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Comparution de la Ministre de la petite entreprise, de la promotion des exportations et du commerce international devant le Comité plénier – Matériel de breffage

2021-05-31

Table des matières

Comité plénier sur le budget principal des dépenses 31 mai 2021

Scénario de la rencontre

NON CLASSIFIÉ

changent fréquemment de sujet de manière inattendue, mettant les ministres au défi de suivre le rythme. Les membres de l’opposition peuvent également partager leur temps avec d’autres députés avec le consentement unanime de la Chambre des communes.

Tracy Gray Vice-Présidente (PCC – Kelowna-Lake Country, C.B.) Porte-parole de l’opposition en matière de promotion des exportations et de commerce international

Principaux centres d’intérêt

Rôles parlementaires

Mme Gray a été nommée porte-parole du Parti conservateur en matière de promotion des exportations et de commerce international par le chef Erin O’Toole le 8 septembre 2020. Elle avait auparavant occupé le poste de porte-parole en matière de commerce interprovincial.  

Présence au sein de comités

Contexte

Mme Gray a battu le député libéral sortant aux élections générales de 2019, après avoir été conseillère municipale de Kelowna de 2014 à 2018. Avant d’entrer en politique, elle a acquis une vaste expérience dans l’industrie des alcools de la Colombie-Britannique. En 2003, elle a ouvert les magasins de vin VQA en Colombie-Britannique et elle a travaillé dans la gestion de plusieurs établissements vinicoles et brasseries dans la vallée de l’Okanagan. 

Simon-Pierre Savard-Tremblay Vice-Président (BQ – Saint-Hyacinthe–Bagot, QC.) Porte-parole de l’opposition en matière de commerce international

Principaux centres d’intérêt

Rôles parlementaires

M. Savard-Tremblay est porte-parole du Bloc Québécois pour le commerce international et l’industrie.

Présence au sein de comités

Contexte

Avant d’entrer en politique, M. Savard-Tremblay a été universitaire, auteur et chroniqueur. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université de Montréal, d’une maîtrise en sociologie de l’Université du Québec à Montréal et d’un doctorat en économie sociale du développement de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il a participé activement au Forum jeunesse du Bloc Québécois et a souvent commenté, au Québec, des questions touchant l’économie et la souveraineté. Dans son travail à titre d’universitaire, il critique le néolibéralisme et la mondialisation.

Daniel Blaikie (NPD – Elmwood-Transcona, MB.) porte-parole de l'opposition en matière de commerce international

Principaux centres d’intérêt

Rôles parlementaires

M. Blaikie a été élu pour la première fois en 2015. Il est le porte-parole du Nouveau Parti démocratique (NPD) pour la réforme démocratique, l’emploi, le perfectionnement de la main-d’œuvre et l’inclusion des personnes handicapées, la promotion des exportations et du commerce international ainsi que Diversification de l’économie de l’Ouest, et est aussi porte-parole adjoint en matière de finances. Il a déjà été porte-parole en matière de services publics et d’approvisionnement, porte-parole adjoint en matière d’éthique et président du caucus du NPD.

Présence au sein de comités

Contexte

Avant d’entrer en politique, M. Blaikie a travaillé comme électricien et a agi comme conseiller auprès du ministre de la Santé du gouvernement de l’Alberta. Il a siégé au Manitoba Apprenticeship and Certification Board et au Winnipeg Labour Council.

Règlement des différends entre investisseurs et états (RDIE)

Messages complémentaires

Droit de réglementer et réticence à réglementer

Nouveau modèle d’APIE

ACEUM

Keystone XL et canalisation 5 d’Enbridge; autres réclamations potentielles des investisseurs canadiens

AECG

COVID-19

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Les accords d’investissement garantissent un traitement équitable aux investisseurs étrangers et l’égalité des chances pour eux dans la concurrence. Le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE) offre aux investisseurs étrangers une procédure impartiale et rapide pour le règlement des différends privés.

Le Canada inclut un mécanisme de RDIE dans les accords sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) et dans les chapitres sur l’investissement des accords de libre-échange (ALE).

L’ACEUM est le premier traité de ce type dans lequel le Canada n’a pas inclus de mécanisme de RDIE. En vertu de l’ACEUM, hormis la période de transition de trois ans (c’est-à-dire jusqu’au 30 juin 2023), les différends en matière d’investissement ne peuvent être réglés que dans le cadre du mécanisme de règlement des différends d’État à État.

Au début du mois, le 13 mai, vous avez annoncé la publication du nouveau modèle d’APIE du Canada. Le modèle d’APIE comprend un mécanisme de RDIE, reproduit les innovations de l’AECG et du PTPGP, et est conforme au programme commercial inclusif du gouvernement. Il répond également aux critiques formulées à l’encontre du mécanisme de RDIE et sera plus accessible aux PME.

Accords canadiens en matière d’investissement international

Contexte

Environnement d’investissement fondé sur des règles

Les accords canadiens en matière d’investissement international apportent une stabilité et une prévisibilité aux investisseurs canadiens à l’étranger en dépolitisant les différends en matière d’investissement et en établissant des règles transparentes et exécutoires concernant les investissements étrangers. Les règles régissant l’administration du règlement des différends entre investisseurs et États ont été établies par des processus transparents et multilatéraux, notamment au sein de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI) et du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), qui fait partie de la Banque mondiale.

Droit de réglementer

Les accords canadiens en matière d’investissement international sont soigneusement rédigés pour protéger le droit des gouvernements à réglementer dans l’intérêt public, notamment en matière de santé et d’environnement. Ils comprennent des dispositions qui garantissent que les gouvernements n’assouplissent pas ces mesures ou n’omettent pas de les appliquer pour inciter à l’investissement. Ils comprennent également de nombreuses exceptions importantes, comme pour les mesures dans les industries culturelles ou pour la Loi sur Investissement Canada. Ils comportent toujours des réserves, exemptant des domaines sensibles de certaines obligations, notamment les services sociaux, ainsi que les droits et préférences accordés aux peuples autochtones et aux minorités défavorisées.

Traitement des entreprises d’État dans les accords canadiens en matière d’investissement international

Les accords canadiens en matière d’investissement international traitent les entreprises d’État et les investisseurs privés sur un pied d’égalité. Néanmoins, le Canada est conscient que la présence d’entreprises d’État étrangères au Canada peut avoir des effets négatifs sur la compétitivité des entreprises canadiennes. La Loi sur Investissement Canada (la Loi) permet d’évaluer si les investissements étrangers importants dépassant un certain seuil présentent un avantage économique pour le Canada. La Loi prévoit un seuil plus bas pour les entreprises d’État que pour les autres investisseurs. Par ailleurs, la Loi prévoit également que tout investissement étranger peut faire l’objet d’un examen relatif à la sécurité nationale. Tous les accords canadiens en matière d’investissement international garantissent le pouvoir discrétionnaire du Canada d’examiner les investissements étrangers, et les décisions prises à la suite d’un tel examen ne peuvent être contestées en vertu des accords. Enfin, il n’existe aucun cas connu d’une entreprise publique utilisant un traité canadien pour lancer une plainte entre un investisseur et un État.

Le secteur minier canadien et le RDIE

Messages complémentaires

Conduite responsable des affaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Les entreprises minières fonctionnent souvent dans des environnements complexes et risqués et leurs investissements nécessitent des mises de fonds importantes. Les accords d’investissement du Canada contribuent à atténuer le risque pour ces entreprises en établissant des normes de protection pour leurs investissements (p. ex. non-discrimination, expropriation, etc.). Lorsqu’un litige survient avec l’État hôte, le règlement des différends entre investisseurs et États est une voie utile pour ces entreprises, en particulier lorsque l’indépendance des tribunaux nationaux n’est pas garantie. En outre, les obligations figurant dans les accords d’investissement n’ont pas toujours d’équivalents dans le droit interne de l’État hôte. Par conséquent, les violations des protections prévues par le traité ne peuvent pas toujours être traitées par les tribunaux nationaux.

Il existe d’importantes limitations aux questions que les entreprises peuvent résoudre au moyen du règlement des différends entre investisseurs et États en vertu des accords d’investissement du Canada. Le mécanisme ne peut être utilisé que pour contester une prétendue violation des obligations figurant dans un accord d’investissement. En l’absence d’une telle violation, le mécanisme ne peut être utilisé pour résoudre un litige commercial privé ou d’autres problèmes, comme les questions liées au travail et aux relations avec la collectivité.

Réclamation contre le Mexique par des investisseurs canadiens

Contexte

Le gouvernement du Canada a connaissance de quatre dossiers en cours de règlement de différends entre investisseurs et États, présentés par des entreprises canadiennes contre le gouvernement du Mexique. Certaines de ces affaires ont été soumises après l’entrée en vigueur du PTPGP, auquel adhèrent le Canada et le Mexique, toutefois les demandes ont été présentées en vertu du chapitre 11 de l’ALENA.

Lion c. le Mexique (2015) : Lion est une entreprise canadienne dont les activités se situent dans le secteur de la construction. La demande découlait de l’annulation par les autorités mexicaines de billets à ordre détenus par le demandeur et d’hypothèques dont l’entreprise était bénéficiaire. Lion réclame 76 millions de dollars de dommages et intérêts. L’affaire est toujours en cours.

Sastre et autres c. le Mexique (2017) : Cette plainte a été déposée par un groupe d’investisseurs distincts, dont deux Canadiens, en raison de la saisie présumée illégale, par des fonctionnaires municipaux et fédéraux, de propriétés hôtelières dans l’État de Quintana Roo, ainsi que de l’absence de réparation par les tribunaux fédéraux. Les demandeurs réclament un montant combiné de 80 millions de dollars américains, en vertu de plusieurs accords, dont le chapitre 11 de l’ALENA.

Espiritu Santo Holdings (ESH) c. le Mexique (2020) : Cette entreprise canadienne allègue l’ingérence d’un gouvernement local dans les termes d’une concession pour des taximètres numériques et l’exploitation d’une application de taxi mobile. La concession était détenue par une société de droit local dont ESH est un actionnaire indirect. La demande est présentée en vertu du chapitre 11 de l’ALENA pour des dommages actuellement inconnus.

First Majestic c. le Mexique (2021) : Cette entreprise publique canadienne possède une mine d’or et d’argent au Mexique. Elle allègue que le Mexique a émis et applique des redressements fiscaux, ce qui contrevient à un accord de fixation préalable des prix de transfert conclu auparavant avec l’agence fiscale mexicaine. First Majestic a déposé sa demande le 2 mars 2021 en vertu du chapitre 11 de l’ALENA pour un montant encore inconnu.

Innovations importantes dans l’approche canadienne de règlement des différends entre investisseurs et états

Messages complémentaires

Approche du Canada :

Accord économique et commercial global (AECG) :

Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) :

Nouveau modèle d’APIE

Contexte

Tableau comparatif : RDIE dans les accords de libre-échange canadiens
AECGPTPGPALENANouveau

modèle d’APIE
ACEUM
Mécanisme traditionnel de RDIE✓✓✓Le RDIE n’est pas applicable au Canada dans l’ACEUM.

(Les différends éventuels concernant les mesures prises par le Mexique ou par les investis-seurs mexicains devraient être traités dans le cadre du PTPGP)
Tribunal permanent des investissements✓****
Tribunal d’appel✓******
Code de conduite contraignant pour les arbitres et les membres du tribunal✓✓✓
Flexibilités pour réduire le coût des procédures pour les PME✓✓
Accès du public aux audiences et aux documents✓✓✓✓
Demandes présentées par des tiers✓✓✓✓
Consultations obligatoires✓✓✓
Arbitrage accéléré✓
Suspension des délais pour la médiation✓✓
Disposition expresse sur le rejet précoce des demandes futiles✓✓✓
Divulgation du financement par un tiers✓✓
Exclusion du RDIE pour les décisions prises dans le cadre de la Loi sur Investissement Canada✓✓✓✓

* Les parties à l’AECG se sont également engagées à poursuivre la création d’un tribunal d’investissement multilatéral et d’un mécanisme d’appel.

*Les parties au PTPGP se sont engagées à envisager un mécanisme d’appel multilatéral s’il est développé dans l’avenir.

*** Le nouveau modèle d’APIE comprend un engagement à envisager un tribunal multilatéral d’investissement ou un mécanisme d’appel.

Interactions des parties prenantes sur le RDIE

À l’été 2018, le Ministère a lancé un examen du modèle d’Accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE) du Canada. Diverses approches ont été utilisées pour consulter les parties prenantes au cours du processus d’examen de l’APIE. Notamment :

Ce processus de consultation était régi par la politique de confidentialité du Ministère et par la Loi sur la protection des renseignements personnels. Ainsi, aucun renseignement d’identification ne peut être divulgué concernant les particuliers et les groupes qui ont fourni de l’information ou participé à ce processus.

Réforme de l’OMC

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le Canada exerce un leadership mondial dans le cadre de la réforme de l’OMC. En ce sens, il dirige le Groupe d’Ottawa, un groupe de 14 pays membres de l’OMC partageant les mêmes idées, qui a été créé en 2018 dans le but de soutenir les efforts de réforme de l’OMC, notamment l’amélioration de l’efficience et de l’efficacité de l’OMC, la protection et le renforcement du système de règlement des différends et la redynamisation de la fonction de négociation de l’OMC.

Le Canada participe activement aux travaux visant à préserver le système de règlement des différends de l’OMC – lequel est essentiel pour la protection des intérêts commerciaux canadiens – face au blocage par les États-Unis des nominations à l’Organe d’appel qui a empêché le mécanisme d’appel de fonctionner et a rendu le règlement des différends de l’OMC non contraignant depuis décembre 2019. Le 30 avril 2020, le Canada et un groupe de membres de l’OMC ont établi une procédure provisoire multipartite d’appel et d’arbitrage pour entendre les appels dans les différends entre ses participants.

Le Canada s’est également engagé à conclure les négociations sur les subventions à la pêche avant la 12e conférence ministérielle de l’OMC (CM12) – idéalement d’ici l’été, conformément aux priorités de la directrice générale de l’OMC – et à faire progresser les travaux dans d’autres domaines, notamment la réglementation intérieure des services, le commerce électronique, les microentreprises et petites et moyennes entreprises, la facilitation des investissements et l’agriculture.

Le 23 novembre 2020, les ministres du Groupe d’Ottawa ont approuvé une communication appelant les membres de l’OMC à éviter de nouvelles perturbations dans les chaînes d’approvisionnement en biens essentiels et proposant une initiative de l’OMC pour le commerce et la santé. Cela découle de la déclaration commune du Groupe d’Ottawa du 15 juin, « concentrer l’action sur la COVID‑19 », dans laquelle les membres se sont engagés à mettre en place un plan de travail pour faire face aux impacts de la COVID-19 sur le commerce, à favoriser la reprise économique mondiale et à se préparer à répondre à des crises similaires dans l’avenir.

Règlement des différends de l’OMC et Arrangement multipartite concernant une procédure arbitrale d’appel provisoire

Principaux messages

Messages complémentaires

Mise à jour

Alors que la nouvelle administration américaine a signalé que les préoccupations exprimées depuis longtemps par les États-Unis au sujet de l’Organe d’appel devront être prises en compte, la représentante américaine au Commerce, Katherine Tai, n’a pas encore fait la lumière sur la nature précise des réformes que les États-Unis chercheront à obtenir en matière de règlement des différends.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

L’un des principaux objectifs du Canada est d’avoir un système de règlement des différends qui permette l’application en temps opportun des règles de l’OMC. L’impasse relatif à l’Organe d’appel causée par le blocage par les États-Unis de la nomination des membres a empêché le système de règlement des différends de l’OMC de fonctionner pleinement depuis décembre 2019. Depuis, neuf rapports de groupes spéciaux ont fait l’objet d’un appel devant un organe d’appel non fonctionnel (c’est-à-dire dans le vide).

Proposition de dérogation à l’accord sur les ADPIC de l’OMC

Messages complémentaires

Au besoin seulement – Proposition de « troisième voie » de la directrice générale de l’OMC

Au besoin seulement – Quel est le rapport entre le soutien du Canada à la « troisième voie » proposée par la directrice générale de l’OMC et les discussions sur la dérogation liée aux aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC)?

Au besoin seulement – Demande de la Bolivie concernant une licence obligatoire pour la production de vaccins contre la COVID-19 par l’entreprise ontarienne Biolyse

Faits et chiffres à l'appui, et contexte

Demande de la Bolivie concernant une licence obligatoire pour la production de vaccins contre la COVID-19 par l’entreprise ontarienne Biolyse

Position sur des accords sectoriels possibles

Messages complémentaires

Contexte

Accords de libre-échange du Canada : L’approche du Canada en matière d’ALE consiste à chercher à éliminer les droits de douane sur tous les produits agricoles, sauf les plus sensibles. La règle de la nation la plus favorisée (NPF) de l’OMC empêche les membres de négocier des accords sectoriels sur une base préférentielle, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent accorder un traitement préférentiel à un membre sans l’étendre aux autres membres. Une exception à cette obligation de la NPF est prévue pour les ALE qui éliminent les droits de douane sur la quasi-totalité des échanges de marchandises entre les parties. Une exception similaire existe également pour les accords qui libéralisent l’essentiel du commerce des services.

Accords sectoriels de l’OMC : Un sous-ensemble de membres de l’OMC peut négocier des accords sectoriels pour autant qu’ils accordent le traitement de la NPF à tous les membres, y compris les non-participants. Cela crée un problème de parasitisme, car les non-participants bénéficient de concessions tarifaires sans offrir de concessions réciproques en retour. Pour minimiser les problèmes de parasitisme, les accords sectoriels doivent inclure les principaux partenaires commerciaux, en particulier l’UE, les États-Unis et la Chine, pour atteindre une masse critique. Parmi les exemples d’accords sectoriels plurilatéraux, citons l’Accord sur les technologies de l’information (1996) et son élargissement (2015), ainsi que l’Accord sur le commerce des produits pharmaceutiques (1994). Les négociations en vue d’un accord plurilatéral sur les biens environnementaux ont achoppé en 2016.

Autres règles de l’OMC : Au-delà des tarifs, les règles de l’OMC sur le commerce des marchandises et les ALE du Canada s’appliquent généralement à tous les biens. Toutefois, ces règles font l’objet d’exceptions destinées à atteindre certains objectifs politiques légitimes, comme les mesures nécessaires à la protection de la vie, de la santé ou d’intérêts essentiels de sécurité, ou dans les cas de restrictions temporaires à l’exportation nécessaires pour prévenir ou soulager une pénurie critique d’un bien essentiel.

Initiative sur le commerce et la santé : Le Canada et d’autres membres s’efforcent d’obtenir un soutien pour une déclaration de l’OMC sur le commerce et la santé à être adoptée par la douzième conférence ministérielle de l’OMC. Si elle est soutenue par les États-Unis et d’autres membres importants, la déclaration pourrait conduire à d’éventuelles négociations plurilatérales d’engagements pour les biens médicaux.

Accord de partenariat sur l’économie numérique (APEN) : En décembre 2020, le Canada a officiellement informé la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Chili (parties à l’APEN) de son intérêt à entamer des discussions exploratoires sur l’adhésion possible du Canada à l’APEN, discussions qui ont été publiquement soutenues par toutes les parties à l’APEN. En mars 2021, le gouvernement du Canada a lancé des consultations publiques sur l’éventuelle adhésion du Canada à l’APEN. La période de consultation était de 45 jours et s’est terminée le 3 mai.

Obstacles non tarifaires

Messages complémentaires

Contexte

Les ALE du Canada comprennent des disciplines visant divers types d’obstacles non tarifaires, les plus importants étant les obstacles techniques au commerce (OTC) et les mesures sanitaires et phytosanitaires. S’appuyant sur les règles de l’OMC, ces disciplines permettent de s’assurer que les mesures mises en place par les partenaires commerciaux ne restreignent pas inutilement le commerce et ne sont pas discriminatoires à l’égard des produits importés, tout en préservant le droit du Canada et de ses partenaires commerciaux de réglementer (par exemple, les mesures nécessaires pour protéger la vie et la santé des personnes, des animaux et des plantes, ou l’environnement, ou pour assurer la sécurité publique). Ces disciplines garantissent également que les partenaires font preuve de transparence dans l’élaboration de nouveaux règlements en fournissant un avis et une possibilité de faire des commentaires lorsqu’un nouveau règlement est en cours d’élaboration.

Malgré ces disciplines dans nos accords de libre-échange, les intervenants canadiens soulèvent souvent des inquiétudes quant aux obstacles non tarifaires maintenus par les partenaires commerciaux, notamment dans les secteurs fortement réglementés comme l’agriculture et l’agroalimentaire. Il peut s’agir de règles d’étiquetage (par exemple, les étiquettes du pays d’origine) ou de procédures d’approbation imprévisibles et peu claires pour les technologies agricoles innovantes (par exemple, les produits comprenant des organismes génétiquement modifiés, ou OGM). De nombreuses réglementations respectent ces disciplines, mais peuvent néanmoins rendre les transactions commerciales et l’accès au marché coûteux ou difficile pour les entreprises canadiennes. Le gouvernement aide les intervenants à résoudre ces problèmes en utilisant les mécanismes inclus dans les accords commerciaux pour soulever ces préoccupations et en discuter (p. ex. dans les comités où se déroulent les consultations sur la politique commerciale et les consultations techniques) et le réseau de missions du Canada à l’étranger qui défend la cause des intervenants canadiens et demande aux partenaires commerciaux d’assurer la transparence et de minimiser les coûts de conformité.

Soutien du SDC au secteur agricole

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Service consulaire commercial du Canada

Messages complémentaires

Mise à jour

Le SDC met actuellement la dernière main au site Web et à l’offre de services du Service consulaire commercial du Canada, y compris les essais auprès des utilisateurs.

Contexte

Par l’intermédiaire de ses quelque 1 500 employés dans le monde, le SDC fournit une gamme de services destinés à soutenir les activités commerciales internationales de ses clients :

En raison de la pandémie de COVID-19, la demande des clients pour des services de soutien à la résolution de problèmes par le SDC a augmenté de 40 % entre avril 2020 et mars 2021 par rapport à la même période en 2019-2020. Durant cette période, le soutien offert par le SDC a surtout porté sur les restrictions concernant les voyages d’affaires, les retards d’expédition et l’assistance en matière d’inspection.

Alors que le SDC aide activement les entreprises canadiennes confrontées à des défis en matière d’exportation, la lettre de mandat du service consulaire commercial du Canada fournira un nouvel outil pour assurer aux exportateurs la connaissance d’une vaste gamme de ressources et un accès rapide et facile à ces dernières.

Un site Web dédié, géré par le SDC, fournira aux entreprises canadiennes – aux clients actuels du SDC et aux autres entreprises canadiennes – des renseignements permettant d’éviter les problèmes et l’accès à une assistance personnalisée dans un délai d’un jour ouvrable pour les aider à résoudre ceux qui surviennent.

Il maintiendra également une approche « sans fausse piste » pour l’accès aux services fédéraux et provinciaux dont les entreprises canadiennes peuvent avoir besoin, en les orientant rapidement vers le bon endroit pour obtenir l’aide appropriée.

Ce service amélioré du SDC aidera les entreprises à gérer les risques, à gagner du temps et à réduire les coûts, à maintenir les relations avec leurs clients et à continuer à exporter.

Stratégie de diversification des exportations

Messages complémentaires

Mise à jour

Les entreprises canadiennes risquent d’être confrontées à une incertitude et à des perturbations continues sur les marchés internationaux au cours des prochains mois. Pa contre, les exportateurs verront s’ouvrir de nouvelles possibilités avec la réouverture des économies étrangères et la reprise de la demande mondiale. Les investissements réalisés dans le cadre de la Stratégie de diversification des exportations signifient que les exportateurs pourront bénéficier de services et de ressources améliorés en matière de développement du commerce pour les aider à se réengager sur les marchés mondiaux.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

L’Énoncé économique de l’automne 2018 a établi l’objectif d’augmenter de 50 % les exportations du Canada à l’étranger d’ici 2025 et a annoncé la Stratégie de diversification des exportations du Canada qui comprend des investissements transformateurs pour améliorer les services et les programmes offerts aux entreprises canadiennes par le Service des délégués commerciaux. Voici quelques améliorations apportées depuis :

Le Service des délégués commerciaux a tiré parti de ces ressources pour adapter et maintenir des services efficaces pour les entreprises canadiennes tout au long de la pandémie. Il restera une source de soutien pour les exportateurs alors que les Canadiens cherchent à renouer avec la croissance par le biais du commerce.

Le bureau de l’économiste en chef d’AMC produit régulièrement un rapport, « Accroître les exportations du Canada vers les marchés d’outre-mer de 50 % », qui est accessible au public sur le site Web du Ministère et qui suit les progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif.

Reprise des exportations

Taux d’utilisation de l’ALE

Réponse du service des délégués commerciaux à la COVID-19

Messages complémentaires

Points complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Faits concernant le SDC

Soutien aux PME appartenant à des femmes

Missions commerciales virtuelles :

Investissement au Canada

Messages complémentaires

Mise à jour

Depuis mars 2020, la COVID-19 a ralenti la croissance régulière des IDE au Canada, ainsi qu’à l’échelle mondiale. Les interactions continues avec les investisseurs existants et potentiels confirment toutefois que le Canada reste une destination de choix pour les investissements. Le SDC et Investir au Canada (IaC) ont efficacement fait pivoter leurs méthodes de prestation de services pour atteindre les investisseurs étrangers en passant à des événements virtuels lorsque possible, en organisant des webinaires sectoriels, en organisant des visites virtuelles de sites ou des réunions avec les investisseurs et en travaillant avec des partenaires pour identifier des idées innovantes sur la façon de promouvoir le Canada.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Affaires mondiales Canada et Investir au Canada partagent le mandat d’accroître l’IDE au Canada et de travailler en étroite collaboration pour échanger de l’information, soutenir les investisseurs et assurer la coordination avec d’autres partenaires pour attirer l’IDE. Le SDC gère un réseau de 44 chargés d’investissement à l’étranger, qui trouvent et font progresser les possibilités d’IDE sur les principaux marchés et dans les secteurs clés, et qui sont souvent le premier point de contact pour les investisseurs potentiels.

Exemples de réussite en matière d'IDE

Sanofi

HCL Technologies

Réseau investir au Canada (aperçu et indicateurs cibles)

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

IaC est un établissement public relevant du portefeuille de la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international. Ses obligations en matière de planification ministérielle et de rapports sur les résultats suivent le processus qui s’applique aux ministères responsables.

Indicateurs cibles du Plan ministériel 2021-2022

Les objectifs et les indicateurs d’Investir au Canada sont les suivants, selon le Plan ministériel 2021-2022. Les résultats réels de 2020-2021 seront accessibles dans le cadre du rapport des résultats ministériels dont la publication est prévue à l’automne 2021.

Résultat ministérielIndicateur de résultat ministérielObjectifDate cible de l’objectifRésultat réel 2019-2020
Le Canada est perçu comme un chef de file mondial pour attirer des investissements étrangersScore amélioré dans l’indice mondial d’attraction d’investissement direct étrangerHausse du pointage de 0,03Mars 2022Hausse du pointage de 0,33
Connaissance et reconnaissance accrue de la marque Investir au CanadaHausse de 2 %Mars 2022Familiarité élevée à 34 % (objectif de base établi en 2019-2020)
Augmentation du pourcentage dans « mon opinion du Canada en tant que chef de file mondial de l’investissement étranger »Hausse de 6 %Mars 202272,4 % (objectif de base établi en 2019-2020)
Le Canada est un lieu et une destination de choix pour l’investis-sement étrangerPourcentage d’augmentation du stock d’IDE du CanadaHausse de 1,3 %Mars 2022Hausse de 7,7 %
Augmentation du stock d’IDE en provenance des principaux marchés ciblesHausse de 2 % pour l’exercice 2019Mars 2022Hausse de 2,9 % pour l’exercice 2018 (excluant les États-Unis et l’Europe)*
Augmentation de l’IDE dans les secteurs clés170 projets d’IDE annoncés en 2021-2022Mars 2022293 projets d’IDE annoncés en 2019-2020
Les investisseurs étrangers ont un accès simplifié aux partenaires, aux services et aux outils pour accélérer leur investissementNombre d’investisseurs ou de décideurs qui utilisent l’outil indépendant d’analyse comparative des coûts pour prendre des décisions liées à l’IDE2500Mars 2022Non disponible
Nombre de partenaires qui collaborent pour consulter, créer et modifier des jeux de données à large diffusion pour les investisseurs éventuels34Mars 202226 (objectif de base établi en 2019-2020)
Nombre de contrats d’investissement facilités auprès de partenaires150Mars 202266 (mesuré à partir du milieu de l’année jusqu’à la fin de l’exercice 2019-2020)

*Bien que les États-Unis et l’Europe restent des marchés clés pour attirer l’IDE au Canada, IaC se concentre également sur la diversification des pays sources, conformément à la stratégie de diversification des échanges du gouvernement du Canada.

Dossiers actuels concernant exportation et développement Canada (EDC)

Messages complémentaires

Mise à jour

Le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) a fourni plus de 47,3 milliards de dollars en crédits d’urgence à plus de 876 000 entreprises canadiennes depuis avril 2020. Le gouvernement a élargi le niveau de crédit disponible pour les entreprises, qui passe de 40 000 dollars à 60 000 dollars, dont 20 000 dollars seront transformés en subvention si le remboursement est effectué dans les délais. Le CUEC continuera de veiller à ce que les entreprises canadiennes reçoivent le soutien dont elles ont besoin pour résister à la pandémie et être bien positionnées pour une reprise dynamique.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Exportation et développement Canada (EDC) est l’organisme de crédit à l’exportation du Canada et a pour mandat de soutenir et de développer, directement ou indirectement, le commerce extérieur. En 2020, EDC a facilité des transactions canadiennes d’une valeur de plus de 102 milliards de dollars en servant plus de 12 200 clients financiers. Les activités quotidiennes d’EDC se déroulent indépendamment du gouvernement. Afin de répondre aux besoins de l’économie canadienne découlant des impacts de la COVID-19, la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international a accordé à EDC une limite de capital plus élevée, a élargi ses pouvoirs sur le marché intérieur et a augmenté la restriction statutaire du Compte du Canada. Grâce à cette souplesse financière supplémentaire, EDC a mis en œuvre le Programme de crédit aux entreprises (PCE), élargi temporairement son profil de risque et administré le CUEC. EDC s’efforce de faire en sorte que les entreprises canadiennes touchées par la COVID-19 continuent de recevoir le soutien dont elles ont besoin dans l’ensemble du spectre économique.

Radiations du compte du Canada

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le Compte du Canada a été créé en 1969 par l’article 23 de la Loi sur le développement des exportations. Il s’agit d’un programme qui est administré par Exportation et développement Canada (EDC) et qui permet au gouvernement de fournir un soutien aux exportateurs lorsque ce soutien dépasserait autrement la capacité financière ou la capacité de risque d’EDC sur son compte d’entreprise. La source des fonds pour les transactions du Compte du Canada est le Trésor et les risques sont assumés par le gouvernement du Canada. L’approbation de la ministre du Commerce international et l’assentiment de la ministre des Finances sont requis pour toutes les transactions du Compte du Canada.

Bien que les restructurations de prêts soient un dernier recours et soient rares, EDC recommande parfois au gouvernement de renoncer aux montants dus au titre d’un prêt ou de radier un prêt du Compte du Canada. Une recommandation de radiation d’une partie d’un prêt est généralement faite afin de maximiser le recouvrement d’un prêt non productif. Les demandes de radiation d’une partie ou de la totalité d’un prêt sont approuvées par la ministre du Commerce international avec l’accord de la ministre des Finances, lorsque cela est jugé dans l’intérêt du Canada et des Canadiens.Les autorisations ministérielles sont nécessaires afin de procéder à des radiations.

Toutes les transactions du Compte du Canada sont rapportées dans le rapport annuel du Compte du Canada, qui est rendu public par un dépôt au Parlement tous les ans. Les ajustements apportés aux transactions du Compte du Canada sont également signalés dans les comptes publics.

Soutien d’exportation et développement Canada (EDC) aux industries à forte intensité de carbone

Messages complémentaires

Mise à jour

En 2020, EDC a facilité des transactions d’une valeur de 8,1 milliards de dollars dans le secteur pétrolier et gazier par l’intermédiaire de 544 transactions.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Exportation et développement Canada (EDC) est une société d’État et l’organisme de crédit à l’exportation du Canada. La Loi sur le développement des exportations donne à EDC le mandat de « soutenir et de développer, directement ou indirectement, le commerce extérieur du Canada ainsi que la capacité du pays d’y participer et de profiter des débouchés offerts sur le marché international ». EDC offre une vaste gamme de services de financement des transactions commerciales et de gestion du risque, y compris de l’assurance crédit à court terme, des prêts directs, des garanties des prêts, du cautionnement et une assurance-risques politique. Les activités quotidiennes d’EDC se déroulent indépendamment du gouvernement. La société d’État est dirigée par un président et un conseil d’administration chargés de mettre en œuvre les directives de la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international.

Rapport annuel et plan d’entreprise d’exportation et développement Canada (EDC)

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

EDC est une société d’État et l’organisme de crédit à l’exportation du Canada et a pour mandat de soutenir et de développer, directement ou indirectement, le commerce extérieur du pays. En tant que société d’État, EDC est tenue, en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques, de rendre compte de ses activités afin de faire approuver son orientation stratégique et ses pouvoirs d’emprunt par la ministre du Commerce international, la ministre des Finances et le Conseil du Trésor.

Le Plan directeur est un document prospectif qui vise à définir les priorités stratégiques et les activités d’EDC pour les cinq prochaines années, tout en s’alignant sur les orientations ou les directives du gouvernement. Par la suite, EDC est tenue de produire un rapport annuel qui décrit sa performance pour l’année précédente. Les fonctionnaires d’Affaires mondiales Canada et de Finances Canada surveillent la performance d’EDC par rapport à son Plan directeur, y compris sa conformité aux priorités du gouvernement, et font le suivi de ses programmes, de ses résultats et de sa planification stratégique.

Le Plan directeur 2021-2025 d’EDC décrit l’élaboration de la nouvelle stratégie à long terme de la société d’État, axée sur l’intervention et la reprise après la COVID-19, la segmentation de la clientèle pour mieux répondre aux besoins particuliers des entreprises canadiennes, la modernisation numérique pour servir les entreprises là où elles se trouvent et le leadership par rapport à l’impact de la gouvernance environnementale et sociale pour le Canada. Le rapport annuel 2020 décrit la façon dont EDC a augmenté son soutien aux PME, aux groupes historiquement sous-représentés dans le commerce et aux entreprises de technologies propres, tout en réduisant son soutien aux industries à forte intensité de carbone. Il décrit également comment EDC a soutenu les entreprises canadiennes pendant la pandémie et travaillé avec des organisations partenaires pour atteindre ses objectifs.

Corporation commerciale canadienne (CCC) dossiers actuels

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

La CCC est l’organisme de passation de marchés entre gouvernements du gouvernement du Canada. La corporation agit en tant qu’entrepreneur principal pour les gouvernements étrangers afin de fournir des biens et des services canadiens, et sous-traite avec un exportateur canadien, en lui transmettant toutes les obligations contractuelles.

Parmi les principales fonctions de la CCC figure l’administration de l’Accord sur le partage de la production de défense (APPD) au nom du gouvernement du Canada. L’APPD est un accord bilatéral sur le commerce de la défense avec les États-Unis, signé pour la première fois en 1956, qui permet aux entreprises canadiennes de participer aux contrats du département de la Défense des États-Unis (DoD) aux mêmes conditions que les fournisseurs nationaux, dans le cadre de l’infrastructure nord-américaine de l’industrie de la défense. Le rôle de la CCC en tant que maître d’œuvre contribue à maintenir ce cadre bilatéral et à faire en sorte que les exportateurs canadiens continuent de bénéficier de conditions de concurrence équitables avec les entreprises américaines.

En septembre 2020, le sénateur Don Plett a attiré l’attention sur les retards dans la nomination du gouverneur en conseil à la CCC au moyen d’une question écrite au Sénat. Le Rapport du vérificateur général du Canada au Conseil d’administration de la Corporation commerciale canadienne, examen spécial – 2019 a noté que les mandats des neuf administrateurs avaient expiré en janvier 2018. Toutefois, cinq administrateurs ont été nommés en novembre 2018, dont trois qui étaient reconduits dans leurs fonctions. Trois autres administrateurs ont été nommés en juillet 2018, et un administrateur supplémentaire a été nommé en décembre 2021.

Robert Kwon, qui siégeait au conseil d’administration depuis 2018, a été nommé président et chef de la direction à compter du 8 mars 2021, pour un mandat de cinq ans.

Programme de financement canexport

Messages complémentaires

Mise à jour

Les restrictions de voyage dues à la COVID-19 ont eu un impact important sur la capacité des clients de CanExport à explorer de nouveaux marchés. En réponse à ces défis, le 3 novembre 2020, le programme a mis à jour ses lignes directrices afin de fournir un financement plus flexible, en particulier pour les activités virtuelles. Parmi les principaux changements, citons :

Faits et chiffres à l'appui (depuis le lancement du programme en janvier 2016)

CanExport – PME

CanExport – Innovation

CanExport – Associations

CanExport – Investissements des communautés

Contexte

Créé en 2016, le programme CanExport du Service des délégués commerciaux est composé de quatre sous-programmes : CanExport PME, CanExport Associations, CanExport Innovation, et CanExport Investissements des communautés. Le financement du programme a été augmenté de 100 millions de dollars sur six ans en juin 2018. L’Énoncé économique de l’automne 2018 a accordé 26 millions de dollars supplémentaires sur une base permanente.

Conduite responsable des entreprises

Messages complémentaires

Mise à jour

Mme Sheri Meyerhoffer a été nommée première ombudsman canadienne de la responsabilité des entreprises en avril 2019. Le bureau de l’OCRE a ouvert ses portes le 15 mars 2021 pour accepter les dossiers. En janvier 2019, le ministre du Commerce international Jim Carr a demandé au Ministère de fournir un financement pour un total de six postes et environ 1 million de dollars par an. Cette somme s’ajoute au financement prévu pour l’OCRE dans le budget de 2018. Le budget de 2021 prévoit un financement supplémentaire de 16,2 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 3,3 millions de dollars par an en permanence à Affaires mondiales Canada pour appuyer l’OCRE.

Faits et chiffres à l'appui

[EXPURGÉ]

Mise en œuvre du PTPGP

Messages complémentaires

Au besoin seulement : L’intérêt de Taïwan à adhérer au PTPGP

Au besoin seulement : L’intérêt de la Chine à adhérer au PTPGP

Mise à jour

Le Royaume-Uni a soumis sa demande officielle d’adhésion le 1er février, donnant ainsi le coup d’envoi du premier processus d’adhésion au PTPGP. Une réunion extraordinaire de la Commission du PTPGP devrait se tenir au début du mois de juin pour décider du lancement du processus d’adhésion et de la création d’un groupe de travail (GT) sur l’adhésion, chargé de superviser les négociations d’adhésion.

Les consultations sur un ALE bilatéral entre le Canada et le Royaume-Uni et sur l’adhésion du Royaume-Uni au PTPGP, qui se sont terminées le 27 avril, ont démontré un large soutien pour ces deux initiatives.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Ratification : La pandémie de COVID-19 a encore retardé la ratification du PTPGP par le Chili, le Pérou, le Brunei et la Malaisie. Dans le cas du Chili, on ne sait pas quand la législation du PTPGP sera votée. Le Pérou est confronté à des défis politiques permanents, le calendrier de ratification est inconnu. Brunei continue de faire avancer ses travaux nationaux sur les questions techniques nécessaires à la ratification. La Malaisie vise provisoirement la ratification à la fin de l’année.

Négociations de l’ALE Canada-Anase

Messages complémentaires

Au besoin seulement – Droits de l’homme au Myanmar

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le Canada et l’ANASE mènent des discussions exploratoires au sujet d’un possible ALE depuis 2017. Lors des consultations entre le Canada et les ministres responsables de l’économie de l’ANASE (AEM) en août 2020, les ministres se sont entendus sur un calendrier en vue d’un lancement en 2021, qui comprendrait la rédaction d’un document de référence permettant de dégager la portée d’un éventuel accord. Les représentants canadiens travaillent avec l’ANASE sur ce document, qui devrait être finalisé avant les prochaines consultations entre l’ANASE et le Canada, prévues en septembre 2021.

En 2018, le gouvernement a mené des consultations publiques. Dans l’ensemble, les intervenants ont exprimé leur appui aux discussions exploratoires relatives à un ALE avec l’ANASE et ont souligné les possibilités intéressantes pour la population et les entreprises canadiennes sur le marché de l’ANASE – notamment avec des économies non-signataires de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (l’Indonésie, les Philippines et la Thaïlande) – dans une vaste gamme de secteurs, dont l’agriculture, le secteur manufacturier et les services. Un petit nombre de parties prenantes ont exprimé des inquiétudes ou, dans le cas des secteurs agricoles soumis à la gestion de l’offre, un soutien conditionnel.

Éventuel accord de partenariat économique global (APEG) entre le Canada et l’Indonésie

Messages complémentaires

Mise à jour

Les consultations publiques tenues entre le 9 janvier et le 23 février 2021 ont révélé un fort soutien en faveur d’un APEG entre le Canada et l’Indonésie. Les parties prenantes et les autres partenaires ont cité l’important potentiel de marché qui pourrait être facilité par la réduction des barrières tarifaires et non tarifaires et des restrictions à l’investissement. Un rapport intitulé Ce que nous avons entendu résumant les opinions des Canadiens sera publié sur le site Web d’Affaires mondiales Canada plus tard ce printemps.

Parallèlement aux consultations publiques, le Canada et l’Indonésie ont tenu, en février et mars 2021, des discussions techniques pour évaluer le potentiel de négociation d’un accord commercial global. Ces discussions techniques ont révélé qu’il est possible de négocier un accord commercial global et de garantir un accès intéressant au marché.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

L’Indonésie est le 24e partenaire commercial du Canada pour les marchandises et un marché clé pour les exportations canadiennes de produits agricoles, de machines et de ressources naturelles. Le Canada et l’Indonésie ont étudié la possibilité de négocier un accord commercial bilatéral global parallèlement à un éventuel ALE entre le Canada et l’ANASE. Un APEG entre le Canada et l’Indonésie permettrait aux Canadiens d’avoir un meilleur accès aux chaînes d’approvisionnement de l’Asie du Sud-Est et aux possibilités de commerce et d’investissement. Un APEG profiterait aux exportateurs canadiens de biens et de services en éliminant les tarifs douaniers et autres barrières, en améliorant l’accès aux marchés et la protection des investisseurs, et en créant un environnement plus transparent, prévisible et accessible pour le commerce international.

Chine – relations commerciales et difficultés liées à l’accès au marché

Messages complémentaires

La Chine et le Xinjiang

Chine et Hong Kong

La Chine et le canola

La Chine et les mesures d’importation de produits alimentaires liées à la COVID-19

Au besoin seulement : Le différend commercial entre les États-Unis et la Chine et le premier accord

Mise à jour

En réponse à l’utilisation par la Chine de diplomatie coercitive, y compris la coercition économique, le Canada conseille aux entreprises d’adopter un ensemble efficace de politiques et de mesures opérationnelles pour soutenir la diversification et l’atténuation des vulnérabilités. Le Service des délégués commerciaux fournit, de façon proactive, aux clients et aux intervenants de l’information sur les risques de faire des affaires en Chine, y compris l’importance de la conduite responsable des entreprises et des pratiques exemplaires internationales pour les entreprises canadiennes qui exercent des activités à l’étranger, ainsi que les nouveaux risques liés aux violations des droits de la personne au Xinjiang et à la LSN de Hong Kong.

Afin de protéger les chaînes d’approvisionnement canadiennes et d’empêcher les entreprises canadiennes d’être complices à leur insu, le Canada a annoncé le 12 janvier 2021 une série de mesures visant à lutter contre les violations massives des droits de l’homme commises à l’encontre des Ouïghours et d’autres minorités ethniques en Chine. Le 22 mars, le Canada a annoncé des sanctions à l’encontre de quatre responsables chinois et une entité impliqués dans des violations des droits de l’homme au Xinjiang.

Le Canada a travaillé avec des pays aux vues similaires pour demander à ses partenaires commerciaux de veiller à ce que les mesures commerciales soient transparentes, fondées sur des règles et ne perturbent pas les chaînes d’approvisionnement mondiales. Il faudra une masse critique de pays partageant les mêmes idées pour convenir de mécanismes permettant de dissuader de telles actions coercitives, de partager les risques commerciaux et de demander des comptes à la Chine. À cet égard, les responsables élaborent actuellement des options.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Inde – accès au marché et investissement

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Légumineuses : L’Inde est le plus important marché d’importation de légumineuses au monde et, jusqu’en septembre 2017, elle était le plus important marché d’exportation de légumineuses du Canada. L’Inde continue d’appliquer un certain nombre de mesures sur les légumineuses importées, y compris des exigences de fumigation obligatoires, des augmentations des tarifs d’importation, des restrictions quantitatives sur les pois secs (interdisant de facto les importations de pois jaunes) et, plus récemment, un contrôle accru de la présence de graines de mauvaises herbes, y compris un certain nombre de parasites non testés auparavant. Les exportations de légumineuses du Canada vers l’Inde ont diminué substantiellement en raison des mesures restrictives prises par l’Inde, passant de 930 millions de dollars canadiens en 2017 à 158 millions de dollars canadiens en 2018 (une baisse de 83 %). Les exportations ont augmenté en 2020 pour atteindre 708 millions de dollars, mais sont encore bien inférieures aux niveaux de 2017. Dans le cas des pois, des restrictions commerciales supplémentaires (quota) ont rendu l’impact plus significatif : les exportations ont chuté de 526 millions de dollars en 2017 à 21 millions de dollars en 2020 (soit une diminution de 96 %). Le 11 mars 2021, vous avez soulevé la question auprès du ministre indien du Commerce et de l’Industrie.

Accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers : Le Canada et l’Inde ont amorcé les négociations de l’APIE en novembre 2004. Le dernier cycle de négociations a eu lieu en 2017. Les ministres et les fonctionnaires ont eu des contacts réguliers au cours de l’année dernière en vue de reprendre les discussions sur l’APIE et les fonctionnaires ont prévu de se rencontrer en juin.

Accord de partenariat économique global : Les négociations de l’APEG ont été lancées en novembre 2010. Le plus récent cycle de négociations a eu lieu en 2017. Plusieurs réunions ont eu lieu entre les négociateurs en chef depuis lors, dont la plus récente le 19 novembre 2020. Les prochaines réunions sont provisoirement prévues pour juin.

Investissement canadien en Inde : Les secteurs prioritaires pour attirer des investissements de l’Inde comprennent les technologies de l’information et des communications, l’automobile, l’aérospatiale, les infrastructures, les services financiers ainsi que le secteur du pétrole, du gaz et de l’extraction. Les investissements de portefeuille canadiens, qui ont augmenté considérablement au cours des cinq dernières années, sont maintenant estimés à plus de 60 milliards de dollars.

Les investisseurs canadiens sont actifs en Inde dans les secteurs de l’immobilier, des infrastructures, de la logistique, des technologies de l’information, de l’investissement en capital, des énergies renouvelables et du financement du crédit.

COVID-19 : mesure de l’UE sur la production et l’exportation de vaccins

Messages complémentaires

Au besoin seulement : Que fait le Canada en réponse à la mesure de l’UE?

Mise à jour

Le 5 mai, l’UE a prolongé jusqu’au 30 juin 2021 son amendement du 24 mars au mécanisme d’autorisation des exportations de vaccins. L’amendement devait initialement expirer le 6 mai. L’amendement a réduit le nombre de pays exemptés du mécanisme. Il a également donné aux États membres et à la Commission les moyens de bloquer les expéditions sur la base des critères de réciprocité, si le pays de destination restreint ses propres exportations de vaccins ou de matières premières, et des critères de proportionnalité, si les conditions existant dans le pays de destination sont meilleures que celles de l’UE en ce qui concerne la situation épidémiologique, le taux de vaccination ou son accès aux vaccins.

Avec le passage à un fabricant aux États-Unis pour son approvisionnement en vaccins Pfizer, le Canada ne compte actuellement sur les autorisations d’exportation de l’UE que pour les vaccins Moderna produits en Suisse et en Espagne.

Contexte

Le 29 janvier 2021, le règlement d’application 2021/111 de la Commission européenne « subordonnant l’exportation de certains produits à la présentation d’une autorisation d’exportation » est entré en vigueur. Bien que présenté initialement comme une mesure de transparence, le nouveau règlement équivaut à une licence d’exportation, ce qui pourrait entraîner une interdiction ou une restriction des exportations de vaccins vers le Canada. Alors que la mesure a augmenté l’incertitude et l’inquiétude quant aux futures expéditions de vaccins vers le Canada, la Commission européenne, au plus haut niveau, n’a cessé de nous rassurer que ces mesures n’affecteraient pas le Canada et ces affirmations se sont confirmées dans la pratique.

Réunions avec les interlocuteurs de l’UE : La ministre du Commerce international a discuté des vaccins avec le vice-président Dombrovskis, le 25 mars, en marge du comité mixte de l’AECG, juste après l’annonce des modifications apportées au mécanisme. La ministre s’est également entretenue directement avec ses homologues belge, espagnol, allemand, français et suédois, qui lui ont tous assuré que les vaccins du Canada n’étaient pas la cible du mécanisme. Le premier ministre Trudeau s’est également entretenu avec la présidente von der Leyen le 24 mars, et elle lui a donné l’assurance que les exportations au Canada ne seraient pas affectées.

Mise en œuvre de l’AECG et irritants commerciaux

Messages complémentaires

Mise à jour

La mise en œuvre de l’AECG se poursuit, et de nombreuses réunions de comités et des dialogues ont lieu chaque année. Ces réunions permettent aux parties de soulever leurs préoccupations concernant les parties prenantes, de travailler à la résolution de ces questions et, dans certains cas, d’élaborer des décisions ou des recommandations pour mettre en œuvre ou traiter de nouvelles questions dans le cadre de l’accord. Par exemple, en janvier 2021, quatre décisions relatives au chapitre sur l’investissement de l’AECG ont été adoptées par le comité mixte de l’AECG, marquant ainsi une étape importante en vue d’un fonctionnement complet de l’AECG une fois qu’il sera ratifié par tous les États membres de l’UE. Ces décisions ont établi des règles éthiques claires et rigoureuses ainsi que la transparence dans la résolution des différends en matière d’investissement. L’UE a également récemment mis en œuvre son protocole sur les obligations d’évaluation de la conformité dans le cadre de l’AECG, après un retard de trois ans.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

L’AECG est l’un des accords de libre-échange les plus complets et les plus ambitieux que le Canada et l’UE aient jamais mis en œuvre. L’UE est le deuxième partenaire commercial du Canada après les États-Unis, ce qui offre d’énormes possibilités aux entreprises canadiennes. Quelques irritants persistent dans la relation commerciale entre le Canada et l’UE, comme le retard de l’UE dans la publication des renseignements relatifs à l’entrée temporaire, la divergence d’opinions quant à l’« applicabilité effective » des chapitres de l’AECG sur le commerce et le développement durable [CAVIARDÉ]. En outre, les parties prenantes du secteur agricole canadien se sont plaintes des obstacles non tarifaires de l’UE (comme la loi italienne sur l’étiquetage du pays d’origine, l’accès au bœuf et au porc canadiens, l’approche fondée sur les risques en matière de pesticides et la longue procédure d’approbation des produits biotechnologiques).

Accord de continuité commerciale entre le Canada et le Royaume-Uni

Messages complémentaires

Mise à jour

Après avoir été adopté par la Chambre des communes sans amendement, le projet de loi C-18, la Loi portant sur la mise en œuvre de l’Accord de continuité commerciale entre le Canada et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, a été rapidement adopté par le Sénat et a reçu la sanction royale le 17 mars 2021. Après l’approbation des modifications réglementaires nécessaires et un échange de notes diplomatiques avec le Royaume-Uni, l’ACC est entré en vigueur le 1er avril 2021. Des consultations publiques sur les futures négociations commerciales avec le Royaume-Uni ont été menées du 12 mars au 27 avril 2021.

Dans l’ensemble, les soumissions au processus de consultation étaient favorables à un possible ALE bilatéral à venir.

Contexte

L’Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni (ACC) est entré en vigueur le 1er avril 2021. L’accord garantit une transition sans heurts de nos relations commerciales avec le Royaume-Uni après son départ de l’UE à la fin de 2020. L’ACC reproduit les résultats de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’UE, qui a cessé de s’appliquer au Royaume-Uni depuis le 1er janvier 2021 (tout en restant inchangé et en régissant toujours le commerce entre le Canada et l’UE). Il a cependant fallu modifier certaines dispositions de l’AECG qu’il ne convenait pas de transposer directement, notamment au sujet des contingents tarifaires (CT) et de l’administration de ceux-ci, des règles d’origine et de l’investissement.

L’ACC vient régler la situation unique créée par la sortie du Royaume-Uni de l’UE à moyen terme. À plus long terme, toutefois, le Canada souhaite négocier un accord qui correspondra mieux à la nature de ses relations commerciales à venir avec le Royaume-Uni, en tenant compte de l’évolution de la situation à la suite du Brexit. Le Canada et le Royaume-Uni se sont engagés à entamer de nouvelles négociations dans un délai d’un an après l’entrée en vigueur de l’ACC, et à s’efforcer de parvenir à un nouvel accord dans un délai de trois ans. Des consultations publiques visant à recueillir le point de vue des intervenants canadiens et des parties intéressées sur les futures négociations commerciales bilatérales avec le Royaume-Uni, ainsi que sur la perspective de l’adhésion du Royaume-Uni à l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), ont eu lieu du 12 mars au 27 avril 2021. Nous avons reçu 145 communications provenant d’une grande variété de parties prenantes, notamment des groupes industriels, des gouvernements provinciaux et territoriaux, de la société civile, du milieu universitaire et des particuliers. Un rapport « Ce que nous avons entendu » sur les consultations sera publié en ligne en mai 2021.

Modernisation de l’accord de libre-échange Canada-Ukraine (ALECU)

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Mise à jour

Le 20 mars 2021, Affaires mondiales Canada a lancé des consultations publiques dans la Gazette du Canada pour une période de 45 jours en vue d’une évaluation environnementale initiale (EEI) et d’une analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) relatives à la modernisation de l’ALECU.

Contexte

L’ALECU est un ALE complet, mais ne comprend pas de chapitres sur les services et l’investissement. L’ALECU prévoit une disposition de révision (l’article 19.2) aux termes de laquelle les parties s’engagent à revoir l’Accord dans les deux ans suivant son entrée en vigueur « dans le but d’examiner le développement et l’approfondissement de ses dispositions, et de l’étendre à des questions qui n’y sont pas traitées ». En juillet 2019, le premier ministre Justin Trudeau et le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky ont annoncé leur engagement mutuel à élargir et à moderniser l’ALECU de 2017. Des consultations publiques visant à recueillir l’avis des Canadiens ont été organisées à l’hiver 2020 par le biais d’un avis dans la Gazette du Canada, et un rapport officiel des consultations a été publié sur le site Web d’Affaires mondiales Canada en mai 2020. La majorité des communications étaient en faveur, les autres étaient neutres. À l’heure actuelle, le Canada est prêt à aller de l’avant et attend que l’Ukraine termine ses préparatifs, ce qui est prévu au printemps 2021, avant de lancer les négociations. La modernisation de l’ALECU démontrerait l’engagement du gouvernement du Canada à accroître et à diversifier le commerce international fondé sur des règles, et soutiendrait l’engagement global du Canada envers l’Ukraine et ses efforts de réforme intérieure. La modernisation de l’ALECU contribuerait à améliorer l’environnement commercial en Ukraine en renforçant les règles commerciales et en augmentant la transparence et la certitude pour les parties prenantes canadiennes, notamment en s’appuyant sur les obligations existantes de l’APIE de 1995.

Considérations liées à l’agriculture dans le cadre de l’AECG

Messages complémentaires

Mise à jour

Une stratégie de promotion renouvelée pour aider à répondre aux préoccupations de l’industrie agricole canadienne concernant le marché de l’UE est actuellement mise en œuvre; une réunion entre AAC, AMC et les délégués commerciaux de l’UE aura lieu en juin.

Contexte

Accès aux marchés pour la viande bovine et porcine et CT : Le taux d’utilisation des CT de viande de l’AECG avec l’UE a été très faible, en raison de l’offre limitée de bétail au Canada qui répond aux exigences sanitaires et d’importation de l’UE. Les exigences de l’UE en matière de certification sans hormone sont très spécifiques et nécessitent des contrôles de processus tout au long du cycle de vie de l’animal. À mesure que l’industrie canadienne augmente sa production admissible à l’exportation vers l’UE, les préoccupations liées à l’administration du système de gestion des quotas de l’UE prendront de l’importance. Le gouvernement du Canada collabore avec l’industrie afin de trouver de nouveaux marchés.

Étiquetage du pays d’origine (COOL) :  Certains États membres de l’UE ont maintenu des mesures nationales d’étiquetage du pays d’origine (par exemple, l’Italie) après la mise en œuvre d’une mesure d’étiquetage du pays d’origine à l’échelle de l’UE créant ainsi de la confusion chez les exportateurs agricoles canadiens. [CAVIARDÉ], l’UE s’est engagée à mettre en place des règles d’étiquetage du pays d’origine plus étendues à l’échelle de l’UE, dans le cadre de sa politique Farm-to-Fork (F2F), [CAVIARDÉ].

Canola :  Le Canada et le Conseil du canola du Canada (CCC) ont entamé des discussions avec l’UE pour qu’elle accepte la méthodologie canadienne pour certifier la durabilité du canola comme biocarburant. L’acceptation de cette méthodologie augmenterait probablement les exportations de canola vers l’UE. Une ligne directrice pour des systèmes volontaires sur la façon de certifier les critères de durabilité est en cours d’élaboration par la Commission sous la forme d’une loi de mise en œuvre qui pourrait être fondée sur le dialogue actuel du Canada avec la Commission. La publication de la loi est prévue pour juillet 2021.

Négociations d’un ALE entre le Canada et l’alliance du Pacifique

Messages complémentaires

Mise à jour

Huit séries de négociations ont eu lieu jusqu’ici, dont la plus récente s’est déroulée du 21 au 23 novembre 2019. Des discussions se poursuivent afin de définir les prochaines étapes.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

En juin 2017, l’AP a invité le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour à devenir des États associés. Le Canada a lancé des négociations d’ALE avec l’AP en octobre 2017. Le Canada profite déjà d’un niveau élevé d’accès aux marchés dans le cadre de ses ALE actuels. L’obtention du statut d’État associé permettrait au Canada de renforcer ses liens commerciaux et politiques avec des partenaires importants en Amérique latine et de continuer à promouvoir l’approche inclusive du Canada en matière de commerce.

Des consultations nationales visant à recueillir l’avis des Canadiens sur un éventuel ALE entre le Canada et l’AP ont eu lieu en 2017. Le CIIT a également entrepris une étude sur un éventuel ALE en 2018-2119 et une réponse du gouvernement a été présentée à la Chambre en juillet 2019.

Négociations d’un ALE entre le Canada et le Mercosur

Mise à jour

Depuis le lancement des négociations d’un ALE avec le MERCOSUR en mars 2018, sept cycles de négociations ont eu lieu. Le cycle 8, qui devait initialement avoir lieu à la mi-septembre 2019 puis en mars 2020, a été reporté à deux reprises : d’abord en raison des élections générales au Canada, en Uruguay et en Argentine à la fin de l’année 2019, puis en raison de préoccupations liées à la COVID-19 à la mi-mars 2020. Compte tenu des restrictions en vigueur sur les voyages internationaux, aucun nouveau cycle n’est prévu. Entre-temps, les fonctionnaires ont communiqué virtuellement pour faire progresser les discussions techniques sur les questions non litigieuses.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Ces négociations sont l’occasion pour le Canada de promouvoir une approche inclusive du commerce et de faire avancer des priorités sociales, syndicales et environnementales plus larges, tant au pays qu’à l’étranger, tout en renforçant l’importance d’un système commercial fondé sur des règles à une époque de protectionnisme croissant. Les préoccupations environnementales découlant des incendies de forêt dans la région amazonienne du Brésil, associées aux préoccupations en matière de droits de la personne liées au traitement des populations autochtones par le Brésil et aux liens possibles avec l’augmentation du commerce agricole, ont suscité un examen public plus approfondi des efforts de libéralisation du commerce avec le Brésil.

La ratification de l’ALE entre l’UE et le MERCOSUR a été bloquée en raison d’inquiétudes suscitées par ces questions. Les parties prenantes canadiennes, menées par Greenpeace, ainsi que les groupes autochtones, ont fait écho à ces préoccupations. Le Canada continue de faire part de ses préoccupations au Brésil sur le plan bilatéral en ce qui concerne les questions plus générales liées à l’environnement et aux droits des Autochtones, et d’informer les intervenants et les représentants autochtones canadiens.

Buy american et buy America

Messages complémentaires

Contexte

Les exigences Buy American ont été établies pour la première fois pendant la Grande Dépression américaine et sont énoncées dans la Buy American Act de 1933 qui impose à tous les ministères du gouvernement fédéral d’acheter uniquement des produits américains. Le Canada est exempté des exigences de Buy American en raison de nos obligations respectives en vertu de l’Accord révisé sur les marchés publics (AMP) de l’OMC.

Toutefois le Canada n’est pas exempté des exigences de Buy America. Depuis 1982, les exigences de Buy America s’appliquent à l’achat de fer, d’acier et de produits manufacturés utilisés dans les projets d’infrastructure locale et d’État financés – en tout ou en partie – par certains ministères et agences fédéraux américains (principalement le département des transports et l’agence de protection de l’environnement). En outre, l’achat de matériel roulant (par exemple, les autobus, les voitures de métro, les véhicules) exige un contenu national américain de 70 % et un assemblage final aux États-Unis pour être considéré comme conforme à la politique Buy America. Étant donné que les transferts ou les subventions fédérales aux niveaux inférieurs de gouvernement ne sont pas couverts par les États-Unis dans le cadre de l’AMP, l’imposition des exigences de Buy America est conforme aux obligations commerciales des États-Unis.

Le 31 mars 2021, le président Biden a annoncé un plan pour l’emploi américain, qui prévoit un financement des infrastructures à hauteur de 2 000 milliards de dollars sur huit ans. Cette initiative pourrait avoir des répercussions négatives sur les entreprises canadiennes qui fournissent des produits destinés aux infrastructures de transport (routes et autoroutes, ponts, aéroports, ports), aux biens de transport (trains, métros, autobus), aux installations d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées, aux infrastructures du secteur de l’énergie, aux réseaux à large bande à haute vitesse et à la rénovation et la construction de bâtiments en général (p. ex. écoles, hôpitaux). Bien que les détails techniques du plan ne soient pas encore connus, on s’attend à ce que la loi de mise en œuvre applique les exigences de Buy America existantes et les étende éventuellement à d’autres matériaux, tels que le ciment, les agrégats et d’autres matériaux de construction.

Relations entre le Canada et les États-Unis

Messages complémentaires

Commerce

Climat et énergie

Frontière et pandémie

Arctique

Sécurité internationale et politique étrangère

Inclusion et respect de la diversité

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le 10 mai, MINT et la secrétaire étatsunienne au Commerce, Gina Raimondo, ont tenu leur premier appel bilatéral. Elles ont convenu de poursuivre leur étroite collaboration pour renforcer nos chaînes d’approvisionnement intégrées afin de soutenir la compétitivité et la reprise économique après la pandémie. Elles ont également abordé un certain nombre d’autres questions importantes, notamment la promotion des possibilités pour les entreprises détenues et dirigées par des femmes ainsi que pour les entrepreneurs issus de groupes traditionnellement sous-représentés, l’infrastructure verte, Buy America, le bois d’œuvre résineux, le contrôle des exportations et des importations, et la canalisation 5.

Le 21 avril, le premier ministre Trudeau a parlé avec le président Biden par téléphone en prévision du Sommet des leaders sur le climat organisé par les États-Unis les 22 et 23 avril. Les deux dirigeants ont souligné l’importance d’une ambition mondiale accrue dans la lutte contre le changement climatique, et ont discuté des efforts de vaccination en cours dans les deux pays, ainsi que de la reprise économique et de l’importance du G7 dans la protection de nos valeurs communes. Le premier ministre Trudeau a également remercié le président Biden pour le soutien et les efforts de son administration en vue d’obtenir la libération de Michael Kovrig et Michael Spavor.

Contexte politique : Bien que le processus de confirmation par le Sénat des membres du cabinet Biden soit essentiellement terminé, il reste un nombre important de confirmations en suspens de nominations politiques dans l’ensemble du gouvernement étatsunien, aux échelons intermédiaires et inférieurs. La nouvelle administration a hérité d’importants défis intérieurs, notamment des relations partisanes et raciales tendues, l’impact de la pandémie de COVID-19, les pressions en matière d’immigration et une reprise économique fragile.

La réponse de l’administration Biden à ces défis comprend le plan de sauvetage américain, de 1 900 milliards de dollars américains, signé par le président Biden le 11 mars pour fournir une aide économique rapide et directe aux travailleurs, aux familles, aux petites entreprises et aux industries du pays qui ont été affectés par la pandémie de COVID-19, ainsi que le plan pour l’emploi américain dévoilé le 31 mars (en attente d’adoption au Congrès), qui prévoit jusqu’à 2 000 milliards de dollars américains sur huit ans pour financer des objectifs ambitieux et résolument progressistes axés sur la croissance propre et les technologies vertes. Le 9 avril, le président Biden a également publié les grandes lignes de son premier projet de budget, un plan de 1 500 milliards de dollars américains qui prévoit une augmentation de 16 % des dépenses hors défense dans des domaines allant du changement climatique à la violence armée en passant par la recherche médicale et l’éducation. La proposition prévoit également une augmentation de 1,7 % des dépenses de défense, ce qui est bien moins que l’augmentation des dépenses de défense sous l’administration précédente.

Le 28 avril, lors de son premier discours devant le Congrès pour marquer les 100 premiers jours de son mandat, le président Biden a annoncé le plan pour les familles américaines, un programme de 1 800 milliards de dollars visant à soutenir les familles du pays, notamment en élargissant l’accès aux services de garde d’enfants et à l’éducation.

Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre le Canada et les États-Unis : Le premier ministre Trudeau et le président Biden ont eu leur première rencontre virtuelle le 23 février. Les deux dirigeants se sont engagés à établir une feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada, qui se veut la pierre angulaire d’une approche pangouvernementale des relations canado-étatsuniennes. La Feuille de route donne la priorité à :

Lors d’une réunion entre le BCP et le NSC, le 5 mai, les États-Unis ont indiqué qu’il est peu probable qu’un SLNA se tienne avant la réunion du G7 en juin, mais que ça demeure possible pendant la période estivale. L’ambassade du Canada à Washington est en contact avec le gouvernement des États-Unis au sujet de l’ordre du jour et du calendrier. AMC dirige un processus interministériel sur les domaines possibles de discussion et les produits livrables qui pourraient comprendre la COVID-19, la reconstruction de nos économies, les questions régionales (par exemple, la migration), les questions mondiales (par exemple, la Chine) et la diversité, l’équité et l’inclusion.

Commerce : Le Canada et les États-Unis entretiennent les relations commerciales les plus étendues dans le monde. Les efforts du Canada visent à assurer la mise en œuvre efficace de l’ACEUM et à défendre les intérêts commerciaux canadiens aux États-Unis, ainsi qu’à collaborer étroitement pour relever les défis du commerce mondial, notamment en ce qui concerne la Chine et l’OMC. Si la mise en œuvre de l’ACEUM se déroule bien dans l’ensemble, certains irritants bilatéraux existent. Par exemple, les États-Unis ont poursuivi des consultations sur le règlement des différends avec le Canada concernant les politiques d’administration des contingents tarifaires pour les produits laitiers, et le Canada a demandé des consultations avec les États-Unis concernant leur maintien de mesures protectionnistes mondiales illégales sur les importations de produits solaires canadiens. La politique commerciale des États-Unis reste étroitement liée à ses priorités nationales et une tendance au protectionnisme subsiste.

Bien que les détails techniques du plan pour l’emploi américain ne soient pas encore connus, on s’attend à ce que la législation de mise en œuvre applique les exigences de Buy America existantes et les étende éventuellement à d’autres matériaux, tels que le ciment, les agrégats et d’autres matériaux de construction. Cela pourrait avoir des répercussions négatives sur les entreprises canadiennes qui fournissent des produits destinés aux infrastructures de transport (routes et autoroutes, ponts, aéroports, ports), aux biens de transport (trains, voitures de métro, autobus), aux installations d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées, aux infrastructures du secteur de l’énergie, aux réseaux à large bande à haute vitesse et à la construction générale de bâtiments (p. ex. écoles, hôpitaux).

Climat et énergie : Les nouvelles politiques et l’approche globale des États-Unis en matière de changement climatique et de protection de l’environnement sont conformes aux vues du Canada. Dans le cadre de la Feuille de route, le premier ministre Trudeau et le président Biden se sont engagés à explorer les possibilités d’aligner les politiques et les approches pour créer des emplois, tout en s’attaquant aux changements climatiques et aux inégalités, et en améliorant l’adaptation et la résilience aux impacts climatiques. Les deux pays s’engagent à travailler ensemble pour faire progresser leurs objectifs communs en matière d’énergie propre, de réduction des émissions et d’objectifs nets zéro. Ils ont également convenu de protéger les entreprises, les travailleurs et les communautés des deux pays contre le commerce déloyal pratiqué par les pays qui ne prennent pas de mesures énergiques en faveur du climat.

Les 22 et 23 avril 2021, le président Biden a accueilli le Sommet des dirigeants sur le climat, qui a réuni plus de 40 chefs d’État et de gouvernement, plus de 80 ministres et autres hauts fonctionnaires, ainsi que des représentants d’institutions multilatérales, du monde universitaire, de la société civile et du secteur privé. Le premier ministre Trudeau (accompagné des ministres Wilkinson et Gould) a annoncé que le Canada réduirait ses émissions de 40 à 45 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030; une annonce qui a été spécifiquement soulignée par le président Biden lors de son discours de clôture.

Les États-Unis s’efforceront de réduire leurs émissions de 50 à 52 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005. Le Canada a également annoncé qu’il se joindra au Net-Zero Producers Forum avec les ministères de l’Énergie des États-Unis, de l’Arabie saoudite, de la Norvège et du Qatar. Le sommet a été conçu comme un moyen pour les États-Unis de réaffirmer leur leadership mondial dans la lutte aux changements climatiques et de pousser les autres pays à accroître leurs ambitions, dans la perspective de la COP26 qui se tiendra plus tard cette année, en vue d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, et il a largement réussi à cet égard.

Infrastructure énergétique : Le 7 mai, Colonial Pipeline Co. a été victime d’une cyberattaque par logiciel de rançon, ce qui l’a obligée à interrompre temporairement ses activités pendant qu’elle évaluait l’étendue des dégâts et s’efforçait de réagir. Son oléoduc de 5 500 miles (environ 8 850 km) fournit près de la moitié du carburant de transport de la côte Est à partir du centre de raffineries situé près de Houston, au Texas. En réponse, le président Biden a annoncé que son administration avait mis en place un groupe de travail interagences pour faire face à la brèche, notamment en explorant les options permettant d’atténuer l’impact de l’attaque sur l’approvisionnement énergétique du pays.

Il existe une opposition locale et nationale aux États-Unis, y compris des actions en justice, contre les pipelines canalisation 5 et canalisation 3 d’Enbridge. L’administration Biden ne s’est pas encore prononcée sur ces deux projets. La renégociation du Traité du fleuve Columbia de 1964, un accord bilatéral canado-américain sur le contrôle des inondations et l’hydroélectricité, se poursuit et demeure une priorité. La gouverneure du Michigan a annoncé son intention de fermer la canalisation 5 d’Enbridge le 12 mai.

Gestion des frontières : Le 21 avril, l’arrangement frontalier temporaire entre le Canada et les États-Unis a été prolongé jusqu’au 21 mai 2021. Dans la Feuille de route, le premier ministre Trudeau et le président Biden reconnaissent qu’il est primordial de coordonner les politiques relatives aux frontières afin de contenir la COVID-19 et ses nouveaux variants ainsi que de promouvoir la croissance et la relance économiques. Les deux dirigeants ont convenu d’adopter une approche concertée fondée sur des données scientifiques et des critères de santé publique lorsqu’ils envisageront d’éventuelles mesures d’assouplissement des restrictions à la frontière entre le Canada et les États-Unis.

La Cour d’appel fédérale a accueilli l’appel du gouvernement du Canada de la décision de la Cour fédérale de juillet 2020 dans l’affaire du Conseil canadien pour les réfugiés c. le Canada (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté). L’application de l’Entente sur les tiers pays sûrs (ETPS) aux points d’entrée terrestres du Canada et des États-Unis demeure en vigueur. Un accord de principe a été conclu entre le Canada et les États-Unis au sujet d’un protocole supplémentaire relatif à l’ETPS, pour combler la faille qui fait en sorte que l’Entente ne s’applique pas entre les ports d’entrée (par exemple, Roxham Road).

Sécurité internationale et politique étrangère : Le Canada et les États-Unis coopèrent depuis longtemps pour relever les défis en matière de sécurité qui menacent nos pays et notre patrie nord-américaine, et sont des alliés indéfectibles dans la promotion de la paix mondiale et de la sécurité. La coopération entre les forces de l’ordre canadiennes et américaines est importante, et nos armées travaillent côte à côte en tant que partenaires du NORAD et alliés de l’OTAN.

L’administration Biden reconnaît que les États-Unis auront un impact plus durable et plus important sur les défis régionaux et mondiaux lorsqu’ils travailleront de concert avec leurs partenaires. Les défis de politique étrangère identifiés par les États-Unis comprennent la reconstruction après la COVID-19, la migration mondiale, la démocratie contre l’autoritarisme, la Chine, la Russie et l’Iran.

Dans le cadre du budget de 2021, le Canada a annoncé un nouveau financement de 252,2 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir la modernisation du NORAD et maintenir ses capacités de défense continentales et arctiques existantes. Le budget de 2021 comprend également un montant supplémentaire de 847,1 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir les opérations de l’OTAN, notamment la contribution plus élevée du Canada au budget commun de l’OTAN et à l’initiative de préparation de l’OTAN.

Le 15 avril, les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie, notamment l’expulsion de personnel diplomatique, en réponse à la compromission de SolarWinds, la mise à prix des troupes américaines en Afghanistan et à l’ingérence dans l’élection présidentielle américaine de 2020. Le Canada et plusieurs alliés, dont l’OTAN, ont publié une déclaration dans laquelle ils tiennent les services de renseignement étrangers russes (SVR) responsables de leurs activités malveillantes et appuient les sanctions américaines.

Le 13 avril, le président Biden a annoncé que les États-Unis retireraient leurs dernières troupes d’Afghanistan d’ici le 11 septembre 2021. Lors d’un appel avec MINA avant l’annonce, le secrétaire Blinken a souligné que les États-Unis sont engagés dans un processus de retrait ordonné commençant le 1er mai, en étroite coordination avec les alliés et les partenaires de l’OTAN, conformément au principe du présent ensemble, s’adapter ensemble, partir ensemble. Les États-Unis sont également déterminés à soutenir les pourparlers de paix et le règlement, et restent engagés dans le soutien politique et financier des forces nationales de sécurité afghanes.

COVID-19 : Au 10 mai, il y avait eu plus de 32,4 millions de cas et plus de 578 000 décès aux États-Unis. Environ 260 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, dont environ 114 millions de personnes qui ont été entièrement vaccinées.

Représentation : Ambassadrice du Canada aux États-Unis, Kirsten Hillman. Chargée d’affaires des États-Unis au Canada, Katherine Brucker.

Promotion des échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Environ 80 % des nouveaux exportateurs sont des PME qui exportent vers un seul marché et près de 70 % des nouveaux exportateurs choisissent les États-Unis comme première destination d’exportation, terrain d’essai éprouvé pour les nouveaux exportateurs et les exportateurs établis qui mettent à l’essai un nouveau produit ou service.

Le Canada est le principal client des États-Unis et il achète plus de biens aux États-Unis que la Chine, le Japon et le Royaume-Uni réunis. Le Canada est le premier client international de plus de 32 États américains.

Tarifs sur les produits solaires et autres dossiers relatifs aux recours commerciaux

** Tarifs sur les produits solaires

Enquêtes sur les produits saisonniers

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Tarifs sur les produits solaires

En 2018, l’administration Trump a imposé un tarif protectionniste de 30 % sur les modules solaires en provenance du Canada, malgré les dispositions de l’ALENA exigeant que les États-Unis excluent le Canada de la mesure protectionniste. Les États-Unis ont bloqué la tentative du Canada de lancer la procédure de règlement des différends de l’ALENA en 2018, mais ils ne peuvent pas le faire dans le cadre de l’ACEUM. Le 22 décembre 2020, le Canada a lancé la procédure de règlement des différends de l’ACEUM et a tenu des consultations le 28 janvier 2021, dans le but de convaincre l’administration Biden de respecter les règles de l’ALENA et de l’ACEUM et d’exempter le Canada du tarif sur les produits solaires. Le Canada est en mesure de lancer les procédures du groupe spécial depuis le 8 mars 2021, mais il donne à la nouvelle administration américaine l’occasion de régler la question à l’amiable.

Enquêtes d’établissement des faits sur les produits saisonniers

L’administration Trump a également lancé diverses enquêtes sur les produits saisonniers. Bien que le Canada ait réussi à empêcher l’imposition d’un droit protectionniste sur les bleuets, la menace de nouvelles enquêtes de protection sur les poivrons et les fraises demeure, et tout tarif qui en résulterait pourrait perturber les exportations canadiennes de ces produits (les enquêtes d’établissement des faits peuvent mener à des enquêtes de protection). Il sera important de s’assurer que l’administration Biden adhère aux règles de protection de l’ACEUM qui exigent que les États-Unis exemptent le Canada de l’application de ces tarifs, sous réserve de certaines conditions.

Enquêtes au titre de la section 232 sur les transformateurs et le vanadium

Les enquêtes américaines de sécurité nationale au titre de la section 232 sur le vanadium qui ont été lancées par le département du Commerce en 2020 restent sans décision définitive ni clôture par le président. Une décision présidentielle sur l’affaire du vanadium devrait intervenir avant la date limite du 23 mai, bien que la menace tarifaire semble avoir fortement diminué avec la nouvelle administration. La date limite de l’enquête de l’article 232 sur les transformateurs est passée et la nouvelle administration ne peut pas imposer de restrictions commerciales à la suite de l’enquête lancée par l’administration Trump en 2020.

Frontière entre le Canada et les États-Unis

Messages complémentaires

Mise à jour

Les discussions se poursuivent au sein du gouvernement du Canada sur les options pour une éventuelle réouverture de la frontière. Les fonctionnaires canadiens ont développé des relations de travail productives avec l’administration Biden.

L’intérêt des parties prenantes pour l’avenir de l’arrangement frontalier temporaire et les options de réouverture de la frontière aux flux normaux devrait continuer à augmenter.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

L’accord frontalier temporaire entre le Canada et les États-Unis, qui restreint temporairement tous les déplacements frontaliers non essentiels, est entré en vigueur le 21 mars 2020. Il a depuis été prolongé 14 fois, la date d’expiration actuelle étant le 21 mai 2021.

Dans la Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre le Canada et les États-Unis, le premier ministre Trudeau et le président Biden reconnaissent qu’il est primordial de coordonner les politiques frontalières afin de contenir la COVID-19 et ses nouveaux variants ainsi que de promouvoir la croissance et la relance économiques. Les deux dirigeants ont convenu d’adopter une approche concertée fondée sur des données scientifiques et des critères de santé publique lorsqu’ils envisageront d’éventuelles mesures d’assouplissement des restrictions à la frontière entre le Canada et les États-Unis.

Coopération Canada–États-Unis au sujet de la Chine

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Alors que, par le passé, les États-Unis considéraient la Chine comme un pays en développement (doté d’armes nucléaires), sa croissance économique sans précédent au cours des 20 dernières années, ses avancées technologiques, ses importantes dépenses militaires et sa politique étrangère plus affirmée sous la direction du président Xi ont fait prendre conscience que la prééminence américaine ne peut être garantie. De même, l’espoir que le soutien des États-Unis à la libéralisation économique, notamment après l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce en 2001, conduirait à une plus grande démocratisation ne s’est pas concrétisé.

À la lumière de ces conclusions, un nouveau discours a émergé à Washington, en partie reflété et influencé par le programme « America First » du président Trump, selon lequel la Chine ne participera pas comme partenaire constructif et coopératif avec les États-Unis et qu’une nouvelle ère de concurrence entre grandes puissances a commencé. Comme il l’a déclaré lors de son audition de confirmation au Sénat en janvier 2021, le secrétaire d’État américain Antony Blinken est convaincu que la Chine représente un défi le plus important pour les États-Unis que tout autre pays. Soutenus par un consensus bipartisan au Congrès, les efforts pour contrebalancer l’influence grandissante de la Chine dans le monde et la protection de la sécurité nationale et économique des États-Unis représentent une grande priorité pour l’administration étatsunienne, qui adoptera sans doute une approche pangouvernementale vis-à-vis de la Chine.

Cela dit, le président Biden et ses principaux responsables de la sécurité nationale ont également déclaré que les États-Unis devaient trouver des moyens de coexister avec la Chine, notant que la concurrence et la coopération ne s’excluent pas mutuellement. Le Canada est également conscient de la nécessité de travailler avec la Chine pour résoudre des problèmes mondiaux comme le changement climatique, la santé et la finance.

Dans ces circonstances, l’administration Biden cherche à agir de concert avec des partenaires démocratiques aux vues similaires pour répondre aux préoccupations communes concernant les questions intérieures chinoises comme la répression des droits de l’homme (notamment au Xinjiang et à Hong Kong), la liberté des médias, l’État de droit, les dépenses militaires croissantes, les conditions pour les investisseurs étrangers, l’accès aux marchés et la concurrence technologique. Les États-Unis cherchent également à collaborer avec leurs alliés pour contrer d’autres activités chinoises qu’ils considèrent comme problématiques, comme les affirmations de ses revendications maritimes et territoriales en mer de Chine méridionale, les investissements étrangers directs et l’aide financière dans le cadre de l’initiative la ceinture et la route, la diplomatie coercitive, le cyberprogramme parrainé par l’État (y compris les préoccupations relatives au réseau 5G) et l’ingérence étrangère. Les préoccupations de longue date concernant Taïwan et l’intérêt croissant de la Chine pour l’Arctique, l’Amérique latine et d’autres régions préoccuperont également les États-Unis.

Le Canada partage les préoccupations des États-Unis quant aux actions d’affirmation de la Chine, notamment en ce qui concerne le commerce, la propriété intellectuelle, les droits de la personne, la primauté du droit, les questions de sécurité et les politiques industrielles. Par exemple, dans le cadre de l’ACEUM, le Canada et les États-Unis ont signé conjointement de nouvelles obligations qui interdisent à chaque pays d’importer des biens fabriqués en tout ou en partie par le travail forcé. Dans le cadre des mesures annoncées le 12 janvier, le Canada a fait usage de cette disposition afin d’attirer l’attention sur la situation actuelle des droits de la personne au Xinjiang et de minimiser l’exposition des entreprises canadiennes au risque. Le 22 mars, en coordination avec les États-Unis et le Royaume-Uni, et en solidarité avec l’Union européenne, le Canada a annoncé de nouvelles sanctions contre quatre fonctionnaires et une entité en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales (République populaire de Chine), en raison de leur participation à des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang.

Le secrétaire Blinken et l’administration américaine ont également félicité le Canada pour son leadership dans le cadre de l’Initiative sur la détention arbitraire, ont soutenu le Canada dans ses activités de plaidoyer dans le monde entier et se sont joints au Canada et à 60 autres parties pour approuver la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations entre États. Les États-Unis se sont également engagés à soulever la question de la détention arbitraire de Michael Kovrig et Michael Spavor systématiquement avec la Chine à tous les niveaux et à la traiter comme s’il s’agissait de citoyens des États-Unis.

Certaines politiques particulières de l’administration Biden sont déjà visibles. Sur le plan intérieur, les restrictions de l’ère Trump, comme l’obligation pour les médias basés en Chine de s’enregistrer en tant que missions étrangères aux États-Unis, les limites imposées au réseau des instituts Confucius en langue chinoise et les tentatives d’interdire les entreprises technologiques chinoises dans des secteurs critiques (par exemple, les semi-conducteurs, la 5G) resteront probablement en place. Des plans visant à renforcer le marché intérieur de la fabrication aux États-Unis et l’augmentation de la résilience de la chaîne d’approvisionnement, en particulier pour les fournitures médicales, visent en partie à réduire la dépendance à l’égard des sources chinoises. La promesse de la campagne de M. Biden d’augmenter les dépenses publiques en faveur des technologies vertes fait explicitement référence à l’avantage que les subventions publiques et les stratégies industrielles ont conféré à l’industrie chinoise. Le Canada va également de l’avant en matière d’investissement dans les technologies vertes et envisage des options en ce qui concerne la résilience des chaînes d’approvisionnement dans les secteurs critiques, notamment les technologies de télécommunication (c.-à-d. 5G), les minéraux essentiels et les fournitures médicales.

Pour contrer les politiques étrangères agressives de la Chine, l’administration Biden a fait valoir que les États-Unis devraient se concentrer sur des coalitions ad hoc ou des groupes spécialisés dans des domaines spécifiques afin d’accroître la pression sur la Chine, comme la « coalition D-10 » (G7 + Australie, Corée du Sud et Inde) proposée par le Royaume-Uni pour aborder les questions liées au commerce, à la technologie, aux chaînes d’approvisionnement et aux normes. Un engagement accru des États-Unis dans les organisations multilatérales comme l’ONU ainsi que dans les groupements régionaux comme les Quads, l’ANASE et l’APEC devrait également jouer un rôle déterminant dans la stratégie de M. Biden visant à faire contrepoids à la Chine. Le secrétaire d’État Blinken a souligné l’importance de jouer un rôle de premier plan dans les institutions internationales au lieu de céder, par son désengagement ou son absence, le leadership à la Chine. M. Biden s’est prononcé en faveur d’une plus grande prise en compte, au sein de l’OTAN, des risques découlant des capacités militaires et de l’affirmation croissantes de la Chine (par exemple, Taïwan, mer de Chine méridionale) et en faveur d’une capacité militaire accrue pour faire face aux menaces de sécurité potentielles posées par la Chine dans les régions euroatlantiques et indopacifique. En tant que membre du G7, de l’OTAN, de l’ANASE et d’autres organisations multilatérales, le Canada sera un partenaire clé pour les États-Unis. Un certain nombre de priorités bilatérales figureront également en bonne place dans la stratégie américaine pour contrer la Chine, comme la modernisation du NORAD, l’Arctique, la cybersécurité et le renforcement de la démocratie.

Sur les questions commerciales et économiques, le président Biden a fait des promesses de campagne pour aborder les problèmes structurels tels que la surcapacité de production d’acier, les subventions industrielles et le soutien aux entreprises d’État, ainsi que le transfert forcé de technologies, les cybermenaces et le vol de propriété intellectuelle auxquels sont confrontées les entreprises américaines en Chine. Le Canada est déjà sur la même longueur d’onde que les États-Unis sur ces questions.

Bien que le Canada ait travaillé avec l’administration Trump sur certaines questions liées à la Chine, il est clair que les politiques de l’administration Biden à l’égard de la Chine offriront de nombreuses possibilités de collaboration et de coopération, notamment de mettre beaucoup plus l’accent sur certaines des principales priorités du Canada, notamment les droits de la personne. Les premiers signes en provenance de Washington sont encourageants et les États-Unis reconnaissent clairement que le fait de travailler en tandem avec des partenaires partageant les mêmes idées, dont le Canada, permettra d’obtenir des résultats en ce qui concerne la Chine.

Mise en œuvre de l’ACEUM et renforcement du partenariat économique entre le Canada et les États-Unis

Messages complémentaires

Au besoin seulement – Réforme du travail au Mexique

Au besoin seulement – Préoccupations des États-Unis concernant les contingents tarifaires (CT) du Canada pour les produits laitiers

Au besoin seulement – Prochaines étapes et calendrier

Faits et chiffres à l'appui (statistiques en dollars canadiens sauf indication contraire)

Contexte

Mise en œuvre de l’ACEUM : À la suite de l’entrée en vigueur de l’ACEUM le 1er juillet 2020, les parties se sont concentrées sur la mise en œuvre des règles d’origine pour le secteur automobile et sur la mise sur pied des comités, notamment pour les petites et moyennes entreprises et la compétitivité nord-américaine. Plus récemment, les ministres ont participé à leur première réunion de la Commission du libre-échange les 17 et 18 mai, au cours de laquelle ils ont entendu les rapports des comités et discuté des priorités à venir en matière de travail, d’environnement et de commerce inclusif. Bien que la mise en œuvre se déroule généralement bien, certains irritants bilatéraux existent, notamment en ce qui concerne les préoccupations des États-Unis sur les pratiques du Canada en matière de contingents tarifaires pour les produits laitiers et les préoccupations du Canada sur le maintien des tarifs protectionnistes américains sur les produits solaires canadiens.

Soutien à la réforme du travail au Mexique : Le Canada consacrera 27,5 millions de dollars sur 4 ans, à partir d’avril 2021, pour soutenir la programmation de la réforme du travail au Mexique et établir un régime de surveillance et de conformité. Les États-Unis ont affecté 180 millions de dollars américains à des programmes visant à soutenir des efforts semblables au Mexique. Les responsables canadiens et étatsuniens sont engagés dans des discussions régulières pour coordonner leurs efforts.

Administration des contingents tarifaires pour les produits laitiers : Le 25 mai, les États-Unis ont officiellement demandé l’établissement d’un groupe spécial en vertu du chapitre 31 du règlement des différends entre États concernant l’administration par le Canada des contingents tarifaires (CT) de l’ACEUM sur les produits laitiers, plus précisément la pratique du Canada consistant à attribuer une forte proportion de ses CT aux transformateurs. Les États-Unis avaient précédemment demandé des consultations, le 9 décembre 2020, qui ont eu lieu le 21 décembre 2020 et auxquelles le Mexique a participé en tant que tierce partie.

Coopération entre le Canada et les États-Unis sur les questions de commerce mondial : Une discussion avec les États-Unis dès le début sur les questions de commerce mondial est cruciale pour démontrer le rôle que le Canada peut jouer dans la promotion d’objectifs communs. Il est notamment possible de collaborer pour soutenir des chaînes d’approvisionnement résilientes et la compétitivité de l’Amérique du Nord, faire progresser la réponse mondiale au changement climatique, démontrer les avantages de notre relation essentielle en matière de sécurité et avancer sur les questions de commerce mondial (par exemple, la Chine et la région indopacifique, la réforme de l’OMC, le travail forcé).

Bois d’œuvre résineux

Messages complémentaires

Contexte

Actuellement, la plupart des entreprises canadiennes sont soumises à un taux de droit combiné de 8,99 % lorsqu’elles exportent certains produits de bois d’œuvre vers les États-Unis.

Le bois d’œuvre résineux demeure une priorité pour le gouvernement du Canada, et cette question est soulevée avec la nouvelle administration américaine à tous les niveaux et à toutes les occasions. En outre, le Canada continue de travailler avec des alliés de longue date aux États-Unis, comme les associations de constructeurs d’habitations, pour souligner que les droits imposés causent un préjudice indu non seulement aux producteurs canadiens, mais aussi aux constructeurs d’habitations et aux consommateurs aux États-Unis. Les prix record actuels du bois d’œuvre entravent le rôle que le secteur du logement pourrait jouer dans la reprise économique aux États-Unis. Les constructeurs de maisons étatsuniens ont insisté sur la nécessité de trouver des solutions aux prix élevés et d’assurer la stabilité de l’offre. Un nouvel accord sur le bois d’œuvre résineux est dans l’intérêt fondamental des deux pays, et le Canada est prêt à reprendre les négociations lorsque les États-Unis seront disposés à discuter de propositions réalistes qui seraient acceptables pour l’industrie canadienne. Entre-temps, le Canada continue de contester vigoureusement les droits imposés par les États-Unis devant l’OMC et les groupes spéciaux de règlement des différends de l’ALENA et de l’ACEUM.

En vertu du chapitre 19 de l’ALENA, le Canada conteste les décisions initiales du département du Commerce des États-Unis (le département du Commerce) en matière de droits compensateurs et de droits antidumping. Le Canada et les États-Unis poursuivent les discussions prolongées au sujet de la composition des groupes spéciaux qui entendront les causes relatives à ces droits. Le Canada conteste également devant l’OMC les décisions du département du Commerce. Bien que le groupe spécial antidumping de l’OMC ait conclu que les États-Unis avaient incorrectement calculé les marges de dumping, le Canada a fait appel en juin 2019 de certaines conclusions du groupe spécial qui lui étaient défavorables. Le rapport du groupe spécial sur la contestation des droits compensateurs par le Canada a été publié en août 2020, avec des conclusions très largement en faveur du Canada, à savoir que les droits compensateurs des États-Unis sur le bois d’œuvre résineux canadien sont incompatibles avec les obligations des États-Unis dans le cadre de l’OMC. Toutefois, les États-Unis ont fait appel du rapport du groupe spécial en septembre 2020. Les calendriers des deux procédures d’appel ne sont pas clairs en raison de l’absence actuelle de quorum de l’Organe d’appel de l’OMC.

Enfin, le Canada poursuit les contestations des résultats finaux des premiers examens administratifs du département du Commerce en vertu du chapitre 10 de l’ACEUM. Les examens administratifs sont des examens annuels que le département du Commerce effectue de ses ordonnances sur les droits antidumping et les droits compensateurs. Le processus d’examen administratif permettra d’établir les taux d’évaluation des droits pour les cargaisons qui ont été reçues pendant la période visée par l’examen ainsi que les nouveaux taux qui seront appliqués jusqu’à l’achèvement du prochain examen administratif annuel. Le 23 novembre 2020, le département du Commerce a publié les résultats définitifs de ses premiers examens administratifs en matière de droits antidumping et de droits compensateurs. Les taux de droit définitifs sont, pour la plupart des entreprises, nettement inférieurs à ceux de l’enquête initiale (8,99 % contre 20,23 % pour le taux « tous les autres »). Le deuxième et le troisième examen administratif sont en cours et les résultats finaux sont attendus, respectivement, en novembre 2021 et en août 2022.

Oléoducs et gazoducs entre le Canada et les États-Unis

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Keystone XL (KXL)

Depuis plus d’une décennie, les gouvernements canadiens successifs, y compris le gouvernement actuel, ont soutenu avec force et constance le projet KXL en s’engageant auprès du gouvernement fédéral et des États étatsuniens, ainsi que d’autres parties prenantes aux États-Unis.

Le Canada a été déçu de la décision du président Biden d’annuler le permis présidentiel de KXL, mais prend acte de cette décision de remplir la promesse électorale faite en public en mai 2020. Nous pensions qu’il y avait d’excellents arguments à faire valoir en faveur de KXL. À cette fin, après les élections aux États-Unis en novembre dernier, le Canada a déployé tous ses efforts pour présenter les arguments les plus solides possible en faveur de KXL à l’équipe Biden, à l’équipe de transition et à leurs conseillers. Lors de son premier appel téléphonique avec M. Biden, alors président élu, le premier ministre a évoqué la question de KXL.

Canalisation 3 d’Enbridge

Le projet de remplacement de la canalisation 3 d’Enbridge est terminé au Canada, et il est également terminé pour les parties situées dans le Dakota du Nord et le Wisconsin. En ce qui concerne le tronçon incomplet dans le Minnesota, le Canada a fortement soutenu le projet au moyen de communications écrites officielles et détaillées dans le cadre des évaluations réglementaires et environnementales des autorités fédérales et des États étatsuniens. La construction est en cours au Minnesota et environ 25 % de cette partie du projet est achevée. Comme le projet fait encore l’objet de certains litiges, nous continuons à suivre la situation de près.

Canalisation 5 d’Enbridge

La canalisation 5 est un pipeline exploité en toute sécurité depuis 1953, qui transporte du pétrole brut léger et des liquides de gaz naturel (LGN) de l’Alberta et de la Saskatchewan vers le Michigan et l’Ontario. Des pipelines de raccordement transportent ces ressources jusqu’au Québec, en Ohio et en Pennsylvanie. Une fermeture de la canalisation 5 entraînerait des perturbations économiques importantes.

Le 13 novembre 2020, le Michigan a annoncé qu’il révoquait l’autorisation (« servitude ») accordée à Enbridge en 1953 pour l’exploitation de sa canalisation 5 dans le détroit de Mackinac qui relie les lacs Michigan et Huron. Invoquant des violations présumées de l’accord de servitude par Enbridge, que le Michigan considère comme un risque inacceptable de déversement de pétrole, l’État a donné à l’entreprise jusqu’au 12 mai pour cesser ses activités. Le gouverneur a déposé une demande pour obtenir une décision du tribunal de l’État afin de valider l’action. Enbridge a intenté une action en justice contre le Michigan devant la cour fédérale de district des États-Unis, afin de faire passer l’affaire de la juridiction de l’État à la juridiction fédérale des États-Unis. L’affaire devant la cour d’État est en suspens, dans l’attente d’une décision de la cour fédérale, et le 17 février, le juge de la cour fédérale a établi un calendrier de présentation sur une seule motion de procédure, soit le renvoi de l’affaire devant la cour d’État, où toute action est suspendue jusqu’à ce que la cour fédérale détermine sa compétence.

Le dépôt des plaidoiries se fera jusqu’au 1er juin 2021, après la date de fermeture du 12 mai 2021 stipulée par le Michigan. Le juge de la cour fédérale a ordonné à Enbridge et au Michigan d’entamer une médiation pour voir s’ils pouvaient parvenir à un accord qui rendrait les procédures judiciaires inutiles. Le 16 mars, un médiateur a été annoncé, une première réunion a eu lieu le 16 avril, et la prochaine session aura lieu le 18 mai. Bien que la médiation soit obligatoire, le juge n’a pas imposé de résultat contraignant. Le processus étant confidentiel, Enbridge a refusé de fournir des détails. Cependant, tant Enbridge que le Michigan ont fait référence au processus de médiation en termes constructifs.

Canalisation 5

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

La canalisation 5 est un pipeline exploité en toute sécurité depuis 1953, qui transporte du pétrole brut léger et des liquides de gaz naturel (LGN) de l’Alberta et de la Saskatchewan vers le Michigan et l’Ontario. Des pipelines de raccordement transportent ces ressources jusqu’au Québec, en Ohio et en Pennsylvanie. Une fermeture de la canalisation 5 entraînerait des perturbations économiques importantes.

Le 13 novembre 2020, le Michigan a annoncé qu’il révoquait l’autorisation (« servitude ») accordée à Enbridge en 1953 pour l’exploitation de sa canalisation 5 dans le détroit de Mackinac qui relie les lacs Michigan et Huron. Invoquant des violations présumées de l’accord de servitude par Enbridge, que le Michigan considère comme un risque inacceptable de déversement de pétrole, l’État a donné à l’entreprise jusqu’au 12 mai pour cesser ses activités. Le gouverneur a déposé une demande pour obtenir une décision du tribunal de l’État afin de valider l’action. Enbridge a intenté une action en justice contre le Michigan devant la cour fédérale de district des États-Unis, cherchant à faire passer l’affaire de la juridiction de l’État à la juridiction fédérale. L’affaire devant la cour d’État est en suspens, dans l’attente d’une décision de la cour fédérale, et le 17 février, le juge de la cour fédérale a établi un calendrier de présentation sur une seule motion de procédure, soit le renvoi de l’affaire devant la cour d’État, où toute action est suspendue jusqu’à ce que la cour fédérale détermine sa compétence.

Le dépôt des plaidoiries se fera jusqu’au 1er juin 2021, après la date de fermeture du 12 mai 2021 stipulée par le Michigan. Le juge de la cour fédérale a ordonné à Enbridge et au Michigan d’entamer une médiation pour voir s’ils pouvaient parvenir à un accord qui rendrait les procédures judiciaires inutiles. Le 16 mars, un médiateur a été annoncé, une première réunion a eu lieu le 16 avril, et la prochaine session aura lieu le 18 mai. Bien que la médiation soit obligatoire, le juge n’a pas imposé de résultat contraignant. Le processus étant confidentiel, Enbridge a refusé de fournir des détails. Cependant, tant Enbridge que le Michigan ont fait référence au processus de médiation en termes constructifs.

Le plaidoyer du Canada en faveur de la canalisation 5 se poursuit depuis plusieurs années, sous la direction de notre ambassade à Washington et de nos consulats généraux à Détroit et à New York.

Engagement pour une reprise économique verte

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Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le Canada et les États-Unis augmentent les dépenses publiques consacrées aux infrastructures vertes et résilientes au climat afin de stimuler la reprise économique après la COVID-19. Le changement climatique est une « pierre angulaire » du plan du gouvernement visant à créer un million d’emplois et fait partie de l’un des quatre piliers du discours du Trône. Le gouvernement du Canada s’est engagé à faire des investissements dans l’énergie propre et à aider les secteurs à faire la transition vers un avenir à zéro émission nette. Le Groupe de travail du Canada pour une reprise résiliente a reconnu que la reprise verte était essentielle à la compétitivité du Canada dans le cadre de l’action climatique, grâce aux bâtiments, aux véhicules à zéro émission, à l’énergie propre, à la nature et à la compétitivité propre.

Le plan d’infrastructures vertes et d’énergie propre du président Biden, d’un montant de 2 000 milliards de dollars américains, prévoit des investissements dans les technologies et les infrastructures d’énergie propre, de nouvelles stations de recharge de véhicules électriques, des incitatifs à la fabrication de batteries et des investissements étrangers. Une partie de ce plan a été incorporée dans un projet de loi qui est actuellement devant le Congrès. La Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada, annoncé par le premier ministre et le président des États-Unis le 23 février 2021, saisit l’occasion d’une croissance propre en renforçant le Plan d’action Canada–États-Unis sur les minéraux critiques pour une transformation industrielle à zéro émission nette, composant essentiel pour les batteries des véhicules à zéro émission et le stockage des énergies renouvelables. Ces technologies nécessitent des intrants minéraux et métalliques spécifiques, dont la demande devrait connaître une croissance exponentielle dans certains cas. Dans le cadre du plan d’action commun, les États-Unis et le Canada collaborent à la mise en place de chaînes d’approvisionnement mondiales résilientes en minéraux essentiels qui profiteront aux deux pays.

La demande accrue de produits et de services favorisant une croissance propre tire également parti des atouts technologiques du Canada – le stockage de l’énergie, les énergies renouvelables, l’électrification et la distribution de l’électricité grâce aux réseaux intelligents – et de l’expertise mondiale des entreprises d’infrastructure canadiennes en matière de services, soit la gestion de projet, l’ingénierie et le conseil. Les efforts visant à faciliter le redressement après la COVID-19 présentent une occasion transformatrice de stimuler la croissance économique par le biais d’investissements dans des infrastructures vertes et résistantes au climat. Les entreprises canadiennes ont une grande expérience de la construction et de l’exploitation de certaines des plus grandes centrales d’énergie renouvelable au monde (promoteurs, sociétés d’ingénierie, fabricants d’équipement et fournisseurs).

Changements climatiques et ajustements à la frontière pour le carbone

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Contexte

Approche du Canada en matière de tarification du carbone

Le Canada a récemment annoncé un nouvel engagement à améliorer son objectif de réduction des émissions dans le cadre de l’Accord de Paris de 40 à 45 % par rapport aux niveaux de 2005, d’ici 2030.

Le Canada a une tarification du carbone en place depuis 2019, qui est connue sous le nom d’Approche pancanadienne pour une tarification de la pollution par le carbone. Cette approche donne aux provinces et aux territoires la possibilité d’élaborer leurs propres systèmes de tarification du carbone tout en fournissant des critères que tous les systèmes doivent respecter pour garantir qu’ils sont rigoureux, équitables et efficaces (connus sous le nom de modèle fédéral).

Le 11 décembre 2020, le Canada a présenté son plan climatique renforcé : Un environnement sain et une économie saine. Le plan prévoit 15 milliards de dollars d’investissements pour bâtir une économie plus forte, plus propre, plus résiliente et plus inclusive. Dans le cadre du plan climatique renforcé du Canada, le gouvernement du Canada propose de continuer à fixer un prix sur la pollution par le carbone après 2022, de 15 dollars par an jusqu’en 2030.

Le gouvernement discutera avec les provinces et les territoires, ainsi qu’avec les organisations autochtones, de la proposition d’augmenter la tarification du carbone de 50 $/tonne en 2022 (l’objectif actuel de la politique) par tranches annuelles de 15 $/tonne jusqu’à 170 $/tonne en 2030.

État actuel des initiatives des États-Unis en matière de lutte contre le changement climatique

Le président Biden a fait de la lutte contre le changement climatique une priorité essentielle de son programme pour reconstruire en mieux. Outre les engagements à adhérer de nouveau à l’Accord de Paris et à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050, le programme de politique commerciale de l’administration Biden pour 2021 donne la priorité à l’utilisation du commerce pour faire progresser la durabilité environnementale. Il s’agit notamment de négocier et de mettre en œuvre des normes environnementales strictes, d’étudier et de développer des approches commerciales et réglementaires pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre du système commercial mondial en envisageant notamment des ajustements à la frontière pour le carbone, de collaborer avec les partenaires commerciaux lorsqu’ils élaborent leurs propres approches, de prendre des mesures à l’encontre des partenaires commerciaux qui ne respectent pas leurs obligations environnementales et de promouvoir des chaînes d’approvisionnement en énergies renouvelables résilientes. Le président Biden s’est également engagé à rendre les futurs accords commerciaux conditionnels aux engagements des partenaires à atteindre les objectifs climatiques renforcés qu’ils se sont fixés dans le cadre de l’Accord de Paris. [CAVIARDÉ]

Les États-Unis accordent également une grande importance à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) qui se tiendra à Glasgow en novembre 2021 et s’y préparent. L’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry, a appelé les 20 plus grands émetteurs mondiaux, dont le Canada, l’Union européenne, la Chine, l’Inde et les États-Unis, à donner l’exemple et à réduire radicalement leurs émissions au cours des dix prochaines années. Les États-Unis considèrent qu’il s’agit d’une mesure essentielle pour garantir au reste du monde la capacité de maintenir l’augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés, comme le prévoit l’Accord de Copenhague. Les États-Unis s’efforcent également de respecter l’engagement pris dans le cadre de l’accord de Copenhague de créer un fonds climatique annuel de 100 milliards de dollars pour les pays en développement, afin de démontrer leur engagement dans ce domaine.

Exportations d’énergie propre (hydroélectrique)

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Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Lors de la réunion du premier ministre avec le président le 23 février, les dirigeants : ... ont convenu d’adopter une approche coordonnée pour accélérer les progrès en matière d’infrastructures énergétiques propres, durables et résilientes, notamment en encourageant la transmission transfrontalière d’électricité propre.

Le 24 février 2021, la Commission américaine du commerce international (ITC) a publié un rapport examinant les effets économiques de l’augmentation des engagements en matière d’énergie renouvelable en Nouvelle-Angleterre et au Massachusetts, ainsi que le rôle des importations d’électricité renouvelable. Le Canada et certaines provinces ont témoigné lors des audiences de l’ITC. La principale conclusion est que le Massachusetts peut respecter ses engagements en matière d’énergies renouvelables et d’énergies propres avec une augmentation relativement faible des tarifs de détail de l’électricité. Favorable au Canada, le rapport indique que l’augmentation des importations d’énergie hydroélectrique en provenance du Canada soutiendra probablement les objectifs de réduction des émissions de carbone du Massachusetts.

Plus de 30 lignes de transmission transfrontalières acheminent l’électricité de part et d’autre de la frontière entre le Canada et les États-Unis. Elles fonctionnent à la fois dans le cadre de contrats à long terme (par exemple, Hydro-Québec fournit au Vermont 25 % de son électricité) et sur le marché au comptant en fonction de l’offre, de la demande et du prix.

À partir de ce commerce d’électricité existant, les exportations d’hydroélectricité du Canada prennent de l’ampleur avec le projet New England Clean Energy Connect (NECEC) d’Hydro-Québec qui alimente le Massachusetts et le réseau de la Nouvelle-Angleterre en passant par le Maine en vertu d’un contrat de 20 ans. Le projet a obtenu tous les permis fédéraux et d’État, et les travaux de préconstruction ont commencé. L’opposition locale au projet demeure, et des litiges sont en cours, mais on ne s’attend pas à une intervention fédérale. Le projet Champlain-Hudson Power Express (CHPE ) d’Hydro-Québec fournirait de l’énergie propre au gouvernement de la ville de New York. Le projet est entièrement autorisé par l’État américain et le gouvernement fédéral, de sorte que la construction pourrait commencer si un accord d’approvisionnement est conclu et comprend le financement du projet. Manitoba Hydro, le 1er juillet 2020, a mis en service un nouveau projet d’exportation et d’importation, la Great Northern Transmission Line (GNTL), entre la province et le Minnesota.

NON CLASSIFIÉ

Coopération entre le Canada et les États-Unis en matière de vaccins

Messages complémentaires

NON CLASSIFIÉ

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Le 21 janvier 2021, le président Biden a signé un décret intitulé « Chaîne d’approvisionnement durable en matière de santé publique » afin de commander aux autorités de sécuriser les fournitures nécessaires pour répondre aux besoins nationaux liés à la COVID-19, notamment en vertu de la Defense Production Act (DPA).

Depuis la publication de ce décret, l’administration Biden a invoqué la DPA pour augmenter la production de vaccins par les fabricants américains. Les commandes prioritaires du gouvernement américain n’interdisent pas explicitement les exportations. Cependant, une fois qu’une entreprise étatsunienne a reçu une commande du gouvernement des États-Unis en vertu de la DPA, elle est légalement tenue de se remplir cette commande en priorité. Un fournisseur peut continuer à remplir d’autres commandes pendant qu’il travaille sur une commande prioritaire si ses approvisionnements sont suffisants, conformément aux détails de la commande.

Le Canada bénéficie d’une exemption aux restrictions à l’exportation de certains produits médicaux en vertu de la Federal Emergency Management Agency (FEMA) valable jusqu’au 30 juin 2021. Ces restrictions ne concernent pas les vaccins contre la COVID-19.

En mars dernier, le gouvernement des États-Unis a autorisé l’exportation de 1,5 million de doses de vaccin AstraZeneca-Oxford vers le Canada, lesquelles ont compté dans les 20 millions de doses obtenues par le Canada dans le cadre d’un accord bilatéral avec AstraZeneca. La Maison-Blanche a annoncé le 26 avril que les États-Unis commenceraient à partager l’ensemble de leur réserve de vaccins AstraZeneca, 10 millions de doses étant disponibles immédiatement et 50 millions de doses supplémentaires devant être livrées en mai et juin. Les allocations par pays pour ces doses ne sont pas encore confirmées, et il n’y a pas encore de détails quant aux expéditions possibles vers le Canada.

Réforme énergétique au Mexique

Messages complémentaires

Secteur de l’énergie

Contexte

Bien que la nouvelle loi sur l’électricité ait été adoptée par le Congrès au début de l’année, sa mise en œuvre a été suspendue par les tribunaux mexicains, à la suite de nombreuses injonctions. La Cour suprême se prononcera probablement sur la constitutionnalité de la loi à l’automne 2021. Environ 4,1 milliards de dollars américains en investissements canadiens au Mexique sont menacés, notamment par des entreprises comme ATCO, JCM, Northland Power et Canadian Solar.  Le 3 mars, le Sénat mexicain a adopté un projet de loi visant à annuler de nombreux éléments de la réforme énergétique mexicaine qui avait ouvert le pays aux investissements internationaux, notamment ceux du Canada. Le président López Obrador avait soumis le projet de loi au Congrès le 1er février avec un statut prioritaire.

La loi codifie essentiellement bon nombre des modifications réglementaires qui ont été tentées et ont fait l’objet d’injonctions au cours de l’année écoulée. Il s’agit notamment de favoriser la compagnie nationale, CFE, pour fournir de l’électricité au réseau, de reléguer les producteurs d’énergie propre (qui sont en grande partie détenus par des étrangers) à une position inférieure et de limiter leurs garanties de vente sur le réseau. Il centralise également les processus d’obtention des permis au sein du Secrétariat à l’énergie et dissout le marché de gros de l’énergie.

Changements d’un exercice à l’autre – Explication de certains éléments

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Le Budget principal des dépenses de 2021-2022 comprend :

Faits et chiffres à l'appui

Annexe A
Budget principal des dépenses 2021-2022
Sommaire des ajustements par rapport à l’année précédente
Budget principal des dépenses 2021-20226 723 238 064
Budget principal des dépenses de 2020-2021 (l’année dernière)7 484 223 417
Diminution nette760 985 353
Les réductions de financement comprennent :
1Diminution liée au financement reçu dans les exercices précédents pour aider les pays en développement à faire face aux conséquences des changements climatiques-363 000 000
2Financement qui prend fin pour renouveler la Stratégie du Canada au Moyen-Orient-249 687 056
3Diminution liée au financement reçu dans les exercices précédents pour mettre en œuvre le Programme d’aide internationale féministe-124 538 007
4Diminution liée au financement courant pour le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix-57 000 000
5Diminution du financement courant pour l’affectation à but spécial Devoir de diligence appuyant la sécurité des missions à l’étranger (accès prévu au financement précédemment approuvé dans le cadre financier)-31 640 070
6Diminution du financement courant pour la participation du Canada à lʼEXPO 2020 à Dubaï, aux Émirats arabes unis.-15 089 755
7Transferts aux autres ministères pour fournir un soutien au personnel du Ministère travaillant dans les missions à l’étranger-8 863 388
8Ajustement des contributions des régimes d’avantages sociaux des employés-5 736 878
9Financement reporté qui prend fin à l’appui de l’opération IMPACT dans le cadre de la Stratégie au Moyen-Orient-3 900 000
10Financement qui prend fin pour Promouvoir la technologie propre dans le secteur des ressources naturelles du Canada-3 888 388
11Financement reporté qui prend fin pour le Programme canadien de l’innovation à l’international-1 282 383
12Diminution du financement courant pour le soutien accru à la diversification des exportations-1 250 000
13Autres ajustements-4 282 819
Sous-total-870 158 744
Les diminutions de financement énumérées ci-dessus ont été compensées par les augmentations de financement suivantes :
14Ajustement lié aux coûts des contributions à des quotes-parts, en raison des changements aux budgets des organisations internationales ainsi que des fluctuations des devises étrangères, puisque ces contributions sont versées dans la devise étrangère prescrite18 714 589
15Financement pour la rémunération liée aux conventions collectives17 883 803
16Ajustement lié aux effets des fluctuations des devises étrangères sur les dépenses encourues dans les missions à l’étranger15 470 861
17Augmentation du financement pour les paiements au titre des programmes de pension, d’assurance et de sécurité sociale ou d’autres ententes pour les employés recrutés sur place à l’extérieur du Canada14 449 000
18Financement pour les salaires et les avantages connexes des employés recrutés sur place dans les missions à l’étranger12 029 765
19Ajustement visant à accroître les pouvoirs de dépenser des institutions financières internationales pour soutenir la quinzième reconstitution du Fonds africain de développement - Paiements directs9 870 000
20Ajustement pour la prise en compte des effets de l’inflation sur les opérations à l’international8 836 400
21Financement pour renforcer le leadership mondial du Canada dans l’Arctique (Budget 2019)6 918 973
22Financement pour la solution de gestion électronique des relations avec la clientèle du Service des délégués commerciaux5 000 000
Sous-total109 173 391
Diminution nette-760 985 353

Par responsabilité essentielle

Faits et chiffres à l'appui

Répartition par responsabilité essentielle :

Lien :

photo table

Contexte 

Commerce et investissement

Faits et chiffres à l’appui

Budgétaire

Fonctionnement

Dépenses en capital

Paiements de transfert

Recettes et autres réductions

Total

Commerce et investissements

317 196 192

5 289 800

(dollars)

56 233 590

(2 000 000)

376 719 582

Contexte

Note d’information sur le Plan ministériel de 2021-2022

Background

Contexte

Note d’information sur le Rapport sur les résultats ministériels de 2019-2020

Messages supplémentaires

Parmi les résultats obtenus par Affaires mondiales Canada :

Contexte

Explications des écarts

Réseau du Canada à l’étranger

*Does not include Taiwan or the West Bank/ *Ne comprend pas Taïwan ni la Cisjordanie.

Faits et chiffres à l'appui

Contexte

Aperçu du Budget principal des dépenses 2020-2021 (exercice précédent)

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

Lien :

Contexte

Comptes publics 2019-2020 — Voyages et conférences

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l'appui

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