Partenariat Canada-Mexique - 2020 rapport annuel
Table des matières
- Partie I : Message des coprésidents du Partenariat Canada-Mexique
- Partie II : Profil et rapport institutionnel 2020
- Partie III : Rapports des groupes de travail
Partie I : Message des coprésidents du Partenariat Canada-Mexique
En tant que coprésidents nationaux, nous avons le grand plaisir de vous présenter le Rapport annuel 2020 du Partenariat Canada-Mexique (PCM). Seize ans après qu’il ait vu le jour, le PCM ne cesse de démontrer sa valeur en tant que mécanisme prééminent de dialogue entre le Mexique et le Canada pour promouvoir la coopération bilatérale, entre autres dans les domaines politique, économique, social, universitaire et culturel.
Le PCM est un mécanisme unique qui comprend une pluralité d’intervenants des secteurs privé et public, qui se réunissent chaque année indépendamment des changements au niveau politique. Le succès actuel du PCM est dû à sa capacité permanente à s'adapter aux priorités établies par les parties prenantes. L'objectif ultime du PCM est de fournir un espace pour l'engagement des intervenants sur les priorités principales afin de formuler des stratégies qui augmentent notre compétitivité économique et renforcent la coopération bilatérale dans les domaines suivants : agroalimentaire, créativité et culture, énergie, environnement, foresterie, capital humain, exploitation minière, commerce, investissement et innovation.
Le rapport annuel 2020 présente une compilation impressionnante de résultats issus de la 16e réunion annuelle du Partenariat Canada-Mexique. Dans le respect des mesures sanitaires visant à empêcher la propagation de la COVID-19, pour la première fois de son histoire, la réunion du PCM était 100 % virtuelle. Bien que 2020 ait été une année difficile pour les groupes de travail du PCM en raison des restrictions de voyage et de l'impossibilité de tenir des réunions en personne, la réunion annuelle a permis de faire le point sur les progrès réalisés au cours de l'année écoulée et de discuter des plans pour une collaboration accrue en 2021. La participation a été remarquable cette année, avec plus de 100 participants à la séance d'ouverture. La réunion a également pu tirer parti d'une forte présence dans les médias sociaux, avec notamment un communiqué de presse commun.
La réunion annuelle de cette année a mis l'accent sur l'égalité des sexes, un dossier prioritaire pour les deux pays. Elle a également porté sur les moyens par lesquels le Canada et le Mexique peuvent travailler ensemble pour surmonter la crise générée par la COVID-19 et pour renforcer notre coopération sur les questions trilatérales afin de contribuer à la prospérité et au bien-être de l'Amérique du Nord en tant que région. Les huit groupes de travail se sont réunis pendant ou en marge de la réunion annuelle. Il convient de noter que, outre la vidéo du secrétaire d'État aux affaires étrangères, M. Ebrard, remerciant les participants pour leur engagement, le PCM 2020 a également connu une participation de haut niveau politique (la secrétaire mexicaine à l'énergie, Rocío Nahle García, et le secrétaire parlementaire canadien aux ressources naturelles, Paul Lefebvre). Le succès de la réunion annuelle de cette année génère un élan pour une collaboration accrue au cours de l'année à venir.
Nous tenons à remercier tous les groupes de travail pour les résultats concrets qu'ils s'efforcent d'obtenir année après année et pour leur vision stratégique pour 2021. Le PCM reste pertinent et continue de bénéficier de la contribution des provinces, de la société civile, des universités et du secteur privé. Nous demandons à tous les groupes d'inclure une perspective de genre dans leurs plans de travail pour 2021 et de chercher à maintenir des réunions fréquentes pour faire avancer les priorités. Nous sommes convaincus que 2021 sera aussi fructueuse que les années précédentes en contribuant à l'amélioration des relations bilatérales entre le Canada et le Mexique.
Roberto Velasco
Chef de l’unité pour l'Amérique du Nord
Sous-ministre adjoint pour les Amériques
Michael Grant
Sous-ministre adjoint pour les Amériques
Affaires mondiales Canada
Partie II : Profil et rapport institutionnel 2020
Le PCM a été lancé en 2004 par les gouvernements du Canada et du Mexique en tant qu'initiative bilatérale visant à promouvoir la coopération publique et privée. Il met à contribution des participants des gouvernements canadien et mexicain, des secteurs commerciaux, des organisations non gouvernementales et d'autres intervenants. Le PCM est composé de huit groupes de travail, dont l'objectif est de renforcer la collaboration dans leurs secteurs d'intérêt respectifs. Bien que chaque groupe de travail fonctionne de manière autonome au cours de l'année, tous les membres du PCM se réunissent pour une réunion annuelle, accueillie alternativement par chaque pays. La réunion la plus récente a été accueillie par le Canada et s'est tenue virtuellement le 26 novembre 2020.
Bien que le PCM mette à contribution un large éventail d'acteurs issus de différents ministères, la coordination et la gestion générales sont dirigées conjointement par Affaires mondiales Canada (AMC) et le ministère des Affaires étrangères du Mexique (SRE). Les coprésidents nationaux sont le sous-ministre adjoint pour les Amériques à Affaires mondiales Canada et le Chef de l’unité pour l'Amérique du Nord au ministère des Affaires étrangères du Mexique.
Depuis le début, le PCM a été conçu comme une entité souple, susceptible de faire l’objet d’une révision et d’un ajustement continus afin de refléter au mieux les dynamiques et priorités changeantes de nos gouvernements et sociétés respectifs. Par exemple, en 2019, les coprésidents nationaux du PCM ont accepté d'étudier la possibilité de créer un nouveau groupe de travail sur les affaires autochtones. Cette volonté a été réitérée lors du PCM 2020.
La revitalisation et la révision continues du PCM sont conformes aux pratiques antérieures fructueuses et peuvent stimuler davantage les synergies et l'innovation, rationaliser les groupes de travail et obtenir une plus grande participation des divers intervenants, notamment les autorités des États/provinciales et les représentants des ONG et du monde universitaire.
Groupes de travail et activités du PCM
Les activités des huit groupes de travail du PCM définissent le travail du partenariat dans son ensemble. Chaque groupe de travail est coprésidé par des hauts fonctionnaires canadiens et mexicains des ministères concernés. À l’heure actuelle, les huit groupes de travail sont les suivants :
- Agro-industrie
- Culture et créativité
- Énergie
- Environnement
- Foresterie
- Capital humain
- Exploitation minière
- Commerce, investissement et innovation
Les coprésidents des groupes de travail canadiens proviennent des institutions suivantes :
- Affaires mondiales Canada (AMC)
- Ressources naturelles Canada (RNCan)
- Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
- Environnement et changement climatique Canada (ECCC)
- Patrimoine canadien (PCH)
- Fédération canadienne de l'agriculture (FCA)
- Chambre de commerce canadienne au Mexique (CanCham)
Les coprésidents de groupes de travail mexicains sont issus des institutions et organismes suivants :
- Ministère des Affaires étrangères (SRE)
- Ministère de l'environnement et des ressources naturelles (SEMARNAT)
- Ministère de l'énergie (SENER)
- Ministère de l'économie (SE)
- Ministère de la culture (SC)
- Ministère de l'agriculture et du développement rural (SADER)
- Commission nationale des forêts (CONAFOR)
- Conseil national de l'agriculture (CNA)
- Conseil mexicain des entreprises pour le commerce extérieur, l'investissement et la technologie (COMCE)
Réunions annuelles du PCM
Le Mexique et le Canada alternent les fonctions d'hôte chaque année. Les réunions annuelles servent de point de convergence pour la réorientation des activités des groupes de travail et, en même temps, offrent l'occasion aux coprésidents d'analyser les réalisations, l'efficacité et l'orientation future de leurs groupes de travail et du PCM dans son ensemble. L'objectif principal de la réunion annuelle est d'adopter et de promouvoir une vision stratégique, de même qu'un plan de travail aligné sur les priorités du programme bilatéral.
Certains groupes de travail organisent des réunions conjointes afin de partager des expériences, de former des partenariats et d'identifier et de développer des projets transversaux. Le PCM encourage également la participation d'autres intervenants aux réunions annuelles, notamment des responsables universitaires et du secteur privé des deux pays, de même que des provinces canadiennes et des États mexicains. Par le passé, des représentants de l'Alberta, de l'Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan, de la Colombie-Britannique, du Québec, de Jalisco, de l'État de Mexico, de Chihuahua et de Morelos y ont participé.
Dans l'ensemble, la réunion annuelle sert d'espace pour mettre en évidence l'impact du PCM sur la relation bilatérale, où tous les participants peuvent échanger des points de vue, des expériences et des pratiques exemplaires. En outre, elle constitue une étape de réseautage pour tous les membres. Le PCM constitue le mécanisme le plus important pour la promotion de la relation bilatérale.
Le PCM a tenu les réunions annuelles suivantes :
- Ottawa, Ontario - 25 octobre 2004
- Vancouver, Colombie-Britannique - 30 septembre 2005
- Ciudad de México, D.F. - 7 mars 2007
- Kanata, Ontario - 4 et 5 mars 2008
- Jiutepec, Morelos - 23 et 24 mars 2009
- Niagara-on-the-Lake, Ontario - 19 et 20 avril 2010
- Ciudad de México, D.F. - 7 et 8 avril 2011
- Ottawa, Ontario - 29 et 30 mai 2012
- Ciudad de México, D.F. - 8 et 9 juillet 2013
- Calgary, Alberta - 8 au 10 septembre 2014
- Ciudad de México, D.F. - 25 et 26 novembre 2015
- Ottawa, Ontario - 23 et 24 novembre 2016
- Ciudad de México, CDMX - 23 et 24 novembre 2017
- Ottawa , Ontario - 11 et 12 octobre 2018
- Ciudad de México, CDMX - 27 et 28 novembre 2019
- Réunion virtuelle (organisée par le Canada) - 26 novembre 2020
Partie III : Rapports des groupes de travail
Groupe de travail sur l'agro-industrie
Coprésident canadien
Mary Robinson
Présidente
Fédération canadienne de l'agriculture (FCA)
Fred Gorrell
Sous-ministre adjoint des Affaires internationales
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Coprésident mexicain
Juan Cortina
Vice-président du commerce extérieur
Conseil national de l'agriculture (CNA)
Santiago Arguello
Coordonnateur de l'agriculture
Ministère de l'agriculture et du développement rural (AGRICULTURA)
Introduction
La 16e réunion annuelle du Groupe de travail Canada-Mexique sur l'agro-industrie (GTAI) a été organisée par le Canada et coprésidée par Mary Robinson, présidente de la Fédération canadienne de l'agriculture; Fred Gorrell, sous-ministre adjoint, Direction générale des affaires internationales, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), Juan Cortina, vice-président du commerce extérieur, Conseil national de l'agriculture (CNA) du Mexique et Santiago Arguello, coordonnateur, de l’Agriculture, ministère de l'Agriculture et du Développement rural (AGRICULTURA) du Mexique.
Le GTAI sert à approfondir nos relations bilatérales dans les domaines d'intérêt mutuel et à engager le dialogue dans les domaines où nous ne sommes pas alignés.
Effets de la COVID-19
Les effets de la COVID-19 sur le secteur agricole et agroalimentaire a été un sujet abordé tout au long de la réunion. Le GTAI a convenu que 2020 avait été une année sans précédent qui a changé la vie des gens partout dans le monde et mis en évidence les inégalités dans le monde.
En raison de la pandémie mondiale, les deux pays sont confrontés à des défis sanitaires et économiques sans précédent. Bien que les chaînes d'approvisionnement aient fait preuve d'une résilience remarquable dans ces circonstances extraordinaires, l'accès à des aliments abordables est un problème croissant pour un trop grand nombre de personnes, en particulier pour les populations vulnérables qui doivent faire face à la perte de leurs moyens de subsistance et à la hausse des prix des aliments. Le Canada et le Mexique ont convenu de l'importance de maintenir une coopération et une solidarité solides pour relever ces défis.
Les participants au GTAI ont convenu que des engagements fréquents et une relation personnelle renforcée entre Victor Villalobos, secrétaire de l'Agriculture du Mexique, et Marie-Claude Bibeau, ministre d'AAC du Canada, ont été essentiels pour assurer des interruptions minimales du commerce ou des retards à nos frontières pendant la pandémie mondiale. La complémentarité du commerce agroalimentaire bilatéral a été soulignée, de même que l’ACEUM modernisé qui est entré en vigueur cette année.
Trois sujets proposés conjointement et convenus d'un commun accord ont été abordés au cours de la séance. Les résultats suivants ont été atteints :
Thème 1 : occasions et défis liés aux flux commerciaux dans le cadre des accords de libre-échange existants
Le GTAI a reconnu le niveau significatif et fréquent de l'engagement officiel qui a eu lieu au niveau des secrétaires-ministres, ce qui a été impératif pour assurer la libre circulation du commerce pendant la pandémie mondiale. Les participants ont réitéré l'importance que ce leadership gouvernemental de haut niveau continue à explorer une approche potentielle pour faciliter le commerce bilatéral de produits provenant de populations vulnérables.
Les participants du GTAI ont reconnu que le TMEC/ACEUM présente de nombreuses occasions et de nombreux défis. L'un des sujets de préoccupation communs est l'augmentation potentielle du nombre de recours commerciaux et d'enquêtes en provenance des États-Unis, tels que le plan pour les fruits et légumes frais saisonniers des États-Unis. Les deux parties se sont engagées à partager l'information et à continuer de collaborer sur cette question, puisque nous sommes des pays commerciaux complémentaires et qu'il est essentiel que le commerce circule librement, tel que déterminé par le TMEC/ACEUM et l'OMC.
Les représentants du gouvernement et de l'industrie des deux pays s'entendent pour dire que l'entente d'équivalence en matière de produits biologiques entre le Canada et le Mexique progresse bien. En ce qui concerne les prochaines étapes, l'Agence canadienne d'inspection des aliments s'est engagée à répondre à la plus récente correspondance du Service national de la santé, de la sécurité alimentaire et de la qualité du Mexique (datée du 30 septembre 2020) d'ici la fin de décembre 2020. Ceci a été mentionné comme un exemple d’harmonisation de la réglementation, et les participants au GTAI ont également noté l'importance des mesures scientifiques liées au commerce.
Les participants au GTAI ont convenu qu'un système commercial régional et international fondé sur des règles est impératif et ont discuté de l'importance d'un secteur agricole et agroalimentaire fort et sain pour assurer un approvisionnement alimentaire stable, y compris les produits des communautés marginalisées telles que les femmes, les agriculteurs autochtones et les petites et moyennes entreprises.
Ils ont également discuté de l'importance de s'adapter à la numérisation dans le contexte mondial actuel, de même que de quelques-uns des avantages découlant de la réduction des interactions entre personnes.
Le gouvernement mexicain a incité le groupe de travail à examiner une proposition de l'industrie mexicaine du bœuf visant à travailler avec les États-Unis sur une approche régionale de réexportation afin de faciliter la circulation des produits agricoles et agroalimentaires mexicains qui sont déjà en stock aux États-Unis pour répondre aux possibilités de vente de ces produits au Canada. L'idée est que les États-Unis certifient la réexportation des stocks existants à partir de leur territoire plutôt que d'avoir à expédier les produits directement à partir de l'établissement d'origine au Mexique. Le gouvernement mexicain a suggéré que cette approche pourrait également être utile pour les produits canadiens qui sont en stock aux États-Unis et qui voudraient être réexportés au Mexique.
Tous les participants ont convenu que le GTAI est un mécanisme essentiel pour favoriser le maintien de liens étroits entre nos pays et pour résoudre les problèmes rapidement, avant qu'ils ne deviennent incontrôlables.
Thème 2 : Enjeux liés au travail dans l'agriculture
Le GTAI a reconnu l'importance du Programme des travailleurs étrangers temporaires (TET) pour le secteur agricole canadien et pour les travailleurs mexicains. Les participants ont convenu que ce programme devait se poursuivre et qu'il était toujours possible de l'améliorer compte tenu des nouvelles conditions créées par la pandémie de la COVID.
L'urbanisation et le vieillissement des populations sont deux défis majeurs pour attirer les travailleurs dans le secteur agricole. Le GTAI a souligné la nécessité de faire de l'agriculture un secteur attirant, par exemple en garantissant des avantages équitables, des salaires justes et une bonne qualité de vie.
Il existe déjà un sentiment de partenariat entre le Canada et le Mexique et un intérêt à accroître la collaboration, en particulier dans des domaines complémentaires tels que les accords de travail. Aucun pays ne devrait tenir pour acquis la disponibilité de la main-d'œuvre ou l'accès à la main-d'œuvre, surtout si l'on tient compte de la sécurité alimentaire mondiale et des effets sur les économies locales.
Le Canada et le Mexique ont convenu de l'importance d'une stratégie officielle en matière de main-d'œuvre agricole qui tienne compte des défis, des saisons et des cultures de chaque pays afin d'assurer la sécurité alimentaire mondiale, qui revêt une importance croissante. Les deux parties ont convenu que la stratégie doit aborder les problèmes immédiats, à moyen et à long terme.
Thème 3 : Restrictions concernant les pesticides : Initiatives internationales et occasions de collaboration pour faciliter le commerce et permettre le choix des agriculteurs
Sachant que des limites maximales de résidus (LMR) de pesticides différentes ou manquantes rendent l'exportation difficile, il est important de continuer à travailler ensemble pour maintenir l'accès des agriculteurs aux produits de phyto-protection.
Les deux parties ont reconnu qu'au fil des années, le Canada, le Mexique et les États-Unis ont réalisé des progrès substantiels en matière d'harmonisation dans le cadre du Groupe de travail technique (GTT) sur les pesticides de l'ALÉNA/ACEUM. L'industrie s'est dite préoccupée par la décision de SEMARNAT de restreindre les importations de glyphosate et a anticipé une pénurie prochaine sur le marché mexicain. AGRICULTURA a reconnu que le glyphosate joue un rôle important dans la production agricole au Mexique, et que le défi consiste à atteindre un niveau résiduel plus faible et à évoluer vers une agriculture plus écologique, comme l'a demandé le président Lopez Obrador. AGRICULTURA a déclaré être en communication avec SEMARNAT à ce sujet, et a noté que le mandat officiel et légal est de collaborer d'une manière publique-privée pour trouver des solutions de rechange réalisables (techniquement et économiquement) pour remplacer progressivement le glyphosate. Entre-temps, le gouvernement fédéral s'abstient d'acquérir, d'utiliser, de distribuer et de promouvoir le glyphosate, mais le secteur privé peut continuer à l'utiliser.
Les deux parties ont réaffirmé que l'alignement nord-américain est la clé du succès ainsi que la nécessité d'une prise de décision fondée sur la science et le risque. Elles ont exprimé leur intérêt à promouvoir l'adoption de nouvelles technologies pour favoriser la compétitivité du secteur agricole, et ont réitéré le besoin de transparence quant à la façon dont les décisions et les processus sont entrepris. Le GTAI recommande que le groupe poursuive les discussions au sujet de ce dossier de manière bilatérale.
Les participants au GTAI ont également convenu de l'importance de reconnaître que les produits de protection des cultures tels que le glyphosate peuvent réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre et augmenter la séquestration du carbone. De plus, ils peuvent contribuer à augmenter la productivité/les rendements et à maintenir des coûts de production bas pour toutes les exploitations agricoles, y compris les agriculteurs marginalisés du Mexique.
Groupe de travail sur la culture et la créativité
Coprésident canadien
Julie Boyer
Directrice générale du commerce international
Patrimoine canadien (PCH)
Coprésident mexicain
Pablo Raphael de la Madrid
Directeur général de la promotion et des festivals culturels
Ministère de la culture (SC)
Résumé
Le Groupe de travail sur la culture et la créativité (GTCC) a tenu sa réunion annuelle le 26 novembre 2020. En raison de la pandémie de la COVID-19, la réunion a été organisée virtuellement par le Canada. La délégation canadienne était dirigée par Julie Boyer, directrice générale de la Direction générale du commerce international à Patrimoine canadien, tandis que la délégation mexicaine était dirigée par Pablo Raphael de la Madrid, directeur général de la promotion et des festivals culturels du ministère de la Culture du Mexique.
Le GTCC avait un ordre du jour ambitieux et a attiré plus de 50 participants, ce qui reflète l'intérêt des pays pour la coopération culturelle. La délégation canadienne était représentée par des fonctionnaires de Patrimoine canadien, d'Affaires mondiales Canada, de l'ambassade du Canada au Mexique, de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, des organismes du portefeuille de Patrimoine canadien, de l'Office national du film, du Fonds des médias du Canada, de Téléfilm Canada, du Conseil des arts du Canada et du Musée canadien de l'histoire.
La délégation mexicaine était représentée par des fonctionnaires du ministère de la culture, de l'Institut national des langues autochtones, de l'Institut mexicain du cinéma (IMCINE), du ministère des Affaires étrangères, du ministère de l'économie, de l'Institut national des peuples autochtones et de l'ambassade du Mexique au Canada.
Les thèmes de la réunion générale du PCM de cette année étaient le programme nord-américain et l'égalité des sexes. Les enjeux nord-américains sont omniprésents dans les discussions du PCM, étant donné que les États-Unis sont le principal partenaire commercial du Canada et du Mexique. L'accord Canada-États-Unis-Mexique (connu sous le nom d’ACEUM au Canada et de T-MEC au Mexique) entrant en vigueur le 1er juillet 2020, le Canada et le Mexique ont obtenu, tous les deux, des exceptions dans l'accord pour leurs industries culturelles respectives. Ces exceptions permettent aux deux pays de continuer à tracer la voie en matière d'élaboration de politiques culturelles et de fournir un soutien gouvernemental aux sous-secteurs les plus durement touchés par la pandémie de la COVID-19.
L'égalité des sexes est un enjeu important pour tout groupe de travail du PCM, et elle est déjà ancrée dans le plan d'action du GTCC. En amont de la réunion, Patrimoine canadien a partagé un document sur la parité hommes-femmes et les lieux de travail respectueux dans les organisations fédérales du Canada qui soutiennent le secteur audiovisuel du pays.
L'ordre du jour de la réunion comprenait des présentations des délégations canadienne et mexicaine, basées sur les domaines d'intérêt et les résultats attendus identifiés dans le plan d'action du CCWG. Le plan d'action pour 2020-2021 a également été discuté. Les présentations suivantes ont été faites :
- Effets de la pandémie de la COVID-19 sur les industries culturelles au Canada et au Mexique
- La modernisation de la Loi sur la radiodiffusion (Canada)
- Propriété intellectuelle et droits collectifs des peuples autochtones (Canada)
- Loi sur les langues autochtones : cadre juridique de la conservation et de la promotion des langues autochtones (Canada)
- « México Creativo » (Mexique)
- Diversité des contenus en ligne - Vers des principes directeurs (Canada)
- Conférence MONDIACULT 2022 (Mexique)
Effets de la pandémie de la COVID-19 sur les industries culturelles au Canada
- Les industries créatives sont un secteur clé de l'économie, contribuant pour 56,1 milliards de dollars au PIB du Canada (2,7 % du PIB global) et employant 655 000 personnes.
- La plupart des entreprises du secteur créatif sont des PME et ont été les plus durement touchées par la pandémie de la COVID-19.
- La fermeture de musées, de salles de spectacles et de théâtres, de même que l'annulation de tournées et d'événements d’industrie professionnels, ont mis un frein à la plupart des industries créatives.
- Les industries créatives ressentent toujours les effets de la fermeture prolongée. Alors que certains secteurs de l'économie montrent des signes de reprise, le secteur des arts/divertissements et des loisirs a continué à diminuer sa part du PIB, et l'emploi entre juillet 2019 et juillet 2020 a été réduit de plus de 52 % et de 38 % respectivement.
- Annoncé le 17 avril 2020, le Fonds d’urgence pour soutenir les organismes chargés de la culture, du patrimoine et du sport est un fonds de 500 millions de dollars destiné à fournir un soutien financier aux organismes de ces secteurs. Le fonds est complémentaire aux programmes existants de Patrimoine canadien pour les industries créatives, ainsi que les mesures de soutien liées à la COVID-19 du gouvernement du Canada pour les salaires et les coûts fixes des organismes.
- Le Fonds d’urgence est administré en deux étapes par Patrimoine canadien et ses partenaires. Le ministère continue de travailler avec les intervenants pour s'assurer qu'ils sont soutenus pendant la pandémie.
Effets de la pandémie de la COVID-19 sur les industries culturelles au Mexique
- Selon les données 2019 du compte satellite de la culture du Mexique, la culture représentait 3,1 % du PIB national. Les domaines identifiés comme étant les plus actifs étaient les médias audiovisuels, la fabrication de biens culturels (principalement l'artisanat) et la production culturelle pour les ménages et les activités culturelles gouvernementales.
- Les activités qui ont connu la plus forte baisse due à la pandémie sont les secteurs du patrimoine culturel, de la production de films, de vidéos et d'émissions de télévision et des événements créatifs et de divertissement, tandis que les activités de télécommunications et de communications sans fil ont augmenté.
- Le ministère de la culture a dû utiliser des ressources de son budget pour réorienter l'offre culturelle, par le biais de divers mécanismes, comme le lancement de la plateforme Contigo en la Distancia qui a enregistré plusieurs millions de visites. Les priorités étaient de soutenir les créateurs dans le développement de nouveaux contenus numériques et de garantir le droit d'accès à la culture.
- De même, le ministère de la culture a analysé les effets de la pandémie en réalisant une enquête pour enregistrer de l’information sur les créateurs d'activités culturelles. Les résultats seront publiés l'année prochaine. Les données préliminaires indiquent que 48 % des personnes interrogées ont perdu leur emploi en raison de la fermeture des activités publiques. Au Mexique, il existe un grave problème d'informalité dans l'économie culturelle. En effet, 62 % des participants à cette enquête ont déclaré travailler sans sécurité sociale ni autres droits du travail.
Modernisation de la Loi sur la radiodiffusion au Canada
- Le système de radiodiffusion a longtemps soutenu la création d'histoires et de musique canadiennes et a assuré leur accès et leur visibilité.
- Comme les services de diffusion en ligne ne sont pas tenus de contribuer à la création et à la découverte d'histoires et de musique canadiennes, ce soutien est menacé.
- Des modifications législatives sont nécessaires, et les modifications contenues dans le projet de loi habilitent le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, connu sous le nom de CRTC, à mettre en œuvre un cadre réglementaire modernisé et à créer un cadre plus équitable pour les diffuseurs traditionnels et en ligne.
- Le projet de loi C-10 : Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion compte cinq objectifs principaux :
- Inclure la diffusion en ligne
- Mettre à jour la politique de diffusion et de réglementation
- Renouveler l'approche de la réglementation
- Moderniser les pouvoirs d'exécution
- Mettre à jour la surveillance et le partage d'information
- D'autres mesures seront prises pour mettre en place un cadre réglementaire durable et équitable pour la radiodiffusion, qui comprendra une orientation politique pour le CRTC.
Propriété intellectuelle et droits collectifs des peuples autochtones au Canada
- Le Canada a présenté ses travaux sur la promotion et la protection des arts et des expressions culturelles autochtones contre l'utilisation abusive et le détournement.
- Cette initiative a été entreprise à la lumière des préoccupations soulevées par les populations autochtones.
- Au mois de janvier 2021, le Canada a publié un recueil explorant ces questions et les solutions possibles. Ce recueil a été élaboré en partenariat avec des acteurs de la communauté créative autochtone.
- Le document comprend des expériences de première main d'outils et d'approches visant à promouvoir et à protéger les arts et les expressions culturelles autochtones.
- Le ministère du Patrimoine canadien continue de travailler directement avec des artistes et des experts autochtones pour élaborer conjointement des outils et des solutions.
Loi sur les langues autochtones : Cadre juridique de conservation et de promotion des langues autochtones au Canada
- On compte 90 langues autochtones vivantes parlées au Canada, qui sont dans différentes situations de danger.
- La loi sur les langues autochtones, qui a reçu la sanction royale en juin 2019, a été élaborée conjointement à la suite d'un engagement important avec les peuples autochtones et d'un travail de développement collaboratif avec des partenaires autochtones. Son objectif général est de soutenir les efforts des peuples autochtones pour récupérer, revitaliser, maintenir et renforcer les langues autochtones.
- Le gouvernement du Canada travaille en collaboration avec les peuples autochtones pour mettre en œuvre la loi, notamment par le biais d'un comité directeur conjoint de mise en œuvre.
- Les deux prochaines étapes importantes de la mise en œuvre de la loi seront la création du Commissariat aux langues autochtones et l'élaboration d'un nouveau modèle de financement pour les langues autochtones.
« México Creativo » (Laboratoire de coopération émergente, laboratoires de similarité et indicateurs économiques des industries créatives et du développement de l'économie culturelle).
- « México Creativo » est une initiative du ministère de la Culture. Son objectif est d'établir des lignes stratégiques de politique publique en matière d'économies culturelle et créative, à travers des espaces de réflexion et d'analyse adaptés à la réalité actuelle entre experts, acteurs, communautés, initiative privée, fonctionnaires, agences gouvernementales, organisations internationales et pays partenaires. Son objectif est de favoriser la collaboration et la consolidation institutionnelle et économique du réseau productif culturel et de parvenir à une plus grande reconnaissance de la valeur sociale de la culture.
- Cet espace de formation et de développement des capacités est constitué par la coopération naissante entre le Laboratoire de coopération émergente et des laboratoires culturellement similaires.
- Le Mexique poursuit sa collaboration avec le Canada pour mettre en pratique une coopération qui tient compte du rôle transversal de la culture et qui favorise l'échange d'apprentissage mutuel, dans la compréhension et la reconnaissance de la diversité culturelle.
- Le ministère de la Culture a eu trois dialogues avec le Canada. Un dialogue est en attente pour partager les expériences des entreprises autochtones et le développement du Canada dans ce secteur.
Diversité des contenus en ligne – Vers des principes directeurs (Canada)
- Un écosystème d'information en ligne sain favorise la capacité des citoyens à découvrir et à accéder à des contenus variés en ligne, ce qui renforce la résistance à la désinformation et favorise la cohésion sociale.
- Bien que davantage de contenus soient produits et consommés en ligne, il est plus difficile pour les citoyens d'être exposés à des contenus diversifiés, en partie à cause des systèmes algorithmiques. La découverte de contenus culturels tels que les films et la musique est également guidée par des systèmes algorithmiques.
- L'accès et l'exposition communs à des contenus diversifiés, y compris les nouvelles locales et régionales, sont un élément essentiel de sociétés démocratiques fortes.
- Le Canada fait partie du groupe de travail multi-intervenants avec l'Allemagne, la France, la Finlande, l'Australie, des intervenants du secteur privé et de la société civile, qui cherche à créer des principes directeurs pour la diversité du contenu à l'ère numérique. L'objectif des principes est d'établir un cadre dans lequel les actions des intervenants peuvent mener à :
- la possibilité de découvrir des contenus locaux et nationaux
- la viabilité économique pour les créateurs de contenu
- l'accès et l'exposition à des sources d'information fiables et diverses
- la transparence sur l'impact des algorithmes
MONDIACULT 2022 (Mexique)
- Le premier MONDIACULT s'est tenu en 1982 au Mexique. Cet espace a contribué à redéfinir la relation entre la culture et le développement.
- L'UNESCO travaille sur le contenu principal du programme de MONDIACULT. Le Mexique, en tant que pays hôte, prévoit également des notes conceptuelles pour cette réunion, à laquelle participeront quelque 180 ministres de la culture, ainsi que des artistes, des spécialistes, des universitaires et des universités.
- Le Canada est un allié stratégique dans la relation bilatérale et dans le programme multilatéral.
- Les deux pays pourraient entamer des discussions au cours des mois à venir sur la conception du processus MONDIACULT 2022.
Plan d'action du Groupe de travail « Culture et créativité » 2020-2021
Les coprésidents ont passé en revue le plan d'action actuel et ont demandé à leurs équipes de déterminer les possibilités et les moyens de coopération future entre le Canada et le Mexique. Les nouveaux éléments clés suivants ont été ajoutés au plan d'action :
- Le partage d'information sur les effets de la COVID-19 sur les industries culturelles (tant au Canada qu'au Mexique);
- L’initiative sur la diversité des contenus en ligne (le Canada fera part des travaux qu'il a réalisés dans le cadre de cette initiative et fera le point sur l'état d'avancement des principes directeurs en cours d'élaboration par le groupe de travail international multi-intervenants);
- Le partage d'information sur les changements apportés au soutien national au secteur audiovisuel (tant au Canada qu'au Mexique);
- Le renforcement des partenariats avec les festivals de films canadiens (Mexique, IMCINE);
- « México Creativo », le Laboratoire de coopération émergente (Mexique) – création de dialogues entre les industries créatives afin de générer des échanges, des modèles commerciaux et des mécanismes de coopération;
- Le partage d'informations sur les études culturelles statistiques publiques et les systèmes d'information culturelle (proposition mexicaine).
Le Canada envisagera d'ajouter au plan d'action une présentation sur le Bureau de l’écran autochtone, en fonction de l'intérêt exprimé par les collègues mexicains.
Collaboration dans le domaine de la cinématographie
Valerie Creighton, présidente et directrice générale du Fonds des médias du Canada (FMC), a participé à la discussion. Le FMC favorise, promeut, développe et finance la production de contenu canadien et d'applications pertinentes pour toutes les plateformes de médias audiovisuels. Madame Creighton a exprimé le désir du FMC de rendre opérationnel le protocole d'entente (PE) qu'il a signé avec IMCINE en 2019. En vertu de ce protocole d'entente, les parties ont convenu de promouvoir des projets qui donnent la priorité et mettent l'accent sur le contenu axé sur les enfants, les jeunes et les peuples autochtones du Mexique et du Canada. Ce point reste à revoir, compte tenu de la situation actuelle de la pandémie de la COVID-19.
Jannike Curuchet, directrice adjointe de la promotion internationale d'IMCINE, a exprimé l'intérêt d'IMCINE à poursuivre sa collaboration avec le Canada, à mettre à jour l'accord de coproduction et à partager des informations sur les nouveaux fonds. Elle a également fait part de l'intention d'IMCINE d'explorer de nouvelles occasions d'échanges audiovisuels, par le biais de plateformes numériques, en particulier les cycles du cinéma autochtone, des enfants et des films réalisés par des femmes.
Laboratoire d'économie numérique
Mariana Delgado, directrice du Centre culturel numérique (Centro de cultura digital) a indiqué que la proposition est liée à « Compás Creativo », qui est le programme d'économie créative que le Centre culturel numérique ajoute au projet « México Creativo ». Elle a souligné qu'ils travaillent en étroite collaboration avec la Société des arts technologiques (SAT) de Montréal et avec la Délégation générale du Québec au Mexique. Elle a souligné qu'il y a un intérêt particulier à connaître les infrastructures que la SAT développe. Pablo Raphael de la Madrid a ajouté que, depuis août 2020, des laboratoires de coopération émergents ont été réalisés avec le Canada sur la réouverture des espaces culturels, l'économie créative et la relation entre le Mexique, le Canada et les États-Unis.
Le FMC est intéressé par une collaboration potentielle avec le Centre culturel numérique à cet égard et peut partager des exemples du travail qu'elle a effectué avec des homologues d'autres pays, par exemple sur les médias immersifs avec le Royaume-Uni.
Résidences artistiques
Pablo Raphael de la Madrid a signalé que le Fonds national pour la culture et les arts (FONCA) subit actuellement une profonde restructuration due à la disparition des fiducies d’intérêt public, ce qui n'implique pas l'élimination de son budget. Il a indiqué qu'un espace de résidence sera ouvert au Complejo Cultural Los Pinos.
Remarques finales du coprésident mexicain, Pablo Raphael de la Madrid
Il a remercié les délégués de leur présence, soulignant que le nombre de projets dans les différents domaines dans lesquels les deux pays travaillent est le reflet d'une relation solide.
Remarques finales de la coprésidente canadienne, Julie Boyer
La coprésidente canadienne a remercié les équipes de Patrimoine canadien et du ministère de la Culture d'avoir créé et exécuté un ordre du jour de réunion aussi complet, qui s'alignait sur le plan d'action du groupe en termes de partage d'informations sur les domaines d'intérêt identifiés, ainsi que de réflexion et de traitement de l'impact de la pandémie de la COVID-19 sur les industries culturelles des deux pays. Le GTCC a réuni de nombreux ministères et organismes ayant un intérêt direct dans la culture, le commerce et les affaires autochtones. La coprésidente a encouragé la poursuite de l'échange d'information entre le Canada et le Mexique, le partage des meilleures pratiques en matière d'élaboration de politiques culturelles et, ainsi, la poursuite de la collaboration entre nos pays.
Prochaines étapes pour le GTCC
Les coprésidents ont convenu de revoir le plan d'action au cours des six prochains mois en réexaminant les responsables de chaque mesure à prendre, en examinant chaque mesure dans l'optique de la COVID-19 et en évaluant ce qu'il est réaliste d'accomplir dans le contexte d'une pandémie avant la prochaine réunion annuelle du GTCC au mois de novembre 2021.
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Groupe de travail sur l'énergie
Chef de la délégation canadienne
Paul Lefebvre
Secrétaire parlementaire au
Ministre des Ressources naturelles
Coprésident canadien
Eric Bélair
Directeur général de la politique énergétique et des affaires internationales
Ressources naturelles Canada (RNCan)
Chef de la délégation mexciaine
Norma Rocío Nahle García
Secrétaire de l'énergie
Coprésidente mexicaine
Velvet Rosemberg Fuentes
Directrice générale des affaires internationales
Ministère de l'énergie (SENER)
I. Introduction et objectifs
Une brève réunion du groupe de travail sur l'énergie du PCM a eu lieu virtuellement le 26 novembre 2020, de 12 h à 12 h 30 HNE, accueillie par Ressources naturelles Canada, et organisée en collaboration avec SENER.
Le Canada était représenté par Paul Lefebvre, secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles. Le Mexique était représenté par Son Excellence, Rocío Nahle, secrétaire de l'Énergie. Miguel Angel Maciel, sous-secrétaire aux hydrocarbures à SENER, a pris la relève en tant que chef de la délégation mexicaine pour la seconde moitié de la réunion en raison de la disponibilité limitée de la secrétaire.
Les coprésidents du groupe de travail sur l'énergie du PCM, Velvet Rosemberg, directrice générale des affaires internationales du SENER, et Eric Bélair, directeur général de la Direction de la politique énergétique et des affaires internationales de RNCan, étaient également présents, et M. Bélair a agi comme modérateur de la séance. Parmi les autres participants canadiens figuraient Sandra Diaz, agente de développement commercial au bureau de l'Alberta au Mexique, Cristian Gonzalez-Paez, directeur régional (Amériques) à la University of Alberta et Scott McLean, représentant de la University of Calgary au Mexique.
Monsieur Bélair a lancé la réunion par un mot de bienvenue, soulignant que le groupe de travail sur l'énergie du PCM est un forum où non seulement les gouvernements, mais aussi l'industrie et la société civile peuvent identifier et faire avancer les programmes et les projets qui servent les intérêts des deux nations.
II. Résultats
Dans son allocution d'ouverture, le secrétaire parlementaire Lefebvre a remercié la secrétaire d'avoir respecté certains des engagements antérieurs du Mexique en matière de coopération énergétique. Notant que la transition vers un système énergétique à faibles émissions de carbone est au cœur de l'approche du Canada en matière de politique énergétique, M. Lefebvre a décrit quelques-uns des éléments de l'approche canadienne, notamment la décarbonisation de l'industrie et des transports, la réduction de la consommation d'énergie et l'encouragement du développement de sources d'énergie propres.
Bien que les politiques gouvernementales soient essentielles, le Canada comprend que les investisseurs et les partenaires internationaux jouent également un rôle vital. Par conséquent, M. Lefebvre a brièvement évoqué le rôle important des investisseurs privés dans la transition énergétique au Canada et au Mexique. Il a terminé ses remarques en soulignant que le fait de placer les gens au centre du développement énergétique est une valeur partagée par le Canada, le Mexique et la nouvelle administration américaine qui pourrait être un point de convergence fructueux pour une future coopération bilatérale et trilatérale. La coopération visant à soutenir cet effort pourrait inclure le partage des meilleures pratiques en matière d'accès à l'énergie propre pour les communautés éloignées et rurales et encourager la participation du Mexique à plusieurs initiatives multilatérales, telles que l'initiative conjointe du Canada et de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables sur la transition des communautés éloignées vers l'énergie renouvelable, la campagne Parité d’ici 30 de l'Agence internationale de l'énergie et la collaboration dans le cadre de la réunion ministérielle sur l'énergie propre pour développer un nouveau domaine de travail sur la dimension sociale de la transition énergétique.
La secrétaire Nahle a fait de brèves remarques en soulignant que le secteur de l'énergie est important pour le Mexique. Tout en convenant que le dialogue entre les deux gouvernements doit se poursuivre, elle a souligné que dans une relation bilatérale, chaque pays fonctionne sur la base de la souveraineté et de l'autodétermination. Madame Nahle a souligné que la politique mexicaine vise à garantir que le développement économique et le bien-être social aillent de pair, en particulier dans les communautés reculées. Cette politique vise également à renforcer les chaînes de valeur dans le secteur énergétique mexicain. Elle a noté que le gouvernement mexicain examine de près l'énergie – et le secteur de l'électricité en particulier – pour s'assurer que les conditions d'investissement étranger et national sont respectées. Madame Nahle a terminé ses remarques en soulignant l'importance du dialogue et de la collaboration entre le Canada et le Mexique. L'échange de pratiques exemplaires et d'expertise dans le domaine de la technologie a été mentionné comme un point de départ pour la coopération bilatérale.
Eric Bélair a ensuite invité les intervenants canadiens à formuler des commentaires. Sandra Diaz, représentante de la province de l'Alberta, a brièvement souligné l'engagement de l'Alberta à renforcer l'engagement avec ses homologues mexicains, notamment par le biais du PCM. Les représentants de la University of Alberta et de la University of Calgary ont remercié SENER de sa collaboration continue et ont fait le point sur leurs projets respectifs au Mexique.
Cristian Gonzalez-Paez a souligné que les deux projets de réseaux de connaissances impliquant la University of Alberta et l'Instituto Mexicano del Petróleo (IMP) ont terminé les livrables des années deux et trois, respectivement. Le troisième réseau axé sur le développement des compétences et la formation, avec l'Université nationale autonome du Mexique, est actuellement en cours de restructuration en raison des restrictions de voyage imposées par la COVID-19. En raison des retards de financement, les projets ont dû utiliser les fonds de l'université. Scott McLean a également mentionné le retard de financement de quatre projets de la University of Calgary (deux impliquant l'IMP et deux impliquant l'Instituto Tecnológico y de Estudios Superiores de Monterrey). Il a également noté que les intervenants mexicains, y compris Petróleos Mexicanos et les fonctionnaires, ont fourni des commentaires positifs sur les projets et que l'achèvement des projets permettra un retour sur investissement. Les deux universités ont demandé un suivi du SENER concernant l'état du financement.
Dans son discours de clôture, le sous-secrétaire Maciel a indiqué que le SENER examinerait attentivement les projets des universités. Il s'est également engagé à discuter et à fournir des commentaires sur une réunion trilatérale avec les États-Unis. Le secrétaire parlementaire Lefebvre a clôturé la séance en indiquant que le ministre O'Regan se réjouissait de rencontrer la secrétaire Nahle pour discuter de la manière dont les deux pays peuvent collaborer avec la nouvelle administration américaine, ainsi que pour poursuivre le dialogue en cours sur la garantie d'un climat d'investissement prévisible en Amérique du Nord.
Compte tenu du temps imparti au PCM 2020, le groupe de travail sur l'énergie n'a pas tenu de discussions de fond sur les activités de collaboration pour l'année suivante. Les membres du groupe de travail attendent avec impatience de pouvoir s’entretenir davantage sur la manière dont ils peuvent approfondir la collaboration bilatérale au cours de l'année 2021.
Groupe de travail sur l'environnement
Coprésidente canadienne
Lucie Desforges
Directrice générale des affaires bilatérales et du commerce
Environnement et changement climatique Canada (ECCC)
Coprésidente mexicaine
Iris Jiménez
Directrice générale adjointe de la coopération internationale et des affaires internationales
Ministère de l'environnement et des ressources naturelles (SEMARNAT)
I. Introduction et objectifs
Le Groupe de travail sur l'environnement (GTE) du PCM est le principal mécanisme permettant d'identifier les questions d'intérêt commun en matière de protection de l'environnement et de collaboration pour des initiatives bilatérales.
Le GTE s'est réuni virtuellement le 26 novembre 2020, avec pour objectif de réfléchir aux activités du plan de travail 2020 ainsi que de cerner de nouveaux domaines potentiels de collaboration. Cette séance a accueilli plus de 50 participants provenant de l'ensemble du CCCE et de SEMARNAT, en plus de plusieurs autres ministères, dont RNCan, Santé Canada et des représentants provinciaux de l'Alberta et du Québec, de même que du ministère de l'Économie et du ministère des Affaires étrangères du Mexique.
Six questions prioritaires ont été abordées :
- Solutions fondées sur la nature (SFN) pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité
- Coopération environnementale par le biais d'accords commerciaux
- Pratiques durables dans l'industrie extractive
- Mouvements transfrontaliers des déchets plastiques
- Gestion saine des produits chimiques, des pesticides et des déchets dangereux
- Coopération en matière de gestion des eaux usées
Ils ont également repris la coopération entre Parcs Canada et SEMARNAT/CONANP, qui vise à faire progresser les engagements de leur protocole d'entente de 2019 pour renforcer et échanger des informations sur les aires naturelles protégées.
Des représentants des gouvernements du Canada et du Mexique ont présenté de l’information sur chaque sujet et ont identifié des synergies afin de collaborer dans les forums multilatéraux et régionaux ainsi qu'au niveau bilatéral.
La réunion a contribué au renforcement des relations bilatérales en matière d'environnement au niveau fédéral, provincial et des États, de même que par la collaboration avec le secteur privé et la société civile.
II. Résultats
1. Solutions fondées sur la nature pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité
Résumé
Le CCCE et le ministère des Affaires étrangères du Mexique (SRE) ont présenté une vue d'ensemble du volet d'action sur les SFN dans le cadre de la Commission mondiale sur l'adaptation (CMA) et des avancées des SFN dans les deux pays, en soulignant les leçons apprises et en discutant de l'avenir de la coopération bilatérale après le sommet sur les SFN du mois de janvier 2021 et COP-26.
Mesures de suivi
- Le Canada et le Mexique poursuivront leur coopération en matière de SFN en collaborant à l'organisation d'événements préparatoires au sommet sur les SFN et discuteront davantage des possibilités de collaboration en vertu du cadre pour les SFN.
- Parcs Canada et SEMARNAT/CONANP continueront d'intégrer les recommandations concernant les SFN pour la conversation des aires naturelles protégées, en particulier par l'échange de pratiques exemplaires d'initiatives qui intègrent les SFN.
2. Coopération environnementale par le biais d'accords commerciaux
Résumé
Le Canada et le Mexique ont proposé conjointement un atelier virtuel sur le commerce illégal des tortues et des tortues terrestres qui pourrait inclure d'autres pays partenaires dans le cadre de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP). Ce serait l'occasion de mettre en valeur le leadership conjoint du Canada et du Mexique en matière d'environnement et de commerce, notamment parmi les membres du CPTPP. Le Mexique a également proposé de réactiver le Groupe nord-américain d'application de la loi sur la faune, en cherchant à assurer la continuité du partage de l'information et des meilleures pratiques en matière de protection de la faune et de commerce illégal.
En outre, l'ambassade du Canada au Mexique a présenté une proposition de « camp d'entraînement » (séance de formation intensive) de renforcement des capacités, qui sensibiliserait davantage les décideurs et les parlementaires à l'intégration de facteurs environnementaux dans les accords commerciaux et comprendrait des simulations de négociation.
Ces engagements reconnaissent l'utilisation des accords commerciaux comme moyen d'aborder les questions liées à l'environnement et aux changements climatiques et de souligner le leadership du Canada et du Mexique en tant que promoteurs du commerce et du développement durable comme programmes se soutenant mutuellement.
Mesures de suivi
- Le Canada et le Mexique ont convenu de poursuivre leurs travaux en vue de l'organisation d'un atelier sur le trafic illégal de tortues et de tortues terrestres avec les membres du CPTPP, qui devrait se tenir au printemps 2021. Le Canada a recommandé d’entreprendre d'autres conversations sur la proposition du Mexique concernant la réactivation du Groupe nord-américain d'application de la loi sur la faune au niveau trilatéral en incluant les États-Unis. De plus, le Mexique a souligné que la proposition de camp d'entraînement apportera une valeur ajoutée en incluant le renforcement des capacités de mise en œuvre. Le Canada et le Mexique ont convenu de poursuivre les consultations afin de définir conjointement une proposition approfondie d'une séance de formation intensive.
3. Pratiques durables dans l'industrie extractive
A) Consultation et participation des autochtones
Résumé
Le Canada a présenté une proposition d' « étude de cas en direct » sur les pratiques exemplaires en matière de processus de consultation des Autochtones dans les grandes opérations minières menées par des sociétés minières canadiennes au Mexique. Cette initiative servirait d'exemple de responsabilité sociale des entreprises dans le secteur de l'extraction et présenterait des pratiques minières plus durables qui pourraient être utiles à adopter dans l'industrie extractive au Mexique. Cette proposition jouit du soutien de RNCan et de l'Ambassade du Canada au Mexique. SEMARNAT a indiqué qu'il était disposé à recevoir une proposition plus détaillée afin de mener des consultations internes et interministérielles.
Mesures de suivi
- Le Canada et le Mexique continueront à discuter de cette proposition et à mener les consultations internes requises. Sans préjuger des résultats des consultations, les parties ont estimé qu'étant donné les limites présentées par la COVID-19, cette proposition ne se limite pas à avoir lieu en 2021; elle pourrait plutôt être adaptée pour se conformer aux circonstances changeantes de la pandémie.
En ce qui concerne les opérations minières, le Mexique a exprimé son intérêt pour l'échange d'expériences techniques relatives aux critères de conception et à l'analyse des risques pour la construction, l'exploitation et la fermeture (post-exploitation) des dépôts de résidus, dans le but d'apprendre des réglementations, des études et des méthodologies appliquées au Canada. Le Canada possède une expérience significative dans ce domaine au niveau provincial.
Mesures de suivi
- Le Canada a accepté de procéder à des consultations internes afin de confirmer la faisabilité de la proposition.
B) Technologies vertes
Résumé
Le Canada a présenté une proposition de mission commerciale virtuelle sur « l'exploitation minière verte » afin de promouvoir la technologie verte, d'échanger les meilleures pratiques, de partager l'expertise en matière d'amélioration de la durabilité dans le secteur minier et d'établir des réseaux bilatéraux du secteur privé. Cette proposition visera à mener à bien le travail actuellement entrepris par les gouvernements canadien et mexicain dans le but de créer des occasions d'affaires dans les deux pays.
Mesures de suivi
- L'ambassade du Canada au Mexique, avec le soutien du CCCE et de RNCan, intégrera des séances ou des réunions axées sur les technologies vertes pour la promotion des technologies canadiennes au Mexique. Ces réunions seront intégrées aux expositions commerciales et minières existantes au Mexique et s'adresseront aux entreprises et aux entités gouvernementales potentielles.
4. Mouvements transfrontaliers de déchets plastiques dans le cadre de la Convention de Bâle
Résumé
Le Mexique a proposé la création d'un réseau entre les experts mexicains et canadiens sur l'amendement de la Convention de Bâle relatif aux plastiques et ses dispositions relatives au consentement préalable en connaissance de cause (CPCC). Ce réseau soutiendrait la coopération technique pour la gestion du cycle de vie des plastiques et échangerait des pratiques exemplaires et des leçons apprises pour le recyclage des plastiques et leurs normes de sécurité respectives, en plus de fournir des conseils aux fonctionnaires mexicains pour l'élaboration d'un inventaire de déchets plastiques afin d'assurer une identification correcte et une gestion écologiquement rationnelle des plastiques.
Mesures de suivi
- Le Canada a accepté de présenter cette proposition aux fonctionnaires responsables à ECCC pour qu'ils l'examinent, afin d'évaluer la faisabilité et la viabilité de la proposition.
5. Gestion saine des produits chimiques, des pesticides et des déchets dangereux
Résumé
Le Mexique a proposé d'organiser une série de webinaires et de réunions virtuelles afin d'échanger des techniques et des méthodologies pour l'évaluation des risques environnementaux liés aux pesticides et la gestion des matières dangereuses. Ce faisant, le Mexique serait en mesure de renforcer ses capacités en matière de gestion rationnelle des pesticides. Les représentants de l'agence de réglementation de la lutte antiparasitaire du Canada (Santé Canada) et de la direction des secteurs industriels et des produits chimiques (ECCC) ont confirmé une expérience antérieure en matière d'échange de bonnes pratiques avec d'autres pays.
Mesures de suivi
- Le Canada mènera d'autres consultations internes pour confirmer que les expériences précédentes de partage d'expertise pourraient être reproduites avec les membres du gouvernement mexicain.
6. Renforcement des capacités des travailleurs des stations d'épuration des eaux usées
Résumé
Le Mexique a proposé d'élargir un réseau national de renforcement des capacités pour les travailleurs du traitement des eaux usées. Le réseau souhaite inclure l'expertise canadienne en offrant une formation aux membres de l'Institut mexicain de technologie de l'eau (IMTA). Cette proposition suivrait un modèle de formation des formateurs, dans lequel les fonctionnaires mexicains recevraient un programme de formation compact axé à la fois sur le contenu spécifique et sur la façon de reproduire la formation pour d'autres fonctionnaires mexicains dans tout le pays.
Mesures de suivi
- Le Canada a indiqué que ce domaine relève de la compétence provinciale plutôt que fédérale, bien que ECCC soit en mesure de faciliter ces connexions. Deux représentants des gouvernements provinciaux du Québec et de l'Alberta ont confirmé qu'ils seraient disponibles pour discuter plus en détail de cette initiative.
III. Défis et occasions
Le GTE a animé une séance virtuelle réussie, qui a tiré parti de la participation d'un large éventail d'experts. Plus de 50 participants du Canada et du Mexique, avec différents domaines d'expertise, ont assisté à la réunion. L'édition 2020 du GTE a enregistré le plus grand nombre de participants de son histoire. Le groupe diversifié de participants a permis de tenir des discussions instructives qui ont conduit à l'identification d’occasions de synergies entre les participants.
La pandémie mondiale de la COVID-19 a été identifiée comme un défi sous-jacent aux engagements bilatéraux et régionaux du Partenariat Canada-Mexique. Les deux parties ont convenu qu'en 2021, ces engagements se tiendraient de manière virtuelle. Étant donné l'impossibilité de tenir des réunions en personne, les engagements virtuels devraient permettre une plus grande participation à moindre coût et avec moins d'émissions de carbone liées aux déplacements.
Les activités identifiées contribueront au renforcement des capacités institutionnelles pour faire face aux nouveaux défis environnementaux et climatiques.
Groupe de travail sur la foresterie
Coprésident canadien
Jeff Waring Directeur général du commerce, de l'économie et de l'industrie
Service canadien des forêts (SCF)
Ressources naturelles Canada (RNCan)
Coprésidente mexicaine
Luciana Ludlow Paz
Responsable par intérim, Affaires internationales et promotion du financement
Commission nationale des forêts (CONAFOR)
Introduction
Au sein du groupe de travail sur la foresterie, on note un fort consensus sur le fait que le PCM fournit un mécanisme institutionnel important pour systématiser la coopération, réunir et renforcer les partenariats et promouvoir l'intégration de la science et des politiques. En travaillant ensemble, ce groupe de travail est devenu plus apte à poser les bonnes questions, à obtenir les bonnes données et à obtenir de meilleures réponses pour aider à soutenir et à répondre aux domaines prioritaires, tels que la comptabilisation du carbone forestier, la gestion des feux de forêt, la construction en bois et les approches paysagères de la gestion durable des forêts. Cette approche collaborative fournit de nouvelles données, un accès conjoint aux ressources, accélère l'apprentissage et notre capacité à partager des connaissances sur des questions critiques d'intérêt commun.
Les domaines de travail prioritaires réaffirmés par le groupe de travail sur la foresterie sont les suivants :
- Gestion des feux de forêt
- Comptabilité du carbone forestier
- Construire en bois
- Revoir la possibilité que le Mexique rejoigne le Réseau international de forêts modèles.
Points forts du groupe de travail sur la foresterie :
1. Gestion des feux de forêt
En raison d'une saison à faible risque d'incendie au Canada cette année, il n'y a pas eu d'échange de ressources en gestion des feux de forêt entre nos deux pays. Cependant, des préparatifs ont été faits pour permettre ce déploiement si nécessaire. Dans le cadre de nos Protocoles d'entente pour l'échange de ressources de gestion des feux de forêt entre les participants canadiens et mexicains, le Plan d'Exploitation annuel entre les participants canadiens et mexicains a été examiné et signé en juin 2020. Le Plan d'Exploitation clarifie les exigences et les normes pour l'échange de ressources en gestion des feux de forêt, et a été mis à jour par courriel et par téléphone (en raison de la pandémie de la COVID-19, il n'y a pas eu de réunion en personne). En bref, bien que le Canada n'ait pas demandé de soutien cette année, le Mexique s'est tenu prêt à apporter son aide.
Le Mexique a partagé son développement et sa mise en œuvre d'un outil en ligne appelé SISECOIF (Système de sélection des sapeurs de feux de forêts pour un déploiement international) pour l'enregistrement et la sélection de pompiers potentiels pour une assistance internationale basée sur les exigences de notre PE.
Le Canada (Centre interservices des feux de forêt du Canada – CIFFC) a mis l'accent sur la promotion et la formation d'une perspective de genre dans la gestion des feux de forêt, la logistique et les activités de lutte contre les incendies afin d'éliminer la discrimination entre les sexes. Des lignes directrices pour un code de conduite national sont en cours d'élaboration et des consultations avec le Mexique ont contribué à façonner les progrès réalisés à ce jour.
Le Service canadien des forêts (SCF) a fait le point sur le Système international d'évaluation des risques d'incendie et sur les formations organisées récemment au Costa Rica, en Malaisie et en Suisse. Au niveau national, le modèle du système d'évaluation du danger sera mis à jour pour 2025 afin de mieux évaluer différents scénarios de gestion de la végétation autour des collectivités et du comportement du feu, et d'améliorer le système d'indice de danger du feu pour inclure les prairies. Ces changements rendraient les outils canadiens plus facilement applicables dans d'autres pays comme le Mexique.
À la demande du Mexique, le Canada a également donné un aperçu de l'initiative WildFireSat, nouvelle initiative visant à lancer un satellite spécialisé dans la collecte de données en temps quasi réel qui alimenteront les outils de prise de décisions en matière de gestion des feux de forêt. Le Canada en est actuellement à la phase de conception et tiendra le Mexique au courant des progrès réalisés.
L'année prochaine, on doit mettre l’accent sur les éléments suivants :
- Maintenir le Plan d’Exploitation annuel. Au printemps 2021, effectuer un examen détaillé des clauses et du plan d'atténuation, en notant que la COVID-19 sera un grand défi pour tout déploiement international.
- Formation en temps réel ou échanges techniques sur les feux de forêt.
- Mises à jour sur les possibilités offertes par WildFireSat et la surveillance des prairies.
- Le CIFFC doit partager son plan en matière de genre et de diversité et explorer une collaboration potentielle avec le CONAFOR.
2. Comptabilité du carbone forestier
Le rôle important du secteur forestier dans les solutions fondées sur la nature qui contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est reconnu tant au Canada qu'au Mexique.
Au niveau national, le Mexique s'efforce de mieux suivre la déforestation et la dégradation pour comprendre l'étendue de sa couverture forestière. Il s'agit notamment d'améliorer les données de satellites et la cartographie de haute précision, ce qui permet d'améliorer les rapports (suivi, déclaration et vérification) dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, et peut influencer la conception et la mise en œuvre des politiques publiques.
Les membres du Groupe de travail sur la foresterie du Canada et du Mexique ont élaboré conjointement trois publications sur la coopération nord-américaine sur les options d'atténuation du changement climatique et les avantages de la modélisation. En mars 2020, le Service canadien des forêts a dirigé un atelier de formation au Mexique sur la modélisation du bilan du carbone (MBC) et la modélisation générique du bilan du carbone (MGBC). Le Canada a un certain nombre de documents scientifiques en cours d'élaboration sur la MGBC.
Le Mexique (CONAFOR) a partagé le travail effectué dans le développement de meilleures méthodes pour l'estimation des données d'activité, telles que le système satellitaire pour la surveillance des forêts. Ce système utilise deux approches, l'une spatialement explicite et l'autre basée sur l'échantillonnage, ce qui permet à CONAFOR d'avoir une estimation des taux de déforestation, de même que d'évaluer l'incertitude des calculs. Cette approche permet de déterminer les zones du pays où la déforestation brute par écorégion se produit avec plus d'ampleur, et de définir la cause directe des changements d'utilisation des terres. CONAFOR a également partagé les progrès et les engagements de l'évaluation de l'impact de l'atténuation, ainsi que les apports, les méthodes et l'avancement des résultats des différents projets.
Le Canada (SCF) a fait état de diverses collaborations menées bilatéralement, ainsi que trilatéralement entre les trois pays d'Amérique du Nord dans le cadre de la Commission nord-américaine de coopération environnementale, où les améliorations apportées au modèle de bilan du carbone ont été soulignées.
L'année prochaine, on doit mettre l’accent sur les éléments suivants :
- Soutenir l'évaluation et la mise en œuvre d'activités d'atténuation fondées sur des données scientifiques, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur forestier et au-delà.
- Les experts qui dirigent ce domaine de travail se réuniront virtuellement dans un avenir proche pour convenir d'actions visant à faire progresser mutuellement les travaux sur la comptabilisation du carbone forestier.
3. Construire en bois
Le Mexique connaît une forte demande de d’habitations en bois. Actuellement, des travaux sont en cours avec le Conseil national du logement et le Conseil du bois de construction pour identifier les domaines d’occasions entre les producteurs de bois et les constructeurs de maisons, en particulier dans les zones rurales et périurbaines. En réponse, le Mexique développe un nouveau programme de construction en bois, axé sur le logement et les bâtiments de faible hauteur. Les secteurs universitaire et privé sont des partenaires importants. Ce programme permettra de s'approvisionner en ressources locales et durables, d'améliorer les chaînes de valeur, d'ouvrir de nouveaux marchés, de conduire à une meilleure intégration entre les industries et de faire progresser l'innovation dans le secteur forestier.
Dans le cadre du Partenariat Canada-Mexique, CONAFOR souhaite soutenir la diffusion de l'information et l'avancement des connaissances sur la construction en bois de la façon suivante :
- Des cours, des ateliers et des séminaires, avec la participation de CONAVI et de COMACO;
- Développer des trousses technologiques et des manuels de construction, en l'occurrence améliorer et élargir les manuels dont dispose le Mexique;
- La construction d'un premier prototype de logement dans les installations de CONAFOR, avec les conseils de constructeurs canadiens, et avec la participation de constructeurs nationaux et d'étudiants (notamment CONAVI et COMACO);
- La construction d'autres prototypes dans les centres de formation forestière-CECFOR (Michoacán, Oaxaca, Coahuila et Veracruz), avec la participation des gouvernements des États et des municipalités, en explorant les possibilités de construction de pilotes à Tabasco (Balanca) et Nuevo Leon (gouvernement de l'État).
L'année prochaine, on doit mettre l’accent sur les éléments suivants :
- Poursuivre la collaboration afin de partager les connaissances et de tirer parti de l'expérience du Canada en matière de programmes qui soutiennent les aspects techniques de la construction en bois, en particulier les bâtiments de faible et moyenne hauteur.
- Explorer les approches visant à promouvoir et à informer l'avancement du prototype proposé par le Mexique d'une communauté de logements construits en bois.
4. Domaines de collaboration : Réseau international de forêts modèles
Les défis de la gouvernance inclusive et partagée au Mexique, au Canada et dans le monde entier prennent de plus en plus d'importance. Cette année, le Canada a continué à partager les 30 ans d'histoire du Réseau international de forêts modèles et la façon dont cette approche de la gestion durable des forêts aborde des questions telles que la gestion intégrée des ressources naturelles, la gouvernance du paysage et l'adaptation aux changements climatiques par la participation au niveau local à la gestion des feux de végétation. Le Mexique, par l'entremise de représentants de la CONAFOR, a participé aux événements du Réseau latino-américain de forêts modèles en mai et en novembre 2020 et a appris comment la structure de partenariat des forêts modèles compte des intervenants de l'ensemble du milieu, comme les gouvernements, les peuples autochtones, l'industrie, les universitaires et d'autres qui élaborent une vision de la durabilité pour leur paysage. La participation de CONAFOR au webinaire de la Forêt modèle d'Amérique latine sur la déforestation a également démontré comment la structure du réseau permet d'accélérer l'apprentissage et le partage des connaissances.
L'année prochaine, on doit mettre l’accent sur les éléments suivants :
Le Canada continuera d'inviter le Mexique à participer aux activités du Réseau international de forêts modèles (RIFM), à en apprendre davantage sur le réseau et les options de participation. Le Mexique a confirmé son engagement à explorer le partenariat avec le RIFM et continuera à examiner l'invitation. Il fera part d'une décision ferme en 2021.
Dans l'ensemble, plusieurs des activités en personne des groupes de travail prévues tout au long de l'année ont été reportées ou annulées en raison de la pandémie de santé mondiale. Néanmoins, certaines activités des groupes de travail ont pu se dérouler par le biais de plateformes virtuelles et de nouvelles occasions ont été saisies. À titre d'exemple, la réunion annuelle du PCM qui s'est tenue virtuellement cette année a permis un engagement plus large des participants (environ 21 personnes ont participé à la réunion du groupe de travail sur la foresterie - le plus grand nombre de participants jamais atteint). Le Groupe de travail sur la foresterie espère que l'année 2021-2022 permettra une combinaison de coopération virtuelle et en personne dans les domaines de travail prioritaires.
Les participants au groupe de travail ont apporté leur contribution au rapport :
Participants mexicains
- Luciana Ludlow Paz
Coprésidente
Responsable par intérim des affaires internationales et du développement financier, CONAFOR - Juan Manuel Villa Mejia
Directeur adjoint des opérations, CONAFOR - José Armando Alanís de la Rosa
Gestionnaire du système national de surveillance des forêts, CONAFOR - Oswaldo Carrillo Negrete
Chef de l'unité technique spécialisée dans la surveillance, le rapportage et la vérification (UTEMRV), CONAFOR - Eder Larios Guzmán
Responsable des rapports et de l'enregistrement de l'UTEMRV, CONAFOR - María de los Ángeles Soriano Luna
Spécialiste de la modélisation forestière UTEMRV, CONAFOR - César Moreno García
Spécialiste en modélisation forestière à l'UTEMRV, CONAFOR - Marcela Olguín Álvarez
Experte en modélisation forestière - Mario Antonio Mosqueda Vázquez
Coordonna général de la production et de la productivité, CONAFOR - Francisco Loya Chávez
Gestionnaire de l'approvisionnement, de la transformation et des marchés, CONAFOR - Irma Karina López Sánchez
Directrice de la coopération internationale, CONAFOR - Vanessa Carolina Becerra Álvarez
Directrice adjointe de la coopération internationale, CONAFOR
Participants canadiens
- Jeff Waring
Coprésident
Directeur général, Direction du commerce, de l'économie et de l'industrie, RNCan-SCF - Jeffrey Biggs
Directeur, Division du commerce et des affaires internationales, Service canadien des forêts, RNCan - Werner Kurz
Chercheur scientifique principal, RNCan-SCF - Mike Wotton
Chercheur scientifique principal, RNCan-SCF - Natasha Jurko
Technologue en incendie géospatial, RNCan-SCF - Joshua Johnston
Chercheur en incendie de forêt, RNCan-SCF - Dave Bokovay
Directeur des opérations, CIFFC - Maria Sharpe
Responsable de la science du feu et de l'information, CIFFC - Christa Mooney
Conseillère principale des politiques, RNCan-SCF - Rich Verbisky
Conseiller principal, Division du commerce et des affaires internationales, RNCan-SCF
Groupe de travail sur le capital humain
Coprésidente canadienne
Jennifer Daubeny
Directrice exécutive de l'éducation internationale
Affaires mondiales Canada (AMC)
Coprésident mexicain
Gustavo A. Cabrera Rodríguez
Directeur général de la coopération scientifique et technique
Agence mexicaine de coopération internationale pour le développement
(AMEXCID)Ministère des affaires étrangères (SRE)
Introduction et aperçu
En raison de la pandémie de la COVID-19 en 2020, le Canada a accueilli la XVIe réunion du Groupe de travail sur le capital humain (GTCH) de manière virtuelle, le 25 novembre 2020. Le format en ligne a permis la participation de 60 intervenants des gouvernements nationaux, étatiques et provinciaux du Mexique et du Canada, d'établissements d'enseignement, d'associations industrielles et d'ONG. Les coprésidents se sont félicités de la forte participation des deux parties, qui témoigne de l'engagement mutuel durable à soutenir le développement continu de la coopération Canada-Mexique en matière d'éducation internationale.
Le Mexique était la 10e source d'étudiants internationaux étudiant au Canada avec des permis d'études de six mois ou plus en 2019 et la deuxième en importance d'étudiants internationaux au Canada en provenance des Amériques, après le Brésil. Plus de 17 000 étudiants mexicains ont choisi le Canada comme destination d'études linguistiques en 2019, notamment pour des formations linguistiques à court terme, des programmes d'échange ou des études linguistiques à temps plein. Le Mexique poursuit ses efforts soutenus pour promouvoir le Mexique comme destination universitaire pour les Canadiens.
Rappelant les leçons tirées de la réunion du GTHC de 2019, avant celle du GTHC 2020, une feuille de suivi des initiatives trilingue a été élaborée, sur laquelle les intervenants ont été invités à partager les détails de leurs initiatives d'éducation passées, actuelles et prévues avec les partenaires canadiens et mexicains. Grâce à la disponibilité de ce document de référence, les coprésidents ont cherché à encourager des discussions plus interactives et stratégiques sur les thèmes de la réunion, plutôt que des intervenants mettant à jour les membres sur leurs projets institutionnels de l'année passée.
Cela a permis des discussions approfondies entre un large éventail de participants qui ont abordé un certain nombre de domaines prioritaires pour la coopération bilatérale en matière d'éducation, notamment la mobilité des étudiants, les possibilités offertes aux étudiants autochtones et une meilleure utilisation des programmes offerts aux étudiants canadiens et à l'enseignement des langues. Cela a également permis l'échange de mises à jour concernant les initiatives de coopération bilatérale en matière de recherche, les objectifs de l'apprentissage intégré au travail et les nouvelles possibilités de bourses pour les étudiants mexicains qui souhaitent poursuivre leurs études au Canada.
Tout au long de la journée, les effets de la pandémie de la COVID-19 a été un thème central, les intervenants partageant l'impact de la pandémie sur leurs initiatives, de même que la manière dont certains groupes d'étudiants, tels que les étudiants autochtones et les femmes, ont été confrontés à des défis particuliers. Les intervenants ont échangé leurs points de vue sur leurs défis et priorités communs pendant la pandémie, ainsi que leurs réponses et stratégies d'atténuation visant à assurer la continuité de la coopération, ce qui a fonctionné pour elles et ce qui n'a pas fonctionné, en reconnaissant que permettre aux étudiants d'atteindre leurs objectifs d'apprentissage reste une priorité absolue.
Enfin, certains des projets et initiatives en cours de développement ont été présentés au groupe, ainsi que les domaines d'intérêt à couvrir. Les intervenants ont renforcé leur engagement à travailler de manière bilatérale pour atteindre les objectifs fixés.
Compte tenu de la brièveté de la réunion, les gouvernements canadien et mexicain ont convenu que le plan d'action final serait élaboré conjointement après la réunion, et se sont engagés à le produire sans délai.
Principaux résultats du plan d'action 2019-2020
Liste des réalisations
L'impact de la pandémie de la COVID-19 sur l'éducation internationale a été cité comme un facteur clé affectant la mise en œuvre d'un large nombre d'initiatives éducatives Canada-Mexique. Néanmoins, les intervenants ont pu partager un certain nombre de résultats obtenus depuis la précédente réunion du HCWG en novembre 2019 à Mexico. Des mises à jour de l'état d'avancement ont été fournies à la fois lors de la discussion et par le biais de la feuille de suivi des initiatives d'éducation Canada-Mexique.
Voici quelques-uns des principaux résultats des deux parties :
- Éducation autochtone
- En raison de la pandémie, ni la table ronde Canada-Mexique sur l'enseignement supérieur, ni le programme de subventions AMEXCID pour les étudiants autochtones canadiens n'ont pu avoir lieu.
- Les participants attendent avec impatience une autre réunion de la table ronde lorsque cela sera possible, et la University of Saskatchewan a exprimé son intérêt à être un futur hôte de la table ronde.
- L'AMEXCID a indiqué qu'elle prévoyait de poursuivre le programme de subventions au cours de la nouvelle année, lorsque les conditions le permettront.
- Un certain nombre d'initiatives favorisant les possibilités d'éducation collaborative pour les étudiants autochtones, y compris les femmes, ont été mises en œuvre ou poursuivies en 2019-20.
- À l'automne 2019, la Lakehead University a accueilli 7 femmes autochtones pour un cours d'anglais d'un mois dans le cadre d'une initiative avec CITNOVA-CONACyT.
- Lakehead University a également accueilli 10 autres étudiants autochtones de l'université de Tabasco en 2019 et 2020 pour des cours d'anglais.
- Liens entre les institutions mexicaines et canadiennes; gouvernements infranationaux
- Les intervenants ont continué à progresser dans le renforcement des liens entre les gouvernements infranationaux et les établissements d'enseignement.
- L'AMEXCID continue de délivrer les bourses d'excellence du gouvernement mexicain pour les étrangers, qui offre chaque année 14 bourses aux étudiants du Québec et 15 bourses aux étudiants des autres provinces.
- Le consortium CALAREO (Lakehead University, Memorial University of Newfoundland, École de technologie supérieure, Carleton University et Vancouver Island University) a signé en octobre 2020 un accord avec le Consortium des universités technologiques et polytechniques du gouvernement de Querétaro pour l'exploration de recherches conjointes.
- La coopération de Mitacs en matière de mobilité des chercheurs avec Educafin et l'État de Guanajuato se poursuit, tout comme sa collaboration avec l'Universidad Tecnologica El Retoño (UTR), au nom des établissements participants de l'État d'Aguascalientes. Chacun de ces accords a le potentiel de soutenir des échanges de plus de 200 étudiants par an. Ces accords sont conclus dans le cadre du programme international Accelerate de Mitacs.
- Le British Columbia Council for International Education (BCCIE) travaille à l'organisation d'un événement virtuel en janvier 2021 qui réunira des institutions de la Colombie-Britannique et de l'État de Guanajuato afin de favoriser la collaboration.
- Promotion du Canada et du Mexique comme destinations d'apprentissage académique et professionnel
- Grâce à une série de coopérations, d'accords et de mobilité bilatérale, les atouts du Canada et du Mexique en tant que destinations d'apprentissage académique et professionnel ont été mis en évidence.
- Par exemple, la University of Saskatchewan continue de s'associer à EDUCAFIN et à CONACyT pour accueillir des étudiants mexicains boursiers poursuivant un programme d’étude postsecondaire complet.
- La Dalhousie University continue de travailler avec l'Universidad Autónoma de Campeche pour offrir un programme 2x2 qui encourage la mobilité sortante vers le Mexique des étudiants canadiens, qui doivent avoir terminé au moins deux années d'espagnol de niveau universitaire.
- Mobilité bidirectionnelle
- Les flux d'étudiants et de professeurs ont été soutenus par des initiatives de mobilité à double sens, ainsi que par des initiatives de mobilité à sens unique visant les étudiants canadiens et mexicains.
- Après le programme de bourses Proyecta 10 000 administré par l'AMEXCID de 2015 à 2018, qui a soutenu les études de 14 000 étudiants mexicains au Canada, le Proyecta Estado de México a été lancé en 2019 et a aidé environ 2 000 étudiants mexicains à poursuivre des études dans des établissements postsecondaires canadiens. La cohorte 2020 du programme a été annulée en raison de la COVID-19.
- La MacEwan University a accueilli 150 étudiants mexicains dans le cadre du programme Proyecta en 2019, tandis que la Lakehead University en a accueilli 600.
- L'Université polytechnique Santa Rosa Jauregui (Querétaro) et Lakehead University se sont associées dans le cadre d'un programme d'échange d'étudiants bilatéral permettant à deux étudiants canadiens et deux étudiants mexicains d'effectuer un échange d'apprentissage expérientiel en kinésiologie.
- Apprentissage intégré au travail
- Grâce au programme de bourses de l'Alliance Canada-Pacifique administré par la University of Alberta, 21 étudiants mexicains ont reçu une formation de renforcement des capacités en matière de gestion durable et de réglementation du secteur extractif.
- La collaboration bilatérale de Mitacs en matière de mobilité de la recherche par le biais de ses initiatives Globalink s'est poursuivie avec des partenaires mexicains, notamment avec le ministère mexicain de l'éducation publique (SEP) et Tec de Monterrey, entre autres.
- Mitacs a signé un accord de renouvellement avec SEP en 2020.
- Mitacs a annulé ses programmes de mobilité entrante cette année universitaire, mais l'intention est de les relancer en mai.
- L'Université de Guadalajara, l'ITESO, l'Université d'État de Hidalgo et le Consejo Quintanarroense de Ciencia y Tecnologia (COQCyT) ont également accueilli des étudiants et des professeurs canadiens de la Lakehead University pour un échange d'apprentissage expérientiel au Mexique dans le domaine de la gestion des ressources naturelles.
- L'Université d'Ottawa continue de développer une initiative d'apprentissage intégré au travail avec le Lycée français de Guadalajara qui permettrait aux étudiants de la faculté d'éducation de l'université d'effectuer un stage au Lycée dans le cadre de leur formation d'enseignant.
- Enseignement des langues
- Les possibilités d'apprentissage de la langue pour les étudiants mexicains ont été facilitées par un certain nombre d'institutions, les écoles identifiant de nouveaux moyens innovants pour offrir des programmes, en particulier pendant la pandémie. Les intervenants continuent de collaborer pour développer des occasions, notamment des accords pour la formation en anglais langue seconde.
- Les accords conclus par le Conseil des écoles publiques de l'Est de l'Ontario et par l'Institut français d'Amérique latine pour offrir une formation en français aux élèves mexicains de la maternelle à la 12e année n'ont pas été mis en œuvre en raison de la pandémie, mais les accords sont renouvelables chaque année.
- Cinq programmes membres de Langues Canada ont accueilli 50 étudiants de l'État d'Aguascalientes pour une formation linguistique en 2019, une initiative soutenue par la Fondation Televisa.
- Internationalisation des programmes d'études et développement des instructeurs
- L'Ottawa Catholic District School Board négocie actuellement trois accords relatifs à l'échange d'étudiants, à la formation, à l'enseignement de l'anglais langue seconde et au développement de l'éducation, qui lui permettraient de contribuer aux objectifs d'internationalisation de ses institutions partenaires mexicaines.
- Grâce au Fonds SENER-CONACYT pour les hydrocarbures, l'Institut mexicain du pétrole et Monterrey Tech sont engagés dans une recherche et une formation continues en collaboration avec la University of Calgary, ce qui permet l'échange de connaissances et de meilleures pratiques.
- L'Escuela Bancaria y Comerical EBC s'est également associée à la Lakehead University pour une conférence virtuelle conjointe sur les nouveaux environnements de travail résultant de la pandémie, permettant des échanges sur les défis et les réponses partagés.
Questions clés pour le GTCH 2020
A. Soutenir l'échange continu d'information et de pratiques exemplaires afin de surmonter les défis créés par la pandémie.
La discussion du groupe a mis en évidence les défis communs auxquels sont confrontés les intervenants en éducation au Canada et au Mexique en raison de la pandémie de la COVID-19, et a souligné la nécessité de maintenir des voies de communication ouvertes. La communication continue est essentielle pour assurer le développement et le maintien de la collaboration, même si les intervenants ajustent leurs plans pour tenir compte des nouvelles réalités en matière de santé publique, de technologie et d'économie.
Bien qu'un certain nombre d'initiatives de mobilité aient été affectées par la pandémie, les intervenants ont observé certains avantages des nouveaux modes de collaboration virtuels, notamment une accessibilité accrue aux possibilités d'enseignement pour les étudiants et le corps enseignant grâce aux plateformes en ligne. Les intervenants se sont engagés à explorer les possibilités de développer davantage la collaboration par le biais de ces plateformes. Parmi les exemples prometteurs partagés, citons le forum intersectoriel virtuel EFTP 2020 organisé par Collèges et Instituts Canada (CICan) avec les pays de l'Alliance du Pacifique, qui a attiré 1 000 participants (contre 200 en 2019). L'initiative eMovies créée par l'Organisation interaméricaine pour l'enseignement supérieur a également été applaudie, car elle permet aux établissements postsecondaires canadiens et mexicains de proposer des cours virtuels aux étudiants d'autres établissements participants, élargissant ainsi les possibilités de mobilité virtuelle pour leurs étudiants.
Dans le même temps, les intervenants ont reconnu la nécessité de continuer à travailler pour lever les obstacles auxquels sont confrontés certains étudiants et certaines communautés pour accéder aux possibilités d'éducation virtuelle, notamment les étudiants autochtones, les étudiants sans financement adéquat et les étudiants des communautés rurales, en notant que l'absence ou le manque de fiabilité de la technologie ou de la connectivité Internet peuvent créer des difficultés.
B. Mobilité des étudiants
Le gouvernement mexicain a souligné l'importance de l'expérience internationale pour les jeunes afin de développer leurs compétences en leadership, leur maîtrise des langues étrangères et leurs réseaux personnels et professionnels. La délégation mexicaine a également confirmé qu'elle relancerait les bourses du gouvernement mexicain pour les étudiants étrangers au début de 2021, en utilisant un nouveau format de livraison (en cours de conception). Le programme donnera la priorité aux initiatives alignées sur les priorités nationales du Mexique, y compris l'avancement des objectifs de développement durable (ODD), tout en continuant également à lancer un appel à propositions général. Le programme intégrera l'apprentissage et la recherche virtuels, et ira au-delà de la mobilité bilatérale pour inclure des occasions d’études en Amérique latine et dans les Caraïbes. Le SRE mexicain a également fait part de son intérêt pour la réactivation de l'arrangement de mobilité des jeunes entre le Canada et le Mexique et de son intention de poursuivre le renouvellement/la renégociation de l'accord avec le Canada.
Le gouvernement canadien a fait le point sur le Programme pilote de mobilité étudiante vers l’étranger, dirigé par Emploi et Développement social Canada et administré par Collèges et instituts Canada et Universités Canada. En plus de soutenir les possibilités pour les Canadiens de poursuivre des études et de travailler à l'étranger, le programme pilote vise à accroître la mobilité vers des destinations non traditionnelles pour les étudiants, notamment en Amérique latine. Bien que le programme pilote ait été retardé par la pandémie, un appel à propositions a été lancé pour un fonds d'innovation qui soutiendra des projets visant à tester des modes d'apprentissage novateurs, notamment des initiatives de mobilité virtuelle. EDUCAFIN a indiqué qu'il avait opté pour des modèles hybrides de prestation de programmes, permettant aux étudiants boursiers de commencer les programmes en ligne, puis de se déplacer pour un apprentissage en personne lorsque les conditions le permettent. EduNova travaille avec Affaires mondiales Canada et le Service des délégués commerciaux du Canada pour soutenir les initiatives d'engagement virtuel, le Mexique étant un pays prioritaire pour la Nouvelle-Écosse. La Nouvelle-Écosse s'efforce également de promouvoir la mobilité vers l’étranger.
C. Occasions pour les étudiants autochtones
Les intervenants des deux pays ont réaffirmé leur engagement à développer l'éducation internationale et les occasions de mobilité pour les étudiants autochtones. Ces occasions contribuent non seulement au perfectionnement professionnel et au développement personnel des participants, mais renforcent également les liens et les échanges entre les communautés autochtones canadiennes et mexicaines. L'Instituto Nacional de los Pueblos Indigenas (INPI) a indiqué qu'il souhaitait vivement accroître la collaboration et la mobilité avec le Canada, car il dispose d'un programme de soutien à l'éducation autochtone. L'AMEXCID a fait remarquer que son programme de bourses pour les étudiants autochtones canadiens a été reporté en 2020 en raison de la COVID-19, mais a confirmé son intention de relancer le programme au mois de mars 2021. Elle espère accueillir 40 étudiants autochtones canadiens au Mexique dans le cadre de ce programme. L'AMEXCID souhaite une réciprocité accrue des possibilités de mobilité pour les étudiants autochtones mexicains, et encourage les établissements d'enseignement canadiens à proposer une collaboration. AMC a noté que le programme de mobilité vers l’étranger des étudiants accorde la priorité à l'augmentation de la mobilité vers l’étranger des groupes sous-représentés, y compris les étudiants autochtones. Les étudiants mexicains, y compris les étudiants autochtones, sont également admissibles au Programme des futurs leaders dans les Amériques du Canada.
La table ronde sur l'enseignement supérieur autochtone Canada-Mexique, qui offre une plateforme de discussion sur les possibilités de mobilité accrue, de collaboration en matière de recherche et de développement d'initiatives autochtones, est considérée comme un moyen important de développer davantage la coopération. Les intervenants se réjouissent de pouvoir s'engager dans ce mécanisme à l'avenir. La Lakehead University a reçu des fonds pour renforcer ses capacités en matière de mobilité autochtone et la University of Saskatchewan a indiqué qu'elle souhaitait accueillir une prochaine édition de la table ronde au Canada. Collèges et Instituts Canada a également exprimé son intérêt à explorer la manière dont il pourrait partager ses expériences et ses meilleures pratiques par le biais de la table ronde, car il a tiré des leçons de la mise en œuvre d'initiatives d'éducation pour les étudiants autochtones.
D. L'enseignement des langues
L'AMEXCID collabore avec Langues Canada (LC) pour moderniser le programme Proyecta 10 000 afin de s'assurer qu'il comprend à la fois l'apprentissage de la langue et le développement de compétences non techniques. Les intervenants canadiens ont salué cette mise à jour positive, car la pandémie a forcé l'annulation d'un certain nombre d'initiatives de mobilité dans le cadre du programme en 2020. Bien que la révision du programme soit toujours en cours, les changements pourraient inclure :
- L'extension de la durée du programme à huit semaines
- L'immersion des bénéficiaires dans des environnements de travail tout en apprenant la langue, afin qu'ils n'apprennent non seulement les termes techniques, mais qu'ils mettent également en pratique les compétences non techniques dans leur domaine
- Un nombre plus restreint de bourses, pour compenser la durée plus longue du programme (jusqu'à 1 000 bourses sont envisagées à ce stade)
À l'heure actuelle, AMEXCID a l'intention d'offrir le programme Proyecta en recourant à la mobilité en personne, mais les délais ne sont pas confirmés, étant donné les limitations imposées par la pandémie.
La présentation de LC a souligné l'importance et la croissance continues de l'enseignement des langues dans les relations éducatives bilatérales. Le Mexique était la quatrième source d'étudiants en langues au Canada en 2019. LC a noté le fort appétit pour rétablir les programmes mis en attente en raison de la COVID-19, observant que les écoles ont pivoté vers la mobilité virtuelle et accordent une grande priorité à la sécurité des étudiants et à la fourniture d'une expérience éducative de haute qualité. Si l'apprentissage en ligne a permis d'assurer la continuité de la prestation des services, les expériences en face à face demeurent essentielles. Les changements apportés par le gouvernement du Canada le 20 octobre 2020 aux restrictions d'entrée touchant les étudiants internationaux ont été cités comme un développement positif. Bien que certains établissements ne figurent pas actuellement sur la liste des établissements d'enseignement désignés approuvés pour recevoir des étudiants internationaux, cette liste continuera d'être mise à jour.
E. Autres sujets d'intérêt
Les intervenants ont largement convenu que la mobilité en ligne restera une réalité de la collaboration internationale même après la COVID-19. Consciente de ce fait, la Chambre de commerce canadienne au Mexique a suggéré la création d'un groupe de travail au sein du GTCH afin d'explorer les possibilités de promouvoir la mobilité et l'éducation en ligne, notamment par le biais de l'apprentissage intégré au travail. La coprésidente canadienne a également fait remarquer que des étudiants canadiens de niveau postsecondaire ont effectué des stages internationaux virtuels pendant la pandémie, notamment auprès d'organisations mexicaines, et a indiqué que cela pourrait être un modèle intéressant à reproduire. Le coprésident mexicain a fait le point sur les nouvelles bourses médicales du CONACyT, pour lesquelles un appel à propositions sera lancé en janvier ou février 2021 pour des résidences permettant à des étudiants mexicains de poursuivre des études à l'étranger en médecine, avec un accent sur les virus.
Conclusion
Les coprésidents canadiens et mexicains se sont félicités de la participation active des homologues canadiens et mexicains du secteur de l'éducation à la réunion, ce qui témoigne de leur volonté de maintenir et de renforcer la coopération canado-mexicaine en matière d'éducation internationale. Face aux défis particuliers posés par la pandémie à la coopération en matière d'éducation, le coprésident canadien a souligné l'importance de poursuivre l'échange d'information et de pratiques exemplaires. Ces échanges continueraient à soutenir la mobilité bilatérale mutuellement bénéfique et la collaboration internationale afin de répondre aux objectifs éducatifs et aux besoins d'apprentissage des étudiants canadiens et mexicains, y compris les étudiants et les femmes autochtones, alors que la situation sanitaire mondiale continue d'évoluer.
Comme la pandémie pose des obstacles importants à la mise en œuvre des programmes de collaboration existants dans leurs modèles actuels, le gouvernement mexicain a confirmé son soutien pour surmonter ces défis et a souligné que l'expérience internationale est importante pour les jeunes afin de développer leurs compétences en matière de leadership, la maîtrise des langues étrangères et les réseaux personnels et professionnels. Le coprésident mexicain a souligné l'importance d'agir dans la création d'initiatives virtuelles axées sur le développement des compétences non techniques des futurs dirigeants. Le coprésident canadien a également exprimé son soutien aux intervenants de l'éducation qui explorent des moyens nouveaux et innovants de collaborer, notamment par le biais de modèles virtuels.
Les discussions du GTCH ont été productives, l'accent étant mis sur une série de coopérations universitaires qui ont donné de bons résultats pour les deux pays. Malgré la pandémie, les nouvelles initiatives prises par les gouvernements des États/provinces, les citoyens et les établissements d'enseignement sont également de bon augure pour l'avenir.
Les relations bilatérales entre le Canada et le Mexique progressent d'une manière qui reflète un engagement commun à travailler ensemble pour répondre aux défis mondiaux, et confirme la coopération universitaire comme un élément clé permettant aux deux pays et à leurs citoyens de relever et de surmonter ces défis. Les deux pays ont indiqué qu'ils s'engageaient à adopter des formes nouvelles et innovantes de collaboration en matière de capital humain, afin d'accroître les possibilités de trouver des solutions efficaces aux obstacles. Bien que certains défis potentiels liés à l'infrastructure technique aient été notés, le Canada et le Mexique se sont félicités de la collaboration entre les intervenants du GTCH, ce qui a permis aux deux pays de renforcer leurs liens économiques et interpersonnels solides et d'atteindre des objectifs éducatifs dans le cadre des ODD.
Les efforts du Canada et du Mexique, par l'entremise du Groupe de travail sur le capital humain, appuient l'intention de faire de la région nord-américaine la plus compétitive et la plus dynamique au monde, et reflètent l'engagement des deux pays envers le développement socio-économique et culturel et le bien-être de leurs populations.
Groupe de travail sur l’exploitation minière
Coprésidente canadienne
Photinie Koutsavlis
Directrice générale des politiques et de l’économie
Ressources naturelles Canada (RNCan)
Coprésident mexicain
José Rafael Jabalera Batista
Directeur général du développement minier
Ministère de l'économie (SE)
I. Introduction et objectifs
La réunion du Groupe de travail sur les l’exploitation minière a eu lieu le 26 novembre par vidéoconférence.
La délégation canadienne comprenait des représentants de RNCan, y compris de la Commission géologique du Canada, de l'Ambassade du Canada au Mexique et de la Chambre de commerce Canada-Mexique (CANCHAM). La délégation mexicaine était composée de représentants du ministère de l'Économie du Mexique, notamment de la Commission géologique du Mexique et du Fonds minier mexicain, de l'Ambassade du Mexique au Canada et de l'Association minière mexicaine (CAMIMEX). En moyenne, l'événement a compté entre 30 et 40 participants en ligne tout au long de la journée.
La discussion a porté sur des sujets d'intérêt mutuel, notamment la reprise après la COVID-19, l'engagement des collectivités pendant l'exploration minière, le développement de la chaîne d'approvisionnement, les achats locaux et la fiscalité. La séance s'est terminée par l'accord des deux pays sur un plan de travail qui sera mis en œuvre en 2021.
II. Résultats
José Jabalera a donné une présentation sur l'importance du secteur minier au Mexique et les effets de la pandémie de la COVID-19 sur l'industrie minière. Mark Boyland, directeur de la division de l'Industrie et de l’analyse économique du Secteur des terres et des minéraux de RNCan, a donné une présentation sur les effets de la pandémie dans le secteur minier canadien et sur quelques-uns des programmes de relance économique que le gouvernement canadien a mis en place pour soutenir l'industrie minière. Plus tard dans la matinée, sur le thème de l'engagement communautaire pendant l'exploration, le groupe de travail a assisté à une présentation de Flor de María Harp, directrice générale de la Commission géologique du Mexique, à une présentation de l'Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC) sur son initiative E3 plus et à une présentation de l'ambassade du Canada au Pérou sur deux guides qu'elle a élaborés pour l'engagement communautaire pendant l'exploration.
Le groupe de travail a également assisté à une présentation de l'organisation Mining Shared Value, qui fait partie d'Ingénieurs sans frontières Canada, sur son mécanisme de rapport sur les achats locaux (Local Procurement Reporting Mechanism – LPRM) et sur une partie du travail qu'elle a effectué avec la grappe minière de l'État mexicain de Sonora. L'unité d'intelligence économique mexicaine, qui relève du ministère de l'Économie, a présenté son outil novateur d'analyse et de visualisation des données, appelé Data Mexico. Le site Web est assez avancé et permet de trouver des informations sur les secteurs productifs, y compris l'exploitation minière, de même que sur leurs chaînes d'approvisionnement.
Deloitte Canada a fait une présentation sur les pratiques exemplaires en matière de régimes fiscaux et Alfredo Tijerina, directeur général du Mining Development Trust, a présenté un aperçu des changements à venir en 2021 sur le plan fiscal au Mexique.
III. Mesures futures
Le programme s'est conclu par l'examen et l'approbation d'un plan de travail pour 2021. Le groupe de travail a convenu d'organiser un événement auquel participeront des grappes minières des deux pays ainsi que des entreprises offrant des solutions novatrices dans le secteur des services et de l'approvisionnement miniers afin de créer des occasions de promotion commerciale entre le Canada et le Mexique. Il a également été proposé qu'une présentation par une compétence canadienne (C.-B. ou Québec) ou l'Association minière du Canada sur les garanties financières pour la fermeture des mines soit organisée, car le Mexique a identifié ce sujet comme étant d'intérêt. Il a également été convenu d'adapter le guide élaboré par l'ambassade du Canada au Pérou au contexte mexicain, ainsi que de poursuivre le travail en cours pour élaborer une étude de cas réelle sur les consultations autochtones en collaboration avec le Groupe de travail sur l'environnement et l'ambassade du Canada à Mexico.
Groupe de travail sur le commerce, l'investissement et l'innovation
Coprésident canadien
Eric Walsh
Directeur général de la politique et des relations en Amérique du Nord
Affaires mondiales Canada (GAC)
Coprésidents mexicains
Lydia Antonio
Directrice générale du suivi, de l'administration et de la surveillance du respect des traités internationaux
Ministère de l'économie (SE)
José Treviño
Président
Conseil mexicain des entreprises pour le commerce extérieur, l'investissement et la technologie (COMCE)
Introduction et aperçu
La réunion du Groupe de travail sur le commerce, l'investissement et l'innovation (GTCII) du partenariat Canada-Mexique s'est tenue virtuellement les 25 et 26 novembre 2020. Plus de 60 participants des gouvernements fédéraux, des provinces, des territoires, des États et du secteur privé ont assisté à l'événement.
Les effets de la COVID-19 ont profondément bouleversé la vie dans le monde entier. L'isolement, les restrictions de contact, les restrictions frontalières et les fermetures économiques ont été imposés aux pays touchés et ont mis à l'épreuve la résilience et l'innovation de nombreuses économies mondiales. Dans leurs remarques d’introduction, les deux coprésidents ont présenté les contextes économiques globaux de leurs pays respectifs. Ils ont parlé des mesures prises par leurs gouvernements pour assurer une réponse nord-américaine coordonnée en gardant les secteurs essentiels opérationnels et en maintenant les chaînes de valeur mondiales pendant cette période. Ils ont parlé de leur travail dans les forums multilatéraux comme le groupe d'Ottawa de l'OMC; de leurs efforts pour mettre en œuvre et promouvoir les accords commerciaux et les divers mécanismes et outils pour aider les PME à accroître leurs exportations.
L’impact actuel de la COVID et l'importance de se préparer à une reprise post-COVID a été un thème qui revenait sans cesse au cours de ces deux jours de discussion. Les participants ont discuté de la manière dont leurs pays ont dû pivoter dans certains secteurs pour sécuriser la fabrication et les chaînes d'approvisionnement de biens essentiels tels que les EPI, les tests, les médicaments essentiels, les vaccins et les produits thérapeutiques. Les deux pays ont convenu qu'aujourd'hui plus que jamais, la collaboration et le maintien de frontières ouvertes sont de première importance et que « l'Amérique du Nord devrait se rapprocher, et non fermer ses frontières ».
Dans le cadre d'une discussion ciblée sur le maintien des fournitures médicales sur le marché nord-américain, le Canada a présenté son expertise et ses technologies de pointe dans de nombreux sous-secteurs tels que l'imagerie médicale (thérapies guidées par l'image), les diagnostics in vitro (microfluidique), la cardiologie (TAVI et TAVR) et la santé cérébrale et les soins aux personnes âgées (l'hôpital Baycrest de Toronto a été désigné par Newsweek en 2019 comme le meilleur hôpital gériatrique au monde). Le Mexique a donné un aperçu de l'industrie pharmaceutique et des changements récents qui ont eu un impact majeur sur l'approvisionnement en médicaments. La discussion a mis en évidence quelques occasions intéressantes à exploiter, notamment la capacité excédentaire de fabrication et de laboratoires au Mexique et le fait que le Mexique soit une destination pour les essais cliniques. Enfin, la coopération réglementaire a été suggérée comme une prochaine étape potentielle pour accroître le dialogue et mieux aligner les objectifs afin de réduire les obstacles tout en maintenant les normes et les exigences. Bien que cette question ne relève pas de la compétence du GTCII, le groupe pourrait étudier comment soulever cette question auprès des interlocuteurs concernés dans les deux pays.
Deux exposés présentés par des participants du secteur privé canadien ont aidé à orienter la réunion vers les domaines d'intérêt pour l'avenir. Bien que le secteur privé ait noté que le nouvel ACEUM est une bonne chose, elle ne résout pas tous les problèmes. Apotex a mentionné les règlements nationaux qui, dans l'industrie pharmaceutique, exigent des tests de bioéquivalence au Canada et au Mexique, et a exprimé l'avis que cette exigence devrait être éliminée car elle est onéreuse.
Livingston International a noté que la réforme de la réglementation dans le cadre de le nouvel ACEUM sera utile, mais qu'il y a eu des moments d'anxiété pendant le déploiement du nouvel accord, les entreprises essayant de comprendre ce qu'on attend d'elles.
Le COMCE a souligné qu'il existe de nombreux domaines d'occasion pour générer des synergies entre les secteurs privés des deux nations. Il a mentionné l'importance de l'industrie pharmaceutique dans la région et la priorité de disposer d'un mécanisme efficace pour la production et la distribution de vaccins, afin de faire face à la pandémie de la COVID-19.
Dans le cadre des mesures prises par le Mexique pour éviter la propagation de la COVID-19, le Mexique a présenté le lancé au niveau des États pour réglementer l'utilisation des espaces publics en fonction du risque de contagion de la COVID-19). Les mesures adoptées par le Mexique, le Canada et les États-Unis ont été discutées pour aligner les secteurs essentiels de l'économie régionale au début de la pandémie et l'accord adopté pour restreindre les voyages non essentiels à travers les frontières terrestres.
Le Canada et le Mexique ont tous deux présenté des mises à jour sur l’ACEUM et sur ce qui a été fait au cours des 148 jours qui ont suivi l'entrée en vigueur de l'accord en juillet 2020. Le Mexique a tenu 40 réunions de coordination avec ses homologues du secteur privé et du gouvernement, ainsi qu'avec le Canada et les États-Unis. Le Mexique a également une stratégie pour promouvoir le nouvel ALÉNA, y compris plusieurs séminaires ou ateliers avec tous les États mexicains et par le biais des réseaux consulaires au Canada et aux États-Unis. Le Canada a présenté ses efforts de renforcement des capacités au sein du Service des délégués commerciaux ainsi que les outils et les renseignements qu'il fournit aux entreprises canadiennes.
Le Mexique a souligné qu'il ne s'agit pas seulement d'un accord commercial, mais aussi d'un accord d'intégration et de coopération qui offre une sécurité juridique à nos partenaires économiques. Il offre une occasion unique de renforcer la compétitivité et l'intégration nord-américaines grâce à de nouvelles dispositions, offrant un cadre solide pour développer et renforcer les chaînes de valeur régionales. Il est considéré comme un outil fondamental pour la relance économique.
En outre, les membres ont souligné que l'Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) est un nouvel accord de génération commerciale qui offre la possibilité de diversifier nos exportations dans des secteurs tels que l'agriculture, l'agro-industrie, l'automobile, l'aérospatiale, l'électricité et l'électronique, entre autres.
Le Mexique et le Canada partagent un point de vue commun sur le maintien de chaînes de valeur mondiales ouvertes et connectées et sur la réduction ou l'élimination des restrictions aux flux commerciaux.
Principaux résultats du plan d'action 2019-2020
Liste des réalisations
Les défis posés par la COVID-19 se sont répercutés sur le plan d'action initial du GTCII proposé pour 2020. Un certain nombre d'initiatives ont été annulées, reportées et quelques-unes ont été déplacées vers une plateforme virtuelle. Si le plan a dû être révisé pour refléter la réalité actuelle de la pandémie de la COVID-19, il a encouragé l'innovation et la découverte de nouveaux outils pour pouvoir mener à bien les initiatives.
S'appuyant sur les discussions du GTCII de l'année dernière et sur l'engagement conjoint du groupe à soutenir le rapprochement des données commerciales entre les deux pays, Statistique Canada et l'Institut national de statistique et de géographie du Mexique (INEGI) ont présenté leur projet, dont l'objectif est d'analyser les écarts commerciaux bilatéraux entre le Canada et le Mexique afin d'appliquer une méthodologie de rapprochement qui fournira des données commerciales bilatérales équilibrées et de qualité. Ces informations seront utiles pour l'analyse des chaînes de valeur régionales et mondiales.
À ce jour, le groupe a tenu plusieurs réunions et a échangé des informations sur le commerce des biens et des services. Les prochaines étapes consisteront à finaliser l'application de la méthode générale convenue, à examiner les résultats et à identifier les grandes divergences et les tendances. On communiquera avec l'OCDE pour obtenir des conseils sur la manière de gérer l'équilibrage final. Le groupe a noté que les statistiques officielles ne seraient pas modifiées à la suite de cet exercice.
Du côté canadien, certaines initiatives qui ont eu lieu méritent d'être soulignées : la réunion Canada-Mexique sur le capital-investissement organisée en collaboration avec la CVCA et l'AMEXCAP (août 2020); les réunions pour le projet de rapprochement des données (septembre 2020); la mission virtuelle Femmes et innovation pour les entreprises canadiennes appartenant à des femmes dans les secteurs des sciences de la vie et des TIC; la première cohorte du programme de l’(ATC) et une mission commerciale sur les TIC (toutes en novembre 2020).
La réunion sur le capital-investissement avait pour but d'échanger des informations sur les tendances actuelles et de discuter des effets de la COVID-19. Elle a permis de développer de nouvelles relations et de maintenir l'élan. Toutes les missions virtuelles ont été menées à bien, et certaines ont connu un taux de participation plus élevé que d'habitude grâce à la fonction d'accessibilité à distance. Davantage de réunions interentreprises pourraient être organisées, car nous avons constaté un vif intérêt de la part des contacts locaux pour la mise en relation avec des entreprises canadiennes. Entre septembre et novembre 2020, le premier programme de l’ATC s'est concentré sur les villes intelligentes et a utilisé diverses plates-formes de collaboration pour offrir des services de haut niveau à 10 entreprises à fort potentiel venant d'un bout à l'autre du pays, y compris des femmes occupant des postes de direction. Les résultats préliminaires montrent des résultats très prometteurs pour la plupart des participants.
Du côté mexicain, les initiatives comprenaient : le lancement de la plateforme qui permet l'intégration, la visualisation et l'analyse des données publiques pour promouvoir l'innovation, l'inclusion et la diversification de l'économie mexicaine (juillet 2020) avec la participation du Canada; la , qui a mis en relation des femmes d'affaires du Mexique, des États-Unis et du Canada; des réunions de fonds de capital-investissement organisées par l'AMEXCAP et l’association canadienne des fonds de capital-investissement (CVCA); la célébration de la table ronde sur le commerce électronique Foodvenirs México; le lancement de foires virtuelles avec le Québec et l'Ontario réalisées par COMCE; la diffusion des dispositions et des possibilités de l’ACEUM auprès des chambres de commerce de l'Ontario et du Québec et des représentants du secteur privé par le biais de séminaires virtuels.
L'avancement du projet de rapprochement des statistiques sur le commerce bilatéral de marchandises, mené par l'INEGI et Statistique Canada, a également été signalé au cours de la réunion. Le Mexique est d'accord avec le Canada sur l'importance d'analyser et de travailler sur les divergences du commerce bilatéral. Il est nécessaire que les deux institutions continuent de travailler afin de fournir des informations utiles pour identifier les occasions commerciales potentielles.
Initiatives du PCM proposées par le Canada pour 2020-2021
- Capital-investissement et capital-risque
- Pour poursuivre la dynamique créée depuis 2018 et en soutien à la CVCA, des efforts seront déployés pour atteindre les intérêts du capital privé mexicain afin de les familiariser avec l'écosystème du capital privé canadien et ses principaux acteurs. L'objectif principal est de mettre en relation les fonds de capital-risque canadiens et mexicains et de développer des mécanismes de soutien et de financement des start-ups et des projets d'innovation des deux pays dans le but d'accroître et d'accélérer leur expansion et leur portée en Amérique du Nord.
- Réunion virtuelle des fonds de pension Canada-Mexique
- Afin de développer davantage le réseau de capital privé Canada-Mexique et de l'étendre aux fonds de pension, cet événement réunira les principaux fonds de pension des deux parties pour discuter des tendances et des occasions sur ce marché, et pour créer un réseau. L'objectif est de promouvoir les investissements en capital des deux côtés.
- Mission virtuelle des femmes d'affaires au Mexique
- Présenter aux femmes entrepreneurs l'écosystème mexicain de la diversité des fournisseurs et les programmes des entreprises par le biais de présentations et de réunions inter-entreprises personnalisées.
- Projet de rapprochement des données Canada-Mexique
- Mieux comprendre les données, les relations commerciales entre le Canada et le Mexique et explorer les possibilités nouvelles et émergentes entre nos pays.
- Accélérateur technologique canadien
- Services très personnalisés à dix PME canadiennes à fort potentiel dans des secteurs innovants; deux cohortes par année civile.
- Congrès mexicain du pétrole
- Jusqu'à sept entreprises canadiennes seront recrutées pour faire partie de la délégation canadienne. La participation comprend l'accès au pavillon canadien, une séance d'information virtuelle sur le marché mexicain du pétrole et du gaz et un programme virtuel de rencontres d’acheteurs ou de partenaires locaux potentiels.
- FAMEX 2021
- Mission commerciale virtuelle ou en personne pour présenter les capacités aérospatiales canadiennes aux contacts locaux; saisir les occasions croissantes du marché dans le secteur en participant à un pavillon canadien; élargir le réseau en s'engageant auprès des décideurs clés.
- Convention minière d'Acapulco
- Soutenir une délégation de fournisseurs miniers canadiens à la Sonora Mining Conference et élaborer un programme complet qui comprendrait des rencontres interentreprises avec des contacts cibles.
- Explorez le panel des femmes dans l'industrie minière.
- ANTAD 2021
- Présence canadienne à l'Expo ANTAD-Alimentaria, le plus grand salon du commerce de détail du Mexique.
- Mission commerciale virtuelle sur l'agriculture et le commerce des femmes
- Recruter 12 à 15 fournisseurs canadiens de produits agroalimentaires appartenant à des femmes, en mettant l'accent sur ce qui suit : les produits agroalimentaires gastronomiques/spécialisés, les marques privées, la santé et le bien-être, les ingrédients alimentaires (y compris les haricots et les légumineuses).
- Mission commerciale de l'industrie minière verte au Mexique
- La mission commerciale aurait lieu pratiquement en marge du Congreso Internacional Minero Acapulco 2021. Un programme serait élaboré avec les fournisseurs canadiens de technologies propres, comprenant : une séance d'information sur le marché, des rencontres interentreprises avec des entreprises minières mexicaines et canadiennes, la possibilité pour les entreprises de payer un espace d'exposition dans le cadre du pavillon minier canadien (si la situation le permet).
- Salon mondial du pétrole
- Recruter une délégation de trois à cinq délégués mexicains pour participer à la principale conférence sur l'énergie en Amérique du Nord (qui se tient à Calgary). Les entreprises ciblées comprendront les principales sociétés pétrolières et gazières du Mexique.
- Mission commerciale de MIREC au Mexique
- MIREC est le plus important événement sur les énergies renouvelables au Mexique. En 2018, les exposants comptaient plus de 1 500 experts en énergies renouvelables, ce qui a donné l'occasion aux entreprises canadiennes de rencontrer de grandes multinationales ayant des activités au Mexique, ainsi que des représentants potentiels et des représentants du gouvernement.
- Nous nous concentrerons sur la participation des entreprises canadiennes qui peuvent offrir des solutions d'efficacité énergétique aux clients industriels, ou qui peuvent fournir des solutions à petite échelle au secteur privé en termes de production non connectée au réseau principal, étant donné le climat actuel dans le secteur des énergies renouvelables au Mexique.
Initiatives PCM proposées par le Mexique pour 2020-2021
- Promotion de l’ACEUM
- Promotion de l’ACEUM au Canada (réunions virtuelles) grâce à notre réseau consulaire.
- Séminaire de renforcement des capacités pour les femmes entrepreneures
- Séminaire axé sur la manière de tirer parti des occasions commerciales sur les marchés canadien et mexicain.
- Table ronde sur les affaires pour les femmes exportatrices
- Suivi de la table ronde et de la session de renforcement des capacités de Mujer ExportaMX pour les femmes, afin d'élargir les possibilités d'exportation pour les femmes d'affaires mexicaines avec les importateurs du Canada et des États-Unis, dans le cadre de la mise en œuvre de l’ACEUM pour élargir les possibilités d'exportation pour les entreprises appartenant à des Mexicains.
- Coopération vers une plateforme commune d'information, d'intégration et de visualisation économiques
- L’unité de renseignements économiques mondiaux propose d'explorer la possibilité de créer une plateforme bilatérale commune pour comparer les données et les informations relatives au commerce et aux investissements, y compris les profils géographiques (villes, provinces, états), les secteurs économiques et d'autres indicateurs économiques d'intérêt pour les décideurs et les entreprises.
- Le Mexique propose également de développer des projets de coopération en matière d'intelligence économique, qui pourraient inclure des échanges d'information, de connaissances et d'expériences, ainsi qu'une coopération technique. Il est proposé que la plateforme Data Mexico soit le point de départ des propositions ci-dessus.
- Rencontre entre des fonds de capital-investissement mexicains et canadiens lors du sommet de l'AMEXCAP.
- Organiser une réunion entre les fonds mexicains de capital-investissement et de capital-risque et les investisseurs canadiens dans le cadre du sommet AMEXCAP 2021.
- Mission des partenaires généraux mexicains à l'événement CVCA
- Un groupe de membres généraux mexicains de l'AMEXCAP intégrera une mission pour assister à l'événement CVCA et rencontrer des investisseurs canadiens et d'autres partenaires.
- Réunions virtuelles avec les provinces canadiennes désireuses de faire des affaires au Mexique
- Identifier les intérêts des provinces canadiennes avec des états/secteurs spécifiques du Mexique afin de développer un plan de travail pour 2021 - Asociación Mexicana de Secretarios de Desarrollo Económico (AMSDE).
- Une série de webinaires pour promouvoir les occasions au Canada pour les exportateurs mexicains
- Organiser une série de webinaires pour explorer les occasions d'affaires et d'investissement avec les membres de COMCE.
- Vidéoconférences sur la façon de promouvoir le commerce et l'investissement avec le Canada
- Organiser une vidéoconférence avec l'association NEA (Negocios Entre Amigos) sur la façon de faire des affaires au Canada.
- Vidéoconférences sur la façon de promouvoir le commerce et l'investissement avec le Canada
- Organiser une vidéoconférence avec la Comisión de Asuntos Internacionales du Mexique, Instituto Mexicano de Contadores Públicos sur la façon de faire des affaires au Canada.
- Échanger 2021 activités des gouvernements fédéral et provinciaux avec l'ambassade du Canada au Mexique
- Cela permettra à COMCE de participer et de coopérer avec les autorités canadiennes au Mexique lors de l'exécution de ces activités (missions commerciales, vidéoconférences, etc.).
- Partage des meilleures pratiques en matière d'innovation et de services entre le Canada et le SE (Directeur général, Innovation)
- Les propositions seront soumises aux homologues canadiens dans un avenir proche.
Note : Tous les projets comprennent un pilier transversal pour l'inclusion des femmes, des jeunes, des populations autochtones et des entrepreneurs.
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