Affaires mondiales Canada : Rapport sur les résultats ministériels 2020-2021
ISSN: 2561-2190
Table des matières
- De la part des ministres
- Coup d’œil sur les résultats
- Résultats : ce que nous avons accompli
- Responsabilité essentielle 1 : Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
- Responsabilité essentielle 2 : Commerce et investissement
- Responsabilité essentielle 3 : Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
- Responsabilité essentielle 4 : Aide aux Canadiens à l’étranger
- Responsabilité essentielle 5 : Soutien à la présence du Canada à l’étranger
- Services internes
- Analyse des tendances en matière de dépenses et de ressources humaines
- Renseignements ministériels
- Renseignements connexes sur le Répertoire des programmes
- Tableaux de renseignements supplémentaires
- Dépenses fiscales fédérales
- Coordonnées de l’organisation
- Annexe : définitions
- Notes de fin de document
De la part des ministres
Tout au long de l’exercice financier de 2020 à 2021, Affaires mondiales Canada a été au cœur des efforts concertés du Canada pour lutter contre la pandémie de COVID-19, mettre fin à la pauvreté mondiale, s’attaquer aux changements climatiques, réduire l’insécurité et redynamiser le commerce international. Pour ce faire, nous avons dû travailler de concert avec nos partenaires mondiaux. Des problèmes aussi complexes ne peuvent tout simplement pas être résolus en vase clos. La coopération internationale est essentielle, et le Canada a joué un rôle de premier plan dans les efforts déployés pour se relever de la pandémie, qui a touché tous les aspects des relations internationales, de la diplomatie au commerce en passant par le développement et les affaires consulaires.
De 2020 à 2021, le Canada a joué un rôle de leader mondial dans ce contexte incertain et en évolution rapide. Nous avons été un partenaire précoce et un donateur important du dispositif servant à accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT), une initiative dirigée par l’Organisation mondiale de la santé visant à assurer un accès équitable aux tests, aux traitements et aux vaccins contre la COVID-19. Le Canada s’est engagé à verser un total de 940 millions de dollars aux partenaires de l’Accélérateur ACT pour soutenir la réponse sanitaire mondiale à la COVID‑19. Cette initiative a également soutenu les personnes qui travaillent dans les systèmes de santé et les réseaux communautaires en première ligne de la pandémie. Le Canada a également appuyé fermement le Mécanisme pour un accès mondial aux vaccins contre la COVID‑19 (COVAX) de l’Accélérateur ACT, en s’engageant à verser 220 millions de dollars pour l’achat de doses de vaccins pour les pays à revenu faible ou moyen et en prenant d’autres engagements pour mettre au point, livrer et distribuer des vaccins et des produits thérapeutiques. Malgré de graves contraintes d’approvisionnement à l’échelle mondiale, COVAX a expédié plus de 37 millions de doses de vaccins contre la COVID‑19 à 53 pays dans le monde au cours de l’exercice financier.
Le Canada a également apporté une aide consulaire, souvent de toute urgence, et des conseils aux voyageurs à jour à des dizaines de milliers de Canadiens à l’étranger. Au début de la pandémie, nous avons aidé à rapatrier en toute sécurité des dizaines de milliers de citoyens canadiens et de résidents permanents de 109 pays. Des prêts d’urgence totalisant plus de 20 millions de dollars ont aidé les Canadiens à rentrer au pays ou à se mettre à l’abri sur place pendant qu’ils prenaient des dispositions pour revenir au Canada. Peu importe où ils se trouvaient, les Canadiens pouvaient compter sur des renseignements à jour sur les conditions des pays et les restrictions de voyage liées à la COVID‑19. Plus de 7 000 mises à jour des conseils aux voyageurs ont fourni les derniers renseignements, y compris sur les installations de dépistage de la COVID-19, aux Canadiens dans plus de 230 destinations dans le monde.
Entre-temps, nous avons continué à promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada sur la scène mondiale grâce à la Politique étrangère féministe du Canada, à la Politique d’aide internationale féministe et à un engagement indéfectible à l’égard des actions et des partenariats bilatéraux et multilatéraux.
De 2020 à 2021, le Canada s’est opposé aux violations des droits de la personne au Bélarus, en Chine, au Nicaragua, en Russie et au Venezuela. Nous avons soutenu l’élaboration de la première stratégie de l’Union africaine pour l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes. Nous avons défendu les intérêts des journalistes, la liberté de presse et le droit à l’information. En outre, nous avons continué à faire pression pour la libération de Michael Kovrig et de Michael Spavor, détenus arbitrairement en Chine. Le Canada a plaidé en faveur de la clémence pour tous les Canadiens condamnés à mort à l’étranger. Nous avons également travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires pour obtenir transparence et justice pour les victimes du vol PS752 et leurs familles, et pour tenir l’Iran responsable.
Le 15 février 2021, le Canada a publié la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État. Pendant l’exercice de 2020 à 2021, grâce à l’appui de 60 pays de toutes les régions du monde et de l’Union européenne, la Déclaration et le Plan d’action pour le partenariat connexe ont permis de contribuer à mettre fin aux arrestations, aux détentions et aux condamnations arbitraires utilisées comme leviers diplomatiques.
Les changements climatiques, l’aide humanitaire et les efforts de développement étaient des priorités permanentes de 2020 à 2021. Le Canada a respecté l’engagement qu’il avait pris en 2015 de verser 2,65 milliards de dollars sur 5 ans pour aider les pays en développement à devenir plus résistants aux changements climatiques et à réduire leurs émissions de carbone, un soutien qui devrait aider près de 6 millions de personnes à s’adapter aux effets des changements climatiques. À la suite de l’explosion survenue dans le port de Beyrouth en août 2020, le Canada a versé 30 millions de dollars en aide humanitaire immédiate et en efforts de redressement rapide. Les contributions du Canada au Fonds de contrepartie pour le Liban ont aidé les familles et les enfants à répondre à leurs besoins fondamentaux en matière de nourriture, de soins médicaux et de logement et à se remettre physiquement et émotionnellement de la catastrophe. De plus, la majorité des contributions du Canada aux appels humanitaires des Nations Unies et de la Croix-Rouge ont donné à ces organisations la souplesse nécessaire pour diriger les fonds vers les besoins urgents, y compris ceux liés à la COVID‑19. Sous la direction du Canada, le groupe de contact des ministres du Développement sur la COVID‑19 s’est efforcé de préserver les gains durement acquis en matière de développement dans des secteurs prioritaires comme la nutrition, la santé et les droits sexuels et reproductifs ainsi que l’éducation, et de stimuler la reprise grâce à des financements novateurs. Le Canada a respecté son engagement de 400 millions de dollars pris dans le cadre de la Déclaration de Charlevoix pour soutenir l’éducation et la formation axée sur les compétences des filles. Nous avons également travaillé à réduire la pauvreté et la souffrance des personnes les plus vulnérables dans le monde. Tout cela s’inscrit dans le cadre des mesures continues prises par le Canada pour réaliser les Objectifs de développement durable du Programme 2030.
Le Canada est une nation commerçante. De 2020 à 2021, nous avons également mis l’accent sur la conclusion de nouveaux accords et l’amélioration des liens commerciaux du Canada à l’échelle mondiale. Nous avons mis en œuvre l’Accord Canada–États-Unis–Mexique et négocié une nouvelle relation commerciale avec le Royaume-Uni. Conformément à notre engagement envers l’équité, la diversité et l’inclusion, nous avons aussi soutenu 546 entreprises appartenant à des femmes et 64 entreprises appartenant à des Autochtones. Malgré la pandémie, nos délégués commerciaux ont aidé les exportateurs canadiens à conclure 1 340 contrats et accords commerciaux d’une valeur de plus de 4 milliards de dollars et à attirer des investissements directs étrangers de plus de 2 milliards de dollars. Les délégués commerciaux ont également joué un rôle clé dans la lutte contre la COVID‑19, en coordonnant les demandes d’équipement de protection individuelle et autres fournitures médicales avec des partenaires mondiaux.
Les responsabilités du Canada en cette période de pandémie mondiale, de changement et d’incertitude dans les affaires internationales sont nombreuses. Notre pays valorise l’égalité, la prospérité, la durabilité et la sécurité pour tous. Le présent rapport relate l’histoire de la stratégie créative et coopérative du Canada pour bâtir un monde meilleur.
L’honorable Mélanie Joly
Ministre des Affaires étrangères
L’honorable Mary Ng
Ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique
L’honorable Harjit S. Sajjan
Ministre du Développement international
Coup d’œil sur les résultats
Dépenses du Ministère par résultat stratégique
Version texte
- RE 1 : 899 031 725 $
- RE 2 : $331 958 395 $
- RE 3 : 6 675 018 497 $
- RE 4 : 135 456 113 $
- RE 5 : 982 828 418 $
- Services internes : 317 413 748 $
- Dépenses réelles pour 2020-2021 : 9 341 706 896 $
Nombre d’équivalents temps plein (ETP) par résultat stratégique
Version texte
- RE 1: 2,342
- RE 2: 2,077
- RE 3: 1,134
- RE 4: 405
- RE 5: 4,345
- Services internes : 1 873
- ETP réels pour 2020-2021 : 12 176
Responsabilité essentielle 1 – Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
- Par son plaidoyer proactif et la mobilisation de partenaires aux plus hauts niveaux, le Canada a joué un rôle de chef de file dans l’élaboration et la coordination d’une réponse mondiale unifiée en matière de santé à la pandémie de COVID-19. Le plaidoyer du Canada a été renforcé par des investissements dans l’aide internationale, notamment 940 millions de dollars au dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19, dirigé par l’Organisation mondiale de la Santé et ses partenaires, afin d’accroître l’accès équitable de tous les pays à des tests, à des traitements et à des vaccins sûrs et efficaces.
- Affaires mondiales Canada a poursuivi son plaidoyer international à propos de la détention arbitraire de Michael Kovrig et de Michael Spavor, aboutissant à une démonstration de solidarité de la part de partenaires internationaux lors du procès des 2 détenus en mars 2021 et leur libération éventuelle. Le Canada a également dirigé l’élaboration et présidé le lancement de la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État, approuvée par 60 pays et par l’Union européenne.
- Guidé par sa Politique d’aide internationale féministe, le Canada a soutenu la formulation de la première stratégie de l’Union africaine pour l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes, contribuant ainsi à intégrer les considérations liées au genre à l’ensemble des programmes de l’Union africaine.
- Le Canada a joué un rôle de chef de file dans le soutien à la protection des journalistes, à la liberté de presse et à la lutte contre la désinformation, en appuyant le Fonds mondial de défense des médias de l’UNESCO et en voyant à l’adoption d’une résolution du Conseil des droits de l’homme sur la liberté d’expression et d’opinion. Il a également organisé conjointement avec le Botswana la deuxième Conférence mondiale sur la liberté de la presse en novembre 2020.
- Le Canada a continué de défendre ouvertement les droits de la personne, les libertés et la responsabilisation en réponse aux violations flagrantes et systématiques des droits de la personne dans des pays comme le Bélarus, la Chine, la Russie et le Venezuela, notamment au moyen de sanctions.
Responsabilité essentielle 2 – Commerce et investissement
- Affaires mondiales Canada a assuré la continuité de la plus grande relation commerciale du Canada, soit celle qu’il entretient avec les États-Unis, notamment en mettant en œuvre l’Accord Canada–États-Unis–Mexique et en mobilisant la nouvelle administration américaine autour de priorités et politiques commerciales.
- Affaires mondiales Canada a mené à bien les négociations relatives à l’Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni, assurant ainsi une transition harmonieuse des relations commerciales avec le Royaume-Uni après sa sortie de l’Union européenne.
- En réponse à la pandémie de COVID-19, le Groupe de travail sur la COVID-19 du Service des délégués commerciaux (SDC) a appuyé l’effort d’approvisionnement du Canada en vaccins, coordonné les demandes d’équipement de protection individuelle et d’autres fournitures médicales au Canada, et inventorié les entreprises canadiennes ayant la capacité de répondre aux besoins internationaux.
- Le SDC a contribué à attirer des investissements étrangers directs de 2,1 milliards de dollars, facilité la conclusion de 1 340 ententes commerciales d’une valeur de plus de 4 milliards de dollars, permis de recueillir 185 millions de dollars en capital de risque étranger et facilité la conclusion de 148 nouveaux partenariats en science, technologie et innovation.
- Le SDC a contribué à plus de diversité et d’inclusion en offrant des services à 546 entreprises appartenant à des femmes et à 64 entreprises appartenant à des Autochtones, et en appuyant des initiatives qui ont eu une incidence sur 121 entreprises appartenant à des femmes, à des Autochtones et à des minorités visibles ou dirigées par ceux-ci.
Responsabilité essentielle 3 – Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
- Afin de contribuer efficacement aux efforts mondiaux, le Canada a dirigé le Groupe ministériel de coordination sur la COVID-19 afin de favoriser l’action conjointe, veiller à ce que les leçons tirées des crises passées soient intégrées aux approches d’atténuation et d’intervention en cas de pandémie, et contribuer à concentrer l’action collective mondiale sur la prévention des revers dans les acquis du développement découlant de la pandémie. En tant que l’un des chefs de file à l’échelle mondiale sur la réponse à la COVID-19, le Canada a consacré 541 millions de dollars de ses propres fonds de programmes d'aide internationale à la réponse sanitaire à la COVID-19 pour 2020-2021 et les années suivantes.
- Le Canada a respecté son engagement de 400 millions de dollars à l’égard de la Déclaration de Charlevoix sur l’éducation de qualité pour les filles, les adolescentes et les femmes dans les pays en développement. Ainsi, il a contribué à améliorer l’accès à une éducation de qualité et à une formation axée sur les compétences, et à améliorer la résilience des systèmes d’éducation, particulièrement lors de situations de fragilité et de conflit.
- Le Canada s’est acquitté de son engagement quant au financement de la lutte contre les changements climatiques, qui consiste à verser 2,65 milliards de dollars sur 5 ans pour aider les pays en développement à faire la transition vers des économies à faible émission de carbone et résilientes aux changements climatiques. La contribution du Canada devrait aider environ 5,9 millions de personnes dans les pays en développement à s’adapter aux effets des changements climatiques.
- Le Canada a présidé la Commission de consolidation de la paix des Nations Unies et favorisé la paix et la stabilité dans les États fragiles et touchés par des conflits, investissant dans des initiatives de stabilisation dans plusieurs pays : Afghanistan, Burkina Faso, Cameroun, Colombie, Irak, Mali, Myanmar, Soudan du Sud et Ukraine.
- Le Canada, de concert avec d’autres donateurs, a fourni une aide humanitaire pour aider à répondre aux besoins de plus de 115 millions de personnes, notamment en réponse aux crises des Rohingyas et de la Syrie. L’intervention humanitaire du Canada a permis une action rapide pour fournir une aide vitale dans un certain nombre de situations urgentes, notamment pour répondre à l'explosion de Beyrouth.
Responsabilité essentielle 4 – Aide aux Canadiens à l’étranger
- Affaires mondiales Canada a aidé à protéger ses citoyens à l’étranger et à réunir les familles pendant la pandémie, notamment en facilitant le rapatriement de 48 725 citoyens canadiens et résidents permanents de 109 pays. Cela comprend l’administration du Programme de prêts d’urgence COVID-19 pour les Canadiens à l’étranger, qui a permis d’accorder 4 809 prêts pour un montant d’environ 20 millions de dollars.
- Affaires mondiales Canada a géré 92 915 nouveaux dossiers consulaires et de routine, dont 4 798 dossiers pour les Canadiens qui avaient besoin d’une aide consulaire urgente à l’étranger.
- Affaires mondiales Canada a tenu les Canadiens au courant de l’évolution rapide des conditions dans plus de 230 destinations à l’échelle mondiale grâce à plus de 7 000 mises à jour des pages Web Conseils aux voyageurs et avertissements, y compris des renseignements sur les établissements de dépistage de la COVID-19.
Responsabilité essentielle 5 – Soutien à la présence du Canada à l’étranger
- Affaires mondiales Canada a modernisé son réseau de missions à l’étranger grâce à la transformation de son infrastructure technologique, notamment au moyen d’une solution moderne de collaboration et de communication numériques qui utilise Microsoft 365 pour permettre le travail à tout moment et à n’importe quel endroit.
- Affaires mondiales Canada a contribué au Programme de développement durable à l’horizon 2030 en mettant en place des compteurs d’énergie, des bornes de recharge pour véhicules électriques, la gestion des eaux pluviales et diverses certifications de bâtiments écologiques dans les missions.
- Affaires mondiales Canada a amélioré la sûreté et la sécurité de son personnel et de ses biens en formulant un plan quinquennal d’investissement en matière de sécurité afin d’atténuer les menaces les plus pressantes qui pèsent sur les missions en fonction des évaluations des risques et de la vulnérabilité.
Pour en savoir plus sur les plans, les priorités et les résultats accomplis d’Affaires mondiales Canada, consulter la section « Résultats : ce que nous avons accompli » du présent rapport.
Résultats : ce que nous avons accompli
Responsabilité essentielle 1 : Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
Description
Affaires mondiales Canada fait valoir les intérêts et les valeurs du Canada grâce à l’élaboration de politiques, à la diplomatie, à la défense des intérêts et à une mobilisation efficace.
Résultats
En pleine pandémie mondiale de COVID-19, Affaires mondiales Canada a travaillé sans relâche avec un large éventail de partenaires pour contribuer à une réponse coordonnée à l’échelle mondiale, tout en continuant de progresser vers la réalisation d’autres objectifs mondiaux communs, comme le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et le réseau Femmes, paix et sécurité. Le Canada est demeuré une voix forte qui défend le système international fondé sur des règles et a usé de souplesse et d’innovation dans ses efforts de persuasion et de diplomatie pour promouvoir la démocratie, les droits de la personne, l’égalité des genres, la paix et la sécurité, le droit international et la protection de l’environnement.
Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada
Affaires mondiales Canada a continué de nouer et de maintenir des relations constructives avec un large éventail de partenaires afin de protéger, de réformer et de renouveler l’ordre international actuel fondé sur des règles et d’atteindre des objectifs mondiaux communs. Il s’agissait notamment de partenariats avec des organisations internationales telles que les Nations Unies (ONU), le G7, le G20, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), l’Union africaine, la Communauté des Caraïbes (CARICOM), l’Organisation des États américains (OEA), le Commonwealth et la Francophonie. Malgré les défis posés par la pandémie et le virage rapide vers la diplomatie en mode virtuel, le Ministère a continué d’établir des relations avec de nouveaux partenaires et de collaborer étroitement avec les organisations régionales, les entreprises nationales et internationales, les organisations de la société civile, les universités et les groupes de réflexion.
Affaires mondiales Canada a joué un rôle de premier plan essentiel dans l’effort de collaboration mondial visant à atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19, en tirant parti de sa participation à divers forums multilatéraux clés pour favoriser un accès équitable aux outils de diagnostic, aux produits thérapeutiques et aux vaccins, et à d’autres services de santé. Lors de l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2020, le Canada a joué un rôle influent pour trouver un terrain d’entente avec d’autres États membres, en coparrainant une résolution fondamentale sur la réponse à la COVID-19, qui comprenait un appel pour un accès universel, rapide et équitable aux technologies de la santé et aux produits de santé.
En outre, le Canada a activement contribué à l’élaboration de la Déclaration des ministres de la Santé du G20 de novembre 2020, laquelle reconnaissait la nécessité d’une solidarité mondiale dans la réponse à la COVID-19 et dans la mise en place d’une couverture de santé universelle. Le Ministère a activement appuyé le leadership du G7 dans la réponse sanitaire à la COVID-19 au moyen de la Déclaration des dirigeants du G7 approuvée en février 2021, réaffirmant son engagement en faveur d’une action multilatérale, d’un partenariat et de la reconstruction en vue d’un avenir meilleur pour tous. Le Canada a également accordé plus de 100 millions de dollars en allégement temporaire du service de la dette aux pays les plus pauvres par l’entremise de l’Initiative de suspension du service de la dette convenue par le G20 et le Club de Paris.
Leadership canadien face à la COVID‑19
Le Canada a joué un rôle de chef de file en préconisant et en aidant à établir une réponse mondiale unifiée à la pandémie mondiale dans les forums multilatéraux. À titre d’exemple, lors de la 75e Assemblée générale des Nations Unies, le Canada a recommandé d’apporter une réponse mondiale à la COVID-19 unifiée, axée sur la protection de la santé et la défense des droits des femmes et des filles.
Le Canada a fait preuve d’un niveau d’engagement et de soutien sans précédent à l’égard du dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT) de l’Organisation mondiale de la Santé, grâce à un engagement de 940 millions de dollars envers l’Accélérateur, grâce à la participation ministérielle au Conseil de facilitation de l’Accélérateur ACT, et à titre de coprésident du Groupe de mobilisation de la Garantie de marché COVAX. L’accélérateur ACT a facilité le développement, la production et la distribution équitable de vaccins, de produits thérapeutiques et d’outils de diagnostic liés à la COVID-19 abordables. Dans le cadre du pilier vaccins, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies a investi dans la recherche et le développement qui a favorisé la constitution d’un portefeuille de 12 candidats-vaccins. Trois de ces candidats ont démontré une efficacité clinique dans la prévention des maladies graves et 2 ont reçu une licence d’utilisation d’urgence de l’Organisation mondiale de la Santé. Le Mécanisme COVAX a livré plus de 37 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 à 53 économies du mécanisme de garantie de marché.
Bien que la réunion annuelle du Forum économique mondial ait été annulée en raison de la pandémie mondiale, l’engagement actif d’Affaires mondiales Canada, notamment par la participation du ministre des Affaires étrangères au groupe d’action mondial sur le monde post-COVID-19 du Forum, a permis au Ministère de contribuer aux discussions mondiales sur les priorités communes en matière de reprise après la pandémie. De plus, la coopération pangouvernementale du Canada à l’OCDE a permis au Canada de collaborer de façon constructive avec les pays membres et de participer à des discussions sur la façon de tirer parti de l’occasion offerte par la reprise pour bâtir un meilleur avenir. Pour ce faire, il faut mettre en place des économies durables qui accordent la priorité à la protection de l’environnement et à l’inclusion et veiller à ce que les avantages du commerce international soient répartis plus largement dans l’ensemble de la société. Bien que le Canada n’ait pas obtenu la nomination au poste de secrétaire général de l’OCDE, cet exercice a néanmoins permis un dialogue constructif avec les partenaires sur les priorités internationales communes au cours de cette année critique.
Les efforts se sont poursuivis pour appuyer et revitaliser le système international actuel fondé sur des règles et pour veiller à ce que les institutions internationales soient bien placées pour réagir à la pandémie mondiale, notamment au moyen de l’engagement du Canada auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le Ministère a notamment dirigé les réunions ministérielles du Groupe d’Ottawa sur la réforme de l’OMC et fait de l’OMC un système plus inclusif, plus moderne, plus résilient et plus transparent pour tous, afin que les membres puissent résoudre les problèmes en matière de commerce avant qu’ils ne dégénèrent en différends officiels.
Affaires mondiales Canada s’est également engagé activement sur les enjeux de l’OTAN afin de s’assurer que l’Alliance demeure moderne, souple, agile et capable de se défendre contre les menaces d’aujourd’hui et celles qui surviendront dans l’avenir. Le Ministère a encadré les discussions sur l’OTAN 2030, l’égalité des genres et la gouvernance afin de renforcer l’Alliance en tant qu’élément essentiel de l’ordre international fondé sur des règles et de continuer à assurer la sécurité de la région euro-atlantique face aux menaces nouvelles et émergentes.
En participant activement aux tribunes dans le Commonwealth, Affaires mondiales Canada a fait progresser les priorités canadiennes clés, comme la gouvernance inclusive, l’atténuation des changements climatiques, la lutte contre le racisme, la réponse à la COVID-19 et le soutien à l’égalité des genres. Le Ministère a également mis à profit son engagement ferme envers la Francophonie au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie et d’organisations connexes comme l’Agence universitaire de la Francophonie. Il a notamment fait des déclarations au soutien de la démocratie, des droits de la personne et de la diversité, et lancé des initiatives ciblées visant à promouvoir l’égalité des genres et à renforcer la résilience des femmes et des filles dans le contexte de la crise de la COVID-19.
En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada, en partenariat avec Patrimoine canadien et des intervenants tels que le Conseil des arts du Canada, l’Office national du film du Canada, Téléfilm Canada et les musées nationaux, a travaillé en collaboration pour promouvoir la culture canadienne, faire progresser les objectifs en matière de politique étrangère, démontrer la créativité et l'innovation du Canada et améliorer l'image mondiale du Canada. Par l’entremise de 139 projets de diplomatie culturelle dirigés par les missions du Canada à l’étranger en collaboration avec des partenaires locaux, le Ministère a fait progresser des priorités comme l’égalité des genres, les droits des Autochtones et de la personne, et a soutenu la Francophonie. Par exemple, le maintien du financement de TV5MONDEplus, une plateforme numérique qui fait la promotion du contenu audiovisuel de toute la Francophonie, y compris du Canada; notre présence culturelle en tant que pays invité d’honneur à la Foire du livre virtuelle de Francfort de 2021 et une initiative commune de lutte contre le racisme avec le Département d’État des États-Unis dans le cadre de la projection du documentaire sur le hockey « Willie » dans 21 pays.
Amérique du Nord
Le Canada a continué de renforcer ses relations avec ses principaux alliés et partenaires ainsi qu’avec ses voisins en Amérique du Nord — les États-Unis et le Mexique. Malgré la pandémie, le premier ministre du Canada, la vice-première ministre, les ministres du Cabinet, les secrétaires parlementaires, les premiers ministres et les ministres provinciaux et territoriaux ont mené plus de 170 séances de mobilisation de haut niveau (appels téléphoniques ou réunions virtuelles) avec des représentants des États-Unis, transmettant des messages clés de plaidoyer des intérêts canadiens. En outre, les représentants canadiens ont pris 120 engagements de haut niveau avec leurs homologues mexicains afin de développer davantage les relations bilatérales et de promouvoir les valeurs et les priorités canadiennes. Ces relations améliorées en Amérique du Nord étaient essentielles à la capacité du Canada de répondre rapidement et efficacement aux défis posés par la propagation de la COVID-19.
En février 2021, le premier ministre du Canada et le président des États-Unis se sont engagés à élaborer une feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États‑Unis et le Canada qui accorde la priorité à : appuyer les organisations multilatérales clés et collaborer au sein de ces organisations; rebâtir en mieux grâce à une vision commune pour une reprise économique durable; accélérer les mesures prises pour lutter contre les changements climatiques; renforcer la sécurité et la défense, notamment en modernisant le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD); lutter contre le racisme systémique et la discrimination fondée sur le genre. Affaires mondiales Canada a continué de collaborer avec des interlocuteurs américains et des intervenants clés sur les questions énergétiques et environnementales, en étroite collaboration avec les provinces et d’autres ministères fédéraux dans le cadre de projets d’infrastructure transfrontaliers, comme la canalisation 5 ainsi que la Réserve faunique nationale de l’Arctique. Le Ministère a également participé activement avec les États-Unis à l’élaboration d’un traité renouvelé sur le fleuve Columbia, modifiant les accords de pêche et élaborant un instrument sur la gestion des mouvements transfrontaliers des déchets.
Canada et États-Unis dans l’espace
En décembre 2020, le Canada et les États-Unis ont signé le Traité sur la station spatiale lunaire Gateway, qui confirme la participation du Canada à la prochaine grande initiative internationale d’exploration spatiale. En contrepartie de sa contribution à la robotique, Canadarm3, le Canada a obtenu des avantages liés à la science, à la démonstration technologique, aux activités commerciales et aux possibilités de vols d’astronautes dans l’espace lointain.
Le Ministère a contribué de façon importante aux efforts visant à soutenir la mobilisation précoce d’une nouvelle administration américaine sur les questions de politique commerciale. En outre, Affaires mondiales Canada a travaillé en étroite collaboration avec les États-Unis pour gérer la frontière de façon sécuritaire pendant la pandémie de COVID-19. Le Ministère a notamment pris des mesures visant à limiter les déplacements transfrontaliers aux travailleurs essentiels, tout en veillant à ce que l’accès aux principales fournitures médicales demeure ininterrompu, et à atténuer les conséquences économiques des restrictions frontalières sur l’économie canadienne et les chaînes d’approvisionnement intégrées à l’échelle internationale. La relation du Canada avec les États-Unis a été mise à profit pour exempter le Canada des restrictions à l’exportation afin d’assurer l’accès des Canadiens à l’équipement de protection individuelle, aux vaccins et aux fournitures médicales, et a donné lieu à un prêt de 1,5 million de doses de vaccin contre la COVID-19 en mars 2021.
Le Canada a également collaboré étroitement avec le Mexique pour assurer la sécurité et le bien-être des travailleurs étrangers temporaires mexicains, qui étaient essentiels à la chaîne d’approvisionnement alimentaire du Canada pendant cette période. La mise en œuvre efficace de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), un effort pangouvernemental dirigé par Affaires mondiales Canada, a servi à renforcer les relations économiques du Canada en Amérique du Nord, qui sont essentielles à la prospérité économique du Canada.
Europe
Le Canada a poursuivi la mise en œuvre l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG) et a travaillé en étroite collaboration avec ses partenaires européens sur les importations de vaccins contre la COVID-19, ainsi que sur la reprise économique post-pandémique. L’UE et plusieurs de nos partenaires européens ont continué d’être parmi les alliés les plus fiables en ce qui concerne nos affaires consulaires en Chine. Le Canada s’est également efforcé d’assurer une transition sans heurts de ses relations bilatérales avec le Royaume-Uni dans la foulée du Brexit, notamment dans des domaines comme le commerce, le transport aérien et la coopération nucléaire.
Élections et COVID-19 en Ukraine
En partenariat avec la Fondation internationale pour les systèmes électoraux, Affaires mondiales Canada a appuyé la Commission électorale centrale de l’Ukraine à l’approche des élections locales qui se sont tenues partout au pays en octobre 2020. Ce soutien a permis de distribuer de l’équipement de protection individuelle et d’offrir de la formation aux fonctionnaires électoraux, diminuant ainsi les risques et limitant la propagation de la COVID-19.
Le Canada a également maintenu une empreinte diplomatique accrue en Lettonie pour soutenir le déploiement de la présence avancée renforcée de l'OTAN par le ministère de la Défense nationale dans le cadre de l'opération REASSURANCE. L'envoyé spécial pour l'UE et l'Europe a continué d'assurer une surveillance paneuropéenne et de formuler des recommandations au Cabinet sur la voie à suivre pour le Canada. En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a soutenu les efforts de réforme de l’Ukraine, notamment en renforçant la capacité de la Police nationale de l’Ukraine et en appuyant les institutions du secteur de la défense et de la sécurité. En moyenne, 16 policiers ont été déployés tout au long de l’année pour aider leurs homologues ukrainiens à améliorer la formation des policiers, les enquêtes et les interventions en cas de violence sexuelle et fondée sur le genre, à mettre en œuvre des modèles de police communautaire et à améliorer les mécanismes de responsabilisation et de surveillance internes.
Le Ministère a également appuyé l’effort de lutte contre la COVID-19 de l’Ukraine en fournissant de l’équipement de protection individuelle à la Police nationale de l’Ukraine ainsi que des ventilateurs au ministère de la Défense de l’Ukraine pour les hôpitaux. Le Ministère a appuyé la Mission spéciale de surveillance en Ukraine de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), renforcé la communication continue de renseignements sur la situation en matière de sécurité, y compris les violations du cessez-le-feu, et facilité le dialogue entre les parties au conflit.
Afin de favoriser une solution pacifique et durable dans l’est de la Méditerranée, le ministre des Affaires étrangères s’est rendu en Grèce à l’automne 2020 pour encourager la retenue, la désescalade et le dialogue. Le ministre s’est également rendu en Lituanie en octobre 2020 pour rencontrer le chef de l’opposition biélorusse et discuter des enjeux en matière de sécurité avec ses homologues régionaux.
Bien que la culture et les arts aient été difficiles à promouvoir pendant la pandémie, les ambassades canadiennes en France (Paris), au Royaume-Uni (Londres), en Allemagne (Berlin) et en Italie (Rome) ont produit une célébration virtuelle novatrice de la fête du Canada le 1er juillet 2020. L’événement a mis en vedette des artistes canadiens et a célébré la culture canadienne en Europe, au Moyen-Orient et au Maghreb, et a attiré de nombreux téléspectateurs.
Arctique
Affaires mondiales Canada a commencé à mettre en œuvre le nouveau cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord, en mettant l’accent sur le soutien de l’autonomisation des collectivités du Nord tout en protégeant le fragile environnement arctique. À cette fin, le Canada a collaboré étroitement avec ses partenaires nationaux et internationaux, en particulier les gouvernements territoriaux et provinciaux et les peuples autochtones. Le Ministère a continué de promouvoir l’intégration des considérations liées à la diversité et à l’égalité des genres dans les initiatives, et ce, dans tous les domaines de la coopération circumpolaire, et a soutenu le rôle de chef de file du Canada dans les travaux en cours du Conseil de l’Arctique sur le développement durable et la protection de l’environnement.
En novembre 2020, Affaires mondiales Canada a mis sur pied l’Initiative sur le leadership mondial dans l’Arctique afin de regrouper les diverses initiatives dans l’Arctique du Ministère sous un seul programme. L’Initiative a reçu un financement supplémentaire de 29,4 millions de dollars sur 5 ans (et en continu par la suite) pour appuyer davantage les activités internationales dans l’Arctique. Ce financement visera principalement à appuyer la recherche internationale dans l’Arctique et la prise de décisions internationales à l’égard de l’Arctique par les Canadiens du Nord, y compris les Autochtones, les femmes et les jeunes, et à renforcer les tribunes internationales dans l’Arctique, y compris le Conseil de l’Arctique.
Le Ministère a également renforcé les relations du Canada avec les partenaires de l’Arctique grâce à des activités de mobilisation de haut niveau, notamment la participation du ministre des Affaires étrangères au groupe ministériel des Cinq pays nordiques et à l’échelon des fonctionnaires, en faisant progresser les travaux avec le Danemark sur les négociations frontalières et en amorçant des dialogues bilatéraux sur l’Arctique avec la Norvège et la Russie.
Amérique latine et Caraïbes
Dans le cadre de sa réponse à la pandémie de COVID-19, Affaires mondiales Canada a fourni une aide immédiate pour répondre aux besoins en santé publique, appuyer la reprise économique et renforcer la résilience climatique des partenaires de l’Amérique latine et des Caraïbes, tout en plaidant pour les besoins des citoyens de la région dans le cadre de forums multilatéraux mondiaux. Grâce au Fonds canadien d’initiatives locales, le Ministère a versé 100 000 $ par l’entremise de la Croix-Rouge panaméenne pour construire 2 hôpitaux modulaires équipés de respirateurs mécaniques afin de soutenir la lutte du Panama contre la COVID-19. Devant le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, le Canada a plaidé avec succès en faveur d’une aide financière forte et rapide pour les pays vulnérables, en particulier les petits États insulaires en développement partenaires, afin de les aider à gérer la COVID-19.
Comme les voyages n’étaient pas possibles, le Canada a organisé conjointement des consultations bilatérales virtuelles avec plus d’une douzaine de pays de la région sur un éventail de questions d’intérêt commun, et il a coorganisé ou rejoint des réunions virtuelles de haut niveau avec des représentants diplomatiques de l’Amérique latine et des Caraïbes au Canada. Les priorités canadiennes ont également été mises de l’avant grâce à la collaboration avec le Forum économique international des Amériques et à la participation à un certain nombre de forums, comme le Forum trilatéral VI du Secrétariat général ibéro-américain en juin 2020, le Sommet ministériel virtuel sur l’inclusion sociale de l’OCDE en juillet 2020, le Forum mondial de Toronto en octobre 2020 et la Conférence de Montréal en décembre 2020.
Soutien à la lutte contre la COVID-19 en Amérique latine et dans les Caraïbes
Grâce à son appui de 7,5 millions de dollars à l’Organisation panaméricaine de la santé, Affaires mondiales Canada a contribué à ralentir la transmission de la COVID-19 et à réduire le taux de mortalité dans 23 pays de l’Amérique latine et des Caraïbes. La contribution du Ministère a permis de financer plus de 4,5 millions d’équipements de protection individuelle et de fournitures médicales essentielles, dont plus de 370 000 écrans faciaux, 100 000 lunettes de protection, 268 000 blouses, 427 000 masques respiratoires et 3,2 millions de masques médicaux.
Le Ministère a élaboré une nouvelle stratégie renforcée de mobilisation des Caraïbes et consolidé les partenariats avec la CARICOM grâce au lancement du Groupe des ministres des Affaires étrangères Canada-CARICOM. Lors de la première réunion du Groupe en février 2021, le ministre des Affaires étrangères du Canada a annoncé un engagement de 81 millions de dollars pour la reconstitution du Fonds spécial de développement de la Banque de développement des Caraïbes et de 9 millions de dollars au Programme alimentaire mondial pour le soutien à la logistique et la lutte contre l’insécurité alimentaire. Le Ministère a dirigé 10 consultations bilatérales avec la région et a coorganisé le premier dialogue annuel des hauts fonctionnaires Canada-CARICOM en juin 2020, suivi d'une réunion technique de haut niveau sur la mobilité et la sécurité des déplacements pour répondre aux questions de la région pendant la COVID.
La pandémie mondiale a contribué à accroître les vulnérabilités dans la région, et le Canada a donc continué de faire preuve d’un leadership international solide à l’appui de la démocratie, de la réforme électorale et de l’ouverture des marchés. Par exemple, il a appuyé les missions d’observation électorale l’OEA en République dominicaine, en Bolivie, au Brésil, en Équateur et au Salvador, ainsi que le processus électoral de la Guyana, où le Canada a fourni une expertise technique et un soutien aux observateurs de la CARICOM. En outre, le Canada a soutenu la Commission interaméricaine du groupe de travail sur le leadership des femmes et la Commission interaméricaine des droits de l’homme dans leurs travaux et leurs plaidoyers en faveur de l’égalité des genres et de la lutte contre la violence fondée sur le genre pendant la pandémie.
En Colombie, le Canada a continué de jouer un rôle de premier plan au sein de la communauté internationale en matière de promotion et de protection des droits de la personne, notamment en appuyant et en amplifiant les voix des défenseurs des droits de la personne et des dirigeants sociaux. Le soutien à la transition vers la démocratie au Venezuela a été renforcé par une participation active des partenaires du G7 et du G20, des organisations internationales, de la société civile et des pays aux vues similaires, notamment dans le cadre de multiples déclarations négociées par le Groupe de Lima ainsi que par l’OEA.
Le Ministère a également mené des efforts multilatéraux pour attirer l’attention sur les violations continues des droits de la personne au Nicaragua et pour faire pression afin de mettre en place des réformes électorales substantielles dans le pays avant les élections de novembre 2021. À titre de coprésident du Groupe de travail de l’OEA sur le Nicaragua et de codirigeant de résolutions adoptées au sein de l’OEA et du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le Canada, appuyé par la communauté internationale, a demandé au Nicaragua de prendre des mesures pour remédier à la détérioration de la situation des droits de la personne et à la crise démocratique actuelle. Le Canada a également contribué à fournir une plateforme permettant aux groupes locaux de la société civile et aux organisations de médias indépendants de faire rapport sur les violations des droits de la personne et les restrictions à la liberté des médias dans le pays.
Asie-Pacifique
Le Canada a continué de jouer un rôle de plus en plus actif dans la région Asie‑Pacifique, en élargissant son engagement en matière de défense et de sécurité auprès de ses principaux partenaires et en renforçant sa présence navale. Le Canada a accru sa contribution au Forum régional de l’Association des Nations de l’Asie du Sud‑Est (ANASE) et a collaboré étroitement avec l’ANASE pour renforcer les capacités régionales en matière de santé et de sécurité. En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a également lancé l’élaboration d’une nouvelle approche pangouvernementale à l’égard de la région indo‑pacifique en vue d’identifier les orientations futures de l’engagement, de la stratégie et de l’aide du Canada dans cette région.
Malgré les défis posés par la pandémie, le Canada a eu plusieurs interactions avec l’Inde au niveau des premiers ministres et des ministres en 2020‑2021, mettant en lumière les liens bilatéraux solides et la collaboration sur un certain nombre de questions clés, notamment les chaînes d’approvisionnement mondiales, les vaccins et la reprise économique après la pandémie de COVID-19. Le Canada a favorisé la responsabilisation au Sri Lanka grâce à ses efforts en tant que membre d’un groupe de pays qui s’est efforcé d’assurer l’adoption d’une nouvelle résolution du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur la réconciliation, la responsabilisation et les droits de la personne au Sri Lanka. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a notamment pour mandat de « recueillir, consolider, analyser et conserver les renseignements et preuves » des violations flagrantes des droits de l’homme et du droit humanitaire. Les rapports continus et l'attention du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies aideront à surveiller les préoccupations actuelles en matière de droits de l'homme dans le pays.
Libération et rapatriement de Michael Kovrig et de Michael Spavor
Le 25 septembre 2021, nous avons accueilli au pays les Canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor, qui avaient été détenus arbitrairement en Chine pendant 1 020 jours. Le Canada continuera de faire pression pour mettre fin à la détention arbitraire, peu importe le moment et la manière dont elle se produit, et de respecter ses engagements en vertu du droit international.
La relation bilatérale importante qu’entretient le Canada avec la Chine est en constante évolution, fermement orientée par les principes, les valeurs et les intérêts canadiens, tout en reflétant la complexité de cette relation. En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a poursuivi son plaidoyer international pour obtenir la libération de Michael Kovrig et de Michael Spavor de leur détention arbitraire, incluant une démonstration de solidarité de la part de partenaires internationaux lors des procès des deux Canadiens en mars 2021. Dans le cadre des efforts qu’il a déployés en leur nom, le Canada a lancé la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État en février 2021, avec la participation de 47 chefs de file mondiaux et dirigeants de la société civile. Les auteurs étatiques d’actes de détention arbitraire pour des fins diplomatiques sont aujourd’hui confrontés à une coalition de pays qui rejettent et examinent ces mesures coercitives illégales.
Le Canada a également adopté une approche globale de la défense des droits de la personne au Xinjiang, y compris en prenant des mesures pour empêcher l'entrée au Canada de produits issus du travail forcé; en appliquant des sanctions à l'encontre de quatre individus et d'une entreprise pour leur participation à des violations flagrantes des droits humains; et en se joignant à ses partenaires internationaux pour appeler à la transparence et à un accès international sans entrave au Xinjiang par des enquêteurs indépendants des Nations Unies, des journalistes et des diplomates étrangers. En juillet 2020, le Canada a annoncé une série de mesures en réponse à l'imposition et à la mise en œuvre de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong. Le Canada a constamment réitéré son soutien et ses graves préoccupations concernant l'érosion du cadre Un pays, deux systèmes, dans des déclarations faites dans des forums tels que le G7, à la fois avant et après l'imposition de la loi sur la sécurité nationale.
En 2021, le Canada a terminé la phase initiale de la Stratégie de 300 millions de dollars pour répondre à la crise des Rohingyas au Myanmar et au Bangladesh (2018‑2021) et a joué un rôle essentiel dans le renforcement de la coordination internationale des efforts visant à répondre aux besoins des réfugiés rohingyas et des communautés d’accueil au Bangladesh. Le Canada a également contribué à l’examen des causes profondes du conflit au Myanmar, notamment en s’efforçant de faire progresser la responsabilisation à l’égard des atrocités commises contre les Rohingyas. Le Canada a fermement condamné les actions de l’armée du Myanmar et travaille avec des partenaires internationaux, notamment au moyen de sanctions coordonnées et de plaidoyer dans des cadres internationaux comme les Nations Unies et le G7, afin de faire pression sur l’armée du Myanmar pour rétablir la transition démocratique du Myanmar.
En 2020‑2021, le Canada a maintenu son aide internationale considérable à l’Afghanistan et son important soutien au secteur de la sécurité là-bas en vue d’assurer la stabilité pour un développement inclusif et durable dans le pays.
Évolution de la situation en Afghanistan
Malgré la déstabilisation rapide de l'Afghanistan en 2021, le Canada continue de travailler à préserver les réalisations de 20 ans d'engagement international en Afghanistan, y compris un soutien et un plaidoyer continu pour l'accès des femmes et des filles afghanes à l'éducation.
Afrique
Grâce à un dialogue régulier et de haut niveau avec les pays d’Afrique sur un large éventail de questions, comme le commerce et l’investissement, la paix et la sécurité, la lutte contre les changements climatiques, et les droits de la personne, y compris les droits des personnes LGBTQ2I (lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer, bispirituelles et intersexuelles) et l’égalité des genres, Affaires mondiales Canada a fait progresser les principales priorités en matière de politique étrangère sur l’ensemble du continent. En 2020‑2021, le Canada a accru sa présence bilatérale en Afrique subsaharienne grâce à l’ouverture de 3 nouveaux programmes bilatéraux de développement au Soudan, au Tchad et au Niger.
Dans le cadre de son partenariat avec l’Union africaine, Affaires mondiales Canada a appuyé l’élaboration de la première stratégie de l’Union africaine en matière d’égalité des genres et du renforcement du pouvoir des femmes. Lancée officiellement en février 2021, la stratégie établit un cadre pour intégrer des considérations liées à l’égalité des genres dans les programmes de l’Union africaine et pour veiller à ce que les besoins et les droits des femmes et des filles soient pris en compte dans les politiques, les lois et les programmes sur le continent.
Programme de croissance agricole (PCA)
La participation du Canada au PCA, en partenariat avec la Banque mondiale et d'autres pays donateurs, a aidé à soutenir de nouvelles pratiques agricoles, notamment une utilisation accrue d'engrais, une meilleure irrigation pour les petites exploitations agricoles et un meilleur accès aux marchés pour des milliers d'agriculteurs en Éthiopie. Depuis sa création en 2016 jusqu'à la fin de 2020, cette initiative phare a aidé 1 597 730 personnes, dont 639 092 agricultrices, et a permis aux Éthiopiens d'avoir une alimentation plus variée.
En réponse aux effets dévastateurs du conflit au Tigré, en Éthiopie, le Canada a collaboré étroitement avec des partenaires bilatéraux et des organisations multilatérales pour promouvoir l’accès à l’aide humanitaire, la protection des civils et le règlement pacifique du conflit.
Le Canada est demeuré un ardent défenseur des femmes, de la paix et de la sécurité (FPS) au Soudan du Sud en tant que membre actif du groupe de travail. En mars 2021, le Canada a coorganisé un événement à l’occasion de la Journée internationale de la femme avec les ministres sud-soudanais du Genre et de la Défense afin d'évaluer les progrès réalisés par rapport à l'engagement de 35 % sur la représentation des femmes depuis la création du Gouvernement d'unité nationale de transition revitalisé (RTGoNU). L'événement a soutenu la campagne des femmes artisanes de la paix du Canada en amplifiant les voix de deux femmes artisanes de la paix et a mené à plusieurs engagements #PeacebyHer. En outre, le Canada a redynamisé le Groupe des amis sur les enfants et les conflits armés en tant que coprésident avec l'Afrique du Sud en 2020-2021, ce qui a entraîné l'élaboration d'un plan de travail annuel de plaidoyer pour le Groupe.
Au Sahel, le Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes a grandement contribué à la lutte contre le terrorisme dans la région, notamment en améliorant l’application des lois locales et la capacité des organismes de sécurité de recueillir et d’analyser des données aux fins d’enquêtes criminelles et sur le terrorisme, et en surveillant le trafic transfrontalier illicite et l’utilisation d’armes légères et de petit calibre. En tant que membre de la Coalition pour le Sahel, le Canada a accru son engagement auprès des pays du Sahel et de ses partenaires internationaux afin de mieux coordonner l’aide internationale apportée à cette région et de promouvoir la démocratie et les droits de la personne.
En Afrique du Nord, le Ministère a concentré ses efforts sur la coordination de la réponse mondiale en matière de santé publique à la pandémie de COVID‑19 et le maintien des voies d’approvisionnement internationales. Pour défendre les priorités canadiennes, comme les droits de la personne et la stabilité au Moyen‑Orient et en Afrique du Nord, le ministre des Affaires étrangères et des représentants ont collaboré avec leurs homologues nord‑africains. Affaires mondiales Canada a également continué d’appuyer les efforts visant à lutter contre la corruption, notamment en renouvelant le Règlement tunisien en vertu de la Loi sur le blocage des biens de dirigeants étrangers corrompus.
Moyen-Orient
Au Moyen-Orient, Affaires mondiales Canada a poursuivi ses efforts visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable, tout en faisant valoir les intérêts commerciaux du Canada. Par exemple, le projet visant à donner aux femmes et aux familles de Jordanie les moyens d’acquérir une culture numérique a permis de former 70 animateurs à la littératie numérique, au dialogue social et au développement positif des jeunes. Le projet a également financé 15 initiatives communautaires dirigées par des femmes dans ces domaines, qui ont directement mobilisé 14 875 participants et indirectement mobilisé un auditoire de plus de 600 000 personnes au moyen d’activités et de campagnes de sensibilisation des médias.
En raison de la pandémie de COVID-19, certains efforts commerciaux et de promotion des intérêts dans la région ont été réalisés virtuellement. Par l’adoption de plateformes numériques, le Ministère a été en mesure d’aider les entreprises canadiennes à négocier des contrats d’éducation importants avec des partenaires en Égypte. Ces efforts ont contribué à la signature, par l’Université d’Ottawa, d’une entente de partenariat stratégique avec le ministère des Communications et de la Technologie de l’information de l’Égypte afin de former 300 ingénieurs égyptiens aux technologies numériques, en plus d’appuyer la création d’un campus satellite de l’Université Ryerson au Caire sur le site d’Universities of Canada in Egypt.
À l’appui de sa politique étrangère féministe, le Canada a défendu en Iraq la Campagne des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre en publiant quotidiennement des messages en ligne et en transmettant des documents de sensibilisation en arabe et en kurde. En tant que président du groupe de coordination des donateurs pour l’égalité des genres au Liban, le Canada s’est engagé régulièrement auprès du gouvernement libanais et d’autres dirigeants pour faire pression en faveur des droits des femmes et de l’égalité des genres. De plus, en tant que coprésident du groupe de donateurs au Liban, le Canada a fortement plaidé en faveur de l’intégration du genre dans la conception du Cadre de réforme, de relèvement et de reconstruction du Liban et du Mécanisme de financement pour le Liban. Le Cadre fournit une feuille de route pour rendre opérationnels les résultats de l’évaluation rapide des dommages et des besoins à la suite de l’explosion dans le port de Beyrouth.
Le leadership du Canada au sein du Groupe international de coordination et d’intervention pour les victimes du vol PS752 a mené à une collaboration étroite et efficace avec l’Ukraine, le Royaume-Uni, la Suède et l’Afghanistan afin d’assurer la transparence, la responsabilisation et la justice au nom des familles des victimes. Ce leadership a également renforcé les relations qui seront essentielles aux négociations sur la réparation avec l’Iran. Le Canada a fourni une assistance aux familles des victimes du vol PS752, en maintenant un contact régulier par le biais de mises à jour hebdomadaires par courriel, d'un bulletin mensuel et d'un portail familial. Cette assistance comprenait également des séances d'information avec l'équipe juridique en charge du vol PS752 et des appels réguliers entre le ministre et les familles.
Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
Le Canada a continué de jouer un rôle de chef de file dans la promotion des droits de la personne, de l’égalité des genres, de l’inclusion et du respect de la diversité par ses actions dans les forums internationaux et en attirant l’attention sur les défis supplémentaires auxquels font face les groupes fréquemment marginalisés en raison de la pandémie de COVID-19. En février 2021, l’ambassadeur du Canada auprès des Nations Unies a fait une déclaration au Conseil économique et social des Nations Unies dans laquelle il a indiqué que le racisme constituait un obstacle aux Objectifs de développement durable (ODD), contribuant ainsi à accroître la sensibilisation et la prise de mesures à cet égard. À l’OEA, en octobre 2020, Affaires mondiales Canada a piloté avec succès une résolution sur les droits de la personne « Le pouvoir de l’inclusion et les avantages de la diversité », soit la première fois où l’inclusion a été intégrée dans le programme hémisphérique de l’organisation.
Défendre les droits des personnes LGBTQ2I
En tant que membre de la Coalition pour l’égalité des droits et coprésident de son groupe thématique sur les lois et les politiques nationales, Affaires mondiales Canada a fait la promotion de la pleine et égale jouissance des droits par les personnes LGBTQ2I dans le monde entier. L’une des fonctions essentielles de la Coalition est le partage des pratiques exemplaires relatives aux lois et règlements nationaux concernant l’orientation sexuelle et l’identité et l’expression de genre.
En 2020, l’honorable Irwin Cotler a été nommé au poste de premier envoyé spécial pour la préservation de la mémoire de l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme. Son mandat, de par son leadership à titre de chef de délégation du Canada à l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, porte sur la résurgence des formes d’antisémitisme et de discrimination à l’échelle mondiale et la sensibilisation du public à cet égard. Le Canada a également continué de coprésider avec les États-Unis le Groupe de contact international sur la liberté de religion ou de conviction, appuyant les progrès réalisés en matière de protection internationale de ce droit de la personne.
Lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2020, le premier ministre a fait une déclaration soulignant la détermination du Canada à renforcer sa politique étrangère féministe en intégrant, dans tous les efforts internationaux, une approche intersectionnelle qui tient compte des identités multiples et diverses des personnes et des groupes (comme le genre, la race, l’âge, le revenu, la culture et la religion). Le leadership du Canada à l’ONU a également contribué à faire progresser les droits des Autochtones, notamment par l’entremise des efforts déployés à la Commission de la condition de la femme, lesquels ont permis d’accorder une attention sans précédent aux femmes et aux filles autochtones.
Soutien aux femmes journalistes
Le soutien d’Affaires mondiales Canada au projet d’approche féministe de la sécurité des journalistes (FEMSOJ) d’Article 19 a contribué à créer un environnement plus sécuritaire et plus inclusif pour les femmes journalistes, en remettant en question les relations de pouvoir inégales et la discrimination systémique qui nuisent à leur sécurité.
Le Canada était à l’avant-garde des efforts mondiaux visant à soutenir la protection des journalistes et la liberté des médias et à contrer la désinformation. Par exemple, le Ministère a fourni un appui au Fonds mondial de défense des médias de l’UNESCO, qui offre aux journalistes à risque l’accès à des services juridiques et soutient les poursuites contre ceux qui les ciblent pour leur travail. Le Ministère a également poursuivi son important rôle de défenseur des droits à l’échelle internationale en coprésidant la Coalition pour la liberté des médias, en constante expansion, et en organisant conjointement avec le Botswana la deuxième Conférence mondiale sur la liberté de la presse en novembre 2020. Le premier Prix mondial Canada–Royaume-Uni pour la liberté de la presse médias a été décerné à l'Association bélarussienne des journalistes, en reconnaissance de son travail inlassable envers la défense de la protection des journalistes et de la liberté des médias au Bélarus. Le Canada a en outre mené les travaux menant à l’adoption par consensus d’une résolution sur la liberté d’expression et d’opinion mettant l’accent sur l’accès à l’information au Conseil des droits de l’homme.
Adoption de traités pendant la pandémie de COVID-19
Le Canada a fait preuve de leadership en assurant l’intégrité du processus d’adoption de traités pendant la pandémie mondiale. Pour ce faire, il a élaboré un processus permettant la signature simultanée à distance de nouveaux traités à différents endroits, ce qui a permis à d’importants traités de continuer de progresser malgré la pandémie.
À mesure que les acteurs étatiques étrangers cherchaient à semer la désinformation au sujet de la COVID-19 et à discréditer les réponses démocratiques à la pandémie, le leadership du Canada à l’égard du Mécanisme de réponse rapide du G7, ainsi que sa capacité à tirer parti de l’analytique ouverte pour mieux comprendre l’ingérence étrangère en ligne, ont contribué à protéger les Canadiens et les alliés du Canada.
Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
En 2020‑2021, le Canada a cherché à jouer un rôle de chef de file au sein d’institutions internationales afin d’améliorer la responsabilisation et l’efficacité de ces institutions et d’appuyer le développement du droit international. Par exemple, le Canada a siégé au bureau de l’Assemblée des États parties au Statut de Rome, et l’ambassadeur du Canada aux Nations Unies à New York a été vice-président de cette Assemblée. Cet engagement accru a permis au Canada d’appuyer la Cour pénale internationale dans la mise en œuvre d’un examen visant à assurer une plus grande efficacité de cet organisme et de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Affaires mondiales Canada a également travaillé à l’élaboration et à la mise en œuvre d’instruments internationaux qui sont essentiels à la coordination des mesures visant à relever certains des plus grands défis mondiaux. Ceux-ci comprennent les traités environnementaux, comme la Convention-cadre sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, la Convention sur la diversité biologique et la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination. Ils comprennent également des traités clés relatifs à la paix, à la sécurité et aux droits de la personne, tels que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, et l’élaboration d’un traité multilatéral visant à promouvoir la coopération entre États dans les poursuites pénales nationales en cas de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.
En 2020‑2021, le Canada a été l’un des plus importants donateurs nationaux à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, qui, en avril 2020, a conclu que des unités des Forces aériennes arabes syriennes ont eu recours à des armes chimiques en 2017. En collaboration avec des partenaires internationaux, Affaires mondiales Canada a pris part à un plaidoyer mondial pour encourager d’autres pays à demander des comptes à la Syrie. Le Canada a continué de plaider en faveur du respect du droit international humanitaire et du maintien et de la promotion de la protection des civils dans les conflits armés, dans le cadre d’échanges bilatéraux et de forums multilatéraux.
En 2020‑2021, le Canada a été le neuvième donateur en importance au budget de maintien de la paix de l’ONU. Il a également été l’un des plus importants donateurs de contributions volontaires aux opérations de paix de l’ONU, lesquelles permettent d’offrir un apprentissage en ligne et de la formation indispensable à des milliers de Casques bleus dans des domaines tels que la lutte contre les engins explosifs improvisés, la prévention de la violence sexuelle et fondée sur le genre et l’intervention face à ces actes ainsi que le soutien à la protection des enfants dans le cadre des opérations de paix.
Le Canada a efficacement utilisé les sanctions comme un de ses outils pour maintenir la pression internationale sur les pays qui commettent des violations des droits de la personne. En réponse aux violations flagrantes et systématiques des droits de la personne commises au Bélarus, en Chine et en Russie, le Canada et des partenaires aux vues similaires ont imposé des sanctions contre 55 responsables du Bélarus, 4 (et 1 entité) de la Chine et 9 de la Russie. En réponse au coup d’État au Myanmar et à l’occupation et à l’annexion illégale par la Russie de la République autonome de Crimée, le Canada et des partenaires aux vues similaires ont imposé des sanctions contre 9 personnes du Myanmar, 2 personnes en Russie et 4 entités russes. Le Canada a également utilisé des sanctions ciblées pour obliger le Venezuela à rendre des comptes. Enfin, grâce à une collaboration étroite avec des partenaires et des alliés clés dans le cadre d’une initiative de surveillance multinationale, le Canada a amélioré la mise en œuvre des sanctions mondiales en utilisant les renseignements recueillis pour informer d’autres pays et le Conseil de sécurité de l’ONU du contournement des sanctions maritimes de la Corée du Nord.
L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a élargi et renforcé son influence mondiale sur un éventail de questions en participant virtuellement à divers forums. Grâce à la participation du Ministère à l’Alliance pour le multilatéralisme, le Canada a renforcé ses liens et son influence au sein d’un réseau comptant plus de 70 États engagés à soutenir et à revitaliser l’ordre international fondé sur des règles. Le Canada a ainsi contribué à définir les priorités de l’Alliance, comme les droits de la personne, le droit international et la responsabilisation, le désarmement et le contrôle des armements, les changements climatiques et les règles mondiales en matière de cyberespace. En avril 2020, le Canada a appuyé une déclaration commune de l’Alliance pour le multilatéralisme sur l’importance d’une coopération et d’une solidarité mondiales fortes dans la lutte contre la COVID-19.
Tout au long de 2020, Affaires mondiales Canada a contribué à façonner la gouvernance mondiale de la technologie numérique pour promouvoir les droits de la personne, la démocratie et l’inclusion. Le Canada a participé à la feuille de route pour la coopération numérique du Secrétaire général des Nations Unies et a été invité à coparrainer la table ronde sur l’inclusion numérique. En avril 2020, le Canada a mis sur pied un groupe de travail multipartite sur l’intelligence artificielle et les droits de la personne au sein de la Coalition pour la liberté en ligne (Freedom Online Coalition), où le Canada a défendu une déclaration commune condamnant l’utilisation de systèmes d’intelligence artificielle à des fins répressives et autoritaires. Affaires mondiales Canada a également appuyé le lancement du Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle, encourageant ainsi la coopération internationale pour une intelligence artificielle axée sur la personne et fondée sur les droits de la personne, l’inclusion, la diversité et l’innovation, et qui favorise une croissance économique durable.
Au cours de son mandat de président de la Commission de consolidation de la paix des Nations Unies en 2020, le Ministère a contribué à renforcer et à élargir l’influence mondiale du Canada sur une consolidation de la paix qui tient compte de la spécificité des genres en mobilisant plus systématiquement les femmes artisanes de la paix et en intégrant mieux l’égalité des genres dans l’analyse et les conseils en matière de consolidation de la paix. Il s’agissait notamment de l’adoption d’un plan d’action pour la stratégie d’égalité des genres de la Commission et de la participation de 25 femmes oeuvrant à la consolidation de la paix à des séances d’information (contre 6 l’année précédente). En août 2020, le Canada a coparrainé la première résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies portant exclusivement sur les femmes dans les opérations de paix.
En janvier 2021, le ministre des Affaires étrangères a coprésidé la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, démontrant ainsi son soutien aux efforts internationaux de consolidation de la paix. Il s’est engagé à verser 15 millions de dollars au Fonds et a promis le soutien continu du Canada pour trouver un financement adéquat, prévisible et durable. Sous le leadership du Canada, de premières contributions d’une valeur de 427 millions de dollars ont été amassées pour le cycle de 2020‑2025. Le Canada a continué de jouer un rôle clé dans la définition de la politique des opérations de paix de l’ONU en tant que vice-président du Comité spécial des opérations de maintien de la paix de l’Assemblée générale des Nations Unies (C‑34) et président de son groupe de travail plénier, en présidant les négociations sur le rapport du C-34. En 2020-2021, l’action militante à grande échelle du Canada pour le maintien de la paix a fait en sorte que 5 autres États membres de l’ONU ont approuvé les Principes de Vancouver sur le maintien de la paix et la prévention du recrutement et de l’utilisation d’enfants-soldats, un ensemble d’engagements politiques axés sur la protection des enfants lors des missions de maintien de la paix, portant le nombre total de signataires à 102 États membres des Nations Unies.
Résultats atteints
Résultats ministériels | Indicateurs de rendement | Cible | Date d’atteinte de la cible | Résultats réels 2018-2019 | Résultats réels 2019-2020 | Résultats réels 2020-2021 |
---|---|---|---|---|---|---|
a L’augmentation substantielle est liée à la mise à jour du système de gestion de l’information qui a permis la collecte de données plus complète à l’échelle du Ministère pour cet indicateur. b L'objectif fixé était très ambitieux. Il a été révisé de la 5e à la 8e place pour 2021-22. c Il n’y a pas de résultats pour 2020 2021, car l’enquête a été reportée en raison de la pandémie de COVID 19. | ||||||
Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada. | Pourcentage de campagnes de défense des intérêts qui ont permis d’atteindre les objectifs fixés. | 75 % | 31 mars 2021 | 100 % | 80 % | 75 % |
Pourcentage des activités diplomatiques qui ont permis d’atteindre les objectifs fixés. | 75 % | 31 mars 2021 | 87 % | 70 % | 79 % | |
Nombre d’engagements internationaux dans le cadre desquels le Canada a collaboré avec des partenaires afin de résoudre des enjeux stratégiques en matière de paix et de sécurité. | Sans objet | 17 | 14 | 13 | ||
Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif. | Nombre d’influenceurs sollicités dans le cadre des événements organisés par le Canada, y compris des événements concernant le renforcement du pouvoir et les droits des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes. | 500 | 31 mars 2021 | 180 | 187 | 9 993a |
Pourcentage des propositions du Canada présentées par le truchement d’organisations internationales et régionales qui ont été acceptées. | 80 % | 31 mars 2021 | 100 % | 100 % | 100 % | |
Nombre de Canadiens qui occupent des postes clés dans les organisations internationales. | 10 | 31 mars 2021 | 9 | 18 | 17 | |
Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international. | Pourcentage d’organisations dont le Canada est membre, qui ont reçu une note positive à l’issue d’une évaluation indépendante. | 100 % | 31 mars 2021 | 100 % | 100 % | 100 % |
Mesure dans laquelle les positions du Canada relatives aux enjeux de droit international sont reflétées dans les résultats des discussions, tels que les accords, les ententes et les résolutions. | 85 % | 31 mars 2021 | 82 % | 84 % | 85 % | |
Mesure dans laquelle les actions menées ou soutenues par le Canada ont renforcé le respect du droit international. | 85 % | 31 mars 2021 | 83 % | 84 % | 85 % | |
L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée. | Classement de la présence du Canada dans le monde, tel que reflété par notre participation à l’économie mondiale, notre présence militaire et par le resserrement de nos liens avec les populations. | Entre 1-5 | 31 mars 2021 | 8 | 8 | 8b |
Classement de la réputation du Canada à l’étranger, tel que rapporté dans les sondages d’opinion mondiaux. | Entre 1-5 | 31 mars 2021 | 7 | 6 | 3 | |
Pourcentage de Canadiens qui sont satisfaits de l’engagement international du Canada. | 46 % | 31 mars 2021 | 46 % | n.d. | n.d.c |
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2020-2021 | Dépenses prévues 2020-2021 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2020-2021 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2020-2021 | Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2020-2021 |
---|---|---|---|---|
896 219 038 | 896 219 038 | 943 512 008 | 899 031 725 | 2 812 687 |
Ressources humaines (équivalents temps plein)
Nombre d’équivalents temps plein prévus 2020-2021 | Nombre d’équivalents temps plein réels 2020-2021 | Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) 2020-2021 |
---|---|---|
2 408 | 2 342 | (-66) |
Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Affaires mondiales Canada sont accessibles dans Note de fin de document i.
Responsabilité essentielle 2 : Commerce et investissement
Description
Affaires mondiales Canada appuie l’augmentation et la diversification des investissements et du commerce afin de relever le niveau de vie pour l’ensemble des Canadiens, de façon à permettre aux entreprises canadiennes de prospérer à l’étranger et de créer des débouchés économiques.
Résultats
Affaires mondiales Canada s’est employé à accroître les occasions pour les intervenants canadiens des milieux du commerce, de l’ingéniosité et des entreprises en approfondissant et en diversifiant les relations commerciales, en préconisant un système commercial et d’investissement international fondé sur des règles et axé sur les possibilités économiques pour tous, en cherchant à accroître et à diversifier l’investissement direct étranger et en favorisant l’accès aux nouvelles connaissances et aux capitaux étrangers pour les petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes et d’autres innovateurs. Le Ministère a également joué un rôle important dans la réponse du Canada à la pandémie de COVID-19 en collaborant avec d’autres ministères pour contribuer à assurer l’accès des Canadiens à l’équipement de protection individuelle, aux vaccins et aux fournitures médicales.
Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Affaires mondiales Canada a plaidé en faveur d’un système commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles, et a contribué à le protéger, un système qui repose sur l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le Ministère a continué d’appuyer la réforme de l'OMC en continuant à diriger le Groupe d’Ottawa — un groupe de 14 membres de l’OMC aux vues similaires et convoqué par le Canada — et en poursuivant son engagement auprès de l’OMC, ainsi que dans d’autres organisations internationales et forums régionaux, comme le G7, le G20 et la Coopération économique Asie‑Pacifique.
En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a été en mesure de tirer parti des accords commerciaux pour aider à éliminer les obstacles au commerce. Par exemple, dans le but de régler le différend sur le bois d’œuvre résineux, le Ministère a suivi vigoureusement les processus de l’OMC et les processus de contestation en vertu de l’ACEUM. En outre, en septembre 2020, le Ministère a réussi à supprimer les droits de douane imposés par les États-Unis sur les importations d’aluminium canadien pour des motifs de sécurité nationale, et a défendu les exportateurs canadiens de transformateurs, de vanadium, de produits solaires, de produits saisonniers et de tours éoliennes dans le cadre d’enquêtes commerciales américaines.
Affaires mondiales Canada a assuré la continuité des relations commerciales du Canada avec les États-Unis et le Mexique en dirigeant efficacement un effort pangouvernemental pour mettre en œuvre l’ACEUM. Cela s’est notamment traduit par un effort visant à mettre en œuvre 2 nouveaux contingents tarifaires en vue d’accroître l’accès à de nouveaux produits américains à base de sucre ou contenant du sucre. De plus, le Ministère a appuyé la mise en œuvre de l’Accord de continuité commerciale Canada–Royaume-Uni en mettant en œuvre de nouvelles mesures d’accès aux contingents d’origine qui assureront la prévisibilité et la stabilité pour les entreprises et les travailleurs canadiens.
Le Canada a continué de mettre en œuvre l’Accord économique commercial global entre le Canada et l’AECG et a exercé des pressions soutenues dans tous les États membres de l’Union européenne afin d’expliquer ses avantages et d’accroître l’accès aux marchés pour les entreprises canadiennes. En 2020‑2021, deux autres États membres (la Roumanie et le Luxembourg) ont ratifié l’Accord avec succès. Les échanges bilatéraux de marchandises entre le Canada et l’UE en 2020‑2021 ont bondi de 15,2 % par rapport à 2016‑2017 (avant l’AECG).
Commerce entre le Canada et le Royaume-Uni
L’Accord de continuité commerciale avec le Royaume-Uni a reçu la sanction royale en mars 2021. L’accord préserve les principaux avantages de l’AECG, qui ne s’applique plus au Royaume-Uni en raison de la sortie du pays de l’UE en janvier 2021.
Affaires mondiales Canada a tiré parti de sa participation aux organisations régionales pour promouvoir des accords de libre-échange de haute qualité et faire progresser les négociations commerciales. Le Ministère a continué de participer activement à la Coopération économique Asie-Pacifique afin de renforcer le système commercial multilatéral fondé sur des règles, en travaillant en étroite collaboration avec des partenaires aux vues similaires pour faire progresser le commerce libre et fondé sur des règles ainsi que la coopération multilatérale dans la région de l’Asie-Pacifique.
Affaires mondiales Canada a cherché à élargir l’accès préférentiel du Canada en Asie en discutant d’un éventuel réengagement avec l’Inde en vue d’un accord de partenariat économique global, et en continuant à jeter les bases d’éventuels accords de libre‑échange avec l’ANASE et l’Indonésie. Affaires mondiales Canada a également collaboré avec les partenaires du Canada dans le cadre de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressif (PTPGP) pour mettre en œuvre l’accord, promouvoir ses avantages et recruter de nouveaux membres.
Normes de travail équitables
Conscient de la menace que représente le travail forcé pour l’intégrité des chaînes d’approvisionnement canadiennes, le Service des délégués commerciaux a dressé une liste de tiers fournisseurs de services approuvés qui sont outillés pour aider les entreprises canadiennes à remplir leur devoir de diligence dans la chaîne d’approvisionnement.
En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a continué de promouvoir une approche commerciale inclusive visant à aider les groupes sous‑représentés au Canada à profiter des avantages du commerce. Pour ce faire, le Ministère a notamment continué de mener une ACS Plus à l’endroit des accords de libre‑échange du Canada et négocié des dispositions dans les accords commerciaux du Canada sur les PME, le commerce et le genre, et le commerce et les peuples autochtones. Des évaluations exhaustives de l’ACS Plus, chapitre par chapitre, ont été entreprises dans le cadre des négociations d’un éventuel accord de libre-échange avec l’Ukraine et des négociations d’un accord de partenariat économique global avec l’Indonésie. Le Ministère a également appuyé l’élaboration d’un chapitre sur l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) dans les accords de libre-échange dans la publication du Centre du commerce international intitulée Delivering on the Buenos Aires Declaration, faisant progresser davantage les priorités canadiennes en matière d’égalité des genres. Le plaidoyer du Canada sur la scène internationale en faveur d’un commerce inclusif a été déterminant pour l’inclusion de l’égalité des genres en tant qu’objectif officiel de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui est entrée en vigueur en janvier 2021 et qui englobe les 55 membres de l’Union africaine.
Dans le cadre de sa réponse à la pandémie de COVID-19, Affaires mondiales Canada a collaboré étroitement avec les pays de la région de l’Asie-Pacifique pour permettre l’accès aux fournitures médicales essentielles. Le réseau de missions du Ministère en Chine a été en mesure de tirer parti de relations avec les principaux fournisseurs pour assurer l’accès aux ressources essentielles, notamment l’équipement de protection individuelle, les réactifs chimiques utilisés dans les tests de dépistage et les ingrédients nécessaires à l’anesthésie. Affaires mondiales Canada a collaboré avec Services publics et Approvisionnement Canada, l’Agence de la santé publique du Canada et d’autres partenaires pour organiser et affréter plus de 116 vols en provenance de la Chine afin de transporter des fournitures médicales au Canada, fournissant ainsi aux patients canadiens atteints de la COVID-19 de l’équipement et des médicaments d’importance vitale. En 2020‑2021, alors que tous les vaccins du Canada contre la COVID-19 provenaient de l’Europe, Affaires mondiales Canada a travaillé activement avec la Commission européenne et des partenaires européens clés, y compris les fabricants de vaccins contre la COVID-19 en Europe, afin d’assurer l’accès aux vaccins et leur expédition rapide au Canada.
Conscient que des échanges commerciaux ouverts et fondés sur des règles seraient essentiels à la reprise économique du Canada, Affaires mondiales Canada a travaillé tout au long de la pandémie pour maintenir ouvertes les chaînes d’approvisionnement internationales. Dans le cadre de ses relations multilatérales, plurilatérales et bilatérales, le Canada a préconisé l’évitement de mesures de restriction du commerce à moins d’une nécessité absolue, recommandant, si elles devaient être appliquées, qu’elles soient levées le plus rapidement possible. Le Groupe d’Ottawa sur la réforme de l’OMC a été particulièrement actif dans ce domaine et a élaboré l’Initiative sur le commerce et la santé qui comprend des engagements en matière de transparence, de facilitation du commerce et de lignes directrices sur le recours aux contrôles à l’exportation.
Les efforts déployés par les exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.
Le Service des délégués commerciaux (SDC) du Ministère a fourni des services et du soutien aux exportateurs, aux associations et aux innovateurs canadiens par l’entremise de son réseau national de bureaux régionaux et de son réseau mondial de plus de 160 bureaux internationaux, ainsi que par l’entremise de son secteur élargi de programmes de financement de CanExport. En 2020‑2021, près de 17 000 clients commerciaux internationaux actifs du SDC ont déclaré avoir conclu 1 340 contrats et autres ententes commerciales grâce à l’aide du SDC, lesquels ont donné lieu à des ventes internationales d’une valeur de plus de 4 milliards de dollars. Les entreprises canadiennes se disent toujours très satisfaites des services offerts par le SDC, 91,7 % des répondants s’estimant satisfaits ou très satisfaits des services reçus.
En 2020‑2021, le SDC a créé de nouvelles possibilités pour les innovateurs canadiens, ce qui leur a permis d’être concurrentiels et de réussir dans de nouveaux marchés et secteurs mondiaux. Plus particulièrement, le SDC a facilité l’établissement de 148 partenariats en sciences, en technologie et en innovation entre 128 entreprises, centres d’excellence, universités et établissements de recherche canadiens. Dans le cadre du Programme canadien de l’innovation à l’international, 54 PME canadiennes novatrices et de haute technologie ont été mises en relation avec 207 partenaires commerciaux étrangers potentiels au Brésil, en Allemagne, en Inde et en Corée du Sud afin d’explorer les possibilités de projets de recherche et de développement industriels. Afin d’aider les innovateurs canadiens dans le domaine de la haute technologie à prendre de l’expansion et à réussir à l’échelle mondiale, le réseau de délégués commerciaux du SDC à l’étranger a fourni 1 764 services et appuyé des initiatives qui ont permis de recueillir 185 millions de dollars en capital de risque pour les entreprises canadiennes.
Les Accélérateurs technologiques canadiens ont continué d’aider leurs clients à prendre de l’expansion dans des pôles technologiques mondiaux clés : 177 entreprises participent à leurs programmes virtuels aux États‑Unis, au Mexique, en Europe et en Asie. De ce nombre, 75 entreprises ont déclaré avoir amassé plus de 69 millions de dollars en capital et 29,7 millions de dollars en nouveaux revenus, avoir conclu 148 partenariats stratégiques et créé 221 nouveaux emplois, des résultats qui ont tous contribué directement aux efforts de relance économique du Canada. Par la suite, 93 % des entreprises participantes ont indiqué que les Accélérateurs technologiques canadiens les ont aidées à croître, à améliorer leurs stratégies internationales et à nouer des relations avec des partenaires stratégiques et des clients potentiels.
Groupe de travail du SDC sur la Covid-19
Le Groupe de travail du SDC sur la COVID-19 a coordonné les demandes de vaccins, d’équipement de protection individuelle et d’autres fournitures médicales au Canada, ainsi que repéré les entreprises canadiennes ayant la capacité de répondre aux demandes internationales de fournitures médicales.
En 2020‑2021, le réseau du SDC a joué un rôle important dans la réponse et le redressement du Canada face à la COVID-19. Le SDC a coordonné 61 demandes internationales visant à obtenir des fournitures de fournisseurs canadiens et a mis en contact 15 scientifiques avec des chercheurs à l’étranger et des partenaires potentiels, comme des organisations humanitaires internationales et des institutions financières internationales. Le SDC a également aidé plus de 200 entreprises canadiennes prêtes pour l’exportation à réussir sur les marchés étrangers grâce au Répertoire canadien des capacités de lutte contre la COVID-19, qui met en lumière les produits et les services d’entreprises d’un large éventail de secteurs, comme les sciences de la vie, les technologies de l’information et des communications, les technologies propres et les infrastructures.
Un nouveau modèle virtuel
Devant adopter une approche virtuelle face à la pandémie de COVID-19, le SDC a présenté plus de 220 événements virtuels et webinaires liés aux accords de libre échange au Canada et à l’étranger et a rejoint plus de 4 500 participants, principalement des PME canadiennes.
En réponse à la pandémie de COVID-19, le SDC a adopté un nouveau modèle virtuel pour les événements commerciaux, les missions et la mobilisation des partenaires et des associations commerciales. Le SDC a organisé des webinaires avec des plateformes de commerce électronique de premier plan, comme Shopify, Alibaba, Facebook et Instagram, et a consacré des efforts au lancement d’un nouveau site Web de ressources pour aider les PME exportatrices canadiennes à mieux utiliser ces plateformes dans le cadre de leur stratégie de marketing visant à favoriser leur expansion sur les marchés mondiaux et leur diversification. En novembre 2020, la toute première mission commerciale ministérielle virtuelle en Corée du Sud a réuni des femmes entrepreneures et des propriétaires de petites entreprises canadiennes dans différents secteurs, en particulier les technologies de l’information et des communications, les sciences de la vie et l’intelligence artificielle, afin d’explorer les possibilités émergentes en Corée du Sud. En mars 2021, la ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international a dirigé une mission commerciale virtuelle de 4 jours en France qui a aidé plus de 300 entrepreneurs canadiens à tirer parti des possibilités d’exportation dans l’économie verte florissante de la France ainsi que des avantages offerts par l’AECG.
Le programme CanExport a continué de soutenir un nombre croissant de PME, d’associations commerciales nationales et d’innovateurs dans le but de découvrir de nouveaux marchés et de bâtir des partenariats solides à l’étranger. Le programme CanExport PME a permis d’approuver 1 128 projets, appuyant directement les efforts de diversification des marchés des PME canadiennes et contribuant à accroître l’empreinte du Canada sur 106 marchés d’exportation différents. Le programme CanExport Innovation a aidé 29 innovateurs canadiens à mettre en place des collaborations internationales en recherche et développement dans 15 marchés. Parmi les 29 innovateurs, 17 ont connu un succès commercial international et généré 2,3 millions de dollars en partenariats et en ententes d’investissement.
CanExport et la diversité
Plus de 40 % de tous les projets de CanExport PME entrepris en 2020 2021 ont été réalisés par des entreprises appartenant à des femmes, à des Autochtones ou à des jeunes. CanExport a également lancé un service de guide-expert pour favoriser et soutenir une plus grande diversité des demandeurs de financement qui ont été touchés de façon disproportionnée par la pandémie de COVID-19.
Affaires mondiales Canada a continué de faire progresser les efforts en matière de diversité et d’inclusion afin de permettre à tous les segments de la société de tirer parti des possibilités qui découlent du commerce et de l’investissement. En 2020‑2021, le réseau mondial du SDC a contribué à diversifier les acteurs du commerce en adaptant ses services et ses programmes afin de faciliter l’accès aux marchés pour les PME qui s’identifient à un ou plusieurs groupes sous-représentés, y compris les femmes, les Autochtones, les minorités visibles, les membres de la communauté LGBTQ2I et les jeunes. Le réseau mondial du SDC a servi 546 entreprises appartenant à des femmes et 64 entreprises appartenant à des Autochtones, et a appuyé 20 initiatives couvrant 14 marchés et ayant une incidence sur 121 entreprises détenues ou dirigées par des femmes, des Autochtones et des minorités visibles. Le SDC a également aidé 48 entreprises appartenant à de jeunes Canadiens à participer à une conférence virtuelle, ainsi que plus de 500 jeunes entrepreneurs et chefs d’entreprise de l’ensemble des pays du G20. En outre, le SDC a appuyé la toute première délégation commerciale virtuelle LGBTQ2I à un marché émergent dirigée par un organisme de certification, auquel 5 entreprises canadiennes LGBTQ2I ont participé et y ont élargi leurs réseaux commerciaux.
En 2020‑2021, le Canada a également fait la promotion d’approches commerciales qui font progresser la protection de l’environnement et qui aident les entreprises canadiennes de technologies propres à tirer parti des occasions d’exportation et des bassins croissants de financement de la lutte contre les changements climatiques à l’échelle mondiale. La Stratégie de promotion du commerce international pour les technologies propres d’Affaires mondiales Canada contribue aux efforts déployés par le Canada pour favoriser une reprise économique soucieuse du climat, réduire les émissions de gaz à effet de serre et aider le Canada et d’autres pays à atteindre leurs Objectifs de développement durable respectifs. Depuis le lancement de la stratégie en 2018, les réussites commerciales du secteur canadien des technologies propres ont doublé, et le SDC a facilité la conclusion d’accords commerciaux dans ce secteur d’une valeur de 179 millions de dollars en 2020‑2021. Le Canada a également tenu le premier Symposium Canada-Afrique sur la croissance propre, favorisant l’exploration de façons novatrices de faire croître nos économies tout en réduisant les émissions et en renforçant la résilience aux changements climatiques.
Malgré les répercussions de la pandémie de COVID-19, le SDC a continué d’appuyer les établissements d’enseignement canadiens et les clients du SDC afin de recruter des étudiants étrangers ciblés, d’établir des partenariats et d’accroître les exportations. Le SDC a mené des campagnes de marketing numérique sur mesure, organisé 91 événements d’ÉduCanada et participé à 135 événements de tiers dans 95 marchés. Des établissements d’enseignement de 10 provinces ont participé au Salon régional de l’éducation virtuelle des Caraïbes d’ÉduCanada en novembre 2020, et plus de 3 000 personnes et représentants de 50 établissements canadiens ont visité la plateforme virtuelle de la foire.
Le SDC a fourni des services en matière de conduite responsable des entreprises (CRE) directement aux entreprises canadiennes afin de les aider à mieux comprendre les risques et à les gérer, à résoudre les problèmes liés aux pratiques commerciales responsables et à démontrer l’avantage concurrentiel de politiques et de pratiques solides en matière de CRE. Plus de 100 intervenants ont participé à des consultations publiques de grande envergure tenues par Affaires mondiales Canada sur l’élaboration d’une nouvelle stratégie de CRE, qui sera publiée en 2021.
Dans le cadre d’efforts d’amélioration continue du service, Affaires mondiales Canada a modernisé les capacités et les outils du SDC, notamment au moyen d’une présence numérique renouvelée et de renseignements plus ciblés sur les marchés afin de faciliter l’aiguillage continu des clients vers les partenaires fédéraux et provinciaux. Le SDC a également mis en place Le localisateur de marchés potentiels, un outil qui fournit des renseignements stratégiques aux délégués commerciaux leur permettant de cerner les débouchés pour les produits canadiens dans l’Union européenne, en Australie, au Japon et en Nouvelle-Zélande.
L’investissement direct étranger est facilité, s’accroît ou est maintenu.
En 2020‑2021, le SDC a facilité 121 gains d’investissement direct étranger, représentant une valeur de plus de 2,1 milliards de dollars et créant 5 820 nouveaux emplois pour les Canadiens. Le secteur des technologies de l’information et des communications a représenté la majeure partie de ces projets d’investissement nouveaux ou élargis, qui provenaient principalement des États-Unis, de l’Europe et de la région de l’Asie-Pacifique. De plus, le SDC a organisé 100 visites virtuelles au Canada d’investisseurs étrangers potentiels qui envisagent l’exécution de plans d’investissement internationaux précis.
La promotion de l’IDE exige la coordination, l’engagement et la mise en relation de nombreux acteurs de l’écosystème de l’IDE au Canada. En 2020‑2021, le programme CanExport Investissement des communautés a joué un rôle essentiel en versant 4 millions de dollars à 83 collectivités canadiennes, ce qui a donné lieu à 212 initiatives et à 4 581 pistes d’IDE. En outre, 93 activités de promotion des investissements dans les marchés prioritaires de l’IDE ont exposé 1,9 million de chefs d’entreprise étrangers à l’image de marque du Canada, renseigné près de 674 000 chefs d’entreprise étrangers sur l’IDE et sensibilisé davantage plus de 134 000 cadres étrangers au fait que le Canada est une destination commerciale concurrentielle.
Résultats atteints
Résultats ministériels | Indicateurs de rendement | Cible | Date d’atteinte de la cible | Résultats réels 2018-2019 | Résultats réels 2019-2020 | Résultats réels 2020-2021 |
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d En tant qu'indicateur de croissance, la cible doit être atteint d'ici le 31 décembre 2025. Il faut s'attendre à des fluctuations des résultats d'une année à l'autre jusqu'à ce que la date cible soit atteinte, notamment cette année en raison des impacts de la pandémie de COVID-19. e En tant qu'indicateur de croissance, la cible doit être atteint d'ici le 31 décembre 2025. Il faut s'attendre à des fluctuations des résultats d'une année à l'autre jusqu'à ce que la date cible soit atteinte, notamment cette année en raison des impacts de la pandémie de COVID-19. f La légère baisse par rapport aux années précédentes est due à la pandémie de COVID 19 et dépasse les attentes. g L’objectif n’a pas été atteint en raison de l’incidence de la pandémie de COVID 19. h En 2020 2021, la frontière canadienne a été fermée aux voyages non essentiels en raison des restrictions de voyage liées à la COVID 19, ce qui a entraîné une diminution des visites en vue d’investissements directs étrangers. De nouvelles directives ont été élaborées pour les visites « virtuelles » et demeureront en place jusqu’à la réouverture des frontières et la reprise des voyages d’affaires normaux. | ||||||
Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles. | Mesure dans laquelle le Canada a ouvert des marchés et favorisé l’innovation en matière de politiques commerciales au moyen de négociations, d’accords et de discussions. | 4 (sur une échelle de 1 à 5) | 31 mars 2021 | 4 | 4 | 4 |
Mesure dans laquelle le Canada s’est employé à résoudre ou à atténuer les obstacles à l’accès aux marchés, les différends ou d’autres questions relatives aux politiques. | 4 (sur une échelle de 1 à 5) | 31 mars 2021 | 4 | 4 | 4 | |
Pourcentage de demandes de permis et de certificats liées à l’application de la réglementation commerciale traitées conformément aux normes de services. | 90 % | 31 mars 2021 | 98 % | 98 % | 99 % | |
Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès. | Pourcentage des clients se disant satisfaits de la qualité des services offerts par le Service des délégués commerciaux. | 85 % | 31 mars 2021 | 92 % | 91 % | 92 % |
Nombre de clients commerciaux actifs du Service des délégués commerciaux. | 16 500 | 31 mars 2021 | 15 968 | 16 942 | 16 882 | |
Valeurs des biens et des services exportés par le Canada (en dollars). | 820 milliards $ | 31 décembre 2025 | 713 milliards $ (en 2018) | 737,5 milliards $ (en 2019) | 638,4 milliards $ (en 2020)d | |
Nombres d’exportateurs canadiens. | 100 000 | 31 décembre 2025 | 45 081 (en 2018) | 45 533 (en 2019)f | 83 790 (en 2020) | |
Valeurs des exportations vers les marchés étrangers. | Augmentation de 50% à partir de 2017 | 31 décembre 2025 | 210 milliards $ (en 2018) | 216 milliards $ (en 2019) | 196,7 milliards $ (en 2020)e | |
Nombre d’accords commerciaux conclus avec l’aide du Service des délégués commerciaux. | 1 100 | 31 mars 2021 | 1 133 | 1 411 | 1 340 | |
Nombre de partenariats internationaux en recherche et innovation qui ont été facilités par le Service des délégués commerciaux. | 150 | 31 mars 2021 | 152 | 159 | 148f | |
L’investissement direct étranger est facilité, s’accroît ou est maintenu. | Nombre de nouveaux investissements étrangers au Canada et de hausses des investissements étrangers existants au Canada qui ont été facilités par le Service des délégués commerciaux. | 150 | 31 mars 2021 | 159 | 128 | 121g |
Nombre de visites d’investisseurs effectuées au Canada qui ont été facilitées par le Service des délégués commerciaux. | 225 | 31 mars 2021 | 241 | 235 | 100h |
Ressources financières budgétaires (dollars)
Budget principal des dépenses 2020-2021 | Dépenses prévues 2020-2021 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2020-2021 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2020-2021 | Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2020-2021 |
---|---|---|---|---|
381 672 612 | 381 672 612 | 369 684 101 | 331 958 395 | (-49 714 217) |
Ressources humaines (équivalents temps plein)
Nombre d’équivalents temps plein prévus 2020-2021 | Nombre d’équivalents temps plein réels 2020-2021 | Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) 2020-2021 |
---|---|---|
2 073 | 2 077 | 4 |
Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Affaires mondiales Canada sont accessibles dans Note de fin de document ii.
Responsabilité essentielle 3 : Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
Description
Les programmes d’Affaires mondiales Canada contribuent à réduire la pauvreté et à offrir de meilleures possibilités aux peuples de la terre, en plus d’alléger la souffrance lors de crises humanitaires et de favoriser la paix et la sécurité. Ce faisant, ces programmes contribuent à l’avancement des objectifs de développement durable du Programme 2030.
Résultats
En 2020‑2021, la pandémie de COVID-19 a eu pour effet d’amplifier des besoins humanitaires ayant déjà atteint des niveaux sans précédent et d’effacer des décennies de progrès accomplis à l’échelle mondiale pour réduire la pauvreté et promouvoir l’égalité des genres. Pendant cette crise, la Politique d’aide internationale féministe du Canada a offert un cadre solide et stratégique qui a guidé les efforts du Canada visant à éliminer la pauvreté, à contribuer à l’atteinte des ODD. En pleine crise mondiale, conformément à la Politique, le Canada continue de concentrer ses efforts sur les populations les plus pauvres et les plus vulnérables et demeure déterminé à assurer l’égalité des genres. En collaboration avec un large éventail de partenaires, Affaires mondiales Canada a agi rapidement afin de jouer un rôle de premier plan dans la préconisation de mesures collectives mondiales visant à combler les besoins urgents, et a adapté ses programmes pour soutenir les pays partenaires afin de permettre la poursuite de progrès dans le cadre du Programme de développement durable àl’horizon 2030.
Amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent
La COVID-19 a engendré des difficultés sans précédent pour le bien‑être physique, social et économique des personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier les femmes et les filles. Le Canada a fait preuve de leadership et a agi de manière décisive pour faciliter une réponse rapide à l’échelle mondiale à la pandémie en pleine évolution et limiter les répercussions à moyen terme sur les personnes les plus vulnérables. Cet effort comprenait l’octroi d’un soutien financier de 40 millions de dollars au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), lequel a fourni des fonds à 100 différents pays en vue de combler leurs besoins immédiats et a mobilisé près de 1 milliard de dollars pour financer la réponse à la COVID-19 et aider ses partenaires dans plus de 170 pays. Le PNUD a également aidé 5 300 organismes communautaires à lutter contre la pandémie, fourni de l’équipement de protection individuelle, de l’équipement médical et de ses services de diagnostic d’une valeur de 200 millions de dollars, et offert une formation en matière de réponse rapide à la pandémie à 280 000 travailleurs de la santé.
Fonds central d’intervention d’urgence de l’ONU
Avec le soutien du Canada, le Fonds central d’intervention d’urgence de l’ONU a réagi à la crise de la COVID-19 en offrant son soutien aux partenaires humanitaires, notamment en remettant à 2,5 millions de personnes des trousses d’hygiène et de produits sanitaires; en fournissant des services de protection essentiels à 460 000 personnes; et en livrant plus de 3,5 millions d’équipements de protection individuelle, de trousses de soins de santé et de fournitures médicales.
En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a financé l’initiative Améliorer la santé maternelle et infantile au Guatemala de la Fondation Tula (2016‑2021), ce qui lui a permis d’adapter sa plateforme de cybersanté et d’offrir de la formation à distance de façon sécuritaire à plus de 9 000 travailleurs en santé communautaire sur les pratiques exemplaires en matière de réduction des risques associés à la COVID-19. Cela a permis aux responsables d’assurer une surveillance en temps réel des cas de COVID-19 et facilité l’intégration des données communautaires sur la COVID-19 au système national d’information sur la santé du Guatemala. La plateforme de cybersanté a aussi permis d’offrir de l’éducation dans le domaine de la santé et de diffuser des vidéos au sujet de la COVID‑19, lesquels ont été visionnés plus de 23 000 fois.
En réponse aux effets dévastateurs de la COVID-19 sur les systèmes alimentaires, Affaires mondiales Canada a soutenu ses partenaires afin de maintenir l’ouverture des marchés d’alimentation et d’améliorer l’accès des groupes vulnérables aux aliments nutritifs. Grâce au soutien du Canada, l’Alliance mondiale pour l’amélioration de la nutrition a accordé des subventions d’urgence à plus de 100 PME qui offrent des aliments salubres et nutritifs dans 8 différents pays, le tiers de ces organisations appartenant à des femmes, et remis des aliments nutritifs à 20 000 travailleurs du secteur alimentaire, dont la moitié était des femmes. De plus, le soutien du Canada à Nutrition International et au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a permis aux programmes de micronutriments vitaux de poursuivre leurs activités et d’offrir à plus de 99 millions d’enfants, dont environ la moitié était des filles, 2 doses de suppléments de vitamine A en 2020. On estime que ce programme a prévenu au moins 29 000 décès chez les enfants de moins de 5 ans.
Suppléments nutritionnels
En 2020‑2021, le soutien institutionnel du Canada de 50 millions de dollars à Nutrition International, une importante organisation du domaine des suppléments de micronutriments dans le monde, a permis de remettre des suppléments hebdomadaires de fer et d’acide folique à 272 652 filles et des suppléments de fer et d’acide folique à 148 750 femmes au cours de leur grossesse.
En Afrique sub-saharienne, Affaires mondiales Canada a rapidement adapté des projets existants pour aider les personnes touchées par la COVID‑19. Par exemple, en Afrique du Sud, un projet conjoint du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et de l’UNICEF a contribué à fournir plus de 40 000 équipements de protection personnelle et des trousses sanitaires aux femmes et aux filles vulnérables.
Le Canada s’est engagé à accroître son soutien à l’éducation mondiale, notamment en ciblant un investissement d’au moins 10 % de l’aide internationale bilatérale du Canada dans le domaine de l’éducation. Aborder les impacts éducatifs de la COVID-19 et permettre un accès continu à l'apprentissage était un défi. Avant le début de la pandémie, le ministère a dépassé l'objectif, investissant 11,7 % en 2019-2020. Depuis 2019-2020, l'investissement du Canada dans le secteur de l'éducation est resté stable (372 millions de dollars en 2019-2020 et 375 millions de dollars en 2020-2021Note de bas de page 1). Cependant, en raison de l'augmentation importante du financement du développement international axé sur la réponse immédiate à la pandémie, l'investissement du Canada dans l'éducation en tant que pourcentage de son financement global d'aide au développement a diminué à 7,2 % en 2020-2021.
Accès à une éducation de qualité
En dépit de la pandémie de COVID‑19 et des fermetures d’écoles à l’échelle mondiale, les initiatives de Charlevoix ont été en mesure d’adapter leurs activités et certaines ont pu intensifier leurs efforts d’intervention face à la crise, soutenant ainsi près de 4 millions de filles, d’adolescentes et de femmes.
Affaires mondiales Canada a alloué un total de 78,9 millions de dollars de nouveaux fonds à des programmes d’éducation qui soutiennent la société civile, les partenaires multilatéraux et les gouvernements nationaux pour aider les enfants à continuer à apprendre malgré la fermeture des écoles. Le soutien aux principaux partenaires multilatéraux comprend des décaissements de 35 millions de dollars au Partenariat mondial pour l’éducation et de 12,5 millions de dollars à l’organisme Education Cannot Wait pour aider ces organisations dans leur réponse à la crise de la COVID-19. Le Partenariat mondial pour l’éducation a aidé ses 66 pays partenaires à mettre en œuvre des plans de réponse à la crise de la COVID-19, aidant ainsi 355 millions d’enfants à accéder à l’enseignement à distance et à reprendre le chemin de l’école en toute sécurité dans les pays où les écoles ont rouvert. Education Cannot Wait a permis d’aider 9 millions d’enfants et de jeunes (dont 47 % de filles) dans 33 pays touchés par des crises ou des situations d’urgence, grâce à l’apprentissage à distance, en ligne et à la radio, à des campagnes d’information sur la santé et l’hygiène, à la communication sur les risques et à l’engagement communautaire dans les langues locales, à un soutien psychosocial et à la santé mentale, ainsi qu’à la modernisation des installations d’eau et d’assainissement dans les écoles et les centres d’apprentissage.
Le Canada a également versé l’intégralité de l’engagement de 400 millions de dollars en vertu de la Déclaration de Charlevoix sur l’éducation de qualité pour les filles, les adolescentes et les femmes dans les pays en développement, soutenant ainsi 51 projets en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient. Ces fonds ont permis d’améliorer l’accès à l’éducation de qualité et à la formation axée sur des compétences, de renforcer la résilience des systèmes d’éducation et de soutenir le plaidoyer en faveur de l’investissement continu et accru dans l’éducation des filles et des femmes, y compris les réfugiées, les populations déplacées et les personnes handicapées vivant dans des contextes fragiles ou touchés par une crise ou des conflits.
Afin de promouvoir l’éducation de qualité et les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour les enfants et les adolescents réfugiés, déplacés de force ou vivant dans des communautés d’accueil, le Canada a lancé en février 2021 la campagne internationale sur 3 ans intitulée « Ensemble pour l’apprentissage ». L’un des volets clés de la campagne vise à faire entendre les voix locales en mettant sur pied le Conseil de l’éducation des réfugiés qui réunit des défenseurs des jeunes, des femmes, des enseignants, des parents et des leaders communautaires qui sont des personnes réfugiées, déplacées de force ou vivant dans des communautés d’accueil. En soutien à cette initiative, Affaires mondiales Canada a également lancé un appel de propositionsNote de bas de page 2 d’une valeur de 40 millions de dollars sur 5 ans.
Le maintien et l’amélioration du bien-être social et économique des personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier les femmes et les filles, ont également représenté un défi crucial dans le contexte de la pandémie. Grâce à l’aide qu’il a offerte au PNUD et aux programmes d’ONU femmes, le Canada a contribué à la protection d’environ 900 000 emplois et soutenu près de 1,2 million de travailleurs du secteur informel et 56 900 micro, petites et moyennes entreprises, en plus de parvenir à soutenir 1,8 million de personnes (69 % de femmes) dans le cadre de programmes de transfert de fonds. Le Canada a aussi aidé 18 440 femmes (8 722 de régions rurales) dans 26 pays à accéder à des produits et services financiers qui tiennent compte de la spécificité des genres, et soutenu 114 243 femmes dans 33 pays en renforçant leurs compétences techniques, numériques et financières et leur capacité à participer à l’économie (69 332 entrepreneures de régions rurales, 1 426 migrantes et 393 femmes handicapées).
Affaires mondiales Canada a également concentré ses efforts sur l’incidence particulière de la pandémie sur les groupes marginalisés, comme les communautés LGBTQ2I, afin de renforcer le rôle primordial de l’inclusion et de veiller à ce que les groupes vulnérables ne soient pas laissés pour compte. Dans le cadre de son programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I, Affaires mondiales Canada a aidé les communautés LGBTQ2I de pays en développement à composer avec la crise de la COVID-19 en versant des fonds d’intervention d’urgence à des personnes et à des organismes dans le besoin. Le soutien du Ministère au COVID-19 Global LGBTIQ Emergency Fund de l’organisme OutRight Action International a permis de mobiliser des fonds et de les octroyer à 125 organisations LGBTIQ2I dans 65 pays, et ainsi d’aider plus de 60 000 personnes.
La crise sanitaire mondiale de 2020‑2021 a confirmé la nécessité de déployer des efforts de lutte contre les crises climatiques et environnementales de longue durée. Affaires mondiales Canada s’est engagé dans des partenariats multipartites avec des organisations qui centrent leurs efforts sur le développement durable sur le plan environnemental, l’adaptation aux changements climatiques et le soutien aux pays en développement pour qu’ils atteignent leurs objectifs de réduction des gaz à effets de serre. Par l’entremise du groupe de contact des ministres du développement sur la COVID-19, le Canada a mené des discussions sur la manière de promouvoir une reprise économique inclusive et durable dans le cadre de l’initiative Financement du développement à l’ère de la COVID-19 et au-delà, et ce, avec la Jamaïque et le secrétaire général de l’ONU. Cette initiative a permis d’établir 259 solutions stratégiques concrètes pour guider les efforts à l’appui d’une relance économique mondiale. Les chefs d’État et le gouvernement se sont réunis 3 fois en 2020‑2021, et les ministres des Finances se sont rencontrés pour la première fois à l’ONU, l’attention politique au financement de questions de développement n’ayant jamais été aussi importante au cours des dernières années. Les discussions tenaient compte de tous les pays, y compris ceux qui sont souvent exclus des forums de gouvernance économique mondiaux.
Lutte contre les changements climatiques
En 2020‑2021, le Canada a conclu son engagement de financement relatif à la lutte contre les changements climatiques de 2,65 milliards de dollars sur 5 ans pour aider les pays en développement à faire la transition vers des économies à faibles émissions de carbone et résilientes aux changements climatiques. La contribution du Canada devrait aider environ 5,9 millions de personnes dans les pays en développement à s’adapter aux effets des changements climatiques.
Affaires mondiales Canada a versé 350 millions de dollars au Fonds vert pour le climat dans le cadre de l’engagement de financement relatif à la lutte contre les changements climatiques de 2,65 milliards de dollars sur 5 ans, qui vise à aider les pays en développement à effectuer la transition vers des économies à faibles émissions de carbone et résilientes aux changements climatiques. En 2020‑2021, les responsables du Fonds ont approuvé 46 autres projets et 92 subventions de préparation dans 91 pays, ce qui devrait permettre d’éliminer 918 millions de tonnes d’émissions exprimées en équivalents de dioxyde de carbone et d’accroître la résilience de près de 147 millions de personnes.
Afin de renforcer le leadership des femmes dans le cadre des mesures prises pour lutter contre les changements climatiques, Affaires mondiales Canada a soutenu GENDER (Generating Evidence and New Directions for Equitable Results), la nouvelle plateforme du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, laquelle est conçue pour placer l’égalité des genres au premier plan de la recherche agricole mondiale pour le développement. Le soutien du Ministère contribuera à renforcer la base de données requise pour améliorer l’analyse comparative entre les genres et combler les écarts entre les genres dans le but d’améliorer les résultats des efforts plus vastes de réduction de la pauvreté et réaliser les ODD.
En 2020‑2021, le Canada est demeuré le sixième donateur en importance du Fonds pour l’environnement mondial, un mécanisme de financement indépendant qui aide les pays en développement à s’acquitter de leurs obligations dans le cadre de différents accords multilatéraux en matière d’environnement. Le soutien d’Affaires mondiales Canada a contribué à l’atteinte de résultats à incidence élevée et au gain de bénéfices à l’échelle mondiale dans les domaines de la protection de la biodiversité, de la gestion des eaux internationales, de l’atténuation des changements climatiques, de la dégradation des sols, des eaux internationales ainsi que des produits chimiques et des déchets. Les projets menés dans plus d’une centaine de pays ont donné les résultats suivants : 17,9 millions de bénéficiaires directs (9 millions de femmes); 1,9 million d’hectares de terres assujettis à la gestion de la résilience au climat; 546 politiques et plans de prise en compte de la résilience au climat; et 360 336 personnes formées en adaptation (179 700 femmes).
Amélioration du renforcement du pouvoir et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent
Affaires mondiales Canada a continué d’investir dans l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, qui sont les moyens les plus efficaces de réduire la pauvreté à long terme et d’assurer un développement durable. En 2021, 93 % de l’aide bilatérale en développement international du Canada ciblait ou intégrait l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles (cible de 95 % d’ici 2021‑2022), dont 12 % ciblait spécialement ces objectifs (cible de 15 % d’ici 2021‑2022)Note de bas de page 3.
Chef de file sur le plan de l’égalité des genres
Pour une deuxième année consécutive, le Canada s’est classé au premier rang des donateurs bilatéraux qui soutiennent l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, les organisations de défense des droits des femmes, et l’élimination de la violence faite aux femmes et aux filles dans le rapport annuel du Comité d’aide au développement de l’OCDE, publié en mars 2021.
En 2020‑2021, en pleine pandémie de COVID-19, Affaires mondiales Canada a assuré un rôle de premier plan dans la promotion d’efforts collectifs mondiaux pour prévenir un recul relativement aux progrès accomplis au chapitre des droits des femmes à l’échelle internationale. Le Ministère a mené avec succès des discussions internationales axées sur l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur l’égalité des genres, notamment grâce au groupe de contact des ministres du développement sur la COVID‑19. Le Ministère a aussi renforcé son soutien à la réponse d’urgence à la COVID-19 du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes en lui versant un financement supplémentaire de 12 millions de dollars et en aidant les organisations de la société civile de première ligne et les organisations de défense des droits des femmes à rapidement adapter leur travail pour répondre aux besoins urgents des femmes et des filles.
En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a soutenu plus de 1 900 organisations et réseaux de défense des droits des femmes, faisant plus que doubler sa portée par rapport à l’année précédente. Ce résultat a été obtenu en grande partie grâce au programme novateur Voix et leadership des femmes, qui révolutionne la manière dont le Ministère soutient les organisations locales et obtient des résultats en fournissant à plus de 800 organisations de défense des droits des femmes un financement direct ou une aide au renforcement des capacités. Ce soutien a permis aux organisations de s’appuyer sur des coalitions dotées de multiples ressources pour faire pression sur les gouvernements afin qu’ils renforcent les lois qui tiennent responsables les auteurs de violences sexuelles et fondées sur le genre, et modifient les lois en matière de propriété pour que les femmes jouissent d’un droit égal à l’héritage. Grâce aux subventions adaptées et rapides du programme, les organisations de défense des droits des femmes ont offert de la nourriture, des trousses d’hygiène et de l’information juste aux vendeurs du marché et aux travailleuses du sexe, accru la capacité et la portée des services d’écoute téléphonique en matière de violence sexuelle et fondée sur le genre, et aidé les travailleuses mises à pied de plantations et de manufactures à présenter une demande de services sociaux. Au Nigéria, par exemple, le programme a aidé plus de 100 organisations locales de défense des droits des femmes à renforcer leurs capacités institutionnelles, à mettre à l’essai des innovations et à réagir aux violations des droits des femmes.
En tant que codirigeant du Forum Génération Égalité de la Coalition d’action multipartite pour les mouvements et le leadership féministes, le Canada a consolidé son leadership à l’appui des organisations de défense des droits des femmes et aux mouvements féministes dans toute leur diversité, et a veillé à la participation significative des filles et des adolescentes tout au long du forum. Lors du premier Forum Génération Égalité virtuel qui s’est tenu au Mexique en mars 2021, le Canada a lancé un appel à l’action de concert avec le Fonds Égalité et la Fondation Ford, et demandé que l’on mette sur pied l’Alliance mondiale multipartite pour des mouvements féministes durables, dont la mission est d’accroître et d’améliorer le financement accordé aux organisations de défense des droits des femmes à l’échelle mondiale. La Fondation Ford a également annoncé un engagement de 15 millions de dollars américains au Fonds pour l’égalité en partenariat avec le gouvernement du Canada. Le Canada s’est également engagé à verser 10 millions de dollars au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, afin d’aider les organisations de défense des droits des femmes à prévenir et contrer la violence fondée sur le genre.
En Amérique, Affaires mondiales Canada s’est réuni avec des représentants gouvernementaux de haut niveau pour discuter de santé sexuelle et reproductive et des droits connexes, et de l’importance de veiller à ce que les questions comme l’avortement sécuritaire, la planification de la famille et l’éducation sexuelle complète demeurent des priorités pendant et après la pandémie de COVID-19. La réunion a mené à la création d’un groupe de champions qui continueront de collaborer par l’entremise de différents réseaux et de mobiliser les jeunes, de sorte que la santé sexuelle et reproductive et les droits connexes demeurent au cœur de la réponse et au-delà. De plus, le Ministère s’est servi de son rôle dans le mouvement SheDecides et dans les espaces multilatéraux de l’ONU, comme la Commission de la condition de la femme et la Commission sur la population et le développement, pour réaffirmer la détermination du Canada à veiller à ce que les femmes et les filles disposent d’un accès continu aux services et à l’information en matière de santé sexuelle et reproductive, et ce, même si les ressources sont réaffectées à la réponse à la COVID-19.
Santé sexuelle et reproductive et droits connexes au Mali
Le soutien à la mise en œuvre de la Politique nationale sur l’égalité des genres du Mali a contribué à améliorer l’intégration de l’égalité des genres et des droits des femmes et des filles aux politiques, aux normes et aux procédures en matière de santé sexuelle et reproductive.
Dans le cadre du projet Élargir l’accès à des soins de qualité en renforçant les systèmes de santé de la Fondation Aga Khan Canada mené au Kenya, au Mali, au Mozambique et au Pakistan (2016‑2020), on a mis en œuvre une stratégie exhaustive en matière d’égalité des genres qui vise principalement à éliminer les normes et les dynamiques de pouvoirs inégales entre les genres. Cette stratégie a entraîné une hausse de 70 % de la « note moyenne relative à la prise en compte du genre » et de 88 % du pourcentage de femmes participant activement aux comités de santé dans les 4 pays.
Le Canada a continué de soutenir plusieurs initiatives clés avec des organisations multilatérales et la société civile internationale qui visent à éliminer la violence sexuelle et fondée sur le genre, y compris les pratiques préjudiciables, comme les mariages d’enfants, les mariages précoces et forcés, les mutilations génitales féminines et l’excision. À titre d’exemple, à l’Assemblée générale des Nations Unies, le Canada et la Zambie ont dirigé de concert la résolution bisannuelle sur le mariage précoce et forcé des enfants, adoptée par consensus, avec 114 coparrains de toutes les régions du monde. Avec le soutien du Canada et d’autres donateurs, le Programme mondial FNUAP‑UNICEF visant à accélérer la lutte contre le mariage d’enfants s’est appuyé sur des solutions numériques dans les 12 pays participant au programme en Asie et en Afrique pour transmettre à plus 4,1 millions d’adolescentes des compétences nécessaires à la vie quotidienne et une éducation sexuelle complète. De plus, on a offert du soutien à 160 000 adolescentes afin qu’elles s’inscrivent ou demeurent à l’école primaire ou secondaire, et envoyé à plus de 6,3 millions de garçons et d’hommes des messages sur la masculinité et les normes de genre préjudiciables.
Renforcement du pouvoir des femmes à Gaza
Le MA'AN Development Center à Gaza a bénéficié d’un soutien pour améliorer l’accès à l’eau salubre et abordable, et à une hygiène adéquate, et ainsi réduire le temps consacré aux tâches de soin non rémunérées. Les panneaux solaires installés dans 4 installations de dessalement ont permis d’accroître le volume d’eau pompée de 4,25 à 7 mètres cubes par jour, et le nombre de familles bénéficiant de ce service de 920 à 1 410.
Grâce à son soutien multilatéral à l’UNICEF, au FNUAP et au programme ONU femmes, Affaires mondiales Canada a aidé différents pays à entreprendre des réformes juridiques, politiques et institutionnelles afin d’éliminer les obstacles au renforcement du pouvoir des femmes, ce qui a permis à 8,1 millions de femmes d’accéder à la justice dans 35 pays par l’entremise d’initiatives d’aide juridique et de règlement extrajudiciaire des différends. Le financement du Ministère a également aidé ces organisations multilatérales à réunir des dirigeantes de gouvernement et de la société civile afin que leurs voix orientent les politiques nationales et a contribué à outiller 3 350 organisations de femmes dans 70 pays pour qu’elles répondent à la pandémie mondiale.
En réponse aux augmentations signalées de la violence sexuelle et fondée sur le genre pendant la pandémie de COVID‑19, Affaires mondiales Canada a injecté des fonds supplémentaires, rejoignant plus de 3,5 millions de personnes par le biais de messages concernant la santé et fournissant des services de protection à plus de 3 200 survivants de la violence sexuelle et fondée sur le genre, ce qui a permis de soutenir 234 projets menés par des organisations de défense des droits des femmes dans 85 pays. Affaires mondiales Canada a également soutenu le projet Le Canada dans le monde : Une voix pour les femmes et les filles, de Journalistes pour les droits humains, qui a permis de lutter contre le harcèlement sexuel dans les salles de presse du Kenya, de défendre les droits des réfugiés syriens handicapés et de promouvoir une plus grande représentation des femmes au sein du gouvernement et des sphères publiques de la République démocratique du Congo.
La souffrance est allégée et la dignité humaine est accrue dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires
Affaires mondiales Canada a continué de centrer son action humanitaire tenant compte de la spécificité des genres sur le sauvetage de vies, l’atténuation de la souffrance et le maintien de la dignité des victimes de conflits ou de catastrophes naturelles, notamment en répondant aux besoins différenciés des femmes, des hommes, des filles et des garçons, et en assurant leur participation significative aux interventions humanitaires. En 2020‑2021, la pandémie de COVID-19 a amplifié des besoins humanitaires ayant déjà atteint des niveaux sans précédent et a exercé une pression encore plus forte sur le système humanitaire. Pour combler ces besoins, le Canada a alloué 1,1 milliard de dollars pour soutenir l’aide humanitaire par l’entremise de partenaires à l’ONU, d’organisations non gouvernementales et du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, ce qui a permis d’améliorer la vie de plus de 115 millions de personnes.
Appel à l’action pour la protection contre la violence fondée sur le genre dans les situations d’urgence
Affaires mondiales Canada a dirigé l’élaboration d’une feuille de route stratégique pour 2021‑2025, laquelle commande d’accorder une attention accrue à l’égalité des genres, au renforcement du pouvoir des femmes et des filles, à l’intersectionnalité, aux services de santé sexuelle et reproductive, à la localisation et à l’imputabilité dans les situations d’urgence.
Le Canada a également répondu aux besoins découlant des effets secondaires de la pandémie, comme les interruptions de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, en offrant son soutien à des institutions multilatérales. Face à la fermeture soudaine des frontières internationales et à l’annulation des vols internationaux, le Canada a soutenu le Programme alimentaire mondial de l’ONU afin de mettre sur pied un service aérien pour assurer le transport des travailleurs d’organismes humanitaires et du domaine de la santé et fournir de l’équipement de protection individuelle essentiel à d’autres pays. L’UNICEF a bénéficié d’un soutien pour assurer la distribution d’aliments thérapeutiques essentiels et prévenir la famine chez les enfants, tout en aidant les collectivités locales à réduire le risque de transmission du coronavirus chez les enfants et au sein d’autres populations vulnérables.
Satisfaction des besoins locaux au Cameroun
Au Cameroun, le soutien offert par le Fonds canadien d’initiatives locales a permis de promouvoir les mesures relatives à la pandémie et à la prévention des infections auprès du peuple indigène bagyéli, lequel n’a pas accès à la technologie de l’information, notamment en offrant aux femmes et aux hommes de ce peuple de la formation sur la confection de masques et de savon.
Tout en veillant à ce que ses actions humanitaires continuent de tenir compte de la spécificité des genres, le programme d’aide humanitaire d’Affaires mondiales Canada a versé 41,7 millions de dollars à l’appui des services de santé sexuelle et reproductive, ce qui a contribué à prévenir les décès, les maladies et les handicaps liés aux grossesses non désirées et aux complications obstétriques. Le soutien offert au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a contribué à contrer la hausse de la violence sexuelle et fondée sur le genre découlant de la pandémie de COVID-19 grâce à la mise sur pied ou à l’expansion de services d’écoute téléphonique multilingues 24 heures par jour, 7 jours sur 7, lesquels servent de points d’entrée pour les survivants en situation de réfugiés. En 2020, le HCR a offert à 39,4 millions de personnes de l’aide relative à la COVID19 en leur fournissant un accès à des services de protection, à des refuges, à la santé et à l’éducation, et a permis à 17 millions de personnes d’accéder à des services de santé mentale et de soutien psychosocial, et à plus de 8,5 millions de personnes d’obtenir une aide financière.
Par l’entremise du soutien qu’il a offert au FNUAP, le Canada a contribué à fournir des services vitaux et essentiels en matière de santé sexuelle et reproductive et de violence fondée sur le genre aux femmes, aux filles et aux populations vulnérables de différentes régions du Moyen-Orient. En Syrie, le FNUAP a soutenu les services intégrés de santé sexuelle et reproductive de 199 centres de santé, 24 cliniques mobiles, 76 équipes mobiles, 96 cliniques fixes, 2 hôpitaux et 1 centre de santé mentale du pays. En Jordanie, le soutien du Canada a permis à l’organisation d’offrir des services de santé sexuelle et reproductive à 131 336 bénéficiaires, y compris des services de soins prénataux, d’accouchements sûrs, de consultation et de soutien psychosocial. En Cisjordanie et Gaza, le FNUAP a soutenu l’agrandissement de 10 espaces sûrs dont ont bénéficié 10 265 survivantes de la violence fondée sur le genre, l’opérationnalisation de 2 cliniques mobiles offrant des services de santé sexuelle et reproductive et des soins obstétricaux à 24 184 bénéficiaires, et la distribution de trousses de dignité contenant des produits d’hygiène et de la nourriture à 8 000 femmes et filles.
En 2020‑2021, le soutien continu du Canada pour alléger la crise des Rohingyas au Myanmar et au Bangladesh a permis d’améliorer les conditions de vie dans les camps et zones d’établissement de réfugiés et d’atténuer les effets de la crise. Le soutien du Canada a contribué à fournir de l’aide alimentaire d’urgence à plus de 1,3 million de réfugiés rohingyas et membres de communautés d’accueil au Bangladesh et à 560 000 personnes au Myanmar, des services de santé à plus de 1,2 million de réfugiés et membres de communautés d’accueil au Bangladesh et à 520 000 personnes vulnérables au Myanmar, ainsi que d’offrir un abri et des fournitures à 855 000 réfugiés rohingyas et à 250 000 personnes au Myanmar.
Renforcer le journalisme indépendant
En 2020‑2021, le Programme d’aide humanitaire d’Affaires mondiales Canada a contribué à renforcer et à responsabiliser davantage le secteur humanitaire. À titre d’exemple, les 150 000 $ versés à l’organisme The New Humanitarian ont permis de renforcer le journalisme indépendant de qualité, et les journalistes ont continué de couvrir les problèmes liés au genre dans les contextes de crises et les contextes humanitaires, et de tenir responsables les auteurs de violation des droits des femmes et des filles.
On a mis en place le Fonds canadien pour l’assistance humanitaire d’Affaires mondiales Canada en 2020‑2021 en réponse aux catastrophes soudaines — y compris les tempêtes tropicales, les cyclones et les inondations — en Afghanistan, au Cambodge, au Salvador, au Guatemala, au Honduras, au Mali, au Mozambique, au Nicaragua, au Soudan, en Ouganda, au Vanuatu et au Vietnam. Plus de 185 000 personnes ont reçu des secours alimentaires d’urgence, de l’eau, des services d’assainissement, des produits d’hygiène, des soins de santé et un abri. Le Ministère a aussi offert du soutien communautaire à des fins d’intervention d’urgence rapide par l’entremise du Fonds canadien d’initiatives locales, lequel a versé 550 000 $ à 15 projets pour répondre aux urgences soudaines dans le monde entier par le biais d’un financement direct aux partenaires locaux. Par exemple, à la suite des ouragans Eta et Iota au Nicaragua, des produits d’hygiène, de l’eau et de la nourriture, ainsi que des trousses de reconstruction de maison de base ont été distribués à plus de 1 112 familles autochtones touchées par les tempêtes, ce qui a complété les autres efforts de secours humanitaires du Canada. En réponse au besoin croissant de soutien pour faire face à la pandémie de COVID‑19, le Fonds a également alloué 20,5 millions de dollars à des projets liés à la COVID‑19 dans plus de 105 pays.
Après l’explosion catastrophique dans le port de Beyrouth en août 2020, Affaires mondiales Canada a versé 30 millions de dollars en aide afin de répondre aux besoins humanitaires immédiats et de soutenir les premiers efforts de redressement. De plus, le soutien du Canada fourni par l’entremise du Fonds de secours pour le Liban a aidé les membres de la Coalition humanitaire à : distribuer des colis alimentaires mensuels; offrir de l’aide financière aux familles ayant perdu leur maison; offrir des fournitures médicales essentielles et des services de réadaptation physique aux personnes blessées et aider les enfants touchés par la catastrophe à renforcer leur capacité d’adaptation.
Il est important de noter que la majorité des contributions du Ministère en réponse aux appels liés à la COVID-19 de l’ONU et de la Croix-Rouge étaient non affectées à des fins particulièresNote de bas de page 4, ce qui a permis à ces organisations d’allouer le financement humanitaire là où l’on en avait le plus besoin. Dans le cadre de son engagement relatif à la Grande Négociation, une entente entre les plus grands donateurs et les organismes d’aide visant à assurer un financement adéquat, le Canada a fourni 58 % de son aide humanitaire sous la forme de financement pluriannuel et plus de 35 % de son aide sous la forme de contributions non affectées à des fins particulières ou affectées à de faibles niveaux. Le Canada a non seulement surpassé l’objectif de 30 % de la Grande Négociation, mais a aussi amélioré ses contributions relativement à 2019. Le Ministère a également soutenu les mécanismes de financement groupés axés sur les pays dans 10 différents pays, ce qui a permis aux donateurs de regrouper leurs contributions en un unique fonds non affecté à des fins particulières qui facilite la prestation d’aide humanitaire coordonnée en temps opportun pour soutenir les réponses locales à la pandémie de COVID-19.
Amélioration des mesures de paix et de sécurité dans les pays et les régions où le Canada est présent
Affaires mondiales Canada continue de démontrer son engagement à instaurer la paix dans les États fragiles et touchés par des conflits, à soutenir la résilience démocratique et à promouvoir les valeurs de la démocratie, à collaborer avec des partenaires clés à la prévention et à l’atténuation du terrorisme, de la radicalisation menant à la violence et du crime organisé transnational, et à lutter contre les menaces que posent les armes de destruction massive et leurs matières connexes.
Le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix du Ministère a déboursé 135,8 millions de dollars pour appuyer les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans les États fragiles et touchés par des conflits, y compris les initiatives de stabilisation adaptées au pays en Afghanistan, au Cameroun, en Colombie, au Burkina Faso, en Irak, au Mali, au Myanmar, au Soudan du Sud, en Ukraine, entre autres. Au Soudan du Sud, par exemple, le soutien du Canada au Centre pour le dialogue humanitaire a permis de créer une plateforme où le gouvernement et les groupes d’opposition peuvent engager un dialogue pour améliorer l’environnement opérationnel humanitaire et ont facilité la conclusion de deux accords de paix entre des collectivités locales. En outre, grâce au soutien du Canada au projet Leader pour la paix en Colombie, de Plan International Canada, 1 833 victimes d’un conflit armé ont pu accéder à des activités de renforcement des capacités et d’entrepreneuriat, ce qui a contribué à l’amélioration de leur leadership en matière de consolidation de la paix dans les régions touchées par un conflit, à la création de milieux protégés pour les enfants et les jeunes, et au renforcement de leur pouvoir économique.
Le Canada a continué d’assurer un leadership mondial relativement aux questions touchant aux femmes, à la paix et à la sécurité (FPS) et aux enjeux de sécurité humaine des alliés de l’OTAN. Il est par ailleurs le plus important contributeur financier du Bureau de la représentante spéciale du secrétaire général de l'OTAN pour les femmes, la paix et la sécurité. Par l’entremise de l’ANASE, le Canada a fait progresser le Programme FPS en agissant à titre de coprésident dans le cadre de forums clés, notamment le Réseau des correspondants nationaux sur les FPS et l’atelier sur les FPS du Forum régional de l’ANASE. Affaires mondiales Canada a aussi continué à diriger l’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix dont l’objectif est d’éliminer les obstacles à la participation significative des femmes aux opérations de paix de l’ONU, et ce, de concert avec les partenaires bilatéraux du Canada, les Forces armées du Ghana et le Service de police de la Zambie. Le Fonds de l’Initiative Elsie de l’ONU a annoncé ses premiers bénéficiaires de financement en 2020‑2021.
Par l’intermédiaire de l’organe de programmation du Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion (BDPLI), le Canada a versé 11,8 millions de dollars à des initiatives concrètes et efficaces de niveau mondial ou régional, ou propres à certains pays (dont l’Arménie, le Bangladesh, le Bélarus, le Brésil, la Colombie et la Géorgie) qui visent à promouvoir et à protéger la démocratie en réponse aux difficultés croissantes que pose la pandémie de COVID-19, ce qui démontre l’engagement et le leadership continus du Canada dans ce domaine. À titre d’exemple, le Fonds pour la promotion et la protection de la démocratie a mis en œuvre une entente de collaboration avec l’OEA, laquelle a permis d’assurer un financement adéquat des missions d’observation des élections dans les Amériques, notamment en Bolivie, au Brésil, en Équateur et au Pérou, et a contribué à accroître la légitimité et la transparence des processus électoraux.
En 2020‑2021, le Fonds pour l’inclusion, la diversité et les droits de la personne (IDHR) a contribué à améliorer la stabilité sociale, à réduire les tensions et à réparer la fracture sociale grâce à une contribution de 1,5 million de dollars au projet Words into Action (de la parole aux actes) de l’OSCE, lequel applique une approche globale pour contrer l’antisémitisme et d’autres formes de racisme, de xénophobie et de discrimination, y compris les crimes haineux, et à une contribution de 1 million de dollars au programme Dignity for All (Dignité pour tous) du Global Equality Fund du département d’État des États-Unis. Le Fonds IDHR a également soutenu la plateforme d’assistance pour la sécurité numérique d’Access Now, laquelle fournit une assistance en matière de protection de la sécurité numérique et d’intervention en cas d’urgence à plus de 1 600 acteurs à risque dans 100 pays, y compris le Bélarus et le Myanmar où le harcèlement et la violence fondés sur le genre sont répandus.
Conformément aux engagements du G7, Affaires mondiales Canada a soutenu les efforts déployés au Mali, au Burkina Faso et au Niger pour surveiller le trafic transfrontalier illicite d’armes légères et à petit calibre par des groupes armés et terroristes. Cette initiative a amélioré la capacité des organismes d’application de la loi et de sécurité à recueillir et à analyser des données dans le cadre d’enquêtes sur la criminalité et le terrorisme, y compris 16 enquêtes liées au terrorisme au Mali. Dans le cadre d’un projet de 1,5 million de dollars mené de concert avec le Service de la lutte antimines des Nations Unies, le Canada a accru la capacité du Burkina Faso à atténuer de manière efficace et sécuritaire les risques que posent les engins explosifs improvisés, en particulier dans les collectivités de 5 régions vulnérables du pays. Le projet a permis de sensibiliser 1 752 membres du personnel (120 femmes et 1 632 hommes) de la Police nationale et de la Gendarmerie à l’égard des engins explosifs, de consolider la compréhension des droits en matière de genre et de la personne de 208 membres du personnel de sécurité (36 femmes et 172 hommes), et d’offrir de l’éducation à propos des risques à 15 000 bénéficiaires (4 405 femmes, 2 957 hommes, 3 946 filles et 3 692 garçons) des régions à risque élevé.
En Amérique latine et dans les Caraïbes, le soutien du Canada au Programme de contrôle des conteneurs de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime a permis d’accroître la capacité des douanes et d’autres agents d’application de la loi à détecter et à interrompre le trafic illicite de marchandises. En 2020‑2021, le programme a procédé à plus de 320 saisies de substances illicites, y compris plus de 100 caisses de cocaïne (67 000 kilogrammes), d’armes à feu, de munitions et de précurseurs chimiques. Ces saisies comprenaient 250 kilogrammes de cocaïne dissimulés dans des conteneurs destinés au Canada depuis les pays sources, dont la Colombie et le Panama. Le Programme d’aide au renforcement des capacités de lutte contre la criminalité du Ministère a soutenu la formation de 5 200 enseignants du Honduras portant sur la cybersécurité, la cyberintimidation, l’extorsion sexuelle, la traite de personnes, et le matériel d’exploitation sexuelle d’enfants, ainsi que sur la manière de signaler ces crimes aux autorités de justice et de sécurité locales.
Armes nucléaires en Iran
Le Canada s’est engagé à verser 2 millions de dollars supplémentaires (pour un total de 17 millions de dollars sur 7 ans) à l’Agence internationale de l’énergie atomique, dont il est le plus important donateur. Ce financement soutient les efforts que déploie l’Agence pour assurer une surveillance et des vérifications de la conformité de l’Iran au Plan d’action global conjoint, lequel vise à limiter la capacité de l’Iran à fabriquer des armes nucléaires.
Grâce au financement du Programme canadien de réduction de la menace liée aux armes de destruction massive, INTERPOL a déployé, en appui aux autorités libanaises, son unité de prévention du terrorisme recourant à des armes chimiques ou à des explosifs pour évaluer le site d’explosion et recueillir des renseignements judiciaires suivant l’explosion dans le port de Beyrouth en août 2020. Le financement du Canada a aussi permis de mettre en place de l’équipement dans les installations de fret de l’Aéroport international de la reine Alia en Jordanie afin de prévenir, de détecter et de déjouer les tentatives de contrebande de matières nucléaires ou radiologiques. Pendant les 3 premiers mois d’opération, ce nouvel équipement a permis d’inspecter plus de 40 000 cargaisons.
Le Ministère a également fait progresser les activités de renforcement des capacités en matière de sécurité nucléaire avec la Thaïlande, la Colombie et le Mexique. On a tenu des ateliers de formation des formateurs en Thaïlande, ce qui a permis d’accréditer 6 professionnels thaïs de la sécurité nucléaire. De plus, 6 systèmes de détection de radiation pour fourgonnette ont été fournis à la Police nationale de la Colombie et aux services d’administration des douanes du Mexique afin de contrer le trafic illicite de matières nucléaires ou radiologiques.
L’aide internationale du Canada est plus efficace en tirant parti des partenariats et en favorisant l’innovation et l’expérimentation.
Affaires mondiales Canada a continué de collaborer avec différents partenaires, contribuant à mettre en œuvre des programmes à l’appui de nouvelles approches novatrices, de modèles opérationnels, de pratiques stratégiques et de technologies. Ces partenariats ont mené à l’élaboration de nouvelles façons de mettre en œuvre des projets et d’offrir des services qui bénéficient aux populations les plus pauvres et les plus vulnérables des pays en développement tout en renforçant leur pouvoir, et qui favorisent l’atteinte des objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
En 2020‑2021, l’initiative Petites et moyennes organisations (PMO) canadiennes pour l’impact et l’innovation a continué à soutenir 40 PMO canadiennes et a financé 9 nouveaux projets du Fonds pour l’innovation et la transformation. L’initiative a également fait participer les jeunes Canadiens en tant qu’influenceurs et a augmenté la capacité des éducateurs sur les ODD grâce au programme Activer le changement.
En 2020-2021, Grands Défis Canada s’est engagé à verser 13,7 millions de dollars à 30 projets d’innovation de 22 pays afin de relever les défis en matière de santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, de santé sexuelle et reproductive et des droits connexes, et de développement de la petite enfance. Par exemple, grâce au soutien offert à Friendship, un partenaire d’innovation à but non lucratif du Bangladesh, 80 739 utilisateurs finaux (75 806 femmes et 4 933 hommes) en âge de procréer et enfants ont obtenu des services de santé, ce qui a permis de sauver 281 vies et d’en améliorer 24 617, de femmes en particulier. En réponse à la pandémie mondiale, Friendship a également offert de la formation à 258 fournisseurs de services de santé au sujet de la COVID-19, ainsi que du soutien mental et psychosocial à 6 623 hommes et femmes par l’entremise de son service d’écoute téléphonique.
Le soutien du Canada au Fonds mondial pour l’innovation a servi à créer le « Gender Fund for Innovation », lequel favorise des initiatives qui visent à favoriser l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles. Par exemple, la contribution du Canada a soutenu le travail de l’organisation non gouvernementale No Means No Worldwide pour élargir la portée du programme de prévention de la violence sexuelle fondée sur des données probantes. En 2020‑2021, 18 922 personnes (10 972 femmes et 7 950 hommes) ont suivi avec succès ce programme en Ouganda, en Afrique du Sud, en Éthiopie et au Nigeria.
Affaires mondiales Canada a joué un rôle de premier plan dans les discussions mondiales à propos du financement novateur, déployant des efforts pour maximiser les investissements dans l’aide internationale tout en attirant des ressources supplémentaires. À l’ONU, le Canada et la Jamaïque ont codirigé le Groupe des Amis concernant le financement des ODD, lequel se veut un forum pour promouvoir des pistes de solutions visant à débloquer du financement pour le développement. Le groupe a contribué à la construction de ponts entre la communauté du développement et les investisseurs, et a fourni une plateforme aux États membres de l’ONU pour aborder les problèmes liés à l’architecture financière mondiale. À titre de coprésident du groupe de travail sur la transparence de la feuille de route Tri Hita Karana pour le financement mixte, qui réunit des représentants du gouvernement, des banques multilatérales de développement et de la société civile, Affaires mondiales Canada a joué un rôle actif dans la promotion des normes en matière de transparence dans le cadre des opérations de financement mixte.
Investissement dans une optique d’égalité des genres
Le partenariat entre Affaires mondiales Canada et FinDev Canada a permis de cibler de nouvelles possibilités dans le domaine de l’investissement dans une optique d’égalité des genres, ce qui a contribué à renforcer le pouvoir économique des femmes et à la lutte contre les changements climatiques en Afrique subsaharienne, en Amérique latine et dans les Caraïbes. En 2020‑2021, FinDev Canada disposait de 21 ententes actives d’une valeur approximative de 350 millions de dollars en croissance écologique et en chaînes de valeur de l’agroentreprise, et avec des institutions financières locales afin de mobiliser des PME locales.
En 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a continué d’accroître sa capacité de déployer des instruments financiers novateurs. Le Ministère a aussi renforcé sa collaboration en matière de financement novateur avec des partenaires nouveaux et de plus longue date provenant de la société civile et du secteur privé. Le Programme d’innovation en aide internationale et le Programme de prêts souverains se sont engagés à verser plus de 127 millions de dollars à des initiatives d’investissement remboursable menées avec de nouveaux partenaires, qui ont permis de catalyser des fonds supplémentaires des secteurs public et privé pour assurer une reprise économique durable. Ces investissements comprenaient 12,5 millions de dollars au African Guarantee Fund en vue d’accroître l’accès au financement des entrepreneures en Afrique, 40 millions de dollars à GuarantCo pour améliorer les infrastructures abordables et durables en Afrique et en Asie, et 75,9 millions de dollars pour créer avec FinDev Canada le mécanisme 2X Canada : Relance économique inclusive à la suite de la pandémie de COVID-19.
Affaires mondiales Canada a également assuré un rôle de premier plan dans la promotion de la prise de décisions fondée sur des données probantes. En janvier 2021, le Canada a commencé à présider le Réseau d’évaluation du rendement des organisations multilatérales (MOPAN) et dirigé la création du projet Coalition mondiale d’évaluation de la réponse à la COVID-19 au Comité d’aide au développement de l’OCDE. Le Canada s’est également joint au conseil du partenariat de l’Initiative mondiale d’évaluation, qui représente l’effort le plus important pour accroître la capacité d’évaluation dans les pays du Sud.
Expérimentation en Afrique de l’Est
Conséquemment à un sondage réalisé en 2020-2021 en Éthiopie, au Kenya et en Tanzanie, le projet Mise à niveau de l’agriculture de conservation en Afrique de l’Est de la Banque canadienne de grains a démontré que l’agriculture de conservation permettait de produire des récoltes moyennes 72 % plus larges que celles obtenues avec les méthodes conventionnelles. Cette démonstration a permis d’orienter les politiques de la région, y compris l’élaboration d’un programme national d’adoption de l’agriculture de conservation par le ministère éthiopien de l’Agriculture.
L’expérimentation est l’un des outils que le Ministère emploie pour mettre à l’essai des projets et des services et déterminer s’ils permettent d’atteindre les meilleurs résultats pour les partenaires et les Canadiens. En testant rigoureusement une approche avant qu’elle ne soit déployée à plus grande échelle, cela donne une plus grande assurance que l’approche fonctionne — les risques sont ainsi réduits et les effets optimisés. Affaires mondiales Canada utilise davantage l’expérimentation depuis quelques années et le Ministère travaille continuellement à renforcer sa capacité institutionnelle et celle de ses partenaires pour appuyer et encourager l’expérimentation.
En 2020-2021, Affaires mondiales Canada s’est imposé comme l’une des principales voix à l’échelle mondiale en demandant que l’on accorde une attention accrue à la question du travail rémunéré et non rémunéré lié à la prestation de soins, et que l’on étende la portée des programmes sur cette question dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et au-delà. Grâce au nouveau financement de 15 millions de dollars, le Ministère a fait la promotion de solutions efficaces et entrepris de mettre à l’essai les innovations afin : de soutenir les services de garde sécuritaires et les espaces de travail adaptés aux enfants; d’amener les hommes et les garçons à assumer des responsabilités en matière de prestation de soins non rémunérées; et d’offrir des technologies qui permettent d’économiser du temps et de la main-d’œuvre et de recueillir des données probantes afin d’éliminer plus efficacement les obstacles systémiques et les normes et les pratiques discriminatoires dans le travail non rémunéré lié à la prestation de soins. Bien qu’il soit trop tôt pour communiquer des résultats, ces initiatives sont conçues pour réduire les inégalités entre les genres et ainsi renforcer la croissance inclusive et améliorer le bien-être et la prospérité.
Affaires mondiales Canada a également été en mesure de tirer profit des réseaux et des relations de partenaires canadiens dans les collectivités touchées par la COVID-19 afin de régler les problèmes à l’échelle locale dans les pays à faible revenu. À titre d’exemple, l’initiative Farmers Helping Farmers, à l’Île-du-Prince-Édouard, qui aide des agriculteurs au Kenya a permis de financer le développement d’une variété de fève, nyota ou « fève de fer », laquelle contient des taux plus élevés de fer et de zinc, et fournit des récoltes plus importantes dans les conditions de faibles précipitations par rapport aux variétés locales. Cette nouvelle variété de fève a contribué à l’adoption de régimes plus nutritifs et à l’amélioration des moyens de subsistance, et a déjà été acceptée par les familles touchées par l’insécurité alimentaire.
Impacts de covid-19 sur les résultats de l'aide internationale
En 2020-21, Affaires mondiales Canada et ses partenaires ont connu d'importantes interruptions de la programmation prévue et de la réalisation des projets en raison de la COVID-19, ce qui a entraîné des diminutions des résultats attendus dans certains domaines. Par exemple, la capacité à distribuer des doses de vitamine A dans le cadre des programmes d'Affaires mondiales Canada a été affectée par les mesures d'atténuation de la COVID-19, car les pays ont annulé ou reporté leurs campagnes de vaccination et leurs événements semestriels sur la santé des enfants, et ont limité d'autres activités de sensibilisation. Conscient de l'impact de la COVID-19 sur la programmation, Affaires mondiales Canada a pris des mesures importantes et concrètes pour aider à surmonter les défis liés à la COVID-19 et faciliter l'acheminement de l'aide dans le monde entier, notamment par le biais d'activités de programmation à distance, d'un plus grand recours aux partenariats existants et aux partenaires locaux, ainsi que des mesures offrant une plus grande souplesse aux partenaires.
Résultats atteints
Résultats ministériels | Indicateurs de rendement | Cible | Date d’atteinte de la cible | Résultats réels 2018-2020 | Résultats réels 2019-2020 | Résultats réels 2020-2021 |
---|---|---|---|---|---|---|
i Le résultat attendu était inférieur à l’objectif, principalement en raison des interruptions de programmes liées à la COVID 19 et de la clôture de trois grands projets l’année précédente. j Deux projets qui avaient contribué de manière significative à l’indicateur en 2019-2020 sont maintenant terminés. À partir de 2020, les mesures d’atténuation de la COVID 19 ont réduit la supplémentation en vitamine A, les pays annulant ou reportant leurs campagnes de vaccination et leurs événements semestriels de santé infantile, et limitant d’autres activités de sensibilisation. k La cible n’a pas été atteinte, principalement en raison d’interruptions de programmes liées à la COVID 19, plus précisément, 35 projets ont fait l’objet d’un rapport sur cet indicateur en 2019 2020, contre seulement 20 projets en 2020 2021. l Ce résultat est cumulatif et inclut des projets multilatéraux avec des chiffres calculés au prorata. m Cet indicateur devrait être remplacé pour le cycle d'établissement de rapports 2022-2023, et il utilisera une méthodologie permettant de recueillir des données plus fréquemment pour mieux saisir les tendances et la réalité sur le terrain. n La pandémie de COVID 19 a eu une incidence sur la capacité à mettre en place de nouveaux projets et à réaliser des progrès dans le cadre de projets actifs en 2020 2021. o Moins de nouveaux projets ont résulté des appels de propositions en 2020 2021. p Afin de renforcer la crédibilité des résultats pour cet indicateur, en 2020-21, des critères plus stricts ont été introduits pour la méthode de mesurer l'innovation réussie. Cela a eu un impact sur le nombre de projets déclarés comme ayant utilisé des approches innovatrices. | ||||||
L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent. | Nombre de diplômés (h/f) de programmes de formation et d’enseignement motivés par la demande et appuyés par AMC. | 92 950 (dont au moins 40 % sont des femmes) | 31 mars 2021 | 92 943 | 42 310 (18 105 femmes; 16 611 hommes; 7 594 cas où le genre n’est pas indiqué) | 13 654 (7 777 femmes; 4 943 hommes; 934 cas où le genre n’est pas indiqué)i |
Nombre de personnes (h/f) qui reçoivent des suppléments de micronutriments, dont des suppléments de fer et d’acide folique, grâce aux programmes d’AMC | 1,2 milliard | 31 mars 2021 | 1,2 milliard | 9,5 millions (8,5 millions de femmes; 0,9 million d’hommes; 164 000 cas où le genre n’est pas indiqué). De plus, 173 932 461 enfants ont reçu les 2 doses recommandées de vitamine A en 2019 dans le cadre d’initiatives dirigées par l’UNICEF et Nutrition International. | 2 154 (1 231 filles et 923 garçons) en bas de 5 ans dépistés et traités pour malnutrition aiguë sévère; De plus, 98 872 931 enfants ont reçu 2 doses de vitamine Aj. | |
Nombre d’entrepreneurs, de fermiers, et de petits exploitants agricoles (h/f) dotés de services financiers et/ou de développement d’entreprises grâce aux projets financés par AMC. | 3,5 millions | 31 mars 2021 | 3,5 millions | 5,2 millions (2 millions de femmes; 3,1 millions d’hommes; 35 000 cas où le genre n’est pas indiqué) | 6,9 millions (2,8 millions de femmes; 4 millions d’hommes; 4 315 cas où le genre n’est pas indiqué) | |
Nombre d’organisations de la société civile soutenues par des fonds d’AMC pour faire la promotion des droits de la personne et/ou de la gouvernance inclusive. | 1 640 | 31 mars 2021 | 1 639 | 1 702 | 592k | |
Nombre de bénéficiaires des projets d’adaptation aux changements climatiques financés par AMC. | 10 millions | 31 mars 2021 | 4,6 millions | 2,8 millions (1,3 million de femmes; 1,4 million d’hommes; 7 600 cas où le genre n’est pas indiqué) | 5,9 millionsl | |
L’amélioration du renforcement du pouvoir et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent. | Pourcentage des pays dont le taux de fécondité des adolescentes est en déclin (nombre de naissances par 1 000 femmes) | 80 % | 31 mars 2021 | 76 % | 62 % | 62 %m |
Nombre d’organisations de femmes et de réseaux de femmes faisant la promotion des droits des femmes et de l’égalité des genres qui reçoivent un appui d’AMC pour la programmation et/ou le renforcement institutionnel. | 455 | 31 mars 2021 | 453 | 868 | 1 914 | |
La souffrance est allégée et la dignité humaine est accrue dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires. | Nombre de bénéficiaires qui reçoivent une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence comparativement aux besoins et en tenant compte de l’intervention mondiale. | Sans objet | 86,7 millions (en 2018) | 97,1 millions | 115,5 millions | |
Nombre de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays (PDIP) qui bénéficient d’une aide et d’une protection. | Sans objet | Réfugiés : 12,5 millions; PDIP : 41,4 millions (en 2018) | Réfugiés : 12,2 millions; PDIP : 43,5 millions | Réfugiés : 13,1 millions; PDIP : 48,6 millions | ||
Nombre de femmes et de filles qui ont reçu des services de santé sexuelle et reproductive grâce à des interventions humanitaires d’organismes de la société civile financés par AMC. | Sans objet | 337 168 | 390 798 | 356 373 | ||
La paix et la sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent. | Pourcentage de l’aide internationale qui vise les États fragiles et touchés par des conflits. | Sans objet | 59 % | 55 % | 40 % | |
Nombre d’interventions directes soutenues par le Canada qui ont été adoptées par des pays et des organisations internationales afin d’empêcher, de détecter et de réagir à la criminalité, au terrorisme et à la prolifération des armes et le matériel de destruction massive. | 240 | 31 mars 2021 | 222 | 233 | 202n | |
Le montant d’aide internationale ($) investi par Affaires Mondiales Canada aux efforts internationaux et nationaux d’enquêter et de poursuivre des crimes commis dans les situations de conflit violent, y compris la violence sexuelle et fondée sur le genre. | Sans objet | 31 mars 2021 | Non disponible Nouvel indicateur à partir de 2020-2021 | 222,05 millions de dollars $ | ||
L’aide internationale du Canada est plus efficace en tirant parti des partenariats, de l’innovation et de l’expérimentation. | Nombre de nouveaux partenaires qui reçoivent l’appui d’AMC dans les programmes en matière de prestation de l’aide internationale, selon le type. | 52 | 31 mars 2021 | Non disponible Nouvel indicateur à partir de 2019-2020; Non disponible Nouvel indicateur à partir de 2020-2021 | 46 au total o : 9 de la société civile (canadienne) 27 de la société civile (à l’étranger) 4 multilatéraux (périphériques) 1 du secteur privé (canadien) 5 du secteur privé (à l’étranger) | |
Nombre de projets utilisant des approches innovatrices dans la prestation de l’aide internationale. | 200 | 31 mars 2021 | 67 | 23p |
Ressources financières budgétaires (dollars)
Budget principal des dépenses 2020-2021 | Dépenses prévues 2020-2021 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2019-2020 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2020-2021 | Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2020-2021 |
---|---|---|---|---|
4 798 828 024 | 4 798 828 024 | 6 740 070 927 | 6 675 018 497 | 1 876 190 473 |
Ressources humaines (équivalents temps plein)
Nombre d’équivalents temps plein prévus 2020-2021 | Nombre d’équivalents temps plein réels 2020-2021 | Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) 2020-2021 |
---|---|---|
1 128 | 1 134 | 6 |
Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Affaires mondiales Canada sont accessibles dans Note de fin de document iii.
Responsabilité essentielle 4 : Aide aux Canadiens à l’étranger
Description
Affaires mondiales Canada offre au moment opportun des services consulaires adéquats aux Canadiens à l’étranger, ce qui contribue à assurer leur sécurité.
Résultats
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence la capacité du Ministère de fournir des services consulaires et de gestion des urgences de haute qualité aux Canadiens qui travaillent, étudient, font du bénévolat ou voyagent à l’étranger en dépit des difficultés sans précédent. Affaires mondiales Canada a collaboré avec les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, les administrations locales, le secteur privé et les organisations de la société civile pour offrir des services consulaires aux Canadiens à l’échelle mondiale à l’aide de 260 points de service dans plus de 150 pays. Un large éventail de services ont été assurés, notamment des rapatriements et des prêts d’urgence liés à la pandémie de COVID-19, de l’aide en cas d’arrestation et de détention, de l’aide pour des problèmes médicaux, des services de passeport pour les voyageurs à l’étranger, et de l’aide dans les situations d’enlèvement parental d’enfants et de mariages forcés.
Les Canadiens ont accès en temps opportun à de l’information et à des services qui permettent d’améliorer leur sécurité à l’étranger.
L’importance de la diplomatie consulaire n’a jamais été aussi évidente qu’en 2020-2021, alors qu’Affaires mondiales Canada a entrepris la plus importante opération de rapatriement civil de Canadiens de son histoire en réponse à la pandémie de COVID-19. Guidé par la stratégie consulaire du Canada, le Ministère a établi des partenariats avec les compagnies aériennes du pays et de l’étranger pour aider des citoyens et des résidents permanents à revenir chez eux pendant la pandémie mondiale. Le Ministère a fourni des services axés sur les clients en faisant progresser les politiques novatrices pour soutenir la prestation de programmes aux Canadiens.
Suivant l’avertissement officiel global aux voyageurs publié en mars 2020 qui recommandait d’éviter les voyages non essentiels à l’extérieur du Canada, le Ministère a collaboré étroitement avec les ministères fédéraux pour éclairer la politique du Canada sur les mesures frontalières et protéger la santé des Canadiens. Les détails pertinents sur les mesures ont été transmis rapidement au réseau des missions canadiennes à l’étranger, ce qui a permis aux agents consulaires de traiter les demandes des Canadiens avec rapidité et rigueur.
Dossiers consulaires pendant la pandémie de COVID-19
Même avec la réduction du nombre de voyages internationaux des Canadiens en 2020‑2021, Affaires mondiales Canada a réussi à clore près de 92 915 dossiers consulaires courants et nouveaux, y compris 4 798 dossiers de Canadiens qui nécessitaient une aide consulaire urgente à l’étranger. Malgré l’incidence de la pandémie mondiale sur le fonctionnement en général, le Ministère a su satisfaire à la norme de service pour les réponses initiales dans 98 % des cas nécessitant de l’aide urgente.
Le Ministère a également travaillé avec diligence pour tenir à jour ses pages Web Conseils aux voyageurs et avertissements et y intégrer les informations les plus récentes sur les mesures nationales liées à la COVID-19 pour plus de 230 destinations dans le monde. Conséquemment, plus de 7 000 mises à jour ont été réalisées pour tenir informés les Canadiens des conditions en évolution rapide. Le Ministère a aussi publié de l’information sur les centres de dépistage de la COVID-19 en soutien aux mesures de dépistage préalable au départ du Canada pour plus de 110 destinations, et continué de fournir des renseignements importants à propos des conditions de sécurité susceptibles d’avoir une incidence sur la sécurité des Canadiens. En tout temps, les Canadiens avaient accès à des renseignements opportuns et exhaustifs sur toutes les destinations.
En 2020-2021, Affaires mondiales Canada a collaboré activement avec les industries du voyage, du tourisme et de l’assurance voyage ainsi que le secteur de l’éducation pour approfondir la compréhension des services consulaires, promouvoir les pages Web Conseils aux voyageurs et avertissements, et fournir aux Canadiens de l’information à jour sur les mesures frontalières liées à la COVID-19. En février et en mars 2020, on a observé une hausse de 35 % du nombre total de Canadiens qui ont enregistré leur voyage auprès d’Affaires mondiales Canada (de 273 110 à 417 862 personnes inscrites). On a maintenu des communications efficaces avec les Canadiens inscrits et envoyé plus de 4 900 messages d’avertissement à propos de différentes questions, notamment sur les options de retour au Canada, les restrictions particulières de voyages au pays, les lieux de dépistage de la COVID-19 et les directives détaillées relatives aux procédures de retour au Canada.
Affaires mondiales Canada a régulièrement consulté d’autres pays pour s’assurer de se tenir bien informé des pratiques exemplaires et des efforts de lutte contre la pandémie de ses partenaires. Ces dialogues bilatéraux et multilatéraux ont contribué aux innovations en matière de politiques et de programmes, ainsi qu’à la modernisation de la prestation de services consulaires canadiens.
Les Canadiens à l’étranger reçoivent des services gouvernementaux pertinents et en temps opportun.
Bien que les difficultés de prestation de services consulaires se soient amplifiées en raison de la pandémie mondiale, le Ministère continue de fournir du soutien en temps opportun aux Canadiens dans le monde. À titre d’exemple, Affaires mondiales Canada a mis sur pied le Programme de prêts d’urgence COVID-19 pour les Canadiens à l’étranger, lequel offre de l’aide financière temporaire aux Canadiens voyageant à l’étranger pour revenir au pays ou se loger sur place pendant qu’ils prennent des dispositions pour revenir au Canada. Le programme a accordé 4 809 prêts, totalisant 20 millions de dollars, à 7 869 Canadiens et leurs familles, ce qui démontre l’ingéniosité en matière de service public du Ministère.
Affaires mondiales Canada a également continué de fournir des services de passeport et de citoyenneté aux Canadiens à l’étranger au nom d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. En 2020-2021, le réseau des missions du Ministère a délivré 61 000 passeports aux Canadiens. Le Ministère a répondu aux normes de service pour 94 % des cas de passeports réguliers, ce qui surpasse de 90 % la cible du programme et correspond au rendement antérieur. Ce résultat est particulièrement significatif pendant la pandémie mondiale, alors que le réseau mondial des missions a adapté son mode de prestation de services aux Canadiens en fonction du contexte de la COVID-19 et des lignes directrices de santé publique.
Rapatriement de Canadiens pendant la pandémie de COVID-19
En 2020-2021, Affaires mondiales Canada a mené la plus vaste opération de rapatriements internationaux jamais réalisée par le gouvernement du Canada. En réponse à la pandémie de COVID-19, le Ministère a facilité le rapatriement de 48 725 citoyens canadiens et résidents permanents depuis 107 pays, à l’aide de 523 vols.
Le rapatriement mondial sans précédent de près de 50 000 citoyens canadiens et résidents permanents a nécessité l’aide de plus de 1 000 employés du Ministère, lesquels ont soutenu tous les volets de la réponse, allant des opérations à la logistique et à la production de rapports. Il convient de noter que des centaines d’employés ne relevant pas des services consulaires se sont proposés pour répondre aux demandes des Canadiens et des résidents permanents qui souhaitaient revenir au pays de pratiquement tous les pays dans le monde. Affaires mondiales Canada a élaboré les procédures, les outils et les formations nécessaires pour permettre au Centre de surveillance et d’intervention d’urgence accessible en tout temps de mener ses activités entièrement à distance. Par exemple, le programme de formation sur la gestion des urgences est passé à un modèle de prestation virtuel et a mené à bien 126 séances de formation sur les missions, ce qui a accru la capacité de 2 425 employés d’Affaires mondiales Canada d’intervenir en cas d’urgence à l’étranger, ainsi que l’état de préparation opérationnelle et la résilience du Centre, lui permettant ainsi d’assurer une prestation de services efficace aux Canadiens.
Affaires mondiales Canada a aussi mis au point un certain nombre de solutions novatrices pour régler des problèmes sans précédent posés par la pandémie de COVID-19. Par exemple, un nouveau « modèle de vols facilités » a été mis en œuvre pour permettre au Ministère, par l’entremise des voies diplomatiques, d’aider les compagnies aériennes commerciales à offrir des vols de rapatriement commerciaux. Cette façon de ramener au pays des Canadiens et des résidents permanents est extrêmement efficace et rentable.
La stratégie consulaire du Canada prévoit le renforcement des efforts diplomatiques pour faire progresser les enjeux auxquels les Canadiens sont confrontés à l’étranger. En 2020-2021, Affaires mondiales Canada a continué de privilégier les services axés sur les clients, notamment la prestation de conseils de voyage fiables et opportuns, et la mise à profit des relations avec les intervenants pour accroître le soutien aux Canadiens avant, pendant et après les voyages. Une initiative clé mettant en valeur la diplomatie consulaire a été le rôle de chef de file du Canada dans l’avancement d’une initiative mondiale contre la détention arbitraire pour exercer une influence dans les relations diplomatiques. Lancée en février 2021 avec le soutien de 57 pays et de l’Union européenne, la Déclaration contre la détention arbitraire dans les relations d’État à État avait été approuvée par 60 pays à la fin du mois de mars.
Afin de garantir que les agents consulaires possèdent les compétences requises pour composer avec la multitude de situations qui peuvent survenir à l’étranger, un certain nombre de nouvelles séances de formation consulaire ont été créées, portant sur des sujets comme les arrestations et les détentions, les allégations de torture et de mauvais traitements, la diplomatie consulaire et les compétences non techniques en service à la clientèle. En 2020-2021, 117 séances ont été offertes à 4 745 employés consulaires, et 72 % des employés consulaires admissibles ont suivi le nouveau programme de formation en ligne Arrestation et détention, ce qui a renforcé leur capacité à fournir en temps opportun une aide appropriée aux Canadiens.
Résultats atteints
Résultats ministériels | Indicateurs de rendement | Cible | Date d’atteinte de la cible | Résultats réels 2018-2019 | Résultats réels 2019-2020 | Résultats réels 2020-2021 |
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q La cible n'a pas été atteinte pour 2020-2021 en raison d'une augmentation importante et sans précédent du nombre total d'installations vers la fin de 2019-2020, attribuable à la pandémie de COVID-19. r La cible n'a pas été atteinte pour 2020-2021 en raison d'une augmentation importante et sans précédent du nombre total d'installations vers la fin de 2019-2020, attribuable à la pandémie de COVID-19. s En 2020-21, les missions de l'ensemble du réseau consulaire ont fonctionné à capacité réduite, ce qui a limité de 1 % la capacité à atteindre la cible de contact dans le mois suivant la détention. | ||||||
Les Canadiens ont accès en temps opportun à de l’information et à des services qui permettent d’améliorer leur sécurité à l’étranger. | Nombre des Canadiens qui utilisent les produits d’information sur les voyages du Ministère, y compris le recours à des initiatives de nature numérique. | Visites annuelles sur voyage.gc.ca : Augmentation de 5 % | 31 mars 2021 | Augmentation de 8 % (17,4 millions de séances) | Augmentation de 76,67 % (30 730 857 visites) | Diminution de 9,7 % (27 899 927 visites) |
Nombre total annuel d’installations de l’application Bon voyage : augmentation de 4 % | Augmentation de 29 % (108 437) | Augmentation de 141 % (30 829 Installations iOS); Augmentation de 92 % (20 621 Installations Android) | Diminution de 555 % (5 550 Installations iOS)q; Diminution de 352 % (5 855 Installations Android)r | |||
Nombre d’abonnés sur les médias sociaux : Augmentation de 5 % | Augmentation de 9 % (344 740) | Augmentation de 18,06 % (407 024 suiveurs ou abonnés) | Augmentation de 25,9 % (512 447 abonnés sur les réseaux sociaux) | |||
Pourcentage de cas consulaires traités en moins de 24 heures suivant le signalement aux autorités consulaires. | 90 % | 31 mars 2021 | 96 % | Réponse initiale pour les affaires consulaires : Dans un délai d’un jour ouvrable : 97 %; Dans le mois suivant la mise en détention : 98 %; Dans le mois suivant le prononcé de la sentence : 95 %; Dans les 3 mois suivant le transfert : 95 %; Annuellement : 95 % | Dans un délai d’un jour ouvrable : 97 %; Dans le mois suivant la mise en détention : 89 %s; Dans le mois suivant le prononcé de la sentence : 91 %; Dans les 3 mois suivant le transfert : 100 %; Annuellement : 97 % | |
Nombre de Canadiens qui ont reçu une aide du Centre de surveillance et d’intervention d’urgence accessible en tout temps. | Sans objet | 40 102 appels traités; 66 627 courriels traités 29 646 cas traités | 126 446 appels traités 38 435 courriels traités 7 080 cas traités | 120 383 appels traités; 152 818 courriels traités; 6 805 cas traités | ||
Intervention rapide en cas d’urgence internationale. | 2 300 personnes formées et 75 exercices réalisés | 31 mars 2021 | n.d. Nouvel indicateur à compter de 2020-2021 | 2 377 employés ont participé à la formation et aux exercices sur la gestion des urgences; 130 exercices ont été réalisés. | ||
Les Canadiens à l’étranger reçoivent des services gouvernementaux pertinents et en temps opportun. | Pourcentage des clients canadiens qui se disent satisfaits des services reçus. | 90 % | 31 mars 2021 | 94 % | 95 % | 90 % |
Pourcentage des services qui respectent les normes de services établis. | 90 % | 31 mars 2021 | Passeports : 94 %; Citoyenneté : 82 % | Passeports : Régulier : 97,5 %; Temporaire: 99,5 %; Urgent : 99,4 %; Citoyenneté : n.d.; Services spécialisés Services financiers privés : 90 %; Services notariaux : 96 % | Passeports : Régulier : 94 %; Temporaire : 99 %; Urgent : 97 %; Citoyenneté : n.d.; Services spécialisés : Services financiers privés : 100 %; Services notariaux : 96 % |
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2020-2021 | Dépenses prévues 2020-2021 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2020-2021 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2020-2021 | Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2020-2020 |
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52 504 108 | 52 504 108 | 167 333 951 | 135 456 113 | 82 952 005 |
Ressources humaines (équivalents temps plein)
Nombre d’équivalents temps plein prévus 2020-2021 | Nombre d’équivalents temps plein réels 2020-2021 | Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) 2020-2021 |
---|---|---|
392 | 405 | 13 |
Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Affaires mondiales Canada sont accessibles dans Note de fin de document iv.
Responsabilité essentielle 5 : Soutien à la présence du Canada à l’étranger
Description
Affaires mondiales Canada gère et assure la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettant la présence du Canada à l’étranger, notamment par l’entremise d’ambassades, de hauts commissariats et de consulats.
Résultats
Affaires mondiales Canada a offert un soutien essentiel à la présence du Canada à l’étranger, et ce, en gérant et en fournissant des ressources, des services et des infrastructures plus rentables, ainsi qu’en mettant en place des mesures de sécurité et de soutien plus robustes pour les missions. Cet effort commandait notamment de mettre en place rapidement un mode de travail à distance dans le réseau des missions du Ministère en réponse à la pandémie de COVID-19 et de fournir de l’équipement de protection individuelle afin d’assurer la sécurité des employés dans un éventail de contextes locaux.
La saine gestion et la prestation efficace des ressources, de l’infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l’étranger.
Le réseau de missions d’Affaires mondiales Canada est essentiel à l’atteinte des objectifs internationaux du pays et à la prestation de services aux Canadiens à l’étranger. En 2020-2021, le Ministère a terminé les prévisions financières des missions sur 5 ans et élaboré 16 plans de portefeuille de biens immobiliers des missions qui guideront les investissements en vue de répondre aux priorités clés des missions, comme l’écologisation des opérations gouvernementales et le soutien de la viabilité à long terme des missions à l’étranger.
Simplification des services et réduction des coûts à l’étranger
Affaires mondiales Canada a mis en œuvre des initiatives d’approvisionnement stratégique et de gestion des biens et des services à des fins d’approvisionnement international en 2020-2021, ce qui lui a permis de simplifier ses services et de réduire ses coûts à l’étranger.
Grâce à la mise en œuvre continue de son Cadre stratégique de développement durable pour les missions du Canada à l’étranger, le Ministère a soutenu la Stratégie pour un gouvernement vert du Canada et le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Affaires mondiales Canada a mis en place des systèmes de panneaux solaires, des technologies de comptage d’énergie, des bornes de recharge pour les véhicules électriques, des technologies de gestion des eaux de pluie et différentes certifications de bâtiments écologiques dans les missions. Le Ministère a aussi mis en œuvre des analyses comparatives en matière d’eau, de carbone et d’énergie/carbone, ainsi que des audits en matière d’énergie, d’eau et de déchets dans plusieurs missions à l’étranger.
En 2020-2021, Affaires mondiales Canada a continué d’optimiser la gestion et la prestation des services communs. Dans un effort pour assurer un financement plus stable et plus équitable du réseau du Canada à l’étranger, on a mis en place une nouvelle méthode de calcul des coûts en juin 2020, laquelle s’appuie sur les principes de l’exhaustivité, de la justesse, de l’équitabilité et de la transparence. Le Ministère a aussi amélioré l’outil commun de calcul des coûts des services, ATLAS, en automatisant les processus de facturation pour les clients, en intégrant plus efficacement les systèmes de données et en veillant au bon déroulement de l’inclusion de ressources supplémentaires, comme les contrats de mission temporaire, d’étudiants et d’urgence.
L’avenir du travail
Affaires mondiales Canada a mis en application le principe de « L’avenir du travail » par l’entremise de SIGNET-E, une solution de collaboration et de communication numérique moderne qui s’appuie sur Microsoft 365 pour permettre à des utilisateurs du monde entier de travailler n’importe quand, de n’importe où.
Les efforts du Ministère pour moderniser son réseau de missions à l’étranger en transformant son infrastructure technologique ont été accélérés en 2020 en raison de la pandémie mondiale afin que le personnel puisse travailler à distance. Affaires mondiales Canada a établi un partenariat avec Services partagés Canada en vue d’optimiser les services nuagiques du Ministère. Cela a permis d’améliorer la résilience et le rendement de ses réseaux et de ses infrastructures à l’échelle mondiale et a permis à Affaires mondiales Canada et ses ministères partenaires de déployer de nouvelles solutions numériques pour répondre aux besoins des employés, des partenaires et des citoyens. De plus, le déploiement réussi d’une nouvelle architecture pilote dans 3 missions en Allemagne a transformé le rendement de l’interface SIGNET-E des ministères, ce qui a permis à ces missions d’améliorer considérablement leur capacité à accéder et utiliser le réseau interne du Ministère.
Les représentants du Canada dans les missions ont connu une année particulièrement difficile en raison de la pandémie, et ces agents se sont surpassés pour assurer la sécurité des Canadiens à l’étranger et veiller à ce qu’ils obtiennent les services dont ils avaient besoin. La majorité des missions ont été en fonction pendant la majeure partie de l’année avec un minimum d’employés qui, souvent, étaient séparés de leur famille. Afin de renforcer les services aux employés du gouvernement du Canada dans les missions, Affaires mondiales Canada a effectué des changements afin d’optimiser l’application des Directives sur le service extérieur (DSE) — le système d’allocations et de prestations qui garantit que le Canada est en mesure de recruter, de maintenir en poste et de déployer des employés qualifiés pour soutenir les programmes à l’extérieur du pays. Ces changements incluaient une hausse de 17 % de la capacité administrative du Ministère pour les paiements et les services liés aux DSE.
Les employés recrutés sur place (ERP) des missions du Canada comptent pour la moitié de l’effectif du Ministère. Ils sont essentiels à la prestation de services aux Canadiens et ont joué un rôle dans la réponse à la pandémie du Canada. En 2020-2021, le Ministère a trouvé des solutions pour maintenir les voies de communication avec les employés pendant le confinement de la pandémie de COVID19, et ce, même si l’accès aux systèmes et aux outils de travail était parfois limité. Dans le cadre de consultations avec les ERP et d’autres intervenants clés, le Ministère a aussi mené à bien la mise en œuvre de la nouvelle norme de classification des ERP en 2020-2021, ce qui a entraîné la conversion de plus de 6 000 postes et assure une constance dans la manière dont les postes sont décrits, de sorte que des évaluations du travail plus équitables et plus équilibrées, y compris des considérations liées à l’ACS Plus, soient réalisées dans l’ensemble du réseau. De plus, le Ministère a commencé à mettre en œuvre les recommandations de l’Examen global des régimes de pension, d’assurance et de sécurité sociale des ERP, ce qui modifiera la manière dont les prestations des ERP sont gérées dans le monde.
Le personnel est en sécurité, les missions sont plus sécuritaires et les biens ainsi que les renseignements du gouvernement et de ses partenaires sont protégés.
En 2020-2021, Affaires mondiales Canada a continué de déployer des efforts pour accroître la sécurité de son personnel et de ses biens à l’étranger en renforçant les mesures de sécurité dans les ambassades, les hauts-commissariats et les consulats. Par exemple, le Ministère a mis en place un plan quinquennal d’investissements en matière de sécurité ministérielle afin d’atténuer les menaces les plus pressantes dans les missions, et ce, en veillant à ce que les fonds soient affectés aux initiatives prioritaires, en fonction des évaluations des risques et de la vulnérabilité.
En raison de la pandémie de COVID-19, différentes restrictions liées aux déplacements internationaux ont sérieusement compromis la capacité du Ministère à faire progresser les améliorations en matière de sécurité physique et les contre-mesures au sein des missions. Conséquemment, des méthodes de prestation novatrices ont été élaborées pour garantir que les projets continuaient de progresser, dans la mesure du possible. Par exemple, pour surmonter les restrictions en matière de voyage à la nouvelle chancellerie de Moscou, Affaires mondiales Canada a réalisé une numérisation 3D du bâtiment à l’aide d’une technologie de modélisation de l’information sur les bâtiments, au lieu de s’appuyer sur les exigences en matière de voyage et d’étude de site. On a également tenu des réunions virtuelles pour tenir les conférences de soumissionnaires avec des entrepreneurs locaux et internationaux.
Le Ministère a continué de soutenir les missions pendant la pandémie en leur fournissant des conseils sur les questions et les préoccupations de sécurité physique et opérationnelle. Les voyages étant limités, les conseils et le soutien étaient principalement offerts à l’aide d’outils à distance. Le Ministère fut tout de même en mesure de réaliser des évaluations sismiques dans plusieurs chancelleries et résidences officielles situées dans des zones à risque sismique élevé, soit dans les régions du monde où les séismes sont importants. En 2020-2021, Affaires mondiales Canada a mené à bien 11 études, ce qui porte le taux d’achèvement du Programme d’évaluation sismique à près de 59 %. De plus, Affaires mondiales Canada a acheté et inspecté 65 nouveaux véhicules blindés afin de satisfaire aux exigences ministérielles en matière de spécifications et de sécurité, et a réalisé des inspections à distance en s’appuyant sur des documents d’assurance de la qualité et des images fournis par les entreprises de blindage.
Formation en matière de sécurité à l’intention des chefs de missions du Canada
Les chefs de missions appelés à travailler dans des missions présentant une menace critique ont dû suivre le cours en ligne Rester en sécurité à l’étranger, une formation d’autoapprentissage d’un jour sur les milieux hostiles, puis un volet virtuel de 2 heures avant d’entrer en fonction.
Le Ministère a aussi offert 2 cours en ligne sur la sécurité personnelle en réponse aux restrictions sur la formation en classe. Le lancement des cours en ligne Formation sur les milieux hostiles et Séminaire sur la sécurité personnelle a permis au Ministère de continuer à offrir de la formation en matière de sécurité personnelle aux employés et à leurs personnes à charge, qui se rendent dans des missions présentant des menaces élevées ou critiques.
Suivant l’évacuation initiale des employés vulnérables et non essentiels, et de leurs personnes à charge, de la majorité du réseau des missions en raison de la pandémie, le Ministère a mis au point un processus exhaustif d’évaluation de la vulnérabilité associée à la COVID-19 à l’intention de l’ensemble du réseau des missions. On a également établi un processus pour déterminer l’approche à appliquer pour réintégrer ces employés et le personnel au réseau des missions à la suite d’un processus d’examen complet et approfondi.
Résultats atteints
Résultats ministériels | Indicateurs de rendement | Cible | Date d’atteinte de la cible | Résultats réels 2018-2019 | Résultats réels 2019-2020 | Résultats réels 2020-2021 |
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t L’objectif n’a pas été atteint en raison des répercussions de la pandémie de COVID 19 sur les projets immobiliers, les technologies de l’information et le soutien au travail à distance, ainsi que sur les processus en matière de ressources humaines et les services offerts aux termes des DSE. u Le nombre de projets et les dépenses qui en découlent pour les réparations, l’entretien et la réfection en 2020 2021 ont été réduits en raison de la pandémie de COVID 19. v En raison de la pandémie de COVID-19, de l'évolution des situations liées à la sécurité dans les missions à l'étranger ainsi que des priorités changeantes, 21 % des mesures ont été suspendues et 23 % n'ont pas pu être menées à bien. | ||||||
La saine gestion responsable et la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l’étranger. | Pourcentage d’organisations partenaires qui sont d’avis que les ressources, infrastructures et services offerts à l’étranger répondent à leurs besoins. | 75 % | 31 mars 2021 | 72 % | 79 % | 73 %t |
Pourcentage de la valeur de remplacement du portefeuille immobilier du Ministère consacré à des travaux de réparation, d’entretien et de réfection. | 2 % | 31 mars 2021 | 1,4 % | 1,6 % | 1,2 %u | |
Pourcentage d’immeubles appartenant à la Couronne à l’étranger qui ont été jugés en bon ou en état acceptable, en fonction des catégories d’état qui figurent dans le Répertoire des biens immobiliers fédéraux. | 85 % | 31 mars 2021 | 88 % | 90 % | 86 % | |
Le personnel est en sécurité, les missions sont plus sécuritaires et les biens ainsi que les renseignements du gouvernement et de ses partenaires sont protégés. | Proportion de mesures d’atténuation des risques pour la sécurité qui visent à réduire les principaux risques définis dans le Plan de sécurité ministériel et qui ont été mises en œuvre. | 75 % | 31 mars 2021 | n.d. Nouvel indicateur à compter de 2020-2021 | 56 %v |
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2020-2021 | Dépenses prévues 2020-2021 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2020-2021 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2020-2021 | Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2020-2021 |
---|---|---|---|---|
1 092 864 562 | 1 092 864 562 | 1 109 479 866 | 982 828 418 | (-110 036 144) |
Ressources humaines (équivalents temps plein)
Nombre d’équivalents temps plein prévus 2020-2021 | Nombre d’équivalents temps plein réels 2020-2021 | Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) 2020-2021 |
---|---|---|
4 381 | 4 345 | (-36) |
Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Affaires mondiales Canada sont accessibles dans Note de fin de document v.
Services internes
Description
Les Services internes sont des groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme des services qui appuient les programmes ou sont nécessaires au respect des obligations générales d’une organisation. Les Services internes sont les activités et les ressources classées dans les 10 catégories de services distinctes qui appuient l’exécution des programmes au sein de l’organisation, compte non tenu du modèle de prestation des services internes dans un ministère. Les 10 catégories de services sont les suivantes :
- Services de gestion des acquisitions
- Services de communication
- Services de gestion financière
- Services de gestion des ressources humaines
- Services de gestion de l’information
- Services de technologie de l’information
- Services juridiques
- Services de gestion du matériel
- Services de gestion et de surveillance
- Services de gestion des biens immobiliers
Ressources financières budgétaires (en dollars)
Budget principal des dépenses 2020-2021 | Dépenses prévues 2020-2021 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2020-2021 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2020-2021 | Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2020-2021 |
---|---|---|---|---|
262 135 073 | 262 135 073 | 347 130 848 | 317 413 748 | 55 278 675 |
Ressources humaines (équivalents temps plein)
Nombre d’équivalents temps plein prévus 2020-2021 | Nombre d’équivalents temps plein réels 2020-2021 | Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) 2020-2021 |
---|---|---|
1 695 | 1 873 | 178 |
Analyse des tendances en matière de dépenses et de ressources humaines
Dépenses réelles
Version texte
Législatives :
- 2018-2019 : 453 043 418 $
- 2019-2020 : 442 451 726 $
- 2020-2021 : 601 935 859 $
- 2021-2022 : 377 282 685 $
- 2022-2023 : 377 082 794 $
- 2023-2024 : 375 795 841 $
Votées :
- 2018-2019 : 6 603 831 884 $
- 2019-2020 : 6 734 451 472 $
- 2020-2021 : 8 739 771 037 $
- 2021-2022 : 6 345 955 379 $
- 2022-2023 : 6 583 903 592 $
- 2023-2024 : 6 575 209 096 $
Total :
- 2018-2019 : 7 056 875 302 $
- 2019-2020 : 7 176 903 198 $
- 2020-2021 : 9 341 706 896 $
- 2021-2022 : 6 723 238 064 $
- 2022-2023 : 6 960 986 386 $
- 2023-2024 : 6 951 004 937 $
Le graphique ci-dessus présente la tendance en matière de dépenses du Ministère de 2018-2019 à 2023-2024, divisées en deux catégories, soit les dépenses votées (en bleu), qui sont accordées par le Parlement à l’appui de l’exécution des programmes et de la gestion des ressources du Ministère; et les dépenses législatives (en orange), au titre des dépenses prescrites par les règlements législatifs.
De 2018-2019 à 2019-2020, l’augmentation de 120,0 millions de dollars des dépenses réelles est attribuable à un financement supplémentaire, notamment pour :
- la Politique d’aide internationale féministe du Canada;
- les initiatives visant à aider les pays en développement à faire face aux répercussions des changements climatiques;
- les mesures relatives à la pandémie de COVID19;
- la Stratégie de diversification des exportations;
- l’aide au développement et le soutien au secteur de la sécurité en Afghanistan;
- la participation du Canada à l’Expo 2020 à Dubaï, aux Émirats arabes unis;
- les transferts d’autres ministères dans le but d’offrir un soutien aux employés du Ministère dans les missions à l’étranger.
Ces augmentations ont été compensées par du financement temporaire comme celui associé à la présidence du Canada au Sommet du G7, au projet de réinstallation de la chancellerie de New York et au Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes dans la région du Sahel en Afrique, qui a pris fin le 31 mars 2019. Le Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes a été renouvelé en 2020-2021.
De 2019-2020 à 2020-2021, l’augmentation de 2,2 milliards de dollars des dépenses réelles est attribuable à un financement supplémentaire, notamment pour :
- un transfert de l’Agence de la santé publique du Canada afin de faciliter l’accès des pays en développement aux vaccins, aux produits thérapeutiques et aux outils de diagnostic liés à la COVID-19;
- faciliter l’accès des pays en développement aux vaccins, aux produits thérapeutiques et aux outils de diagnostic liés à la COVID-19;
- favoriser le redressement et la résilience des pays en développement (COVID‑19);
- soutenir les réponses liées à la COVID-19 et l’aide consulaire relevant de Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national;
- soutenir la Politique d’aide internationale féministe du Canada;
- soutenir les initiatives visant à aider les pays en développement à faire face aux répercussions des changements climatiques;
- ajuster à la hausse le montant des souscriptions en capital dans les institutions financières internationales;
- soutenir la Stratégie de diversification des exportations;
- effectuer des rénovations au 125, promenade Sussex et assurer l’élaboration du projet sur le Système des contrôles à l’exportation et à l’importation;
- protéger notre personnel dans les missions canadiennes à l’étranger au moyen des infrastructures, de la préparation des missions et de la protection de notre information;
- réviser les salaires et les avantages connexes des ERP;
- respecter les obligations rétroactives associées à la négociation collective et les autres rajustements de la rémunération.
Ces augmentations ont été compensées par du financement temporaire comme l’administration de nouvelles mesures liées à l’accord de libre-échange et à la sauvegarde de l’acier, l’initiative Gavi sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, qui a pris fin le 31 mars 2020, ainsi que par la baisse des dépenses réelles en 2020-2021 en raison des répercussions de la pandémie de COVID-19.
De 2020-2021 à 2023-2024, le profil des dépenses d’Affaires mondiales Canada passe de 9,3 milliards de dollars en 2020-2021 à 6,9 milliards de dollars en 2023-2024. La diminution de 2,4 milliards de dollars est attribuable aux initiatives suivantes qui devraient prendre fin ou dont les autorisations devraient augmenter entre 2020-2021 et 2023-2024 :
- une baisse de 705 millions de dollars pour le transfert de l’Agence de la santé publique du Canada afin de faciliter l’accès des pays en développement aux vaccins, aux produits thérapeutiques et aux outils de diagnostic liés à la COVID-19 (le financement a pris fin le 31 mars 2021);
- une baisse de 120 millions de dollars pour faciliter l’accès des pays en développement aux vaccins, aux produits thérapeutiques et aux outils de diagnostic liés à la COVID-19 (le financement a pris fin le 31 mars 2021);
- une baisse de 400 millions de dollars pour favoriser le redressement et la résilience des pays en développement (COVID-19) (le financement a pris fin le 31 mars 2021 et sera renouvelé en 2021-2022);
- une baisse de 62,3 millions de dollars pour soutenir les réponses liées à la pandémie de COVID-19 et l’aide consulaire relevant de Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national (le financement a pris fin le 31 mars 2021);
- une baisse de 704 millions de dollars pour appuyer les initiatives liées à la lutte contre les changements climatiques, comme l’aide aux pays en développement pour faire face aux répercussions des changements climatiques, et le financement de l’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables et le Fonds climatique pour le secteur privé en Asie (le financement a pris fin le 31 mars 2021 et sera renouvelé en 2021-2022);
- une baisse de 249,7 millions de dollars pour soutenir la Stratégie pour le Moyen-Orient (le financement a pris fin le 31 mars 2021 et sera renouvelé en 2021-2022 pour 1 an);
- une baisse de 170,1 millions de dollars des fonds pour le Mécanisme de décaissement rapide de fonds du compte de crise;
- une baisse de 55 millions de dollars pour l’aide au développement et le soutien au secteur de la sécurité en Afghanistan (le financement a pris fin le 31 mars 2021)
- une baisse de 19,7 millions de dollars pour le bois d’œuvre résineux (le financement prendra fin le 31 mars 2023);
- une baisse de 16 millions de dollars pour la participation du Canada à l’Expo 2020 à Dubaï (le financement prendra fin le 31 mars 2022);
- une baisse de 33,5 millions de dollars pour les salaires et les avantages associés des ERP, engagés dans les missions à l’étranger;
- une baisse de 19,9 millions de dollars pour protéger notre personnel dans les missions canadiennes à l’étranger au moyen des infrastructures, de la préparation des missions et de la protection de notre information (devoir de diligence).
Ces diminutions ont été compensées par le financement suivant :
- une augmentation de 140,9 millions de dollars pour l’enveloppe de l’aide internationale, alignée sur la Politique d’aide internationale féministe.
Sommaire du rendement budgétaire pour les responsabilités essentielles et les Services internes (en dollars)
Responsabilités essentielles et Services internes | Budget principal des dépenses 2020-2021 | Dépenses prévues 2020-2021 | Dépenses prévues 2020-2021 | Dépenses prévues 2022-2023 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2020-2021 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2019-2020 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2020-2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale | 896 219 038 | 896 219 038 | 929 029 444 | 927 622 270 | 943 512 008 | 965 987 674 | 942 662 171 | 899 031 725 |
Commerce et investissement | 381 672 612 | 381 672 612 | 376 719 582 | 372 759 661 | 369 684 101 | 320 245 224 | 350 954 383 | 331 958 395 |
Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | 4 798 828 024 | 4 798 828 024 | 4 015 547 604 | 4 237 525 573 | 6 740 070 927 | 4 428 638 296 | 4 488 445 128 | 6 675 018 497 |
Aide aux Canadiens à l’étranger | 52 504 108 | 52 504 108 | 53 869 518 | 53 912 969 | 167 333 951 | 57 301 641 | 76 510 527 | 135 456 113 |
Soutien à la présence du Canada à l’étranger | 1 092 864 562 | 1 092 864 562 | 1 071 320 167 | 1 092 279 669 | 1 109 479 866 | 1 037 339 902 | 1 049 692 086 | 982 828 418 |
Vote pour l’exécution du budget – autorisations non allouées | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet | Sans objet |
Sous-total | 7 222 088 344 | 7 222 088 344 | 6 446 486 315 | 6 684 100 142 | 9 330 080 853 | 6 809 512 737 | 6 908 264 295 | 9 024 293 148 |
Services internes | 262 135 073 | 262 135 073 | 276 751 749 | 276 886 244 | 347 130 848 | 247 362 565 | 268 638 903 | 317 413 748 |
Total | 7 484 223 417 | 7 484 223 417 | 6 723 238 064 | 6 960 986 386 | 9 677 211 701 | 7 056 875 302 | 7 176 903 198 | 9 341 706 896 |
Le tableau ci-dessus donne un aperçu des activités financières du Ministère au cours des 3 derniers exercices financiers et comprend également les dépenses prévues jusqu’à l’exercice 2022-2023.
Le tableau comprend le budget principal des dépenses (ressources financières initiales pour l’exécution des programmes ministériels), les dépenses prévues (dépenses prévues réelles au cours de l’exercice financier), les autorisations totales disponibles (montant total que le Ministère a reçu en autorisation de dépenser au cours de l’exercice financier) et les dépenses réelles (montant que le Ministère a réellement dépensé au cours de l’exercice financier).
L’écart de 2,2 milliards de dollars entre les dépenses prévues (7,5 milliards de dollars) et les autorisations totales (9,7 milliards de dollars) en 2020-2021 est lié au financement supplémentaire reçu au cours de l’exercice financier destiné principalement aux éléments suivants :
- le transfert de l’Agence de la santé publique du Canada dans le but de faciliter l’accès des pays en développement aux vaccins, aux produits thérapeutiques et aux outils de diagnostic liés à la COVID-19;
- le soutien à l’accès des pays en développement aux vaccins, aux médicaments et aux diagnostics liés à la COVID-19;
- le soutien au redressement et à la résilience des pays en développement (COVID-19);
- les réponses liées à la pandémie de COVID-19 et l’aide consulaire relevant de Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national;
- l’aide humanitaire internationale par l’intermédiaire du Mécanisme de décaissement rapide de fonds du compte de crise pour la COVID-19;
- l’aide aux pays en développement dans leur réponse aux répercussions des changements climatiques;
- un transfert du ministère des Pêches et des Océans pour soutenir l’élaboration de plans économiques durables pour les océans;
- le soutien aux interventions et à l’état de préparation en cas de feux de forêt dans le bassin de l’Amazone;
- le projet du Système de contrôle à l’exportation et à l’importation;
- l’enveloppe de l’aide internationale alignée sur la Politique d’aide internationale féministe;
- l’ajustement à la hausse du pouvoir de dépenser pour les paiements de transfert aux institutions financières internationales;
- le report du budget de fonctionnement et d’immobilisations de l’exercice précédent;
- l’augmentation des coûts associés aux indemnités du service extérieur et aux fluctuations monétaires dans le cadre des opérations aux missions à l’étranger et des paiements des contributions obligatoires;
- l’exécution des obligations rétroactives associées à la négociation collective et des autres rajustements de la rémunération;
- les transferts d’autres ministères dans le but d’offrir un soutien aux employés du Ministère dans les missions à l’étranger.
Explications des écarts, par programme
L’écart de 1,8 milliard de dollars entre les dépenses prévues (7,5 milliards de dollars) et les dépenses réelles (9,3 milliards de dollars) en 2020-2021 est expliqué dans le segment sur la responsabilité essentielle ci-après.
Responsabilité essentielle 1 : Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale
Les dépenses réelles ont dépassé de 2,8 millions de dollars les dépenses prévues. L’écart (+0,3 %) est attribuable au financement supplémentaire reçu pour :
- l’aide aux pays en développement dans leur réponse aux répercussions des changements climatiques;
- l’augmentation des coûts associés aux indemnités du service extérieur et aux fluctuations monétaires dans le cadre des opérations aux missions à l’étranger et des paiements des contributions obligatoires;
- le financement pour renforcer le leadership mondial du Canada dans l’Arctique;
- le report du budget de fonctionnement et d’immobilisations de l’exercice précédent;
- l’exécution des obligations rétroactives associées à la négociation collective et des autres rajustements de la rémunération.
Responsabilité essentielle 2 : Commerce et investissement
Les dépenses réelles ont été inférieures de 49,7 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart (-13,0 %) est attribuable à la diminution du financement reçu pour les raisons suivantes :
- le transfert du Conseil national de recherches pour soutenir le programme Eureka en réponse à la pandémie de COVID-19;
- l’annulation de bourses d’études à l’automne 2020 en raison des répercussions de la pandémie de COVID-19;
- la baisse des dépenses réelles en déplacements, en services professionnels et en formation en raison des répercussions de la pandémie de COVID-19;
- les dépenses réelles pour l’Expo 2020 à Dubaï qui ont été moins élevées que prévu, car l’événement a été reporté à 2021-2022 en raison de la pandémie de COVID-19.
Responsabilité essentielle 3 : Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
Les dépenses réelles ont dépassé de 1 876,2 millions de dollars les dépenses prévues. L’écart (+39,1 %) est attribuable au financement supplémentaire reçu pour :
- le transfert de l’Agence de la santé publique du Canada dans le but de faciliter l’accès des pays en développement aux vaccins, aux médicaments et aux diagnostics liés à la COVID-19;
- le soutien à l’accès des pays en développement aux vaccins, aux médicaments et aux diagnostics liés à la COVID-19;
- le soutien au redressement et à la résilience des pays en développement (COVID-19);
- l’aide humanitaire internationale par l’intermédiaire du Mécanisme de décaissement rapide de fonds du compte de crise;
- l’appui aux initiatives liées à la lutte contre les changements climatiques, comme l’aide aux pays en développement pour faire face aux répercussions des changements climatiques et le financement de l’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables;
- un transfert du ministère des Pêches et des Océans pour soutenir l’élaboration de plans économiques durables pour les océans;
- le soutien aux interventions et à l’état de préparation en cas de feux de forêt dans le bassin de l’Amazone;
- l’enveloppe de l’aide internationale alignée sur la Politique d’aide internationale féministe;
- l’exécution des obligations rétroactives associées à la négociation collective et des autres rajustements de la rémunération.
Responsabilité essentielle 4 : Aide aux Canadiens à l’étranger
Les dépenses réelles ont dépassé de 83 millions de dollars les dépenses prévues. L’écart (+158,0 %) est attribuable au financement supplémentaire reçu pour :
- les services consulaires en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d’intérêt national;
- le soutien au redressement et à la résilience des pays en développement (COVID-19);
- le report du budget de fonctionnement et d’immobilisations de l’exercice précédent;
- l’exécution des obligations rétroactives associées à la négociation collective et des autres rajustements de la rémunération.
Responsabilité essentielle 5 : Soutien à la présence du Canada à l’étranger
Les dépenses réelles ont été inférieures de 110 millions de dollars aux dépenses prévues. L’écart (-10,1 %) est attribuable à la diminution du financement reçu pour les raisons suivantes :
- la réduction des dépenses en matière de voyages, en formation et en services professionnels, en salaires des ERP, en réparations et en entretien, ainsi qu’en projets d’investissement immobilier pour le Secteur de la plateforme internationale en raison des répercussions de la pandémie de COVID-19;
- la réduction des dépenses relevant du financement des DES en raison de la diminution des relocalisations associée à la pandémie de COVID-19.
Services internes
Les dépenses réelles ont dépassé de 55,3 millions de dollars les dépenses prévues. L’écart (+21,1 %) est attribuable au financement supplémentaire reçu pour :
- le projet de rénovation du 125, promenade Sussex;
- la réorganisation interne des programmes en matière de développement, de paix et de sécurité pour les services internes;
- des transferts d’autres organisations pour la campagne publicitaire sur les voyages et l’information relative aux frontières;
- le report du budget de fonctionnement et d’immobilisations de l’exercice précédent;
- l’exécution des obligations rétroactives associées à la négociation collective et des autres rajustements de la rémunération.
Ressources humaines réelles
Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes
Responsabilités essentielles et Services internes | Nombre d’équivalents temps plein réels 2018-2019 | Nombre d’équivalents temps plein réels 2019-2020 | Nombre d’équivalents temps plein prévus 2020-2021 | Nombre d’équivalents temps plein réels 2020-2021 | Nombre d’équivalents temps prévus 2021-2022 | Nombre d’équivalents temps prévus 2022-2022 |
---|---|---|---|---|---|---|
Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale | 2 414 | 2 319 | 2 408 | 2 342 | 2 399 | 2 400 |
Commerce et investissement | 1 899 | 2 038 | 2 073 | 2 077 | 2 128 | 2 115 |
Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | 1 012 | 1 097 | 1 128 | 1 134 | 1 135 | 1 135 |
Aide aux Canadiens à l’étranger | 371 | 398 | 392 | 405 | 401 | 398 |
Soutien à la présence du Canada à l’étranger | 4 471 | 4 482 | 4 381 | 4 345 | 4 492 | 4 484 |
Sous-total | 10 167 | 10 334 | 10 382 | 10 303 | 10 555 | 10 532 |
Services internes | 1 512 | 1 824 | 1 695 | 1 873 | 1 948 | 1 915 |
Total | 11 679 | 12 158 | 12 077 | 12 176 | 12 503 | 12 447 |
Les équivalents temps plein des exercices financiers précédents en cours et futurs ont été réharmonisés avec les responsabilités essentielles du nouveau Cadre ministériel des résultats d’Affaires mondiales Canada.
De 2018-2019 à 2022-2023, le total des équivalents temps plein d’Affaires mondiales Canada a augmenté de 768 (+7 %) en vue d’offrir de nouveaux programmes et de nouvelles initiatives financés à l’appui du mandat et des priorités du Ministère.
En 2020-2021, le nombre réel d’équivalents temps plein a dépassé de 99 le nombre prévu d’équivalents temps plein.
L’écart entre 2020-2021 et 2022-2023 témoigne du nombre d’équivalents temps plein prévu pour les initiatives nouvellement financées et les initiatives à financement temporaire. Les initiatives nouvellement financées comprennent la Stratégie de diversification des exportations; la Politique d’aide internationale féministe; le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord; et la Stratégie en matière d’éducation internationale. Le nombre d’équivalents temps plein pour ces nouvelles initiatives est compensé par les initiatives à financement temporaire, comme la réponse liée à la pandémie de COVID-19; la Stratégie du Canada au Moyen-Orient; le bois d’œuvre résineux; la Stratégie d’exportation créative; les opérations de paix de l’ONU; et la promotion des technologies propres; la participation du Canada à l’Expo 2020 à Dubaï, aux Émirats arabes unis.
Dépenses par crédit voté
Pour obtenir des renseignements sur les dépenses votées et les dépenses législatives d’Affaires mondiales Canada, consulter les .Note de fin de document vi.
Dépenses et activités du gouvernement du Canada
Des renseignements sur l’harmonisation des dépenses d’Affaires mondiales Canada avec les dépenses et les activités du gouvernement du Canada sont fournis dans .Note de fin de document vii.
États financiers et points saillants des états financiers
États financiers
Les états financiers (non audités) d’Affaires mondiales CanadaNote de fin de document viii pour l’exercice financier terminé le 31 mars 2020 sont disponibles sur le site Web du Ministère.
Points saillants des états financiers
Les points saillants des états financiers présentés dans le présent rapport sur les résultats ministériels sont destinés à servir d’aperçu général de la situation financière et des opérations du Ministère. Les états financiers (non vérifiés) du Ministère sont préparés conformément aux principes de la comptabilité d’exercice. Les états financiers détaillés du Ministère sont affichés sur la page Web du Bureau du dirigeant principal des finances.Note de fin de document ix
Les tableaux ci-dessous illustrent les soldes de clôture au 31 mars 2021 pour chaque grand groupe des états financiers, ainsi que la variation correspondante par rapport aux résultats prévus et à l’exercice financier précédent.
État condensé des opérations (non audité) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2021 (en dollars)
Renseignements financiers | Résultats prévus 2020-2021 | Résultats réels 2020-2021 | Résultats réels 2019-2020 | Écart (résultats réels de 2020-2021 moins résultats prévus pour 2020-2021) | Écart (résultats réels de 2020-2021 moins résultats réels de 2019-2020) |
---|---|---|---|---|---|
Total des dépenses | 6 907 726 000 | 8 231 165 836 | 6 721 970 095 | 1 323 439 836 | 1 509 195 741 |
Total des revenus | 32 797 000 | 45 445 888 | 40 328 272 | 12 648 888 | 5 117 616 |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 6 874 929 000 | 8 185 719 948 | 6 681 641 823 | 1 310 790 948 | 1 504 078 125 |
L’information sur les résultats prévus pour 2020-2021 est fournie dans l’État des résultats prospectif et notes 2020-2021Note de fin de document x d’Affaires mondiales Canada.
Dépenses
Les dépenses totales du Ministère ont augmenté de 1 509,2 millions de dollars (+22 %) en 2020-2021 par rapport à 2019-2020. Les dépenses accrues en paiements de transfert pour aider les pays dans leur réponse à la pandémie de COVID-19 sont la principale cause de cet écart.
L’écart entre les dépenses réelles d’Affaires mondiales Canada et les résultats prévus est de 1 323,4 millions de dollars (+19 %). L’écart est principalement attribuable aux autorisations supplémentaires qui ont été approuvées par le Parlement du Canada à la fin de l’exercice financier (budget supplémentaire des dépenses B et C) et qui sont liées aux programmes de développement, de paix et de sécurité (1 535,1 millions de dollars). Ces nouvelles autorisations ont entraîné des dépenses réelles supplémentaires qui ne sont pas considérées dans la détermination des résultats prévus.
Le reste de l’écart peut s’expliquer par les différences découlant des estimations et des hypothèses utilisées pour la préparation de l’état des résultats prospectif avec les résultats réels subséquents.
La ventilation des dépenses réelles par programme est présentée dans le tableau suivant.
Dépenses par responsabilité essentielle – 2020-2021
Version texte
- Diplomatie et défense des intérêts internationales : 10,6 %
- Commerce et investissement : 3,9 %
- Programmation en matière de développement, paix et de sécurité : 68,8 %
- Aide aux Canadiens à l’étranger : 0,9 %
- Soutien à la présence du Canada à l’étranger : 11,9 %
- Services internes : 3,9 %
Revenus
Les revenus totaux du Ministère ont augmenté de 5,1 millions de dollars (+13 %) au cours de 2020-2021, comparativement à 2019-2020. Cette hausse est principalement attribuable à la variation de la valeur des devises étrangères, laquelle a engendré des gains supérieurs de change latents et un don non monétaire d’espace excédentaire dans l’immeuble de la chancellerie de Tokyo en 2020-2021. Cette augmentation est partiellement compensée par une diminution des ventes de biens et de services.
L’écart entre les revenus nets totaux réels et prévus s’élève à 12,6 millions de dollars (+39 %). Cette hausse s’explique principalement par les gains supérieurs de change latents et le don non monétaire reçu, mais imprévu. Cette augmentation est partiellement compensée par une diminution des ventes de biens et de services et les écarts attribuables aux estimations et aux hypothèses utilisées pour prévoir les résultats.
La ventilation des revenus du Ministère par type de revenu est présentée dans le tableau qui suit.
Ventilation des revenus
Version texte
- Vente de biens et services : 23,9 %
- Gain sur l’aliénation d'immobilisations corporelles : 1,4 %
- Gain de change : 46,7 %
- Amortissement de l'écart d'actualisation des prêts : 9,9 %
- Autres : 18,1 %
État condensé de la situation financière (non audité) au 31 mars 2021 (en dollars)
Renseignements financiers | 2020-2021 | 2019-2020 | Écart (2020-2021 moins 2019-2020) |
---|---|---|---|
Total des passifs nets | 2 873 211 368 | 1 392 777 712 | 1 480 433 656 |
Total des actifs financiers nets | 2 630 754 790 | 1 197 078 272 | 1 433 676 518 |
Dette nette du Ministère | 242 456 578 | 195 699 440 | 46 757 138 |
Total des actifs non financiers | 1 796 254 325 | 1 771 864 780 | 24 389 545 |
Situation financière nette du Ministère | 1 553 797 747 | 1 576 165 340 | (22 367 593) |
Passif
Le passif total du Ministère a augmenté de 1 480,4 millions de dollars (+106 %) en 2020-2021, comparativement à 2019-2020. Cette augmentation est principalement attribuable à la hausse nette des dettes envers des tiers, laquelle découle des créditeurs enregistrés à la fin de mars 2021 pour le paiement de subventions et de contributions visant à aider les pays dans leur réponse à la pandémie de COVID-19, aux nouvelles contributions remboursables sans condition et à l’écart temporel dans le règlement des créditeurs.
Ventilation du passif
Version texte
- Créditeurs et charges à payer : 91,6 %
- Indemnités de vacances et congés compensatoires: 3,1 %
- Avantages sociaux futurs : 5,3 %
Biens
L’actif total du Ministère a augmenté de 1 458,1 millions de dollars (+49 %) en 2020-2021 par rapport à 2019-2020. La différence est attribuable à une augmentation des actifs financiers, plus précisément de la somme due par le Trésor et provenant des actifs non financiers. L’augmentation du passif du Ministère (y compris les créditeurs) a entraîné une augmentation du solde de l’exercice en cours de la somme due par le Trésor. La hausse des actifs non financiers est principalement attribuable aux acquisitions non monétaires de la partie supplémentaire du bâtiment de la chancellerie de Tokyo et aux coûts des projets de biens immobiliers.
Ventilation des actifs
Version texte
- Immobilisations corporelles : 39,8 %
- Somme à recevoir du Trésor : 56,8 %
- Débiteurs et avances : 2,6 %
- Charges payées d'avance : 0,7 %
Renseignements ministériels
Profil organisationnel
Ministres de tutelle : Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères; Mary Ng, ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique; et Harjit Sajjan, ministre du Développement international.
Sous-ministres : Marta Morgan, sous-ministre des Affaires étrangères; John F. G. Hannaford, sous-ministre du Commerce international; et le sous-ministre du Développement international.
Portefeuille ministériel : Affaires mondiales Canada et le Service des délégués commerciaux du Canada. Les entités fédérales suivantes fonctionnent sans lien de dépendance et rendent des comptes au Parlement par l’intermédiaire des ministres d’Affaires mondiales Canada : la Corporation commerciale canadienne, Exportation et développement Canada, le Centre de recherches pour le développement international, et Investir au Canada.
Loi habilitante : Note de fin de document xi.
Année d’incorporation ou de création : 1909
Raison d’être, mandat et rôle : Qui nous sommes et ce que nous faisons
La section « Raison d’être, mandat et rôle : composition et responsabilités »Note de fin de document xii est accessible sur le site Web d’Affaires mondiales Canada.
Pour en savoir davantage sur les engagements organisationnels formulés dans les lettres de mandat du Ministère, consultez sNote de fin de document xiii.
Contexte opérationnel
L’exercice financier 2020‑2021 a été dominé par la pandémie mondiale de la COVID‑19, qui a façonné tous les aspects des activités du Ministère et a contribué à un niveau sans précédent d’incertitude et de volatilité dans les affaires internationales.
Les ramifications sanitaires et socioéconomiques de la pandémie dans l’ensemble des pays, des secteurs et des groupes ont exacerbé les inégalités et les vulnérabilités existantes, et compromis les progrès vers la réduction de la pauvreté et les gains obtenus sur le front du développement, en particulier pour les femmes, les enfants et les groupes marginalisés. Cela a tout de suite démontré l’importance de la coopération internationale pour traiter des questions transfrontières complexes dans un monde profondément interconnecté, tout en accentuant les défis auxquels sont confrontées certaines institutions, en plus de susciter des réflexions sur les risques géopolitiques et la résilience des chaînes d’approvisionnement essentielles. Les nombreuses perturbations et modifications causées par la pandémie ont eu une incidence sur la capacité du Canada à fournir des services consulaires et à soutenir les Canadiens ayant besoin d’aide.
La COVID-19 a introduit une nouvelle incertitude dans un système mondial déjà en mutation. L’exercice financier 2020‑2021 a été marqué par des pressions continues sur le système international fondé sur des règles, par une concurrence géopolitique soutenue, et par des formes de populisme et d’autoritarisme, notamment des efforts pour saper les démocraties libérales et affaiblir le travail des organisations internationales. La nécessité de répondre à la crise climatique croissante a été démontrée par des événements météorologiques extrêmes en 2020‑2021, bien que les programmes de reprise après la pandémie offrent une occasion importante de se rétablir de façon plus inclusive, plus écologique et plus durable. D’importants enjeux au chapitre de la sécurité, notamment en ce qui concerne les crises prolongées, la violence politique et le terrorisme, ont exigé une attention aux niveaux mondial, régional et local, alors que les efforts visant à promouvoir et à protéger les droits de la personne, l’égalité des genres et les institutions démocratiques se sont heurtés à des résistances.
Cette résistance est particulièrement notable dans le cyberespace, qui devient de plus en plus une arène de rivalité géopolitique et d’action criminelle. Dans le contexte de la COVID-19, il y a eu une augmentation des cyberactivités malveillantes financées par l’État, notamment des campagnes de mésinformation et de désinformation visant à influencer les citoyens et le discours politique. Cette situation nécessitait des approches souples et adaptées aux situations, conçues pour favoriser les retombées positives des nouveaux outils et des nouvelles technologies sur le respect des droits de la personne, de la démocratie et de l’état de droit partout dans le monde.
Des approches novatrices étaient également nécessaires pour répondre aux effets de la pandémie sur l’économie mondiale, qui était déjà en proie à la montée des tensions géopolitiques et à la faible croissance économique et commerciale après la crise financière de 2008‑2009. Bon nombre des pires scénarios économiques ont été évités, et la plupart des économies avancées, dont le Canada, devraient sortir de la crise avec relativement peu de dommages durables au PIB. Toutefois, cette situation a masqué les conjonctures économiques divergentes dans le monde et les difficultés de nombreux marchés émergents et pays en développement.
La pandémie a eu d’importantes répercussions sur la réduction de la pauvreté dans le monde et la réalisation des ODD, et celles-ci devraient durer. Avant la pandémie, des décennies de croissance économique solide, quoique inégale, dans de nombreux pays en développement avaient contribué à réduire les taux d’extrême pauvreté. Cependant, on estime que la pandémie a poussé plus de 120 millions de personnes dans l’extrême pauvreté en 2020, la première augmentation du taux mondial d’extrême pauvreté depuis 1998, et les jeunes, les femmes et les employés en situation informelle ont été les plus durement touchés dans nombre de cas. Les effets néfastes sur la pauvreté mondiale et les efforts visant à atteindre les ODD devraient perdurer. C’est dans ce contexte qu’il a fallu accorder davantage d’attention à l’application d’une approche fondée sur les droits de la personne, en soulignant l’importance de promouvoir l’égalité des genres et de renforcer le pouvoir des femmes et des filles pour la réalisation des ODD.
La pandémie a également posé de nombreux défis au système commercial multilatéral, car la circulation transfrontalière des personnes, des biens et des investissements a été gravement affectée et de nombreux pays sont intervenus à diverses étapes du fonctionnement des chaînes d’approvisionnement essentielles. Les transformations numériques accélérées et l’évolution vers une économie mondiale plus verte ont mis en évidence l’importance de l’innovation, de la science et de la technologie dans notre vie quotidienne ainsi que dans les relations de pouvoir à l’échelle mondiale. Un monde plus numérique offre de nouvelles possibilités économiques, sociales et politiques, mais entraîne aussi des perturbations qu’il faut gérer. Le rôle de la technologie et de ceux qui la développent et la déploient évolue rapidement.
En cette ère nouvelle et incertaine des relations internationales, le Canada a utilisé tous les outils à sa disposition pour naviguer sur un terrain stratégique difficile. Le Canada a collaboré avec divers partenaires afin de maintenir un vaste engagement à l’égard d’un système de règles inclusif, efficace et durable qui peut profiter à tous, y compris aux personnes les plus pauvres et les plus vulnérables. Le Canada s’est engagé à lutter contre la pandémie et à favoriser une reprise économique mondiale inclusive, équitable et durable, en tenant compte de l’environnement géostratégique plus vaste et en cernant les possibilités de façonner le système fondé sur des règles de manière à promouvoir ses intérêts nationaux.
L’ensemble de politiques robustes du gouvernement, y compris la politique étrangère féministe, la Politique d’aide internationale féministe et la Stratégie de diversification du commerce, l’a bien servi et a guidé les réponses décrites dans le présent rapport. En 2020-2021, les nombreux enjeux liés à la pandémie ont encouragé de nouvelles approches et une réflexion novatrice dans la réalisation du mandat du Ministère, ce qui a permis au Ministère de mieux se positionner pour relever les défis et saisir les occasions au cours de l’année à venir.
Principaux risques
En 2020-2021, le Ministère a continué d’adopter de nouvelles approches pour améliorer et sécuriser ses résultats, y compris une stratégie de gestion des risques d’entreprise révisée. On oriente cette stratégie en s’appuyant sur des données pour cerner les risques stratégiques transversaux au mandat du Ministère et susceptibles de compromettre de multiples objectifs s’ils devaient se produire.
Afin de soutenir la réalisation de ses priorités en 2020-2021, le Ministère a continué d’accorder la priorité aux personnes au moyen de la gestion des risques, c’est-à-dire en constituant un effectif capable de répondre aux besoins actuels et futurs du Ministère, et en protégeant la santé, la sécurité et le bien-être de ses employés. Le Ministère a aussi atténué l’incidence des risques connus et inconnus en déployant des efforts ciblés et en faisant preuve de résilience sur une base continue dans les domaines de la gestion des biens immobiliers et des actifs, de la cybersécurité et de la sécurité numérique, et de la transformation numérique.
Ces domaines d’intérêt pour notre stratégie d’atténuation des risques ont permis au Ministère de promouvoir la bonne gestion des personnes, des finances et des biens; de limiter les vulnérabilités des personnes et des systèmes; et d’adopter de nouveaux modes de prestation de service numériques afin de favoriser la souplesse et de faciliter la prise de décisions et la gestion des biens.
Le Ministère assure un suivi de sa réponse à ces risques sur une base trimestrielle et examine les principaux risques annuellement.
Risque 1 – Santé, sécurité et bien-être
Affaires mondiales Canada traite la santé, la sécurité et le bien-être de son personnel, à l’administration centrale et à l’étranger, comme une priorité absolue. La pandémie a été particulièrement éprouvante pour le personnel du Ministère, lequel a dû s’adapter continuellement aux conditions et aux priorités changeantes, et à la hausse générale de la charge de travail.
Énoncé du risque | Stratégie d’intervention et efficacité | Liens avec les responsabilités essentielles | Liens avec les lettres de mandat |
---|---|---|---|
La pression exercée sur le personnel pour qu’il s’adapte en permanence au changement et à l’augmentation de la charge de travail pourrait entraver la santé, la sécurité et le bien-être des employés. | Affaires mondiales Canada a déterminé que ce risque était potentiellement au-delà de la tolérance du Ministère et que le niveau de risque était élevé. Points saillants des réponses aux risques :
| Liens avec toutes les responsabilités essentielles |
|
Risque 2 – Capacité des ressources humaines
Le passage soudain à des modalités de travail à distance pendant la pandémie a forcé les employés et les gestionnaires à adapter les charges de travail en fonction de la réalité. Cela a également retardé les processus de dotation et d’affectation. Des enjeux et des contraintes semblables sont toujours présents et commandent une planification, des ajustements et une communication accrus. Le Ministère continue de faire progresser des initiatives clés, y compris la stratégie de dotation à partir de bassins de postes permutants, la démobilisation et l’approche à l’égard des membres actuels de l’effectif nommés pour une période déterminée.
Énoncé du risque | Efficacité et stratégie d’intervention | Liens avec les responsabilités essentielles | Liens avec les lettres de mandat |
---|---|---|---|
L’incidence de la pandémie sur le recrutement, la dotation en personnel, les affectations, le rendement et la gestion des talents, la formation et le perfectionnement peut nuire à la capacité du Ministère d’offrir un rendement élevé et d’être une organisation agile qui favorise le bien-être, le perfectionnement et le rendement du personnel. | Affaires mondiales Canada a déterminé que ce risque était potentiellement au-delà de sa tolérance et que le niveau de risque était moyen. Points saillants des réponses aux risques :
| Liens avec toutes les responsabilités essentielles |
|
Risque 3 – Transformation numérique
La pandémie a accéléré l’adoption de nouvelles plateformes numériques et profondément changé la manière dont le Ministère communique et collabore. Ce virage a poussé le Ministère à repenser la manière dont il travaille et tire avantage des possibilités découlant de ces changements, comme l’incitation accrue à prendre des décisions fondées sur des données, l’accès aux ensembles de données ouverts ou intégrés, les pratiques améliorées de gestion des données et l’adoption de solutions nuagiques.
Énoncé du risque | Efficacité et stratégie d’intervention | Liens avec les responsabilités essentielles | Liens avec les lettres de mandat |
---|---|---|---|
L’adoption lente d’outils innovants, l’impossibilité d’accéder rapidement à l’information et d’analyser les données, et la faible capacité à mettre en place une main-d’œuvre numérique peuvent limiter l’efficacité, la compétitivité et le rendement (global) du Ministère. | Affaires mondiales Canada a déterminé que ce risque était potentiellement au-delà de sa tolérance et que le niveau de risque était élevé. Points saillants des réponses aux risques :
| Liens avec toutes les responsabilités essentielles |
|
Risque 4 – Résilience et sécurité cybernétique et numérique
Les gouvernements, les entreprises, les institutions et la société civile partout dans le monde sont de plus en plus tributaires de la technologie pour étayer leurs activités, se coordonner au-delà des frontières nationales et se connecter au monde. Cependant, le fait d’être ainsi tributaire comporte des risques en raison de cybermenaces de plus en plus organisées et en constante évolution. Affaires mondiales Canada a continué de travailler avec ses partenaires interministériels qui ont un mandat en matière de cybersécurité pour mieux comprendre ces menaces et ces vulnérabilités en constante évolution, et y répondre, particulièrement dans le contexte du travail à distance découlant de la pandémie de COVID19.
Énoncé du risque | Efficacité et stratégie d’intervention | Liens avec les responsabilités essentielles | Liens avec les lettres de mandat |
---|---|---|---|
Des modalités de travail à distance normalisées et prolongées peuvent accroître les vulnérabilités en matière de cybersécurité et de sécurité numérique et réduire la capacité de réaction du Ministère. | Le Ministère a déterminé que ce risque était potentiellement au-delà de sa tolérance et que le niveau de risque était élevé. Points saillants des réponses aux risques :
| Liens avec toutes les responsabilités essentielles |
Risque 5 – Gestion et sécurité des biens immobiliers et des actifs
Le Ministère possède et gère des biens immobiliers et des actifs dans 178 missions dans 110 pays, ce qui donne lieu à des défis complexes sur le plan des préoccupations locales changeantes en matière de sécurité, de la variation des devises étrangères et des différentes normes de différents pays, entre autres. Il faut constamment renforcer la gestion et la surveillance des projets de biens immobiliers pour assurer une prestation de service efficace et opportune, ainsi que la mise en œuvre en temps opportun de mesures d’atténuation des vulnérabilités relevées dans les missions (par exemple, veiller à ce que le bon équipement soit reçu au bon moment), tout en évitant les retards d’exécution de projet. Les limitations de voyage, qui ont fait stagner la capacité des missions, et l’accès limité aux services professionnels pendant la pandémie continuent d’avoir une incidence sur l’exécution des projets de biens immobiliers.
Énoncé du risque | Efficacité et stratégie d’intervention | Liens avec les responsabilités essentielles | Liens avec les lettres de mandat |
---|---|---|---|
Les restrictions liées à la COVID-19 pourraient entraver la capacité du Ministère à réaliser des investissements immobiliers, y compris les obligations de diligence. | Le Ministère a déterminé que ce risque était potentiellement au-delà de sa tolérance et que le niveau de risque était élevé. Points saillants des réponses aux risques :
| Soutenir la présence du Canada à l’étranger |
Cadre de présentation de rapports
Le Cadre ministériel des résultats et le Répertoire des programmes officiels d’Affaires mondiales Canada pour 2020-2021 sont illustrés ci-dessous.
Cadre ministériel des résultats
Responsabilité essentielle | Résultat ministériel | Indicateur |
---|---|---|
Responsabilité essentielle 1 : Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale | Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada. | Pourcentage de campagnes de défense des intérêts qui ont permis d’atteindre les objectifs fixés. |
Pourcentage des activités diplomatiques qui ont permis d’atteindre les objectifs fixés. | ||
Nombre d’engagements internationaux dans le cadre desquels le Canada a collaboré avec des partenaires afin de résoudre des enjeux stratégiques en matière de paix et de sécurité. | ||
Le leadership du Canada en matière d’enjeux internationaux contribue à créer un monde juste et inclusif. | Nombre d’influenceurs sollicités dans le cadre des événements organisés par le Canada, y compris des événements concernant le renforcement du pouvoir et les droits des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes. | |
Pourcentage des propositions du Canada présentées par le truchement d’organisations internationales et régionales qui ont été acceptées | ||
Nombre de Canadiens qui occupent des postes clés dans les organisations internationales. | ||
Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international. | Pourcentage d’organisations dont le Canada est membre, qui ont reçu une note positive à l’issue d’une évaluation indépendante. | |
Mesure dans laquelle les positions du Canada relatives aux enjeux de droit international sont reflétées dans les résultats des discussions, tels que les accords, les ententes et les résolutions. | ||
Mesure dans laquelle les actions menées ou soutenues par le Canada ont renforcé le respect du droit international. | ||
L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée. | Classement de la présence du Canada dans le monde, tel que reflété par sa participation à l’économie mondiale, sa présence militaire et par le resserrement de ses liens avec les populations. | |
Classement de la réputation du Canada à l’étranger, tel que rapporté dans les sondages d’opinion mondiaux. | ||
Pourcentage de Canadiens qui sont satisfaits de l’engagement international du Canada. | ||
Responsabilité essentielle 2 : Commerce et investissement | Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles. | Mesure dans laquelle le Canada ouvre des marchés et favorise l’innovation en matière de politiques commerciales au moyen de négociations, d’accords et de discussions. |
Mesure dans laquelle le Canada s’emploie à résoudre ou à atténuer les obstacles à l’accès aux marchés, les différends ou d’autres questions relatives aux politiques. | ||
Pourcentage de demandes de permis et de certificats liées à l’application de la réglementation commerciale traitées conformément aux normes de services. | ||
Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès. | Pourcentage des clients se disant satisfaits de la qualité des services offerts par le Service des délégués commerciaux. | |
Nombre de clients commerciaux actifs du Service des délégués commerciaux. | ||
Valeur des exportations de biens et services du Canada (en dollars) | ||
Nombre d'exportateurs canadiens | ||
Valeur des exportations vers les marchés étrangers | ||
Nombre d’accords commerciaux conclus avec l’aide du Service des délégués commerciaux. | ||
Nombre de partenariats internationaux en recherche et innovation qui ont été facilités par le Service des délégués commerciaux. | ||
L’investissement direct étranger est facilité, s’accroît ou est maintenu. | Nombre de nouveaux investissements étrangers au Canada et de hausses des investissements étrangers existants au Canada qui ont été facilités par le Service des délégués commerciaux. | |
Nombre de visites d’investissement effectuées au Canada qui ont été facilitées par le Service des délégués commerciaux. | ||
Responsabilité essentielle 3 : Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | Amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent. | Nombre de diplômés (h/f) d’enseignement et de formation techniques et professionnels motivés par la demande et appuyés par AMC. |
Nombre de personnes qui reçoivent une supplémentation en micronutriments, y compris le fer et l’acide folique via la programmation d’AMC. | ||
Nombre d’entrepreneurs, d’agriculteurs et petits exploitants (m/f) qui reçoivent des services financiers et/ou de développement des affaires via des projets financés par AMC. | ||
Nombre d’organisations de la société civile soutenues par des fonds d’AMC qui plaident pour les droits de la personne et/ou la gouvernance inclusive. | ||
Nombre de bénéficiaires (h/f) de projets d’adaptation au climat soutenus par AMC. | ||
L’amélioration du renforcement du pouvoir et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent. | Pourcentage des pays dont le taux de fécondité des adolescentes est en déclin (nombre de naissances par 1 000 femmes). | |
Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent un support d’AMC pour la programmation et/ou le renforcement institutionnel. | ||
La souffrance est allégée et la dignité humaine est accrue dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires. | Nombre de bénéficiaires qui reçoivent une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence comparativement aux besoins et en tenant compte de l’intervention mondiale. | |
Nombre de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays qui bénéficient d’une aide et d’une protection. | ||
Nombre de femmes et filles qui ont reçu des services de santé sexuelle et reproductive par une intervention humanitaire, financée par AMC, d’organisations de la société civile. | ||
La paix et la sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent. | Pourcentage de l’aide internationale qui vise les États fragiles et touchés par des conflits. | |
Nombre d’interventions directes soutenues par le Canada qui ont été adoptées par des partenaires afin d’empêcher et de détecter la criminalité, le terrorisme et la prolifération des armes, y compris les armes de destruction massive et matériaux connexes, et d’y réagir. | ||
Nombre d’experts en la matière, y compris en matière de violence sexuelle et fondée sur le genre, financés par AMC pour participer aux efforts internationaux d’enquête sur les crimes commis dans des situations de conflit violent, y compris les crimes comportant de la violence sexuelle et fondée sur le genre, et à intenter des poursuites. | ||
L’aide internationale du Canada est plus efficace en tirant parti des partenariats de l’innovation et de l’expérimentation. | Nombre de nouveaux partenaires bénéficiant du soutien d’AMC dans les programmes en matière de prestation de l’aide internationale, selon le type et l’envergure. | |
Nombre de projets basés sur des approches novatrices en matière de prestation de l’aide internationale. | ||
Responsabilité essentielle 4 : Aide aux Canadiens à l’étranger | Les Canadiens ont accès en temps opportun à de l’information et à des services qui permettent d’améliorer leur sécurité à l’étranger. | Nombre des Canadiens qui utilisent les produits d’information sur les voyages du Ministère, y compris le recours à des initiatives de nature numérique. |
Pourcentage de cas consulaires traités en moins de 24 heures suivant le signalement aux autorités consulaires. | ||
Nombre de Canadiens qui ont reçu une aide du Centre de surveillance et d’intervention d’urgence accessible en tout temps. | ||
Intervention rapide en cas d’urgence internationale. | ||
Les Canadiens à l’étranger reçoivent des services gouvernementaux pertinents et en temps opportun. | Pourcentage des clients canadiens qui se disent satisfaits des services reçus. | |
Pourcentage des services qui respectent les normes de services établis. | ||
Responsabilité essentielle 5 : Soutien de la présence du Canada à l’étranger | La saine gestion responsable et la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l’étranger. | Pourcentage d’organisations partenaires qui sont d’avis que les ressources, infrastructures et services offerts à l’étranger répondent à leurs besoins. |
Pourcentage de la valeur de remplacement du portefeuille immobilier du Ministère consacré à des travaux de réparation, d’entretien et de réfection. | ||
Pourcentage d’immeubles appartenant à la Couronne à l’étranger qui ont été jugés en bon ou en état acceptable, en fonction des catégories d’état qui figurent dans le Répertoire des biens immobiliers fédéraux. | ||
Le personnel est en sécurité, les missions sont plus sécuritaires et les biens ainsi que les renseignements du gouvernement et de ses partenaires sont protégés. | Nombre de mesures d’atténuation des risques pour la sécurité qui visent à réduire les principaux risques définis dans le Plan de sécurité ministériel et qui ont été mises en œuvre. |
Responsabilité essentielle | Répertoire des programmes |
---|---|
Responsabilité essentielle 1 : Diplomatie et défense des intérêts à l’échelle internationale | Politique internationale |
Politiques multilatérales | |
Droit international | |
Bureau du Protocole | |
Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb | |
Politique et diplomatie pour les Amériques | |
Politique et diplomatie en Asie-Pacifique | |
Politique et diplomatie en Afrique subsaharienne | |
Coordination géographique et appui aux missions | |
Politique d’aide internationale | |
Politique de sécurité internationale et diplomatie | |
Responsabilité essentielle 2 : Commerce et investissement | Politique et négociations commerciales, accords et différends |
Réglementation commerciale | |
Développement du commerce international | |
Innovation et investissement international | |
Commerce en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb | |
Commerce dans les Amériques | |
Commerce en Asie-Pacifique | |
Commerce en Afrique subsaharienne | |
Responsabilité essentielle 3 : Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité | Opérations d’aide internationale |
Aide humanitaire | |
Programmes du Bureau des droits de l'homme, de la liberté et de l'inclusion (OHRFI) | |
Partenariats et innovation dans le développement | |
Aide internationale multilatérale | |
Stabilisation et opérations de paix | |
Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme | |
Réduction des menaces d’armes | |
Fonds canadien d’initiatives locales | |
Aide internationale en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb | |
Aide internationale dans les Amériques | |
Aide internationale en Asie-Pacifique | |
Aide internationale en Afrique subsaharienne | |
Politiques et opérations concernant les subventions et les contributions | |
Responsabilité essentielle 4 : Aide aux Canadiens à l’étranger | Aide consulaire et services administratifs aux Canadiens à l’étranger |
Mesures et interventions d’urgence | |
Responsabilité essentielle 5 : Soutien de la présence du Canada à l’étranger | Services ministériels de la plateforme |
Directives sur le service extérieur | |
Relations avec les clients et opérations des missions | |
Services aux employés recrutés sur place | |
Planification des biens immobiliers et intendance | |
Services professionnels et techniques pour l’exécution des projets de biens immobiliers | |
Préparation et sécurité des missions | |
Gestion de l’information et technologie de l’information du réseau des missions |
Renseignements connexes sur le Répertoire des programmes
Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Affaires mondiales Canada sont accessibles dans Note de fin de document xiv.
Tableaux de renseignements supplémentaires
Les tableaux de renseignements supplémentairesNote de fin de document xv ci-dessous sont affichés sur le site Web d’Affaires mondiales CanadaNote de fin de document xvi.
- Renseignements sur les programmes de paiements de transfert
- Analyse comparative entre les sexes plus
- Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
- Financement pluriannuel initial
Dépenses fiscales fédérales
Il est possible de recourir au régime fiscal pour atteindre des objectifs de la politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des prévisions du coût de ces mesures dans le Note de fin de document xvii. Ce rapport comporte également des renseignements de base détaillés sur les dépenses fiscales, notamment des descriptions, des objectifs, des données historiques et des références se rapportant aux programmes fédéraux de dépenses connexes. Les mesures fiscales présentées dans le rapport relèvent de la responsabilité du ministre des Finances.
Coordonnées de l’organisation
Affaires mondiales Canada
Téléphone : 1-800-267-8376
(sans frais au Canada) ou 613-944-4000 (dans la région de la capitale nationale et à l’extérieur du Canada) ATS : 1-800-394-3472 (sans frais aux États-Unis et au Canada seulement) ou
613-944-1310 (dans la région de la capitale nationale et à l’extérieur du Canada)
Télécopieur : 613-996-9709
Note de fin de document xviii
Service des renseignements
Affaires mondiales Canada
125, promenade Sussex
Ottawa (Ontario) K1A 0G2
Courriel : enqserv@international.gc.ca
Téléphone : 1-800-267-8376 (sans frais au Canada); 613-944-4000 (dans la région de la capitale nationale et à l’extérieur du Canada)
Télécopieur : 613-996-9709
Autres coordonnées liées au portefeuille
Corporation commerciale canadienne
350, rue Albert, 7e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0S6
Téléphone : 1-800-748-8191 (sans frais au Canada); 613-996-0034 (dans la région de la capitale nationale et à l’extérieur du Canada)
Télécopieur : 613-995-2121
Note de fin de document xix
Commission mixte internationale (section canadienne)
234, avenue Laurier Ouest, 22e étage
Ottawa (Ontario) K1P 6K6
Téléphone : 613-995-2984
Télécopieur : 613-993-5583
Note de fin de document xx
Exportation et développement Canada
150, rue Slater
Ottawa (Ontario) K1A 1K3
Téléphone : 1-800-229-0575 (sans frais en Amérique du Nord); 613-598-2500 (dans la région de la capitale nationale)
ATS : 1-866-574-0451
Télécopieur : 613-598-3811
Note de fin de document xxi
Commission du parc international Roosevelt de Campobello
459, route 774
Welshpool (Nouveau-Brunswick) E5E 1A4
Téléphone : 1‑877‑851‑6663 (sans frais); 506-752-2922 (dans la région)
Télécopieur : 506-752-6000
Note de fin de document xxii
Centre de recherches pour le développement international
150, rue Kent
Ottawa (Ontario) K1P 0B2
Adresse postale : C.P. 8500
Ottawa (Ontario) K1G 3H9
Téléphone : 613-236-6163
Télécopieur : 613-238-7230
Note de fin de document xxiii
Investir au Canada
Note de fin de document xxiv
Annexe : définitions
- analyse comparative entre les sexes plus [ACS Plus] (gender-based analysis plus [GBA Plus])
- Processus analytique qui sert à évaluer les répercussions potentielles des politiques, des programmes et des services sur les femmes, les hommes et les personnes de diverses identités de genre en fonction de multiples facteurs, notamment la race, l’origine ethnique, la religion, l’âge ainsi que les déficiences physiques et intellectuelles.
- cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
- Cadre qui comprend les responsabilités essentielles du Ministère et les résultats ministériels et indicateurs de résultat ministériel qui s’y rapportent
- cible (target)
- Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’une organisation, un programme ou une initiative prévoit d’atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
- crédit (appropriation)
- Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
- dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
- Dépenses de fonctionnement et en immobilisations; paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers; et paiements à des sociétés d’État.
- dépenses législatives (statutory expenditures)
- Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses, ainsi que les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
- dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures)
- Recettes et décaissements nets au titre de prêts, de placements et d’avances, qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
- dépenses prévues (planned spending)
En ce qui a trait aux Plans ministériels et aux Rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le budget principal des dépenses.
Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans ses Plans ministériels et ses Rapports sur les résultats ministériels.
- dépenses votées (voted expenditures)
- Dépenses approuvées annuellement par le Parlement par une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
- équivalent temps plein (full-time equivalent)
- Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, l’équivalent temps plein est calculé par un rapport entre le nombre d’heures de travail réellement effectuées par une personne et les heures de travail normales établies dans la convention collective de la personne.
- expérimentation (experimentation)
- Conduite d’activités visant d’abord à explorer, puis à mettre à l’essai et à comparer les effets et les répercussions de politiques et d’interventions, afin d’étayer la prise de décision à l’aide d’éléments probants et d’améliorer les résultats pour les Canadiens en examinant ce qui fonctionne, pour qui cela fonctionne, et dans quelles circonstances. L’expérimentation est liée à l’innovation (l’essai de nouvelles choses), mais est distincte de celle-ci, car elle suppose une comparaison rigoureuse des résultats. Par exemple, l’utilisation d’un nouveau site Web pour communiquer avec les Canadiens peut être une innovation; tester systématiquement le nouveau site Web par rapport aux outils de sensibilisation existants ou à un ancien site Web pour voir lequel favorise un engagement accru est une expérimentation.
- indicateur de rendement (performance indicator)
- Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’une organisation, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
- indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)
- Mesure quantitative pour évaluer les progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.
- initiative horizontale (horizontal initiative)
- Initiative dans le cadre de laquelle 2 organisations fédérales ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
- plan (plan)
- Exposé des choix stratégiques, qui montre comment une organisation entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et met en général l’accent sur des mesures qui donneront les résultats attendus.
- plan ministériel (Departmental Plan)
- Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires. Les plans ministériels couvrent une période de 3 ans et sont généralement présentés au Parlement au printemps de chaque année.
- priorité ministérielle (departmental priority)
- Plan ou projet qu’un ministère a choisi de cibler et dont il rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou de ce qui doit être fait en premier pour appuyer la réalisation des résultats ministériels souhaités.
- priorités pangouvernementales (government-wide priorities)
- Aux fins du Rapport sur les résultats ministériels 202-21, les priorités pangouvernementales sont des thèmes de haut niveau qui présentent le programme du gouvernement issu du discours du Trône de 2019, à savoir : lutter contre les changements climatiques, renforcer la classe moyenne, parcourir le chemin de la réconciliation, assurer la santé et la sécurité des Canadiens, et placer le Canada en position favorable pour assurer sa réussite dans un monde incertain).
- production de rapports sur le rendement (performance reporting)
- Processus de communication d’information sur le rendement fondée sur des éléments probants. La production de rapports sur le rendement appuie la prise de décisions, la responsabilisation et la transparence.
- programme (program)
- Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des 2, qui sont gérés ensemble au sein du ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services.
- Rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
- Rapport sur les réalisations concrètes d’un ministère au regard des plans, des priorités et des résultats attendus exposés dans le Plan ministériel correspondant.
- rendement (performance)
- Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons apprises ont été cernées.
- répertoire des programmes (program inventory)
- Compilation de l’ensemble des programmes du ministère et description de la manière dont les ressources sont organisées pour contribuer aux responsabilités essentielles et aux résultats du ministère.
- responsabilité essentielle (core responsibility)
- Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le Ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
- résultat (result)
- Conséquence attribuable en partie aux activités d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence de l’organisation.
- résultat ministériel (departmental result)
- Une conséquence ou un résultat que vise un ministère. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.
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