux droits de la personne qui sont importantes pour l’ensemble des Canadiens.
Chine – Ouïghours, mesures efficaces sur les exportations chinoises et la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures23 avril 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMadame la Présidente, les pays du monde entier commencent à se rendre compte des menaces que représente la Chine. Le Parlement canadien, le Parlement britannique, le Parlement néerlandais et l’administration Biden ont tous reconnu le génocide des Ouïghours. Hier, l’Australie a annulé deux accords concernant des projets d’infrastructure avec la Chine, qui font tous deux partie de l’initiative La Ceinture et la Route de la Chine. Quand le gouvernement fera-t-il de même et se retirera-t-il d’une autre initiative La Ceinture et la Route? Quand indiquera-t-il qu’il ne veut pas participer à l’exportation du modèle autoritaire chinois et se désengagera-t-il de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures dirigée par la Chine?Député – Oliphant, Robert (Don Valley Ouest)Madame la Présidente, comme nous l’avons dit maintes fois à la Chambre, la relation sino-canadienne demeure complexe et multidimensionnelle. Nous défendrons les droits de la personne des Canadiens et les valeurs canadiennes partout dans le monde, y compris en ce qui concerne la Chine. Chaque mesure que nous prenons dans nos relations avec la Chine sera dans l’intérêt supérieur du Canada et des Canadiens. Nous rappelons encore une fois à la Chambre que nous surveillons la Chine sur tous les plans.
Restrictions de voyage (Inde) et sécurisation de la frontière22 avril 2021Député — Therrien, Alain (La Prairie)Bloc QuébécoisMonsieur le Président, ce qui se passe aux frontières avec les variants originaires du Brésil et de l’Inde est très inquiétant. Chaque jour, les avions qui arrivent de l’Inde sont remplis de cas de COVID-19. Ce matin, le premier ministre du Québec a annoncé qu’il préparait une lettre pour demander à Ottawa d’agir. Pourquoi? C’est parce qu’Ottawa dort au gaz. Il vient heureusement de la recevoir. Encore une fois, le fédéral attend qu’on lui dise quoi faire. Il est incapable de faire son travail. Il faut un moratoire sur les vols provenant de l’Inde aujourd’hui, pas un plan, pas une annonce, mais une fermeture, aujourd’hui. Qu’attend le gouvernement?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, je serai très claire. Depuis le début, nous avons mis en place des mesures supplémentaires à la frontière pour protéger les Canadiens contre le risque de faire entrer des personnes atteintes de la COVID-19, et elles ont été efficaces. Parmi l’ensemble des voyageurs qui sont entrés au pays depuis le 21 février, 1,8 % a eu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 et a fait l’objet d’un régime de dépistage et de mise en quarantaine. Nous savons que nous devons travailler ensemble pour protéger les Canadiens contre la COVID-19 dans toutes les collectivités du pays. Nous ne ménagerons aucun effort pour lutter contre la pandémie en collaboration avec les provinces et les territoires.
Restrictions de voyage (Inde) et sécurisation de la frontière22 avril 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, les premières questions sur les restrictions de voyage liées à la COVID-19 ont été posées au gouvernement en janvier de l’an dernier. Quinze mois plus tard, les libéraux n’ont toujours rien appris. Au cours des deux dernières semaines, plus de 100 vols ont atterri au Canada avec à leur bord au moins un cas de COVID-19. Quand va-t-on présenter aux Canadiens un plan sérieux visant à sécuriser la frontière?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, le gouvernement a constamment ajouté des mesures pour protéger les Canadiens contre l’importation de COVID-19. En réalité, les infections provenant de voyages à l’étranger représentent à peine plus de 1 % de l’ensemble des infections au pays. Ces infections sont interceptées à temps grâce à un processus rigoureux. Les voyageurs doivent se soumettre à un test avant leur départ, à un autre à leur arrivée, séjourner dans un établissement de quarantaine gouvernemental, respecter une quarantaine additionnelle pouvant durer jusqu’à 14 jours, et subir un autre test le 10e jour. Nous ne ménagerons aucun effort. Nous allons constamment réévaluer les données, et nous rajouterons des mesures au besoin.
Restrictions de voyage (Inde) et sécurisation de la frontière22 avril 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, le gouvernement ne reculera devant rien, sauf la fermeture de la frontière, pour empêcher les variants dangereux d’entrer au Canada. En réalité, les restrictions de voyage sont un exemple de plan qui fonctionne. La bulle du Canada atlantique l’illustre bien. La Colombie-Britannique et le Québec ont maintenant tous deux signalé des cas du variant à double mutation provenant de l’Inde. Le premier ministre interdira-t-il immédiatement les vols en provenance des pays les plus touchés par la COVID, oui ou non?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, j’aimerais tout d’abord remercier et féliciter le Canada atlantique et les premiers ministres de ces provinces d’avoir pris des mesures audacieuses contre la COVID-19, notamment en maintenant les mesures en place jusqu’à ce que le nombre de cas soit si bas qu’on est certain qu’il ne rebondira pas et en appliquant des mesures rigoureuses pour isoler les gens et les protéger pendant qu’ils sont isolés afin de veiller à ce qu’ils restent chez eux et ne propagent pas la COVID dans les collectivités. C’est ce que nous devons faire dans l’ensemble du Canada. Je le répète, nos mesures sont parmi les plus strictes au monde. Nous ne reculerons devant rien pour protéger les Canadiens.
Restrictions de voyage (Inde) et sécurisation de la frontière22 avril 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, la ministre de la Santé remercie les premiers ministres des provinces de l’Atlantique, qui gèrent les frontières avec plus de leadership que ne le fait le premier ministre. Il y a une certaine ironie dans tout cela. Il ne faut toutefois pas s’étonner des propos de la ministre de la Santé, puisqu’elle a fait fi des restrictions liées aux voyages pendant la première vague et que les Canadiens en ont subi les conséquences. Nous constatons maintenant que les variants les plus dangereux entrent au pays. Trop peu de Canadiens sont vaccinés en raison des échecs de la ministre, et le gouvernement n’impose pas de restrictions en ce moment. Quand la ministre arrêtera-t-elle de trahir la confiance des Canadiens?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, ce que les Canadiens désirent plus que tout en ce moment, c’est que les élus travaillent de concert afin de protéger leur vie. C’est ce que nous avons fait à chaque étape avec les provinces et les territoires, partout où résident les Canadiens. Quant à nos mesures aux frontières, elles comptent parmi les plus strictes au monde. Les voyageurs doivent suivre un processus de tests et de quarantaine rigoureux, comme je l’ai mentionné. Nous ne ménagerons aucun effort. Nous continuerons de suivre l’évolution des données. Nous ajouterons de nouvelles mesures au besoin.
Restrictions de voyage (Inde) et sécurisation de la frontière22 avril 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, on continue d’ignorer la frontière. Les variants suscitent maintenant des inquiétudes jour après jour. Le gouvernement libéral doit arrêter les vols en provenance du Brésil et de l’Inde. Les vols internationaux en provenance des pays touchés continuent comme d’habitude. La lenteur du premier ministre dans cette crise est un risque pour la santé et la sécurité des Canadiens. Quand est-ce que le premier ministre arrêtera les vols en provenance des pays les plus touchés?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, le chef de l’opposition devrait se décider. Après avoir passé une semaine à militer pour la réouverture de la frontière, il milite cette semaine pour un resserrement des restrictions à la frontière. Je lui explique donc comment nous allons procéder : nous allons continuer de nous fier aux données scientifiques pour nous guider et pour protéger les Canadiens. À chaque étape, nous avons ajouté des mesures afin de protéger les Canadiens. Nos mesures comptent parmi les plus strictes au monde; elles combinent des tests et des quarantaines, de même qu’un suivi des personnes en quarantaine. Nous continuerons de procéder ainsi, et nous n’hésiterons pas à en faire davantage au besoin.
Restrictions de voyage (Inde) et sécurisation de la frontière22 avril 2021Député – Martel, Richard (Chicoutimi – Le Fjord)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, les unes des médias ne peuvent pas être plus claires que celles de ce matin. Le variant de l’Inde est arrivé au pays et il y a un premier cas au Québec, dans la région du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie. Le premier ministre a déjà été blâmé à plusieurs reprises pour sa gestion de la crise sanitaire, notamment pour avoir pris de nombreuses semaines avant de fermer temporairement les frontières du Canada aux gens en provenance de la Chine. Aujourd’hui, il a la chance de se reprendre. Va-t-il fermer temporairement les frontières canadiennes aux gens venant de l’Inde?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, comme je le dis depuis le début et comme je l’ai répété aujourd’hui, nous ne ménagerons aucun effort pour protéger la santé des Canadiens. Les mesures que nous avons mises en place aux frontières sont parmi les plus strictes au monde. Les voyageurs doivent se soumettre à un test avant le départ et à l’arrivée, et ils doivent être en quarantaine pendant 14 jours. Plusieurs séjournent dans un établissement de quarantaine approuvé par le gouvernement en attendant les résultats du test. Nous n’hésiterons pas à ajouter des mesures additionnelles si les chiffres et les données scientifiques indiquent qu’il y a lieu de le faire.
Restrictions de voyage (Inde) et sécurisation de la frontière22 avril 2021Député – Martel, Richard (Chicoutimi – Le Fjord)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, notre chef et député de Durham a demandé rapidement d’arrêter les vols temporairement avec les pays où il y avait de sérieuses éclosions de variants de la COVID. Le premier ministre du Québec a également formellement demandé au premier ministre libéral d’en faire plus à nos frontières. Ça fait longtemps qu’on le demande. Il est maintenant trop tard. Nous avons déjà un cas de variant indien au Canada. Les conservateurs veulent agir pour nos frontières.  Combien de cas de variants faudra-t-il aux libéraux avant d’agir?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, je ne partage pas le point de vue du député d’en face. Il n’est jamais trop tard pour réagir à la COVID-19. Nous pouvons toujours prendre des mesures en collaboration avec les provinces et les territoires et, bien sûr, avec les Canadiens, pour protéger la population. Il faut énormément de collaboration pour maîtriser la COVID. La pandémie sévit à l’échelle mondiale. Nous n’hésiterons pas à prendre des mesures additionnelles aux frontières lorsque la situation l’exigera.
Mesures de lutte contre les changements climatiques22 avril 2021Député – Scarpaleggia, Francis (Lac-Saint-Louis)Parti libéral du CanadaMonsieur le Président, les changements climatiques sont une question urgente pour les Canadiens et pour mes concitoyens de Lac-Saint-Louis. Nous savons que nous devons en faire davantage. J’ai été heureux de voir le premier ministre annoncer aux Canadiens et aux nations du monde notre nouvel objectif en matière de climat, aujourd’hui. Le ministre des Affaires étrangères peut-il faire le point sur cet important développement et sur les mesures que nous prenons pour lutter contre les changements climatiques?Député – Garneau, Marc (Notre-Dame-de-Grâce – Westmount)Monsieur le Président, j’aimerais remercier le député de Lac-Saint-Louis de son importante question et de son engagement à protéger l’environnement. Les changements climatiques sont réels, et les Canadiens méritent un plan crédible pour y faire face. Aujourd’hui, notre gouvernement s’est engagé à rehausser sa cible pour réduire les émissions de 40 à 45 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030. Nous avons été clairs en disant que nous ferons preuve de leadership pour lutter contre les changements climatiques. Nous investirons dans un avenir plus propre et une économie plus forte.
Vaccination contre la COVID-19 de part et d’autre de la frontière, au Manitoba et au Dakota du Nord21 avril 2021Députée — Dancho, Raquel (Kildonan-St. Paul)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, 4 000 travailleurs essentiels du Manitoba seront entièrement vaccinés des mois plus tôt que le premier ministre ne l’avait prévu, grâce à la bonté et à la générosité des gens du Dakota du Nord. Les camionneurs manitobains qui transportent de la marchandise aux États-Unis recevront les deux doses de vaccin dans une période de six semaines, tel que recommandé. Le mérite de cette avancée est entièrement attribuable au premier ministre du Manitoba qui a fait preuve d’un leadership éclairé dans ce dossier. Le premier ministre admettra-t-il que c’est la pénurie de vaccins dont il est responsable qui a entraîné la troisième vague de la pandémie et qui a incité plusieurs de ses homologues provinciaux à aller quémander de l’aide au gouverneur du Dakota du Nord?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, les conservateurs feraient bien de s’intéresser d’un peu plus près aux données scientifiques plutôt que de se concentrer uniquement sur des attaques partisanes. Je rappelle à la députée que depuis le début de la pandémie, nous collaborons avec les provinces et les territoires, notamment pour l’obtention et la distribution de vaccins. Les provinces sont libres de prendre leurs propres décisions quant aux personnes à vacciner en priorité. Nous nous réjouissons de voir que le Manitoba accorde la priorité à certains travailleurs essentiels, dont les camionneurs. Comme je l’ai dit à maintes reprises, tous les Canadiens désireux de se faire vacciner le seront entièrement d’ici septembre.
Vaccination contre la COVID-19 de part et d’autre de la frontière, au Manitoba et au Dakota du Nord20 avril 2021Député — O’Toole, Erin (Durham)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, la troisième vague de COVID-19 fait des ravages partout au Canada. Si nous en sommes là, c’est parce que le gouvernement n’a pas acheté suffisamment de vaccins et n’a pas obtenu ceux qu’il avait achetés assez rapidement. Aujourd’hui, le Manitoba a dû demander l’aide du Dakota du Nord pour vacciner ses travailleurs essentiels. Combien de Canadiens devront aller se faire vacciner aux États-Unis parce que le premier ministre ne s’est pas procuré assez de vaccins?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, c’est très important que la Chambre s’en tienne aux faits. Notre plan fonctionne et nous recevons plus de vaccins que prévu. Nous avons maintenant distribué au-delà de 13,3 millions de doses aux provinces et aux territoires, et plus de 10 millions d’entre elles ont déjà été inoculées. Grâce aux efforts inlassables que déploient les autorités pour accélérer la distribution des vaccins, le Canada figure désormais parmi les trois pays où la vaccination est la plus avancée, que ce soit au sein du G7 ou du G20.
Partenariat avec l’Inde pour la fabrication de vaccins20 avril 2021Députée – Rempel, Michelle (Calgary Nose Hill)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, je félicite l’Inde d’avoir annoncé que toute sa population adulte sera admissible à un vaccin à compter du 1er mai. Alors que le Canada n’a pas produit une seule dose de vaccin contre la COVID-19, l’Inde vaccine sa population avec ses propres vaccins, produits sur son territoire, en plus de fabriquer des vaccins pour approvisionner le Canada. Pourquoi, au début de 2020, la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement n’a-t-elle pas conclu un partenariat avec l’Inde, une grande démocratie et l’un de pays produisant le plus grand nombre de vaccins au monde, afin de créer et de fabriquer des vaccins au Canada?Député – Champagne, François-Philippe (Saint-Maurice – Champlain)Monsieur le Président, nous avons effectué des investissements historiques dans la biofabrication au Canada. Je suis convaincu que la députée se souvient de Medicago. Elle se souviendra également de VIDO, en Saskatchewan, d’AbCellera, et de Precision Nanosystems, à Vancouver. En fait, 12 jours après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré la pandémie mondiale, nous investissions déjà 200 millions de dollars. Dans les 30 jours suivants, nous avons ajouté 600 millions supplémentaires. Ainsi, nous avons investi environ 1 milliard de dollars depuis que la pandémie a été déclarée par l’Organisation mondiale de la santé. Nous avons effectué des investissements sans précédent et nous continuerons d’investir en vue d’assurer la sécurité de tous les Canadiens.
Partenariat avec l’Inde pour la fabrication de vaccins20 avril 2021Députée – Rempel, Michelle (Calgary Nose Hill)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, le fait est que le Canada n’a pas produit une seule dose de vaccin à l’échelle nationale. À l’heure actuelle, nous devrions produire suffisamment de vaccins pour subvenir aux besoins de notre propre population, comme le font les Américains et les Britanniques. Au lieu de cela, les libéraux fédéraux ont échoué et mis des pays comme l’Inde, qui font face à une troisième vague, dans la situation impossible d’envoyer des doses de vaccins à un pays du G7 alors qu’ils doivent vacciner leurs propres citoyens. Les libéraux fédéraux pillent également les stocks de vaccins destinés aux pays en développement par l’intermédiaire du programme COVAX. Imaginons notre situation si nous avions un partenariat de fabrication avec l’Inde. Combien de vies auraient pu être sauvées si le premier ministre avait conclu un partenariat de fabrication nationale avec l’Inde...Député – Champagne, François-Philippe (Saint-Maurice – Champlain)Monsieur le Président, je remercie la députée. Je dirais aux députés d’imaginer la situation suivante : nous avons un partenaire pour fabriquer un vaccin au Canada. Il s’agit de Novavax. L’entreprise a choisi le Canada parmi tous les pays où elle a des bureaux. Fait encore plus intéressant, il y a également une entreprise canadienne du nom de Medicago dans laquelle nous avons investi 173 millions de dollars pour assurer la fabrication d’un vaccin au Canada. De plus, hier, la ministre des Finances a ajouté un autre 2 milliards de dollars afin que nous puissions continuer à investir dans la fabrication ainsi que dans la santé et la sécurité de tous les Canadiens.
Accord sur les vaccins avec la Chine20 avril 2021Députée – Rempel, Michelle (Calgary Nose Hill)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, je suis sûre que le ministre se souviendra que les libéraux fédéraux n’ont pas cherché à conclure un partenariat avec l’Inde, mais qu’ils l’ont fait avec le gouvernement de la Chine. L’année dernière, les libéraux fédéraux ont négocié la mise au point d’un vaccin avec une société appartenant au gouvernement chinois — avec lequel le Canada a de nombreux problèmes notoires et persistants — qui a ensuite, sans surprise, annulé l’entente après avoir fait attendre les libéraux fédéraux pendant des mois. Pourquoi les libéraux fédéraux ont-ils conclu une entente vouée à l’échec avec le gouvernement chinois pour la production de vaccins, au lieu de travailler avec nos alliés en Inde, la plus grande démocratie du monde?Députée – Anand, Anita (Oakville)Monsieur le Président, les propos de l’opposition dans cette affaire sont tout à fait faux. Nous avons sept ententes d’approvisionnement avec de grands fabricants de vaccins, ce qui fait que le Canada compte parmi les entités et les pays les mieux placés en matière d’approvisionnement dans le monde. Rappelons simplement les faits. Dans l’ensemble du pays, 13,4 millions de doses ont déjà été distribuées et 10,2 millions de Canadiens, soit 24 % de la population, ont reçu au moins une dose de vaccin, et nous nous classons au deuxième rang des pays du G20 pour ce qui est des doses administrées par tranche de 100 personnes. Nous continuerons de vacciner les Canadiens jusqu’à ce que l’ensemble de la population...
Mesures à la frontière pour les voyageurs entrant au Canada19 avril 2021Député — Paul-Hus, Pierre (Charlesbourg–Haute-Saint-Charles)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, la semaine dernière, les responsables brésiliens de la santé publique ont annoncé la découverte de mutations spécifiques provoquant des infections plus facilement et une résistance accrue aux vaccins. Cette nouvelle réalité place leur système de santé au bord de l’effondrement. Quelle a été la réaction de ce gouvernement libéral à cette nouvelle? Les libéraux ont décidé de mettre fin au dépistage approfondi pour les voyageurs entrant au Canada en provenance du Brésil. Ce premier ministre prolonge cette crise sanitaire en refusant d’agir pour sécuriser nos frontières. Pourquoi?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, au contraire, les mesures de dépistage de la COVID-19 aux frontières, quel que soit le pays d’origine, sont parmi les plus strictes au monde. Il est important que l’ensemble des voyageurs soient contrôlés et que l’on procède au séquençage de tous les cas positifs pour détecter les variants. C’est exactement ce que nous faisons. Tous les voyageurs doivent se soumettre à un test avant de partir et à leur retour, et ils doivent rester en quarantaine dans un hôtel approuvé par le gouvernement, puis rester en quarantaine pendant 14 jours de plus jusqu’à ce qu’ils n’aient plus le virus. Nous ne reculerons devant rien pour protéger les frontières et les Canadiens.
Mesures à la frontière pour les voyageurs entrant au Canada19 avril 2021Député — Paul-Hus, Pierre (Charlesbourg–Haute-Saint-Charles)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, on voit très bien que cela ne fonctionne pas. Les mesures qui ont été mises en place depuis le début de la pandémie ne fonctionnent pas, ni celles mises en place récemment. Il ne faut pas oublier qu’il n’y avait pas de variant, au Canada, jusqu’à il y a quelques semaines. Le problème majeur au Canada, actuellement, ce sont les variants qui arrivent d’un peu partout, notamment celui du Brésil. On avait mis en place des mesures particulières pour les vols qui arrivaient du Brésil, et le gouvernement a décidé d’arrêter de les appliquer. Le premier ministre joue avec le feu. Peut-on m’expliquer pourquoi on a arrêté d’appliquer les mesures particulières pour les vols qui arrivent du Brésil?Députée — Hajdu, Patty (Thunder Bay — Superior-Nord)Monsieur le Président, je le répète, les mesures aux frontières sont parmi les plus strictes au monde. Elles comptent notamment une interdiction aux ressortissants étrangers d’entrer au Canada, des tests de dépistage avant de monter dans l’avion et au retour, et une quarantaine dans un hôtel autorisé par le gouvernement jusqu’à ce que les résultats au test de dépistage de la COVID-19 soient négatifs. Toutes les personnes recevant des résultats positifs au test de dépistage sont mises en quarantaine. Tous les voyageurs doivent se soumettre à un test au dixième jour. C’est ainsi que nous arrêtons la COVID-19 aux frontières. Nous continuerons de protéger les Canadiens contre l’importation du virus.
Ian McKay, ambassadeur au Japon16 avril 2021Député – Barrett, Michael (Leeds – Grenville – Thousand Islands et Rideau Lakes)Parti conservateur du CanadaMadame la Présidente, Ian McKay, ancien directeur national du Parti libéral, a été reconnu coupable d’avoir enfreint les lois sur l’éthique pour avoir caché des investissements dans son entreprise de cannabis, qui contrevenait à la loi fédérale. Qu’a-t-il mérité pour cette infraction? On pourrait croire qu’il s’est vu imposer des sanctions ou une autre peine. Non, il a été nommé ambassadeur du Canada au Japon par le gouvernement libéral. Ainsi, un autre libéral sans scrupules représente le Canada sur la scène internationale. Les manquements à l’éthique sont-ils une condition essentielle pour que les proches du Parti libéral obtiennent des nominations importantes?Député – Oliphant, Robert (Don Valley Ouest)Madame la Présidente, je tiens à souligner l’importance de notre relation avec le Japon, qui est un allié, un ami et un partenaire commercial très important. La nomination de M. McKay est cruciale parce qu’elle reconnaît que nous voulons établir une relation économique, culturelle et sociale avec le Japon. Nous croyons que M. McKay représentera bien le pays, et la relation entre le Japon et le Canada continuera à prendre de l’importance à mesure que nous évoluerons ensemble.
Dominic Barton, ambassadeur en Chine16 avril 2021Député – Barrett, Michael (Leeds – Grenville – Thousand Islands et Rideau Lakes)Parti conservateur du CanadaMadame la Présidente, il est clair que si on souhaite être ambassadeur du Canada sous le gouvernement libéral, il vaut mieux être un proche du Parti libéral. Les manquements à l’éthique et les liens avec des individus coupables de violations des droits de la personne aident grandement à obtenir le poste. C’est sans doute pour cette raison que Dominic Barton, qui a des liens étroits à la Chine communiste, a été nommé ambassadeur du Canada en Chine et qu’il a participé, en tant qu’ambassadeur en Chine, à des réunions à proximité de camps de concentration. Lorsque les libéraux évaluent les candidats aux postes d’ambassadeur, quel aspect de leur curriculum vitæ est le plus important : les manquements à l’éthique ou la complaisance à l’égard de la corruption?Député – Oliphant, Robert (Don Valley Ouest)Madame la Présidente, comme je l’ai dit, en ce qui concerne nos relations avec nos alliés, nos amis et les pays avec lesquels nous avons des difficultés, le Canada est bien représenté par des fonctionnaires professionnels et des ambassadeurs qui servent le Canada avec dignité, grâce, intelligence, compassion et détermination. L’ambassadeur Barton fournit ce type de service public et je suis fier de le compter parmi nos ambassadeurs au Canada.
Huawei16 avril 2021Députée — Stubbs, Shannon (Lakeland)Parti conservateur du CanadaMadame la Présidente, le rapport annuel de 2020 du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement indique que le Parti communiste chinois cible de plus en plus le secteur canadien des sciences et de la technologie par l’entremise de programmes comme le programme des 1 000 talents, dans le cadre duquel des scientifiques chinois fournissent à la Chine des renseignements secrets du milieu de la recherche. Cependant, malgré les preuves que la technologie 5G du Canada est, comme le dit le rapport, « activement pris pour cible », les libéraux refusent toujours de bannir Huawei de notre réseau. Réessayons. Les libéraux vont-ils prendre position contre la diplomatie du loup guerrier de la Chine et bannir Huawei?Député – Ehsassi, Ali (Willowdale)Madame la Présidente, je tiens à assurer à la députée que nous prenons la sécurité nationale très au sérieux. Nous nous occupons de la sécurité nationale et du milieu de la recherche, et nous prenons les mesures nécessaires pour que les Canadiens aient pleinement confiance. Nous nous assurons que tout est assorti de protocoles, que les Canadiens sont en sécurité et qu’ils n’ont pas à s’inquiéter des genres de préoccupations soulevées par la députée.
Huawei16 avril 2021Députée — Stubbs, Shannon (Lakeland)Parti conservateur du CanadaMadame la Présidente, des citoyens chinois subissent les contraintes du régime, et Huawei est l’un des bras du parti communiste. De plus, selon le rapport du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement, « la Chine et la Russie sont toujours les principales coupables » en matière d’ingérence étrangère et elles « représentent les menaces à long terme les plus lourdes de conséquences pour la souveraineté et la prospérité du Canada ». Malgré cela, le premier ministre défend les intérêts du parti communiste, allant même jusqu’à menacer de se retirer du Forum sur la sécurité d’Halifax si Taïwan y est reconnue pour la résistance qu’elle oppose aux pressions incessantes de la Chine. Comment le premier ministre peut-il défendre le Canada contre l’ingérence du Parti communiste chinois s’il se fait l’apôtre de ce parti?Député – Ehsassi, Ali (Willowdale)Madame la Présidente, je le répète une fois de plus, nous sommes toujours à l’affût et nous faisons tout notre possible pour protéger les recherches, la sécurité et les intérêts économiques du Canada. Les préoccupations mentionnées sont valides, mais, comme le sait la députée, le ministre de la Sécurité publique et le ministre de l’Industrie ont pris beaucoup de mesures depuis plusieurs mois pour s’assurer que les Canadiens n’aient aucune raison de s’inquiéter.
La canalisation 5 d’Enbridge et le Traité sur les pipe-lines de transit16 avril 2021Député — Kram, Michael (Regina — Wascana)Parti conservateur du CanadaMadame la Présidente, la canalisation 5 d’Enbridge transporte du pétrole de la Saskatchewan et de l’Alberta vers l’Est du Canada. Elle fournit la moitié de l’essence, du diesel, du mazout domestique et du kérosène utilisés en Ontario et au Québec. Cependant, le mois prochain, la gouverneure du Michigan va fermer cet oléoduc et mettre en danger des dizaines de milliers d’emplois au Canada. Pourquoi le premier ministre n’a-t-il pas encore interpellé le président Biden en ce qui concerne le respect du Traité sur les pipe-lines de transit?Député — Serré, Marc (Nickel Belt)Madame la Présidente, la canalisation 5 ne doit faire l’objet d’aucune négociation. Les gens ne seront pas laissés pour compte. Je tiens aussi à remercier les membres du comité spécial Canada–États-Unis pour leur travail acharné sur la canalisation 5. Nous avons reçu leur rapport et nous l’examinerons, mais il est manifeste que les partis et les Canadiens sont d’accord sur cette question. La canalisation 5 est essentielle à la sécurité énergétique du Canada, et nous continuerons à la défendre.
Remise du prix John McCain à la présidente de Taiwan, Tsai Ing -wen14 avril 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, on a appris que le gouvernement avait menacé de retirer le financement du forum d’Halifax sur la sécurité si ce dernier attribuait le prix John McCain à la présidente de Taïwan, Tsai Ing -wen. La tentative du gouvernement de réduire au silence quiconque critique la Chine est honteuse, et elle répond parfaitement au désir de la Chine de faire taire ses détracteurs à l’étranger. Le premier ministre admettra-t-il qu’il s’agit d’une erreur et s’engagera-t-il à continuer de financer le Forum sur la sécurité internationale d’Halifax même si le prix John McCain est décerné à la présidente de Taïwan, Tsai Ing -wen?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, le ministre a déjà abordé la question, notamment en comité hier. En tant que gouvernement, nous avons soutenu et financé le forum d’Halifax sur la sécurité depuis notre arrivée au pouvoir, et le ministre y a participé chaque année et il continuera de le faire. En ce qui concerne Taïwan, j’ai toujours soutenu sa participation significative à des forums internationaux multilatéraux, et le Canada continue d’entretenir des relations solides et croissantes sur le plan commercial et entre nos deux peuples.
Entrave de la Chine à l’enquête de l’OMS sur les origines de la COVID-1914 avril 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, déterminer l’origine du coronavirus est essentiel pour prévenir la prochaine pandémie. Cependant, nous n’en connaissons toujours pas l’origine exacte, car les dirigeants chinois ont fait obstruction à l’enquête de l’Organisation mondiale de la santé, ou OMS. Le premier ministre dira-t-il publiquement que l’OMS a cédé aux pressions de la Chine et travaillera-t-il avec nos alliés pour demander une réforme de cette organisation?Député – Trudeau, Justin (Papineau)Monsieur le Président, le Canada est déterminé à travailler en collaboration avec l’OMS et les experts internationaux pour comprendre les origines de la pandémie. Il y a certaines préoccupations communes que nous partageons au sujet de la récente étude commandée par l’OMS en Chine. Nous appuyons la réalisation d’une analyse transparente et indépendante sur les origines de la pandémie. Nous allons continuer de travailler avec nos partenaires et nos alliés afin de mettre en place un processus indépendant pour les futures évaluations internationales de maladies inconnues.
Participation de Taïwan à la réunion de l’OMS du mois prochain14 avril 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, Taïwan est l’un des endroits qui ont le mieux géré la pandémie. Comptant une population de seulement 23 millions d’habitants, elle n’a enregistré que 1 000 cas de coronavirus et 10 décès. Or, malgré le statut d’observateur qu’elle détient depuis 2017, Taïwan n’est pas invitée à l’assemblée annuelle de l’Organisation mondiale de la santé qui se tiendra le mois prochain. Lundi, à la Chambre, le ministre des Affaires étrangères a décrit Taïwan comme un pays. Dans cette optique, le gouvernement est-il en faveur de sa participation à l’assemblée du mois prochain?Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Monsieur le Président, en tant que gouvernement, nous avons toujours encouragé une réelle participation de Taïwan aux forums internationaux. Le rôle d’observateur que joue Taïwan lors des rencontres de l’Assemblée mondiale de la santé est un point positif pour la santé mondiale. Nous sommes favorables à ce que l’ensemble de la communauté internationale travaille de concert pour promouvoir la santé mondiale.
Remise du prix John McCain à la présidente de Taiwan, Tsai Ing -wen13 avril 2021Député – Bezan, James Selkirk—Interlake—EastmanParti conservateur du CanadaMonsieur le Président, voilà une réponse qui s’inscrit parfaitement dans l’opération de camouflage des libéraux. Les médias rapportent que le ministre de la Défense nationale tentait d’apaiser la Chine lorsqu’il a menacé de suspendre le financement accordé au forum sur la sécurité, à Halifax, si les organisateurs n’empêchaient pas la remise du prix John McCain à Mme Tsai Ing -wen, la présidente de Taïwan. Selon la fille de John McCain, cette décision était tout à fait pitoyable, et elle a ajouté que les membres du gouvernement fédéral ne sont que des lâches qui ferment les yeux sur le génocide perpétré par l’État chinois. Pourquoi le ministre de la Défense se plie-t-il aux ordres du régime communiste de Pékin au lieu de défendre la démocratie, les droits de la personne et les dirigeantes fortes dans le monde?Député — Sajjan, Harjit S. (Vancouver-Sud)Monsieur le Président, les affirmations du député sont totalement fausses. Le Forum international sur la sécurité d’Halifax est un organisme indépendant qui prend ses propres décisions dans ce domaine.
Remise du prix John McCain à la présidente de Taïwan, Tsai Ing -wen13 avril 2021Député – Bezan, James Selkirk—Interlake—EastmanParti conservateur du CanadaMonsieur le Président, nous savons que le ministre et le gouvernement pourraient obtenir le prix des prétentions féministes les plus mensongères. David Mulroney, ex-ambassadeur du Canada en Chine, a déclaré que la décision des libéraux est « une honte nationale.  La politique étrangère féministe du Canada laisse pour compte une femme au courage et aux principes inégalés, et aussi une des femmes les plus menacées au monde. » Le ministre de la Défense peut-il garantir que le Forum international sur la sécurité d’Halifax ne perdra pas son financement et appuyer la remise du prix John McCain à la présidente de Taïwan?Député — Sajjan, Harjit S. (Vancouver-Sud)Comme je l’ai déjà dit, monsieur le Président, le Forum international sur la sécurité d’Halifax est un organisme indépendant qui décide lui-même à qui il remet ce prix. La Défense nationale appuie le Forum international sur la sécurité d’Halifax depuis maintenant une dizaine d’années. Nous étudierons la demande lorsqu’elle sera soumise.
Remise du prix John McCain à la présidente de Taïwan, Tsai Ing -wen12 avril 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, on a entendu dire à droite à gauche, ce week-end, que le gouvernement menaçait de bloquer les fonds destinés au forum d’Halifax sur la sécurité si le prix John McCain était attribué à la présidente taïwanaise Tsai Ing -wen. Cette tentative du gouvernement pour faire taire ceux qui critiquent la Chine est honteuse et contre-productive, car elle fait le jeu de la Chine. Le gouvernement va-t-il revenir sur sa position, défendre les droits de la personne, la démocratie et l’État de droit et appuyer l’attribution du prix John McCain à la présidente Tsai Ing -wen?Député – Garneau, Marc (Notre-Dame-de-Grâce – Westmount)Monsieur le Président, nous défendrons toujours les droits de la personne. C’est ce que nous faisons. En ce qui concerne la Chine, nous avons tout récemment imposé des sanctions à des individus dont on sait qu’ils ont à voir avec les mauvais traitements infligés aux Ouïghours au Xinjiang. Nous avons toujours défendu très clairement les droits de la personne, que ce soit en Chine ou dans d’autres pays, car cela fait partie de nos valeurs fondamentales.
Entrave de la Chine à l’enquête de l’OMS sur les origines de la COVID-19Le jeudi 2021-04-12Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, déterminer l’origine du coronavirus est essentiel pour prévenir la prochaine pandémie. Cependant, nous n’en connaissons toujours pas l’origine exacte, car les dirigeants chinois ont fait obstruction à l’enquête de l’OMS. Le gouvernement va-t-il reconnaître que l’OMS a cédé aux pressions de la Chine et va-t-il travailler avec nos alliés pour demander une refonte de cette organisation?Député – Garneau, Marc (Notre-Dame-de-Grâce – Westmount)Monsieur le Président, nous avons très clairement reconnu, dans un rapport auquel nous avons participé avec d’autres pays, que davantage doit être fait pour mieux comprendre l’origine de la COVID-19. Le rapport qui a été soumis par l’Organisation mondiale de la santé comporte des lacunes, et plus d’informations sont nécessaires pour vraiment comprendre la situation. Le Canada, avec plusieurs autres pays, a reconnu ce fait, et on encourage l’Organisation mondiale de la santé à aller plus loin pour vraiment mieux comprendre l’origine de cette pandémie.
Participation de Taïwan à la réunion de l’OMS du mois prochain12 avril 2021Député – Chong, Michael (Wellington–Halton Hills)Parti conservateur du CanadaMonsieur le Président, Taïwan est l’un des endroits au monde qui a le mieux géré la pandémie de COVID-19. Avec une population de seulement 23 millions d’habitants, Taïwan n’a eu qu’un millier de cas de coronavirus et une dizaine de morts. En mai, le Canada et d’autres pays participeront à la rencontre de l’Organisation mondiale de la santé, mais Taïwan n’a pas été invitée malgré le statut d’observateur qu’elle a eu jusqu’en 2017. Le gouvernement appuie-t-il la participation de Taïwan à la rencontre du mois prochain? L’honorable Marc Garneau (ministre des Affaires étrangères du Canada, Lib.)Député – Garneau, Marc (Notre-Dame-de-Grâce – Westmount)Monsieur le Président, je veux revenir sur un point que mon collègue a soulevé : il ne fait aucun doute que Taïwan a très bien réussi à gérer la pandémie de COVID-19 sur son territoire. Il y a des leçons à tirer de son expérience. Nous sommes d’avis que les discussions sur la pandémie devraient inclure tous ceux qui ont dû gérer cette situation très difficile.

Budget principal des dépenses 2021-2022 Aperçu

Faits et chiffres à l’appui

Lien :

Budget des dépenses de l’organisation
 Dépenses réelles 2019-20202020-2021 Budget principal des dépenses2020-2021 Budget des dépenses à ce jourBudget principal des dépenses 2021-2022
Dépenses budgétaires
Crédits votés
1

Dépenses de fonctionnement

1 883 363 2601 897 264 2761 872 756 2891 878 192 919
5

Dépenses en capital

108 543 093113 830 264170 095 264106 409 752
10

Subventions et contributions

4 674 051 4625 035 414 9486 810 942 8834 275 879 707
15

Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada, ou au titre de l’administration de ces programmes ou conventions

68 493 65671 024 00072 371 26485 473 000
20

Conformément au paragraphe 12(2) de la Loi d’aide au développement international (institutions financières), paiements aux institutions financières internationales – Paiements directs

0121
Total des crédits votés6 734 451 4717 117 533 4898 926 165 7026 345 955 379
Total des postes législatifs442 451 726366 689 928437 072 941377 282 685
Total des dépenses budgétaires7 176 903 1977 484 223 4179 363 238 6436 723 238 064
Dépenses non budgétaires
Crédits votés
L25

Conformément au paragraphe 12(2) de la Loi d’aide au développement international (institutions financières), paiements aux institutions financières internationales – Souscription au capital

0121
L30

Prêts – Loi sur l’aide financière internationale

060 500 00060 500 000154 000 000

Postes votés dans les budgets des dépenses antérieurs

1 512 675000
Total des crédits votés1 512 67560 500 00160 500 002154 000 001
Total des postes législatifs15 336 77210 640 00056 538 55049 435 453
Total des dépenses non budgétaires16 849 44771 140 001117 038 552203 435 454

Les réductions principales incluent :

Les augmentations principales incluent :

Contexte

Le Budget principal des dépenses présente les niveaux de référence d’Affaires mondiales Canada qui sont ventilés selon la nature du financement (crédit) et selon le Cadre ministériel des résultats (CMR). Les ajustements au Budget principal des dépenses pour tenir compte des nouveaux programmes ou des programmes qui ont été approuvés après le processus d’inclusion des postes dans le Budget principal des dépenses (conclu à l’automne), seront reçus par le biais du Budget supplémentaire des dépenses.

Les budgets supplémentaires des dépenses font partie du processus d’approbation parlementaire normal afin que l’on s’assure que les initiatives gouvernementales prévues reçoivent le financement nécessaire à leur réalisation. Ces budgets présentent des renseignements au Parlement concernant les besoins en matière de dépenses du gouvernement du Canada qui n’ont pas été préparés à temps pour être inscrits au Budget principal des dépenses.

Budget principal des dépenses 2021-2022 Changements par rapport à l’année précédente — Explications des postes de dépenses

Messages supplémentaires

Le Budget principal des dépenses de 2021-2022 comprend :

Faits et chiffres à l’appui

Annexe A

Budget principal des dépenses 2021-2022, sommaire des ajustements par rapport à l’année précédente

Budget principal des dépenses 2021-20226 723 238 064
Budget principal des dépenses de 2020-2021 (l’année dernière)7 484 223 417
Diminution nette-760 985 353
Les réductions de financement comprennent : 
1 Diminution liée au financement reçu dans les exercices précédents pour aider les pays en développement à faire face aux conséquences des changements climatiques-363 000 000
2 Financement qui prend fin pour renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient-249 687 056
3 Diminution liée au financement reçu dans les exercices précédents pour mettre en œuvre le Programme d’aide internationale féministe-124 538 007
4 Diminution liée au financement courant pour le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix-57 000 000
5 Diminution du financement courant pour l’affectation à but spécial Devoir de diligence appuyant la sécurité des missions à l’étranger (accès prévu au financement précédemment approuvé dans le cadre financier)-31 640 070
6 Diminution du financement courant pour la participation du Canada à l’EXPO 2020 à Dubaï, aux Émirats arabes unis-15 089 755
7 Transferts aux autres ministères pour fournir un soutien au personnel du ministère travaillant dans les missions à l’étranger-8 863 388
8 Ajustement des contributions des régimes d’avantages sociaux des employés-5 736 878
9 Financement reporté qui prend fin à l’appui de l’opération IMPACT dans le cadre de la Stratégie au Moyen-Orient-3 900 000
10 Financement qui prend fin pour Promouvoir la technologie propre dans le secteur des ressources naturelles du Canada-3 888 388
11 Financement reporté qui prend fin pour le Programme canadien de l’innovation à l’international-1 282 383
12 Diminution du financement courant pour le soutien accru à la diversification des exportations-1 250 000
13 Autres ajustements-4 282 819
Sous-total-870 158 744
Les diminutions de financement énumérées ci-dessus ont été compensées par les augmentations de financement suivantes : 
14 Ajustement lié aux coûts des contributions à des quotes-parts, en raison des changements aux budgets des organisations internationales ainsi que des fluctuations des devises étrangères, puisque ces contributions sont versées dans la devise étrangère prescrite18 714 589
15 Financement pour la rémunération liée aux conventions collectives17 883 803
16 Ajustement lié aux effets des fluctuations des devises étrangères sur les dépenses encourues dans les missions à l’étranger15 470 861
17 Augmentation du financement pour les paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada14 449 000
18 Financement pour les salaires et les avantages connexes des employés recrutés sur place dans les missions à l’étranger12 029 765
19 Ajustement visant à accroître les pouvoirs de dépenser des institutions financières internationales pour soutenir la quinzième reconstitution du Fonds africain de développement — Paiements directs9 870 000
20 Ajustement pour la prise en compte des effets de l’inflation sur les opérations à l’international8 836 400
21 Financement pour renforcer le leadership mondial du Canada dans l’Arctique (Budget 2019)6 918 973
22 Financement pour la solution de gestion électronique des relations avec la clientèle du Service des délégués commerciaux5 000 000
Sous-total109 173 391
Diminution nette-760 985 353

Budget principal des dépenses 2021-2022 Baisse du financement reçu au cours des années précédentes pour aider les pays en développement à faire face aux répercussions des changements climatiques

Messages supplémentaires

Résultats

Mécanisme d’action climatique du Canada pour les énergies propres et les forêts

Fonds international de développement agricole ‒ Agriculture adaptée au climat dans les pays en développement

Établissement de fonds climatiques canadiens axés sur le secteur privé

Faits et chiffres à l’appui

Affectation par responsabilité essentielle

 Paiements de transfertTotalInitiativeResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-2021-174 000 000174 000 000Financement pour les énergies propres canadiennes et le mécanisme forêtsProgrammation en matière de développement, de paix et de sécurité
-109 000 000109 000 000Financement pour la création du Fonds climatique canadien pour le secteur privé
-80 000 00080 000 000Financement pour l’agriculture intelligente face au climat dans les pays en développement du fonds international de développement agricole
-363 000 000363 000 000 
2021-2022---Financement pour les énergies propres canadiennes et le mécanisme forêtsProgrammation en matière de développement, de paix et de sécurité
---Financement pour la création du Fonds climatique canadien pour le secteur privé
---Financement pour l’agriculture intelligente face au climat dans les pays en développement du fonds international de développement agricole
--- 
Ajustement par rapport à l’année précédente  (363 000 000)  

Mécanisme d’action climatique du Canada pour les énergies propres et les forêts

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-2021-----174 000 000174 000 000Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
-----174 000 000174 000 000 
2021-2022-------Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
------- 
Ajustement par rapport à l’année précédente      (174 000 000) 

Fonds international de développement agricole

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-2021-----80 000 00080 000 000Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
-----80 000 00080 000 000 
2021-2022-------Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
------- 
Ajustement par rapport à l’année précédente      (80 000 000) 

Établissement de fonds climatiques canadiens axés sur le secteur privé

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-2021-----109 000 000109 000 000Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
-----109 000 000109 000 000 
2021-2022-------Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
------- 
Ajustement par rapport à l’année précédente      (109 000 000) 

Contexte

En novembre 2015, dans le cadre de la préparation à la Conférence de Paris sur le climat, le premier ministre a annoncé que la contribution du Canada à l’appui de la mise en œuvre de l’Accord de Paris serait un financement de 2,65 milliards de dollars sur cinq ans, jusqu’en 2020-2021, pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques.

De cet engagement global de 2,65 milliards de dollars, 98 % vont à des programmes d’Affaires mondiales Canada et le reste, environ 2 %, à des programmes d’Environnement et Changement climatique Canada.

À ce jour, le Canada a annoncé des programmes totalisant 2,3 milliards de dollars par rapport à l’objectif annoncé de 2,65 milliards.

{MINE se présentera devant le FAAE à la fin du mois d'avril, et annoncera que les 2,65 milliards de dollars ont été entièrement déboursés.}

Les mesures de protection de l’environnement et de lutte contre les changements climatiques sont au cœur de la Politique d’aide internationale féministe du Canada. Conformément à la Politique, le Canada met en œuvre des mesures sexospécifiques de lutte contre les changements climatiques qui reconnaissent que l’action environnementale et climatique est plus efficace lorsque les femmes et les filles prennent une part active dans la conception et l’élaboration de solutions stratégiques aux changements climatiques et aux problèmes environnementaux.

Questions et Réponses

Quelles seront les répercussions de la crise de la COVID-19 sur ce programme et que fait le ministère pour les atténuer?

Que couvrent ces fonds?

Comment justifiez-vous ces dépenses?

Mécanisme d’action climatique Canada-Banque mondiale pour les énergies propres et les forêts

Comment ce projet fait-il progresser les engagements internationaux du Canada envers les pays en développement?

Pourquoi le Canada devrait-il poursuivre les mesures de lutte contre les changements climatiques en collaborant avec la Banque mondiale?

À quel endroit peut-on obtenir de l’information sur les résultats?

Fonds international de développement agricole pour l’agriculture climato-intelligente dans les pays en développement

Pourquoi le Canada devrait-il poursuivre les mesures de lutte contre les changements climatiques en collaborant avec le Fonds international de développement agricole?

Comment Affaires mondiales Canada veillera-t-il à ce que ce projet fasse progresser les engagements internationaux du Canada envers les pays en développement?

Financement pour l’établissement du Fonds canadien du changement climatique axé sur le secteur privé

Pouvez-vous donner un exemple de projet qui bénéficie de ce financement?

Projets éoliens La Castellana et Achiras en Argentine;

Pecasa — Premier parc éolien en République dominicaine

Généralités

Quels sont quelques exemples d’initiatives et de programmes spécifiques annoncés à ce jour par Affaires mondiales Canada?

Financement et engagement en matière de changements climatiques :

Changements climatiques — COP21
Objectif total : 2,65 milliards de dollars dont 2,59 milliards pour AMC de 2015-2016 à 2020-2021

 2015-20162016-20172017-20182018-20192019-20202020-2021Total
Décaissements1682483484265263312,047Cet engagement est en voie d’être respecté grâce aux initiatives opérationnelles et prévues.
Initiatives opérationnelles et prévues-----561561
Total------2,608

Budget principal des dépenses de 2021-2022 – Diminution du financement reçu pour le renouvellement de la Stratégie du Canada au Moyen-Orient

Messages supplémentaires

Résultats escomptés

Résultats à ce jour

Faits et chiffres à l’appui

Au total (à l’exclusion des coûts des locaux de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et de la technologie de l’information de Services partagés Canada), Affaires mondiales Canada s’est vu allouer 499,7 millions de dollars sur deux ans (de 2019-2020 à 2020-2021) pour renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient. De ce montant, 250 millions de dollars ont été demandés en 2019-2020 par le biais du crédit 45 d’exécution du budget de 2019 et le montant restant a été demandé dans le budget principal des dépenses de 2020-2021.

Allocation par responsabilité essentielle :

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-20212 626 625709 1892 738 972---6 074 786Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
2 446 957660 6782 460 043-229 100 000-234 667 678Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
641 732173 2685 980 951---6 795 951Soutien à la présence du Canada à l’étranger
862 640232 9121 053 089---2 148 641Services internes
6 577 9541 776 04712 233 055-229 100 000-249 687 056 
2021-2022-------Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
-------Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
-------Soutien à la présence du Canada à l’étranger
-------Services internes
------- 
Ajustement par rapport à l’année précédente      (249 687 056) 

Contexte

Questions et réponses

Qu’est-ce qui a été couvert par ces fonds?

Quelle a été l’incidence de la COVID-19 sur la stratégie?

Budget principal des dépenses de 2021-2022 Diminution comparativement au financement reçu au cours des dernières années pour la mise en œuvre du programme d’aide internationale féministe

Messages supplémentaires

Résultats

Faits et chiffres à l’appui

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalInitiative
SubventionsContrib et autres
2020-202110 006 6682 001 3342 738 972-263 821 441128 794 431410 474 902Financement pour mettre en œuvre le Programme d’aide internationale féministe
-----195 000 000195 000 000Reprofilage du financement pour l’établissement du partenariat pour l’égalité des genres (Fonds pour l’égalité)
2 318 943463 7882 200 967-9 500 000130 600 000145 083 698Financement de programmes de financement novateurs pour soutenir l’aide internationale
3 376 935675 3875 302 399-25 550 00037 940 00072 844 721Financement pour programme de réduction des menaces d’armes
15 702 5463 140 50913 354 394-298 871 441492 334 431823 403 321 
2021-202210 146 9462 029 3897 384 070-263 085 063221 649 288504 294 756Financement pour mettre en œuvre le Programme d’aide internationale féministe
-----(89 000 000)(89 000 000)Reprofilage du financement pour l’établissement du partenariat pour l’égalité des genres (Fonds pour l’égalité)
3 349 665669 9332 623 667-7 000 000187 000 000200 643 265Financement des programmes novateurs à l’appui de l’aide internationale
3 382 212676 4425 404 318-25 550 00037 940 00072 952 972Financement pour programme de réduction des menaces d’armes
186 76337 3531 653 405-4 000 0004 096 8009 974 321Financement pour programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes — Sahel
17 065 5863 413 11717 065 460-299 635 063361 686 088698 865 314 
Ajustement par rapport à l’année précédente      (124 538 007) 

Affectation par responsabilité essentielle

Financement de la mise en œuvre du Programme d’aide internationale féministe

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-2021578 881115 776250 000---944 657Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
8 328 9881 665 7984 992 438-263 821 441128 794 431407 603 096Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
1 098 799219 760608 590---1 927 149Services internes
10 006 6682 001 3345 851 028-263 821 441128 794 431410 474 902 
2021-2022578 881115 776250 000---944 657Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
8 439 1251 687 8256 309 485-263 085 063221 649 288501 170 786Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
1 128 940225 788824 585---2 179 313Services internes
10 146 9462 029 3897 384 070-263 085 063221 649 288504 294 756 
Ajustement par rapport à l’année précédente      93 819 854 

Financement de la création du Fonds Égalité

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-2021-----195 000 000195 000 000Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
-----195 000 000195 000 000 
2021-2022-----(89 000 000)(89 000 000)Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
-----(89 000 000)(89 000 000) 
Ajustement par rapport à l’année précédente      (284 000 000) 

Financement des programmes novateurs à l’appui de l’aide internationale

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-20211 991 741398 3482 012 754-9 500 000130 600 000144 502 843Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité Services internes
327 20265 440188 213---580 855Services internes
2 318 943463 7882 200 967-9 500 000130 600 000145 083 698 
2021-20222 902 135580 4272 363 194-7 000 000187 000 000199 845 756Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité Services internes
447 53089 506260 473---797 509Services internes
3 349 665669 9332 623 667-7 000 000187 000 000200 643 265 
Ajustement par rapport à l’année précédente      55 559 567 

Financement du Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes — Sahel

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2021-2022157 71131 5421 636 200-4 000 0004 096 8009 922 253Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
29 0525 81117 205---52 068Services internes
186 76337 3531 653 405-4 000 0004 096 8009 974 321 

Financement des programmes de réduction de la menace liée aux armes

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-20212 931 449586 2904 889 117-25 550 00037 940 00071 896 856Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
445 48689 097413 282---947 865Services internes
3 376 935675 3875 302 399-25 550 00037 940 00072 844 721 
2021-20222 933 023586 6054 989 117-7 000 00037 940 00071 998 745Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
449 18989 837415 201---954 227Services internes
3 382 212676 4425 404 318-25 550 00037 940 00072 952 972 
Ajustement par rapport à l’année précédente      108 251 

Contexte

Questions et Réponses

Quelles seront les répercussions de la crise actuelle de la COVID-19 sur les efforts du Canada relativement à ces initiatives et que fera le Ministère pour les minimiser?

Comment Affaires mondiales Canada mesurera-t-il les retombées des 2,0 milliards de dollars supplémentaires alloués sur cinq ans pour mettre en œuvre la PAIF?

Comment Affaires mondiales Canada réalisera-t-il l’engagement que le Canada a pris au sein du G7 envers une éducation de qualité pour les filles, les adolescentes et les femmes dans les pays en développement?

Pourquoi créer le Fonds Égalité?

En quoi le soutien du Programme d’innovation en aide internationale diffère-t-il du soutien traditionnel (subventions et contributions) offert par Affaires mondiales Canada?

Comment évaluera-t-on les initiatives du Programme d’innovation en aide internationale?

Les programmes ont-ils appuyé des projets à ce jour?

Pourriez-vous donner quelques exemples de ce à quoi serviront les fonds des programmes de financement novateur (crédit 10)?

Budget principal des dépenses de 2021-2022 Diminution du financement en cours du Programme pour la stabilisation et les opérations de paix

Messages supplémentaires

Résultats

Programme de l’Afghanistan

Faits et chiffres à l’appui

Allocation par responsabilité essentielle

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalInitiative
SubventionsContrib et autres
2020-2021----55 000 000-55 000 000Approche renouvelée de l’aide au développement et du soutien au secteur de la sécurité du Canada en Afghanistan
2 323 889464 7782 895 865-4 000 0005 050 00014 734 532Financement pour les contributions canadiennes aux opérations de soutien à la paix des Nations Unies
2 323 889464 7782 895 865-59 000 0005 050 00069 734 532 
2021-20222 323 889464 7782 895 865-3 000 0004 050 00012 734 532Financement pour les contributions canadiennes aux opérations de soutien à la paix des Nations Unies
2 323 889464 7782 895 865-3 000 0004 050 00012 734 532 
Ajustement par rapport à l’année précédente      (57 000 000) 

Approche renouvelée à l’aide au développement du Canada et le soutien au secteur de la sécurité en Afghanistan

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-2021----55 000 000-55 000 000Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
----55 000 000-55 000 000 
2021-2022-------Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
------- 
Ajustement par rapport à l’année précédente      (55 000 000) 

Titre : Contribution du Canada aux opérations de paix des Nations Unies

 PersonnelRASEFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-20212 116 498423 3002 784 529-4 000 0005 050 00014 374 327Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
207 39141 478111 336---360 205Services internes
2 323 889464 7782 895 865-4 000 0005 050 00014 734 532 
2021-20222 116 498423 3002 784 529-3 000 0004 050 00012 374 327Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
207 39141 478111 336---360 205Services internes
2 323 889464 7782 895 865-3 000 0004 050 00012 734 532 
Ajustement par rapport à l’année précédente      (2 000 000) 

Contexte

Budget principal des dépenses de 2021-2022 Financement pour l’affectation à but spécial dans le cadre de l’obligation de diligence appuyant la sécurité des missions à l’étranger

Messages supplémentaires

Résultats

Faits et chiffres à l’appui

  Fonctionnement et CapitalVariance
2020-20212021-2022
MJANR 2018-2019Financement pour le Devoir de diligence115 557 238103 560 496(11 996 742)
MJANR 2020-2021Financement du déménagement de la chancellerie de Colombo619 3504 202 8423 583 492
Reprofilage de l’affectation à but spécial (ABS) Devoir de diligence26 720 412(26 720 412)
Autres ajustements (le cadre quasi législatif, négociations collectives, etc.)  3 493 592
Ajustement de l’affectation à but spécial Devoir de diligence par rapport à l’année précédente  (31 640 070)

Allocation par responsabilité essentielle :

Report du financement pour l’ABS dans le cadre de l’obligation de diligence

 Crédit 1 et Crédit 5 (Devoir de diligence ABS)Responsabilité essentielle
Financement disponible (Niveaux de référence)Financement disponible totalDemande de report (Niveaux de référence)Financement révisé (Niveaux de référence)
2017-201826 720 41283 133 552(26 720 412)0Soutien à la présence du Canada à l’étranger
2018-201913 144 96337 018 752013 144 963
2019-2020202 769 514236 790 5020202 769 514
2020-2021170 981 485203 195 56126 720 412197 701 897
2021-2022158 995 407238 518 0680158 995 407
2022-2023181 937 226234 933 4690181 937 226
2023-2024177 386 607226 550 5790177 386 607
2024-2025158 282 752310 945 4100158 282 752

Financement dans le cadre de l’obligation de diligence appuyant la sécurité des missions à l’étranger

 Fonds régulier (Non-ABS)L’affectation à but spécial Devoir de diligence (ABS)Total
2020-20219 142 302115 557 238124 699 540
2021-20223 137 815103 560 496106 698 311
Diminution nette pour l’ABS Devoir de diligence  (11 996 742)

Financement du projet de déménagement de la chancellerie de Colombo

 Fonds régulier (Non-ABS)L’affectation à but spécial Devoir de diligence (ABS)Total
2020-202144 139619 350663 489
2021-202271 9594 202 8424 274 801
Augmentation nette pour l’ABS Devoir de diligence  3 583 492

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Ajustement lié au coût des contributions à quotes-parts, en raison des changements aux budgets des organisations internationales ainsi que des fluctuations des devises étrangères, résultant du paiement de ces contributions dans la monnaie étrangère prescrite

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Programmes2021-22 et continu
Portion ADOPortion Non – ADOChangement total
Opérations de maintien de la paix des Nations Unies06 700 2746 700 274
Autres10 065 93912 014 31522 080 254
Total10 065 93918 714 58928 780 528

 

 SalairesRASEFonctionnementCapitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2021-2022-----27 971 31227 971 312Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
-----809 216809 216Commerce et investissement
-----(10 065 939)(10 065 939)Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
-----18 714 58918 714 589 

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Financement pour la rémunération liée aux conventions collectives

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

 SalairesRASEFonctionnementCapitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2020-20214 457 434757 7655 215 199Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
4 500 845765 1425 265 987Commerce et investissements
2 056 947349 6822 406 629Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité
533 76890 740624 508Aide aux Canadiens à l’étranger
1 912 270325 0862 237 356Soutien à la présence du Canada à l’étranger
2 854 014485 1843 339 198Services internes
16 315 2782 773 599----19 088 877 
2021-20227 370 6521 253 0078 623 659Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
7 022 1551 193 7758 215 930Commerce et investissements
4 167 772708 5184 876 290Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
1 183 908201 2641 385 172Aide aux Canadiens à l’étranger
4 483 020762 1155 245 135Soutien à la présence du Canada à l’étranger
7 373 0751 253 4195 245 135Services internes
31 600 5825 372 098----36 972 680 
Ajustement d’une année à l’autre      17 883 803 

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Financement des effets des fluctuations des devises étrangères sur les dépenses encourues par les missions a l’étranger

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

 SalairesRASEFonctionnementCapitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2021-20221 673 277451 786220 110---2 345 173Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
1 364 387368 384303 987---2 036 758Commerce et investissements
212 37757 342338 781--(749 499)(140 999)Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
387 495104 62359 794---551 912Aide aux Canadiens à l’étranger
3 000 977810 2646 866 776---10 678 017Soutien à la présence du Canada à l’étranger
6 638 5131 792 3997 789 448--(749 499)15 470 861 

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Financement pour les salaires et les avantages connexes des employés recrutés sur place (ERP) dans les missions à l’étranger

Messages supplémentaires

Faits et chiffres a l’appui

 Niveau de référence permanentDemande d’augmentationBudget principalBudget supplémentaire des dépensesTotal des autorisationsDépensesSurplus (déficit)
2017-201850 779 00015 494 00066 273 000066 273 00065 625 437647 563
50 779 00015 494 00066 273 000066 273 00065 625 437647 563
2018-201950 779 000050 779 00018 761 99769 540 99769 540 9970
50 779 000050 779 00018 761 99769 540 99769 540 9970
2019-202050 779 00018 095 00068 874 000068 874 00068 493 656380 344
50 779 00018 095 00068 874 000068 874 00068 493 656380 344
 Niveau de référence permanentDemande d’augmentationBudget principalBudget supplémentaire des dépensesTotal des autorisationsDépenses en date du 10 marsEngagements en date du 10 marsSurplus (déficit) projeté
2020-202150 779 00020 245 00071 024 0001 347 26472 371 26462 213 8578 811 5021 345 905
50 779 00020 245 00071 024 0001 347 26472 371 26462 213 8578 811 5021 345 905
 Pension ERPResponsabilité essentielle
2020-202120 245 000Soutien à la présence du Canada à l’étranger
20 245 000 
2021-202234 694 000Soutien à la présence du Canada à l’étranger
34 694 000 
Ajustement d’une année à l’autre14 449 000 

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 par crédit

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Les éléments suivants représentent les augmentations/diminutions par crédit :

 Dépenses réelles 2019-2020Budget principal des dépenses 2020-2021Budget principal des dépenses 2021-2022Variance (2021-2022 à 2020-2021)
Crédits votés    
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement1 883 363 2601 897 264 2761 878 192 919(19 071 357)
Crédit 5 – Dépenses en capital108 543 093113 830 264106 409 752(7 420 512)
Crédit 10 – Subventions et contributions4 674 051 4625 035 414 9484 275 879 707(759 535 241)
Crédit 15 – Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada68 493 65671 024 00085 473 00014 449 000
Crédit 20 – Paiements aux institutions financières internationales – Paiements directs 11 
Total des crédits votés6 734 451 4717 117 533 4896 345 955 379(771 578 110)
Total des postes législatifs442 451 726366 689 928377 282 68510 592 757
Total des dépenses budgétaires7 176 903 1977 484 223 4176 723 238 064(760 985 353)
Dépenses budgétaires par article courant de dépense (en millions de dollars)
01 - Personnel1 315.8
02 - Transports et communications116,8
03 - Information25,8
04 - Services professionnels et spéciaux332,8
05 - Location230,4
06 - Achat de services de réparation et d’entretien35,0
07 - Services publics, fournitures et approvisionnements53,4
08 - Acquisition de terrains, de bâtiments et d’ouvrages40,7
09 - Acquisition de machines et de matériel81,9
10 - Paiements de transfert4 534,1
11 - Frais de la dette publique....
12 - Autres subventions et paiements5,7
Moins : Recettes à valoir sur le crédit-49,2
Total6 723,2

Budget principal des dépenses 2021-2022 Programmes de subventions et de contributions discrétionnaires

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Financement accordé aux subventions et contributions d’Affaires mondiales Canada : (en millions de dollars)
Budget principal des dépenses 2021-2022VotésPostes législatifsTotal
Subventions2 547,00,92 547,9
Contributions1 728,8257,41 986,2
Total des dépenses budgétaires4 275,8258,34 534,1

Budget principal des dépenses 2021-2022 Organisations internationales — contributions à quotes-parts

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Les contributions à quotes-parts les plus importantes par catégorie dans le Budget principal des dépenses 2021-22 comprennent :

Programmes2021-22 et continu
Portion ADOPortion Non — ADOChangement total
Opérations de maintien de la paix des Nations Unies06 700 2746 700 274
Autres10 065 93912 014 31522 080 254
Total10 065 93918 714 58928 780 528

 

 SalairesRASEFonctionnementCapitalPaiements de transfertTotalResponsabilité essentielle
SubventionsContrib et autres
2021-2022-----27 971 31227 971 312Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
-----809 216809 216Commerce et investissements
-----(10 065 939)(10 065 939)Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
-----18 714 58918 714 589 

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 – Par responsabilité essentielle

Faits et chiffres à l’appui

Répartition par responsabilité essentielle :

Lien :

BudgétaireFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertRecettes et autres réductionsTotal
Programmation en matière de développement; de paix et de sécurité165 379 434-3 850 680 170-4 015 547 604
Soutien à la présence du Canada à l'étranger1 017 990 66496 754 503-(43 425 000)1 071 320 167
Diplomatie et défense des intérets l'échelle internationale299 679 2602 510 489626 839 695-929 029 444
Commerce et invistissements317 196 1925 289 80056 233 590(2 000 000)376 719 582
Aide aux Canadiens à l'étranger56 269 518--(2 400 000)53 869 518
Services internes275 381 7891 854 960900 000(1 385 000)276 751 749
Total2 131 896 857106 409 7524 534 141 455(49 210 000)6 723 238 064

Contexte

Budget principal des depenses 2021-2022 Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité

Faits et chiffres à l’appui

BudgétaireFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertRecettes et autres réductionsTotal
Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité165 379 43403 850 680 17004 015 547 604

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Soutien à la présence du Canada à l’étranger

Faits et chiffres à l’appui

BudgétaireFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertRecettes et autres réductionsTotal
Soutien à la présence du Canada à l’étranger1 017 990 66496 754 5030(43 425 000)1 071 320 167

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale

Faits et chiffres à l’appui

BudgétaireFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertRecettes et autres réductionsTotal
Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale299 679 2602 510 489626 839 6950929 029 444

Contexte

Budget principal des dépenses de 2021-2022 Commerce et investissement

Faits et chiffres à l’appui

BudgétaireFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertRecettes et autres réductionsTotal
Commerce et investissements317 196 1925 289 80056 233 590(2 000 000)376 719 582

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Aide aux Canadiens à l’étranger

Faits et chiffres à l’appui

BudgétaireFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertRecettes et autres réductionsTotal
Aide aux Canadiens à l’étranger56 269 51800(2 400 000)53 869 518

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Services internes

Faits et chiffres à l’appui

BudgétaireFonctionnementDépenses en capitalPaiements de transfertRecettes et autres réductionsTotal
Services internes275 381 7891 854 960900 000(1 385 000)276 751 749

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Note d’information sur le plan ministériel de 2021-2022

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Note d’information sur le Rapport sur les résultats ministériels de 2019-2020

Messages supplémentaires

Voice quelques résultats obtenus par Affaires mondiales Canada :

Contexte

Explications des écarts

Les dépenses réelles totales d’Affaires mondiales Canada en 2019-2020, qui s’élèvent à 7 176 millions de dollars, s’inscrivent dans le cadre de ses autorisations totales de 7 654 millions de dollars. Les dépenses totales du ministère ont augmenté de 178,1 millions de dollars en 2019-2020 par rapport à 2018-2019. Cette augmentation des dépenses réelles est attribuable à un financement supplémentaire pour :

Budget principal des dépenses 2021-2022 Réseau du Canada à l’étranger

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Aperçu du Budget principal des dépenses 2020-2021 (Année Précédente)

Messages supplémentaires

Faits et chiffres a l’appui

 Dépenses réelles 2018-20192019-2020 Budget principal des dépenses (dollars)2019-2020 Budget des dépenses à ce jour (dollars)Budget principal des dépenses 2020-2021
Dépenses budgétaires
Crédits votés
1Dépenses de fonctionnement1 820 952 0571 743 383 0631 818 621 6611 897 264 276
5Dépenses en capital132 196 816103 090 143104 986 443113 830 264
10Subventions et contributions4 581 142 0144 191 984 9644 734 216 4905 035 414 948
15Paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada, ou au titre de l’administration de ces programmes ou conventions69 540 99768 874 00068 874 00071 024 000
20Conformément au paragraphe 12(2) de la Loi d’aide au développement international (institutions financières), paiements aux institutions financières internationales – Paiements directs0121
Postes votés dans les budgets des dépenses antérieurs0269 548 531269 548 5310
Total des crédits votés6 603 831 8846 376 880 7026 996 247 1277 117 533 489
Total des postes législatifs453 043 418342 811 521365 247 206366 689 928
Total des dépenses budgétaires7 056 875 3026 719 692 2237 361 494 3337 484 223 417
Dépenses non budgétaires
Crédits votés
L25Conformément au paragraphe 12(2) de la Loi d’aide au développement international (institutions financières), paiements aux institutions financières internationales – Souscription au capital0111
L30Prêts – Loi sur l’aide financière internationale00060 500 000
Postes votés dans les budgets des dépenses antérieurs(6 833 760)000
Total des crédits votés(6 833 760)1160 500 001
Total des postes législatifs15 235 54617 000 00017 000 00010 640 000
Total des dépenses non budgétaires8 401 78617 000 00117 000 00171 140 001

Contexte

Budget principal des dépenses 2021-2022 Comptes publics de 2019-2020 — Aperçu

Messages supplémentaires

Budget principal des dépenses 2021-2022 Comptes publics de 2019-2020 — Pertes

Faits et chiffres à l’appui

Réponse d’Affaires mondiales Canada à ces situations

Mesures améliorées récemment prises par Affaires mondiales Canada

Renseignements supplémentaires

Autres pertes

Budget principal des depenses 2020-2021 Comptes publics 2019-2020 — voyages et conférences

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Budget principal des dépenses 2021-2022 Comptes publics de 2020-2021 — Ressources inutilisées

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Dépenses de fonctionnement — Crédit 1

Dépenses en capital — Crédit 5

Subventions et contributions — Crédit 10

Afghanistan

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 14 avril 2021, les États-Unis ont annoncé leur décision de retirer toutes les troupes américaines d’Afghanistan d’ici le 11 septembre 2021. L’OTAN a annoncé qu’elle amorcera le retrait des forces de la mission de formation Resolute Support le 1er mai 2021. Le retrait n’est assorti d’aucune condition, bien que les États-Unis aient cherché à relancer les pourparlers de paix dans l’impasse, notamment en réunissant le gouvernement afghan et les talibans lors d’une conférence qui sera organisée par la Turquie. Toutefois, la conférence d’Istanbul a été reportée au moins jusqu’à la mi-mai, car les talibans refusent toujours de se réunir tant que les forces internationales demeureront en sol afghan.

La MANUA, le Qatar, la Turquie, les États-Unis et le gouvernement afghan continuent de dialoguer avec les talibans pour tenter de faire avancer les pourparlers de paix.

Faits et chiffres à l’appui

Initiative contre la détention arbitraire

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis l’événement de lancement de février, trois autres pays ont approuvé la déclaration : les Philippines, les Bahamas et la Macédoine du Nord, ce qui porte le nombre total d’appuis à 62.

Les premières réactions des délégués au Groupe de travail sur les sociétés ouvertes du G7 au sujet du Plan d’action du Partenariat ont été unanimement favorables, mais ils ont demandé des assurances que la participation au Plan d’action serait volontaire et qu’il n’y aurait pas d’obligation d’y « adhérer » ou de « l’appuyer ».

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

À la suite du lancement réussi de la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État (Déclaration), le Canada a travaillé avec les partenaires du Groupe des cinq pour élaborer un projet de Plan d’action du Partenariat (PAP). Le PAP définit un ensemble de six domaines de coopération et d’engagement volontaires afin de maintenir l’élan de l’initiative, notamment : plaidoyer conjoint, engagement multilatéral, recherche sur des cas, sensibilisation, engagement de la société civile, formation et autres formes d’action conjointe sur des cas spécifiques.

Le 3 mars 2021, le projet de PAP a été partagé avec le groupe de travail sur les sociétés ouvertes du G7 aux fins d’examen et commentaires. Tous les membres du G7 appuient le PAP et sont favorables à l’inclusion de renvois à la fois à la déclaration et au PAP dans le communiqué des ministres des Affaires étrangères et du Développement du G7, dans une déclaration sur les sociétés ouvertes annexée à la Déclaration des dirigeants (à la suite du sommet du G7 du 11 au 13 juin), et/ou dans le communiqué lui-même. L’inclusion de ces renvois demeure soumise à des discussions au niveau politique.

Parallèlement, le Canada fait avancer les plans visant à soulever l’initiative sur la détention arbitraire dans les forums multilatéraux, notamment l’Assemblée générale des Nations Unies, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève et le Commonwealth.

Souveraineté du Canada dans l’arctique

Messages supplémentaires

Contrôles à l’exportation : Généralités

Messages supplémentaires

Mise à jour

Depuis 2019, la question des contrôles à l’exportation a fait l’objet d’une attention considérable et soutenue de la part du public, des médias et du Parlement. Depuis décembre 2020, le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE) étudie l’octroi de licences d’exportation d’armes, en particulier en Turquie. Voir les notes d’information distinctes sur la production de documents de la FAAE et la Turquie.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En 2017, le gouvernement du Canada a investi 13 millions de dollars sur cinq ans pour permettre au Canada de mettre en œuvre les obligations prévues dans le Traité sur le commerce des armes et de renforcer encore la rigueur et la transparence de son régime de contrôle des exportations. Le budget 2021 propose de fournir 38,2 millions de dollars sur 5 ans, et 7,9 millions de dollars par an en permanence pour les ressources humaines afin de renforcer, entre autres contrôles commerciaux, la surveillance par le Canada du mouvement des armes à feu prohibées et des exportations d’armes.

Arabie Saoudite — Contrôles des exportations et VBL

Messages supplémentaires

Mise à jour

En janvier 2021, l’administration Biden a annoncé une pause temporaire dans les transferts d’armes vers l’Arabie saoudite, dans l’attente d’une révision générale des ventes militaires signées sous l’administration précédente. Cette mesure concernait les transactions dépassant des seuils spécifiques.

En février 2021, le président Biden a déclaré que son administration mettrait fin à [Traduction] « tout soutien américain aux opérations offensives dans la guerre au Yémen, y compris les ventes d’armes connexes ». Bien que l’examen soit en cours, certains contrats suspendus en janvier, leur reprise a été autorisée.

Le 21 avril 2021, la Chambre des représentants a voté en faveur de l’adoption de la Protection of Saudi Dissidents Act [loi sur la protection des dissidents saoudiens], qui interdirait à l’Administration d’approuver la vente d’articles de défense ou de transférer de tels articles au gouvernement d’Arabie saoudite pendant une période de 120 jours suivant la promulgation. Cette interdiction serait prolongée pour des périodes subséquentes (pour un total de trois ans) à moins que le président n’atteste au Congrès que le gouvernement saoudien ne viole pas les droits de la personne des dissidents ou des détenus par des actions comme le rapatriement forcé, l’intimidation ou le meurtre. Cette loi doit n’a toujours pas été adoptée par le Sénat américain.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’examen couvrant la période de novembre 2018 à décembre 2019 de toutes les licences existantes destinées à l’Arabie saoudite pour les articles contrôlés en vertu de la LLEI, y compris les VBL, a permis de conclure qu’il n’y a pas de risque important que ces articles entraînent les conséquences négatives décrites dans le TCA. Toutefois, à la lumière des actions de l’Arabie saoudite au Yémen, il existe un risque important que certains articles contrôlés (comme les avions bombardiers) soient utilisés pour commettre de graves violations du droit international humanitaire (DIH). Aucun article de ce type n’a été transféré à l’Arabie saoudite depuis le Canada.

Production de documents sur les exportations d’armes vers la Turquie

Mise à jour

Contexte

Turquie — Contrôles des exportations

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Bélarus — Y compris les exportations d’armes

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Cameroun

Messages supplémentaires

Examen du dossier 5G

Messages supplémentaires

Au besoin, en cas de questions sur des fournisseurs précis :

Mise à jour

Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII)

Messages supplémentaires

Au besoin — Projets de la BAII et travail forcé

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

BAII : La BAII a été créée en janvier 2016 et son siège est à Pékin, en Chine. Il s’agit d’une BMD relativement nouvelle qui se concentre sur le développement économique par le biais du financement des infrastructures en Asie. La majorité des projets actifs de la BAII sont cofinancés avec d’autres BMD, et sont donc régis par des règles et des normes bien établies, notamment en matière de viabilité financière. La BAII n’a pas cofinancé de projets avec les banques politiques chinoises, telles que la Banque de développement de Chine (BDC) et la Banque Import-Export de Chine (EXIM).

Projets de la BAII en Chine : À ce jour, la BAII a approuvé le financement de quatre projets en Chine : Legend Capital Healthcare Technology Fund; Emergency Assistance to China Public Health Infrastructure Project; Beijing-Tianjin-Hebei Low Carbon Energy Transition and Air Quality Improvement Project: and Beijing Air Quality Improvement and Coal Replacement.

Vaccin CanSino

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) a annoncé le 25 août 2020 qu’il allait s’intéresser à d’autres partenaires que CanSino dans le cadre de l’effort mondial de lutte contre la COVID-19.

Contexte

Aux premiers jours de la pandémie, le candidat CanSino était parmi les plus avancés au monde et n’était qu’une des nombreuses pistes suivies par le gouvernement. En vertu de l’accord, CanSino aurait fourni sa technologie vaccinale au CNRC sans frais pour le CNRC ou le Canada, ainsi que des doses de vaccin suffisantes pour les premiers essais cliniques.

Malgré les efforts soutenus du ministère auprès de ses interlocuteurs chinois, les autorités chinoises n’ont pas accordé l’autorisation nécessaire à l’expédition du candidat vaccin CanSino au Canada. À la mi-juillet 2020, lorsque les exportations de candidats vaccins chinois vers des pays autres que le Canada ont été approuvées pour la première fois, l’ambassade à Pékin et le Conseil national de la recherche (CNR) ont convenu que tous les efforts possibles pour obtenir l’approbation avaient été faits.

Après ces longs retards dans la réception du vaccin CanSino, des candidats plus prometteurs sont apparus, et le gouvernement a décidé de se concentrer sur ces autres possibilités pour protéger les Canadiens.

Recherche et soutien en matière de vaccins pour CanSino Biologics

QUESTION : Combien le gouvernement du Canada a-t-il versé au fabricant chinois de vaccins CanSino dans le cadre de l’accord raté sur les vaccins?

 Messages supplémentaires

Si on demande comment le financement du gouvernement du Canada a été utilisé pour la collaboration avec CanSino :

Contexte

Le Centre canadien de vaccinologie (CCFV) était prêt à commencer les essais cliniques de phase I des doses du candidat vaccin de CanSino dès le mois de juin, après l’examen et l’approbation par Santé Canada de la proposition d’essais cliniques de CanSino. Le CCFV est une collaboration entre l’Université Dalhousie, le Centre de santé IWK et l’autorité sanitaire de la Nouvelle-Écosse.

L’accord entre le CNRC et CanSino a été examiné avant sa signature par les collaborateurs de CanSino au sein du gouvernement chinois — l’Institut de technologie de Pékin et le ministère des Sciences et de la Technologie — qui avaient fourni des fonds à CanSino.

En raison du retard dans l’envoi des doses de vaccin au Canada, et du fait que le candidat vaccin de CanSino faisait déjà l’objet de tests avancés dans d’autres pays, le CNRC s’est concentré sur d’autres partenaires et sur les priorités face à la COVID-19.

Le CNRC collabore avec une série d’entreprises canadiennes spécialisées dans les produits thérapeutiques et les vaccins, notamment :

Programme « Une ceinture, une route »

Messages supplémentaires

Au besoin — Programme « Une ceinture, une route » et Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII)

Mise à jour

En avril 2021, l’Australie a utilisé le Foreign Arrangements Scheme (2020) pour annuler deux accords relatifs au Programme « Une ceinture, une route » entre la Chine et l’État de Victoria, invoquant des préoccupations en matière de politique étrangère.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Établie en 2013 en tant que stratégie de politique étrangère emblématique du président Xi Jinping, le programme « Une ceinture, une route » vise à favoriser des liens économiques plus importants et à améliorer les routes commerciales, principalement sur les continents eurasien, africain et sud-américain.

Le programme « Une ceinture, une route » offre à la Chine la possibilité de tirer parti de sa capacité économique pour diversifier ses relations commerciales internationales, sécuriser les chaînes d’approvisionnement et les ressources stratégiques, acquérir une influence régionale et faire progresser ses objectifs géopolitiques à long terme. Aucun délai particulier n’a été imposé pour l’achèvement de ce programme. Il n’y a pas non plus de budget défini, de liste de projets établie, ou encore une définition ou un modèle précis pour les différents projets.

La communauté internationale a soulevé des inquiétudes importantes et généralisées quant à la conformité du programme « Une ceinture, une route » aux principes, règles et normes établis en matière de développement international en ce qui a trait aux droits de la personne, à la durabilité financière et à la protection de l’environnement.

Ingérence étrangère

Le Canada a étudié la question des registres d’agents étrangers, notamment en examinant ceux qui sont en place aux États-Unis et en Australie. Le 13 avril 2021, le député Kenny Chiu a présenté le projet de loi C-282, créant la Loi établissant le registre des agents d’influence étrangers. Le projet de loi est actuellement en première lecture.

[CAVIARDÉ]

Affaires consulaires en Chine

Messages supplémentaires

Mise à jour

Après que leur accès consulaire à Michael Kovrig, Michael Spavor et Robert Schellenberg a été interrompu en janvier 2020, les représentants canadiens l’on regagné en octobre 2020. Les représentants canadiens ont récemment effectué des visites consulaires virtuelles auprès de M. Kovrig le 29 avril 2021, de M. Spavor le 30 avril 2021 et de M. Schellenberg le 17 mars 2021. [ESPACE RÉSERVÉ Les représentants canadiens ont demandé à effectuer les prochaines visites consulaires en mai 2021].

Les procès de M. Spavor et de M. Kovrig ont eu lieu respectivement les 19 et 22 mars 2021. Les représentants canadiens ont demandé un accès consulaire aux deux hommes avant les audiences et ont demandé à assister aux procès. Les deux demandes ont été refusées. Le verdict dans les deux affaires n’a toujours pas été rendu.

Le Canada est profondément troublé par l’absence totale de transparence entourant ces audiences, et nous poursuivons notre travail en vue de faire cesser immédiatement leur détention arbitraire. Les représentants canadiens cherchent à obtenir un accès consulaire continu à M. Kovrig et M. Spavor, conformément à la Convention de Vienne sur les relations consulaires et à l’Accord consulaire bilatéral Canada-Chine.

Des Canadiens ont été condamnés à la peine de mort en Chine. Le Canada a communiqué à la Chine son opposition à la peine de mort et continue de plaider à un haut niveau pour la clémence dans ces cas.

[CAVIARDÉ]

Hong Kong

Messages supplémentaires

La politique d’immigration du Canada et Hong Kong

Projet de loi sur l’immigration de Hong Kong (amendement) et craintes d’interdiction de sortie du territoire

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En juin 2020, le Congrès populaire national de Chine a imposé la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, ce qui a entraîné une érosion rapide des droits et libertés dans cette région administrative spéciale. Le mouvement de protestation de Hong Kong s’est considérablement affaibli depuis l’introduction de la loi et la propagation de la pandémie de COVID-19.

La répression croissante des droits et libertés par les autorités a obligé le Canada, de concert avec ses partenaires internationaux, à faire de nombreuses déclarations de préoccupations à l’égard de Hong Kong, y compris, plus récemment, concernant la prise pour cible de dix des plus éminents militants pour la démocratie de Hong Kong pour avoir participé à une assemblée pacifique.

Note PQ - Hong Kong

OBJET : De nouvelles mesures d’immigration ont été annoncées en réponse à la situation à Hong Kong suivant l’adoption d’une loi sur la sécurité nationale par le Comité permanent du Congrès national du peuple de la Chine le 30 juin 2020.

RÉPONSE PROPOSÉE

Si l’on insiste

Si l’on insiste — passeports

Si l’on insiste — voyages au Canada

Contexte

Situation actuelle à Hong Kong

Réponse du Canada : nouvelles voies d’accès à la résidence temporaire et permanente pour les jeunes de Hong Kong

En plus des options de travail et d’études existantes offertes aux jeunes de Hong Kong, une nouvelle initiative de permis de travail leur étant réservée permettra de délivrer des permis de travail ouverts d’une durée maximale de trois ans à ceux ayant terminé des études postsecondaires au cours des cinq dernières années. Cette nouvelle mesure est entrée en vigueur le 8 février.

Mesures additionnelles mises en œuvre pour Hong Kong

Restrictions de voyage

Réinstallation de réfugiés

Mesures pour les défenseurs des droits de la personne en danger à Hong Kong

Engagement à mettre en place un nouveau volet de réfugiés pour les défenseurs des droits de la personne

Canadiens et résidents permanents du Canada habitant à Hong Kong

Services d’immigration et de passeport canadien à Hong Kong

Entraînement militaire bilatéral avec la Chine

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les Forces armées canadiennes (FAC) ont traditionnellement entretenu des liens de défense limités avec l’Armée de Libération Populaire (ALP), guidées par l’Initiative de plan de coopération (IPC) signée par les ministres de la Défense canadien et chinois en 2013. L’IPC décrit les types d’activités militaires que doivent mener les FAC et l’ALP. Bien que les FAC n’aient pas mené d’activités d’engagement bilatéral récentes avec l’ALP, l’IPC demeure en vigueur en tant qu’accord non contraignant. La dernière activité de formation bilatérale officielle entre les FAC et l’ALP a eu lieu en février 2018, lorsqu’une délégation de l’ALP a observé la formation de survie en hiver à la BFC Petawawa. La dernière activité multilatérale majeure accueillie en Chine a été la participation d’une délégation des FAC aux Jeux militaires mondiaux en octobre 2019.

Faits et chiffres à l’appui

Arrestation de Meng Wanzhou et demande d’extradition des États-Unis

Messages supplémentaires

Acquisition d’équipements de sécurité physique (Nuctech)

Messages supplémentaires

Affaires mondiales Canada est en train d’élaborer une approche d’approvisionnement qui comprendra : la création d’une exemption de sécurité nationale pour l’équipement de sécurité qui permettra à Affaires mondiales Canada de limiter les sollicitations aux fournisseurs de confiance; l’application des recommandations issues de l’évaluation des menaces et des risques de juillet 2020 pour créer et approuver une liste de fournisseurs de confiance; et la gestion attentive de la publication d’informations relatives aux achats d’équipement de sécurité.

Mise à jour

Le SPAC et AMC, en consultation avec le CST, collaborent à une stratégie d’approvisionnement provisoire pour les besoins d’AMC en machines à rayons X et en services pour les cas où les machines à rayons X sont devenues obsolètes, ne sont pas réparables ou en cas de besoin imminent.

AMC avance également dans l’établissement d’exemptions de sécurité nationale sur les équipements de sécurité clés.

Tensions maritimes régionales

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les tensions régionales se sont intensifiées à mesure que la Chine a mené une politique plus affirmée pour défendre ses revendications dans la mer de Chine méridionale et la mer de Chine orientale en raison des entrées répétées des garde-côtes chinois et des navires chinois de pêche de la milice dans les eaux contestées, notamment au large des côtes de l’Indonésie, du Japon et du Vietnam. En mars 2021, une importante flotte de plus de 200 navires chinois a jeté l’ancre autour du récif de Whitsun, dans la mer de Chine méridionale, suscitant les protestations des Philippines et du Vietnam, qui ont tous deux des revendications dans cette région, ainsi que des États-Unis. La Chine a également augmenté le rythme et l’ampleur de la remise en état des terres et de la construction d’installations militaires sur des structures contestées et des îles artificielles. Ces mesures d’escalade et de déstabilisation minent l’ordre international fondé sur des règles. Les États réclamant de l’ANASE (les Philippines, le Brunei, la Malaisie et le Vietnam), ainsi que l’Indonésie, s’expriment de plus en plus ouvertement au sujet des mesures prises par la Chine dans la mer de Chine méridionale. Le Japon a également critiqué la présence croissante de navires chinois près des îles contestées de Senkaku/Diaoyu dans la mer de Chine orientale, qui a atteint un nouveau sommet en 2019-2020.

Les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont aggravées en même temps. En juillet 2020, les États-Unis ont annoncé une politique plus progressiste en matière de revendications maritimes dans la mer de Chine méridionale, qui comprend le rejet de toute revendication chinoise sur les eaux situées au-delà d’une mer territoriale de 12 miles nautiques correspondant aux caractéristiques terrestres qu’ils revendiquent dans les îles Spratly. Dans une déclaration commune d’avril 2021, les États-Unis et le Japon ont réitéré leurs objections aux revendications et activités maritimes « illégales » de la Chine dans la mer de Chine méridionale. En septembre 2020, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont soumis aux Nations Unies des notes verbales essentiellement identiques contestant la légalité des revendications maritimes de la Chine dans la mer de Chine méridionale, qui ne sont pas conformes à la CNUDM.

Les États-Unis ont également augmenté la fréquence de leurs « opérations de liberté de navigation » (FONOP) pour contester les revendications de la Chine. Le Canada ne mène pas d’opérations de type FONOP et, de manière générale, ne prend pas position sur les différends maritimes d’autres États.

Faits et chiffres à l’appui

Taïwan

Messages supplémentaires

La politique d’une seule Chine adoptée par le Canada

La participation significative de Taïwan aux organisations internationales

Tensions entre les deux rives du détroit

Consultations économiques entre le Canada et Taïwan

Adhésion au PTPGP et à l’APIE Canada-Taïwan

Au besoin : Adhésion de Taiwan au PTPGP

Mise à jour

Ces derniers mois, les avions de la Force aérienne de l’Armée populaire de libération ont augmenté la fréquence et l’ampleur de leurs exercices militaires dans le détroit de Taïwan.

En novembre 2020, lorsque l’Assemblée mondiale de la Santé a repris sa session, Taïwan n’a de nouveau pas été invitée à participer en tant qu’observateur à l’Assemblée en raison des objections de la République populaire de Chine et de ses partenaires internationaux.

Faits et chiffres à l’appui

Tibet

Messages supplémentaires

Mise à jour

L’ambassadeur du Canada en Chine, Dominic Barton, a participé à une visite organisée par le gouvernement chinois à Lhasa, au Tibet, du 26 au 30 octobre 2020. Il s’agissait de la première visite au Tibet d’un représentant du gouvernement du Canada depuis 2015.

Le 11 mars 2021, lors de la 46e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, le Canada a fait part de ses préoccupations concernant les rapports profondément troublants sur les décès de Tibétains en détention.

Faits et chiffres à l’appui

Note pour la période des questions Date : 9 mars 2021

Prohibitions d’importation sur les marchandises produites par le travail forcé

Sujet : Récente couverture médiatique concernant des expéditions d’entreprises soupçonnées d’avoir recours au travail forcé.

Réponse Suggérée :

Contexte

Le Canada a interdit l’importation de marchandises produites par le travail forcé, tel que décrit dans la Loi visant à mettre en œuvre l’Accord entre le Canada, les États-Unis d’Amérique et les États — Unis du Mexique, qui a reçu la sanction royale le 13 mars 2020. Tel que décrit à l’alinéa 202 (8), chapitre 98, numéro 9897.00.00 du Tarif des douanes, la Loi a été modifiée pour inclure un renvoi interdisant les marchandises extraites, fabriquées ou produites en tout ou en partie par le travail forcé. Ces modifications apportées en vertu de la Loi sont entrées en vigueur au Canada le 1er juillet 2020, comme indiqué dans l’Avis des douanes 20-23 de l’ASFC, Interdiction d’importation de marchandises issues, en tout ou en partie, du travail forcé.

Emploi et Développement social Canada (EDSC) est le ministère responsable des programmes liés au travail du gouvernement du Canada, et l’ASFC travaille en étroite collaboration avec EDSC pour identifier les marchandises produites par le travail forcé et empêcher leur entrée au Canada. Le Programme du travail d’EDSC surveille et recherche activement les preuves liées aux chaînes d’approvisionnement problématiques, et des preuves documentées des marchandises produites avec du travail forcé sont transmises à l’ASFC pour examen. L’ASFC effectue des analyses de risque sur les marchandises qui entrent au pays afin de déterminer si elles sont admissibles.

L’ASFC peut utiliser ces renseignements pour identifier et intercepter les expéditions contenant des marchandises qui ont été identifiées comme étant soupçonnées d’avoir été produites par le travail forcé.

Le 24 février 2021, l’ASFC et EDSC ont conclu un protocole d’entente qui établit la stratégie d’exécution de la loi visant à empêcher l’importation de marchandises produites par le travail forcé.

Les expéditions contenant des marchandises soupçonnées d’être produites par le travail forcé seront retenues à la frontière aux fins d’inspection par un agent des services frontaliers. Si, de l’avis de l’agent, les marchandises ont été produites par le travail forcé, l’agent appliquera le classement tarifaire prévu au chapitre 9897 et interdira l’entrée des marchandises au Canada. Les importateurs de marchandises classées dans le numéro tarifaire 9897.00.00 peuvent interjeter appel de la classification comme étant interdites, réexporter les marchandises ou les abandonner.

Les décisions relatives au classement tarifaire sont prises au cas par cas pour chaque expédition particulière, en fonction des éléments de preuve et de l’analyse disponibles. Par conséquent, le Tarif des douanes ne peut être utilisé pour interdire l’importation de marchandises uniquement en raison de leur provenance d’un pays ou d’une région donnés, bien qu’il puisse servir d’indicateur clé du risque. La mise en œuvre de ces restrictions relèverait d’Affaires mondiales Canada.

L’interdiction d’importation du Tarif des douanes est le seul outil d’exécution de la loi au Canada en ce qui concerne l’importation de marchandises produites par le travail forcé.

Les importateurs sont encouragés à travailler avec leurs fournisseurs étrangers pour s’assurer que les marchandises importées au Canada n’ont pas été exploitées, fabriquées ou produites en tout ou en partie par le travail forcé ou obligatoire.

Le gouvernement du Canada s’attend à ce que les entreprises prennent toutes les mesures possibles pour s’assurer que leurs chaînes d’approvisionnement sont conformes aux lois canadiennes en ce qui concerne l’interdiction d’importer du travail forcé. Il incombe à la société importatrice de faire preuve de diligence raisonnable dans ses chaînes d’approvisionnement afin de s’assurer qu’elle ne s’approvisionne pas directement ou indirectement en produits provenant d’entités impliquées dans le travail forcé ou d’autres violations des droits de l’homme.

Personnes-ressources :
Approuvé par : Peter Hill, Vice-président, Direction générale du secteur commercial et échanges commerciaux, 613-952-2531

Travail forcé (chaînes d’approvisionnement mondiales)

Faits saillants

Interdiction du travail forcé

Lois visant les chaînes d’approvisionnement

Projet de loi sur l’esclavage moderne

Contexte

Interdiction du travail forcé

Lois visant les chaînes d’approvisionnement

Projet de loi sur l’esclavage moderne

Les Ouïghours et le travail forcé

Messages supplémentaires

AU BESOIN : Le Canada a-t-il bloqué des expéditions en raison de problèmes liés au travail forcé concernant les Ouïghours?

AU BESOIN : Pourquoi ces mesures ont-elles été annoncées si elles ne peuvent être appliquées?

Faits et chiffres à l’appui

NOTE POUR LA PÉRIODE DE QUESTIONS
Date : 18 mars 2021
OBJET : Dossier de VFS Global

RÉPONSE SUGGÉRÉE :

Si une question sur la loi chinoise est posée:

Si une question sur la violation des règles est posée:

À propos de l’ajout de la numérisation des demandes papier au contrat

Contexte

Centre de réception des demandes de visa

Les CRDV fournissent un soutien administratif et des services de collecte de données biométriques dans la langue locale aux demandeurs avant, pendant et après l’évaluation de leur demande par un agent des visas d’IRCC,

Les CRDV ne représentent pas le gouvernement du Canada. Ils ne jouent aucun rôle dans le processus décisionnel et ne doivent en aucun cas fournir de conseil en matière de visa aux demandeurs.

Les CRDV sont gérés par des entreprises privées et sont assujettis à des contrats officiels avec le gouvernement du Canada.

Moyennant certains frais, les CRDV peuvent :

Moyennant des frais supplémentaires, les CRDV offrent d’autres services, dont la photocopie, des services d’assistance pour remplir les formulaires et des ordinateurs en libre-service pour les personnes qui veulent présenter une demande de visa en ligne. Les services à valeur ajoutée peuvent varier en fonction de chaque CRDV.

Démarches du Canada en faveur de Michael Kovrig et Michael Spavor

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 10 décembre 2018, M. Kovrig et M. Spavor ont été détenus arbitrairement pour avoir prétendument mis en danger la sécurité nationale de la Chine. Le 19 juin 2020, M. Kovrig et M. Spavor ont été formellement accusés de crimes liés à la sécurité nationale.

Après que leur accès consulaire à Michael Kovrig et Michael Spavor a été interrompu en janvier 2020, les représentants canadiens l’on regagné en octobre 2020. Les représentants canadiens ont récemment effectué des visites consulaires virtuelles auprès de M. Kovrig le 29 avril 2021 et de M. Spavor le 30 avril 2021. Les représentants canadiens ont demandé à effectuer les prochaines visites consulaires en mai 2021.

Les procès de M. Spavor et de M. Kovrig ont eu lieu respectivement les 19 et 22 mars 2021. Les représentants canadiens ont demandé un accès consulaire aux deux hommes avant les audiences et ont demandé à assister aux procès. Les deux demandes ont été refusées. Le verdict et la sentence dans les deux affaires n’ont toujours pas été présentés.

Une vaste démarche a été entreprise immédiatement avant leurs procès pour demander aux pays de faire écho aux préoccupations du Canada concernant ces affaires. Au total, vingt-trois ambassades, dont celle de l’Union européenne, ont envoyé des diplomates aux procès en signe de solidarité avec ces hommes et pour faire écho au message du Canada selon lequel ces détentions sont inacceptables. D’autres pays ont également fait part de nos préoccupations aux Chinois en privé.

Le Canada est profondément troublé par l’absence totale de transparence entourant ces audiences, et nous poursuivons notre travail en vue de faire cesser immédiatement leur détention arbitraire. Les représentants canadiens cherchent à obtenir un accès consulaire continu à M. Kovrig et M. Spavor, conformément à la Convention de Vienne sur les relations consulaires et à l’Accord consulaire bilatéral Canada-Chine.

Affaires concernant d’autres citoyens canadiens à l’étranger

Messages supplémentaires

Clémence — Canadiens condamnés à la peine de mort à l’étranger

Aide consulaire aux enfants et aux familles d’origine canadienne

Impact de la COVID-19 sur les droits de la personne

Messages supplémentaires

Répercussions de la COVID-19 sur la démocratie

Messages supplémentaires

Assistance internationale — Équipement de protection individuelle (EPI)

Messages supplémentaires

Soutien au marché mondial des ÉPI et des fournitures médicales

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Assistance aux fournisseurs canadiens de solutions liées à la COVID-19 : Afin de sensibiliser les entreprises canadiennes aux occasions internationales, le SDC a créé un répertoire des entreprises canadiennes qui fournissent des solutions pour soutenir la lutte contre la COVID-19. Le répertoire se veut un outil permettant aux délégués commerciaux en poste de jumeler les occasions liées à la COVID-19 avec les fabricants canadiens qui ont l’intérêt et la capacité de s’internationaliser.

Chaînes d’approvisionnement mondiales : La pandémie a affecté la capacité du Canada à obtenir des fournitures médicales et des intrants pharmaceutiques. Bien que les chaînes d’approvisionnement existantes ne devraient pas être grandement transformées, l’industrie s’efforce d’intégrer davantage de redondance afin de garantir une plus grande flexibilité et résilience accrue. Le Canada renforce sa capacité de fabrication de fournitures médicales d’urgence et collabore avec ses alliés et l’industrie pour s’assurer que les règles du commerce international sont respectées et que les chaînes d’approvisionnement ne sont pas interrompues. Les entreprises canadiennes continueront à avoir besoin d’intrants provenant des marchés internationaux pour fabriquer des produits finis et d’un accès aux marchés internationaux pour les fournitures médicales et pharmaceutiques afin d’assurer leur viabilité à long terme.

Retards causés par la réponse à la COVID-19 : La COVID-19 exerce une pression énorme sur les organismes de notification et de certification existants dans le monde. Ainsi, les fabricants canadiens subissent des retards dans l’obtention de certifications essentielles qui ont un impact sur l’approvisionnement et l’exécution des contrats. Le SDC s’efforce d’aider les entreprises canadiennes à résoudre ces problèmes.

Efforts de rapatriement en lien avec la pandémie de COVID-19

Faits et chiffres à l’appui

Organisation mondiale de la santé (OMS)

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Mise à jour

Le 30 mars 2021, le Canada a signé la déclaration conjointe dirigée par les États-Unis en réponse au rapport final de l’étude sur les origines de la COVID-19 menée par l’OMS. La déclaration réaffirme l’importance de la transparence, de l’ouverture et de l’enquête scientifique collaborative pour enquêter sur les épidémies d’origine inconnue telles que le SRAS-CoV-2.

Faits et chiffres à l’appui

Restrictions de voyage liées à la COVID-19

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Un avertissement officiel aux voyageurs à l’étranger recommandant d’éviter tout voyage non essentiel en raison de la pandémie actuelle de COVID-19 a été émis le 13 mars 2020 et reste en place pour toutes les destinations. Il recommande également d’éviter tout voyage en bateau de croisière en dehors du Canada.

À compter du 18 mars 2020, le gouvernement du Canada a mis en place des mesures frontalières destinées à assurer la sécurité et la santé des Canadiens et à empêcher la propagation de la COVID-19. Pour ce faire, trois décrets en conseil énoncent les exigences en matière de quarantaine, de tests et autres, interdisent les voyages à partir des États-Unis et interdisent les voyages à partir de tous les autres pays. Les décrets en conseil sont modifiés et renouvelés régulièrement.

En vertu des décrets de mise en quarantaine et d’interdiction de voyager à partir de pays autres que les États-Unis, les ministres des Affaires étrangères, de la Sécurité publique et de l’Immigration peuvent exempter les voyageurs des exigences de quarantaine ou des interdictions d’entrée si cela est dans l’intérêt national. Il n’y a pas d’autorité d’intérêt national pour l’entrée depuis les États-Unis.

À Affaires mondiales Canada, les exemptions d’entrée ou de quarantaine accordées à des voyageurs individuels sont normalement délivrées à l’échelon du sous-ministre adjoint. Les exemptions de quarantaine ont été autorisées dans des circonstances exceptionnelles et exigent une consultation avec la province ou le territoire de voyage et avec l’Agence de la santé publique du Canada sur les conditions que le voyageur doit respecter.

Le gouvernement du Canada continue d’adopter une approche graduelle et progressive pour réautoriser les voyages internationaux, en tenant compte de l’évolution de la situation de la COVID-19 au pays, ainsi que d’un éventail de facteurs, y compris les considérations provinciales et territoriales; la capacité de traitement à la frontière; et la capacité du système de santé publique à gérer les augmentations possibles du nombre de cas. Ce travail est dirigé par Santé Canada.

Vaccins contre la COVID-19 (y compris COVAX)

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Mise à jour

Le Mécanisme d’accès mondial au vaccin contre la COVID-19 (Mécanisme COVAX) a commencé la distribution progressive de ses premiers vaccins moins de 10 jours après la première immunisation dans un pays riche.

Faits et chiffres à l’appui

Cuba

Crise au Tigré, en Éthiopie

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Politique étrangère féministe

Messages supplémentaires

Mise à jour

Des discussions ont eu lieu avec d’autres pays qui ont avoué avoir en place des politiques étrangères féministes, notamment la Suède, la France, le Mexique, l’Espagne et le Luxembourg. Les ministres des Affaires étrangères de ces pays se sont réunis en février 2021 et se sont engagés à mener une action commune.

Situation en Haïti

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 24 mars, le CSNU a publié une déclaration présidentielle forte, exhortant le gouvernement haïtien à renforcer l’État de droit en Haïti ainsi qu’à prendre des mesures pour mettre fin à l’impunité et intensifier la lutte contre la corruption. Il a noté avec inquiétude le recours présumé à la force meurtrière contre les manifestants, ainsi que les arrestations arbitraires signalées.

Dans cette résolution, le CSNU a souligné la nécessité de prendre en compte les considérations essentielles en matière de sécurité, de transparence et de logistique pour permettre la tenue d’élections libres, équitables et crédibles en 2021.

Le premier ministre Joseph Jouthe, quatrième premier ministre sous l’administration Moïse, a démissionné le 14 avril. Il a été remplacé par le ministre des Affaires étrangères, Claude Joseph, à titre intérimaire.

Relations bilatérales entre le Canada et l’Inde

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Mise à jour

L’Inde connaît une deuxième vague dévastatrice d’infections à la COVID-19 qui submerge le système de soins de santé. L’Inde a demandé de l’aide pour se procurer du matériel respiratoire médical, des fournitures médicales et des produits pharmaceutiques. Le 22 avril, le Canada a publié un avis visant à suspendre pendant 30 jours tous les vols commerciaux et privés de passagers en provenance de l’Inde, afin de gérer le risque élevé d’importation de cas de COVID-19 et de variants préoccupants. En réponse aux besoins établis de l’Inde, le 27 avril, la ministre Gould a annoncé l’octroi de 10 millions de dollars à la Croix-Rouge indienne par l’intermédiaire de la Croix-Rouge canadienne. La contribution du Canada permettra d’acheter des fournitures et des médicaments essentiels, notamment des bouteilles d’oxygène, et de soutenir les services vitaux de transfusion sanguine et d’ambulances. Le Canada a également donné 350 ventilateurs et 25 000 flacons de Remdesivir provenant de la réserve stratégique d’urgence nationale de l’ASPC, livrés à bord de deux vols de l’armée de l’air canadienne qui sont arrivés les 8 et 13 mai. Enfin, le Canada finance également l’achat et la livraison de 1 450 concentrateurs d’oxygène pour l’Inde grâce à notre contribution à l’UNICEF, par l’intermédiaire du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT).

Au cours de la dernière année, le Canada et l’Inde ont tenu 14 appels entre les premiers ministres, les ministres des Affaires étrangères et les ministres du Commerce pour faire progresser la relation bilatérale, notamment dans les domaines du commerce et de l’investissement, de la réponse aux pandémies, de l’ordre international fondé sur des règles et des changements climatiques. Lors des consultations à l’échelon des sous-ministres des Affaires étrangères qui ont eu lieu le 24 mars 2021, le Canada et l’Inde ont mutuellement convenu de revigorer les dialogues ministériels sur le commerce et l’investissement, l’énergie et les finances, ainsi que le dialogue stratégique entre les ministres des Affaires étrangères. Ce nouvel élan intervient après les tensions bilatérales de la fin de l’année 2020, lorsque l’Inde a reporté ses engagements bilatéraux en réaction aux commentaires du premier ministre Trudeau et des ministres canadiens sur les manifestations des agriculteurs en cours.

Approche indo-pacifique

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Loi modifiant la Loi de mise en œuvre de la convention sur les armes chimiques

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le projet de loi S-2 a été adopté par le Sénat sans aucun amendement le 17 décembre 2020. Le projet de loi a été déposé à la Chambre des communes le 25 février 2021.

Plan national d’action du Canada consacré aux femmes, à la paix et à la sécurité

Messages supplémentaires

Mise à jour

Tous les partenaires fédéraux du Plan d’action national du Canada consacré aux femmes, à la paix et à la sécurité (FPS) ont maintenant leur propre plan de mise en œuvre accessible au public.

Le troisième rapport annuel du Plan d’action national du Canada consacré aux femmes, à la paix et à la sécurité devrait être déposé au printemps 2021, et il décrira les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d’action au cours de l’exercice 2019-2020.

Centre canadien pour la paix, l’ordre et le bon gouvernement

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Désinformation et mécanisme de réponse rapide du G7 (MRR)

Messages supplémentaires

Activités d’ingérence et d’intimidation soutenues par des pays étrangers au Canada

Messages supplémentaires

Au besoin : Comment le Canada tient-il les auteurs d’AHPE responsables?

Au besoin : Quelles mesures le Canada a-t-il mises en place pour protéger ses institutions contre les cyberattaques ou les atteintes à la sécurité des renseignements?

Fonds pour la promotion et la protection de la démocratie

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Contexte

Le monde a connu des années de recul démocratique. Dans de nombreux pays, le soutien populaire à la démocratie est en déclin. Les campagnes d’ingérence étrangère ont été aggravées par la montée des récits populistes, extrémistes et autoritaires. Cela a contribué à l’érosion de la confiance des citoyens dans la démocratie, à l’exacerbation des divisions et de la polarisation sociales et politiques, à une méfiance croissante à l’égard des gouvernements et au discrédit des institutions démocratiques et des médias.

Consolidation de la paix

Messages supplémentaires

Mise à jour

Commission de consolidation de la paix des Nations Unies (CCP) :

Le Canada, en tant que donateur pour la consolidation de la paix, notamment pour le Fonds de consolidation de la paix des Nations unies (FCP) :

Examen de l’architecture de la consolidation de la paix des Nations Unies (EACP) :

Opérations de maintien de la paix de l’ONU

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Tensions régionales entre l’Iran et les États-Unis

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Mise à jour

Les tensions entre les États-Unis et l’Iran restent vives. Les attaques répétées contre les États-Unis par les milices chiites soutenues par l’Iran en Irak se sont poursuivies et ont conduit les États-Unis à menacer de fermer leur ambassade à Bagdad. Si le président Biden ne poursuit pas la politique de « pression maximale » de l’administration Trump contre l’Iran, les sanctions sont maintenues en attendant d’éventuelles négociations avec l’Iran liées à l’accord sur le nucléaire iranien.

Droits de la personne en Iran

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Mise à jour

Le Canada s’exprime régulièrement sur des cas particuliers en matière de droits de la personne en Iran. Ces efforts contribuent à responsabiliser l’Iran en attirant l’attention de la communauté internationale sur ces questions et en indiquant que le Canada et la communauté mondiale suivent ces affaires.

En janvier 2021, @CanadaFP a publié un gazouillis soulignant notre préoccupation concernant les saisies de terres par le régime des Baha'i à Ivel et exhortant les autorités iraniennes à éliminer toute forme de discrimination fondée sur la religion ou la croyance.

L’Iran et le Plan d’action global conjoint (PAGC)

Messages supplémentaires

Mise à jour

En décembre 2020, l’Iran a adopté une loi l’obligeant à prendre des mesures qui constituent des violations du PAGC. Cela faisait partie d’une stratégie visant à obtenir un avantage dans toute négociation à venir avec les États-Unis et à lever les sanctions imposées par les États-Unis. Depuis janvier 2021, l’Iran a commencé à enrichir de l’uranium à hauteur de 20 %, a considérablement augmenté le nombre de centrifugeuses en ligne et a suspendu le protocole additionnel (qui limite la capacité de l’AIEA à vérifier le programme nucléaire iranien). Depuis avril 2021, en réponse à des soupçons de sabotage dans son installation nucléaire de Natanz, l’Iran a commencé à augmenter l’enrichissement jusqu’à 60 %.

Depuis avril 2021, des discussions entre des experts ont lieu à Vienne sur la base d’entretiens parallèles avec les diplomates de l’Iran et des États-Unis, facilités par les autres membres du PAGC (France, Royaume-Uni, Allemagne, Russie et Chine). Ces discussions ont été organisées afin d’établir les mesures que l’Iran prendrait pour revenir à la conformité et pour que les États-Unis mettent en œuvre un allégement des sanctions. Même s’il sera difficile de parvenir à un nouvel accord, toutes les parties, y compris l’Iran et les États-Unis, reconnaissent que les discussions ont progressé.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’Iran et les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) ainsi que l’Allemagne ont conclu un accord nucléaire historique le 14 juillet 2015. L’Iran a accepté de limiter son programme nucléaire et d’autoriser une surveillance et une vérification renforcées de l’AIEA en échange d’un allégement des sanctions.

L’administration Trump s’est retirée du PAGC en 2018 et a appliqué des sanctions à l’Iran, en invoquant les failles de l’accord et le fait qu’il ne traitait pas du programme de missiles balistiques de l’Iran et son activité régionale déstabilisante. En réponse, depuis juin 2019, l’Iran a augmenté ses niveaux d’enrichissement d’uranium et de stocks d’uranium et d’eau lourde, ce qui contrevient au PAGC. L’Iran a depuis lors commis de nouvelles violations de l’accord.

Le président américain Biden a déclaré que si l’Iran se conformait de nouveau, les États-Unis pourraient réintégrer le PAGC, ce qui constituerait un point de départ pour de nouvelles négociations (sur des aspects comme les Américains détenus, les droits de la personne, les missiles balistiques et les tensions régionales).

Vol PS752

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Contexte

En mars 2021, l’Iran a publié son rapport final d’enquête sur l’accident. Le rapport de l’Iran présentait de graves lacunes, notamment le fait qu’il ne rendait pas compte de toutes les causes et de tous les facteurs contributifs pertinents; il ne fournissait pas de recommandations concrètes en matière de sécurité pour éviter que de tels événements ne se reproduisent; et la plupart des conclusions n’étaient pas étayées par des informations et des preuves pertinentes et crédibles. Cette publication a clairement été conçue comme un document stratégique visant à détourner l’attention de l’Iran et du CRGI vers Ukraine International Airlines, l’Ukraine elle-même et les États-Unis. Le Canada a fait part de sa déception à l’égard du rapport dans la déclaration qu’il a faite à l’OACI le 19 mars 2021 et nous avons fait part de nos préoccupations à l’égard du rapport à nos partenaires et alliés. Des options quant à la manière de réagir font actuellement l’objet de discussions à l’OACI.

À la fin d’avril 2021, le Canada a publié son rapport de l’équipe médico-légale, qui a mis dans le domaine public des renseignements non classifiés évalués par le Canada, a fourni une réfutation de la crédibilité du rapport final sur la sécurité de l’Iran et a consigné publiquement les questions auxquelles l’Iran doit répondre. Le rapport a confirmé que les autorités civiles et militaires iraniennes, par leurs actes et omissions, portent la responsabilité de l’abattage du vol PS752. L’équipe médico-légale n’a trouvé aucune preuve crédible suggérant que l’abattage était un plan prémédité pour détruire un avion civil.

[CAVIARDÉ]

Aperçu des relations bilatérales avec Israël

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Boycottage, désinvestissement et sanctions (BDS)

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La campagne de BDS a été lancée en 2005 par des ONG palestiniennes. Le mouvement BDS [Traduction] « appelle à une pression non violente sur Israël jusqu’à ce qu’il se conforme au droit international en répondant à trois exigences » : i) mettre fin à l’occupation et à la colonisation de toutes les terres arabes et démanteler la barrière entre la Cisjordanie et Israël; ii) reconnaître les droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d’Israël à la pleine égalité; iii) respecter, protéger et promouvoir le droit des réfugiés palestiniens de retourner chez eux et dans leurs propriétés, tel que stipulé dans la résolution 194 des Nations Unies. Une grande partie de la campagne est axée sur les campus universitaires en Europe et en Amérique du Nord sous forme de boycottage universitaire et culturel.

Les critiques de la campagne soutiennent qu’il s’agit d’une campagne d’antisémitisme qui incite à la « délégitimisation » d’Israël. Il y a aussi des appels à un boycottage plus ciblé, comme celui des produits venant des colonies israéliennes situées en Cisjordanie ou le boycottage par les Palestiniens des produits israéliens vendus en Cisjordanie.

Le 12 février 2020, le Haut Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a publié une liste de 112 entreprises actives dans des colonies de peuplement israéliennes (aucune entreprise canadienne n’y est inscrite). Le Canada a fait part de ses préoccupations au Haut Commissaire.

Le 21 avril 2021, Human Rights Watch (HRW) a publié un rapport qui examine les pratiques et les politiques du gouvernement israélien à l’égard des Palestiniens d’une part et des Israéliens juifs d’autre part. Le rapport conclut que le gouvernement israélien a démontré son intention de maintenir la « domination » des Israéliens et l’oppression systémique sur les Palestiniens sur l’ensemble du territoire d’Israël, de la Cisjordanie et de Gaza. Le rapport contient de nombreuses recommandations à l’intention de la communauté internationale notamment que [Traduction] « les entreprises doivent cesser les activités qui contribuent directement à la commission des crimes d’apartheid et de persécution ».

Enquête de la Cour pénale internationale sur la « Situation en Palestine »

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Colonies de peuplement israéliennes

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Mise à jour

Le 3 mai 2021, un comité d’urbanisme local de Jérusalem a approuvé un projet de construction de 540 unités de logement à Har Homa « E ». Les propriétaires fonciers de la zone peuvent obtenir des permis de construire une fois qu’une route d’accès et une infrastructure d’égouts ont été construites par la municipalité. Har Homa « E » est un site largement inhabité (une famille palestinienne vit dans la zone) situé à l’ouest de la colonie de Har Homa, entre la ville palestinienne de Bethléem et Jérusalem. Cette nouvelle colonie serait effectivement contiguë à Givat Hamatos, une autre localité non colonisée où un appel d’offres pour la construction de 1 257 unités de logement s’est achevé en janvier 2021. Avec Givat Hamatos, Har Homa « E » compléterait la contiguïté territoriale israélienne le long du périmètre sud de Jérusalem et réduirait la contiguïté physique entre Bethléem et Jérusalem-Est, mettant en péril la viabilité d’une future capitale palestinienne à Jérusalem-Est. Le 20 avril, à la suite d’une réunion du comité local d’urbanisme de Har Homa « E », des diplomates de 15 pays de l’UE ont effectué une démarche auprès du Conseil national de sécurité israélien, demandant l’arrêt du projet. Le 27 avril, la mission du Canada à Tel-Aviv a soulevé la question de Har Homa « E » ainsi que d’autres questions dans une démarche auprès du ministère israélien des Affaires étrangères.

Contexte

Les activités de colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie se sont poursuivies sous tous les gouvernements israéliens depuis 1967. En 2020, il y avait 132 colonies israéliennes en Cisjordanie, avec une population estimée à près de 442 000 personnes. À Jérusalem-Est, qui a été annexée à la municipalité israélienne de Jérusalem, environ 205 000 colons vivent dans 13 colonies, dont certaines sont situées dans des quartiers essentiellement arabes. Il existe également environ 135 avant-postes non autorisés, plus petits, qui sont considérés comme illégaux au regard du droit israélien. Le taux de croissance global de la population dans les colonies israéliennes en 2019 était de 3 %, ce qui représente environ 12 000 à 15 000 nouveaux colons par an. Selon les accords d’Oslo, l’avenir des colonies est l’une des questions du statut final (les autres étant Jérusalem, les frontières, l’eau, les réfugiés et la sécurité) à négocier entre Israël et les Palestiniens dans le cadre d’un accord global.

Les positions du Canada sur les règlements sont conformes au large consensus international. Entre autres, vous avez soulevé cette question lors de votre appel du 9 février 2021 avec le ministre israélien des Affaires étrangères.

En 2017, la ministre Freeland a publié une déclaration sur la « loi de régulation » d’Israël, qui visait à légaliser rétroactivement les avant-postes des colons. La loi a été invalidée par la Cour suprême d’Israël en juin 2020.

Jérusalem

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les tensions ont éclaté dans la vieille ville du Haram al-Charif (Temple Mount/Al-Aqsa Mosque) le 7 mai et de nouveau le 10 mai, et la police israélienne s’est heurtée à des fidèles palestiniens à l’intérieur et autour de la mosquée, causant près de 300 blessures qui ont entraîné plus de 150 hospitalisations. [ESPACE RÉSERVÉ POUR UNE ÉVENTUELLE Mise à jour] Ces derniers jours, la violence a considérablement diminué à Jérusalem, les hostilités s’étant déplacées vers Gaza et d’autres villes d’Israël.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Au cours de la récente campagne électorale israélienne, le premier ministre Netanyahu s’est engagé à faire avancer l’expansion de plusieurs projets de colonies à Jérusalem et dans ses environs, ce qui réduirait encore la présence palestinienne à Jérusalem et ses liens avec cette ville. Plusieurs États ont publié des déclarations publiques critiquant les plans israéliens, et le Canada a fait part de ses préoccupations directement aux responsables israéliens, notamment à l’échelon ministériel et publiquement.

Alors que le consensus international sur Jérusalem (à savoir que son statut doit être négocié directement entre Israël et les Palestiniens) commence à s’affaiblir, Israël poursuit l’expansion des colonies, ce qui accroît les tensions entre les résidents juifs et arabes de la ville. En avril 2021, Israël a imposé des restrictions sur la capacité des fidèles musulmans à se rassembler à la porte de Damas de la vieille ville, ce qui a contribué à l’explosion de violence entre Israéliens et Palestiniens. Bien qu’Israël ait finalement annulé cette décision dans le but de rétablir le calme, cet épisode met en lumière les tensions sous-jacentes dans cette ville contestée.

Conflit israélo-palestinien

Messages supplémentaires

Contexte

Les tensions ont explosé entre Israéliens et Palestiniens à la mi-mai, avec des affrontements à Jérusalem et en particulier dans l’enceinte du Haram al-Sharif/Temple Mount. Des violences intercommunautaires ont eu lieu dans plusieurs villes, parallèlement aux échanges de tirs entre Israël, d’une part, et le Hamas et d’autres groupes terroristes armés, d’autre part, dans ce qui est considéré comme la pire flambée depuis la guerre de Gaza de 2014. Les militants basés à Gaza ont tiré plus de 2 000 roquettes sur Israël, tuant 9 Israéliens et en blessant plus de 200. Au moins 120 Palestiniens (dont 17 mineurs) auraient été tués et 600 auraient été blessés, à la suite des contre-attaques des forces de défense israéliennes visant le Hamas et d’autres groupes à Gaza. Les hostilités devraient se poursuivre la semaine prochaine.

Les perspectives de résolution pacifique du conflit israélo-palestinien ont considérablement diminué au cours des dernières années, aucune négociation n’ayant eu lieu depuis 2014. Le Canada souscrit sans réserve à l’objectif d’une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, y compris la création d’un État palestinien coexistant avec Israël dans la paix et la sécurité. Le Canada continue de rejeter les actions unilatérales des deux parties qui constituent des obstacles à la paix, y compris l’incitation à la violence, les efforts des Palestiniens visant à obtenir la reconnaissance internationale de leur statut d’État par des adhésions en tant qu’« État de Palestine », et les activités de colonisation israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, qui constituent une violation de la Quatrième Convention de Genève. Le Canada condamne sans réserve tous les actes de violence et de terrorisme.

Libye

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Mali

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Défis liés au commerce avec le Mexique

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Secteur de l’énergie

Secteur minier

Prolongement de la stratégie du Canada au Moyen-Orient

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Mise à jour

Le budget 2021 prévoit 527 millions de dollars en 2021-2022 pour AMC, le MDN, le CST et le SCRS afin de prolonger d’un an la Stratégie du Canada au Moyen-Orient. Cela permettra aux ministères de continuer à fournir une aide au développement, une assistance humanitaire et sécuritaire et un soutien militaire, et de faire progresser la paix et la stabilité dans la région. Pour AMC, cela représente 77,9 millions de dollars de nouveaux financements, et 213 millions de dollars de ressources existantes (subventions et contributions).

Situation politique au Myanmar

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Faits et chiffres à l’appui

Crise des Rohingyas

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Mise à jour

Le 22 mars, un incendie meurtrier dans les camps de réfugiés de Cox’s Bazar a détruit environ 10 000 abris, laissant 45 000 Rohingyas sans abri. La mission du Canada coordonne son intervention avec ses partenaires internationaux et les agences des Nations Unies.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le rapatriement des Rohingyas reste peu probable à court ou moyen terme en raison du coup d’État militaire au Myanmar. Les besoins restent importants au Bangladesh, car la COVID-19 a encore mis à rude épreuve les capacités et la patience du pays face à cette crise prolongée. Le gouvernement du Bangladesh a relocalisé plus de 14 000 Rohingyas des camps de réfugiés de Cox’s Bazar sur l’île de Bassan Char.

Haut-Karabakh

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AU BESOIN : Exportations d’armes canadiennes vers la Turquie :

Mise à jour

Le 11 janvier 2021, la Russie a convoqué des réunions au niveau politique et des fonctionnaires qui ont facilité les communications entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, et mis sur pied des sous-groupes d’experts sur des questions comme les chemins de fer, les routes, les communications de transport combinées, la sécurité, les douanes et d’autres types de contrôle. L’Arménie a maintenant convoqué des élections anticipées pour juin 2021 en raison de la crise politique déclenchée par la défaite. Le 12 avril, vous avez annoncé publiquement les résultats de l’examen des licences d’exportation vers la Turquie et avez annulé toutes les licences suspendues.

OTAN

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Faits et chiffres à l’appui

Nicaragua

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Corée du nord (accent sur le nucléaire)

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Mise à jour

L’administration Biden en est aux dernières étapes de la révision de sa politique à l’égard de la Corée du Nord. Les responsables ont déclaré que l’objectif demeure la dénucléarisation complète de la Corée du Nord. L’administration Biden a confirmé en février que la Corée du Nord n’avait toujours pas répondu aux ouvertures visant à reprendre les pourparlers diplomatiques.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

On croit que la Corée du Nord possède jusqu’à 65 armes nucléaires, avec divers systèmes de lancement viables, et qu’elle est probablement capable d’ajouter plusieurs armes par année à son arsenal. Elle continue de produire de l’uranium hautement enrichi et des matières fissiles.

La Corée du Nord a annoncé son retrait du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en 2003, après que les États-Unis eurent révélé que Pyongyang avait un programme d’armes nucléaires secret. Depuis 1994, les gouvernements américains successifs ont mené des négociations avec la Corée du Nord pour mettre fin au programme nucléaire du régime. Malgré la conclusion d’accords, la Corée du Nord a invariablement repris ses efforts pour renforcer sa capacité nucléaire et de missiles. Les tensions entre les États-Unis et la Corée du Nord étaient élevées au début de l’administration Trump et sont, en général, plus faibles depuis que Trump et Kim Jong Un se sont rencontrés trois fois entre 2018 et 2019.

Traité sur l’interdiction des armes nucléaires

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Contexte

L’absence apparente de progrès en matière de désarmement nucléaire a amené plusieurs États à négocier, aux Nations Unies, un Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN, aussi appelé le « Traité d’interdiction »). Aucun des États dotés d’armes nucléaires, ni aucun des alliés de l’OTAN, n’a participé aux négociations (sauf les Pays-Bas, qui ont participé en vertu d’un mandat parlementaire). De même, aucun de ces États n’a signé ou ratifié le Traité. Le Traité d’interdiction a été ouvert à la signature en septembre 2017 et est entré en vigueur en janvier 2021.

En avril 2021, 86 pays avaient signé le TIAN, dont 54 l’ont ratifié. Le Traité interdit la participation à toute activité liée aux armes nucléaires, y compris le développement, l’essai, la production, l’acquisition, la possession, le stockage, l’utilisation ou la menace d’utiliser des armes nucléaires. Le Traité interdit également le déploiement d’armes nucléaires sur le territoire national et l’assistance à tout État dans la conduite d’activités interdites.

Le TIAN est incompatible avec l’adhésion du Canada à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), qui compte sur la dissuasion nucléaire comme élément central de sa sécurité collective. Le Traité ne comporte pas non plus les mécanismes de surveillance et de vérification nécessaires à un traité de désarmement crédible. De plus, sans la participation des États qui possèdent des armes nucléaires, ce traité n’éliminera pas une seule arme.

La société civile canadienne milite activement pour que le Canada signe le Traité, et les partis d’opposition ont exercé des pressions sur le gouvernement à ce sujet. Le Canada appuie l’élimination totale des armes nucléaires, mais seulement comme étape ultime d’un processus impliquant les États qui possèdent des armes nucléaires.

Par conséquent, le Canada et bon nombre de ses alliés aux vues similaires continuent de concentrer leurs efforts sur des initiatives qui reflètent les préoccupations des États en matière de sécurité et qui pourraient unir les États dotés d’armes nucléaires et non nucléaires. Le Canada milite activement en faveur du début des négociations concernant le Traité sur l’interdiction de la production de matières fissiles (TIPMF), l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), les efforts visant à renforcer la capacité mondiale de vérification du désarmement nucléaire, l’expansion du contrôle des armes nucléaires; et une participation accrue des groupes sous-représentés, comme les femmes et les jeunes.

Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion (BDPLI)

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Mise à jour

La promotion et la protection de la démocratie et le respect des droits de la personne sont essentiels en ces temps difficiles. La pandémie de COVID-19 a révélé et exacerbé les inégalités et l’exclusion dans le monde, y compris en ligne. En outre, on a assisté à une résurgence des expressions d’intolérance, de xénophobie et de racisme associées à la pandémie. Le respect des droits de la personne, ainsi que l’absence de discrimination et de haine, doivent être au centre de tous les efforts de lutte contre la propagation de la COVID-19.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Bureau des droits de la personne, de la liberté et de l’inclusion (BDPLI) sert de point de convergence pour l’engagement du gouvernement du Canada auprès des communautés de foi et de croyance, des acteurs de la société civile, des communautés autochtones, des universitaires et de la communauté internationale en général. Le BDPLI adopte une approche globale pour défendre les droits de la personne, en travaillant au sein de forums multilatéraux pour promouvoir un discours positif sur les avantages de l’inclusion, du respect de la diversité et de la liberté de religion ou de croyance. Il dispose désormais d’une unité qui met en œuvre des initiatives de programmation opportunes et ciblées pour protéger la démocratie, les droits de la personne, y compris la liberté de religion ou de croyance, ainsi que pour promouvoir l’inclusion et le respect de la diversité dans le monde.

Campagne du secrétaire général de l’OCDE

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Mise à jour

Le 12 mars 2021, les membres de l’OCDE sont parvenus à un consensus et ont choisi l’Australien Mathias Cormann comme nouveau Secrétaire général. M. Cormann devrait entrer en fonction le 1er juin 2021.

Sécurité matérielle dans les missions à l’étranger

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Dialogue quadrilatéral

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Mise à jour

À la suite d’une invitation de l’administration Biden, les dirigeants de la Quadrilatérale ont tenu leur premier sommet virtuel le 16 mars 2021. Les dirigeants ont adopté la déclaration « Spirit of the Quad » [Esprit de la Quad] et ont convenu de créer un groupe de travail COVID-19 sur les vaccins, un groupe de travail sur le changement climatique et un groupe de travail sur les technologies critiques et émergentes.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La Discussion quadrilatérale (connu sous le nom de « Quad ») est un processus de dialogue et de coordination des politiques stratégiques établi en 2017 qui se concentre sur la région indopacifique. Ses membres sont l’Australie, l’Inde, le Japon et les États-Unis. La Quad cherche à promouvoir de grands principes sur lesquels fonder la coopération régionale dans la région indopacifique, notamment un engagement renouvelé à faire respecter un ordre international fondé sur des règles et à faire progresser la prospérité et la sécurité. À ce jour, des réunions ont eu lieu à l’échelon des hauts fonctionnaires, des ministres des affaires étrangères et des dirigeants.

Russie — Sanctions et droits de la personne

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Régimes de sanctions du Canada

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Mise à jour

Le 18 février 2021, le Canada a imposé des sanctions contre neuf responsables militaires du Myanmar pour leur rôle dans le coup d’État de février 2021.

Le 22 mars 2021, le Canada a imposé des sanctions contre quatre fonctionnaires et une entité pour leur rôle dans des violations graves et systématiques des droits de la personne dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (XUAR).

De plus, le 24 mars, le Canada a imposé des sanctions contre neuf responsables russes en réponse à des violations graves et systématiques des droits de la personne en Russie, y compris en ce qui concerne la tentative de meurtre et la poursuite subséquente d’Alexey Navalny.

Le 29 mars 2021, le Canada a également annoncé de nouvelles sanctions contre deux personnes et quatre entités, en réponse à l’occupation illégale et à l’annexion de la Crimée par la Russie. Toutes les mesures susmentionnées ont été prises en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales (LMES).

Arabie saoudite — Droits de la personne

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Mise à jour

[CAVIARDÉ]

[CAVIARDÉ]

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

[CAVIARDÉ]

Raif Badawi est un blogueur et militant saoudien qui purge actuellement une peine de dix ans de prison en Arabie saoudite. L’ancien ministre de la Justice Irwin Cotler est son conseiller juridique international. [CAVIARDÉ]

Loujain Al-Hathloul a été arrêtée en mai 2018, avec 11 autres militantes des droits des femmes. Éminente défenseure des droits de la personne en Arabie saoudite, Mme Al-Hathloul a étudié à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle a été reconnue coupable d’infractions liées au terrorisme en décembre 2020 et condamnée à 5 ans et 8 mois de prison avec une « suspension de 2 ans et 10 mois de [sa] peine » pour des raisons de santé. En février, elle a été libérée sous condition et reste susceptible d’être arrêtée et détenue arbitrairement à tout moment; il lui est interdit de quitter l’Arabie saoudite.

En août 2020, Saad al-Jabri, ancien officier de haut rang des services de renseignement saoudiens et résidant actuellement au Canada, a déposé une plainte devant un tribunal américain accusant le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman (MbS) de chercher à le faire taire ou à le tuer pour l’empêcher de saper les relations du prince héritier avec les États-Unis et l’administration Trump.

[CAVIARDÉ]

Les responsables saoudiens perçoivent l’engagement public du Canada sur les questions de droits de la personne non seulement comme un irritant, mais aussi comme une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures.

Arabie saoudite — Différend bilatéral

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Mise à jour

La relation bilatérale s’est dégradée depuis août 2018 [CAVIARDÉ]. Le Canada se préoccupe particulièrement des violations incessantes des droits de la personne en Arabie saoudite. En novembre 2020, le premier ministre Trudeau a participé au sommet virtuel des dirigeants du G20 organisé par l’Arabie saoudite.

Droits de la personne au Sri Lanka

Mise à jour

La résolution 46/1 a été adoptée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) le 23 mars 2021 par 22 voix pour, 11 voix contre et 14 abstentions. La nouvelle résolution renforce la capacité du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) de recueillir et de conserver des informations et des preuves de crimes liés à la guerre civile qui a pris fin en 2009 au Sri Lanka. Il demande également au HCDH d’améliorer son suivi et ses rapports sur la situation des droits de la personne au Sri Lanka, y compris la préparation d’un rapport exhaustif avec d’autres options pour faire progresser la responsabilisation, qui sera présenté à la 51e session du Conseil des droits de l’homme en septembre 2022.

Le Canada et la communauté internationale examineront ces options lorsque le HCDH présentera son rapport exhaustif.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada appuie depuis longtemps les mesures prises par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) à l’égard du Sri Lanka, notamment au moyen des résolutions 30/1 (2015), 34/1 (2017) et 40/1 (2019). En 2018, le Canada s’est joint au groupe central pour la résolution sur le Sri Lanka, aux côtés du Royaume-Uni, de la Macédoine du Nord, du Monténégro et de l’Allemagne. Le Canada a été déçu lorsque le gouvernement du Sri Lanka a retiré son appui à la résolution 40/1 et à son cadre consensuel en février 2020, en faveur d’une approche strictement nationale de la réconciliation. Le Canada et les partenaires du groupe central ont signalé que les processus nationaux entrepris par le passé se sont avérés insuffisants pour lutter contre l’impunité et instaurer une réelle réconciliation au Sri Lanka. De plus, des tendances récentes et inquiétantes ont été observées en matière de droits de la personne au Sri Lanka, notamment l’érosion de la démocratie par la militarisation du gouvernement civil, l’intervention auprès de la magistrature indépendante, la réduction de l’espace pour la société civile et les médias ainsi que des préoccupations concernant le traitement des communautés minoritaires. Pour ces raisons, le groupe central a dirigé ses efforts sur une résolution récemment adoptée qui maintient le Sri Lanka à l’ordre du jour de la 46e session du CDH, du 22 février au 23 mars 2021.

Affaires consulaires en Syrie

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Cas consulaire d’un enfant canadien

Cas consulaire d’un enfant orphelin

Mise à jour

Contexte

Le gouvernement du Canada est actuellement au courant d’un certain nombre de citoyens canadiens qui sont détenus par les Kurdes syriens dans le nord-est de la Syrie. Cependant, le Canada a fermé sa mission à Damas en 2012, et ne dispose actuellement d’aucun représentant en Syrie. La capacité du Canada à y fournir une assistance consulaire est donc extrêmement limitée.

Le 4 octobre 2020, AMC a réussi à rapatrier un enfant au Canada avec le soutien des forces armées canadiennes. [CAVIARDÉ] a été réunie au Canada avec sa famille élargie le 5 octobre 2020.

Depuis le rapatriement [CAVIARDÉ], AMC a reçu de multiples demandes de renseignements de la part des familles des détenus canadiens, demandant quand et si leurs proches détenus seront rapatriés au Canada.

Crise syrienne et pourparlers de paix

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Mise à jour

Le 21 avril 2021, la Conférence des États parties à la Convention sur les armes chimiques (CAC) a voté la révocation des droits et privilèges de la Syrie en vertu de la CAC, une mesure sans précédent en réponse à la possession et à l’utilisation d’armes chimiques par la Syrie. En janvier 2021, les pourparlers de paix de Genève ont repris; toutefois, le manque d’engagement significatif du régime n’a pas permis de progresser. À Idlib, le cessez-le-feu de mars 2020 est confronté à des violations quotidiennes, bien qu’il ait perduré, en grande partie grâce à la volonté de la Turquie et de la Russie.

Syrie (CIJ)

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Contexte

Le Canada appuie les initiatives de responsabilisation et de justice transitionnelle qui visent à tenir le régime Assad et les autres parties au conflit responsables des innombrables violations des droits de la personne infligées au peuple syrien depuis au moins 2011. Ces violations des droits de la personne internationaux, notamment le recours à la torture et à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, sont bien documentées, notamment par la Commission d’enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne.

Le Canada, les Pays-Bas et la République arabe syrienne font partie des 171 États parties à la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants qui interdit le recours à la torture.

Le 18 septembre 2020, les Pays-Bas ont invoqué la Convention relativement à la responsabilité de la Syrie à l’égard des violations des droits de la personne, en particulier la torture, contrairement aux obligations de l’État en vertu de la Convention. Le Canada s’est joint aux Pays-Bas en tant que partenaire à part entière dans ses efforts, ce qui pourrait aboutir à la présentation d’une affaire devant la CIJ. Le 4 mars 2021, le Canada a annoncé qu’il avait invité la République arabe syrienne à entamer des négociations, conformément au paragraphe 30 (1) de la Convention, afin de trouver un moyen de remédier aux violations du traité syrien, compte tenu du différend de longue date avec le régime Assad.

Le 12 mars 2021, le Canada et les Pays-Bas ont publié une déclaration ministérielle conjointe pour affirmer la collaboration entre les deux pays, y compris un engagement à prendre des mesures supplémentaires pour tenir le régime Assad responsable de ses violations de la Convention et exiger justice pour les victimes des crimes horribles commis par le régime.

Le Canada est déterminé à maintenir l’ordre international fondé sur des règles et demande à tous les États et à la communauté internationale de se joindre à ses efforts pour obliger la Syrie à rendre des comptes.

Défense civile syrienne (Casques blancs)

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La Défense civile syrienne (Casques blancs) est un groupe de premiers intervenants civils opérant dans les zones de l’opposition en Syrie. De petits groupes de premiers intervenants sont apparus spontanément à la fin de 2012 pour aider les civils blessés ou piégés par les bombardements des forces du régime. En 2014, ces équipes se sont regroupées pour former une organisation unique avec un leadership centralisé. Les Casques blancs servent environ quatre millions de civils en Syrie. À ce jour, ils ont sauvé ou aidé plus de 110 000 personnes et leur travail leur a valu d’être mis en nomination pour le prix Nobel de la paix en 2015 et 2016. Depuis l’été 2018, lorsque l’armée syrienne a repris le contrôle du sud de la Syrie, les Casques blancs se sont limités aux opérations dans le nord de la Syrie, principalement dans le gouvernorat d’Idlib.

Parce qu’ils ont été témoins d’attaques du régime et des forces russes contre des civils, et documenté ces attaques, le régime syrien et la Russie ont qualifié les Casques blancs de terroristes et ont maintenu une campagne de désinformation alléguant qu’ils ont des liens avec des groupes extrémistes en Syrie ou encore qu’ils sont des trafiquants d’organes ou des agents occidentaux. Le Canada, et d’autres nations partageant les mêmes idées, ont continué à exprimer leur soutien aux Casques blancs et à défendre leur légitimité en tant qu’organisation impartiale et non belligérante.

Les Casques blancs dépendent du financement des donateurs internationaux pour maintenir les services de défense civile qu’ils fournissent aux communautés du nord-ouest de la Syrie. Comme les Casques blancs n’ont pas la capacité administrative de gérer les financements provenant de donateurs multiples, ils se sont appuyés sur des partenariats avec d’autres organisations. Les donateurs actuels sont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Danemark et l’Allemagne. Les Casques blancs reçoivent également un certain soutien de diverses autres sources, notamment une subvention de 1 million de dollars de Grands Défis Canada (2020) pour soutenir l’intervention des Casques blancs dans le cadre du projet de lutte contre la COVID-19.

[CAVIARDÉ]

À la suite de l’évacuation, en juillet 2018, de plus de 400 Casques blancs vulnérables du sud de la Syrie, ces derniers et leurs familles ont été amenés en Jordanie en attendant une réinstallation ultérieure dans plusieurs pays, dont le Canada, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Le gouvernement du Canada continue de rechercher systématiquement différentes options de réinstallation pour un certain nombre de Casques blancs et leurs familles actuellement en Jordanie.

Ukraine — Agressions russes et adhésion à l’OTAN

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Faits et chiffres à l’appui

Office de secours et de travaux des nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA)

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Mise à jour

En janvier et en février 2021, des rapports portés à l’attention du Canada et d’autres donateurs de l’UNRWA ont affirmé que certains documents éducatifs utilisés par l’UNRWA pour l’« auto-apprentissage » pendant les fermetures d’écoles liées à la pandémie violaient les valeurs de l’ONU. L’UNRWA a depuis évalué ces matériaux et pris des mesures correctives. La ministre du Développement international et des représentants du Canada travaillent en étroite collaboration avec des partenaires et la haute direction de l’UNRWA pour régler la question du matériel éducatif problématique et pour veiller à ce que les valeurs de l’ONU soient respectées et à ce que l’UNRWA prenne d’autres mesures correctives, au besoin, à cet égard.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Depuis 1948, l’UNRWA est la seule organisation des Nations Unies mandatée pour fournir des services de base à plus de cinq millions de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, à Gaza, au Liban, en Syrie et en Jordanie. L’UNRWA est presque entièrement financé par les contributions volontaires des donateurs internationaux et a dû faire face à un manque de financement important, en partie à cause de l’augmentation des besoins, de la baisse des contributions et d’un environnement instable. Le budget du programme de l’UNRWA (éducation, santé et services sociaux) et ses appels d’urgence pour l’aide humanitaire sont actuellement déficitaires. Sans ressources supplémentaires importantes, les services pourraient devoir être réduits, ce qui aurait des conséquences humanitaires négatives.

Relations Canada–États-Unis

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Mise à jour

Vous avez rencontré le secrétaire Blinken le 26 février 2021 et avez convenu de vous coordonner sur un certain nombre de défis mondiaux, y compris la Chine. Le 5 mai, vous avez eu un entretien à bâtons rompus avec le secrétaire Blinken en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7. Vous avez fourni des renseignements généraux sur la canalisation 5 et souligné la décision du Canada de déposer un mémoire d’amicus à l’appui de la position d’Enbridge.

Le 21 avril, le premier ministre Trudeau a eu une conférence téléphonique avec le président Biden en prévision du Sommet des leaders sur le climat organisé par les États-Unis les 22 et 23 avril. Les deux dirigeants ont souligné l’importance d’une ambition mondiale accrue dans la lutte contre les changements climatiques et ont discuté des efforts de vaccination en cours dans les deux pays, ainsi que de la reprise économique et de l’importance du G7 dans la protection de nos valeurs communes. Le premier ministre Trudeau a également remercié le président Biden de son soutien et de ses efforts pour obtenir la libération de Michael Kovrig et de Michael Spavor.

Le Sommet des leaders nord-américains sera une étape importante dans le rétablissement des alliances. Les États-Unis ont indiqué qu’il est peu probable que le SNSAR ait lieu avant la réunion du G7 en juin, mais que la période estivale demeure une possibilité.

Faits et chiffres à l’appui (Statistiques en dollars canadiens)

Contexte

Gestion de la frontière : Le 21 avril, l’arrangement frontalier temporaire entre le Canada et les États-Unis a été prolongé jusqu’au 21 mai 2021. Dans la « Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada », le premier ministre Trudeau et le président Biden reconnaissent qu’il est primordial de coordonner les politiques relatives aux frontières afin de contenir la COVID-19 et ses nouveaux variants ainsi que de promouvoir la croissance et la relance économiques. Les dirigeants ont convenu d’adopter une approche concertée fondée sur des données scientifiques et des critères de santé publique lorsqu’ils envisageront d’éventuelles mesures d’assouplissement des restrictions à la frontière canado-américaine.

S et T et innovation : Les États-Unis ont proposé que nos deux pays concluent un traité bilatéral juridiquement contraignant sur la science, la technologie et l’innovation (STI). La relation vaste, complexe et multisectorielle que le Canada entretient avec les États-Unis dans le domaine des sciences et de la technologie s’est développée de façon organique au fil du temps, les ministères et organismes fédéraux et autres du Canada ayant élaboré leurs propres ententes de partenariat avec leurs homologues des quatre coins des États-Unis. Le traité proposé fournirait un cadre général dans lequel ces relations pourraient continuer à se développer. Des pourparlers exploratoires avec les États-Unis concernant un tel traité ont débuté. Si le Cabinet approuve un mandat de négociation, les négociations officielles visant à finaliser un traité pourraient commencer à l’automne.

Priorités économiques bilatérales

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le premier ministre Trudeau et le président Biden se sont rencontrés le 23 février 2021 et se sont engagés à respecter la Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada, pierre angulaire d’une approche pangouvernementale des relations canado-américaines. Sur le plan économique, elle accorde la priorité à l’amélioration des efforts de reconstruction pour atténuer les répercussions disproportionnées sur les femmes et les groupes sous-représentés, et tient compte de l’incidence de la pandémie sur les petites et moyennes entreprises (PME). Les dirigeants ont également lancé une stratégie visant à renforcer la sécurité de la chaîne d’approvisionnement entre le Canada et les États-Unis.

Le Canada et les États-Unis augmentent leurs dépenses publiques pour se doter d’infrastructures vertes et résistantes aux changements climatiques afin de stimuler la reprise économique après le COVID-19. Le plan d’infrastructure verte et d’énergie propre de 2 billions de dollars US du président Biden prévoit des investissements dans les technologies et l’infrastructure d’énergie propre, de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques, la fabrication de batteries et des investissements étrangers. Les entreprises canadiennes ont une vaste expérience de la construction et de l’exploitation de certaines des plus grandes centrales d’énergie renouvelable au monde par l’entremise de promoteurs, de firmes d’ingénierie, de fabricants d’équipement et de fournisseurs.

L’ACEUM est entré en vigueur le 1er juillet 2020, renforçant les liens économiques trilatéraux solides et améliorant la compétitivité de l’Amérique du Nord. Récemment, les partis se sont concentrés sur la mise en œuvre des règles d’origine de l’automobile et des comités permanents de l’ACEUM, y compris ceux sur les PME et la compétitivité nord-américaine. Le Canada a consacré 27,5 millions de dollars sur quatre ans, à compter d’avril 2021, pour appuyer le programme mexicain de réforme du travail et établir un régime de surveillance et de conformité. Les États-Unis ont affecté 180 millions de dollars à des programmes visant à appuyer des efforts semblables au Mexique. Les représentants du Canada et des États-Unis s’engagent régulièrement à coordonner leurs efforts.

Priorités économiques bilatérales

Mise à jour

L’ACEUM est entré en vigueur le 1er juillet 2020, renforçant les liens économiques trilatéraux solides et améliorant la compétitivité de l’Amérique du Nord. Récemment, les parties se sont concentrées sur la mise en œuvre des règles d’origine pour le secteur de l’automobile et sur la préparation de la première réunion de la Commission du libre-échange, qui aura lieu du 17 au 18 mai 2021.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 23 février 2021, le premier ministre Trudeau et le président Biden se sont engagés à respecter la Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada, pierre angulaire d’une approche pangouvernementale des relations canado-américaines. Sur le plan économique, elle accorde la priorité à l’amélioration des efforts de reconstruction pour atténuer les répercussions disproportionnées sur les femmes et les groupes sous-représentés, et tient compte de l’incidence de la pandémie sur les petites et moyennes entreprises (PME). Les dirigeants ont également lancé une stratégie visant à renforcer la sécurité de la chaîne d’approvisionnement entre le Canada et les États-Unis.

Le Canada et les États-Unis augmentent leurs dépenses publiques pour se doter d’infrastructures vertes et résistantes aux changements climatiques afin de stimuler la reprise économique. Le plan d’infrastructure verte et d’énergie propre de 2 billions de dollars US du président Biden prévoit des investissements dans les technologies et l’infrastructure d’énergie propre, de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques, la fabrication de batteries et des investissements étrangers. Les entreprises canadiennes ont une vaste expérience de la construction et de l’exploitation de certaines des plus grandes centrales d’énergie renouvelable au monde par l’entremise de promoteurs, de firmes d’ingénierie, de fabricants d’équipement et de fournisseurs.

Buy American et Buy America

Messages supplémentaires

Contexte

Les exigences de la politique « Buy American » ont été établies pour la première fois pendant la Grande Dépression américaine et sont énoncées dans le Buy American Act de 1933, qui impose à tous les départements du gouvernement fédéral d’acheter uniquement des produits américains. Le Canada est exempté des exigences de la politique « Buy American » en raison de nos obligations respectives en vertu de l’Accord sur les marchés publics (AMP) révisé de l’OMC.

Toutefois, le Canada n’est exempté des exigences de la politique « Buy America ». Depuis 1982, les exigences de la politique « Buy America » s’appliquent à l’achat de fer, d’acier et de produits manufacturés utilisés dans les projets d’infrastructure étatiques/locaux financés, en tout ou en partie, par certains départements et agences fédéraux américains (principalement le département des transports et l’agence de protection de l’environnement). En outre, l’achat de matériel roulant (par exemple, les bus, les voitures de métro, les véhicules) exige un contenu national américain de 70 % et un assemblage final aux États-Unis pour être considéré comme conforme à la politique « Buy America ». Étant donné que les transferts ou les subventions fédérales aux paliers inférieurs de gouvernement ne sont pas couverts par les États-Unis dans le cadre de l’AMP, l’imposition des exigences de la politique « Buy America » est conforme aux obligations commerciales des États-Unis.

Les politiques « Buy America » bénéficient d’un large soutien bipartisan aux États-Unis et l’on s’attend à ce que le président Biden ajoute les exigences « Buy America » existantes, ou potentiellement étendues, aux projets financés par l’« American Jobs Plan », qui investira 2 000 milliards de dollars américains sur 8 ans dans les infrastructures physiques et vertes, le développement de la main-d’œuvre et l’économie des soins. Cette initiative, qui ferait l’objet d’une nouvelle législation, pourrait avoir un impact particulier sur les entreprises canadiennes fournissant des produits pour :

Le gouvernement fédéral mobilise l’administration américaine, les membres du Congrès, les alliés à l’échelle infranationale et les communautés d’affaires et de travailleurs des États-Unis, afin de plaider en faveur d’une approche canado-américaine concernant les mesures liées à l’infrastructure des États-Unis. Une solide approche d’Équipe Canada sera nécessaire pour faire valoir les intérêts du Canada.

Feuille de route pour un partenariat entre les états-Unis et le Canada

Messages supplémentaires

Commerce

Le climat et l’énergie

Sécurité internationale et politique étrangère

Inclusion et respect de la diversité

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada donne la priorité aux points suivants :

Migration en provenance de l’amérique centrale

Coopération canado-américaine en matière de vaccins

Mise à jour

La Maison-Blanche a annoncé le 26 avril 2021 que les États-Unis partageraient la totalité de leur pipeline de vaccins AstraZeneca avec le Canada — avec 10 millions de doses disponibles immédiatement et 50 millions de doses supplémentaires prévues entre mai et juin.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 21 janvier 2021, le président Biden a signé un décret intitulé « Sustainable Public Health Supply Chain » pour ordonner aux autorités d’obtenir les fournitures nécessaires pour répondre aux besoins nationaux liés à la COVID-19, y compris les pouvoirs conférés par la Defense Production Act (DPA).

Depuis l’émission de ce décret, l’administration Biden a invoqué la DPA pour accroître la production de vaccins par les fabricants américains. Les commandes prioritaires du gouvernement des États-Unis n’interdisent pas explicitement les exportations. Cependant, une fois qu’une entreprise américaine a reçu du gouvernement américain une commande assortie d’une cote DPA, elle est légalement tenue de s’y conformer en priorité. Un fournisseur peut continuer d’exécuter d’autres commandes tout en travaillant sur une commande prioritaire si ses fournitures sont suffisantes, conformément aux détails de la commande.

Le Canada bénéficie d’une exemption des restrictions à l’exportation de certains produits médicaux accordée par la Federal Emergency Management Agency (FEMA), valide jusqu’au 30 juin 2021. Ces restrictions ne couvrent pas les vaccins contre la COVID.

En mars 2021, le gouvernement des États-Unis a exporté au Canada 1,5 million de doses de vaccin AstraZeneca-Oxford, ce qui faisait partie des 20 millions de doses obtenues par le Canada dans le cadre d’un accord bilatéral avec AstraZeneca.

Canalisation 5

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La canalisation 5 est un pipeline exploité en toute sécurité depuis 1953 qui transporte du pétrole brut léger et des liquides de gaz naturel (LGN) de l’Alberta et de la Saskatchewan au Michigan et en Ontario. Les pipelines de raccordement transportent ces ressources au Québec, en Ohio et en Pennsylvanie. La fermeture de la canalisation 5 causerait d’importantes perturbations économiques.

Le 13 novembre 2020, le Michigan a annoncé qu’il révoquait l’autorisation (« servitude ») accordée par Enbridge en 1953 pour exploiter son pipeline de la canalisation 5 dans le détroit de Mackinac, qui relie les lacs Michigan et Huron. Invoquant des violations présumées de l’entente de servitude d’Enbridge, que le Michigan considère comme un risque inacceptable de déversement de pétrole, la société a reçu jusqu’au 12 mai pour cesser ses activités. Le gouverneur a déposé une demande judiciaire en vue d’obtenir une décision d’un tribunal de l’État pour valider cette action. Enbridge a intenté une poursuite contre le Michigan devant la Cour fédérale de district des États-Unis en vue de transférer l’affaire de l’État à la compétence fédérale. La décision de la Cour d’État est en suspens, en attente d’une décision de la Cour fédérale. La Cour fédérale a annulé toutes les considérations et requêtes, à l’exception de la requête du Michigan visant à renvoyer l’affaire devant un tribunal d’État.

Le 17 février, le juge de la Cour fédérale a établi un calendrier de breffage pour une requête procédurale, soit de renvoyer l’affaire à un tribunal de l’État, où toute action est suspendue jusqu’à ce que la Cour fédérale détermine la compétence. Les actes de procédure peuvent être déposés jusqu’au 2 juin 2021, après la date d’arrêt prévue par le Michigan, soit le 12 mai. Le juge de la Cour fédérale a ordonné à Enbridge et au Michigan d’entreprendre une médiation pour voir s’ils pouvaient en arriver à un règlement, rendant ainsi les procédures judiciaires inutiles.

Un médiateur a été annoncé, et la première réunion aura lieu le 16 avril [Mise à jour], après quoi il fera rapport du calendrier des réunions au juge. Tout résultat de la médiation n’est pas exécutoire.

Le Canada défend la canalisation 5 depuis plusieurs années, principalement par l’entremise du consulat général à Detroit. Le consulat général à New York s’est également joint aux activités de défense des intérêts pour couvrir une raffinerie dans l’ouest de la Pennsylvanie. De plus, les ambassadeurs actuels et anciens du Canada ont eu des discussions avec le gouverneur Whitmer.

Coûts de la campagne du conseil de Sécurité des Nations Unies (CSN)

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Vénézuela

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Mise à jour

La mission d’enquête de l’ONU sur le Venezuela a publié son rapport en septembre 2020, dans lequel il est révélé que de hauts gradés du régime Maduro ont commis des crimes contre l’humanité, y compris des disparitions forcées, des détentions arbitraires, de la torture et des meurtres extrajudiciaires. Une mise à jour orale de la mission d’enquête, le 10 mars 2021, a signalé qu’au moins 200 meurtres ont été commis par la police depuis le début de cette année.

Le 17 juin 2021, la ministre Gould accueillera la Conférence internationale des donateurs en solidarité avec les réfugiés et les migrants vénézuéliens afin de sensibiliser et de soutenir les quelque 5,6 millions de réfugiés et de migrants vénézuéliens qui ont quitté le pays depuis 2015.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Au Venezuela, la situation humanitaire continue de se détériorer, des millions de personnes étant confrontées à l’insécurité alimentaire, aux pénuries de carburant et d’autres produits de base, à la détérioration du système de santé et à l’hyperinflation.

Depuis 2019, le Canada a engagé un total de 86 millions de dollars en réponse à la crise du Venezuela (au 31 décembre 2020). Ce montant comprend plus de 74 millions de dollars d’aide humanitaire et d’aide au développement pour soutenir les interventions régionales en réponse à la crise des migrants et des réfugiés.

Yémen

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Mise à jour

Malgré l’appel du Secrétaire général des Nations Unies en faveur d’un cessez-le-feu mondial, les efforts en vue d’un cessez-le-feu national au Yémen ne se sont pas concrétisés. La situation sur le plan de la sécurité demeure extrêmement préoccupante à la suite de l’escalade de la violence depuis le début de 2020. La situation humanitaire globale se détériore en raison de la propagation du COVID-19. L’envoyé spécial des Nations Unies, Martin Griffiths, poursuit ses négociations avec les parties, bien que peu de progrès aient été réalisés depuis l’Accord de Stockholm en décembre 2018.

Faits et chiffres à l’appui

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