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Comparution du ministre des Affaires étrangères devant le Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) pour l'étude sur le service extérieur canadien et d’autres éléments de l’appareil de politique étrangère au sein d’Affaires mondiales

Le 8 juin 2023
Publié : le 16 janvier 2024

Table des matières

Scénario de la réunion

Participants en personne :

Dans l’audience :

Procédures du Comité

Composition du Comité et contexte

Ressources humaines  

Effectifs et gestion des talents : mobilité, rotation et gestion des bassins; manque de personnel, recrutement et nécessité de développer une capacité de pointe; équilibre disproportionné entre le personnel de l’Administration centrale et celui des missions; fusion.

Perfectionnement et maintien des compétences : maintien de l’expertise en matière de perfectionnement; perfectionnement et maintien des compétences diplomatiques et de l’expertise géographique et fonctionnelle précise; bilinguisme; compétences en langues étrangères; mentorat.

Diversité et inclusion : importance de la diversité; sous-représentation des Noirs et des Autochtones dans le service extérieur.

Prise de décisions : structure organisationnelle; hiérarchie; planification et uniformité des politiques stratégiques; innovation; aversion pour le risque chez les cadres supérieurs; obligation de diligence.

Questions relatives aux missions : répartition géographique, sous‑représentation dans certains pays et certaines zones géographiques; nomination des chefs de mission; rôle du personnel non-étranger dans les missions; recrutement, maintien en poste et traitement des employés recrutés sur place; utilisation des consulats.

Participation des provinces et des Canadiens à la politique étrangère canadienne : partenariats et coopération interministériels; représentation provinciale à l’étranger; engagement auprès des Canadiens.

Questions thématiques et géographiques : réponse à la situation en Ukraine; syndrome de La Havane; organisations multilatérales et partenariats; numérisation du travail; examen interne d’AMC; politique de sécurité.

Autres domaines d’intérêt pour le Comité :

Allocution d’ouverture 

Biographies des membres d’AEFA

Peter M. Boehm (président)
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario 

Peter M. Boehm (président)

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires 

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Ukraine : 

Maintien de la paix : 

Intérêts liés à AMC :

Autres intérêts

Relations avec les Autochtones :

Peter Harder (vice-président)
Groupe progressiste du Sénat – Ontario

Peter Harder (vice-président)

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires 

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Aide humanitaire :

Ukraine :

COVAX : 

Intérêts liés à AMC :

Gwen Boniface
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario

Gwen Boniface

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

 Pratiques commerciales injustes :

Autres intérêts

Défense et sécurité :

Mary Coyle
Groupe des sénateurs indépendants – Nouvelle-Écosse (Antigonish) 

Mary Coyle

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Actifs russes saisis :

Atrocités en Ukraine :

Autres intérêts

Marty Deacon
Groupe des sénateurs indépendants – Ontario (région de Waterloo)

Mary Coyle

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Russie : 

Intérêts liés à AMC :

Actifs russes saisis :

Autres intérêts

Afghanistan :

Mohamed-Iqbal Ravalia
Groupe des sénateurs indépendants – Terre-Neuve-et-Labrador 

Mohamed-Iqbal Ravalia

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Aide humanitaire en Ukraine :

Industrie et coopération dans le domaine spatial : 

Équité vaccinale :

Yuen Pau Woo
Groupe des sénateurs indépendants – Colombie-Britannique 

Yuen Pau Woo

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

 Droits antidumping et compensateurs :

Invasion de l’Ukraine par la Russie :

Sanctions à l’encontre de la Russie :

Amina Gerba
Groupe progressiste du Sénat – Québec (Rigaud) 

Amina Gerba

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Crise alimentaire mondiale : 

Système de recours commerciaux : PME

Projet de loi S-217 (Loi sur la réaffectation de certains biens saisis, bloqués ou mis sous séquestre) :

Stephen Greene
Groupe des sénateurs canadiens – Nouvelle-Écosse (Halifax – La Citadelle) 

Stephen Greene

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Mise à jour sur les Nations Unies :

Ukraine :

Accords commerciaux :

David Richards
Groupe des sénateurs canadiens – Nouveau-Brunswick 

David Richards

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Afghanistan : 

Russie :

Ukraine :

Intérêts liés à AMC :

Leo Housakos
Parti conservateur du Canada – Québec (Wellington) 

Leo Housakos

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Régime de sanctions :

Interférence étrangère :

Afghanistan : 

Michael L. MacDonald
Parti conservateur du Canada – Nouvelle-Écosse (Cap-Breton) 

Michael L. MacDonald

Nomination au sénat

Rôles politiques et parlementaires

Rôles politiques et parlementaires

Membre de comités

Points d’intérêt récents

Intérêts liés à AMC :

Nations Unies – Ukraine :

Chine : 

Producteurs agricoles :

Question et réponses : Avenir de la diplomatie

  1. Avenir de la diplomatie

1.1  Quels sont les domaines du Ministère qui, selon vous, seront les plus touchés par l’exercice « L’avenir de la diplomatie »? Quel type d’effet la modernisation aura-t-elle sur notre politique étrangère, notre commerce et notre aide internationale?

1.2  Quelles sont les premières conclusions de l’exercice en ce qui concerne les plus grands défis ou problèmes auxquels AMC est actuellement confronté?

1.3  Comptez-vous solliciter des fonds supplémentaires dans le cadre fiscal afin de mettre en œuvre les résultats de cet exercice?

1.4  Étant donné que des initiatives similaires ont eu lieu par le passé, en quoi ce processus est-il différent? Comment vous assurerez-vous que les résultats sont significatifs? Quelle sera la stratégie de mise en œuvre?

Quel est le calendrier prévu pour la mise en œuvre?

  1. Domaine d’action no 1 : Mettre au point une nouvelle expertise au sein d’Affaires mondiales Canada sur les questions internationales essentielles pour l’avenir du Canada et accroître la capacité d’anticiper et de gérer les crises

2.1 Dans quels domaines politiques AMC va-t-il mettre au point de nouvelles capacités?

2.2 Le changement climatique est une question transversale qui touche tous les domaines d’activité d’Affaires mondiales Canada. Comment cette question prendra-t-elle de l’importance à l’avenir et comment envisagez-vous de l’aborder?

2.3 Nos capacités diplomatiques et consulaires sont-elles adaptées pour répondre à des crises comme celles que nous connaissons au Soudan et en Haïti?

2.4 Comment AMC s’adapte-t-il pour faire face aux cybermenaces croissantes et à l’ingérence étrangère?

2.5 Où en est la politique étrangère féministe du Canada?

  1. Domaine d’action no 2 : Renforcer la capacité du Canada à exercer une influence là où elle importe le plus, en augmentant notre présence à l’étranger

3.1 Devrions-nous être plus présents à l’étranger? Si oui, où et pourquoi?</h3

3.2 Comment expliquer que notre représentation diplomatique en Afrique soit si petite? Pourquoi n’est-elle pas plus importante Est-il prévu d’étendre notre réseau de missions en Afrique?

En outre, le Canada met en place une mission spécialisée et un observateur permanent auprès de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, qui permettront au Canada de donner un nouvel élan à ses relations avec l’Union africaine et de renforcer les efforts en cours sur les priorités communes. Un observateur permanent/chef de mission devrait être mis en place dans les prochains mois. 

3.3 Les États-Unis sont notre allié le plus proche et le plus important. Qu’a-t-on fait pour renforcer les relations entre le Canada et les États-Unis?

3.4 Comment pouvons-nous utiliser la diplomatie numérique et les nouvelles technologies pour mieux répondre aux priorités internationales? La diplomatie numérique pourra-t-elle un jour remplacer les interactions de personne à personne?

  1. Domaine d’action no 3 : Veiller à ce que la main-d’œuvre d’Affaires mondiales Canada soit hautement qualifiée, diversifiée, en bonne santé et capable de produire des résultats de classe mondiale pour les Canadiens

4.1 Quelle était la répartition des employés à l’étranger par rapport à ceux à l’Administration centrale (en date du 31 mars 2023)?

4.2 Quel est le ratio du personnel situé au Canada à l’Administration centrale et à l’étranger (en date du 31 mars 2023)?</h3

4.3 Combien y a-t-il d’employés du service extérieur? Combien d’entre eux ont été embauchés au cours des dernières années?

4.4 Quel est le calendrier de recrutement prévu pour les cinq prochaines années?

4.5 Comment AMC développe-t-il une expertise diplomatique et propre à une question?

4.6 Quelle est l’importance des langues étrangères dans l’approche de la gestion des talents d’AMC dans la filière du service extérieur?

4.7 Comment AMC se compare-t-il aux autres ministères en termes de bilinguisme?

4.8 Comment Affaires mondiales Canada démontre-il son engagement en faveur de la diversité et de l’inclusion au sein du personnel, y compris la diversité linguistique et géographique?

4.9 Faisons-nous assez pour reconnaître et soutenir notre personnel recruté sur place?

4.10 Quelle est notre norme de diligence en ce qui concerne les employés en situation d’urgence? Quelles sont les implications et les responsabilités distinctes dans le traitement des ERP par rapport aux EC en cas de crise?

4.11 À votre avis, AMC devrait-il chercher à devenir son propre employeur autonome? Quels en seraient les avantages supplémentaires et quels en seraient les défis?

4.12 Quel est le statut de la fusion? S’agit-il d’une réussite? Quelles ont été les réalisations et quels sont les domaines qui restent en suspens?

  1. Domaine d’action no 4 : Veiller à ce que le ministère des Affaires mondiales dispose des outils, des processus et de la culture nécessaires pour prospérer à l’avenir

5.1 Quel montant annuel AMC consacre-t-il aux outils et aux programmes suivants pour faire progresser les engagements internationaux prioritaires du Canada ? Dépenses prévues pour 2022-2023 (allocation budgétaire)

5.2 Quels sont les outils et processus prévus qui pourraient résulter de la phase de mise en œuvre de l’Avenir de la diplomatie?

Tendances mondiales et moteurs de la diplomatie

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les grandes tendances observées aux échelons stratégique et opérationnel amènent à s’interroger sur l’efficacité de la diplomatie canadienne d’aujourd’hui.

Sur le plan stratégique, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a exacerbé les inquiétudes en matière de sécurité et accru la tension d’une dynamique géopolitique déjà difficile, notamment la concurrence géopolitique croissante entre la Chine et les démocraties les plus développées. Le centre de gravité géopolitique et économique du monde s’éloigne de l’Europe et se déplace résolument vers l’Indo-Pacifique, et le système international fondé sur des règles est mis à rude épreuve.  Dans le même temps, un nombre croissant d’États émergents et en développement expriment leurs préoccupations quant à la perception d’une politique de deux poids, deux mesures parfois utilisée par les pays occidentaux, qui cherchent à éviter de prendre parti lorsqu’il s’agit de grandes rivalités géopolitiques sur des questions clés.

Sur le plan opérationnel, la transformation du travail a posé des questions sur l’importance relative de la proximité physique (c’est‑à‑dire une présence sur le terrain) pour la conduite de la diplomatie et sur la façon dont d’autres méthodes peuvent être davantage efficaces pour influencer les interlocuteurs clés dans certaines circonstances.

L’évolution rapide des technologies a une profonde incidence sur la géopolitique, tout en exigeant des diplomates qu’ils accèdent à l’analyse des mégadonnées et la traitent, qu’ils apprennent à utiliser de nouveaux outils tels que l’intelligence artificielle générative, et qu’ils utilisent efficacement de nouvelles formes de communication plus immédiates, à la fois avec d’autres diplomates et avec des parties prenantes externes.

Les questions de diversité et d’inclusion nourrissent les attentes d’un service extérieur qui tient mieux compte de la diversité linguistique, sexuelle, ethnique et raciale du Canada.

Les divers canaux de la diplomatie et l’augmentation du nombre d’acteurs diplomatiques non étatiques et de leur influence obligent à réévaluer les moyens les plus efficaces par lesquels le Canada pourrait promouvoir ses intérêts à l’étranger.

Politique étrangère féministe

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Mise à jour

Des discussions se poursuivent avec d’autres pays qui ont adopté une politique étrangère féministe, et une coalition de partenaires d’optique commune, y compris la société civile, s’élargit. Un document d’orientation destiné au grand public et articulant l’approche féministe de la politique étrangère du Canada est en cours de finalisation et de lancement. Affaires mondiales Canada a appliqué une approche féministe à l’initiative « L’avenir de la diplomatie : Transformer AMC », en adoptant une approche ACS Plus à toutes les étapes et en veillant à l’intégration d’une diversité de points de vue et de perspectives dans l’analyse et les résultats du processus. En mars 2023, la vérificatrice générale a déposé un rapport critiquant la capacité d’Affaires mondiales Canada à démontrer les résultats de l’aide internationale à l’appui de l’égalité des genres.

Faits et chiffres à l’appui

La politique étrangère féministe du Canada est mise en œuvre par l’intermédiaire d’une série de politiques internationales complémentaires, y compris la Politique d’aide internationale féministe, le Plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité, et la Stratégie de diversification du commerce, avec son approche inclusive en matière commerce. Le Ministère a atteint une quasi-parité hommes-femmes parmi ses chefs de mission à l’étranger.

Normes de diligence pour le personnel recruté sur place – Situations de crise

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Employés recrutés sur place

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Faits et chiffres à l’appui (en date du 31 mars 2023)

Contexte

Le sous-ministre des Affaires étrangères s’est vu déléguer de larges pouvoirs pour gérer tous les aspects du programme des ERP par le gouvernement du Canada (classification, dotation en personnel, relations de travail, rémunération et avantages sociaux, etc.) La communauté des ERP représente environ 41,4 % de l’effectif total d’Affaires mondiales Canada et environ 80 % de son personnel dans les 182 missions réparties dans 112 endroits dans le monde.

Bien que les ERP ne soient pas assujettis à la Loi sur l’emploi dans la fonction publique, ils constituent un élément essentiel de la présence du Canada à l’étranger, et leur rôle a évolué. La tendance à l’augmentation du degré de responsabilité des ERP travaillant dans les missions canadiennes se reflète dans la pratique de la plupart des ministères des Affaires étrangères. Cependant, les principes établis par le Conseil du Trésor concernant le programme des ERP, à savoir ceux de la législation locale, du marché du travail local et des besoins opérationnels, signifient que les conditions d’emploi des ERP dans le monde entier sont liées à l’analyse du marché du travail local.

Reconnaissant la nécessité d’offrir de bonnes conditions de travail et un environnement qui favorise l’inclusion ainsi que les compétences, AMC a entrepris un examen régulier des paramètres clés régissant le programme des ERP. La réforme de 2019 du cadre de gestion des ressources humaines du programme des ERP a commencé par une mise à jour d’un cadre vieux de 50 ans afin d’inclure l’alignement sur les principes globaux de la fonction publique canadienne, ainsi que d’assurer l’uniformité avec les priorités de la politique étrangère du Canada.

Malgré les défis posés par la pandémie de COVID‑19 et l’absence d’augmentation supplémentaire du niveau de référence, des priorités telles que celles identifiées lors du premier symposium mondial sur les ERP en 2019 (classification, gouvernance et engagement) ont été mises en œuvre. La directive clé sur l’emploi et la dotation en personnel ainsi que les lignes directrices sur le travail en dehors des locaux de la mission ont été introduites en réponse à l’évolution de la réalité du lieu de travail.

Cette situation, combinée à une série de crises géopolitiques récentes touchant les activités des missions, continuera d’orienter les efforts continus d’Affaires mondiales Canada en vue de mettre au point le cadre, les outils et les stratégies de gestion du programme des ERP.

Exigences en matière de langues étrangères

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

L’Institut canadien du service extérieur appuie le perfectionnement et le maintien des compétences en langues étrangères des employés afin de leur permettre de démontrer pleinement leurs compétences internationales à l’étranger, y compris le jugement dans un contexte mondial, la résilience et l’adaptabilité, l’influence et la création d’alliances, ainsi que la compétence interculturelle.

Dans l’ensemble, 575 employés en moyenne participent chaque année aux programmes du Centre, y compris l’acquisition à temps plein, l’acquisition à temps partiel et le maintien des compétences. Le Centre administre également des tests de compétence fondés sur une échelle et un système internationalement reconnus, ainsi que des tests d’aptitude aux langues vivantes (TALV), conçus pour prédire les chances de réussite dans l’apprentissage d’une langue étrangère.

En moyenne, 140 employés sont affectés à des formations en langues étrangères à temps plein de durées diverses au cours d’une année donnée, allant de quelques mois (par exemple, l’espagnol) à quelques années (par exemple, le chinois).

L’initiative FoD reconnaît la nécessité d’accroître les capacités en langues étrangères. Il s’agit notamment d’améliorer le taux de conformité pour les postes désignés en langue étrangère, d’encourager l’apprentissage et le maintien des langues étrangères, d’offrir une formation en langue étrangère aux nouvelles recrues du service extérieur dans le cadre de leur intégration et de mettre davantage l’accent sur les compétences linguistiques qui répondent aux besoins organisationnels à l’Administration centrale et dans les missions.

État de la fusion du MAECI et de l’ACDI

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

En 2013, l’Agence canadienne de développement international et l’ancien ministère des Affaires étrangères et du Commerce international ont été fusionnés pour devenir Affaires mondiales Canada. Depuis la fusion, le Ministère a constaté une cohérence accrue entre les volets de la diplomatie, du commerce et du développement, ce qui a facilité la capacité du Canada à s’adapter aux défis mondiaux, complexes et à multiples facettes. En voici quelques exemples :

Afin d’accroître l’efficience et l’efficacité de l’engagement international du Canada, Affaires mondiales Canada mène une série de quatre évaluations de la cohérence géographique afin de déterminer dans quelle mesure chaque direction géographique coopère dans les domaines du commerce, du développement et de la diplomatie. À ce jour, le Ministère a terminé les évaluations des directions générales de l’Afrique (WGM), des Amériques (NGM) et de l’Asie-Pacifique (OGM), et a récemment entamé l’évaluation de la direction générale de l’Europe, de l’Arctique, du Moyen-Orient et du Maghreb (EGM). Une méta-analyse de la cohérence dans l’ensemble du Ministère est prévue pour 2024. Les évaluations ont permis d’identifier cinq facteurs clés qui favorisent ou entravent la cohérence : le leadership de la branche, la capacité et l’expertise, la structure organisationnelle, l’alignement des politiques et des priorités, et les systèmes organisationnels.

Moyens et mesures pour diversifier la main-d’œuvre à Affaires mondiales Canada

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Taux de postes actuellement vacants à AMC

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Régime de sanctions du Canada

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Au besoin

Mise à jour

Parmi les inscriptions récentes au titre de la Loi sur les mesures économiques spéciales, mentionnons : 

En décembre 2022, le gouvernement a annoncé la première saisie d’un bien (d’une valeur de 26 millions de dollars américains) en vertu des nouveaux pouvoirs de saisie et de confiscation de la Loi sur les mesures économiques spéciales. Le gouvernement étudie attentivement les prochaines étapes, compte tenu de la complexité et du caractère unique de ce régime dans le contexte des sanctions internationales. Les travaux se poursuivent en vue d’identifier d’autres biens potentiels de personnes sanctionnées qui pourraient être visés.  

Le Parlement est actuellement saisi de modifications (projet de loi C-47, Loi d’exécution du budget de 2023) visant à renforcer davantage nos régimes de sanctions autonomes afin de favoriser une mise en œuvre plus efficace des sanctions. Par exemple, les modifications proposées apportent davantage de clarté sur la propriété et le contrôle des filiales, des sociétés affiliées et des sociétés apparentées des personnes inscrites, améliorent la capacité du Canada à inscrire des personnes dans des pays tiers et renforcent le partage de renseignements entre les ministères participant au processus d’application des sanctions. 

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

La Loi sur les mesures économiques spéciales permet au Canada d’imposer des sanctions à un État étranger, à ses particuliers et à ses entités dans quatre situations : lorsqu’une grave atteinte à la paix et à la sécurité internationales a été commise, lorsqu’une organisation internationale demande à ses membres d’imposer des sanctions, lorsque des violations des droits de la personne ont été commises ou lorsque des cas de corruption ont été révélés. Ces sanctions peuvent inclure une interdiction de traiter avec des personnes ou des entités et des restrictions sur les échanges commerciaux ou les transactions financières. Les personnes inscrites sur la liste en réponse à des violations flagrantes et systématiques des droits de la personne ou à des actes de corruption importants sont également interdites de territoire au Canada en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. Pour optimiser l’efficacité, le Canada coordonne ses mesures avec celles d’autres pays. Quinze pays font l’objet de sanctions dans le cadre de la Loi sur les mesures économiques spéciales.

La Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus permet au Canada de sanctionner des ressortissants étrangers responsables ou complices de violations des droits de la personne et d’actes de corruption. Soixante-dix personnes figurent sur la liste de cette loi (voir annexe). Il est interdit aux Canadiens de traiter avec ces personnes, ce qui a pour effet de geler leurs biens canadiens. Ils sont également interdits de territoire au Canada en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.

En juin 2022, des modifications ont été apportées à la Loi sur les mesures économiques spéciales et à la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus afin de permettre la saisie, la confiscation, l’aliénation et la redistribution des biens sanctionnés. Le produit de la vente des biens peut être utilisé pour la reconstruction des États touchés, le rétablissement de la paix et de la sécurité internationales et l’indemnisation des victimes.

Conformément à l’article 16 de la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus, le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) a publié son rapport d’examen législatif quinquennal sur la Loi sur les mesures économiques spéciales et la Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus le 16 mai 2023. Affaires mondiales Canada examine actuellement ce rapport, y compris ses 19 recommandations.

Le Canada est légalement tenu de mettre en œuvre les sanctions imposées par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Ces sanctions sont mises en œuvre au Canada à l’aide règlements pris en application de la Loi sur les Nations Unies. Treize pays sont soumis aux sanctions des Nations Unies : République centrafricaine, Mali, République démocratique du Congo, Haïti, Iran, Irak, Liban, Libye, République populaire démocratique de Corée, Somalie, Soudan du Sud, Soudan et Yémen.

À l’aide de mesures de sanctions ciblées, le gouvernement du Canada s’efforce de minimiser les conséquences négatives pour les civils et pour les entreprises et activités humanitaires légitimes. Il atténue également les conséquences humanitaires involontaires des sanctions à l’aide d’exceptions prévues par la loi pour certaines activités, ainsi que par les procédures d’octroi de permis et de certificats.

Annexe

Liste des sanctions autonomes canadiennes

Loi sur les mesures économiques spéciales

Loi sur la justice pour les victimes de dirigeants étrangers corrompus

Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique

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Mise à jour

Le Canada est en train d’assurer le financement des diverses initiatives de sa Stratégie pour l’Indo-Pacifique, lancée en novembre 2022. Les premiers progrès réalisés dans la mise en œuvre depuis le lancement de la Stratégie comprennent plusieurs visites ministérielles dans la région (y compris votre dernière visite en Corée du Sud et aux Philippines), des dialogues stratégiques avec les partenaires de l’Indo-Pacifique (Inde, Corée du Sud, États-Unis), l’annonce du premier Bureau indo-pacifique de l’agriculture et de l’agroalimentaire (décembre 2022), le lancement officiel des missions de l’Équipe commerciale du Canada dans l’Indo-Pacifique (à Singapour en février 2023), et le déploiement du HCMS Montréal dans la région dans le cadre de l’initiative « Capacité de défense renforcée » (mars 2023). L’annonce de la nomination d’Ian Mackay en tant que premier envoyé spécial du Canada pour l’Indo-Pacifique est un pas de plus dans cette direction (avril 2023).

Faits et chiffres à l’appui

Ingérence étrangère

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Faits et chiffres à l’appui

Promotion des droits de la personne et de la démocratie

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le Canada est confronté à des défis mondiaux croissants en matière de gouvernance démocratique et à un recul des principes acceptés en matière de droits de la personne. Les régimes antidémocratiques sapent les normes en matière de droits de la personne et remettent en question les institutions des Nations Unies. Par ailleurs, les pressions mondiales émergentes (migration, COVID-19, changement climatique, technologies émergentes et lutte contre le terrorisme) ont des dimensions liées aux droits de la personne qui risquent d’ébranler les institutions démocratiques. Dans ce contexte, les alliés et la société civile attendent du Canada qu’il fasse preuve de leadership, notamment en matière d’égalité entre les hommes et les femmes. En réponse, le Canada a placé la promotion de la démocratie et des droits de la personne au cœur de sa politique étrangère féministe.

La défense des droits de la personne est une initiative partagée. Le Canada s’engage de manière concrète avec d’autres pays et la société civile, et participe activement au système international fondé sur des règles, afin de faire progresser les droits de la personne dans le monde entier et d’appeler tous les États à respecter leurs obligations en matière de droits de la personne. Au sein des organes des Nations Unies, le Canada a joué un rôle de premier plan sur un large éventail de questions relatives aux droits de la personne, notamment en tant que chef de file pour des résolutions bénéficiant d’un soutien interrégional, telles que : la situation des droits de la personne en Iran; l’élimination de la violence à l’égard des femmes; l’élimination des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés (résolution que nous avons codirigée avec la Zambie); et la liberté d’expression (résolution que nous avons codirigée avec les Pays-Bas).

Nos initiatives multilatérales et bilatérales en matière de droits de la personne vont de pair avec notre engagement en faveur de la démocratie et de la politique numérique. Le Canada est à l’avant-garde internationale de la protection active de la démocratie grâce à son leadership dans le Mécanisme de réaction rapide du G7, la Coalition pour la liberté des médias et la Communauté des démocraties, et à son engagement continu dans la Coalition pour la liberté en ligne, l’International IDEA et divers projets de renforcement des capacités.

La gouvernance des technologies numériques est également devenue un domaine critique de la politique étrangère, avec des répercussions considérables pour l’avenir de la démocratie, le système international fondé sur des règles et le programme de développement. À l’heure actuelle, le Canada et les Pays-Bas œuvrent à l’élaboration et au lancement d’une déclaration mondiale sur l’intégrité de l’information en ligne, qui constituera une étape concrète vers l’élaboration de normes internationales relatives à l’intégrité de l’information en ligne, ancrées dans le respect des droits de la personne. En présidant la Coalition pour la liberté en ligne en 2022, le Canada a contribué à faire progresser sa vision de la démocratie à l’ère numérique, qui commence par l’inclusion numérique. À ce titre, nous avons publié une sur la désinformation parrainée par l’État russe en Ukraine, une sur les fermetures d’Internet en Iran et lancé la campagne de médias sociaux , avec une audience de 13 millions de personnes dans plus de 50 pays. Le Canada soutient également des partenaires de la société civile, notamment par un projet de 2 millions de dollars à la World Benchmarking Alliance. AMC continue de travailler avec ISDE à la création d’un groupe de travail sur la politique numérique et au positionnement du Canada en tant que chef de file mondial dans le domaine numérique. 

Le Canada dirige le Mécanisme de réaction rapide du G7 de façon continue depuis sa création en 2018 à la suite du Sommet du G7 à Charlevoix. Par l’entremise de ce mécanisme, nous travaillons avec nos partenaires du G7 pour renforcer notre compréhension collective des menaces étrangères à la démocratie et nos capacités respectives à contrer ces menaces.

Contrôles à l’exportation – Contexte général

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Mise à jour

Le 31 mai 2023, le rapport de 2022 du Canada sur l’exportation de matériel militaire a été déposé au Parlement. Le rapport indique notamment que les dix premières destinations non américaines en valeur pour les exportations militaires étaient l’Arabie saoudite, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Pologne, l’Inde, le Qatar, l’Ukraine, la Corée du Sud, l’Australie et la France. Depuis 2019, les contrôles des exportations ont fait l’objet d’une attention soutenue de la part du public, des médias et des parlementaires. En février 2022, les restrictions en matière de contrôle des exportations ont été parmi les premières mesures annoncées par le premier ministre à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Faits et chiffres à l’appui (données de 2022)

Contexte

Les contrôles des exportations et du courtage visent à garantir que les exportations d’articles contrôlés soient effectuées conformément à la politique étrangère et de défense du Canada et à la sécurité nationale, et qu’elles n’entravent pas inutilement le commerce international. L’exportation de la plupart des produits est contrôlée conformément aux engagements pris par le Canada dans le cadre des quatre principaux régimes multilatéraux de contrôle des exportations.

Traité sur l’interdiction des armes nucléaires

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Contexte

L’absence de progrès concrets en matière de désarmement nucléaire a conduit un certain nombre d’États à négocier, au sein des Nations Unies, un traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Aucun des États détenteurs d’armes nucléaires, et aucun allié de l’OTAN, n’a pris part aux négociations (à l’exception des Pays-Bas, dans le cadre d’un mandat parlementaire). De même, aucun de ces États n’a signé le traité.

Le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) est entré en vigueur en 2021. Il interdit la mise au point, l’essai, la production, l’acquisition, la possession, le stockage, l’utilisation ou la menace d’utilisation d’armes nucléaires. Il interdit également le déploiement d’armes nucléaires sur le territoire national et la fourniture d’une aide à tout État dans la conduite d’activités interdites.

La première réunion des États parties au TIAN s’est tenue en juin 2022 sous la présidence autrichienne (contrairement à d’autres alliés de l’OTAN, le Canada n’y a pas participé en tant qu’observateur). En mai 2023, le traité comptait 68 États parties, tandis que 27 autres États l’avaient signé mais ne l’avaient pas encore ratifié.

Le TIAN est incompatible avec l’adhésion du Canada à l’OTAN, qui s’appuie sur la dissuasion nucléaire en tant qu’aspect essentiel de sa sécurité collective. La société civile milite activement pour que le Canada adhère au Traité. Les partis d’opposition (notamment le NPD) ont également insisté auprès du gouvernement sur cette question. Bien que le Canada ne soutienne pas le traité, il partage les préoccupations sous-jacentes concernant les progrès très lents du désarmement.

Fervent partisan du TNP (Traité de non-prolifération nucléaire), le Canada soutient depuis longtemps une approche progressive du désarmement, qui mettrait un terme à la prolifération des armes nucléaires, réduirait les stocks existants et éliminerait ces armes de manière irréversible. Ces mesures comprennent l’entrée en vigueur du traité d’interdiction complète des essais nucléaires, le renforcement des capacités de vérification du désarmement, l’extension du contrôle des armements à des États comme la Chine et l’ouverture de négociations, attendues depuis longtemps, sur un traité d’interdiction de la production de matières fissiles.

Afin de préserver la crédibilité du TNP et de faire progresser sa mise en œuvre, le Canada se fait depuis longtemps le champion d’une transparence accrue, de la responsabilisation des États dotés d’armes nucléaires et de l’inclusion de la société civile et des groupes sous-représentés.

Engagement diplomatique récent avec la Chine

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 8 mai 2023, le Canada a annoncé que le diplomate chinois Zhao Wei avait été déclaré persona non grata pour s’être immiscé dans la politique canadienne. Le 9 mai 2023, le MAE chinois a annoncé qu’il expulserait, en réponse, la diplomate Jennifer Lalonde du consulat général du Canada à Shanghai.

Le 15 mars 2023, le premier ministre Trudeau a annoncé la nomination de l’ancien gouverneur général David Johnston en tant que rapporteur spécial indépendant pour aider à protéger l’intégrité de la démocratie canadienne. Dans son premier rapport, publié le 23 mai, le rapporteur a conclu que les élections canadiennes de 2019 et 2021 n’avaient pas été compromises, mais qu’il était possible d’améliorer l’échange d’informations (renseignements) au sein du gouvernement.

Le Comité multipartite des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (NSICOP) enquêtera également sur l’ingérence étrangère dans les élections fédérales, tandis que l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (OSSNR) examinera la manière dont les enquêtes sur l’ingérence chinoise dans les élections ont été traitées par les agences de sécurité nationale. L’ISR supervisera également les enquêtes de ces deux organismes.

Sécurité publique Canada a conclu les consultations sur un registre des agents étrangers le 9 mai 2023.

Le budget de 2023 a également prévu l’établissement d’un poste de coordonnateur et d’un bureau national de lutte contre l’ingérence étrangère au sein de Sécurité publique Canada, et a alloué un financement accru à la GRC pour aider à protéger les Canadiens contre le harcèlement et l’intimidation de la part de régimes autoritaires.

La ministre Joly a tenu une réunion informelle avec le son homologue chinois, M. Qin Gang, en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, le 2 mars 2023. Il s’agissait de la première interaction de la ministre Joly avec le ministre des Affaires étrangères Qin après sa nomination le 30 décembre 2022. Ils ont discuté des relations bilatérales, des questions consulaires, de l’incident du ballon de surveillance chinois au-dessus de l’espace aérien nord-américain, de la guerre en Ukraine et de l’ingérence présumée de la Chine dans les élections canadiennes. La ministre Joly a déclaré au ministre Qin que le Canada ne tolérerait jamais aucune forme d’ingérence étrangère dans sa démocratie et ses affaires intérieures.

Avant cela, sa dernière interaction avec l’ancien ministre des Affaires étrangères de la RPC, Wang Yi, a eu lieu en marge du sommet du G20 le 15 novembre 2022, au cours duquel elle a évoqué la guerre en Ukraine, la Corée du Nord, la CdP15 et l’ingérence présumée de la Chine dans les affaires étrangères.

Faits et chiffres à l’appui

Engagement du Canada en Afrique

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 16 mai, MINA a reçu une correspondance officielle de la sénatrice Amina Gerba concernant les implications de l’adoption d’un « cadre » d’engagement plutôt que d’une « stratégie ». Le 17 mai, un article de la Presse canadienne intitulé « Liberals downgrade Africa strategy to framework, but insist continent is a priority » a été publié par de nombreux médias canadiens. L’article fait écho à des questions similaires posées au ministre Sajjan lors de la réunion du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (2 mai).

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Au printemps 2022, la ministre Joly a chargé le secrétaire parlementaire Oliphant (PSA) d’élaborer une stratégie visant à renforcer l’engagement du Canada envers l’Afrique et à améliorer la mise en œuvre de la politique étrangère du Canada à l’égard de l’Afrique. Le secrétaire parlementaire a consulté diverses parties prenantes, ce qui a suscité l’intérêt des médias, de la diaspora, du monde universitaire et d’autres acteurs.

Sous la direction de la ministre Ng, des consultations publiques sur l’élaboration d’une stratégie de coopération économique Canada-Afrique ont été lancées en mai 2023 afin d’identifier les priorités des entreprises et des investisseurs canadiens, ainsi que celles des partenaires africains. La stratégie permettra d’examiner le soutien à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), le commerce et l’investissement, ainsi que les partenariats dans le domaine de la recherche et de l’innovation.

Antécédents protégés par l’AIPRP

[CAVIARDÉ] 

Soudan

Messages supplémentaires

Mise à jour

Les États-Unis et l’Arabie saoudite mènent des pourparlers à Djedda entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, négociant plusieurs accords de cessez-le-feu qui n’ont cependant pas été respectés. Le dernier cessez-le-feu de sept jours a été annoncé le 20 mai et est entré en vigueur le 22 mai. Contrairement à ses prédécesseurs, cet accord prévoit la mise sur pied d’un comité de surveillance composé de représentants des États-Unis, de l’Arabie saoudite et de chacune des forces parties au conflit. Le 26 mai, les États-Unis et l’Arabie saoudite ont publié une déclaration conjointe indiquant que, bien qu’il y ait eu des affrontements en début de semaine, les combats avaient diminué et que les acteurs humanitaires avaient pu commencer à acheminer des fournitures médicales d’urgence.  

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Le 15 avril, une confrontation militaire a commencé entre les Forces armées soudanaises, dirigées par le lieutenant-général al-Burhan, qui est également chef de l’État, et les Forces de soutien rapide, dirigées par le général Hemedti. Plus de 800 personnes ont été tuées. Ce conflit exacerbe les besoins existants tant à l’intérieur du Soudan que dans les pays voisins, qui sont déjà confrontés à leurs propres crises humanitaires, puisque près de 300 000 personnes ont été déplacées au-delà des frontières. Les efforts de médiation comptent de nombreux participants. Le Canada soutient l’inclusion de la société civile dans les efforts visant à mettre fin à la violence actuelle et à parvenir à une paix durable et à une transition dirigée par les civils. 

Ukraine – Sécurité internationale, programmation humanitaire et développement

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Faits et chiffres à l’appui

De janvier 2022 à mars 2023, y compris dans le cadre du budget de 2023, AMC a accordé 352,5 millions de dollars à l’aide humanitaire, 127 millions de dollars à l’aide au développement et plus de 102 millions de dollars à l’aide à la sécurité et à la stabilisation de l’Ukraine. 

L’aide humanitaire du Canada est alignée sur le plan d’intervention humanitaire des Nations Unies et comprend un soutien aux interventions sanitaires d’urgence, aux services de protection et aux produits de première nécessité tels que les abris, l’eau, l’assainissement et la nourriture. Le Canada s’est également engagé à verser 127 millions de dollars en aide au développement, dont 52 millions de dollars pour le stockage des céréales et 35 millions de dollars pour soutenir le gouvernement et la société civile ukrainiens.

Le Canada consacre plus de 102 millions de dollars aux programmes de sécurité et de stabilisation pour soutenir la société civile et les organisations de défense des droits de la personne, le secteur de la sécurité, les mesures contre les mines, la poursuite en justice des auteurs de violations des droits de la personne (y compris les violences sexuelles et liées aux conflits) et la lutte contre la désinformation de la part de la Russie.

Situation actuelle en Israël / Cisjordanie / Gaza

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Mise à jour

Le Canada a exprimé son inquiétude face à la montée de la violence et à la rhétorique incendiaire en Israël et en Cisjordanie, ainsi qu’aux mesures unilatérales prises par les deux parties, qui ont exacerbé les tensions. En mai, le Canada a salué le cessez-le-feu conclu sous l’égide de l’Égypte, qui a mis fin à cinq jours de conflit entre le Jihad islamique palestinien et Israël. En février, le Canada a condamné l’annonce par le gouvernement israélien de son intention d’autoriser l’installation d’avant-postes illégaux et d’accroître le nombre de logements dans les colonies existantes. En janvier, le Canada a exprimé son inquiétude après que le gouvernement israélien ait imposé des sanctions financières à l’Autorité palestinienne. Le Canada soutient les efforts visant à créer un espace de dialogue direct entre les parties.

Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Les perspectives d’une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien se sont amenuisées au cours des dernières années, car aucune négociation officielle n’a eu lieu depuis 2014. La méfiance mutuelle et la concurrence de toutes les parties ont limité la capacité et la volonté des parties de reprendre les négociations directes.

Le gouvernement israélien de coalition dirigé par Benjamin Netanyahu a prêté serment le 29 décembre 2022. Il n’y a pas eu d’élections pour l’Autorité palestinienne (AP) depuis 2006; l’administration dirigée par le président Abbas souffre d’un faible soutien populaire. Les relations entre le nouveau gouvernement israélien et l’AP se sont détériorées à la suite de certaines déclarations faites par les membres de la coalition de Netanyahou et des mesures prises récemment par le nouveau gouvernement à l’encontre de l’AP.

À Gaza, la violence récurrente, les restrictions sévères à la circulation des personnes et des biens, la croissance économique limitée, la mauvaise gouvernance, les infrastructures endommagées et la pauvreté continuent d’éroder la résilience de la population. Le Hamas, l’autorité de facto à Gaza depuis 2006, a intensifié sa rhétorique et mené des attaques à la roquette contre Israël, tout comme le Jihad islamique palestinien. La situation demeure volatile, et il existe un risque constant de retour à la violence.

Mesures prises contre l’Iran / CGRI

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Arabie saoudite

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Faits et chiffres à l’appui

Contexte

Différend bilatéral : Les relations bilatérales ont été rompues après la rétrogradation des relations par l’Arabie saoudite le 5 août 2018, en réaction à une série de tweets de la ministre des Affaires étrangères de l’époque, Mme Freeland, et d’Affaires mondiales, appelant à la libération immédiate de militants des droits de la personne détenus. Le premier ministre Trudeau et le premier ministre et prince héritier saoudien Mohammed bin Salman se sont rencontrés en marge du Sommet de la coopération économique Asie-Pacifique le 18 novembre 2022, et ont exprimé un désir mutuel de rétablir les relations diplomatiques. Le 24 mai 2023, il a été annoncé publiquement que le Canada et l’Arabie saoudite avaient convenu de rétablir pleinement leurs relations diplomatiques, en commençant par l’échange d’ambassadeurs. Cette annonce a sonné la fin de toutes les mesures punitives instituées par l’Arabie saoudite, y compris la proclamation royale saoudienne du 6 août 2018, qui interdisait les nouvelles affaires avec le Canada et annulait toutes les transactions commerciales existantes. Le Canada n’avait pris aucune mesure punitive à l’encontre de l’Arabie saoudite en réponse à la dégradation des relations.

Contexte géopolitique : L’Arabie saoudite a renforcé son engagement et ses efforts diplomatiques en faveur d’une stabilité et d’une sécurité régionales accrues. Ce renforcement s’est traduit par le récent accord conclu avec l’Iran sous l’égide de la Chine pour rétablir les relations, par la volonté de réadmettre la Syrie au sein de la Ligue arabe et par la médiation des échanges de prisonniers entre l’Ukraine et la Russie. Le pays a également participé aux pourparlers de paix au Yémen et a joué un rôle important dans la recherche d’une solution pacifique au conflit soudanais. Ces initiatives ont également mis en évidence une stratégie de couverture de la part de l’Arabie saoudite, en partie en réponse à la perception d’un retrait des États-Unis de la région, mais aussi en réaction à l’implication politique, économique et militaire croissante d’autres puissances telles que la Russie et la Chine.

Ventes d’armes/contrôles des exportations : En 2020, des fonctionnaires d’Affaires mondiales Canada ont achevé un examen des exportations d’armes vers l’Arabie saoudite afin d’évaluer soigneusement si les biens militaires exportés vers l’Arabie saoudite seraient utilisés d’une manière conforme au Traité sur le commerce des armes et à la législation nationale du Canada. Cet examen a permis de conclure que les exportations autorisées à ce jour et les exportations proposées dans le cadre des demandes de licences reçues et évaluées à ce jour ne présentaient pas de risque important d’être utilisées en violation de la législation canadienne ou des critères du Traité sur le commerce des armes.

Droits de la personne : Bien que les efforts de modernisation et les réformes soient en cours et aient amélioré la situation des droits de la personne, notamment en ce qui concerne le renforcement du pouvoir économique des femmes, l’Arabie saoudite demeure une monarchie absolue avec des restrictions importantes, notamment en ce qui concerne la liberté politique et la tolérance à l’égard des dissidents.

Conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 25 mai, le président russe Poutine a organisé une réunion trilatérale avec le premier ministre arménien Pashinyan et le président azerbaïdjanais Aliyev à Moscou. Avant cette réunion, MM. Pashinyan et Aliyev ont contesté leurs positions respectives sur le blocage du corridor de Lachin, devant les participants à la réunion de l’Union économique eurasienne. La réunion a eu lieu quelques jours après que le premier ministre arménien ait annoncé que son gouvernement était prêt à reconnaître officiellement le Haut-Karabakh comme faisant partie de l’Azerbaïdjan si la sécurité et les droits de la population arménienne étaient garantis. L’Union européenne continue de faciliter le processus de négociation bilatéral. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a rencontré les dirigeants arméniens et azerbaïdjanais le 14 mai à Bruxelles. Une autre réunion est prévue en marge de la réunion de la Communauté politique européenne le 1er juin, puis à nouveau à Bruxelles en juillet.

Faits et chiffres à l’appui

Le Canada entretient des relations bilatérales positives avec ces deux pays. Des milliers de Canadiens sont originaires d’Arménie et d’Azerbaïdjan et reflètent des liens importants entre nos sociétés.

Le Canada a alloué un financement de 800 000 dollars dans le cadre du Programme des opérations de paix et de sécurité pour des activités de déminage des deux côtés de la ligne de démarcation dans la région du Haut‑Karabakh. Les activités du projet se sont achevées en décembre 2022.

En octobre 2022, le Canada a versé 40 000 dollars par l’intermédiaire de la Société canadienne de la Croix-Rouge pour une opération de secours d’urgence visant à aider la Société arménienne de la Croix-Rouge à fournir une aide immédiate pendant quatre mois.

Contexte

Arménie-Azerbaïdjan/Haut-Karabakh/Corridor de Lachin : Les manifestations dans le corridor de Lachin, qui ont débuté le 12 décembre 2022, continuent d’entraver la circulation normale des personnes et des biens entre l’Arménie et le Haut-Karabakh. Bakou affirme que les manifestants sont des écologistes qui s’opposent aux opérations minières illégales menées par des entreprises arméniennes et qui causent des dommages à l’environnement, bien que des observateurs extérieurs doutent que ces manifestations puissent être maintenues sans le soutien des autorités azerbaïdjanaises. Le Canada continue de demander à l’Azerbaïdjan de garantir l’accès au corridor de Lachin. Le 23 avril 2023, l’Azerbaïdjan a construit un poste de contrôle à l’entrée du corridor de Lachin, ce qui a suscité une condamnation internationale. Le 25 avril, la ministre canadienne des Affaires étrangères a publié une déclaration exprimant ses préoccupations concernant l’établissement du point de contrôle, appelant l’Arménie et l’Azerbaïdjan à reprendre les pourparlers et à s’abstenir de toute autre action hostile le long de la frontière.

La mission de l’Union européenne en Arménie a été officiellement lancée le 20 février 2023. Elle a pour mandat de soutenir les efforts de l’Union européenne visant à promouvoir la paix et à favoriser la stabilité dans les zones frontalières de l’Arménie. La mission est chargée d’observer et de rendre compte de la situation sur le terrain, de contribuer à la sécurité humaine dans les zones touchées par le conflit et de contribuer à renforcer la confiance. Le personnel sera déployé en plusieurs endroits du territoire arménien, dans les régions frontalières avec l’Azerbaïdjan.

Ouverture d’une ambassade à Erevan/suivi des recommandations de SE Dion : Les travaux se poursuivent en vue de l’ouverture d’une ambassade en Arménie. Les représentants canadiens poursuivent leur engagement afin d’explorer les prochaines étapes de la mise en œuvre des recommandations de l’ambassadeur Dion et d’autres possibilités d’engagement. Le Canada soutient des projets en Arménie et en Azerbaïdjan dans les domaines du développement démocratique, du renforcement du pouvoir économique des femmes et des droits de la personne par le biais des programmes du Fonds canadien d’initiatives locales.

Haïti

Messages complémentaires

Faits et chiffres à l’appui

Venezuela

Messages supplémentaires

Mise à jour

Le 26 novembre 2022, après une année d’interruption, le régime de Maduro et la Plateforme unitaire représentant les forces démocratiques vénézuéliennes ont repris le processus de négociation au Mexique. Un accord social partiel a été signé dans le but d’investir dans les domaines de l’électricité, des soins de santé, de la sécurité alimentaire, de l’éducation et de la prévention des catastrophes naturelles. L’accord prévoit la création d’un fonds fiduciaire d’environ 3 milliards de dollars de fonds étrangers gelés, qui sera administré par les Nations Unies afin de répondre aux besoins humanitaires urgents du pays. Les discussions ultérieures devraient porter sur les questions démocratiques, y compris sur les mesures nécessaires pour garantir des élections libres et équitables en 2024 (présidentielles) et 2025 (parlementaires). En décembre 2022, l’Assemblée nationale vénézuélienne démocratiquement élue en 2015 a voté en faveur de la dissolution effective du gouvernement intérimaire. À l’avenir, les Forces démocratiques prévoient d’utiliser des primaires pour choisir un candidat qui se présentera contre le candidat du Chavismo (probablement Maduro) aux élections de 2024.  

Conformément à l’engagement du Canada de maintenir la visibilité internationale de la crise des réfugiés et des migrants vénézuéliens, le Canada et l’Union européenne ont co-organisé en mars 2023 la Conférence internationale de solidarité pour les réfugiés et les migrants vénézuéliens et leurs pays et communautés d’accueil. Cet événement a permis de recueillir 1,2 milliard de dollars canadiens en promesses de dons (dont 744 en subventions), ainsi que 800 millions de dollars américains supplémentaires en prêts d’investissement qui devraient être mobilisés par la Banque interaméricaine de développement. Sur ce montant, le Canada s’est engagé à verser 58,55 millions de dollars canadiens d’aide internationale. Il s’agissait d’un événement de suivi de la Conférence des donateurs de 2021, organisée par le Canada.   

Faits et chiffres à l’appui

Projet de loi S-8

Loi modifiant la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, apportant des modifications corrélatives à d’autres lois et modifiant le Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés

Messages supplémentaires

Mise à jour

État d’avancement du projet de loi S‑8 : Le projet de loi sénatorial S-8 a été adopté par le Sénat le 16 juin 2022 et déposé à la Chambre des communes le 4 octobre 2022. Le 9 mai 2023, le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE) de la Chambre des communes a entendu le témoignage du ministre de la Sécurité publique sur le projet de loi, ainsi que celui des représentants de l’ASFC, d’IRCC et d’AMC. Le FAAE s’est réuni à nouveau le 11 mai afin de poursuivre son étude du projet de loi, en entendant le témoignage du sénateur Peter Harder, parrain du projet au Sénat, ainsi que des témoins individuels, dont le Congrès ukrainien canadien et l’Association du Barreau canadien, avant de se réunir pour l’examen article par article le 16 mai. Le FAAE a adopté le projet de loi avec des modifications le 16 mai, et on s’attend à ce que le projet de loi soit renvoyé à la Chambre d’ici la fin de mai 2023. Bien que les réactions au projet de loi S-8 aient été majoritairement favorables, les membres de l’opposition ont critiqué les retards perçus dans l’avancement du projet de loi S-8 à travers le processus législatif et ont estimé que le régime de sanctions du Canada manquait de transparence et d’application. Au FAAE, les membres de l’opposition ont critiqué le manque perçu de clarté de la formulation du projet de loi, ainsi que les conséquences imprévues pour les personnes qui estiment que les sanctions ont été injustement appliquées aux réfugiés. L’Association du Barreau canadien s’est inquiétée de l’élargissement du champ d’application de l’inadmissibilité et a souligné la nécessité de définir clairement les termes du projet de loi. Le Congrès ukrainien a soutenu le projet de loi et a appelé les députés à l’adopter rapidement.

Contexte

Aperçu du projet de loi S-8 : Le 17 mai 2022, le représentant du gouvernement au Sénat, le sénateur Marc Gold, a présenté le projet de loi S-8 au Sénat, qui vise à modifier la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés afin de garantir que les ressortissants étrangers faisant l’objet de sanctions en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales soient interdits de territoire au Canada. Les modifications proposées permettraient à l’ASFC de refuser l’entrée et d’expulser les personnes soumises à des sanctions, et aux fonctionnaires d’IRCC de refuser les visas de résident temporaire et de résident permanent à l’étranger, ainsi que divers types de demandes d’immigration présentées au Canada. Le projet de loi élargit également la portée de l’interdiction de territoire fondée sur des sanctions pour inclure non seulement les sanctions imposées à un État étranger, mais aussi celles imposées à une entité ou à une personne, ainsi que toutes les ordonnances et tous les règlements pris en vertu de l’article 4 de la Loi sur les mesures économiques spéciales. Il convient de noter que le FAAE avait déjà publié un rapport au cours de la 42e législature, en avril 2017, intitulé : Un cadre efficace et cohérent de mise en œuvre des régimes de sanctions du Canada : Honorer la mémoire de Sergueï Magnitski et aller plus loin. Dans ce rapport, le comité a émis 13 recommandations, l’une d’entre elles étant que « le gouvernement du Canada devrait modifier la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés pour que toutes les personnes désignées par un règlement pris en vertu de la Loi sur les mesures économiques spéciales soient interdites de territoire au Canada ». Cette recommandation est reflétée dans les propositions contenues dans le projet de loi S-8.

Projet de loi S-9

Loi modifiant la loi de mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques

Messages supplémentaires

Contexte

État d’avancement du projet de loi S-9 : Le projet de loi a été présenté pour la première fois au cours de la première session de la 43e législature par le ministre des Affaires étrangères de l’époque, François-Philippe Champagne, en mars 2020, en tant que projet de loi C-9. Le projet de loi n’a pas franchi l’étape de la deuxième lecture et a été redéposé en tant que projet de loi S-2 le 27 octobre 2020 par le représentant du gouvernement au Sénat, Marc Gold, au cours de la deuxième session de la législature précédente. Le projet de loi S-2 a franchi l’étape de la troisième lecture au Sénat le 17 décembre 2020 et a ensuite été présenté à la Chambre des communes le 25 février 2021, mais est mort au feuilleton lors du déclenchement des élections fédérales de 2021.

Le projet de loi a été réintroduit au Sénat le 2 juin 2022 en tant que projet de loi S‑9 et a été débattu en deuxième lecture le 14 juin. Le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) a tenu une réunion sur le projet de loi avec les représentants d’AMC, au cours de laquelle le Comité a procédé à l’examen article par article du projet de loi. Le projet de loi a été renvoyé au Sénat sans aucune modification le 20 juin. Il a ensuite été déposé à la Chambre des communes le 4 octobre 2022 par la présidente du Conseil du Trésor et députée Mona Fortier au nom de la ministre des Affaires étrangères. Le projet de loi est actuellement en deuxième lecture à la Chambre et les discussions se poursuivent entre les parties sur les prochaines étapes.

Aperçu du projet de loi S-9 : Le projet de loi S-9 vise à modifier la Loi sur la mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques en supprimant de la législation une liste de substances chimiques obsolète et en précisant que la liste actuelle figure dans la Convention sur les armes chimiques modifiée. Cette modification n’augmente pas, ne diminue pas et ne change en rien les obligations existantes du Canada ou des Canadiens en vertu de la Convention. Elle supprime simplement une zone de confusion possible.

Une partie du texte original de la Convention sur les armes chimiques, y compris l’annexe sur les produits chimiques, est copiée mot pour mot dans la Loi. Toutefois, une autre disposition de la Loi précise qu’en cas de divergence entre le texte de la Convention figurant dans la loi et la Convention elle-même, c’est la Convention qui prévaut. Cela signifie que les Canadiens sont automatiquement liés par la Convention modifiée, même si le texte de la Loi est obsolète. Cette liste périmée contenue dans la Loi crée un risque de confusion. Le gouvernement a décidé que la meilleure façon d’actualiser la Loi et de la maintenir à jour en cas de modifications futures de l’annexe sur les produits chimiques était de supprimer l’annexe désormais obsolète de la Loi elle-même. Le projet de loi S-9 vise à abroger cette annexe dans son intégralité. Il modifie également la définition de « Convention » au paragraphe 2(1) et supprime entièrement le paragraphe 2(3). Ces deux dernières modifications suppriment les références à l’annexe désormais abrogée.

L’abrogation de cette annexe de la Loi n’aura aucune incidence sur la façon dont la Loi s’applique aux Canadiens. Elle ne modifie en rien les obligations ou les engagements du Canada au titre de la Convention. Elle n’impose aucune nouvelle charge au Canada, aux citoyens canadiens ou à l’industrie canadienne. Elle ne fait qu’empêcher une éventuelle confusion parmi les Canadiens qui, autrement, verraient une liste de produits chimiques dans leur législation nationale et une autre liste sur le site Web de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. Le projet de loi S-9 n’a suscité aucune opposition, ni au Sénat ni à la Chambre des communes.

Projet de loi C-41

Messages supplémentaires

Mise à jour

État d’avancement du projet de loi C-41 : Le 9 mars 2023, le gouvernement du Canada a présenté le projet de loi C-41, qui vise à crée un régime d’autorisation pour faciliter la prestation de l’aide humanitaire, des services de santé, de l’éducation, des programmes de droits de la personne, du soutien aux moyens de subsistance, de la réinstallation, du traitement des demandes d’immigration, des activités de passage sécuritaire et d’autres activités gouvernementales. Le projet de loi a été débattu en deuxième lecture le lundi 27 mars, après quoi il a été renvoyé au Comité de la justice et des droits de la personne (JUST) de la Chambre des communes. Le 24 avril, certaines modifications ont été acceptées par le JUST, modifications qui incorporent une exemption humanitaire dans le régime, outre le mécanisme d’autorisation initial. L’exemption va au-delà de la couverture politique initiale du projet de loi C-41 et nécessitera une approbation de haut niveau pour étendre le champ d’application du projet de loi. L’analyse article par article devrait reprendre au début du mois de juin. 

Le budget de 2023 fait référence à de nouvelles ressources pour soutenir AMC, SP, la GRC et le CST dans le cadre de ce régime d’autorisation, certaines de ces ressources provenant de ressources ministérielles internes.

Les premières réactions au projet de loi C-41 ont été mitigées. Une coalition de 18 organisations caritatives canadiennes, dont les partenaires de mise en œuvre d’AMC, a d’abord exprimé son soutien. Parallèlement, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et Médecins sans frontières (MSF) ont demandé une exemption humanitaire au lieu d’un régime d’autorisation, et des questions ont été soulevées quant au temps nécessaire pour délivrer les autorisations et à la capacité administrative des petites ONG à demander des autorisations. Certains groupes de la diaspora afghano-canadienne ont également exprimé leur inquiétude quant au besoin de fournir l’aide d’une manière qui ne profite pas aux talibans et de veiller à ce que tout avantage inévitable pour les talibans soit réduit au minimum. Lors de la deuxième lecture, les critiques formulées par les députés de l’opposition ont reflété celles de MSF et du CICR.

Contexte

Aperçu du projet de loi C-41 : Dans le cadre du régime d’autorisation proposé, le ministre de la Sécurité publique (SP) ou son délégué aurait le pouvoir de délivrer des autorisations afin de soustraire à la responsabilité pénale des activités aux fins susmentionnées qui risqueraient autrement d’enfreindre la disposition 83.03 du Code criminel en raison de l’avantage inévitable qu’elles procurent à un groupe terroriste. Pour prendre une décision quant à l’octroi d’une autorisation, le ministre de SP tient compte des recommandations des ministres des Affaires étrangères et d’IRCC sur des critères d’évaluation spécifiques, y compris la nécessité de l’activité, la question de savoir si la zone est contrôlée par un groupe terroriste et la capacité du demandeur à gérer les fonds et à rendre compte de leur utilisation. Le ministre analyse ces renseignements en les comparant aux résultats d’un examen de la sécurité nationale dans le cadre d’une analyse des risques et des avantages et prend une décision sur la demande, y compris sur les conditions associées à toute autorisation. Le régime proposé, bien qu’adapté à la situation actuelle en Afghanistan, serait également applicable dans d’autres contextes et permettrait au Canada de mieux répondre aux crises futures dans toute région où des groupes terroristes exercent un contrôle et où des préoccupations juridiques sont soulevées quant au risque d’infraction au Code criminel du Canada en raison de l’avantage que pourrait tirer un groupe terroriste d’une activité proposée.

Code criminel : Depuis la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans en 2021, ces derniers, qui figurent sur la liste des entités terroristes du Canada, sont susceptibles de percevoir des revenus de tout paiement effectué aux autorités de facto en Afghanistan, y compris les taxes, les droits d’importation et le paiement de frais administratifs. Tout Canadien autorisant de tels paiements risque d’enfreindre la disposition 83.03 du Code criminel. Par conséquent, il a été difficile pour les ONG canadiennes et les fonctionnaires du gouvernement du Canada de soutenir les activités en Afghanistan. Les activités du gouvernement ne bénéficient pas de l’immunité de la Couronne. L’aide humanitaire financée par le gouvernement du Canada en Afghanistan s’est poursuivie par l’intermédiaire de partenariats avec un nombre limité d’institutions internationales qui ont pu mettre en œuvre des mesures pour s’assurer que le financement ne profite pas indirectement aux Talibans (par exemple, en finançant les salaires non imposables des expatriés ou en acquérant des biens à l’étranger). Cependant, les organisations ont indiqué que la mise en œuvre de ces mesures n’est pas durable. 

Projet de loi C-281

Loi sur les droits de la personne à l’échelle internationale

Messages supplémentaires

Contexte

État d’avancement du projet de loi C­­â€‘281 : Le projet de loi d’initiative parlementaire C-281 a été déposé à la Chambre des communes par le député du Parti conservateur du Canada (PCC) Philip Lawrence le 13 juin 2022. Le projet de loi a été débattu en deuxième lecture les 7 octobre et 14 novembre, et a fait l’objet d’un rapport au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE) de la Chambre des communes. Le FAAE a tenu deux réunions avec des représentants du Ministère et des témoins, avant de procéder à l’examen article par article. Le projet de loi a été adopté avec des modifications et renvoyé à la Chambre des communes le 18 mai. Le vote sur les motions à l’étape du rapport est prévu pour le mercredi 31 mai. On s’attend à ce que le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA) étudie le projet de loi.

Aperçu du projet de loi C-281 : Le projet de loi C-281 vise à faire progresser les droits de la personne en modifiant les quatre lois suivantes :

Les membres des trois partis d’opposition de la Chambre des communes ont exprimé leur soutien au projet de loi C-281. On s’attend à ce que les sénateurs de toutes les affiliations politiques soutiennent également le projet de loi une fois qu’il aura été présenté au Sénat. Le gouvernement a convenu de l’importance de poursuivre ses efforts pour renforcer son engagement en faveur des droits de la personne, y compris à l’aide du projet de loi C-281.

Principales préoccupations concernant le projet de loi C-281 : Les modifications proposées lors de l’examen article par article ont renforcé le projet de loi et réglé divers problèmes liés à sa rédaction initiale. Toutefois, le gouvernement demeure particulièrement préoccupé par deux points : a) l’obligation de rendre publiques les renseignements relatifs aux prisonniers de conscience dont le gouvernement s’occupe activement, ce qui pourrait avoir de graves conséquences, notamment un préjudice injustifié pour la personne détenue et entraver l’engagement efficace du Canada dans ces affaires; et b) l’absence de la notion d’« intention ». Cette notion devrait être incorporée dans la modification afin de garantir que l’article du projet de loi relatif à la Loi interdisant les armes à sous-munitions soit ciblé et applicable, et qu’il ne criminalise pas des investisseurs innocents (notamment des investisseurs indirects) tels que les détenteurs de fonds de pension ou de fonds communs de placement, qui peuvent ne pas être conscients des investissements qu’ils détiennent.

Projet de loi S-225

Loi interdisant les armes à sous‑munitions (investissements)

Messages supplémentaires

Contexte

État d’avancement du projet de loi S-225 : Le projet de loi d’intérêt public du Sénat S-225 a d’abord été présenté par la sénatrice conservatrice Salma Ataullahjan en décembre 2016 sous le nom de projet de loi S-235. Le projet de loi S-235 a franchi les étapes de la première et de la deuxième lecture, et a été renvoyé au Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (AEFA). Cependant, il est mort au feuilleton lorsque le Parlement a été dissous pour les élections fédérales de 2019. Le 24 novembre 2021, la sénatrice Ataullahjan a réintroduit le projet de loi, sous le nom de projet de loi S‑225. Ce dernier a été adopté en deuxième lecture le 26 octobre 2022, puis renvoyé à l’AEFA à des fins d’examen. Le Comité a tenu une réunion sur le projet de loi, y compris avec des représentants d’AMC le 30 mars 2023. On s’attend à ce que le projet de loi reste en suspens à l’AEFA et ne soit pas renvoyé au Sénat à court terme.

Par ailleurs, le 13 juin 2022, le député du PCC Philip Lawrence a présenté le projet de loi d’initiative parlementaire C-281, la Loi sur les droits de la personne à l’échelle internationale. Les dispositions du projet de loi C-281 relatives aux armes à sous-munitions sont identiques à celles du projet de loi S-225. Le projet de loi C-281 est actuellement à l’étape du rapport à la Chambre des communes. Il est prévu que le projet de loi C-281 soit soumis à l’AEFA à l’automne 2023.

Aperçu du projet de loi S-225 : Le projet de loi S-225 vise à interdire les investissements « dans une entité qui a enfreint une interdiction visant les armes à sous-munitions, les sous-munitions explosives et les petites bombes explosives ». L’interdiction s’appliquerait aux investissements directs et indirects. Au cours des débats au Sénat et de l’étude en comité, les sénateurs ont exprimé leur soutien général à l’intention du projet de loi. Toutefois, les sénateurs à l’AEFA ont relevé d’importants problèmes d’application, notamment en ce qui concerne les interdictions relatives aux investissements indirects.

Principales préoccupations concernant le projet de loi S-225 : Comme pour le projet de loi C-281, les interdictions proposées par le projet de loi S-225 concernant les investissements indirects posent des problèmes d’application, car elles pourraient criminaliser les investisseurs indirects, tels que les détenteurs de fonds communs de placement, qui peuvent ne pas être au courant des investissements qu’ils détiennent. En outre, l’interdiction proposée par le projet de loi concernant la « possession d’un intérêt pécuniaire » est vaste et difficile à appliquer. La possession d’un intérêt pécuniaire est encore plus large que le terme « investissement ». Il peut être difficile de déterminer quelles actions constitueraient une possession d’un intérêt pécuniaire et quel degré de lien avec les armes à sous-munitions serait suffisant pour entraîner une responsabilité pénale. Le gouvernement est d’avis que le projet de loi serait plus solide s’il incorporait un élément d’intention. Cela garantirait que des investisseurs innocents, tels que les détenteurs de fonds de pension et de fonds communs de placement, ne soient pas tenus pénalement responsables, car ils ne sont souvent pas conscients des investissements qu’ils détiennent.

Tableaux des fonctions de soutien ministériel

Aperçu des services ministériels : Finance et marchés

Priorités clés

Budget ministériel

7,58 G$, budget de l’exercice financier 2023-24

Selon le Budget principal des dépenses *En attente de la sanction royale*

1,96 G$ Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement

0,20 G$ Crédit 5 – Dépenses en capital

4,95 G$ Crédit 10 – Subventions et contributions

0,10 G$ Crédit 15 – Coûts des pensions et avantage sociaux des employés recrutés sur place

0,37 G$ Dépenses législatives

Environnement des affaires

Capacités ministérielles

Pouvoirs clés ministériels

Le Conseil du Trésor a délégué des pouvoirs limités pour les marchés de construction, de biens, de services et d’urgence.

Le Ministère peut conclure des marchés non concurrentiels d’une valeur maximale de 15 M$ pour une situation d’extrême urgence ou des menaces liées à la sécurité nationale dans les missions à l’étranger.

Le Ministère peut conclure des accords
de S et C pour l’aide au développement international (ADI) d’une valeur maximale de 50 M$, ou d’une valeur maximale de 100 M$ avec les organisations multilatérales, et des accords d’aide humanitaire d’urgence d'une valeur maximale de 100 M$.

Le Ministère peut conclure des marchés d’une valeur maximale de 30 M$ pour des services ou la construction en appui à l’ADI.

Programmes de subventions et contributions

776 / 4,77 G$, nombre et valeur totale de nouveaux instru- ments financiers au cours du dernier exercice

Exercice financier 2022-23

2 160 / 23,42 G$, nombre et valeur totale des instruments financiers opérationnels de S et C

En date du 1  2022. N’inclut pas le Fonds canadien d’initiatives locales, les relations universitaires ou les accords de suivi et d’audit de projets. Les accords de développement peuvent durer de 3 à 5 ans ou plus.

Défis

Opportunités

Présentations au conseil du trésor

26, nombre prévu de présentations au Conseil du Trésor au cours de l’exercice 2022-23

2,572 G$, montant estimé de financement demandé à travers les présentations au Conseil du Trésor en 2022-23

Aperçu des services ministériels : Effectif

Priorités clés

Soutenir les priorités gouvernementales en matière de ressources humaines tout en renforçant le pilier « les Personnes » tel qu’il sera défini à travers le travail mené par AMC sur la diplomatie de l’avenir par:

Employés canadiens = EC

Employés recrutés sur place = ERP

Version texte

TYPE D’EMPLOYÉS

EC : 8 339

ERP : 5 567

POURCENTAGE D’EC SELON LEUR PREMIÈRE LANGUE OFFICIELLE

Anglais 67 %

Français 33 %

Équité en matiere d’emploi

Femmes 56,2 %

Minorités visibles 26,2 %

Peuples autochtones 6,2 %

Personnes handicapées 3,7 %

Employés canadiens seulement
À partir du 31 mars 2022

Version texte

EC par catégorie employé

  • Permutant: 2 129 (dont 1 014 à l’étranger
  • Non-permutant 6 030
Version texte

CBS par lieu

  • Administration centrale : 80%
  • Missions : 18%
  • Bureaux régionaux : 2%
Version texte

ERP par region géographique

  • Europe, Moyen-Orient et Maghreb : 32%
  • Asie-Pacifique : 32%
  • Amériques : 25%
  • Afrique subsaharienne : 11%

Environnement des affaires

Capacités ministérielles

Version texte

Employés selon le genre

EC

  • Femme: 57%
  • Homme: 43%

ERP

  • Femme: 60%
  • Homme:40%

Défis

Pouvoirs et responsibilités en RH

Le Secrétariat du Conseil du Trésor
a délégué au Ministère les pouvoirs de gestion de tous les ERP.

AMC a le devoir de diligence envers les EC et leurs personnes à charge à l’étranger, ainsi qu’envers les employés recrutés sur place.

Bien que le SCT négocie les Directives sur les services extérieurs, AMC est responsable de les gérer pour de nombreux autres ministères.

Opportunités

Aperçu des services ministériels : Capacité technologique et numérique

Priorités clés

Utilisation du réseau

15 629, utilisateurs de Microsoft 365 (2022-23)

13 300, utilisateurs de MS Teams (2022-23)

Environnement des affaires

Capacité du réseau

+33 %, augmentation du nombre d’utilisateurs de réseaux privés virtuels depuis la pandémie –15 900 utilisateurs au total

+375 %, augmentation de la bande passante à l’échelle du Ministère depuis la pandémie – maintenant 3 Gb/sec.

Capacités ministérielles

Cybersécurité

18, nombre de cyber menaces sophistiquées (soupçonnées d’être parrainées par un
État-nation) détectées sur 6 mois

Avril à septembre 2022

282, nombre de cyber événements détectés
sur 6 mois

Octobre 2022 à mars 2023

Défis

Opportunités

Modernisation du réseau

30 pour 2022-23

+50 prévus d’ici mars 2024

+60 prévus d’ici 2024-2026

Nombre de sites où la Phase 1 du modèle de mission virtuelle est mise en place

128, nombre de sites équipés en Wi-Fi

Aperçu des services ministériels : Présence internationale (Réseau physique)

Priorités clés

Projets immobiliers à l’étranger

300 projects

25 M$ au total

Projets à l'étranger réalisés dans le monde entier au cours de l'exercice 2021-22

Portefeuille des biens immobiliers

Au canada (locataire)

19 édifices

12 région de la capitale nationale

7 bureaux régionaux

À l’étranger (gardien des biens)

110 pays

178 mission

2 249 propriétés

2 249 propriétés à l’étranger =

144 chancelleries et bureaux +

122 résidences officielles +

1 939 logements pour employés +

44 autres résidences

Environnement des affaires

Capacités ministérielles

Réinvestissement

26,9 M$ majeur/mineur

27,2 M$ réparation et entretien

2,6 G$ (est.) coût de remplacement

Montant de l’investissement dans les biens immobiliers au cours de l’exercice 2020-21

Facteurs : Répertoire des biens immobiliers fédéraux

2,0 % objectif,   2,47 % résultat

Taux de réinvestissement des biens immobiliers au cours de l’exercice 2020-21

Facteurs : Répertoire des biens immobiliers fédéraux, Cadre de responsabilisation de gestion, et Cadre ministériel des résultats

Défis

Pouvoirs  ministériels clés

Le niveau 2 de l’ECOGP* du Conseil du Trésor permet l’approbation interne des ministères pour la majorité des projets immobiliers

* Évaluation de la capacité organisationnelle de gestion des projets

Les pouvoirs relatifs aux transactions immobilières permettent l’acquisition de biens immobiliers et les pouvoirs spéciaux de passation des marchés permettent la construction de biens immobiliers à l’étranger

Opportunités

Aperçu des services ministériels : Présence internationale (Gestion du réseau des missions)

Priorités clés

Le Secteur de la plateforme internationale est la ressource pangouvernementale pour la gestion centralisée d'un réseau de personnes, d'infrastructures, d'actifs et de services qui permet au gouvernement du Canada d'exécuter ses programmes et priorités internationaux dans 178 missions dans 110 pays.

Autres entités hébergées et gérées

25 autres ministères

6 colocataires canadiens

5 colocataires étrangers

Partenaires gérés dans le réseau du Canada à l'étranger en coordonnant les changements de postes et recouvrant des coûts (les colocataires canadiens comprennent sociétés d'État et gouvernements provinciaux)

7, points de prestation de services communs gérés afin d'améliorer l'intendance grâce à des processus normalisés et rationalisés, et d'atténuer les risques grâce à des contrôles internes accrus, à la conformité et à une responsabilisation renforcée à tous les niveaux

Environnement des affaires

Capacités ministérielles

Défis

Approvionnement & logistiques à l’étranger

>3100 contrats mise en place

# de contrats attribué en 2022-23 pour soutenir les missions (p.ex. l'achat des biens, services et immobilier)

450,3K kg courier diplomatique envoyé à l’étranger

Une augmentation de 96,1K kg comparé a 2022-23

Gestion des actifs

736, nombre de véhicules standards et blindés gérés au niveau des missions

6 500 et 55 M$, nombre et valeurs estimatives des œuvres d'art gérées

Opportunités

Résumé des séances du Comité sénatorial sur :
Le service extérieur canadien et autres éléments de l’appareil de politique étrangère au sein d’Affaires mondiales Canada

Contexte et calendrier

ArticleNombre

Séances

15

Total des témoins

50

Anciens ministres et ministres en poste

5

Anciens sous-ministres et sous‑ministres en poste

7

Employés actuels d’AMC

12

Anciens chefs de mission/ambassadeurs

11

Témoins d’autres ministères

16

Ministères et organismes du gouvernement du Canada représentés

11

Universitaires

2

Faits marquants de la séance du 7 avril :

Témoins

Faits marquants de la séance du 28 avril :

Témoins

Questions des sénateurs lors de la séance du 9 juin :

Témoins

Faits marquants de la session du 16 juin :

Témoins

Faits marquants de la séance du 28 septembre :

Témoins du Réseau des jeunes professionnels (RJP) pour AMC

Faits marquants des séances du 6 octobre et du 19 octobre : Témoins d’autres ministères

Faits marquants de la séance du 6 octobre

Faits marquants du 19 octobre

Témoins à la séance du 6 octobre

Témoins de la séance du 19 octobre

Faits marquants de la séance du 20 octobre :

Témoins :

Questions soulevées par les sénateurs lors de la séance du 3 novembre :

Témoin :

Faits marquants de la séance du 30 novembre : Groupe 1

Groupe 1 : Accent sur la coordination entre le MDN/les FAC et AMC :

Témoins :

Faits marquants de la séance du 30 novembre : Groupe 2

Groupe 2 : Accent sur les considérations relatives au statut d’organisme spécial 

Témoins :

Faits marquants de la séance du 15 décembre :

Témoin :

L'honorable Lloyd Axworthy, C.P., ancien ministre des Affaires étrangères Témoin :

Faits marquants de la séance du 9 mars :

Témoin :

Faits marquants de la séance du 22 mars :

Témoin :

Faits marquants de la séance du 19 avril :

Témoins :

Faits marquants de la séance du 20 avril :

Diplomatie culturelle

Messages supplémentaires

Faits et chiffres à l’appui

COMITE SÉNATORIAL PERMANENT DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DU COMMERCE INTERNATIONAL

2 août 2022

Par courrier électronique

L’honorable Mélanie Joly, C.P., députée, ministre des Affaires étrangères

Madame la Ministre Joly,

Le 24 février 2022, le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international (le Comité) a été autorisé par le Sénat à étudier le service extérieur canadien et d’autres éléments de l’appareil de politique étrangère d’Affaires mondiales Canada. Comme une telle étude n’a pas été réalisée depuis la Commission royale d’enquête sur la situation dans le service extérieur en 1981, le Comité a été très encouragé par votre annonce, le 30 mai, du lancement

d’une étude interne comparable en cours au sein d’Affaires mondiales Canada.

Depuis sa première réunion sur l’étude du Sénat, le 7 avril, le Comité a entendu 18 témoins invités, y compris les quatre sous-ministres d’Affaires mondiales Canada le 9 juin, pendant près de sept heures. Le Comité a hâte d’assister à votre comparution, Madame la Ministre, ainsi qu’aux comparutions de la ministre du Commerce international et du ministre du Développement international, dans les mois à venir.

Au cours des premières réunions du Comité, les témoins ont abordé plusieurs thèmes, entre autres le rôle de leadership et de coordination interministérielle joué par Affaires mondiales Canada dans la promotion de la politique étrangère du Canada, la gestion des ressources humaines, le recrutement, la rotation et le maintien en poste des agents du service extérieur, ainsi que le traitement du personnel recruté sur place. Un autre thème a été la formation, y compris les ressources nécessaires pour perfectionner les compétences linguistiques et l’expertise géographique et thématique des agents du service extérieur. La diversité du service extérieur canadien, ainsi que la gestion et la culture organisationnelle d’Affaires mondiales Canada, ont également été abordées.

Le Comité a l’intention de poursuivre son examen de ces thèmes. Il a également l’intention d’examiner d’autres sujets pertinents, par exemple le mandat du service extérieur, les conditions du service extérieur et les répercussions de la fusion en 2013 du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et de l’Agence canadienne de développement international sur le service extérieur et la cohérence de la politique étrangère du Canada.

Afin de faciliter son travail, le Comité demande à Affaires mondiales Canada de répondre, en anglais et en français, aux questions contenues dans l’annexe. Il attend avec impatience votre contribution, Madame la Ministre, ainsi que celle d’Affaires mondiales Canada, à l’examen de ces questions importantes et souhaiterait recevoir les renseignements demandés d’ici le 19 septembre 2022.

Puisque le Comité sénatorial des affaires étrangères et du commerce international et Affaires mondiales Canada entreprennent simultanément des études similaires et qu’ils ont toutes deux pour objectif de veiller à ce que le service extérieur du Canada soit dans la meilleure position possible pour servir le Canada et les Canadiens, le Comité espère que ces exercices seront mutuellement avantageux.

Je vous remercie, Madame la Ministre. Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués,

L’honorable Peter M. Boehm, président

Cc :   L’honorable V. Peter Harder, C.P., vice-président

L’honorable Stephen Greene, membre du Comité directeur

L’honorable Michael L. MacDonald , membre du Comité directeur

ANNEXE

  1. Personnel
    • Ventilé par année et par filière, combien d’agents du service extérieur ont été employés par AMC au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année et par filière, combien de postes d’agents du service extérieur ont été vacants à AMC au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année, combien d’employés non permutants ont travaillé pour AMC au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année, combien de postes non permutants ont été vacants à AMC au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année, quel pourcentage de la main-d’œuvre d’AMC située au Canada était composé d’agents du service extérieur au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année, quel pourcentage de la main-d’œuvre d’AMC située au Canada a été composé d’employés non permutants au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année, combien de personnes recrutées sur place ont été employées par AMC dans le monde entier au cours des 20 dernières années?
    • Quel pourcentage des postes dans les missions et bureaux canadiens à l’étranger a été occupé par des ERP au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année, combien de personnes, y compris le personnel non permutant, ont occupé des postes dans chacun des divers domaines thématiques du service extérieur canadien au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année, quel pourcentage de la main-d’œuvre d’AMC a été composé d’employés déterminés, y compris les contractants à court terme et les étudiants, au cours des 20 dernières années?
    • Quel pourcentage des postes désignés comme faisant partie du service extérieur de carrière a été occupé par des employés non permutants au cours des 20 dernières années, ventilé par année?
    • Quel est le pourcentage de postes à AMC qui sont actuellement occupés par des employés à durée déterminée et des étudiants? Ventilé par année, combien de postes à AMC ont été occupés par des employés à durée déterminée et des étudiants au cours des 20 dernières années?
  1. Recrutement et formation
    • Outre les processus de recrutement au niveau d’entrée du service extérieur à l’échelle nationale qui ont eu lieu en 2019 et 2021, quels autres processus, concours ou campagnes de recrutement ont été lancés depuis 2010 pour embaucher des agents du service extérieur à tous les niveaux?
    • Ventilé par année et par filière, combien de nouveaux agents du service extérieur ont été recrutés au sein du Ministère au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année et par filière, quel pourcentage des nouveaux agents du service extérieur occupaient des postes à AMC avant de rejoindre le service extérieur?
    • Comment AMC détermine-t-il le nombre d’agents du service extérieur à recruter dans le cadre de chaque campagne nationale de recrutement au niveau d’entrée?
    • Qu’a fait AMC en particulier au cours des 20 dernières années, et que fait-il en permanence, pour veiller à que le service extérieur canadien soit représentatif de la diversité culturelle, linguistique et géographique du Canada, ainsi que des groupes traditionnellement sous-représentés, y compris les femmes, les peuples autochtones et les minorités visibles?
    • Quelle formation précise les nouveaux agents du service extérieur reçoivent-ils?
    • Quels sont l’âge moyen et l’âge médian des agents du service extérieur en activité?
  1. Postes diplomatiques
    • Au cours des 20 dernières années, quel pourcentage des agents du service extérieur a été affecté à une mission à l’étranger et quel pourcentage a été basé au Canada, ventilé par année et par filière?
    • Quel est le pourcentage de postes de chefs de mission canadiens, et lesquels en particulier, actuellement occupés par des personnes qui ne sont pas des agents de carrière du service extérieur?
    • Quel est le pourcentage de postes de chefs de mission canadiens, et lesquels en particulier, actuellement occupés par des femmes?
    • Quel pourcentage des postes diplomatiques à l’étranger, ventilé par année et par filière, a été occupé par des agents du service extérieur n’ayant pas fait carrière au cours des 20 dernières années? Quels postes en particulier ont été occupés par ces personnes?
    • En moyenne, combien d’années après avoir rejoint le service extérieur un nouvel agent étranger est-il affecté à l’étranger pour la première fois?
    • Existe-t-il une période probatoire pour les agents du service extérieur nouvellement recrutés? Si oui, quelle est sa durée?
  1. Maintien en poste et attrition
    • Au cours des 20 dernières années, quel est le pourcentage d’agents du service extérieur canadien qui ont quitté le Ministère après moins de cinq ans de service, après moins de dix ans et après une première affectation à l’étranger?
    • Quel est le pourcentage d’agents du service extérieur qui ont démissionné à la suite d’une formation prolongée en langue étrangère? Quel est le pourcentage d’agents ayant démissionné à la suite d’une formation dans une langue considérée comme difficile à apprendre? Quelles langues?
    • Quel est le pourcentage d’agents du service extérieur qui doivent suivre une formation en langues étrangères avant d’être affectés? Dans quelles langues? Quel est le pourcentage d’agents ayant suivi avec succès une formation en langues étrangères? Quel pourcentage n’a pas réussi?
    • AMC mène-t-il des entretiens de départ avec les agents du service extérieur qui démissionnent? Dans l’affirmative, quelles sont les principales raisons invoquées pour expliquer leur départ?
    • Ventilé par année et par filière, combien d’agents du service extérieur ont démissionné ou pris leur retraite d’AMC au cours des 20 dernières années?
    • Ventilé par année, quel a été le taux d’attrition du service extérieur au cours des 20 dernières années?
  1. Conditions du service extérieur
    • Annuellement, en moyenne au cours des 20 dernières années, en dehors des rapatriements liés à la pandémie de COVID-19, quel est le pourcentage d’agents du service extérieur ayant mis fin prématurément à une affectation à l’étranger? Quelles sont les principales raisons invoquées pour mettre fin prématurément à une affectation?
    • À quelle fréquence les directives sur le service extérieur sont-elles révisées? Quel est le rôle de chaque partie prenante? Les agents du service extérieur sont-ils consultés lors de la révision? Dans l’affirmative, comment?
    • Le rapport McDougall de 1981 sur les conditions du service extérieur fait état de plusieurs problèmes concernant les conjoints des agents du service extérieur. Par exemple, le rapport reconnaissait que les conjoints portent un lourd « fardeau d’adaptation à chaque déplacement »; que le système de rotation exigeait que les conjoints accompagnateurs renoncent à leur carrière; et que le système de rotation empêchait les conjoints accompagnateurs d’avoir accès à l’assurance-chômage et aux régimes de retraite gouvernementaux. Quel est le pourcentage de conjoints accompagnateurs qui sont actuellement employés dans le pays où ils sont affectés? Dans quels pays cela a-t-il été possible et dans quels pays cela n’a-t-il pas été possible? Combien d’accords de réciprocité en matière d’emploi des conjoints ont été conclus avec d’autres pays et organisations internationales? Quels sont les services et les avantages offerts aux conjoints accompagnateurs pour les soutenir dans leur propre carrière?
    • Le rapport McDougall de 1981 indiquait que les conjoints des chefs de mission étaient des « employés non rémunérés du gouvernement canadien ». À l’heure actuelle, quel rôle les conjoints accompagnateurs, en particulier les conjoints des chefs de mission, sont-ils censés jouer lorsqu’ils sont à l’étranger?
    • En moyenne, au cours des 20 dernières années, quel est le pourcentage d’agents du service extérieur affectés à l’étranger dont le conjoint n’est pas agent du service extérieur? Dans quels pays? Quel est le pourcentage d’agents du service extérieur qui ont été affectés avec un conjoint également agent du service extérieur? Quel est le pourcentage d’agents du service extérieur affectés à l’étranger qui sont célibataires? Quel est le pourcentage d’agents du service extérieur affectés à l’étranger qui sont des parents célibataires? Veuillez fournir des données ventilées par genre, dans la mesure du possible.
    • La pandémie de COVID-19 a-t-elle donné lieu à de nouvelles procédures opérationnelles normalisées concernant l’obligation de diligence et l’application pratique des directives sur le service extérieur?
    • Le « syndrome de La Havane » a-t-il donné lieu à des ajustements en matière d’obligation de diligence?
  1. Réseau des missions
    • Veuillez fournir une liste détaillée, organisée par région du monde, de chaque mission et bureau que le Canada exploite actuellement à l’échelle mondiale. Cette liste devrait inclure le nombre d’employés de chaque mission et bureau ainsi que les titres de leurs postes.
    • Combien d’accords de cohabitation le Canada a-t-il conclus avec d’autres pays dans le cadre de son réseau diplomatique? Dans quels pays le Canada partage-t-il ses bureaux diplomatiques avec ceux d’autres pays?
    • Dans quels pays le Canada met-il en œuvre des accords de partage consulaire ou des protocoles d’entente avec d’autres pays?
    • Lors de sa comparution devant le comité le 9 juin 2022, Marta Morgan, sous‑ministre des Affaires étrangères, a indiqué que le réseau des missions du Canada à l’étranger soutient le travail international de 21 autres ministères fédéraux, de trois sociétés d’État, de six gouvernements provinciaux, de six gouvernements étrangers et de certaines organisations internationales. Veuillez fournir une liste détaillée des partenaires fédéraux, provinciaux et internationaux qui utilisent le réseau des missions du Canada à l’étranger.
  1. Fusion du MAECI et de l’ACDI
    • Comment la structure organisationnelle et le cadre de gouvernance d’AMC ont-ils évolué depuis la fusion de 2013?
    • Comment le Ministère évalue-t-il le degré d’amélioration de la cohérence des politiques depuis la fusion?
  1. Diplomatie adaptée aux objectifs
    • Le cahier d’information du ministre des Affaires étrangères d’octobre 2021 indique qu’AMC a l’intention de s’éloigner des briques et du mortier traditionnels et d’adopter des méthodes d’engagement plus modernes pour stimuler la diplomatie, le commerce et le développement international. Quelles sont ces méthodes d’engagement modernes?
    • Comment la pandémie de COVID-19 a-t-elle influencé la façon dont AMC participe à l’environnement international?
    • Le Ministère envisage-t-il de modifier l’affectation actuelle des ressources dans les missions à l’étranger en tenant compte de la manière dont la diplomatie a été menée pendant la pandémie de COVID-19? Des économies sont-elles envisageables (par exemple, des consultations virtuelles au lieu de déplacements)?
    • Quels sont les outils, en particulier les plateformes virtuelles, qu’AMC a développés ou sur lesquels il s’est appuyé depuis le début de la pandémie de COVID-19 pour soutenir les objectifs du Canada en matière de diplomatie, de commerce et de développement à l’échelle internationale?
  1. Coordination interministérielle
    • Comment AMC se coordonne-t-il avec les autres services fédéraux ayant des divisions, des responsabilités ou des mandats internationaux? Avec quels services AMC travaille-t-il en coordination?
    • Combien d’employés d’AMC, en particulier des agents du service extérieur, et à quel niveau, sont actuellement détachés auprès d’autres ministères et organismes ou font l’objet d’accords d’échange avec eux? Combien d’employés d’autres ministères et organismes sont actuellement détachés auprès d’AMC ou font l’objet d’accords d’échange avec AMC?
    • Au cours des 20 dernières années, par année, combien d’employés d’AMC, en particulier des agents du service extérieur, et à quel niveau, ont été détachés ou ont fait l’objet d’accords d’échange avec d’autres ministères et organismes? Au cours des 20 dernières années, par année, combien d’employés d’autres ministères et organismes ont été détachés auprès d’AMC ou ont fait l’objet d’accords d’échange avec AMC?

COMITÉ PERMANENT DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DU COMMERCE INTERNATIONAL

Étude sur le service extérieur canadien et d’autres éléments de l’appareil de politique étrangère au sein d’Affaires mondiales Canada

Page de couverture

Le but de cette page de couverture est de fournir quelques explications sur les données.

Note 1 : Il est entendu que toutes les questions liées au « service extérieur » font référence au sous-ensemble de notre effectif occupant des postes permutants.

Note 2 : En raison de la fusion avec l’Agence canadienne de développement international (ACDI) en 2013 et du fait que les deux ministères d’origine utilisaient un système informatique différent pour faire un suivi de la main-d’œuvre, nous ne pouvons faire rapport que sur les données depuis 2014. Cela ne répond pas à la demande initiale de remonter 20 ans en arrière pour de nombreuses questions.

Note 3 : En 2018, à la suite de la fusion avec l’ACDI, le Ministère a créé un autre volet de rotation pour reconnaître pleinement l’aide internationale du service extérieur (AISE) en tant que partie intégrante du système de rotation ministériel. Pour ce faire, le Ministère a reclassé tous les postes d’aide internationale à l’étranger et plusieurs postes à l’Administration centrale afin de les intégrer officiellement dans le bassin de postes permutants. La nomination des personnes chargées de l’AISE s’est faite à l’aide d’un processus de sélection qui a débuté en 2018, rendant les données finales disponibles uniquement lorsque ce processus s’est terminé en 2020.

Note 4: Dans le tableau T2, le nombre de postes de développement vacant n’est pas représentatif du nombre réel. Il montre qu’en date du 31 mars 2020, lorsque les données ont été générées, le système était en transition alors que le Ministère créait les nouveaux postes de l’AISE (veuillez consulter les notes 2 et 3).

Note 5 : Répondre aux questions 14, 15 et 26 nécessiterait une importante manipulation manuelle des données, ce qui s’avère impossible à faire dans les délais actuels. Nous n’avons donc pas été en mesure d’y répondre pour l’instant. En ce qui concerne la question 36, ces données personnelles ne sont pas conservées dans les bases de données du Ministère. Les ressources requises pour collecter ces renseignements sont considérables et le travail ne pourrait pas être achevé dans les délais fixés par le Sénat.

Note 6 : Les réponses aux questions 17 et 47 seront fournies dès que possible.

Personnel

  1. Ventilé par année et par volet, combien d’agents du service extérieur ont été employés par AMC au cours des 20 dernières années?
Filière d’employés par année201420152016201720182019202020212022

Adjoint administratif

152

146

137

128

139

141

127

122

119

Aide internationale du Service extérieur

12

13

12

12

12

206

253

271

Personnel exécutif

92

115

173

166

156

155

165

150

140

Information et technologie

201

205

200

204

190

173

169

157

151

Agent de gestion et des affaires consulaires

306

326

330

325

323

305

303

288

299

Politique

792

771

732

731

708

708

677

645

657

Commerce

489

478

465

460

440

435

419

414

427

Total par année

2 032

2 053

2 050

2 026

1 968

1 929

2 066

2 029

2 064

Source des données : Système de gestion des ressources humaines (SGRH) en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : Les agents du service extérieur sont définis comme étant des employés canadiens (EC) permutants.

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année et par volet, combien de postes d’agents du service extérieur étaient vacants à AMC au cours des 20 dernières années?
Filière des postes par année201420152016201720182019202020212022

Adjoint administratif

17

21

26

28

30

21

18

26

20

Aide internationale du Service extérieur

25

4

15

19

16

11

203

81

74

Personnel exécutif

25

20

15

12

10

21

15

16

22

Information et technologie

30

25

31

27

37

53

49

59

46

Agent de gestion et des affaires consulaires

85

59

97

96

69

71

66

86

89

Politique

107

108

111

135

116

96

103

118

139

Commerce

54

43

52

46

44

41

51

80

63

Total par année

343

280

347

363

322

314

505

466

453

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : Les agents du service extérieur sont définis comme étant des EC permutants.

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, combien d’employés non permutants ont travaillé à AMC au cours des 20 dernières années?
201420152016201720182019202020212022

Nombre d’employés non-permutants par année

4 222

4 157

3 694

3 568

3 917

4 150

4 680

5 245

5 664

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : Les employées non-permutants sont des EC seulement (sauf les employés recrutés sur place, ou « ERP »).

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, combien de postes d’employé non-permutant étaient vacants à AMC au cours des 20 dernières années?
201420152016201720182019202020212022

Nombre de postes vacants non-permutants par année

772

728

680

675

895

1 203

1 155

1 133

1 378

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : Postes non-permutants pour EC seulement.

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, quel pourcentage de l’effectif canadien d’AMC représentaient les agents du service extérieur au cours des 20 dernières années?
201420152016201720182019202020212022

Pourcentage

30 %

31 %

31 %

30 %

28 %

27 %

27 %

27 %

27 %

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : Les agents du service extérieur sont définis comme étant des EC permutants.

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, quel pourcentage de l’effectif canadien d’AMC représentaient les employés non-permutants au cours des 20 dernières années?
201420152016201720182019202020212022

Pourcentage d’employés non-permutants par année

62 %

62 %

56 %

53 %

55 %

57 %

62 %

69 %

73 %

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : Les employées non-permutants sont des EC seulement (et non des ERP).

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, combine d’employés recrutés sur place ont été employés par AMC dans le monde entier au cours des 20 dernières années?
201420152016201720182019202020212022

Total par année

5 047

5 074

5 083

5 003

5 199

5 253

5 326

5 488

5 383

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : ERP (et non EC).

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, quel pourcentage des postes dans les missions canadiennes et bureaux canadiens à l’étranger ont été occupés par des ERP au cours des 20 dernières années?
Positions par année201420152016201720182019202020212022

Pourcentage par année

80 %

80 %

80 %

80 %

80 %

81 %

80 %

82 %

81 %

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, combien de personnes, y compris les employés non-permutants, ont occupé des postes dans chacun des volets thématiques du service extérieur canadien au cours des 20 dernières années?
Position par filière et année201420152016201720182019202020212022

Adjoint administratif

123

112

123

125

127

128

128

119

122

Aide internationale du Service extérieur

136

139

136

146

205

202

318

303

304

Personnel exécutif

221

337

335

342

199

192

202

200

197

Information et technologie

197

209

201

197

183

165

166

153

151

Agent de gestion et des affaires consulaires

322

316

290

294

334

323

340

350

368

Politique

629

626

595

604

634

677

690

680

666

Commerce

408

409

395

401

426

432

436

412

425

Total par année

2 036

2 148

2 075

2 109

2 108

2 119

2 280

2 217

2 233

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Les postes occupés par filière sont considérés comme des postes permutants.

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, quel pourcentage de l’effectif d’AMC représentait les employés nommés pour une période déterminée, y compris les entrepreneurs à court terme et les étudiants, au cours des 20 dernières années?
201420152016201720182019202020212022

Pourcentage par année

8 %

9 %

9 %

9 %

12 %

12 %

12 %

12 %

11 %

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : Aux fins de cette question, les « employés nommés pour une période déterminée » incluent tous les EC et ERP qui ne sont pas nommés pour une période indéterminée. Cela comprend donc les employés nommés pour une période déterminée, les employés occasionnels, les étudiants et les employés nommés pour des situations d’urgence.

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, quel pourcentage des postes désignés comme faisant partie du service extérieur de carrière ont été pourvus par des employés non-permutants au cours des 20 dernières années?
201420152016201720182019202020212022

Pourcentage par année

14 %

16 %

12 %

10 %

9 %

9 %

10 %

15 %

20 %

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Produit par HSF en août 2022.

  1. Quel pourcentage des postes d’AMC sont actuellement occupés par des employés nommés pour une période déterminée et des étudiants? Ventilé par année, combien de postes à AMC ont été pourvus par des employés nommés pour une période déterminée et des étudiants au cours des 20 dernières années?
201420152016201720182019202020212022

Durée déterminée

373

442

458

547

584

615

740

738

698

Étudiant

185

146

163

175

253

300

332

237

275

Total par année

558

588

621

722

837

915

1 072

975

973

Pourcentage par année

5 %

5 %

6 %

6 %

7 %

8 %

9 %

8 %

8 %

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note 1 : La réponse inclut tous les EC et ERP nommés pour une période déterminée ou étudiants.

Note 2 : Les pourcentages ne peuvent pas être calculés en fonction du nombre de poste, mais en fonction du nombre d’employés, car tous les étudiants et certains des employés nommés pour une période déterminée ne sont pas affectés à un poste dans le SGRH.

Produit par HSF en août 2022.

Recrutement et formation

  1. Hormis les processus nationaux de recrutement au niveau d’entrée pour le service extérieur qui se sont déroulés en 2019 et en 2021, quels autres processus, concours ou campagnes de recrutement ont été organisés depuis 2010 pour embaucher des agents du service extérieur à tous les niveaux?
DateProcessus

2014

FS03

EX02

EX03

2016

AADSE AS03

2017

PTISE (CS-01)

PTISE (CS-03)

PTISE (CS-04)

EX-02

EX-03

2018

AISE 01

AISE 02

AISE 03

AADSE (AS-04)

2019

FS01 (interne)

FS01 (RPS)

FS03

EX01

EX02

EX03

2020

FS02

AADSE (AS01)

PTISE (CS02)

2021

FS01 (PSR)

FS03

PTISE (IT-04)

EX02

EX03

AADSE (AS01)

AADSE (AS02)

2022

AADSE (AS03)

FS01 (mutation)

FS01 (mutation AGC)

FS02

PTISE (IT-02)

EX01

EX04

EX-02 (mutation EE)

EX-03 (mutation EE)

  1. Ventilé par année et par volet, combien de nouveaux agents du service extérieur ont été recrutés au Ministère au cours des 20 dernières années?

Voir note 5

  1. Ventilé par année et par volet, quel pourcentage des nouveaux agents du service extérieur occupaient des postes à AMC avant de se joindre au service extérieur?

Voir note 5

  1. Comment AMC détermine-t-il le nombre d’agents du service extérieur à recruter dans le cadre de chaque campagne nationale de recrutement au niveau d’entrée?

AMC détermine le nombre d’agents du service extérieur à recruter en menant une analyse des données telles que le nombre de postes financés et le nombre d’employés permutants, dans tous les bassins et les filières. Il tient également compte des promotions à l’horizon, du taux d’attrition et des tendances historiques des congés sans solde en tant que mesure non discrétionnaire offerte aux employés en tant que condition d’emploi et dans le cadre de leur convention collective.

  1. Plus précisément, qu’a fait AMC au cours des 20 dernières années et que fait-il de façon continue pour veiller à ce que le service extérieur canadien soit représentatif de la diversité culturelle, linguistique et géographique du Canada, ainsi que des groupes traditionnellement sous-représentes comme les femmes, les Autochtones et les minorités visibles?

Nous sommes déterminés à créer un lieu de travail inclusif où tous les employés se sentent les bienvenus et à l’aise. Nous avons en place des plans d’action pour assurer la conformité à la législation sur l’équité en matière d’emploi, ainsi qu’une stratégie globale axée sur la diversité et l’inclusion, la réconciliation et la lutte contre le racisme. Nous avons en outre mis sur pied la structure de gouvernance nécessaire pour appuyer ces initiatives, c’est‑à‑dire le Comité consultatif contre le racisme et le Conseil sur la diversité et l’inclusion, qui font partie de la gouvernance ministérielle globale d’AMC. Le guide d’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) garantit que toutes les pratiques clés de ressources humaines tiennent compte de l’ACS+. Chaque aspect du processus de dotation en personnel, y compris la composition des comités de recrutement et de promotion, applique une optique d’équité en matière d’emploi pour prévenir les préjugés. Dans d’autres cas où il existe un écart important, nous procédons à des processus de recrutement et de promotion précis et ciblés pour certains groupes. Il existe un programme de parrainage qui permet aux groupes racialisés et aux personnes handicapées d’être parrainés par des cadres supérieurs dans leur parcours professionnel. Jusqu’à maintenant, nous avons obtenu des résultats positifs : l’augmentation des taux d’embauche et de promotion des groupes visés par l’équité en matière d’emploi nous permet maintenant de réduire les écarts de représentation (sauf pour les personnes handicapées). Par exemple : les Canadiens noirs représentent 4,8 % de la main-d’œuvre d’AMC et 1,1 % des cadres, mais 7,6 % des nouvelles embauches en 2021-2022, soit plus du double de leur disponibilité sur le marché du travail (DMT).

Les francophones sont bien représentés à AMC : 40 % des employés ont le français comme première langue officielle. La représentation francophone au sein des cadres est d’environ 20 %. Nous avons un certain nombre d’initiatives en place pour accroître l’utilisation des deux langues officielles en milieu de travail, que ce soit les outils de maintien régulier des compétences en langues officielles, à la disposition de tous les employés, ou encore la garantie que les nominations visent uniquement ceux qui obtiennent des résultats d’évaluation de langue seconde valides. De plus, les candidats retenus dans le cadre du recrutement postsecondaire au sein du service extérieur sélectionnés dans tout le Canada reçoivent une formation dans leur deuxième langue officielle pour veiller à ce qu’ils soient bilingues avant de se voir offrir un poste permanent à AMC.

Il s’agit là d’importants progrès et, au fil du temps, nous comblons ces lacunes. Cependant, nous savons que nous devons en faire davantage. Les moyens requis pour augmenter la représentation des groupes visé par l’équité en matière d’emploi au sein du service extérieur font partie de l’exercice de révision du Ministère, L’avenir de la diplomatie, annoncé par la ministre Joly et l’ancienne sous-ministre Morgan en mai de cette année.

  1. Quelle formation d’intégration les nouveaux agents du service extérieur suivent-ils?

Le Programme d’intégration au service extérieur (PISA) est un programme d’intégration de deux ans conçu afin de permettre aux nouveaux agents du service extérieur (FS-01) de comprendre comment le service extérieur canadien, et les filières uniques qui le composent, contribuent à la place du Canada sur la scène mondiale. Il s’agit d’un programme complet qui comprend une formation officielle, un apprentissage en cours d’emploi, du mentorat et des exercices pratiques visant à favoriser un sentiment de communauté parmi les nouvelles recrues et à perfectionner leurs compétences internationales : compétence interculturelle, résilience et adaptabilité, jugement dans un contexte mondial, influence et création d’alliances. Avant de commencer le programme, les nouveaux FS-01 qui ne satisfont pas aux exigences en matière de langues officielles se voient offrir une formation en langues officielles à temps plein sur une base ab initio. Une fois qu’ils ont atteint le niveau de compétence requis, ils reçoivent une lettre d’offre FS-01.

Les nouveaux FS-01 sont affectés à une direction à l’Administration centrale au niveau d’entrée en fonction de leur filière : politique étrangère et diplomatie, commerce international, aide internationale ou gestion, affaires consulaires, activités des mission et gestion des urgences. Ils entament ensuite leur programme de base, qui comprend 150 heures de formation sur les priorités politiques et ministérielles d’AMC, telles que les relations bilatérales clés, la diplomatie multilatérale, les questions autochtones, ainsi qu’une formation sur les compétences et connaissances fondamentales, y compris la rédaction, l’engagement numérique, l’économie, l’analyse des données, l’ACS+, l’efficacité interculturelle, etc. Les participants sont jumelés avec un mentor d’AMC expérimenté et invités à participer à des discussions thématiques trimestrielles et à des événements de réseautage. Une fois la formation de base terminée, les nouvelles recrues sont placées au sein d’une équipe de pairs multidisciplinaire pour entreprendre un projet d’engagement pancanadien visant à approfondir leur compréhension du Canada et des questions d’importance pour les Canadiens. Le niveau suivant de la formation se déroule en petits groupes de durées diverses (de deux à huit semaines) propres à leur filière d’affectation. Les participants sont soumis à un test d’aptitude en langues étrangères et sont invités à envisager une affectation en début de carrière nécessitant une langue étrangère. À la fin du programme d’intégration de deux ans, la plupart des participants au PISA chercheront une affectation à l’étranger ou une affectation de formation en langue étrangère.

  1. Quel est l’âge moyen et médian des agents du service extérieur en service?
201420152016201720182019202020212022

Âge moyen

44

44

45

45

46

46

47

47

47

Âge médian

43

43

44

44

45

46

46

46

46

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : Les agents du service extérieur sont définis comme EC permutants.

Produit par HSF en août 2022.

Postes diplomatiques

  1. Ventilé par année et par volet, au cours des 20 dernières années, quel pourcentage des agents du service extérieur étaient affectés à une mission à l’étranger et quel pourcentage d’entre eux étaient affectés au Canada?
Filière d’employés et lieu d’affectation des employés par année201420152016201720182019202020212022

Adjoint administratif

À l’étranger

68 %

62 %

62 %

72 %

67 %

67 %

67 %

61 %

68 %

Adjoint administratif

Canada

32 %

38 %

38 %

28 %

33 %

33 %

33 %

39 %

32 %

Aide internationale du Service extérieur

À l’étranger

0 %

8 %

40 %

64 %

50 %

39 %

34 %

42 %

Aide internationale du Service extérieur

Canada

100 %

92 %

60 %

36 %

50 %

61 %

66 %

58 %

Personnel exécutif

À l’étranger

64 %

58 %

45 %

47 %

47 %

46 %

50 %

47 %

48 %

Personnel exécutif

Canada

36 %

42 %

55 %

53 %

53 %

54 %

50 %

53 %

52 %

Information et technologie

À l’étranger

35 %

33 %

35 %

35 %

37 %

43 %

43 %

43 %

45 %

Information et technologie

Canada

65 %

67 %

65 %

66 %

63 %

57 %

57 %

57 %

55 %

Agent de gestion et des affaires consulaires

À l’étranger

71 %

65 %

61%

63 %

67 %

72 %

69 %

65 %

65 %

Agent de gestion et des affaires consulaires

Canada

29 %

35 %

39 %

37 %

33 %

28 %

31 %

35 %

35 %

Politique

À l’étranger

48 %

52 %

54 %

53 %

55 %

53 %

54 %

52 %

50 %

Politique

Canada

52 %

48 %

46 %

47 %

45 %

47 %

46 %

48 %

50 %

Commerce

À l’étranger

54 %

54 %

51 %

50 %

48 %

50 %

55 %

53 %

56 %

Commerce

Canada

46 %

46 %

49 %

50 %

52 %

50 %

45 %

47 %

44 %

Source des données : Le SGRH en date du 30 juin 2014 et 31 mars 2015 à 2022.

Note : Les agents du service extérieur sont définis comme EC permutants. 

Produit par HSF en août 2022.

  1. Quel pourcentage des postes de chef de mission canadien, et lesquels en particulier,  sont actuellement occupés par des personnes qui ne sont pas des agents du service extérieur de carrière?

31 juillet 2022

Pourcentage des CDM non-permutants : 10 %

Source des données : Le SGRH en date du 31 juillet 2022.

Produit par HSF en août 2022.

Pays, Ville

Boston, États-Unis

Détroit, États-Unis

Londres, Royaume-Uni

Los Angeles, États-Unis

New York, États-Unis (ONU)

Paris, France

Paris, France (OCDE)

San Francisco, États-Unis

  1. Quel pourcentage des postes de chef de mission canadien, et lesquels en particulier,  sont actuellement occupés par des femmes?

Pourcentage des chefs de mission qui sont des femmes : 47 %

Source des données : Donnés sur les affectations à l’étranger en date du 16 août 2022.

Note : Les agents du service extérieurs sont définis comme EC permutants.

Produit par HSF en août 2022.

Postes de chef de mission occupés par des femmes
En date du 16 août 2022

Pays, Ville

Abou Dhabi, Émirats arabes unis

Accra, Ghana

Amman, Jordanie

Bandar Seri Begawan, Brunéi

Bangkok, Thaïlande

Bogotá, Colombie

Bridgetown, Barbade

Bruxelles, Belgique (UE)

Bucarest, Roumanie

Budapest, Hongrie

Dar-es-Salaam, Tanzanie

Dacca, Bangladesh

Doha, Qatar

Dublin, Irlande

Genève, Suisse

Genève, Suisse

Guatemala, Guatemala

Harare, Zimbabwe

Hong Kong, Chine

Islamabad, Pakistan

Djakarta, Indonésie

Kingston, Jamaïque

Koweït, Koweït

Kyïv, Ukraine

Lisbonne, Portugal

Madrid, Espagne

Miami, États-Unis

Monterrey, Mexique

Montevideo, Uruguay

Moscou, Russie

Mumbai, Inde

Oslo, Norvège

Ouagadougou, Burkina Faso

Panama, Panama

Paris, France (OCDE)

Paris, France (UNESCO)

Prague, République tchèque

Rabat, Maroc

Ramallah, Cisjordanie

Reykjavik, Islande

Rome, Italie

San José, Costa Rica

San Salvador, Salvador

Saint-Domingue, République dominicaine

São Paulo, Brésil

Seattle, États-Unis

Tel-Aviv, Israël

La Haye, Pays-Bas

Tripoli, Libye

Oulan-Bator, Mongolie

Vienne, Autriche (OSCE)

Varsovie, Pologne

Washington, États-Unis

Wellington, Nouvelle-Zélande

  1. Ventilé par année et par filière, quel pourcentage des postes diplomatiques à l’étranger étaient occupés par des agents du service extérieur recrutés en dehors de la fonction publique au cours des 20 dernières années? Quels postes en particulier occupaient ces personnes?

Veuillez consulter l’annexe A.

  1. En moyenne, combien d’années après s’être joint au service extérieur un nouvel agent est-il affecté à l’étranger pour la première fois?

Le nouveau personnel recruté doit compléter sa formation et acquérir de l’expérience à l’Administration centrale avant d’occuper un poste à l’étranger. Le nombre d’années à l’Administration centrale avant d’entamer un poste à l’étranger varie pour plusieurs raisons, y compris les besoins opérationnels et les intérêts des employés.

  1. Y a-t-il une période d’essai pour les agents du service extérieur lorsqu’ils sont embauchés? Le cas échéant, combien de temps dure-t-elle?

Les nouveaux agents du service extérieur non recrutés au sein de l’administration publique sont en période probatoire pour une durée d’une année.

Maintien en poste et attrition

  1. Au cours des 20 dernières années, quel pourcentage des agents du service extérieur canadien ont quitté le Ministère après moins de cinq années de service, après moins de dix années de service et après une première affectation à l’étranger?

Voir note 5

  1. Quel est le pourcentage des agents du service extérieur qui ont démissionné après avoir reçu une formation approfondie en langue étrangère? Quel pourcentage d’entre eux ont démissionné après avoir reçu une formation dans une langue jugée difficile à apprendre? Quelles sont ces langues?

Depuis 2014, 72 agents du service extérieur ont démissionné. Parmi ceux-ci, un agent a eu une affectation de formation en langue étrangère au cours des quatre années précédant la démission. La langue de formation était l’espagnol.

  1. Quel est le pourcentage d’agents du service extérieur qui sont tenus de suivre une formation en langues étrangères avant d’être affectés? Dans quelles langues? Quel est le pourcentage d’agents ayant suivi avec succès une formation en langues étrangères? Quel est le pourcentage de ceux qui n’ont pas réussi?

Au cours des cinq dernières années, 341 employés (représentant 16 % de toutes les personnes affectées à des postes à l’étranger) ont reçu une formation intensive en langue étrangère avant une affectation à un poste désigné. Il convient de souligner qu’un tiers de tous les postes d’AMC à l’étranger (433 sur 1 297) ont la maîtrise d’une langue étrangère comme condition d’emploi.

Au cours des cinq dernières années, 70 % des employés qui ont reçu une formation en langues étrangères avant une affectation ont atteint le niveau cible dans la durée de formation établie.

Formation par langue au cours des cinq dernières années

LanguesNombre d’employésLanguesNombre d’employés

Espagnol

89

Thaïlandais

5

Chinois

52

Grec

4

Portugais

38

Serbe

4

Allemand

27

Créole

3

Arabe

22

Polonais

2

Russe

21

Swahili

2

Japonais

14

Amharique

1

Italien

11

Tchèque

1

Hébreu

8

Néerlandais

1

Indonésien

8

Perse

1

Coréen

8

Roumain

1

Turc

8

Suédois

1

Ukrainien

8

Urdu

1

  1. AMC mène-t-il des entrevues de départ avec les agents du service extérieur qui démissionnent d’AMC? Le cas échéant, quelles sont les principales raisons ayant contribué à ces départs?

Les gestionnaires sont fortement encouragés à mener des entrevues de départ et le Ministère leur fournit les outils et l’appui nécessaire pour de telles discussions. En moyenne 70 % à 75 % des employés qui quittent l’AMC partent à la retraite et environ 20 % à 25 % quittent à des fins de développement professionnel. 

  1. Ventilé par année et par filière, combien d’agents du service extérieur ont démissionné d’AMC ou sont partis à la retraite au cours des 20 dernières années?
Filière d’employés er exercice financier2014/20152015/20162016/20172017/20182018/20192019/20202020/20212021/2022

Adjoint administratif

17

19

13

12

10

8

9

13

Aide internationale du Service extérieur

0

0

0

0

0

1

2

0

Personnel exécutif

5

9

7

9

3

5

9

8

Information et technologie

0

0

0

0

0

0

0

0

Agent de gestion et des affaires consulaires

6

6

5

5

7

2

4

10

Politique

23

16

14

15

9

14

14

25

Commerce

11

6

8

8

8

13

6

10

Total

62

56

47

49

37

43

43

66

Source des données : Le SGRH par exercice financier.

Note : Les agents du service extérieurs sont définis comme EC permutants.

Produit par HSF en août 2022.

  1. Ventilé par année, quel a été le taux d’attrition au sein du service extérieur au cours des 20 dernières années?
2014/20152015/20162016/20172017/20182018/20192019/20202020/20212021/2022

Taux d’attrition des employés permutants

3,7 %

3,5 %

2,9 %

3,5 %

3,7 %

3,0 %

2,8 %

4,3 %

Source des données : Le SGRH en date du 31 juillet 2022.

Note : Les agents du service extérieur sont définis comme EC permutants.

Produit par HSF en août 2022.

Conditions du service extérieur

  1. Au cours des 20 dernières années, hormis le rapatriement attribuable à la pandémie de COVID-19, quel est le pourcentage annuel des agents du service extérieur qui ont mis fin prématurément à une affectation à l’étranger? Quelles sont les principales raisons y ayant contribué?

Les départs prématurés varient considérablement chaque année. En moyenne, entre 20 et 30 employés mettent fin prématurément à leur affectation à l’étranger chaque année. Cependant, ce nombre peut être plus important dans des situations d’évacuations de personnel. Les principales raisons du départ prématuré sont soit personnelles (raisons familiales ou médicales), soit un changement important du contexte local.

  1. À quelle fréquence les Directives sur le service extérieur sont-elles revues? Quel rôle y joue chacun des intervenants? Les agents du service extérieur sont-ils consultés dans le cadre de cette révision? Le cas échéant, comment le sont-ils?

Les Directives sur le service extérieur (DSE) sont élaborées conjointement par les agents négociateurs et les employeurs de la fonction publique participants, sous la direction du Secrétariat du Conseil du Trésor, au Conseil national mixte de la fonction publique du Canada.

Comme les autres directives, les DSE sont réputées faire partie des conventions collectives entre les parties au Conseil national mixte et, à ce titre, elles font l’objet d’une révision régulière. Au cours des vingt dernières années, les DSE ont été révisées cinq fois, avec des mises à jour négociées en vigueur en 1993, 2002, 2009, 2013 et 2019. La prochaine révision cyclique est prévue pour 2022.

Processus d’examen périodique des DSE :

Version texte

Lancement

  • Appel de propositions – Période d’avis de six mois. Attendu à la fin 2022

Élaboration de proposition

  • Agents de négociation – Tiennent des consultation internes et élaborent leurs propositions conjointes
  • SCT – Consulte les ministères pour élaborer des propositions conjointes

Secrétaire général

  • Le secrétaire général du CNM examine les propositions de chaque partie

Négociations d`éléments 

  • CNM – Examine les propositions et prend une décision; élabore la liste négociations

Élaboration conjointe des détails

  • Comité des DSE du CNM – Les agents de convention collective et le SCT en tant qu’employeur élaborent le texte des modifications proposées aux DSE.

Approbation/publication 

  • CNM – Les modifications sont approuvées par le CNM et diffusées

Tous les employés affectés à l’étranger, y compris les agents du service extérieur, ont la possibilité d’exprimer leur opinion avant la révision cyclique. Les agents négociateurs sollicitent l’opinion de leurs membres lorsque les syndicats déterminent leur position de négociation. Les ministères, dont Affaires mondiales Canada, sollicitent également l’opinion des employés et des gestionnaires d’embauche en ce qui concerne les obstacles au recrutement, au maintien en poste et à l’affectation de personnes qualifiées à l’étranger. Cela permet d’éclairer les propositions qu’AMC défend lorsque la partie patronale établit sa position de négociation.

  1. En 1981, le rapport McDougall sur les conditions du service extérieur nommait divers problèmes liés aux conjoints des agents du service extérieur. Par exemple, le rapport a reconnu que les conjoints portent un lourd « fardeau d’adaptation lors de chaque déménagement », que le système de permutation exige que les conjoints accompagnateurs abandonnent leur carrière, et que le système de permutation empêche les conjoints accompagnateurs d’avoir accès aux régimes d’assurance-emploi et de pension du gouvernement. Quel pourcentage des conjoints accompagnateurs ont un emploi à l’heure actuelle dans le pays où ils sont affectés? Dans quels pays cela est-il possible et dans quels autres cela est-il impossible? Combien d’ententes réciproques concernant l’emploi des conjoints ont été conclues avec d’autres pays et organisations internationales? Quels services et avantages sont offerts aux conjoints accompagnateurs pour soutenir leur propre carrière?

Les possibilités qui sont disponibles aux conjoints accompagnants dépendent de plusieurs facteurs. Les conjoints fonctionnaires sont considérés comme ayant droit à l’emploi par priorité à toutes les personnes lorsqu’ils ont dû quitter leur poste pour accompagner leur conjoint. Dans ces cas, les conjoints peuvent postuler des postes au sein de la fonction publique, y compris à AMC, ou être employés dans le cadre d’une entente de télétravail. Si les deux conjoints sont des employés permutants, un effort est fait pour que les deux soient affectés à des postes dans la même mission à l’étranger. Afin de permettre aux conjoints de trouver un emploi dans les économies locales, AMC a négocié des ententes de réciprocité en matière d’emploi avec 90 pays. Les conjoints peuvent également chercher un emploi contractuel directement auprès de la mission lorsque des occasions se présentent, en fonction des valeurs de mérite et d’impartialité. Le Ministère ne maintient pas des données sur l’emploi des conjoints.

En vertu des DSE, les conjoints accompagnateurs peuvent recevoir une certaine aide financière en vertu de la DSE 17 : Aide aux époux ou aux conjoints de fait. L’employeur fournit une aide financière aux époux ou aux conjoints de fait pour les aider à trouver un emploi à la mission ou, à leur retour au Canada, pour faciliter leur réintégration dans la population active canadienne. Les dépenses couvertes comprennent les cotisations à des associations professionnelles, l’aide à l’emploi, le développement du curriculum vitae professionnel et, dans certains cas limités, la formation d’appoint professionnel jusqu’à concurrence de 1 000 $.

  1. En 1981, le rapport McDougall a souligné que les conjoints des chefs de mission étaient des « employés non rémunérés du gouvernement du Canada ». À l’heure actuelle, quel rôle les conjoints accompagnateurs, notamment les conjoints des chefs de mission, doivent-ils jouer lorsqu’ils sont affectés à l’étranger?

Les conjoints, incluant ceux des chefs de mission, ne sont pas tenus de jouer un rôle officiel.

  1. En moyenne, au cours des 20 dernières années, quel pourcentage des agents du service extérieur affectés à l’étranger l’ont été avec un conjoint ne faisant pas partie du service extérieur? Dans quels pays? Quel pourcentage des agents du service extérieur ont été affectés avec un conjoint étant également agent du service extérieur? Quel pourcentage des agents du service extérieur affectés à l’étranger étaient célibataires? Quel pourcentage des agents du service extérieur affectés à l’étranger étaient des parents seuls? Dans la mesure du possible, veuillez fournir des données ventilées selon le genre.

Voir note 5

  1. La pandémie de COVID-19 a-t-elle entrainé de nouvelles procédures d’exploitation normalisées à l’égard de l’obligation de diligence et de la mise en pratique des Directives sur le service extérieur?

AMC s’efforce continuellement d’administrer les DSE d’une manière axée sur les employés et conforme à l’esprit des dispositions négociées, tout en maintenant les contrôles financiers appropriés d’un programme de 170 millions de dollars. Dans les rares cas où les directives prévoient un pouvoir discrétionnaire pour l’administrateur général ou le gestionnaire, celui-ci est appliqué de manière équitable et impartiale afin d’aider les employés et le Ministère.

Les défis posés par les répercussions mondiales de la pandémie de COVID-19 ont touché tous les aspects de la vie de nos employés à l’étranger. Les conditions locales entourant la pandémie, y compris les soins de santé, différaient grandement de celles du Canada, les routes aériennes à partir des lieux d’affectation ont été gravement perturbées et l’industrie mondiale du transport maritime a retardé la livraison des effets domestiques des employés. Dans les cas où les directives négociées pouvaient atténuer les difficultés auxquelles les employés ont été confrontés pendant la pandémie, les dispositions ont été appliquées, et toute latitude ministérielle a été utilisée afin de minimiser les répercussions de manière appropriée.

Par exemple, lors du transfert d’employés vers/depuis/entre des postes, les pouvoirs discrétionnaires ont été invoqués afin de veiller à ce que les employés bénéficient de la plus grande souplesse possible à ce moment-là. Voici quelques exemples d’ajustements liés à la COVID‑19 :

  1. Des modifications ont-elles été apportées à l’obligation de diligence en raison du « syndrome de La Havane »?

La sûreté et la sécurité du personnel canadien et des personnes à charge du gouvernement du Canada est la priorité absolue d’Affaires mondiales Canada.

À la suite de rapports faisant état de symptômes de santé inexpliqués au printemps 2017 par des diplomates canadiens et des familles en poste à La Havane, à Cuba, un certain nombre d’ajustements ont été apportés aux politiques et protocoles d’AMC pour répondre aux incidents de santé inexpliqués (SSI).

En avril 2018, l’ambassade du Canada à Cuba a été désignée poste « non accompagné » et toutes les personnes à charge ont été rapatriées au Canada.

Bien que les causes des SSI demeurent inconnues, une série de mesures d’atténuation ont été mises en place à l’ambassade du Canada à Cuba en fonction des causes possibles faisant l’objet d’une enquête. Tous les membres du personnel d’AMC effectuant des visites officielles, des affectations temporaires ou des affectations à Cuba doivent subir une évaluation médicale de base ciblée sur la durée de leur séjour ainsi que participer à une séance d’information obligatoire sur la santé et la sécurité avant leur départ pour leur séjour à La Havane.

À la suite de rapports d’incidents de santé inexpliqués par des diplomates américains dans plusieurs endroits à travers le monde, le Ministère a diffusé un message le 7 octobre 2021 visant à inciter le personnel qui aurait potentiellement été touchés ou aurait des SSI, de les signaler. De plus, des séances d’information sur les SSI ont été offertes à tous les sous‑ministres adjoints, chefs de mission et partenaires interministériels et colocataires au sein du réseau de missions d’AMC à l’étranger. Des modules de formation sont dispensés régulièrement aux gestionnaires de programme et à d’autres personnes qui partent en affectation.

Affaires mondiales Canada a des protocoles de sécurité et de santé pour répondre immédiatement à tout événement inhabituel ou symptôme de santé touchant les diplomates canadiens et leurs familles dans le monde.

AMC, la GRC et d’autres organismes continuent de coopérer avec le gouvernement américain pour échanger des renseignements sur la collaboration médicale, nos enquêtes respectives et sur les mesures de détection et d’atténuation des causes des SSI.

Réseau des missions

  1. Veuillez fournir une liste détaillée, organisée par région, de chaque mission et bureau que le Canada gère actuellement à l’échelle mondiale. Cette liste doit inclure le nombre d’employés de chaque mission et bureau avec leur titre de poste.

Veuillez consulter l’annexe B.

  1. Combien d’ententes de cooccupation le Canada a-t-il conclues avec d’autres pays au sein de son réseau diplomatique? Dans quels pays le Canada a-t-il ses bureaux diplomatiques dans les mêmes immeubles que ceux d’autres pays?

Veuillez consulter l’annexe C.

  1. Dans quels pays le Canada met-t-il en œuvre des accords relatifs au partage des services consulaires ou des protocoles d’entente avec d’autres pays?

Veuillez consulter l’annexe C.

  1. Lors de sa comparution devant le Comité le 9 juin 2022, Marta Morgan, sous-ministre des Affaires étrangères, a affirmé que le réseau canadien des missions à l’étranger soutenait le travail international de 21 autres ministères fédéraux, de trois sociétés d’État, de six gouvernements provinciaux, de six gouvernements étrangers et de certaines organisations internationales. Veuillez fournir une liste détaillée des partenaires fédéraux, provinciaux et internationaux qui utilisent le réseau canadien des missions à l’étranger.

Veuillez consulter l’annexe C.

Fusion du MAECI et de l’ACDI

  1. De quelle façon la structure organisationnelle et le cadre de gouvernance d’AMC ont-ils changé depuis la fusion de 2013?

À la suite de la décision de fusionner le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et l’Agence canadienne de développement international (ACDI) en 2013, les deux ministères ont été intégrés dans une seule structure organisationnelle. À l’appui de cette intégration, le modèle de gouvernance du nouveau Ministère a également été fusionné en une seule structure de gouvernance, composée de trois comités de niveau 1 (dirigés par des sous-ministres) et de quatre comités de niveau 2 (dirigés par des sous-ministres adjoints). Tous les comités ont réuni l’expertise et les perspectives des cadres supérieurs des trois secteurs d’activité, et comprenaient des représentants de l’Administration centrale et du réseau des missions, dans le but d’assurer la cohérence interne.

En 2019, AMC a entrepris un examen de la structure des comités de gouvernance d’entreprise afin de confirmer son efficacité, son efficience et sa force en tant que mécanisme de prise de décision éclairée et de responsabilisation.

La nouvelle structure, qui demeure en place aujourd’hui, comprend deux comités présidés par des sous-ministres (Comité exécutif et Comité de la mesure du rendement et de l’évaluation), ainsi qu’un comité de vérification ministériel externe. Cinq comités présidés par des sous‑ministres adjoints relèvent du Comité exécutif (Comité de la sécurité, Comité de gestion des finances et des opérations, Comité de gestion ministérielle, Comité des politiques et des programmes et Conseil de la diversité et de l’inclusion). Cette structure de gouvernance est conçue pour fournir une orientation stratégique et des conseils dans tous les domaines de la politique, de la programmation, de la planification et de la gestion des ressources du Ministère.

  1. Comment le Ministère évalue-t-il, ou non, le degré d’amélioration de l’uniformité des politiques depuis la fusion?

Affaires mondiales Canada mène une série de quatre évaluations de la cohérence géographique afin de fournir une évaluation de la mesure dans laquelle chaque direction géographique fonctionne de manière uniforme et d’examiner les facteurs qui favorisent ou entravent la capacité des filières à collaborer lorsque les mandats et les résultats sont partagés. Le Ministère a complété les évaluations des secteurs de l’Afrique (WGM), des Amériques (NGM) et de l’Asie-Pacifique (OGM), et a récemment commencé l’évaluation des secteurs de l’Europe, de l’Arctique, du Moyen-Orient et du Maghreb (EGM). Ces évaluations seront suivies d’une méta-analyse de l’uniformité du ministère en 2024. Cinq facteurs clés ont été identifiés comme favorisant ou entravant la cohérence : l’alignement des politiques et des priorités, la structure organisationnelle, le leadership de la direction générale, les systèmes ministériels et la capacité et l’expertise. Parmi ces facteurs, le leadership de la direction générale et la capacité et l’expertise sont ceux qui ont le plus d’incidence sur la cohérence.

En ce qui concerne l’uniformité des politiques, il a été constaté que l’alignement des politiques internationales et des priorités établies par le Ministère favorise une approche cohérente de la programmation. Cela est particulièrement vrai pour la politique étrangère féministe et la politique d’aide internationale féministe, qui relient plusieurs domaines prioritaires, dont l’égalité des genres. Ces politiques ont été jugées soutenues par une approche transversale de l’ACS+. Il a également été constaté que les priorités communes articulées entre les politiques internationales offraient des possibilités de collaboration transversale entre les filières.

Diplomatie adaptée aux besoins

  1. Dans le cahier d’information d’octobre 2021 destiné à la ministre des Affaires étrangères, on indique qu’AMC vise à s’éloigner des outils traditionnels et à adopter des méthodes d’engagement plus modernes pour stimuler la diplomatie, le commerce et le développement international. Quelles sont ces « méthodes d’engagement plus modernes »?
  1. Comment la pandémie de COVID-19 a-t-elle changé la méthode d’engagement d’AMC sur le plan international?

Adaptation aux conditions locales et efforts de gestion

Compte tenu de son portefeuille international, le Ministère a dû réagir à la pandémie de COVID-19 avant même que le virus ne commence à franchir les frontières canadiennes. En janvier 2020, une gouvernance globale a été mise en place pour soutenir le plan de gestion de la continuité des activités et le processus ultérieur progressif pour l’assouplissement des restrictions et la réintégration sur le lieu de travail, tout en assurant l’adaptation aux conditions locales au Canada et à l’étranger.

Un groupe de travail sur la COVID-19, composé de sous-ministres adjoints et d’autres hauts fonctionnaires, a été mis sur pied afin de diriger la coordination et d’assurer la supervision des activités de rétablissement du Ministère dans le contexte de la crise de la COVID-19, y compris la prise des décisions sur un large éventail de questions liées à la gestion des ressources humaines ayant une incidence sur le personnel du Ministère. Son travail se concentre sur la stabilisation du réseau d’AMC, tant Canada qu’à l’étranger, y compris le retour physique sur les lieux de travail et le soutien aux employés travaillant à domicile. Il intègre les politiques pertinentes, l’engagement des employés ainsi que les considérations de santé, de sécurité et de bien‑être. Les questions soumises à la décision du Groupe de travail sur la COVID-19 comprenaient, sans s’y limiter : la levée de la Directive sur le service extérieur (DSE) 64 (évacuation d’urgence) en ce qui concerne certaines missions et le retour des employés conformément à la DSE 15; la réintégration des employés à la chancellerie; l’approbation des processus de décision liés aux affectations dans le contexte de la COVID‑19; et l’approbation d’un processus de décision pour les employés et les personnes à charge vulnérables évacués en vertu de la DSE 64 ou en mission.

Le travail de la du Groupe de travail sur la COVID-19 a également éclairé celui des sous‑comités supplémentaires :

En ce qui concerne l’effort de rapatriement du personnel canadien et de leurs personnes à charge au début de la pandémie, AMC a facilité l’accès aux renseignements de Santé Canada sur les critères de vulnérabilité pour la posture locale des missions, y compris les critères pour les personnes à risque de graves conséquences en raison de la COVID‑19, pour permettre aux personnes de prendre des décisions éclairées fondées sur les risques perçus propre à leur santé. Des scénarios et des procédures d’urgence médicale ont également été établis pour assurer la sécurité des EC et des ERP.

Afin de soutenir les missions, AMC a également créé l’Équipe d’intervention d’urgence en matière de ressources humaines, chargée de fournir aux gestionnaires et aux employés des conseils et des renseignements sur les questions liées aux ressources humaines et à la COVID-19. AMC a également élaboré des guides et des outils pour soutenir les missions à l’étranger. Ces guides et outils ont été fondés sur les directives du Secrétariat du Conseil du Trésor et sur l’Avis général sur la santé au travail du Programme de santé au travail de la fonction publique (COVID-19).

Obligation de diligence envers les EC et les ERP

Conformément au Code canadien du travail, AMC est tenu d’assurer la santé et la sécurité de ses employés canadiens et recrutés sur place. Des structures de gouvernance établies, telles que celles décrites ci-dessus, existaient pour traiter les questions de santé et de sécurité.

AMC a élaboré un protocole en collaboration avec l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) afin de veiller à être en mesure d’évacuer les EC à l’étranger souffrant d’une maladie grave liée à la COVID-19. Un soutien à la gestion de cas a été offert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux EC à l’étranger et à leurs familles pour tous les incidents de santé critiques et les situations d’urgence médicale.

Au printemps de 2021, une Équipe de vaccination a été créée à AMC. Le mandat de cette équipe était de coordonner une campagne de vaccination contre la COVID‑19 à grande échelle pour les EC affectés à l’étranger, leurs personnes à charge et les ERP. Il s’agissait notamment de faciliter l’accès aux vaccins pour les EC et les personnes à charge lorsqu’elles étaient au Canada, en collaboration avec le ministère de la Défense nationale, ainsi que de coordonner la distribution des vaccins, lorsque ceux approuvés par Santé Canada n’étaient pas disponibles sur place (pour les EC et les ERP). La première distribution a été complétée en juin 2021 et des phases ultérieures ont eu lieu à l’automne 2021 (y compris pour les séries primaires, les doses de rappel et les vaccins pédiatriques). AMC a également coordonné les tests par PCR dans les missions à l’étranger pour répondre aux exigences fixées par les autorités locales dans certains pays. Un programme volontaire de dépistage rapide des antigènes COVID-19 a également été mis en place dans les missions pour aider à freiner la propagation de la COVID‑19 dans les missions à l’étranger. Cela était offert aux employés canadiens et aux employés recrutés sur place.

Directives sur le service extérieur

Les Directives sur le service extérieur sont élaborées conjointement par les agents négociateurs participants et les employeurs de la fonction publique, sous la direction du SCT, au sein du Conseil national mixte de la fonction publique du Canada. Les dispositions visent à fournir un système d’indemnités, d’avantages sociaux et de conditions d’emploi qui, combiné au salaire, permettra aux ministères et aux organismes de recruter, de maintenir en poste et de déployer des employés qualifiés à l’appui des programmes gouvernementaux à l’extérieur du Canada.

Affaires mondiales Canada administre les avantages négociés à ses employés en poste à l’étranger, ainsi qu’à ceux de 23 ministères partenaires. La plupart des dispositions, comme d’autres éléments des conventions collectives, ne prévoient pas d’option de discrétion, d’interprétations alternatives ou d’augmentation des avantages sociaux. Cependant, certaines des dispositions autorisent une marge restreinte de discrétion de gestion ou confèrent à l’administrateur général des Affaires étrangères certains pouvoirs, généralement sous réserve de l’approbation d’un comité interministériel. De plus, il existe une autorisation spéciale (10 000 $) déléguée à l’administrateur général, qui peut être utilisée afin de couvrir, pour les employés, certains coûts résultant du service extérieur qui ne sont pas envisagés ou interdits dans le texte des directives.

AMC a fait preuve de la plus grande souplesse possible dans l’administration des DSE à ses employés pendant la crise de la COVID‑19, tout en respectant les contraintes susmentionnées.

Évacuation : Près de 500 employés et personnes à charge ont été évacués en vertu des dispositions d’urgence des Directives. En règle générale, l’aide financière est accordée pour une durée maximale d’un mois, ou de deux mois en cas de situation hors de l’ordinaire. Compte tenu de l’incertitude quant à la progression de la pandémie, l’aide a été accordée pour une période allant jusqu’à six mois afin de permettre aux employés d’avoir l’esprit tranquille au fur et à mesure que la situation évoluait.

Déménagement : Lors du déménagement des employés vers/depuis/entre les postes pendant la pandémie, de nombreuses procédures internes ont été adaptées pour garantir que les employés avaient la marge de manœuvre requise à ce moment-là.

Soutien à l’administration des vaccins contre la COVID‑19 : Soutien aux efforts du Ministère en utilisant les pouvoirs conférés pour soutenir financièrement les cliniques de vaccination et se rendre dans les postes voisins afin de recevoir le vaccin contre la COVID‑19.

Exigences de quarantaine : AMC continue de fournir un soutien aux employés qui sont soumis à des restrictions de quarantaine liées à la COVID-19. En utilisant l’autorisation spéciale accordée à l’administrateur général, les DSE couvrent les coûts de quarantaine approuvés pour la quarantaine obligatoire à la suite d’un voyage lié aux DSE.

Voyages liés aux DES

AMC a demandé et obtenu l’autorisation d’accorder une certaine souplesse aux employés affectés dans des pays soumis à des restrictions de voyage, ce qui lui permet d’administrer des fonds pour l’aide au voyage dans des circonstances inhabituelles.

Tout cela en respectant le Code de valeur et d’éthique de la fonction publique et les autorités ministérielles.

Modèle virtuel/hybride

Le 13 mars 2020, en réponse à la pandémie, le SCT a aidé les employés fédéraux à travailler à distance dans la mesure où leur poste et leurs responsabilités le permettaient. Une politique ministérielle de télétravail étant déjà en place avant la pandémie, divers outils et ressources avaient déjà été mis à la disposition des employés dans le cadre du programme de prévention des risques afin d’atténuer les risques pour la santé et la sécurité associés au télétravail. Alors que certains employés disposaient déjà des outils nécessaires pour effectuer leur travail à distance, d’autres avaient besoin d’un équipement de bureau de base pour travailler à distance à plus long terme. La priorité a été donnée à la technologie virtuelle plutôt qu’à la présence en personne ou aux déplacements, afin de réduire tout risque d’exposition à la COVID-19.

En ce qui concerne les équipements de travail à distance dans les missions à l’étranger, AMC a mis en œuvre des mesures d’atténuation des risques pour la fourniture d’équipements désignés par leurs gestionnaires de programme pour le travail à domicile. La fourniture d’équipements pour le travail à domicile des ERP a été soutenue lorsque le chef de mission l’a jugée essentielle à la continuité des services critiques. En ce qui concerne les services critiques sur place et le plan de retour au travail, AMC a mis en œuvre un certain nombre de mesures préventives et de pratiques de travail sûres, conformément à ses obligations en vertu de la partie II du Code canadien du travail et en fonction de la hiérarchie des contrôles des risques.

Au cours de la pandémie, AMC a également acheté du matériel de prévention des infections (désinfectant pour les mains, gants, masques non médicaux, etc.) pour les employés.

De nouveaux matériels de formation et de sensibilisation ont été élaborés et communiqués à tous les employés afin de promouvoir les pratiques de travail sécuritaires liées à la COVID‑19, et ce, autant pour le travail sur place et à distance. Toutes ces mesures ont permis de limiter considérablement l’impact sur nos services opérationnels et nos secteurs d’activité à l’étranger, tout en assurant la santé, la sécurité et le bien-être de notre personnel.

  1. Le Ministère envisage-t-il de modifier l’attribution actuelle des ressources des missions à l’étranger compte tenu de la façon dont la diplomatie a été gérée pendant la pandémie de COVID-19? Existe-t-il des économies potentielles (p. ex. consultations à distance au lieu de déplacements)?
  1. Quels outils précis, notamment des plateformes virtuelles, AMC a-t-il conçus ou utilisés depuis le début de la pandémie de COVID-19 pour soutenir les objectifs de diplomatie, de commerce et de développement du Canada sur le plan international?

Coordination interministérielle

  1. Comment AMC coordonne-t-il ses efforts avec les autres ministères fédéraux qui ont des divisions, des responsabilités ou des mandats internationaux? Avec quels ministères AMC coordonne-t-il ses efforts?

La plupart des questions stratégiques auxquelles est confronté le gouvernement du Canada comportent une dimension internationale. Par conséquent, la coordination interministérielle sur les questions internationales, au sein du gouvernement, se fait sur une base continue, à plusieurs niveaux, et par le biais d’une variété de mécanismes distincts et spéciaux. La plupart des ministères et des organismes, et certainement tous les principaux, ont divers points de connexion avec Affaires mondiales Canada dans ce contexte.

Voici les comités interdépartementaux dans lesquels le Secteur de la plateforme internationale gère. D’autres secteurs d’AMC peuvent avoir leurs propres comités interministériels.

Groupe de travail interministériel sur les services communs à l’étranger

Le Groupe de travail interministériel sur les services communs à l’étranger est la structure de gouvernance de premier niveau des services communs à l’étranger qui relève du Conseil des sous-ministres adjoints (SMA) sur la représentation à l’étranger et qui lui rend compte. Les membres du Comité sont des directeurs et des représentants d’autres ministères, des colocataires (provinces, sociétés d’État) et d’AMC y participent en tant que membres.

Objectifs

Le Secteur de la plateforme internationale assure la coordination avec d’autres ministères fédéraux qui tirent parti de la plateforme d’AMC à l’étranger par l’intermédiaire de réunions informelles ainsi que de réunions de gouvernance plus formelles telles que le Groupe de travail interministériel sur les services communs à l’étranger, le Comité des missions et le Conseil des sous-ministres adjoints sur la représentation à l’étranger dont les mandats sont inclus. Les ministères fédéraux, les provinces et les sociétés d’État suivants sont membres des organes de gouvernance de la Plateforme :

Clients externes d’AMC

Clients – Autres ministères fédéraux

Agriculture et Agroalimentaire Canada

Agence canadienne d’inspection des aliments

Agence des services frontaliers du Canada

Commission canadienne de sûreté nucléaire

Agence spatiale canadienne

Centre de la sécurité des télécommunications Canada

Ministère de la Défense nationale

Emploi et Développement social Canada

Santé Canada

Innovation, Sciences et Développement économique

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

Conseil national de recherches du Canada

Ministère de la Justice

Ressources naturelles Canada

Agence de la santé publique du Canada

Sécurité publique Canada

Services publics et Approvisionnement Canada

Gendarmerie royale du Canada

Transports Canada

Anciens combattants Canada

Provinces et sociétés d’État

Gouvernement de l’Alberta

Banque du Canada

Gouvernement de la Colombie-Britannique

Corporation commerciale Canada

Exportation et développement Canada

Gouvernement de l’Ontario

Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Gouvernement du Québec

Gouvernement de la Saskatchewan

Comité des missions

Mandat

Le Comité des missions (CM) est un comité opérationnel de haut niveau, dont le mandat est de fournir une orientation stratégique et de superviser les ressources générales et les questions de politique concernant le réseau des missions.

Il traite des questions de politique du réseau à un échelon stratégique, renforce la cohérence, assure l’alignement sur les priorités du gouvernement du Canada et traite des questions touchant les missions et le réseau dans son ensemble. Le CM peut recommander de soumettre des questions à des comités de gouvernance ministérielle tels que le Comité de gestion ministérielle (CGM).

Responsabilités clés

Conseil interministériel ldes SMA sur la représentation à l’étranger

Mandat

Membres

Membres permanents

  1. SMA, Secteur de la plateforme internationale (ACM-AMC) – président
  2. SMA, Opérations, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) – vice-président
  3. Dirigeant principal des finances et contrôleur (IRCC)
  4. SMA, Afrique subsaharienne (WGM)
  5. SMA, Europe, Arctique, Moyen-Orient et Maghreb (EGM)
  6. SMA, Amériques (NGM)
  7. SMA, Asie-Pacifique (OGM)
  8. SMA, Services consulaires, sécurité et affaires juridiques (JFM–AMC)
  9. SMA, délégué commercial en chef (BFM-AMC)
  10. SMA, Ressources humaines (HCM)
  11. SMA, Planification ministérielle, finances et technologie de l’information (SCM)
  12. SMA, Services consulaires, sécurité et gestion des urgences (CFM)
  13. SMA, Enjeux mondiaux et développement (MFM)
  14. Sous-commissaire, Gendarmerie royale du Canada (GRC)
  15. Vice-chef d’état-major de la Défense, ministère de la Défense nationale (MDN)
  16. Secrétaire adjoint, Affaires internationales, Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT)
  17. SMA, Agriculture et Agroalimentaire Canada et Agence canadienne d’inspection des aliments (AAC/ACIA)
  18. Vice-président, Agence des services frontaliers du Canada (ASFC)
  19. Vice-président, Développement du commerce international, Exportation et développement Canada (EDC)
  20. Chef adjoint, Services ministériels, Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC)
  21. SMA, Stratégie, Services partagés Canada (SPC)
  22. SMA, Sécurité publique Canada (SOLGEN)
  23. Provinces canadiennes
  24. SMA, gouvernement de l’Alberta (AB)
  25. SMA, gouvernement de l’Ontario (ON)
  26. SMA, gouvernement du Québec (QC)
  27. SMA, gouvernement de la Colombie-Britannique (CB)
  28. SMA, gouvernement de la Saskatchewan (SK)

Experts d’AMC

  1. Combien d’employés d’AMC, plus précisément les agents du service extérieur, et de quel niveau, sont actuellement détachés auprès d’autres ministères et organismes ou participent à des ententes d’échange avec ceux-ci? Combien d’employés d’autres ministères et agences sont actuellement détachés auprès d’AMC ou participent à des ententes d’échange avec celui-ci?
Groupe et niveau des titulaires de postes d’attacheNombre d’EC permutants en détachement à l’extérieur du Ministère en date du 31 juillet 2022

EX 01

2

EX 03

3

FS 02

5

IT 02

1

Total

11

Nombre d’employés en détachement auprès du Ministère en date du 31 juillet 2022

Total

143

Source des données : Le SGRH en date du 31 juillet 2022.

Note : Les agents du service extérieurs sont définis comme EC permutants.

Produit par HSF en août 2022.

  1. Au cours des 20 dernières années, ventilé par année, combien d’employés d’AMC, plus précisément les agents du service extérieur, et de quel niveau, ont été détachés auprès d’autres ministères et organismes ou ont participé à des ententes d’échange avec ceux-ci?

Veuillez consulter l’annexe D.

  1. Au cours des 20 dernières années, ventilé par année, combien d’employés d’autres ministères et organismes ont été détachés auprès d’AMC ou ont participé à des ententes d’échange avec le Ministère? 

Veuillez consulter l’annexe D.

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