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L’engagement de l’ambassadrice du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité, de traduire la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies en langues autochtones

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L’engagement #PaixAuFéminin

En 2021, le Canada a lancé une campagne d’un an intitulée #PaixAuFéminin. L’objectif était d’encourager les diplomates canadiens et d’autres personnes à prendre des engagements précis qui permettraient de renforcer la reconnaissance, le soutien, l’inclusion et la protection des femmes consolidatrices de la paix.

Dans le cadre de cette campagne, l’ambassadrice du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité, Jacqueline O’Neill, s’est engagée à faire traduire des principes clés de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité dans plusieurs langues autochtones parlées au Canada.

Elle l’a fait dans un esprit de réconciliation et pour aider à reconnaître le rôle des femmes autochtones en tant que gardiennes de la langue, de la culture et de la paix.

Voici les principes fondamentaux de la  (Rédigés par Jacqueline O’Neill, ambassadrice du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité, en janvier 2022) :

  1. Augmenter le nombre de femmes qui participent à la prise de décisions visant à prévenir la guerre et y mettre fin.
  2. Veiller à ce que les personnes chargées d’assurer la sécurité des communautés reçoivent de la formation sur le respect des femmes et la collaboration avec celles-ci.
  3. Lorsque les gens négocient pour mettre fin à la guerre, s’assurer qu’ils pensent aux besoins précis des femmes et des filles et qu’ils font participer celles-ci aux décisions importantes.
  4. Pendant la guerre, protéger les femmes et les filles, surtout contre le viol.
  5. Veiller à ce que toute personne ayant violé quelqu’un pendant la guerre soit traduite en justice.
  6. Dans le cadre du soutien aux combattants qui reviennent de la guerre, penser aux différents besoins des hommes, des femmes et de leurs enfants.
  7. Lorsque les décideurs les plus importants élaborent des plans pour la guerre et la paix, s’assurer qu’ils écoutent les nombreuses femmes de la communauté.
  8. Découvrir les nombreuses façons dont les femmes contribuent à prévenir la guerre et à y mettre fin ainsi qu’à reconstruire les communautés après la guerre.

La résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité

La résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité est l’un des fondements du programme international pour les femmes, la paix et la sécurité. Entrée en vigueur en 2000, la résolution reconnaît que les femmes sont non seulement touchées de façon disproportionnée par les conflits armés, mais qu’elles sont également de puissantes agentes de changement. Elle demande que leurs voix soient directement incluses dans les processus visant à empêcher les guerres, à y mettre fin ou à reconstruire à la suite de celles-ci.  

Pour obtenir plus d’information, voir Femmes, paix et sécurité.

Les traductions en langues autochtones

L’objectif de partager les traductions est de respecter les traditions orales et écrites et de susciter davantage de conversations sur les divers rôles que les femmes, en particulier les femmes autochtones, jouent depuis longtemps pour instaurer et maintenir la paix dans les communautés.

Résolution 1325 consacrée aux femmes, à la paix et à la sécurité du Conseil de sécurité de l’ONU: Traduction en algonquin 

  1. Ashi kewinwà ikweok kijabiwatjc actijc agwà kija-midjesenàniwàg.
  2. Panama kàbiyàtcj ka kipiwan awenon oga kindànawà kija minajàdjin ikwewin acitcj add keja mino-anike-namawinjin.
  3. Apitc kija màja wàyèkwàdeg eshka migàdinanèwog, Panama Kina ejindendamatcj acitc kija eska kijenindamatcj adi mia ejidendjàgadeg.
  4. È-migàdinani-wog, agwàmecj ikweog kina, agwà kija maninimàginwatcj.
  5. Kijapin aweg maninimajin  ikwe-nin Panama kida tibakonàgonieag.
  6. Apitcj kija àsokànajin shimàganishan, Panama kida pànmidinenimaganiwag kina kija minoseg inodewiziwin.
  7. Apitcj ka niganiwatcj màwja ojàtomatcj adi kija wanakiwinaniwog, dito kewin ikweog.
  8. Piba-da-ikendin adi ikweog eja-ikendig acticj eja ishkwàwedokazitcj. Awga kija migàdinaniwog acitcj adi kija koki ojigè ojatowàg

 

Résolution 1325 consacrée aux femmes, à la paix et à la sécurité du Conseil de sécurité de l’ONU :  Traduction en cri

  1. āhkam tēpwatīkohk iskwēwak kā-taswēcīcik tansi oma kāwī-nakinamī ēkwa namoya ayiwāk ka-notinto
  2. Ka-wī-kēhcinahok oki ayisiniwak ka-pimpētācik otaskiwawa ka-kiskinwahamācik tanisi oma kihcēyimācik ēkwa tansi kisi-atoskēmacik iskwēwak
  3. aya māna ayisiniwak ka-māmawopicik ka-nakanākihk ka-pon-notinto, kawī-kēhcināhok ka-māmitonētakihk tansisi-pimātisicik  iskwēwak ēkwa iskwēsisak ēkwa mīna tēpwas aya-māna ka-kīhci ka-taswēcik.
  4. ka-mīkwa notinto oma, nākatēm iskwēwak ēkwa iskwēsisak, wāwīs namāwēyak kata-sīhkakowak
  5. Kawī-kēhcinahok awīyak ka-mohstacīkawat awīya ka-mēkwa-notinto kiya ka-paspwēw
  6. aya mana kapī-sītoskātīcik onotinkīwak kapī-wāyinwēcik ohci ka-notinto, mamitonēyihtamohk pihtos tansi-pimātisicik, nāpēwak, iskwēwak, ēkwa otawasimisiwawa
  7. aya mana onīkānēwak ka-mamiskotaki oma notintowin ēkwa pēyahtikēyimowin, kawī-kēhcinahok ka-nanitohtawacik mihcēt iskwēwak otaskiyiwawa
  8. Kawī-kiskēyihtamok mihcēt astīwah ohi iskwēwak kasi-wīcihtāsocik ka-nakinaki ēkwa namoya ayiwāk ka-notinto, ēkwa ka-miyo-kanācitācik otaskiwawa ka-poni-notinitohk māna.

 

Résolution 1325 consacrée aux femmes, à la paix et à la sécurité du Conseil de sécurité de l’ONU :  Traduction en inuktitut

Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies - Traduction en inuktitut (PDF, 1 page, 398 Ko – Gracieuseté du Conseil de sécurité de l’ONU)

Résolution 1325 consacrée aux femmes, à la paix et à la sécurité du Conseil de sécurité de l’ONU :  Traduction en ojibwe

  1. Ge-dashiwaad ikwewag ge-dazhindamowaad ji-gibijitoowaad miigaadiwin gaye gibichimiigaadiwin.
  2. Geget ogowe ge-dazhiikamowaad ganawenjigaadeg endanakiiyang gekendaasowaad gaye debwetawindwaa ji-wiidanokiimaawaad ikwewa’.
  3. Ge-izhichigewaad ji-dazhindamowaad ji-gibijichigaadeg miigaadiwin, ji-dazhinjigaadegin endawendamang igiwe ikwewag gaye ikwezensag ji-gikinoo’amawindwaa epiitendaagwak izhichigewinan. 
  4. Megwaa ge-miigaading, ji-ganawenimindwaa ikwewag gaye ikwezensag, ji-gwaashkonindaawaasiwindwaa.
  5. Awe gaa-gwaashkonodaaged ji-dibaakonind endazhi-miigaading.
  6. Ge-izhi-wiiji’indwaa gaa-pi-onji-giiwewaad gaa-tazhi-miigaading, inake ge-izhi-wiiji’indwaa ininiwag, ikwewag, gaye oniijaanisiwaa’
  7. Giishpin andomindwaa endazhi-miigaading akawe ji-bizindawindwaa gaa-inaakonigewaad, ikwewag omaa endanakiiwag. 
  8. Naanaagadawendan ge-izhi-wiijitwaawaad ikwewag, ji-maajisesinook gaye ji-ishkwaaseg endazhi-miigaading.

Résolution 1325 consacrée aux femmes, à la paix et à la sécurité du Conseil de sécurité de l’ONU :  Traduction en déné

À propos des traductrices

Des traductrices dévouées de tout le pays ont travaillé avec l’ambassadrice du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité, Jacqueline O’Neill.

Apprenez-en davantage sur chaque traductrice dans leurs propres mots ci-dessous.

Traductrice en Algonquin - Waba Moko (Shannon Chief)

Traductrice en Algonquin

Waba Moko (Shannon Chief) est une gardienne du savoir et une défendeure de communauté.

Waba s'engage à défendre la culture Autochtone ! Elle est née et a grandi dans le clan du loup de la nation Anishnabe-Algonquin. Elle contribue à différents niveaux à la décolonisation et à la restauration de la souveraineté de son peuple. La défense et la protection de l'eau, de la terre et des langues est une priorité pour les Anishnabeg. Waba a été professeur de langue algonquine et dirige aujourd'hui des camps culturels sur la terre ferme, appelés Odinewin Camps, qui se concentrent sur la construction de la langue et la récupération de la culture de leur nation.

Traductrice en Cri - Noella Mitsuing

Traductrice en Cri

Je m'appelle Noella Mitsuing et je suis de la Première nation Makwa Sahgaiehcan (Loon Lake, Saskatchewan). Je suis une Cri des Plaines. Je travaille comme surintendante et consultante en matière de traités, de langue et de culture. Je fais ce travail depuis bientôt 6 ans pour le Treaty Six Education Council dans la région de North Battleford.

Traductrice en Inuktitut - Leetia Papatsi Janes

Traductrice en Inuktitut

Je suis d'abord la mère d'une fille et de six garçons, et la grand-mère de 28 petits-enfants et d'un arrière-petit-enfant.  Je suis avec mon autre moitié, Lazarus Akeeagok, depuis 36 ans.  J'ai 61 ans.

Je suis une pêcheuse ; j'aime la pêche et tout ce qui concerne notre environnement et la chasse aux animaux sauvages. J'ai vécu à la manière traditionnelle des Inuits jusqu'à ce que nos parents et notre groupe d'âge soient regroupés dans des colonies pour aller à l'école, sinon ils ne nous versaient pas d'allocations familiales.

Ayant commencé à apprendre à interpréter dès mon enfance pour mes parents, je n'ai jamais terminé l'école secondaire, car à l'époque, je devais aller travailler à 13 ans pour subvenir aux besoins de notre famille.  Je suis devenue interprète à l'adolescence, d'abord pour la Compagnie de la Baie d'Hudson, l'Association du logement et l'Hôpital général d'Iqaluit, puis pour le gouvernement territorial.  J'ai suivi des cours dans tous les domaines des ministères du gouvernement ; Assemblée législative.  J'ai participé au processus des revendications territoriales du Nunavut en tant qu'interprète et traductrice avec d'autres interprètes de tous les dialectes du Nunavut, et à tous les processus d'établissement du nouveau territoire.

Je suis devenue interprète indépendante il y a environ 30 ans.  Je suis interprète-traductrice agréée par le C.T.I.C. et le Nunavut Arctic College.  Certifiée comme interprète judiciaire.  Je suis allée à l'université pour étudier le droit, dans le cadre du Legal Jumpstart Program, où nous avons terminé quatre années d'études de droit en six semaines (nous étions voués à l'échec, mais nous avons réussi à obtenir les meilleures notes).  Après cela, ils ont créé l'école de droit Akitsiraaq à Iqaluit, la première école de droit de l'Arctique.  J'ai obtenu mon grade et mon diplôme.

J'ai surtout fait du bénévolat toute ma vie, avec les refuges pour femmes et l'aide juridique en siégeant à leur conseil d'administration et en militant pour sensibiliser les gens à la faim ou au manque de nourriture ou au manque de logement et aux droits des personnes handicapées. 

Le savoir traditionnel inuit est le fondement de ma vie. Il m'a été transmis par mes ancêtres, par ma lignée, et sera enseigné à mes descendants.  Inuit Qaujimajangit. 

En tant que membre d'une société inuite consensuelle, je crois que les femmes ont le don et la grâce de servir de médiatrices et d'aider les autres avant l'escalade et les actions inhumaines de toutes les personnes, pas seulement les femmes et les filles, mais tous les hommes, les femmes, les enfants, garçons et filles.  Comme nous avons été élevés depuis le ventre de notre mère jusqu'à l'âge adulte. C'est un défi parce que nous avons été forcés d'apprendre une autre culture, qui est presque à l'opposé de nos croyances.  Comme il s'agit de soi et non de l'ensemble, nous sommes holistiques plutôt que contradictoires. 

Nous ne parlons pas facilement de la fierté artificielle de nous-mêmes, mais j'ai senti que je devais aider d'une manière ou d'une autre.  Merci et que Dieu vous bénisse.

Traductrice en Ojibwé - Nancy Jones

Traductrice en Cri

Ogimaawigwanebiik et Ogimaakwewibiik sont ses noms d'esprit. Nancy Jones est son nom anglais. Son clan est le Muskrat. Elle a été élevée par sa grand-mère paternelle. À l'âge de treize ans, elle a épousé un homme du nom de John Jones Sr. de la Première nation Nigigoonsiminikaaning. Elle est maintenant âgée de quatre-vingt-deux ans. Elle est née avec sa langue, l'ojibwé, qu'elle conserve toujours. Elle ne connaît qu'un peu d'anglais, mais elle a un certificat d'enseignement. Elle a enseigné la langue et la culture autochtones au Canada pendant dix-huit ans. Elle vit toujours de la terre là-bas. Elle travaille toujours avec la langue et la transmet à ceux qui souhaitent apprendre la langue et la culture. Elle apprécie vraiment et est fière de travailler ce que l'esprit a donné au peuple. La langue est sacrée.

Traductrice en Déné - Cheryle Herman

Traductrice en Cri

Cheryle Herman (langue dénée) est la mère de quatre beaux enfants, est une grand-mère adorée et est une éducatrice. Elle est originaire de La Loche, en Saskatchewan (territoire de la nation dénée de Clearwater River-Traité 8). Cheryle parle couramment la langue dénée. Elle a traduit un livre intitulé "Pocket Dene : A Phrasebook for Nearly All Occasions" et a co-écrit un chapitre de livre intitulé "Awakening Sleeping Languages in Saskatchewan with Culturally Appropriate Curricula and Technology". Cheryle travaille continuellement à des initiatives visant à maintenir la langue dénée et s'efforce de préserver la langue avec laquelle elle a été élevée.

"Maintenir ou faire revivre une langue demande une volonté et une persévérance incroyables, je reconnais tous ceux qui travaillent si dur pour conserver et enseigner notre identité."

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