Affaires mondiales Canada : Rapport sur les résultats ministériels 2022‑2023 - Tableaux de renseignements supplémentaires
Table des matières
- Rapports sur les achats écologiques
- Détails sur les programmes de paiements de transfert
- Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus
- Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité
- Fonds canadiens d’initiatives locales
- Programme CanExport
- Secrétariat du Commonwealth
- Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires
- Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes
- Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
- Initiative sur le leadership mondial dans l’Arctique (autrefois nommé le Fonds international pour l’Arctique du Canada)
- Subventions et contributions en appui aux relations universitaires
- Subventions en remplacement des impôts sur les propriétés diplomatiques consulaires et celles des organisations internationales au Canada
- Agence internationale de l’énergie atomique
- Cour pénale internationale
- Aide au développement international
- Institutions financières internationales
- Organisation internationale du travail
- Organisation internationale de La Francophonie
- Organisation du Traité de l’Atlantique Nord – Administration civile
- Organisation de coopération et développement économiques
- Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
- Organisation des États américains
- Organisation panaméricaine de la santé
- Programme pour la stabilisation et les opérations de paix
- Projets et activités de développement découlant des sommets de la Francophonie
- Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
- Organisation des Nations Unies
- Opérations de maintien de la paix des Nations Unies
- Programme de réduction de la menace liée aux armes
- Organisation mondiale de la santé
- Organisation mondiale du commerce
- Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars et moins
- Contribution volontaire annuelle à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et à la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues de l’Organisation des États américains
- Secrétariat de la Coopération économique Asie-Pacifique
- Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination
- Subvention annuelle du Canada en tant que pays hôte au secrétariat de la Convention sur la diversité biologique
- Programme canadien de l’innovation à l’international
- Fondation du Commonwealth
- Programme jeunesse du Commonwealth
- Convention sur la diversité biologique
- Prestations de retraite supplémentaires pour les diplomates
- Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture
- Centre international de recherche sur le Cancer
- Organisation de l’aviation civile internationale
- Agence internationale de l’énergie
- Commission internationale humanitaire d’établissement des faits
- Organisation maritime internationale
- Agence internationale de l’énergie renouvelable
- Autorité internationale des fonds marins
- Tribunal international du droit de la mer
- Non-prolifération contrôle des armements et désarmement
- Agence de l’énergie nucléaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques
- OCDE – Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement
- Comité de l’Acier de l’OCDE (anciennement Organisations internationale de produits de base)
- Organisation pour l’interdiction des armes chimiques
- Paiements en vertu de la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique
- Conseil pour la mise en œuvre de la paix
- Cour permanente d’arbitrage
- Commission du parc international Roosevelt de Campobello
- Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international
- Secrétariat technique permanent des conférences ministérielles de l’éducation de la jeunesse et des sports des pays d’expression française
- Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants
- Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
- Fonds des Nations Unies pour les populations autochtones (Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones)
- Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture
- Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et son Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone
- Arrangement de Wassenaar
- Organisation mondiale des douanes
- Organisation mondiale de la propriété intellectuelle
- Analyse comparative entre les sexes Plus
- Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
- Réponse aux comités parlementaires
- Réponse aux audits effectués par le Bureau du vérificateur général du Canada (y compris les audits effectués par le commissaire à l’environnement et au développement durable)
- Réponse aux audits effectués par la Commission de la fonction publique du Canada ou le Commissariat aux langues officielles
- Programme de développement durable à l’horizon 2030 et Objectifs de développement durable des Nations Unies
- Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus
Rapports sur les achats écologiques
Ce tableau de renseignements supplémentaires appuie la reddition de compte sur les activités d’achats écologiques conformément à la .
Contexte
Affaires mondiales Canada (AMC) est lié par la , mais n’a pas élaboré de rapport facultatif sur la SMDD 2022-2023. Au lieu de cela, pour se conformer aux exigences en matière de rapports en vertu de la pour 2022 et 2023, le tableau de renseignements supplémentaires sur les rapports sur les achats écologiques a été préparé et répertorié dans le Rapport sur les résultats ministériels 2022-2023.
Engagements
Écologisation du gouvernement :Le gouvernement du Canada fera la transition vers des activités écologiques à faibles émissions de carbone et résilientes aux changements climatiques.
Cible de la SFDD | Mesures de contribution de la SFDD | Mesures ministérielles correspondantes | Points de départ / Indicateurs de rendement / Cibles | Résultats obtenus | Contribution de chaque résultat ministériel aux cibles et aux objectifs de la SFDD |
---|---|---|---|---|---|
Mesures à l’appui de l’objectif d’écologisation du gouvernement et de la Politique d’achats écologiques | Les ministères utiliseront des critères environnementaux pour réduire les répercussions sur l’environnement et garantir une valeur optimale dans les décisions du gouvernement en matière d’achats. | Mettre en œuvre un programme ministériel de soutien au numérique. Veiller à ce que tous les appareils répondent aux exigences d’efficacité ENERGY STARMDet à ce que les fonctions d’économie d’énergie soient activées. | Cible: Augmenter le ratio actuel du Ministère de 12 employés pour une imprimante depuis le 1ermai 2012 pour le porter à un ratio de 25 employés pour une imprimante d’ici décembre 2021. | 20 employés pour une imprimante | Le programme ministériel de soutien au numérique encouragera, appuiera et simplifiera les approches des activités ministérielles menées sur les plateformes numériques. La réduction du nombre d’imprimantes permet également de réduire la quantité de déchets produits lorsque les imprimantes atteignent leur fin de vie utile. La Politique d’attribution des appareils, qui réduit l’empreinte actuelle d’AMC à un seul appareil par utilisateur final (mise en œuvre le 19 juin 2018), veille à ce que tous les appareils répondent aux exigences d’efficacité énergétique ENERGY STARMDet que les fonctions d’économie d’énergie soient activées. Cela réduira la consommation d’énergie et donc l’impact environnemental. ODD : Ces mesures contribuent à l’atteinte de l’ODD 12 (consommation et production responsables). |
Cible: Réduire le nombre total de pages imprimées par utilisateur et par année dans la RCN pour le faire passer de 3 197, pour l’exercice financier 2017-2018, à moins de 2 000 d’ici le 31 mars 2021. | 305 pages par utilisateur | ||||
Cible: 85 % des employés (97 % des employés au Canada et 75 % des employés dans les missions à l’étranger) ont été convertis à un seul appareil dans le monde entier, contre 53 % des employés, au 31 mars 2021. | En date de 2022, la mise en œuvre de la politique sur un seul appareil est terminée pour tous les utilisateurs à l’extérieur des zones sécurisées. | ||||
Les ministères adopteront des technologies propres et entreprendront des projets de démonstration à cet égard. | Autres modalités de travail : le milieu de travail du GC encourage l’utilisation d’ordinateurs portables, de téléphones intelligents et d’autres technologies qui permettent aux employés de travailler à domicile. | Point de départ: À compter de septembre 2022, AMC lance une transition à l’échelle du Ministère vers un milieu de travail hybride à l’administration centrale et met à l’essai d’autres modalités de travail. La base de référence est de zéro « modalité de travail hybride ». Indicateur de rendement: Pourcentage d’employés admissibles qui ont une entente structurée d’un autre mode de travail (hybride), qui comprend une partie du travail à domicile. Cible: À déterminer en mars 2023 (après la phase d’expérimentation). | 67 % des employés du SGRH ont une entente de télétravail approuvée. | Ces mesures réduisent les émissions de GES du gouvernement du Canada et contribuent directement à l’objectif d’écologisation de la SFDD en assurant la transition vers des opérations à faibles émissions de carbone et une croissance propre. ODD : Ces mesures contribuent à l’atteinte de l’ODD 13 (action pour le climat). Les autres sont soit en bureau à temps plein, ont une entente dans le système qui est en attente d’approbation (et peut fonctionner de manière hybride) ou expirée (c.-à-d. que l’employé s’affiche toujours dans le SGRH mais ne travaille plus au sein du Ministère [un étudiant, par exemple]). | |
Le soutien relativement aux achats écologiques sera renforcé, notamment grâce à des lignes directrices, des outils et de la formation offerte aux fonctionnaires. | Former les responsables de l’approvisionnement d’Affaires mondiales Canada aux achats écologiques. Continuer d’encourager le recours aux produits écologiques. | Cible: 95 % du personnel déterminé d’ici 2027 | 59 % en date de mars 2023 | Les pratiques d’approvisionnement écologique intègrent les facteurs environnementaux dans la prise de décisions d’achat et devraient inciter les fournisseurs à écologiser leurs biens, leurs services et leur chaîne d’approvisionnement. ODD : Ces mesures contribuent à l’atteinte de l’ODD 12 (consommation et production responsables). |
Rapport sur l’intégration du développement durable
Pour chaque projet présenté au Cabinet, AMC applique la .
AMC continuera de veiller à ce que son processus décisionnel tienne compte des objectifs et des cibles de la SFDD dans le cadre de son processus d’évaluation environnementale stratégique (EES). L’EES relative à une proposition de politique, de plan et de programme comprend une analyse de l’incidence de cette proposition sur l’environnement, notamment sur les objectifs et cibles pertinents de la SFDD.
Vous pouvez consulter ici les déclarations publiques des effets environnementaux déterminés à partir de l’analyse détaillée des propositions qui ont été annoncées publiquement.
Détails sur les programmes de paiements de transfert
Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus
Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité
Date de mise en œuvre : 9 décembre 2009
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié); 2015-2016 (modifié); 2018-2019 (modifié); 2019-2020 (modifié)
Lien aux résultats ministériels : 3.4: La paix et la sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 26. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA) offre l’aide nécessaires pour renforcer la capacité des États bénéficiaires, des entités gouvernementales d’autres organismes internationaux et non gouvernementaux clés à prévenir les menaces liées aux activités terroristes et à y répondre conformément aux obligations, aux normes, et aux règles internationales en matière de lutte contre le terrorisme et de droits de la personne.
Résultats obtenus :
- Poursuite de la réduction des menaces que la criminalité transnationale organisée fait peser sur la sécurité des Canadiens et des populations concernées, en particulier les femmes et les jeunes filles dans les pays où le Canada s’engage;
- Renforcement de la capacité des États partenaires à prévenir les activités criminelles qui auraient pu menacer le Canada, les Canadiens et les intérêts canadiens sur le territoire national et à l’étranger, et à y répondre;
- Amélioration du développement et de la conformité des instruments juridiques, des contrôles et des cadres de lutte contre la criminalité dans les pays où les programmes d’Affaires mondiales Canada (AMC) sont implantés par une prévention et une réponse inclusive et sensible au genre;
- Amélioration de l’engagement et de la résilience inclusifs et sensibles au genre des communautés et des sociétés civiles dans les domaines de la lutte contre la criminalité dans les pays où les programmes d’AMC sont implantés.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Un audit achevé en 2022‑2023 sur un projet intitulé « Empowering Actors of Change against Human Trafficking and Exploitation, Particularly for Women and Girls in Honduras » (Renforcer les acteurs du changement contre la traite et l’exploitation des êtres humains, en particulier des femmes et des filles au Honduras). Les résultats sont résumés comme suit :
- Période d’audit du 1ermars 2019 au 31 mars 2021;
- Le rapport d’audit a été communiqué au Bureau international des droits des enfants;
- Le rapport a cerné plusieurs ajustements d’un montant total de 71 897 $ sur des dépenses déclarées d’un montant total de 1 287 382 $.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : La Direction de l’évaluation (PRA) a mené l’évaluation des Programmes d’aide au renforcement des capacités en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité (ICC) couvrant la période de 2015-2016 à 2021‑2022. L’évaluation a montré que les programmes devraient :
- Clarifier leur rôle, leur objectif et leur mandat, et revoir leur structure organisationnelle afin de répondre aux objectifs de renforcement des capacités du gouvernement du Canada en matière de lutte contre la criminalité et le terrorisme;
- Mieux utiliser l’expertise spécialisée actuelle en matière de sécurité (qui se trouve dans leurs structures de gouvernance) lorsqu’ils coordonnent et orientent les décisions stratégiques et d’investissement dans les programmes à l’appui des priorités du Canada en matière de sécurité;
- Établir et développer proactivement des relations de travail avec les directions géographiques et les missions du Ministère où les investissements sont importants afin de s’assurer que les priorités cadrent avec celles du Ministère aux échelles nationale et régionale;
- Revoir le cadre de financement existant et employer de nouveaux instruments et processus simplifiés relativement au crédit 1 des partenaires fédéraux, et mettre en place des processus plus rapides et flexibles d’administration des subventions et des contributions (crédit 10).
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Tous les ordres de gouvernement des États concernés, les organisations et associations communautaires des pays bénéficiaires, les organisations multilatérales, intergouvernementales, internationales et régionales, les organisations à but non lucratif et du secteur privé participant aux ministères et organismes du gouvernement fédéral canadien, ainsi que d’autres ordres de gouvernement, conformément aux conditions approuvées du Programme d’aide au renforcement des capacités de lutte contre la criminalité (PARCLC).
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 3 656 958 | 7 246 786 | 11 250 000 | 13 068 210 | 13 028 733 | 1 778 733 |
Total des contributions | 14 004 729 | 13 604 974 | 9 601 782 | 12 283 572 | 12 229 665 | 4 627 883 |
Total du programme | 17 661 687 | 20 851 760 | 20 851 782 | 25 351 782 | 25 258 398 | 4 406 616 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice. |
Fonds canadiens d’initiatives locales
Date de mise en œuvre : 1er avril 2012
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2020-2021
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
3.2: L’amélioration de « l’empouvoirement » et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.
3.3: La souffrance est allégée et la dignité humaine est accrue dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 9. Coordination géographique et appui aux missions
Programme 22. Aide humanitaire
Programme 28. Fonds canadien d’initiatives locales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) est un programme de contribution offert par les ambassades et les hauts commissariats canadiens dans environ 130 pays. Le FCIL soutient des projets qui sont relativement modestes en termes de portée, d'échelle et de coût, et sont habituellement conçus et mis en œuvre par des autorités ou organisations locales. Le programme est guidé par trois objectifs principaux :
- Contribuer à la réalisation des priorités du Canada en matière d’aide internationale, en portant une attention particulière aux programmes qui contribuent à l’avancement de la démocratie, à protéger et à promouvoir les droits de la personne, ainsi qu’à assurer la sécurité et la stabilité;
- Contribuer à la défense des valeurs et des intérêts canadiens et au renforcement des relations bilatérales du Canada avec les autres pays et leurs sociétés civiles; et
- Fournir de l’aide humanitaire et/ou d’autres types d’aide à petite échelle aux organismes locaux à la suite de catastrophes naturelles et d’autres situations d’urgence.
Les priorités thématiques du FCIL sont approuvées annuellement par le Conseil de gestion du programme. Pour 2022-2023, elles sont :
- L’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles.
- La gouvernance inclusive, y compris la diversité, la démocratie, LGBTQ2, les droits de la personne et la primauté du droit.
- La paix et la sécurité, avec un accent sur la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
- La dignité humaine, y compris la santé, l’éducation et la nutrition.
- La croissance au service de tous, y compris la promotion des droits économiques des femmes, l’accès à des emplois décents et à l’entrepreneuriat, l’investissement dans les personnes les plus pauvres et vulnérables, et la protection des progrès économiques.
- L’environnement et l’action pour le climat, avec un accent sur l’adaptation et l’atténuation ainsi que sur la gestion de l’eau.
Résultats obtenus : Renforcement de la capacité des organisations, des institutions et des gouvernements locaux à mettre en œuvre des projets qui répondent aux défis du développement local en tenant compte de la dimension de genre :
- En 2022-2023, le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) a été géré efficacement par 69 missions canadiennes à l’étranger pour soutenir 692 nouveaux projets dans 121 pays, ainsi qu’en Cisjordanie et à Gaza;
- La majorité des financements du FCIL sont destinés aux organisations de la société civile (OSC) locales, qui sont les mieux placées pour comprendre une variété de défis de développement dans leurs contextes locaux et y répondre. Compte tenu de leur petite taille et de leur capacité et expérience limitées en matière de mise en œuvre de projets de développement, les organisations bénéficiaires du FCIL ne peuvent souvent pas prétendre à un financement de la part de donateurs internationaux plus importants. Pour nombre de ces organisations locales, le programme du FCIL constitue une occasion rare de recevoir un financement international et de renforcer leur capacité à répondre aux besoins locaux. En 2022‑2023, les OSC locales, les établissements universitaires et les gouvernements locaux ont mis en œuvre 90 % des projets du FCIL;
- Les activités de renforcement des capacités sont essentielles pour aider les OSC locales à développer et à renforcer leur capacité à planifier et à mettre en œuvre des projets de développement. Parmi les missions dotées de programmes menés dans le cadre du FCIL, 91 % ont soutenu les OSC locales par des activités de renforcement des capacités formelles et informelles. Les activités formelles telles que les séances de formation en personne et virtuelles se sont concentrées sur une série de sujets tels que le suivi du projet et l’établissement de rapports, la gestion financière et budgétaire, la rédaction de documents de projet (tels que les accords de contribution), la réalisation d’une analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus), le plaidoyer en ligne et dans les médias sociaux, etc. tandis que les activités informelles se sont concentrées sur l’offre d’une orientation et d’un retour d’information individualisés aux bénéficiaires par des réunions régulières et des visites sur le site du projet;
- Conformément à la politique d’aide internationale féministe, le FCIL a continué d’intégrer l’égalité entre les genres et l’autonomisation des femmes et des filles dans l’ensemble des programmes et de traiter ce sujet de façon prioritaire tout au long de la période 2022-2023. Pour de nombreux projets, il était essentiel d’obtenir des résultats probants pour les femmes et les filles, et ce en abordant une série de questions pertinentes. Par exemple, les projets du FCIL ont promu et protégé les droits des femmes en s’attaquant à la violence sexuelle et sexiste, y compris les mariages d’enfants, les mariages précoces et forcés, la santé maternelle et néonatale et les droits en matière de santé sexuelle et reproductive (93 projets), et en faisant progresser les droits économiques et l’autonomisation des femmes (75 projets). Dans l’ensemble, en 2022‑2023, 95 % des projets du FCIL ont impliqué une consultation des femmes et des filles avant la mise en œuvre des activités du projet et près de 96 % des projets ont inclus une analyse comparative entre les sexes dans leur conception. Le programme du FCIL a financé 321 organisations de défense des droits des femmes, ce qui représente une augmentation de 30 organisations par rapport aux données de l’année dernière, et a financé 504 organisations de défense des droits de la personne, soit une augmentation de 22 organisations par rapport à 2021‑2022.
Un accès accru aux principaux décideurs et acteurs du changement locaux et une plus grande influence sur eux, afin d’assurer la sensibilisation aux valeurs et aux intérêts du Canada et leur promotion :
- Le programme du FCIL offre aux ambassades et aux hauts-commissariats du Canada la possibilité de favoriser les réseaux et les relations avec les gouvernements locaux, les populations locales et les OSC locales. En 2022-2023, 97 % des missions ont rapporté que leur programme du FCIL offrait des possibilités intéressantes d’interaction avec les intervenants locaux, y compris les OSC et les dirigeants civils. Par exemple, au Kenya, le FCIL a financé un projet visant à renforcer la participation des femmes à la gouvernance et à la prise de décision au moyen d’ateliers de développement des capacités organisés à l’intention de 100 femmes championnes et dirigeantes. Grâce à ce projet, 67 femmes membres du parlement ont les compétences nécessaires pour s’engager dans les mécanismes parlementaires, ce qui leur permet de renforcer leur plaidoyer en faveur des droits des femmes et de participer aux processus de gouvernance et de leadership;
- Le FCIL est un outil de défense des droits important pour le Canada et offre aux diplomates canadiens une plateforme pour promouvoir la sensibilisation et les discussions avec les décideurs locaux sur un large éventail de sujets importants pour le Canada. En 2022-2023, 97 % des diplomates canadiens qui gèrent le FCIL à l’étranger ont indiqué que le programme a permis d’accroître de manière significative le niveau d’influence de leur mission dans la promotion des valeurs et des intérêts du Canada dans leur pays d’accréditation. Parmi les exemples de thèmes, citons les projets axés sur l’environnement et l’action climatique (62 projets), tels que la lutte contre les changements climatiques, l’agriculture, l’énergie propre et les questions liées à l’eau. Dans le cadre d’un projet financé par le FCIL au Pakistan, un sommet régional sur les changements climatiques a été organisé avec 50 jeunes pour renforcer les connaissances sur la conservation de la faune, les stratégies locales d’atténuation des changements climatiques et le recyclage. Les projets axés sur la démocratie (30 projets), les élections équitables et accessibles (14 projets), la liberté d’expression/de la presse (26 projets) et la gouvernance inclusive (23 projets) étaient également des thèmes communs à tous les projets. En outre, la promotion des droits de la personne est restée une priorité avec des projets axés sur la diversité et l’inclusion, les droits des personnes handicapées, les droits des autochtones et les droits des personnes 2ELGBTQI+ (170 projets). Dans un projet financé par le FCIL en République dominicaine, un projet a été mis en œuvre pour promouvoir une plus grande participation et l’égalité des chances pour les personnes 2ELGBTQI+ afin d’exercer un leadership dans les processus politiques, de garantir et de faire respecter les droits, et d’éliminer les lacunes, la stigmatisation et la discrimination dans les espaces institutionnels. Ce projet a contribué à la mise en place et au renforcement des capacités institutionnelles et individuelles. Le succès de ce projet est allé au-delà de sa mise en œuvre et a encouragé trois participants à s’inscrire pour participer aux élections de 2024.
Renforcement de la capacité des organisations locales à fournir une aide humanitaire qui répond aux catastrophes naturelles soudaines et aux urgences humanitaires en tenant compte de la dimension de genre :
- Le programme du FCIL est également un outil efficace pour répondre aux catastrophes naturelles soudaines et aux crises humanitaires dans les pays en développement. La réserve humanitaire et d’intervention d’urgence du FCIL est destinée à fournir un financement rapide et à petite échelle (de maximum 50 000 dollars) aux organisations locales, en complément de l’aide canadienne apportée par les canaux humanitaires habituels. En 2022-2023, 711 059,89 dollars ont été versés à 17 projets en réponse à diverses crises dans le monde. Par exemple, des projets ont apporté un soutien essentiel aux populations touchées par des catastrophes naturelles, notamment des inondations au Suriname, aux Philippines, au Pakistan et au Mozambique, des tremblements de terre aux Philippines et en Turquie et l’ouragan Ian à Cuba. Parmi les autres projets, citons le soutien et la protection des nouveaux réfugiés en Ouganda et des personnes déplacées à l’intérieur du pays en Haïti, ainsi que la prévention du choléra, également en Haïti. Dans l’ensemble, le programme du FCIL a fourni une aide humanitaire directe à 58 136 personnes dans 11 pays.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : La Direction de l’évaluation d’Affaires mondiales Canada a mené une évaluation du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) pour la période allant de 2015-2016 à 2020‑2021. L’évaluation visait à générer des idées et des recommandations pour éclairer la prise de décision dans les missions et l’administration centrale sur la meilleure façon de mettre en œuvre le FCIL de manière efficace.
Les principales conclusions de cette évaluation sont les suivantes :
- Le FCIL est un programme efficace, décentralisé et souple. Sa conception a permis de répondre à la fois aux besoins de la mission et aux besoins locaux, tout en soutenant les priorités du Ministère;
- Le FCIL est un outil efficace pour accéder aux intervenants locaux et s’engager avec eux, tout en promouvant l’image de marque, la visibilité et les valeurs du Canada à l’étranger;
- Les ressources humaines (personnel dédié au FCIL), tant à l’administration centrale que dans les missions, ont été considérées comme des obstacles majeurs à la mise en œuvre optimale d’un programme nécessitant beaucoup de ressources comme le FCIL;
- L’approche du FCIL en matière de gestion des risques ne correspondait pas à sa volonté d’être un programme tolérant aux risques. Cela se traduit souvent par une réticence des missions à s’associer à des organisations locales plus récentes et avec moins d’expérience;
- Les systèmes et processus de gestion des données et des finances du FCIL étaient inefficaces et insuffisamment transparents. Cette situation a exposé le FCIL à des risques institutionnels importants;
- Le FCIL a également contribué à un large éventail de résultats positifs au niveau local. Les résultats sont à la mesure de la petite taille et de la courte durée des projets du FCIL.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Par sa conception, le FCIL vise à répondre aux besoins locaux et à collaborer étroitement avec les bénéficiaires, dont bon nombre sont de petites organisations disposant de ressources modestes. Les demandeurs sont sollicités principalement dans le cadre d’appels de propositions généraux, qui indiquent clairement une personne-ressource qui est chargée de répondre aux demandes de renseignements. De nombreux hauts-commissariats et ambassades du Canada tiennent des séances d’information à l’intention des demandeurs intéressés. Dès que les projets sont sélectionnés en vue d’un financement, les bénéficiaires et le personnel des missions entretiennent des rapports fréquents tout au long du processus de mise en œuvre et d’établissement de rapports. Le personnel de mission visite souvent les sites de projet pour surveiller les projets. De plus, les bénéficiaires peuvent se voir offrir la possibilité de participer à des ateliers sur le partage de l’expérience en groupe ou à de la formation, y compris sur la communication de l’information financière et la tenue des dossiers.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 19 030 251 | 23 620 682 | 26 776 682 | 28 927 381 | 28 927 381 | 2 150 699 |
Total du programme | 19 030 251 | 23 620 682 | 26 776 682 | 28 927 381 | 28 927 381 | 2 150 699 |
Explication des écarts | S.O. |
Programme CanExport
Date de mise en œuvre : 11 décembre 2008
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention et Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2018-2019 (6 mars 2019 – Aider les entreprises canadiennes à diversifier et accroître leurs exportations)
2008-2009 (mise à jour en 2013-2014 avec l’ajout du Programme de marketing pour les zones franches [PM-ZF], en 2015-2016 avec l’ajout du programme CanExport, en 2017‑2018 – modification des conditions et modalités du programme, y compris le changement de nom du programme, lequel est passé de Programme de soutien sur les marchés mondiaux à Programme de soutien au commerce et à l’investissement, en 2018-2019 – financement supplémentaire (50 millions de dollars sur 5 ans) versé à la suite du Budget 2018 afin d’accroître la diversification du commerce international, et en 2019‑2020 –financement supplémentaire (100 millions de dollars sur 5 ans) en réponse à l’Énoncé économique d’automne, modification des conditions et modalités du programme et changement de nom du programme, lequel est passé de Programme de soutien au commerce et à l’investissement à Programme CanExport), approbation des changements du 21 octobre 2020 visant à assurer l’intégration des mesures conformes à l’intervention du gouvernement du Canada contre la COVID-19. Approbations des modifications mineures du 26 avril 2021 visant à élargir l’admission pour inclure les coopératives à but lucratif canadiennes.
Lien aux résultats ministériels : 2.2 : Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.
2.3 : L’investissement étranger direct est facilité, s’accroît ou est maintenu.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 14. Développement du commerce international
Programme 15. Innovation et investissement international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les buts et objectifs du programme visent à renforcer les capacités canadiennes et à les rendre plus efficaces afin de pouvoir livrer concurrence à l’échelle mondiale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
CanExport investissements des communautés
Amélioration de la capacité et de l’efficacité des collectivités canadiennes à attirer, retenir et développer les investissements directs étrangers (IDE), mesurée par l’analyse des rapports de rendement des bénéficiaires et des enquêtes :
- 1 801 possibilités générées par les activités financées par le programme;
- 80 % des répondants ont indiqué que leur connaissance des possibilités d’investissement s’était améliorée;
- 97 % des répondants ont indiqué que les projets financés ont permis, directement ou indirectement, d’attirer des perspectives d’investissement sérieuses pour leur communauté (par exemple, des demandes d’informations avancées, des visites de sites ou des propositions d’investissement réelles);
- 90 % des répondants ont déclaré que les activités financées ont abouti directement ou indirectement à des possibilités d’IDE et 60 est le nombre moyen de possibilités d’IDE estimées générées par les projets concernés;
- 74 % des répondants ont indiqué que les projets concernés contribuaient à retenir l’IDE et 67 % à l’expansion de l’IDE parmi les investisseurs existants;
- 93 % des répondants ont déclaré que les projets financés, qui génèrent encore aujourd’hui des IDE, ont créé ou conservé des emplois.
CanExport Associations
Stimulation de l’engagement des associations industrielles canadiennes, de leurs membres et des entreprises non-membres sur les marchés internationaux, afin d’élargir les liens commerciaux et de faciliter les succès futurs à l’étranger, comme le montre l’analyse des rapports de rendement des bénéficiaires et des enquêtes :
- 90 % des répondants ont affirmé que davantage d’entreprises canadiennes de leur secteur sont impliquées dans le commerce international en conséquence directe ou indirecte des projets concernés;
- 87 % des répondants ont déclaré que les projets concernés avaient débouché sur des ventes ou des contrats à l’étranger;
- 100 % des répondants ont indiqué que les connaissances de leur association en matière de possibilités de développement commercial international s’étaient améliorées;
- 94 % des répondants ont indiqué que la compétitivité internationale ou la capacité à mener des affaires internationales de leurs participants canadiens s’était améliorée.
CanExport Innovation
Augmentation des possibilités d’innovation scientifique et technologique et de commercialisation au Canada, telle que mesurée par l’analyse des rapports de rendement des bénéficiaires et des enquêtes :
- 23 % des répondants ont déclaré que les projets financés ont débouché sur des partenariats de recherche et développement (R et D) en cours, et 19 % ont indiqué que les projets financés ont débouché sur de nouveaux accords de partenariat en matière de R et D;
- Les bénéficiaires ont déclaré environ 5 millions de dollars de ventes commerciales;
- 14 % des répondants ont indiqué avoir signé des lettres d’intention et 13 % ont indiqué avoir signé des protocoles d’entente;
- 79 % des répondants ont déclaré avoir développé un ou plusieurs produits ou technologies avec des partenaires étrangers;
- 98 % des répondants ont indiqué que ce projet avait permis à leur organisation de mieux connaître les possibilités de recherche et de développement;
- La majorité des répondants (87 %) ont indiqué que CanExport Innovation a joué un rôle important dans leur recherche de possibilités de R et D avec des partenaires étrangers;
- 66 % des répondants ont déclaré que leurs projets financés par CanExport Innovation ont embauché de nouveaux employés, tandis que 47 % ont généré des ventes commerciales.
CanExport PME
Fournir une aide financière directe aux petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes qui cherchent à développer de nouveaux marchés, en particulier sur les marchés émergents à forte croissance :
- 54 % des répondants ont fait état d’une augmentation des revenus provenant de l’étranger;
- 74 % des répondants ont exporté vers au moins un marché cible;
- 52 % des répondants ont signalé une augmentation du nombre d’employés.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (le dernier audit du programme a été réalisé en 2017)
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (les évaluations prévues pour 2018-2019 et 2019‑2020 ont été reportées à 2024‑2025)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le programme CanExport fait remplir un questionnaire annuel aux bénéficiaires, lequel permet à ces derniers de fournir une rétroaction directe à la direction du programme. Même si le questionnaire ne porte pas sur CanExport PME, les PME bénéficiaires soumettent des rapports finaux et des aperçus annuels afin de fournir des commentaires et des données sur les résultats associés à leurs projets individuels. Le programme CanExport vise également à recueillir les commentaires des demandeurs et des bénéficiaires par des activités proactives de mobilisation et par des communications continues liées à l’exécution du programme.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 6 997 114 | 26 235 654 | 28 880 181 | 30 505 324 | 28 570 725 | -309 456 |
Total des contributions | 28 420 581 | 7 332 169 | 2 975 000 | 8 262 248 | 8 262 248 | 5 287 248 |
Total du progamme | 35 417 695 | 33 567 823 | 31 855 181 | 38 767 572 | 36 832 973 | 4 977 792 |
Explication des écarts | S.O. |
Secrétariat du Commonwealth
Date de mise en œuvre : 28 septembre 1965
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2006-2007
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire du Commonwealth est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le Canada entend faire progresser les objectifs de politique étrangère du gouvernement du Canada en ce qui concerne la paix, la sécurité et le développement à l’échelle internationale et, à cette fin, renforcer ses relations avec les 553 autres pays membres du Commonwealth. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- La dernière Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth a eu lieu en juin 2022 à Kigali, au Rwanda. Le Canada était représenté par le premier ministre et la ministre des Affaires étrangères. Le mandat du secrétaire général du Commonwealth a été prolongé de deux ans et un ensemble de réformes a été approuvé pour aider à rationaliser et à moderniser le travail du Secrétariat du Commonwealth. Deux nouveaux membres, le Gabon et le Togo, ont officiellement rejoint le Commonwealth, ce qui porte le nombre de pays membres de l’organisation à 56;
- À l’automne 2022, le Canada s’est joint au Groupe d’action ministériel du Commonwealth (GAMC) pour un mandat de deux ans, où nous nous engageons avec huit autres pays membres à promouvoir et à protéger les valeurs fondamentales du Commonwealth que sont la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de la personne et l’État de droit.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les états financiers du Secrétariat du Commonwealth pour 2021-2022 ont été vérifiés par un cabinet indépendant et signés en décembre 2022. Les auditeurs ont déclaré que les états financiers donnent une image fidèle de la situation du Secrétariat du Commonwealth au 30 juin 2022 et de son excédent pour l’exercice clos à cette date, et qu’ils ont été correctement préparés conformément aux normes comptables internationales du secteur public et au règlement financier, comme l’ont autorisé les chefs de gouvernement du Commonwealth.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le Canada participe à des réunions de gouvernance en tant que membre du Conseil des gouverneurs et du Comité exécutif du Secrétariat du Commonwealth, où il défend les principes d’une plus grande orientation stratégique, de la transparence, de la responsabilité et de la gestion axée sur les résultats.
Au-delà de la gestion globale par Affaires mondiales Canada des relations du Canada avec le Secrétariat du Commonwealth, le Canada participe également avec le Secrétariat, par l’intermédiaire d’autres ministères, dans des domaines d’intérêt commun, notamment lors de réunions d’homologues du Commonwealth au niveau ministériel et au niveau des hauts fonctionnaires.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 5 817 616 | 5 787 182 | 6 154 853 | 6 154 853 | 5 238 453 | -916 400 |
Total du programme | 5 817 616 | 5 787 182 | 6 154 853 | 6 154 853 | 5 238 453 | -916 400 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires
Date de mise en œuvre : Février 1998
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : Décembre 2011 – prolongé indéfiniment par le ministre des Affaires étrangères
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politiques de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), qui est responsable de la mise en œuvre provisoire du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.
Résultats obtenus : Les contributions du Canada évaluées ont été payées en totalité et dans les délais, ce qui a permis à la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICEN) et au système de surveillance international de l’OTICEN de continuer à fonctionner;
Le système de surveillance international s’est avéré capable de détecter non seulement toutes les explosions nucléaires expérimentales de la Corée du Nord depuis 2006, mais aussi l’activité sismique signalant les tremblements de terre et les tsunamis pour des applications civiles et scientifiques;
Depuis juin 2022, le secrétaire exécutif de l’OTICEN, avec le soutien d’États signataires tels que le Canada, a obtenu cinq nouvelles ratifications du Traité, renforçant ainsi l’élan vers l’universalisation.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : L’auditeur externe de l’OTICEN a effectué un audit pour l’année civile 2022. Il a émis une opinion d’audit « non modifiée », confirmant que les états financiers présentaient fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de l’Organisation.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 4 860 263 | 4 469 709 | 4 739 442 | 4 765 031 | 4 765 031 | 25 589 |
Total des contributions | 4 860 263 | 4 469 709 | 4 739 442 | 4 765 031 | 4 765 031 | 25 589 |
Total du programme | 4 860 263 | 4 469 709 | 4 739 442 | 4 765 031 | 4 765 031 | 25 589 |
Explication des écarts | S.O. |
Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes
Date de mise en œuvre : Septembre 2005
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié); 2015-2016 (modifié); 2018-2019 (modifié); 2019-2020 (modifié)
Lien aux résultats ministériels : 3.4: La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 26. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA) offre l’aide nécessaires pour renforcer la capacité des États bénéficiaires, des entités gouvernementales d’autres organismes internationaux et non gouvernementaux clés à prévenir les menaces liées aux activités terroristes et à y répondre conformément aux obligations, aux normes, et aux règles internationales en matière de lutte contre le terrorisme et de droits de la personne.
Résultats obtenus :
- Poursuite de la réduction des menaces à la sécurité provenant du terrorisme transnational qui pèsent sur les Canadiens et les populations touchées, en particulier les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent;
- Renforcement de la capacité des États partenaires à prévenir les activités terroristes qui auraient pu menacer le Canada, les Canadiens et les intérêts canadiens sur le territoire national et à l’étranger, et à y répondre;
- Au moyen d’une prévention et d’une réponse inclusives et sensibles à la dimension de genre, amélioration du développement et de la conformité des instruments juridiques, des contrôles et des cadres de lutte contre le terrorisme dans les pays où se trouvent les programmes d’Affaires mondiales Canada (AMC);
- Amélioration de l’engagement inclusif et sensible à la dimension de genre et de la résilience des communautés et des sociétés civiles en matière de lutte contre le terrorisme dans les pays où les programmes AMC sont mis en œuvre.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Dans le cadre de l’exercice d’audit annuel de 2022-2023 d’AMC, 3 projets du Programme d’aide au renforcement des capacités antiterroristes (PARCA) ont été sélectionnés pour un audit, notamment P006024 "Empowering Women and Families in Jordan for Digital Literacy" (projet visant à donner aux femmes et aux familles de Jordanie les moyens d’acquérir une culture numérique), P008060 « Enhancing the Jordanian Gendarmerie’s Critical Incident Response Capabilities through Gender Integration » et P008062 « Arsal‑ Training and Advisory Team Project Phase 2 ». Cet audit a porté sur la période allant du 1er octobre 2017 au 31 mars 2021. À ce jour, ce processus d’audit n’est pas encore achevé, car le PARCA attend toujours de recevoir les rapports d’audit finaux et les recommandations pour chacun des trois projets. Le programme reste prêt à soutenir l’achèvement de ce processus aux côtés de la SGFF.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : La Direction de l’évaluation (PRA) a mené une évaluation des Programmes d’aide au renforcement des capacités en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité (ICC) couvrant la période de 2015-2016 à 2021‑2022. L’évaluation a montré que les programmes devraient :
- Clarifier leur rôle, leur objectif et leur mandat, en plus de réviser leur structure organisationnelle, de manière à répondre aux objectifs gouvernementaux en matière de renforcement des capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme;
- Mieux utiliser l’expertise spécialisée actuelle en matière de sécurité (qui se trouve dans leurs structures de gouvernance) lorsqu’ils coordonnent et orientent les décisions stratégiques et d’investissement dans les programmes à l’appui des priorités du Canada en matière de sécurité;
- Établir et développer proactivement des relations de travail avec les directions géographiques et les missions du Ministère où les investissements sont importants afin de s’assurer que les priorités cadrent avec celles du Ministère aux échelles nationale et régionale;
- Revoir le cadre de financement existant et employer de nouveaux instruments et processus simplifiés relativement au crédit 1 des partenaires fédéraux, et mettre en place des processus plus rapides et flexibles d’administration des subventions et des contributions (crédit 10).
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Tous les ordres de gouvernement des États touchés, les organisations et associations communautaires des pays bénéficiaires, les organisations multilatérales, intergouvernementales, internationales et régionales, les organisations à but non lucratif et du secteur privé participant aux ministères et organismes du gouvernement fédéral canadien, et d’autres ordres de gouvernement, conformément aux conditions approuvées par le PARCA.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 4 281 046 | 20 250 934 | 9 470 000 | 23 017 013 | 23 017 013 | 13 547 013 |
Total des contributions | 16 498 418 | 16 639 627 | 8 996 800 | 14 508 946 | 14 508 946 | 5 512 146 |
Total du programme | 20 779 464 | 36 890 561 | 18 466 800 | 37 525 959 | 37 525 959 | 19 059 159 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice. |
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
Date de mise en œuvre : 1945
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution annuelle du Canada à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est une obligation légale de l'adhésion. Le but de l'adhésion est de promouvoir les objectifs de la politique étrangère du gouvernement du Canada en matière de développement agriculture et les systèmes alimentaires, et de donner une voix au Canada dans la communauté internationale sur les efforts internationaux d’éliminer la faim et toutes les formes de malnutrition. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Adoption des approches intégrées et inclusives du développement agricole durable et des systèmes alimentaires, notamment en ce qui concerne l’égalité entre les genres, la lutte contre les changements climatiques, l’innovation, l’aide d’urgence et la résilience aux crises alimentaires;
- L’organisation est axée sur le savoir et offre un mécanisme neutre pour un dialogue inclusif et fondé sur la science en ce qui concerne les normes régissant la salubrité des aliments et la santé des végétaux. Elle a fourni aussi une orientation stratégique sur des enjeux liés à l’agriculture et à l’industrie forestière et des pêches. Ce faisant, l’organisation a veillé à ce que ses efforts restent neutres et se fondent sur les faits et des arguments scientifiques;
- Promotion d’une gouvernance multilatérale efficace, transparente et responsable dans le contexte de la réforme du système de développement des Nations Unies, y compris des mesures visant à prévenir et à contrer le harcèlement, l’exploitation et les abus sexuels.
Le Programme de travail et budget (PTB) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui définit les objectifs stratégiques et les résultats attendus des travaux de l’organisation, est approuvé tous les deux ans par la Conférence de la FAO. Le Cadre stratégique actuel de la FAO (adopté en juillet 2021) guidera les opérations de l’Organisation pendant 10 ans (de 2022 à 2031) afin de l’aider à apporter une contribution significative à la réalisation de ses Objectifs de développement durable (ODD). Le Plan à moyen terme (PMT) complémentaire et le Programme de travail et budget (PTB) ont été examinés lors de la Conférence de la FAO en juillet 2023.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 17 489 469 | 16 972 554 | 17 343 521 | 17 516 020 | 17 516 020 | 172 499 |
Total du programme | 17 489 469 | 16 972 554 | 17 343 521 | 17 516 020 | 17 516 020 | 172 499 |
Explication des écarts | S.O. |
Initiative sur le leadership mondial dans l’Arctique (autrefois nommé le Fonds international pour l’Arctique du Canada)
Date de mise en œuvre : 5 novembre 2020
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et Contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2020-2021
Lien aux résultats ministériels : 1.1 Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada;
1.2 Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif;
1.3 Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international;
1.4 L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 5. Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb
But et objectifs du programme de paiement de transfert : But : Renforcer le leadership mondial du Canada dans l'Arctique et soutenir la réalisation des objectifs clés du chapitre international du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord du Canada (2019).
Objectifs :
- Dynamiser le leadership du Canada au sein des forums multilatéraux où se tiennent les discussions et se prennent les décisions sur les questions polaires.
- Accroître la représentation et la participation des Canadiens de l’Arctique et du Nord dans les tribunes et les négociations internationales pertinentes.
Résultats obtenus :
- Affaires mondiales Canada a déboursé 6,15 millions de dollars en subventions et contributions pour soutenir plus de 20 initiatives en 2022-2023, qui ont promu et protégé les valeurs et les intérêts du Canada dans l’Arctique circumpolaire. L’Initiative sur le leadership mondial dans l’Arctique (ILMA) a exploité les possibilités identifiées dans le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord;
- La contribution d’ILMA aux trois organisations de participants permanents autochtones du nord du Canada au Conseil de l’Arctique a permis de renforcer la voix des Autochtones dans les questions internationales relatives à l’Arctique et en particulier au Conseil de l’Arctique. Les participants permanents autochtones ont ainsi pu s’impliquer en participant activement aux réunions et aux forums internationaux, et en facilitant les rassemblements et les consultations sur des questions particulières telles que les conditions météorologiques extrêmes, ainsi que le savoir et les langues autochtones. Le pilier « mobilisation des jeunes » a permis à 346 jeunes autochtones et non autochtones de l’Arctique et du Nord du Canada de s’autonomiser grâce à diverses expériences d’apprentissage, au mentorat et à d’autres possibilités. Par exemple, 103 jeunes circumpolaires ont participé à divers forums internationaux sur l’Arctique, où leur participation active leur a permis de faire entendre leur voix, d’établir des liens significatifs entre eux et d’approfondir leurs connaissances sur des questions arctiques importantes, telles que les changements climatiques, le bien-être mental, la culture et la politique arctique;
- Le soutien aux activités de l’Université de l’Arctique (UArctic) dans la région arctique du Canada a permis d’accroître la participation canadienne à la recherche arctique et à l’échange de connaissances liées au développement humain, social et économique de l’Arctique et à la protection de l’environnement, avec la participation de 19 établissements canadiens, de 152 personnes, y compris des peuples autochtones, et de 4 collectivités. Cela a été possible grâce à des initiatives telles que le programme de mobilité north2north, qui offre la possibilité d’étudier dans différentes parties du Nord circumpolaire, ainsi que le programme collectif sur le climat, une initiative qui donne aux jeunes des petites communautés du Nord les moyens de trouver des solutions aux changements climatiques;
- Le soutien accordé en 2022-2023 a également permis d’accroître l’inclusion du savoir autochtone dans le réseau d’UArctic. Cela s’est fait par le biais de 10 projets de recherche qui ont mis en relation les établissements de recherche avec les communautés autochtones et les détenteurs du savoir, ainsi que par l’intermédiaire du vice-président autochtone d’UArctic, basé au Canada, qui a contribué à accroître l’inclusion du savoir autochtone dans les initiatives d’UArctic;
- Les contributions de l’ILMA aux travaux du Conseil de l’Arctique, bien que quelque peu limitées en raison de la pause administrative instituée par le Canada et d’autres États arctiques de même sensibilité pendant la présidence russe, ont tout de même contribué à accroître le leadership du Canada en 2023-2024. Cela a été possible grâce au financement du secrétariat du Conseil de l’Arctique et du groupe de travail permanent sur le développement durable établi à Québec (et à la nomination d’un nouveau secrétaire exécutif), ainsi qu’au financement de projets pour le groupe de travail sur la conservation de la flore et de la faune arctiques et le groupe de travail sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas d’urgence.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Un audit d’une initiative financée par l’ILMA a été entrepris en 2022-2023. Les résultats de l’audit sont attendus pour 2023‑2024.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 0 | 310 728 | 700 000 | 355 915 | 326 149 | -373 851 |
Total des contributions | 1 891 736 | 3 074 256 | 5 450 000 | 5 794 085 | 5 794 085 | 344 085 |
Total du programme | 1 891 736 | 3 384 984 | 6 150 000 | 6 150 000 | 6 120 234 | -29 766 |
Explication des écarts | S.O. |
Subventions et contributions en appui aux relations universitaires
Date de mise en œuvre : 1er janvier 1989
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2015-2016
Lien aux résultats ministériels : 2.2: Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 14. Développement du commerce international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : L'objectif des subventions et contributions en faveur des relations universitaires est de soutenir l'éducation internationale en utilisant l'apprentissage, les bourses, la recherche, la coopération et le dialogue en matière de relations universitaires pour mieux faire connaître les politiques et priorités internationales du Canada (par exemple, la démocratie, l'État de droit et les droits de l'homme) et faciliter la prospérité économique du Canada. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : Étudiants/chercheurs/professionnels étrangers hautement qualifiés et compétents au Canada
- 832 étudiants/chercheurs/professionnels étrangers qui choisissent le Canada comme destination d'études dans le cadre d'activités financées par le programme;
- Au moins un participant a décidé de retourner dans un établissement canadien pour poursuivre ses études à la suite d'activités financées par le programme. D'après les sondages auprès des participants, 60 étudiants ont déclaré une intention de revenir au Canada pour entreprendre d'autres études ou d’autres recherches.
Étudiants/chercheurs/professionnels canadiens à l'étranger
- 125 étudiants, chercheurs, universitaires et professionnels canadiens bénéficiant d'un financement pour entreprendre des études, de la recherche ou un perfectionnement professionnel à l'étranger.
Circulation des idées et de la recherche au profit des individus canadiens et internationaux, ainsi que des secteurs publics et privés
- 26 liens de collaboration établis entre les établissements étrangers et canadiens;
- 82 opportunités créées grâce aux activités financées par le programme pour publier des articles scientifiques, commercialiser un produit ou collaborer avec l'industrie.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 :
- La participation des demandeurs et des bénéficiaires a été assurée grâce à la promotion du programme et aux appels à candidatures sur le site Web d'ÉduCanada et sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Instagram); en fournissant des informations et en répondant aux demandes directement par courriel ; à travers des réseaux et des efforts promotionnels des missions canadiennes à l'étranger; et en offrant des webinaires d’information sur mesure aux candidats et aux bénéficiaires.
- D’autres initiatives de mobilisation ont été réalisées à l’occasion des congrès sur l'éducation internationale, y compris le congrès annuel du Bureau canadien de l'éducation internationale, le sommet de l’Eurasie sur l'enseignement supérieur et les congrès de Langues Canada et de l'Association Asie-Pacifique pour l’éducation internationale. Une promotion supplémentaire a eu lieu à travers deux événements annuels à l'appui du programme : la tournée d'étude « Canada durable » pour un groupe restreint de boursiers et la mission de collaboration pour les délégués d'établissements postsecondaires d'Amérique latine et des Caraïbes. Ces activités ont permis une interaction directe avec les candidats potentiels et les bénéficiaires.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 1 419 051 | 1 435 218 | 4 550 000 | 2 300 144 | 1 883 251 | -2 666 749 |
Total des contributions | 2 859 805 | 6 407 240 | 6 112 627 | 8 362 483 | 8 336 448 | 2 223 821 |
Total du programme | 4 278 856 | 7 842 458 | 10 662 627 | 10 662 627 | 10 219 699 | -442 928 |
Explication des écarts | S.O. |
Subventions en remplacement des impôts sur les propriétés diplomatiques consulaires et celles des organisations internationales au Canada
Date de mise en œuvre : 18 janvier 1979
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 1978-1979
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 4. Le Bureau du protocole
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Ce programme a comme fondement législatif le Décret sur les subventions pour les propriétés diplomatiques, consulaires et à celles des organisations internationales (C.P. 1979-59, 18 janvier 1979). Le protocole d’entente connexe entre Affaires mondiales Canada et Services publics et Approvisionnement Canada établit les responsabilités régissant la prestation des services liés au versement des subventions en remplacement d’impôts et de taxes régionales ou sur la longueur de façade pour des propriétés diplomatiques et consulaires.
Résultats obtenus : Les engagements internationaux du Canada ont été respectés, tels que mesurés par :
- L’administration opportune et précise des paiements aux autorités fiscales du Canada relativement aux propriétés appartenant à des États étrangers ayant droit à des exemptions d’impôt foncier;
- Le maintien et l’élargissement des possibilités d’exonération de l’impôt foncier les plus favorables pour les missions canadiennes à l’étranger.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 14 293 044 | 14 557 693 | 15 854 000 | 15 854 000 | 13 913 957 | -1 940 043 |
Total du programme | 14 293 044 | 14 557 693 | 15 854 000 | 15 854 000 | 13 913 957 | -1 940 043 |
Explication des écarts | S.O. |
Agence internationale de l’énergie atomique
Date de mise en œuvre : 19 décembre 1989
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement de la quote-part annuelle du Canada pour son adhésion à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Le paiement est effectué afin d’assurer que l’adhésion reste en règle et permettre ainsi au Canada de voter et de participer aux activités de l'Agence, notamment en tant que membre de son Conseil des gouverneurs. L’AIEA est la principale organisation des Nations unies chargée de promouvoir la sûreté, la sécurité et les utilisations pacifiques de la technologie nucléaire.
Résultats obtenus :
- La mise en œuvre efficace et efficiente des principaux programmes de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), comme en témoignent le programme biennal et le budget de l’Agence, et la participation effective du Canada aux activités de l’Agence;
- L’obtention d’avantages techniques et commerciaux directs et indirects pour l’industrie nucléaire canadienne;
- Les actions et les décisions de l’AIEA reflètent les intérêts et les priorités du Canada;
- Au cours de l’exercice 2022-2023, le Canada a codirigé deux résolutions et deux déclarations communes à l’AIEA pour renforcer la sécurité, la sûreté et les garanties nucléaires en Ukraine, en réponse à la saisie et aux attaques d’installations nucléaires par la Russie.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (aucune évaluation n’a été effectuée sur la base d’une exemption pour risque faible)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 15 650 010 | 14 814 105 | 15 217 722 | 15 166 690 | 15 166 690 | -51 032 |
Total du programme | 15 650 010 | 14 814 105 | 15 217 722 | 15 166 690 | 15 166 690 | -51 032 |
Explication des écarts | S.O. |
Cour pénale internationale
Date de mise en œuvre : 1er avril 2005
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2021-2022
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Soutenir le rôle de la Cour pénale internationale (CPI) en tant que première cour pénale internationale permanente, fondée sur un traité, créée pour contribuer à mettre fin à l'impunité des auteurs des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale. Les dépenses de la CPI sont principalement financées par les quotes-parts des États parties. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert. Le soutien du Canada à la CPI est directement lié à l'article 10(2)(j) de la loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, selon lequel le ministre des Affaires étrangères est tenu de "favoriser le développement du droit international et son application dans les relations extérieures du Canada".
Résultats obtenus :
- La Cour pénale internationale (CPI) a continué à mener des enquêtes préliminaires, des enquêtes et des poursuites. À ce jour, 31 affaires ont été portées devant la Cour et 17 situations différentes font l’objet d’une enquête. Trois (3) autres examens préliminaires sont en cours;
- La Cour a mené des activités soutenues d’information pour promouvoir l’obligation de rendre compte de crimes internationaux graves et œuvrer dans l’intérêt de la justice. Elle a publié un rapport à l’intention de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui est accessible sur son site Web;
- Les contrôles internes ont été maintenus par le greffier de la CPI, ainsi que par le Bureau de la vérification interne des comptes. L’Assemblée des États parties (AEP) a également nommé un commissaire aux comptes et créé le Comité du budget et des finances, chargé de l’examen et du suivi budgétaires et financiers des ressources de la CPI. Les rapports à l’AEP renferment des mesures et des indicateurs de rendement détaillés relativement à ses diverses activités. On peut consulter tous les projets de budget de la CPI, les rapports du Comité du budget et des finances, les états financiers, les rapports d’audit externe ainsi que toutes les résolutions sur le .
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Le dernier rapport du Comité d’audit (CA) a été publié le 22 juin 2023 (CA/17/5). Le rapport du CA comprend des éléments sur l’éthique, la supervision des questions d’audit interne et externe et la gestion des risques. En ce qui concerne l’éthique, le CA a noté que la Charte éthique à l’échelle de la Cour est en cours d’élaboration et devrait être adoptée au deuxième trimestre 2023, et qu’en plus des progrès bienvenus sur la fonction d’ombudsman, d’autres éléments clés d’un système de justice interne robuste doivent être mis en place. Dans le cadre de sa surveillance des questions d’audit interne, le CA a noté qu’à la fin de 2022, le Bureau de la vérification interne des comptes avait achevé 9 des 10 missions d’audit du plan d’audit 2022 et qu’au 28 février 2023, le Bureau avait finalisé 2 des 9 missions du plan d’audit 2023. Le CA a suggéré qu’un engagement plus systématique et plus régulier entre la haute direction et le directeur du Bureau de la vérification interne des comptes serait bénéfique. Le Comité a également suggéré que le Bureau de la vérification interne des comptes indique plus clairement les cas où la direction ne mettrait pas en œuvre ses recommandations parce qu’elle en accepte le risque, ainsi que les cas où le Bureau et la direction ne sont pas d’accord sur des recommandations particulières. En ce qui concerne la supervision des questions d’audit externe, le CA a observé que la mise en œuvre de la recommandation de l’auditeur externe sur la gestion administrative de la Présidence et du Bureau du Procureur (BDP) est en cours et a également noté que la Présidence et le BDP ont reconnu la nécessité de reconnaître formellement la coopération administrative avec le Greffe.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : En réponse aux défis croissants et aux appels à la réforme, l’AEP a adopté une résolution établissant l’examen d’experts indépendants pour cerner les moyens de renforcer la Cour et le système du Statut de Rome en décembre 2019. Le rapport final de l’examen d’experts indépendants se conclut par une série de 384 recommandations (à court et à long terme, dont 76 sont des « recommandations prioritaires ») et a été adopté par l’AEP lors de sa session de 2020‑2021. Le Canada a soutenu l’examen d’experts indépendants et a fait part de ses observations aux experts lors de son examen.
Lors de l’AEP de 2020, les États parties ont convenu de créer un mécanisme d’examen pour transformer le rapport de l’EEI en un plan concret, en chargeant les différents groupes de travail et organes de mener des actions particulières. Ce mécanisme est composé de points focaux de New York et de La Haye, soutenus par trois représentants de groupes régionaux. La CPI a désigné ses propres points focaux pour rédiger un document similaire à l’intention de la Cour.
Le mécanisme d’examen et les points focaux de la Cour ont publié un plan d’action pour la mise en œuvre des recommandations de l’EEI, la Cour et des groupes de travail particuliers étant chargés de diverses actions. Le travail d’examen et de mise en œuvre des recommandations de l’EEI se poursuit.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : L’ambassade du Canada aux Pays-Bas‑ est régulièrement en contact direct avec les représentants de la Cour et de concert avec la Mission permanente du Canada auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, participe à des groupes de travail sur les questions de gouvernance et de finances qui touchent la CPI. Le Canada ainsi que les six autres pays qui contribuent le plus au budget de la CPI continuent de réclamer des gains d’efficience budgétaires.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 11 279 407 | 10 971 864 | 11 837 078 | 11 862 383 | 11 862 383 | 25 305 |
Total du programme | 11 279 407 | 10 971 864 | 11 837 078 | 11 862 383 | 11 862 383 | 25 305 |
Explication des écarts | S.O. |
Aide au développement international
Date de mise en œuvre : 2001-2002
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013
Lien aux résultats ministériels : 3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
3.2: L’amélioration de « l’empouvoirement » et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.
3.3: La souffrance est allégée et la dignité humaine est accrue dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires.
3.4: La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
3.5: L’aide internationale du Canada est plus efficace en tirant parti des partenariats de l’innovation et de l’expérimentation.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
Programme 22. Aide humanitaire
Programme 23. Partenariats et innovation dans le développement
Programme 24. Aide internationale multilatérale
Programme 25. Stabilisation et opérations de paix
Programme 28. Fonds canadien d’initiatives locales
Programme 29. Aide internationale en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb
Programme 30. Aide internationale dans les Amériques
Programme 31. Aide internationale en Asie-Pacifique
Programme 32. Aide internationale en Afrique subsaharienne
But et objectifs du programme de paiement de transfert : En 2017, le Ministre du développement international et de la Francophonie a lancé la Politique d’aide internationale féministe. La politique explique comment le Canada recentrera son aide internationale sur les personnes les plus démunies et participera à la construction d’un monde plus pacifique, inclusif et prospère. La mise en œuvre de cette politique est axée sur six champs d’action (Égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, Dignité humaine (santé, éducation et aide humanitaire), Une croissance qui fonctionne pour tous, Environnement et changement climatique, Gouvernance inclusive et paix et sécurité) tout en reconnaissant que la promotion de l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles constituent l’approche la plus efficace en vue de l’éradication de la pauvreté et l’atteinte des Objectifs de développement durable d’ici 2030.Conformément à la Loi sur la responsabilité en matière d’aide au développement officielle, l’aide publique au développement (APD) contribue à réduire la pauvreté, tient compte des points de vue des pauvres et respecte les normes internationales en matière de droits de la personne. En outre, l’APD peut être fournie en vue d’alléger les effets d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine ou de toute autre situation d’urgence survenant à l’extérieur du Canada. Affaires mondiales Canada est le ministère responsable de l’APD du Canada. La majorité des activités que mène le Ministère sont conformes à la Loi. Cependant, le programme de paiements de transfert d’Affaires mondiales Canada n’empêche aucunement les activités qui débordent le cadre de la Loi. La plupart des bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : En 2022-2023, Affaires mondiales Canada (AMC) a continué de faire progresser les priorités et les engagements en matière d’aide internationale et de progresser vers la réalisation des résultats escomptés.
Le programme a contribué à la réalisation du résultat ministériel visant « l’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres, les plus marginalisés et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où AMC intervient » dans le cadre de la responsabilité principale « Programmes en matière de développement, de paix et de sécurité » au moyen de programmes alignés sur les résultats escomptés définis dans les cadres de résultats des domaines d’action de la Politique aide internationale féministe (PAIF), à savoir :
- Meilleure jouissance des droits fondamentaux des femmes et des filles et égalité entre les genres pour toutes les femmes et tous les hommes, les filles et les garçons, en particulier les plus pauvres, les plus marginalisés et les plus vulnérables;
- Amélioration de l’égalité des résultats d’apprentissage pour les filles et les garçons et égalité d’employabilité des jeunes, des femmes et des hommes, en particulier les plus pauvres, les plus vulnérables et les plus marginalisés, dans les pays en développement, les États fragiles et touchés par des conflits et les contextes humanitaires;
- Amélioration de la santé et du bien-être des populations les plus pauvres, les plus marginalisées et les plus vulnérables, en particulier les femmes et les filles;
- Allègement de la souffrance et renforcement de la dignité humaine dans les collectivités aux prises avec des crises humanitaires;
- Amélioration de l’état de l’environnement et de la résilience climatique pour les populations marginalisées et vulnérables et les générations futures, en particulier les femmes et les filles;
- Plus grande égalité et jouissance des droits fondamentaux pour les personnes les plus pauvres, les plus marginalisées et les plus vulnérables, plus particulièrement les femmes, les enfants et les jeunes dans les pays et les espaces en ligne dans lesquels AMC intervient;
- Amélioration de la paix et de la sécurité.
En outre, l’aide internationale du Canada était plus efficace en tirant parti de divers partenariats, de l’innovation et de l’expérimentation.
Pour plus de détails sur les résultats et les décaissements de l’aide internationale, veuillez consulter le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada et le Rapport statistique sur l’aide internationale d’Affaires mondiales Canada, respectivement, qui sont tous deux publiés en ligne.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : En 2022‑2023, AMC a achevé l’évaluation des programmes et portefeuilles suivants:
- Évaluation du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) de 2015-2016 à 2020-2021
- Évaluation des programmes d’aide internationale dans les pays à revenu intermédiaire - de 2014-2015 à 2022-2021
- Évaluation du programme Voix et leadership des femmes (VLF)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Consulter la responsabilité principale des programmes de développement, de paix et de sécurité du Rapport ministériel sur les résultats 2022-2023.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 3 828 224 118 | 3 137 048 572 | 2 766 852 900 | 3 770 719 539 | 3 641 218 064 | 874 365 164 |
Total des contributions | 2 021 052 143 | 1 541 471 414 | 1 203 851 833 | 1 808 105 073 | 1 806 896 356 | 603 044 523 |
Total du programme | 5 849 276 261 | 4 678 519 986 | 3 970 704 733 | 5 578 824 612 | 5 448 114 420 | 1 477 409 687 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice. |
Institutions financières internationales
Date de mise en œuvre : S.O.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Autorisation législative (paiements aux institutions financières internationales — paiements directs)
Exercice de mise en application des modalités : S.O.
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent ; et
3.2: L’amélioration de « l’empouvoirement » et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les institutions financières internationales (IFI), telles que le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds Monétaire International et les banques régionales de développement (comprenant la Banque africaine de développement, la Banque asiatique de développement, la Banque de développement des Caraïbes et la Banque interaméricaine de développement) fournissent de l’assistance technique et des services financiers qui sont axés sur les solutions de développement propres à un pays. Les paiements aux IFI sont faits conformément aux alinéas 3a), 3c) et à l’article 12 de la Loi d’aide au développement international (institutions financières). Il s’agit notamment de paiements versés directement aux IFI pour leur permettre de financer leurs installations concessionnelles et les guichets de prêts visant à aider les pays en développement les plus pauvres, ainsi que pour l'achat des parts dans les institutions en vue de leur fournir un capital supplémentaire afin de développer leurs activités de financement. Il n’est pas attendu que les bénéficiaires rembourseront les fonds obtenus dans le cadre du programme de transfert des paiements.
Résultats obtenus :
- Efficacité accrue de la coopération du Canada en matière de développement par la collaboration avec des organisations multilatérales et mondiales et l’investissement dans celles-ci afin de relever de défis humanitaires et de développement, y compris les suivants : progrès dans les domaines de la sécurité alimentaire mondiale, de la santé, de l’éducation, du renforcement du pouvoir économique des femmes, de la gouvernance, de l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ces changements, du développement des infrastructures et du soutien à une croissance économique inclusive et durable dans les pays en développement;
- Augmentation de l’offre de financement pour l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de leurs effets;
- Rôle de leader reconnu en matière d’encouragement :
- Une meilleure prise en compte et intégration de l’égalité entre les genres dans les stratégies, les politiques et les opérations des banques régionales de développement et du Fonds international de développement agricole;
- L’évolution des banques multilatérales de développement afin de mieux répondre aux défis mondiaux tels que les changements climatiques, la biodiversité et la santé publique, et d’accroître leur capacité de prêt tout en conservant leur cote de crédit élevée;
- Le renforcement de l’efficacité opérationnelle des institutions financières internationales (IFI), y compris l’amélioration de leurs systèmes de gestion et d’évaluation axés sur les résultats.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les IFI effectuent régulièrement des vérifications de leurs programmes qui sont communiqués à Affaires mondiales Canada (AMC) en sa qualité d’actionnaire et de membre de l’organe directeur de ces institutions.
AMC n’a réalisé aucun audit interne pour les IFI en 2022-2023.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Toutes les IFI ont des unités d’évaluation indépendantes qui effectuent des évaluations systématiques de projets et de programmes, qui sont publiées sur leur site Web.
Des évaluations externes du Réseau pour l’évaluation du rendement des organisations multilatérales (MOPAN) sont également effectuées de temps à autre. En 2021, le MOPAN a commencé à évaluer la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque interaméricaine de développement (BID), y compris sa branche privée, BID Invest, la Société financière internationale (SFI) et la Banque mondiale (IDA-BIRD). En 2022, le MOPAN a également lancé une évaluation du Fonds international de développement agricole (FIDA). On s’attend à ce que les évaluations soient publiées en 2023. Le Canada a joué le rôle de co-responsable de plusieurs évaluations avec d’autres membres du MOPAN.
En 2023, le MOPAN entamera l’évaluation de la Banque asiatique de développement.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Les bénéficiaires des programmes des IFI sont principalement les gouvernements de pays en développement qui doivent en faire la demande. Les banques multilatérales de développement (BMD) travaillent en étroite collaboration avec les gouvernements pour s’assurer que leurs programmes correspondent aux priorités de développement de chaque gouvernement et que les bénéficiaires du projet sont consultés lors de la conception du projet.
Le Canada siège au conseil d’administration de certaines BMD et entretient des relations régulières avec elles, notamment en participant à des conférences annuelles, à des réunions bilatérales et à des réunions de donateurs, et en apportant sa contribution sur des questions importantes telles que les augmentations générales de capital et les discussions sur la reconstitution des ressources.
Toutes les IFI ont mis en place des politiques de protection environnementale et sociale pour réduire et atténuer les conséquences environnementales et sociales négatives des projets.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 260 230 820 | 257 017 743 | 257 361 748 | 337 566 994 | 337 566 994 | 80 205 246 |
Total du programme | 260 230 820 | 257 017 743 | 257 361 748 | 337 566 994 | 337 566 994 | 80 205 246 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice. |
Organisation internationale du travail
Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’Organisation internationale du travail (OIT) depuis sa fondation en 1919.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part annuelle par le Canada à l’Organisation internationale du travail (OIT) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada vise à faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne les enjeux internationaux liés au travail et à la politique sociale, de même qu’à se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Élaboration et supervision efficace des normes de travail internationales, et mise en vigueur des principes et des droits fondamentaux au travail;
- Action ciblée contre le travail des enfants, en accordant la priorité à la suppression des pires formes que celui-ci peut revêtir;
- Contribution à la réduction de la pauvreté par la promotion de politiques économiques et sociales cohérentes qui soutiennent la création d’emplois;
- Assistance aux personnes dans l’élaboration de politiques et de programmes de perfectionnement des compétences et d’employabilité pour l’obtention d’un emploi convenable;
- Outils améliorés pour l’analyse et la formulation de politiques qui appuient la bonne gouvernance et l’élargissement des protections sociales aux travailleurs vulnérables;
- Renforcement du dialogue social sur les questions relatives aux politiques du travail et aux politiques sociales à l’échelle nationale et internationale;
- Mise en œuvre de la stratégie de l’Organisation internationale du travail (OIT) visant à faciliter la ratification et l’application effective de la Convention 190 sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail;
- Orientations politiques pour lutter contre l’exploitation du travail dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.
Le programme et le budget de l’OIT, qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’organisation, sont approuvés tous les deux ans par la Conférence internationale du travail. Pour plus de détails sur les résultats et les projets, veuillez consulter les .
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 15 512 603 | 13 737 438 | 15 105 558 | 15 105 558 | 12 365 703 | -2 739 855 |
Total du programme | 15 512 603 | 13 737 438 | 15 105 558 | 15 105 558 | 12 365 703 | -2 739 855 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation internationale de La Francophonie
Date de mise en œuvre : 9 mars 1972
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par sa participation à l’Organisation, le Canada vise à faire progresser les objectifs de sa politique étrangère et promouvoir les priorités canadiennes (notamment l'égalité des genres, la diversité culturelle et linguistique, la démocratie, les droits de la personne, et la bonne gouvernance) et à renforcer ses relations avec les 87 autres États et gouvernements membres ou observateurs de la Francophonie. L’OIF n’est pas tenue de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : En 2022-2023, l’OIF a poursuivi ses efforts de transformation visant à la plus transparente, résiliente et efficace, tout en incarnant un multilatéralisme rénové au service des populations francophones. Ces efforts se sont traduits par un engagement transversal en faveur de la langue française, de l’égalité des genres, de la démocratie et des droits de la personne, ainsi que de la bonne gouvernance et de la gestion axée sur les résultats.
Le XVIIIe Sommet de la Francophonie, qui s’est tenu à Djerba, Tunisie, les 19 et 20 novembre 2022, a été pour l’OIF l’occasion de présenter ses résultats et engagements dans ses divers champs d’action, et d’établir ses priorités et orientations stratégiques pour les prochaines années à venir. Cet événement de haut niveau, qui a réuni les Chefs d’État et de gouvernements des 88 pays membres et observateurs de la Francophonie, a permis l’adoption de nombreux textes normatifs en appui aux valeurs et au positionnement de l’OIF :
- Le Cadre stratégique 2023-2030, qui établit les grandes orientations et objectifs stratégiques de l’OIF à l’horizon 2030;
- La Déclaration sur la langue française dans la diversité linguistique de la Francophonie, qui vise à promouvoir l’usage du français dans le monde;
- Le Règlement relatif à la procédure d’adhésion ou de modification de statut d’un État ou gouvernement auprès de l’OIF;
- La Déclaration de Djerba;
- La Résolution sur les situations de crise, de sortie de crise et de consolidation de la paix dans l’espace francophone.
2022 a également été la première année de mise en œuvre de la Stratégie de la Francophonie numérique 2022-2026. Un plan de mise en œuvre de la Stratégie, qui inclura des indicateurs de suivi permettant de mesurer l’impact de la Stratégie, est en cours d’élaboration. Le Programme « D-CLIC, formez-vous au numérique avec l’OIF », est un exemple de réussite de l’engagement de l’OIF dans ce secteur. En 2022, 1300 jeunes (dont 51% de femmes) provenant de 10 pays ont été formés aux métiers du numérique en vue de leur insertion professionnelle.
L’OIF a également été active en Francophonie économique, notamment en matière de renforcement du pouvoir économique des femmes. Des missions économiques au Gabon et Rwanda (6-13 juillet 2022), ainsi qu’en Égypte et au Maroc (6 au 9 février 2023), ont permis de mobiliser plus de 600 entreprises francophones et d’aboutir à la signature de 40 accords commerciaux. Le projet Les Pionnières de l’entrepreneuriat francophone a également permis d’accompagner 32 entreprises dirigées par des femmes de 13 pays dans la croissance de leur croissance et la mobilisation de fonds.
En termes de développement durable, le projet Ensemble pour l’atteinte des ODD a permis de déployer des actions de renforcement de capacité (avec les jeunes et les femmes comme publics cibles prioritaires) pour la planification, la mise en œuvre et le suivi des ODD. Le projet Accès aux services énergétiques modernes en Francophonie a également permis de déployer des formations sur la planification énergétique, sur la tarification des services électriques, sur les défis de la transition énergétique pour les secteurs de l’aménagement urbain, de la construction et du bâtiment.
Sur le plan organisationnel, le réseau des représentations extérieures de l’OIF a été renforcé avec l’ouverture de la Représentation pour les Amériques, basée à Québec, et de la Représentation pour le Moyen-Orient, située à Beyrouth. En outre, le Centre régional francophone pour l’Afrique (CREFA) a été inauguré à Djibouti en janvier 2022 et a démarré ses activités cette même année.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : À titre de membre du Comité d’audit, le Canada continue de soutenir l’OIF dans le renforcement de sa maîtrise des risques et de son dispositif de contrôle interne, pour en faire un moteur de l’amélioration continue au sein de l’Organisation. En 2022, les premiers jalons d’une directive sur le contrôle interne, d’un cadre stratégique de gestion des risques et d’une politique pour contrer la fraude ont été posés.
Le rapport de clôture annuelle des comptes pour l’exercice 2022 a toutefois révélé qu’un retard dans l’élaboration des états financiers de l’exercice 2022 a empêché l’exécution de la mission finale d’audit externe dans les délais prescrits par le Règlement financier. La mission finale de l’auditeur externe pour 2022 a donc été reportée à une date ultérieure.
Le Canada effectuera un suivi attentif afin d’assurer un dépôt du rapport d’audit pour l’année 2022 et de mesurer, plus globalement, les résultats de l’engagement de l’OIF.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Au 31 décembre 2022, la plupart des indicateurs clés de rendement était au vert, avec 8 missions sur 11 finalisées et un taux d’engagement des dépenses de 92%.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 15 651 770 | 17 157 999 | 16 399 061 | 16 469 774 | 16 469 774 | 70 713 |
Total du programme | 15 651 770 | 17 157 999 | 16 399 061 | 16 469 774 | 16 469 774 | 70 713 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation du Traité de l’Atlantique Nord – Administration civile
Date de mise en œuvre : 1er janvier 1989
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié)
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La quote-part annuelle du Canada à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est une obligation découlant de son adhésion à celle-ci en vertu du Traité de l’Atlantique Nord de 1949. Cette contribution au budget administratif de l’OTAN lui permet de poursuivre ses objectifs de politique étrangère, d’autant que l’OTAN est une organisation internationale cruciale pour les intérêts de défense et de sécurité du Canada. L’OTAN a été fondée pour promouvoir la stabilité dans la région euro-atlantique et assurer la liberté et la sécurité de la population de cette région, conformément aux principes de la démocratie, de la liberté individuelle et du droit international.
Résultats obtenus :
- Un processus décisionnel efficace de l’OTAN dans la poursuite de ses objectifs de maintien de la stabilité et de la sécurité dans la zone euro-atlantique dans le contexte d’un environnement de sécurité internationale en évolution rapide en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mesuré par exemple par la mise en œuvre des initiatives de présence avancée renforcée et de projection de stabilité de l’OTAN, de même que dans l’augmentation de la trajectoire de financement dans le contexte de la réunion des dirigeants de l’OTAN à Madrid en 2022;
- Soutien direct à l’engagement des premiers ministres et des ministres dans les processus décisionnels de l’OTAN, y compris des engagements tels que les sommets et les réunions des ministres des Affaires étrangères et de la Défense (voir les liens ci-dessus);
- Le soutien aux opérations de l’OTAN, mesuré par les progrès réalisés dans le cadre des opérations et des activités en cours de l’OTAN, notamment en Europe centrale et orientale, dans la mer Méditerranée, au Kosovo et ailleurs;
- Amélioration des relations avec les partenaires de l’OTAN, mesurée par l’élaboration et la mise en œuvre de politiques visant à renforcer ces relations;
- Intervention appropriée en réponse à des défis actuels et nouveaux au chapitre de la défense et de la sécurité, comme l’illustrent par exemple les progrès actuels dans le domaine de la cyberdéfense de l’OTAN et en s’assurant que l’OTAN est capable de défendre ses propres réseaux contre les cybermenaces;
- Bonne gestion des ressources de l’Alliance, mesurée par les initiatives actuelles de réforme et de transformation, notamment celles visant à accroître la transparence et la reddition de comptes de l’OTAN, ainsi qu’à assurer une bonne optimisation des ressources.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : L’OTAN travaille sur la base d’un exercice financier. Les états financiers audités pour 2022 ne seront pas disponibles avant le 31 août 2023.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 25 129 128 | 25 003 801 | 28 062 563 | 34 900 280 | 33 644 144 | 5 581 581 |
Total du programme | 25 129 128 | 25 003 801 | 28 062 563 | 34 900 280 | 33 644 144 | 5 581 581 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice. |
Organisation de coopération et développement économiques
Date de mise en œuvre : 20 mars 1975
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié)
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La mission de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) consiste à concevoir et à promouvoir des politiques et des normes fondées sur des données probantes qui permettront d’améliorer le bien-être économique et social des 36 pays membres et des personnes dans le monde entier. L’OCDE travaille surtout avec les gouvernements pour comprendre ce qui motive le changement économique, social et environnemental, mesure la productivité et les flux commerciaux et d’investissements dans le monde, analyse et compare des données afin de prévoir les tendances futures et fixe des normes internationales dans un large éventail de domaines, allant de l’agriculture à la fiscalité en passant par la sécurité des produits chimiques. Les activités biennales de planification et d’établissement du budget de l’OCDE sont régies par un cadre de gestion axé sur les résultats, concrétisé par le biais d’un programme de travail et de budget, qui est approuvé par les membres en fonction de leurs priorités. Les résultats font l’objet d’un suivi par le Secrétariat et par tous les comités de l’OCDE, dont les membres évaluent la qualité et l’incidence des activités dans le cadre du Rapport d’exécution du programme, en vue d’améliorer le rendement. L’incidence, l’efficacité et l’efficience des comités sont aussi évaluées lors d’évaluations exhaustives tous les cinq ans. Les opérations financières et les dépenses sont vérifiées à l’externe sur une base annuelle et les résultats sont présentés aux membres; les vérificateurs externes procèdent aussi à des audits de rendement. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser le financement obtenu au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Le Canada a coopéré avec les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour renforcer et promouvoir les valeurs fondamentales de l’OCDE, qui comprennent la démocratie, la primauté du droit, les droits de la personne, l’égalité des genres et l’engagement en faveur des principes d’une économie de marché ouverte et transparente;
- L’OCDE a convoqué plusieurs réunions ministérielles et autres réunions de haut niveau pour faire avancer les questions géopolitiques émergentes et élaborer des positions, des politiques et des lignes directrices cohérentes sur d’autres défis mondiaux qui nécessitent une action collective, notamment le changement climatique, la fiscalité internationale, la garantie d’une reprise économique durable et la lutte contre les inégalités entre les générations;
- Le Canada s’est engagé avec d’autres membres de l’OCDE et la communauté internationale au sens large lors de la réunion du Conseil ministériel de l’OCDE de 2022 sur le thème « L’avenir que nous voulons : des politiques meilleures pour la génération à venir et pour une transition durable »;
- Le Canada a travaillé avec d’autres membres à l’établissement de normes et au soutien de réformes de politiques; à la promotion d’accords importants sur la fiscalité internationale et de l’économie numérique; au respect des engagements en matière de changement climatique, notamment au lancement du Forum inclusif sur les approches d’atténuation des émissions de carbone; au soutien des Objectifs de développement durable 2030; à la défense du multilatéralisme; et à la promotion de la croissance inclusive, de la durabilité environnementale et à l’égalité des genres et de l’égalité sociale;
- Le Canada s’est engagé de manière constructive avec d’autres membres pour soutenir l’engagement mondial de l’OCDE dans la région indo-pacifique et en Afrique, ainsi que les processus d’adhésion du Brésil, de la Bulgarie, de la Croatie, du Pérou et de la Roumanie, afin d’accroître la portée, la pertinence et l’impact de l’OCDE;
- Affaires mondiales Canada (AMC) a coordonné le paiement des contributions du Canada à l’OCDE (environ 17 millions de dollars) et a veillé à ce que les paiements soient effectués dans leur intégralité, à temps et sans condition.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 13 416 337 | 13 452 051 | 15 275 416 | 15 562 145 | 15 562 145 | 286 729 |
Total du programme | 13 416 337 | 13 452 051 | 15 275 416 | 15 562 145 | 15 562 145 | 286 729 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
Date de mise en œuvre : 1er janvier 1993
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
3.4 : La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement de la quote-part annuelle du Canada à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est une obligation découlant des engagements contractés par le Canada à titre de membre de l’Organisation, laquelle est désormais la plus grande organisation de sécurité régionale au monde avec 57 États d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Eurasie. La contribution du Canada permet de faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui a trait aux droits de la personne, aux libertés fondamentales, à la démocratisation, aux États fragiles, à la prévention des conflits, à la gestion de crise, à la médiation, au développement après-conflit et au contrôle des armes. Les objectifs sont réalisés grâce au financement des activités de l’OSCE : réunions du Conseil permanent et des groupes de travail, conférences d’orientation et ateliers d’experts, médiation déployée sur le terrain, amélioration des conditions sociales, programmes de renforcement des capacités mis en place par le secrétariat de l’OSCE, institutions autonomes et missions sur le terrain.
La contribution du Canada à l’OSCE comprend également des versements effectués afin d’administrer et de mettre en place deux régimes juridiquement contraignants de contrôle des armes classiques dont le Canada fait partie — le Traité « Ciel ouvert » (pour lequel le Canada est co-dépositaire, au même titre que la Hongrie) et le Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe, ainsi que le Document de Vienne qui est politiquement contraignant. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Avec l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est restée un forum multilatéral essentiel pour que le Canada défende la souveraineté de l’Ukraine et demande des comptes à la Russie pour son invasion de l’Ukraine;
- Le Canada a collaboré avec ses alliés et partenaires pour faire en sorte que les travaux de l’OSCE en 2022-2023 soient axés sur la guerre en Ukraine et a participé activement à des réunions et à des initiatives à cette fin, y compris sur le plan militaire au sein du Forum pour la coopération en matière de sécurité;
- Le Canada a continué à travailler au sein de l’OSCE pour faire avancer les priorités en matière des droits de la personne, de surveillance des élections, de renforcement de la démocratie, de bonne gouvernance, de tolérance et de non-discrimination, de sauvegarde des libertés fondamentales, de lutte contre la traite des êtres humains, de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, en mettant particulièrement l’accent sur l’impact de la guerre d’agression de la Russie sur l’Ukraine;
- Le budget ordinaire de l’OSCE soutient les missions de terrain en Europe de l’Est et du Sud-Est, dans le Caucase et en Asie centrale, qui ont contribué de manière tangible au renforcement des institutions démocratiques, à l’amélioration de la protection des droits de la personne et à l’amélioration de la sécurité régionale. Le Canada a veillé à ce que les mandats de ces missions soient renouvelés en 2022;
- Le Canada a présidé le Conseil de sécurité de l’OSCE en 2022 et a profité de l’occasion pour soutenir l’Ukraine sur les aspects non militaires et politiques des questions de sécurité, attirer l’attention sur la guerre de la Russie et ses conséquences, et façonner l’ordre du jour sur les questions de sécurité non militaires (lutte contre le terrorisme, traite des êtres humains, criminalité transnationale organisée, gestion des frontières, protection des infrastructures critiques) au sein de l’OSCE. La planification initiale a dû être adaptée en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie;
- Par l’intermédiaire du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE, le Canada a fourni des observateurs électoraux à court et à long terme pour les élections dans la région de l’OSCE;
- Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE a été le premier organisme international à commencer à surveiller les violations des droits de la personne et du droit humanitaire international résultant de l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie;
- Le Canada, ainsi que d’autres États participants de l’OSCE, a invoqué à trois reprises le mécanisme de Moscou (un outil d’établissement de rapports sur les droits de l’homme de l’OSCE) :
- Le 28 juillet 2022, le Canada et 37 autres États participants de l’OSCE ont invoqué le mécanisme de Moscou pour examiner les allégations de violations des droits de la personne en Russie;
- Le 23 mars 2023, le Canada et 37 autres États participants de l’OSCE ont invoqué le mécanisme de Moscou pour examiner les violations présumées des droits de la personne en Biélorussie;
- Le 30 mars 2023, après consultation de l’Ukraine, le Canada et 44 autres États participants de l’OSCE ont invoqué le mécanisme de Moscou pour s’appuyer sur les travaux antérieurs de l’OSCE relatifs à la déportation illégale d’enfants ukrainiens par la Russie.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 18 500 565 | 16 650 472 | 18 666 547 | 18 666 547 | 10 739 408 | -7 927 139 |
Total du programme | 18 500 565 | 16 650 472 | 18 666 547 | 18 666 547 | 10 739 408 | -7 927 139 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable aux fluctuations monétaires et à l’évaluation de la part de contribution. |
Organisation des États américains
Date de mise en œuvre : 1990 (Le Canada est membre de l’OEA depuis 1990)
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les contributions statutaires sont des cotisations obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l'organisation. Elles sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des contributions utilisées à l'Organisation des États américains (OEA). L’OEA est le plus important forum multilatéral de coopération et de dialogue de la région sur des questions d’importance pour l'hémisphère, notamment la démocratie, les droits de la personne, la sécurité et le développement. L'OEA est un partenaire important pour faire avancer les priorités et les objectifs de la politique étrangère du Canada dans les Amériques. Par son adhésion, son engagement diplomatique et son soutien financier, le Canada assure la mise en œuvre de projets dans les domaines comportant un intérêt pour le Canada, en complétant l'impact des interventions bilatérales du Canada dans l'hémisphère.
Résultats obtenus :
- En 2022-2023, le Canada a apporté d’importantes contributions multilatérales aux quatre piliers de l’Organisation des États américains (OEA) : la démocratie, les droits de la personne, la sécurité et le développement intégral. Il s’agit notamment de la défense et du soutien stratégiques des domaines prioritaires clés que sont les droits de la personne, l’égalité entre les genres, la diversité et l’inclusion par la promotion et le parrainage de textes progressistes dans les résolutions négociées, l’organisation de réunions et d’événements thématiques, la direction et les interventions devant ses différents organes, ainsi que dans ses relations avec les autres États membres et les secrétariats;
- Le Canada a influencé l’agenda interaméricain en occupant depuis janvier 2023 la présidence de la Commission des questions juridiques et politiques, en continuant de siéger au Comité exécutif de la Commission interaméricaine des femmes et en incitant d’autres États membres à défendre les acquis en matière d’inclusion et de diversité grâce à son leadership et à son engagement au sein du groupe informel des amis de l’inclusion et de la diversité à l’Assemblée générale de l’OEA;
- En ce qui concerne les droits de la personne, le Canada a continué à soutenir la Commission interaméricaine des droits de l’homme et à s’engager auprès d’elle, et il a toujours plaidé en faveur de l’intégration d’une perspective fondée sur les droits de l’homme et de la priorisation des besoins des groupes les plus vulnérables, notamment les femmes et les filles, les migrants et les réfugiés, les peuples autochtones, les communautés 2ELGBTQI+, les journalistes et les défenseurs des droits de la personne;
- Le Canada a joué un rôle de premier plan dans la réponse de l’OEA à diverses crises démocratiques dans la région, notamment en coprésidant le Groupe de travail du Conseil permanent sur le Nicaragua, en aidant à maintenir la pression sur le régime de Maduro au Venezuela et en contribuant à plusieurs missions d’observation électorale de l’OEA à Antigua-et-Barbuda, au Brésil, à la Dominique, à la Grenade, au Mexique, au Paraguay et au Pérou. Le Canada a également assumé des rôles de leadership et contribué de manière constructive à la sécurité et à la défense multidimensionnelles, notamment par son engagement important au sein du Comité sur la sécurité hémisphérique et de ses diverses commissions sur la politique de contrôle des drogues, la sécurité publique, la transparence de l’acquisition d’armes conventionnelles et d’autres thèmes clés, ainsi que par ses contributions volontaires significatives à des programmes régionaux clés sur la cybersécurité, le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : La vérification annuelle des comptes et les états financiers pour les exercices clos les 31 décembre 2021 et 2022 ont été présentés au Conseil permanent par le Comité de vérification de l’OEA, présidée par le Canadien, Martin Rubenstein. Les états financiers pour les exercices 2021 et 2022 ont été vérifiés par des cabinets indépendants, et l’OEA a reçu une opinion non modifiée sur ses états financiers pour 2021 et 2022. Au cours de la vérification, les vérificateurs externes ont signalé une faiblesse importante dans le processus de contrôle des paiements et de la cybersécurité de la chambre de compensation automatisée (ACH) de l’Organisation interaméricaine de défense, ainsi qu’une déficience significative dans le processus de reconnaissance des revenus de la Fondation des Amériques. Les vérificateurs externes ont également fait état de trois déficiences/observations concernant les contrôles internes de l’OEA : Liquidité de l’OEA, infrastructure informatique et procédures de cybersécurité. Ces questions ont été communiquées aux fonctionnaires compétents de l’OEA et le conseil d’administration a suggéré que des mesures soient prises pour y remédier.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : En tant qu’État membre de l’OEA, le Canada participe à l’Assemblée générale de l’OEA et aux réunions du Conseil permanent et d’autres commissions, notamment la Commission des questions administratives et budgétaires, influençant ainsi l’orientation des travaux de l’OEA, ses priorités et l’utilisation de ses budgets.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 11 308 422 | 11 783 161 | 12 826 417 | 13 447 340 | 13 447 340 | 620 923 |
Total du programme | 11 308 422 | 11 783 161 | 12 826 417 | 13 447 340 | 13 447 340 | 620 923 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation panaméricaine de la santé
Date de mise en œuvre : 1971 (Le Canada est membre de l’OPS depuis 1971)
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercic-se de mise en application des modalités 2013-2014
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les contributions statutaires sont des cotisations obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l'Organisation. Elles sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des contributions utilisées à l'Organisation des États américains (OEA).
L'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) est l'organisation spécialisée pour la santé dans le système interaméricain. Elle sert également de bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les Amériques et jouit d'une reconnaissance internationale en tant que membre du système des Nations unies.
L'adhésion à l'OPS permet au Canada d'élargir ses relations multilatérales et bilatérales avec ses 34 pays membres et d'être un partenaire hémisphérique actif sur les questions de santé, notamment sur les droits en matière de santé et les droits sexuels et reproductifs. Par son adhésion, le Canada contribue à la mission de l'Organisation « de promouvoir l'équité en matière de santé, de combattre les maladies et d'améliorer la qualité de vie et le bien-être des peuples des Amériques ».
Résultats obtenus :
- Au cours de l’exercice 2022-2023, l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) est restée une voix qui fait autorité dans les Amériques, fournissant des conseils stratégiques et techniques aux plus hauts niveaux de gouvernement, au sein des systèmes des Nations Unies (ONU) et interaméricains, ainsi qu’au niveau mondial, tout en tirant parti de sa position pour influencer les décisions politiques :
- L’OPS a continué à mener la lutte dans la région contre la pandémie de COVID-19, avec 2 milliards de doses de vaccin COVID-19 administrées dans les Amériques, et 70,7 % de la population de l’Amérique latine et des Caraïbes (ALC) vaccinée à la fin du mois de décembre 2022. Grâce à la plateforme régionale visant à faire progresser la fabrication des vaccins COVID-19 et d’autres technologies de la santé dans les Amériques, le développement de vaccins à ARNm a été lancé au Brésil et en Argentine en 2022;
- L’OPS a également contribué à des études sur les chaînes de valeur dans le domaine des médicaments, des vaccins et des diagnostics, à des évaluations du transfert de technologies pour la production de technologies de la santé et au renforcement des laboratoires de référence pour le contrôle de la qualité des équipements de protection individuelle;
- L’OPS a fourni une assistance technique aux pays de la région en matière de séquençage du génome, d’épidémie de variole du singe et de réponse au poliovirus. L’OPS a continué à soutenir les pays dans le cadre de son initiative régionale d’élimination du VIH et de la syphilis, du paludisme, du choléra et d’autres maladies transmissibles. Le Fonds renouvelable régional de l’OPS pour les fournitures stratégiques de santé publique (Fonds stratégique) a soutenu le diagnostic, la prévention et le traitement de plus de 20 millions de personnes en 2022, dont 5,3 millions de personnes dans le cadre de programmes prioritaires sur le VIH, la tuberculose et le paludisme. L’OPS a également fourni une assistance technique sur les politiques nationales de santé et leur mise en œuvre en matière de soins prénataux, de réseaux intégrés de prestation de soins, de changement climatique et d’adaptations nationales en matière de santé, ainsi que sur l’initiative sur les hôpitaux intelligents.
- Dans le domaine des systèmes d’information, des données probantes et des connaissances, ainsi que de la recherche et de l’innovation, l’OPS a aidé les États membres à mettre en œuvre l’analyse des données de même que des outils et des lignes directrices fondés sur l’analyse des données probantes. Tout au long de l’année 2022-2023, le Canada est resté l’un des principaux soutiens de l’OPS, en tant que partenaire de confiance dans la région des Amériques. Conformément aux priorités et aux intérêts canadiens, le Canada a soutenu la réponse de l’organisation à la pandémie de COVID-19 en fournissant 50 millions de dollars en contributions volontaires pour permettre aux populations vulnérables des Amériques d’avoir accès aux vaccins COVID-19. En outre, en 2022-2023, le Canada a apporté son soutien à l’OPS par le biais d’un projet de 4 ans et de 15 millions de dollars visant à améliorer la santé des femmes et des adolescentes vulnérables dans 6 pays de la région (Bolivie, Colombie, Équateur, Guyane, Honduras et Pérou). En 2022-2023, le Canada a également fourni 15 millions de dollars à la plateforme de fabrication de vaccins à ARNm COVID-19 de l’OPS pour renforcer les capacités de production de vaccins en Amérique latine et dans les Caraïbes. Le Canada apporte également son soutien à la livraison du vaccin COVID-19 (45 millions de dollars 2022-2024) avec l’appui de l’OPS;
- En 2022, le Canada a signé un accord de subvention pour soutenir l’OPS dans le cadre d’un projet quinquennal de 15 millions de dollars visant à accélérer les efforts en vue de l’élimination du trachome dans les Amériques. Le trachome est une maladie tropicale négligée, endémique dans les zones reculées de cinq pays de la région, et constitue l’une des causes infectieuses les plus courantes et les plus fréquentes de cécité évitable;
- Affaires mondiales Canada (AMC) travaille en étroite collaboration avec le portefeuille de la santé de l’Agence de santé publique du Canada dans ses relations avec l’OPS, et le Canada reste déterminé à faire en sorte que l’OPS favorise la bonne gouvernance, la transparence et la responsabilité, ainsi que l’égalité des sexes et l’équité en matière de santé;
- Bien qu’il n’en soit pas membre, le Canada a assisté et participé activement aux réunions du Comité exécutif de l’OPS en 2022-2023, en fournissant des positions politiques et des recommandations sur les projets de documents politiques, notamment en soulignant l’importance de l’équité en matière de santé, de l’égalité des genres, de la bonne gouvernance, de la transparence et de la responsabilité, et en mettant en évidence les principales initiatives nationales.
- Tout au long des réunions du Conseil d’administration 2022-2023, le Canada a également été en mesure de faire valoir avec succès ses positions sur des questions clés relatives au programme, au budget et à l’administration, dans le but de renforcer davantage la gouvernance et la responsabilisation de l’OPS, ce qui inclut de souligner l’importance continue de l’égalité des genres et de l’équité en matière de santé, ainsi qu’en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs (SDSR).
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : En juin 2023, le vérificateur de l’OPS, le National Audit Office du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, a émis une opinion de vérification sans réserve pour 2022, ce qui signifie que les états financiers de l’OPS sont considérés comme étant présentés de manière juste et appropriée. Le rapport de vérification externe a noté l’absence de notes « insatisfaisantes » pour toutes les vérifications internes pour la cinquième année consécutive, ainsi que pour les bureaux nationaux de représentation de l’OPS-OMS pour la sixième année consécutive. Cela reflète le maintien de contrôles internes adéquats dans l’ensemble de l’Organisation, tout en sachant que des améliorations sont encore possibles.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : En 2022-2023, l’OPS a publié le rapport final de l’évaluation externe de sa réponse à la COVID-19 de 2020 à 2022, qui a été partiellement financée par le Canada. Cette première évaluation externe de la réponse à la pandémie au niveau régional de l’OMS met en lumière les succès et les défis de l’OPS tout au long de la pandémie et identifie les principales recommandations aux niveaux stratégique, opérationnel et organisationnel. L’Organisation a mis l’accent sur l’engagement de l’ensemble de l’OPS à mettre en œuvre ces recommandations et a présenté une feuille de route pour une mise en œuvre et une systématisation complète d’ici juin 2024.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : En tant que membre de l’OPS, le Canada participe au Conseil d’orientation à titre de membre votant et peut ainsi influencer l’orientation du travail de l’Organisation et l’utilisation de ses budgets. Bien qu’il n’en soit pas actuellement membre, le Canada participe activement aux réunions du comité exécutif et du sous-comité de la planification, du budget et de l’administration de l’OPS.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 13 466 227 | 13 853 165 | 15 736 277 | 15 749 843 | 15 749 843 | 13 566 |
Total du programme | 13 466 227 | 13 853 165 | 15 736 277 | 15 749 843 | 15 749 843 | 13 566 |
Explication des écarts | S.O. |
Programme pour la stabilisation et les opérations de paix
Date de mise en œuvre : 2016
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2018-2019
Lien aux résultats ministériels : 1.2: Le leadership du Canada sur les enjeux mondiaux contribue à un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’établissement d’institutions internationales solides et à faire respecter le droit international.
3.2: Amélioration du renforcement du pouvoir et du respect des droits des femmes et des filles dans les pays où le Canada est présent.
3.4: Amélioration de la paix et de la sécurité dans les pays et les régions où le Canada intervient.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 25. Stabilisation et opérations de paix
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOPs) est la principale plateforme du gouvernement du Canada pour la prévention des conflits, la stabilisation et la consolidation de la paix. Elle intervient dans les milieux fragiles et touchés par des conflits en mobilisant les ressources et les partenariats des institutions multilatérales et des pays aux vues similaires. Il s’acquitte de son mandat par son expertise stratégique, son soutien aux institutions multilatérales, ses programmes et ses déploiements.
Les responsabilités essentielles du PSOPs sont les suivantes : 1) assurer un leadership stratégique en matière de paix et de stabilisation, y compris la coordination stratégique des interventions du gouvernement du Canada en cas de crises politiques complexes, au besoin; et 2) en tenant compte des différences entre les genres, mettre en œuvre des initiatives de prévention, de stabilisation et de consolidation de la paix au moyen de programmes (sous forme de subventions et de contributions) et de déploiements. Selon les modalités du PSOPs, les contributions financées par les programmes du PSOPs ne sont pas remboursables.
Résultats obtenus :
Amélioration, de manière inclusive et adaptée selon le genre, de la prévention des conflits violents, de la réponse aux crises et de la consolidation de la paix en contextes fragiles et touchés par les conflits où le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP) intervient.
Les PSOP comprennent des initiatives de stabilisation propres à un pays dans un certain nombre de régions fragiles et touchées par les conflits, notamment l’Ukraine, l’Irak, le Myanmar, la Syrie, la Colombie, le Mali, le Soudan et Haïti. Le programme ciblait également le financement de domaines d’intervention de portée générale, notamment les femmes, la paix et la sécurité; l’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix; le soutien aux opérations de paix, la justice et la responsabilisation, la prévention des conflits ainsi que la médiation et la consolidation de la paix. Parmi les exemples clés :
- En Colombie, le Canada a contribué efficacement aux efforts de réduction des mines terrestres plantées par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Une équipe de sensibilisation aux dangers des mines a été déployée dans le cadre du programme d’urgence de sensibilisation aux dangers des mines dans les municipalités situées dans les zones à haut risque, où les activités de déminage n’étaient pas en cours;
- En Ukraine, le Canada a soutenu des programmes de sécurité et de stabilisation d’une valeur de plus de 32 millions de dollars afin de renforcer la résilience et la résistance des Ukrainiens face à l’agression russe au cours de l’exercice 2022-2023. Cette programmation a permis de soutenir les institutions ukrainiennes du secteur de la sécurité, de répondre aux priorités des femmes ukrainiennes en matière de paix et de sécurité, de renforcer les capacités ukrainiennes de lutte contre la désinformation et de communication stratégique, de lutte contre les mines, et de faire progresser la responsabilisation en cas de violations du droit international;
- En Haïti, le public a été sensibilisé aux droits politiques et à l’impact de la violence fondée sur le genre afin d’accroître la capacité de la société civile à détecter la violence à l’égard des femmes pendant les processus électoraux. Elle vise également à encourager les institutions impliquées dans les élections, et la population en général, à adopter un langage positif et une attitude constructive et sans violence à l’égard de l’exercice par les femmes de leurs droits politiques.
Amélioration, de manière inclusive et adaptée selon le genre, de la prévention et de l’intervention en cas de menaces nationales et transnationales par les institutions de sécurité dans les régions fragiles et touchées par les conflits où le PSOP intervient.
Le PSOP a renforcé la capacité des institutions chargées de la sécurité de prévenir les menaces nationales et transnationales et d’y faire face d’une manière adaptée selon le genre dans de nombreux pays où il intervient. Par exemple :
- Entre juillet 2019 et février 2023, le Projet de développement de la police Canada-Ukraine (PDPCU) a été élargi afin de renforcer le soutien à la réforme de la police que le Canada fournit à l’Ukraine depuis 2016. Cela s’est fait par le biais du développement professionnel, du renforcement de la confiance dans la police et de la promotion du rôle des femmes dans l’application de la loi. Ce projet a permis de poursuivre et d’étendre les programmes de formation dans trois académies de police, y compris l’apprentissage à distance, la formation basée sur des scénarios et l’intégration de stratégies axées sur le genre dans les opérations pratiques; de soutenir la défense de l’égalité des genres dans toutes les opérations de police et la promotion des femmes dirigeantes grâce à la viabilité de l’Association ukrainienne des femmes chargées de l’application de la loi en tant que réseau professionnel comptant des centaines de membres; de créer une stratégie nationale de santé psychologique et un réseau de pairs praticiens de la santé psychologique dans la police qui continuent à apporter leur soutien aux agents de première ligne; d’améliorer la compréhension et le rôle de la police dans sa réponse à l’augmentation des incidents de violence familiale, y compris le développement de ressources d’apprentissage et de capacité accrue de la police à travailler avec les intervenants locaux (refuges, services sociaux, conseillers juridiques, etc.) dans la lutte contre la violence familiale;
- En Irak, de janvier 2018 à février 2023, le Canada, avec le partenariat de l’Organisation internationale pour les migrations, a financé avec succès la mise en œuvre d’une série d’activités visant à atteindre l’objectif du projet d’amélioration de la paix et de la sécurité dans les gouvernorats d’Anbar, de Diyala et de Ninewa en rétablissant la confiance entre les responsables de l’application de la loi et les communautés. Ce projet a amélioré la capacité des responsables de l’application de la loi (police, système judiciaire) à travailler en partenariat avec les communautés pour traiter les questions de sécurité, notamment dans les domaines de la police sensible au genre, de la lutte contre la traite des êtres humains et de la gestion intégrée des frontières.
Amélioration, de manière inclusive et adaptée selon le genre, de la prévention et d’intervention en cas de menaces nationales et transnationales par les institutions de sécurité dans les régions fragiles et touchées par les conflits où le PSOP intervient.
Le PSOP a renforcé la capacité des institutions chargées de la sécurité de prévenir les menaces nationales et transnationales et d’y faire face d’une manière adaptée selon le genre dans de nombreux pays où il intervient. Par exemple :
- Grâce à un certain nombre d’initiatives et de déploiements, notamment le mécanisme international indépendant pour le Myanmar, le Canada a contribué à renforcer la responsabilité pour les violations du droit pénal international et du droit humanitaire international en renforçant les réponses internationales à l’impunité et en soutenant les processus de justice et de responsabilité tenant compte de la dimension de genre. En outre, en renforçant la capacité des acteurs birmans locaux et nationaux à collecter et à analyser les preuves des violations de la loi sur la protection des droits des droits de la personne, y compris les violences sexuelles fondées sur le genre. Le Canada soutient donc les efforts internationaux et nationaux visant à enquêter sur les crimes commis au Myanmar et à en poursuivre les auteurs, y compris les crimes impliquant des violences sexuelles et fondées sur le genre;
- Le Canada a poursuivi son implication dans l’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix. Les pays contributeurs de troupes et de forces de police qui ont fait l’objet de l’évaluation des obstacles dans la mesure des opportunités pour les femmes dans les opérations de paix utilisent ces résultats pour apporter des changements substantiels à leurs institutions afin de promouvoir une participation significative des femmes;
- Grâce au financement du Canada, l’évaluation de l’impact des projets du Fonds de consolidation de la paix de PeaceFIELD au Darfour a pu achever son travail sur le terrain ainsi que la majorité de son travail de collecte de données, qui comprenait des sondages auprès des ménages et des entretiens qualitatifs. Il s’agit d’améliorer les programmes de consolidation de la paix soutenus par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix et d’autres organisations sur la base d’une prise de décision fondée sur des données probantes;
- Le Canada a continué à contribuer à l’amélioration de la formation du personnel médical en uniforme déployé dans le cadre des opérations de paix des Nations unies dans les quatre missions des Nations unies les plus menaçantes en Afrique, par l’intermédiaire de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche, qui améliore la sûreté et la sécurité des soldats de la paix en uniforme, hommes et femmes. Le projet est en bonne voie et, en fournissant une formation préalable au déploiement au personnel médical et paramédical en uniforme qui se déploie avec leurs contingents dans les quatre missions de maintien de la paix des Nations unies les plus dangereuses, il améliorera le bien-être physique et mental du personnel en uniforme, hommes et femmes, déployé dans le cadre des opérations de paix des Nations unies.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Aucune vérification n’a été réalisée en 2022-2023. Une vérification avec des conclusions positives a été menée en 2019-2020 conformément au Plan de vérification axé sur les risques approuvés par Affaires mondiales Canada. En réponse à l’audit, les PSOP ont élaboré la réponse et le plan d’action de la direction, qui ont été présentés et approuvés par le comité ministériel d’audit en octobre 2020 et qui sont en cours de mise en œuvre.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Aucune évaluation n’a été réalisée au cours de l’exercice 2022-2023. Conformément au plan d’évaluation quinquennal continu, une évaluation du PSOP sera effectuée en 2024-2025.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le site Web du PSOP est l’outil clé par lequel le PSOP communique avec le public et les demandeurs potentiels. Il contient des renseignements clés sur les demandes de financement et les demandeurs peuvent soumettre des documents de réflexion, qu’ils soient non sollicités ou en réponse à un appel de concepts, par l’entremise du site Web.
Le PSOP entreprend des discussions officielles et informelles avec les partenaires afin de les informer de la stratégie du Programme, de faciliter la compréhension des priorités du PSOP et du processus de financement, et de solliciter des commentaires pour améliorer le fonctionnement du programme. Le PSOP dialogue régulièrement avec les bénéficiaires multilatéraux, y compris ceux faisant partie du système des Nations Unies, pour déterminer les lacunes et les possibilités de financement et discuter des priorités mondiales en matière de paix, de stabilisation et de prévention des conflits.
Le PSOP compte sur les représentants canadiens à l’étranger pour collaborer régulièrement avec les bénéficiaires et les partenaires potentiels. Au fur et à mesure de la mise en œuvre des projets, les agents du PSOP surveillent régulièrement les projets financés par le PSOP, notamment par des contacts réguliers avec les partenaires d’exécution et des visites de surveillance. Ces visites permettent non seulement au PSOP de suivre les progrès et les résultats des projets, mais elles permettent aussi aux agents d’établir des contacts directs avec les bénéficiaires et les partenaires d’exécution locaux, y compris les groupes de femmes, afin de comprendre la dynamique de genre dans le pays cible et de veiller à ce que la programmation réponde aux besoins des femmes et des filles.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 93 244 953 | 82 336 166 | 95 915 738 | 103 498 918 | 103 456 892 | 7 541 154 |
Total des contributions | 54 825 018 | 65 306 989 | 35 900 000 | 77 166 820 | 77 066 820 | 41 166 820 |
Total du programme | 148 069 971 | 147 643 155 | 131 815 738 | 180 665 738 | 180 523 712 | 48 707 974 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable au nouveau financement en cours d’exercice. |
Projets et activités de développement découlant des sommets de la Francophonie
Date de mise en œuvre : 9 mars 1979
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2010-2011
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 24. Aide internationale multilatérale
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Ce programme fournit du financement aux programmes de coopération et aux activités que mène l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il fournit également un soutien financier au gouvernement du Nouveau-Brunswick afin de favoriser sa participation aux sommets, aux conférences ministérielles et aux autres activités connexes de la Francophonie. Ce programme contribue à promouvoir les intérêts canadiens et est conforme aux objectifs politiques, économiques et de développement fixé par le Canada en ce qui concerne la Francophonie.
Résultats obtenus : En 2022, plus de 2,8 millions de personnes (832 043 bénéficiaires directs et plus de 2 millions indirects) ont bénéficié des actions déployées par l’OIF dans le cadre de ses 30 projets phares. Ces actions ont apporté en priorité une contribution significative à l’autonomisation des jeunes et des femmes francophones.
Plus de 1 116 partenaires (acteurs institutionnels, académiques et organisations de la société civile) ont bénéficié d’un appui financier de l’OIF (représentant 41,7M€) pour mettre en œuvre des initiatives sur le terrain.
Plus de 136 000 personnes (principalement des jeunes, des femmes, des parlementaires, des enseignants et des fonctionnaires internationaux) ont vu leurs capacités renforcées en matière d’usage de la langue française, de technologies numériques, de prise en compte des enjeux de développement et de prévention des conflits en assistant aux formations en ligne et en présentiel offertes par l’OIF.
Près de 650 000 personnes ont été touchées par les activités de sensibilisation et de plaidoyer, ainsi que par les webinaires et événements organisés par l’OIF.
107 outils ont été développés et partagés pour faciliter la prise en compte du développement des capacités.
En termes de gestion axée sur les résultats, un nouvel outil de suivi et de reddition de la programmation a été conçu et déployé en 2022. Cet outil permet d’assurer le suivi opérationnel des réalisations de chaque projet et de renseigner les indicateurs et résultats.
Le Canada a également participé de manière active au XVIIIe Sommet de la Francophonie, tenu à Djerba les 19-20 novembre 2022. Cette participation lui a permis de renforcer ses relations avec des partenaires importants en Francophonie et de faire avancer ses priorités en matière de politique étrangère, notamment la promotion de la langue française, de la démocratie et des droits de la personne. Lors du Sommet, le Canada a par ailleurs annoncé une contribution de 10 millions de dollars pour une nouvelle initiative Démocratie en Francophonie, 16,5 millions de dollars en soutien à la crise haïtienne, ainsi que 20,8 millions de dollars pour permettre à l’OIF de poursuivre la réalisation de son mandat et de ses programmes.
La contribution financière du Canada a également permis de soutenir la participation du Nouveau-Brunswick au Sommet.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Au 31 décembre 2022, la plupart des indicateurs clés de rendement était au vert, avec 8 missions sur 11 finalisées et un taux d’engagement des dépenses de 92%. Le plan d’audit de l’exercice 2023 prévoit 10 engagements répartis en 8 missions d’assurance et 2 missions de conseil.
Le XVIIIe Sommet de la Francophonie, tenu à Djerba les 19-20 novembre 2022, a été une occasion pour la Direction de l’audit interne de l’OIF d’analyser les procédures et de comprendre les enjeux de l’organisation.
À titre de membre du Comité d’audit de l’OIF, le Canada a soutenu l’Organisation dans le renforcement de sa maîtrise des risques et de son dispositif de contrôle interne, pour en faire un moteur de l’amélioration continue au sein de l’Organisation. Ainsi, les premiers jalons d’une directive sur le contrôle interne, d’un cadre stratégique de gestion des risques et d’une politique pour contrer la fraude ont été posés.
Le Canada effectuera un suivi attentif des résultats qui en découleront.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : En janvier 2023, l’OIF a débuté une revue des résultats de la programmation 2019-2022 afin de mesurer les résultats de la programmation quadriennale et fournir des analyses sur les enseignements et leçons apprises.
Le Canada suivra de près les livrables attendus et les recommandations des suites de cette évaluation afin de mesurer l’impact de la programmation 2019-2022 et la réalisation de ses objectifs dans une perspective de transparence et de saine gestion.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le Canada participe aux réunions des différentes instances de l’OIF, en plus de siéger en tant que membre du Conseil d’administration de plusieurs opérateurs de l’OIF, tel que l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Université Senghor et l’Observatoire francophone pour le Développement inclusif par le genre (OFDIG), où il défend et s’assure que les principes de transparence, de bonne gouvernance et de saine gestion axée sur les résultats soient respectés.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 7 700 000 | 8 899 867 | 8 300 000 | 8 300 000 | 8 300 000 | 0 |
Total du programme | 7 700 000 | 8 899 867 | 8 300 000 | 8 300 000 | 8 300 000 | 0 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) depuis sa fondation en 1945.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution annuelle du Canada à l'UNESCO est une obligation légale de l'adhésion. Le but de l'adhésion est de promouvoir les objectifs de la politique étrangère du gouvernement du Canada en matière de culture, de science et d'éducation et de lui donner une voix au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre du volet éducation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 en mettant l’accent sur les politiques et la planification sectorielles, l’alphabétisation, les enseignants et le perfectionnement des compétences pour le monde du travail;
- Réduction des écarts entre les genres dans le domaine de l’éducation primaire et secondaire dans les États membres et renforcement de l’engagement mondial d’assurer l’éducation des filles et des femmes;
- Renforcement des mesures prises par le système d’éducation en réponse aux défis contemporains, en mettant l’accent sur les valeurs universelles reposant sur la paix, la compréhension mutuelle et le respect pour la dignité humaine, et l’éducation liée au développement durable, y compris l’éducation sur la préparation aux catastrophes;
- Mise en œuvre de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles;
- Mise en œuvre de la Convention internationale contre le dopage dans le sport;
- Protection du patrimoine culturel et naturel par la mise en œuvre des conventions culturelles de l’UNESCO, en particulier la Convention du patrimoine mondial de 1972, la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels et la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et ses deux protocoles;
- Mise en place de systèmes d’alerte précoce efficaces pour les tsunamis, et amélioration de la gestion des ressources en eau de la planète grâce à une coopération scientifique accrue;
- Développement de médias libres, indépendants et pluralistes et mesures visant à favoriser la participation communautaire;
- Une large intégration de la liberté d’expression, de la liberté d’information et de la liberté de la presse dans les politiques des États membres;
- Protection et numérisation du patrimoine documentaire du monde.
Le programme et le budget de l’UNESCO, qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’Organisation, sont approuvés tous les deux ans par la Conférence générale de l’UNESCO.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 12 017 965 | 11 355 930 | 11 772 852 | 11 903 123 | 11 903 123 | 130 271 |
Total du programme | 12 017 965 | 11 355 930 | 11 772 852 | 11 903 123 | 11 903 123 | 130 271 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation des Nations Unies
Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’ONU depuis sa fondation en 1945.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada au budget ordinaire des Nations Unies est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada entend faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne la paix, la sécurité et le développement à l’échelle internationale, de même que se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les quotes-parts versées servent à financer les programmes menés par l’organisation pour atteindre ses objectifs, tels que précisés dans sa Charte. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : Poursuite des progrès pour atteindre les objectifs suivants :
- Promotion d’une croissance économique soutenue et d’un développement durable;
- Maintien de la paix et de la sécurité internationales;
- Développement en Afrique;
- Promotion et protection des droits de la personne;
- Coordination efficace des efforts relatifs à l’aide humanitaire;
- Promotion de la justice et du droit international;
- Désarmement;
- Contrôle des drogues, prévention de la criminalité et lutte contre le terrorisme.
Pour plus de renseignements, veuillez consulter le et le . Ces résultats sont fondés sur les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail de l’organisation, définis dans le programme et le budget des Nations Unies qui sont approuvés chaque année par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 103 453 405 | 96 504 786 | 105 756 890 | 106 225 321 | 105 132 854 | -624 036 |
Total du programme | 103 453 405 | 96 504 786 | 105 756 890 | 106 225 321 | 105 132 854 | -624 036 |
Explication des écarts | S.O. |
Opérations de maintien de la paix des Nations Unies
Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’ONU depuis sa fondation en 1945.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les opérations de maintien de la paix de l’ONU aident les pays déchirés par des conflits à créer les conditions d’un retour à une paix durable. En plus de maintenir la paix et la sécurité, les Casques bleus aident de plus en plus à faciliter les processus politiques, à réformer les systèmes judiciaires, à former les forces de police et d’exécution de la loi, à désarmer et à réintégrer les anciens combattants ainsi qu’à faciliter le retour des personnes déplacées et des réfugiés. Le versement d’une quote-part par le Canada aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres.
Résultats obtenus :
- Renforcement de la paix et de la sécurité pour les pays et les régions concernés;
- Contribution à la protection des civils, soutien à la gouvernance et la fourniture de services de base, progrès relatifs aux perspectives de paix et réalisation d’activités humanitaires, de reconstruction et de développement dans les zones touchées;
- Maintien de relations multilatérales avec des organisations clés des Nations Unies et de relations bilatérales avec des alliés clés et d’autres pays contributeurs de troupes et de services de police.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 235 550 461 | 204 037 933 | 217 253 398 | 217 253 398 | 198 675 780 | -18 577 618 |
Total du programme | 235 550 461 | 204 037 933 | 217 253 398 | 217 253 398 | 198 675 780 | -18 577 618 |
Explication des écarts | S.O. |
Programme de réduction de la menace liée aux armes
Date de mise en œuvre : 7 août 2002
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2017-2018
Lien aux résultats ministériels : 3.4: La paix et la sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 27. Réduction des menaces d’armes
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme de réduction de la menace liée aux armes (PRMA) met en œuvre les engagements du Canada dans le cadre du Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes (le Partenariat mondial), dirigé par le G7 et composé de 31 membres. En 2018, le PRMA a été renouvelé pour une période indéterminée à un niveau de référence de 73.4 millions de dollars par année afin de faire face aux nouvelles menaces que pose la prolifération des armes de destruction massive (ADM) dans le monde entier, ce qui cadre avec la décision prise par le G7 d’étendre la portée géographique du Partenariat mondial. Le PRMA met en œuvre des projets collaboratifs pour réduire les menaces associées aux ADM dans les secteurs prioritaires suivants : la sécurité nucléaire et radiologique, la sécurité biologique, le soutien à la mise en œuvre de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies (pour contrer la prolifération des ADM) et la sécurité chimique. De plus, dans le cadre de son mandat élargi, le PRMA, fournit un appui institutionnel aux conventions internationales traitant d’armes classiques.
Résultats obtenus : Les programmes du Programme de réduction des menaces d’armes (PRMA) visent à réduire les menaces que les armes de destruction massive (ADM) (y compris les matières connexes) et les armes conventionnelles font peser sur les Canadiens et la population mondiale. Pour atteindre cet objectif, en 2022‑2023, le PRMA a obtenu les trois résultats clés suivants grâce à un large éventail d’activités de projet :
- Renforcement de la détection, de la prévention et de la réaction des États partenaires et des organisations régionales et internationales face à la prolifération des armes et des matières connexes;
- Réduction de l’accès aux matières chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires par les acteurs non étatiques et les États qui suscitent des préoccupations en matière de prolifération;
- Amélioration des instruments et des cadres juridiques et politiques des États partenaires qui répondent aux normes et aux pratiques exemplaires internationales en matière de sécurité et de réduction des menaces.
Faits saillants particuliers :
- L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a contribué à renforcer la sécurité, la sûreté et les garanties nucléaires en Ukraine en réponse à l’occupation et aux attaques d’installations nucléaires par la Russie. Le soutien du PRMA a permis de financer des missions d’experts de l’AIEA à court terme sur le site nucléaire de Tchernobyl et à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la fourniture d’équipements techniques et le déploiement à long terme du personnel de l’AIEA sur les sites des installations nucléaires.
- INTERPOL a organisé sa première conférence mondiale Geiger à Istanbul, réunissant plus de 120 participants des services chargés de l’application de la loi et de la sécurité provenant d’Asie centrale, d’Asie du Sud-Est, de la mer Noire et du Caucase, ainsi que des experts internationaux en la matière, afin de partager des pratiques exemplaires, de discuter des nouvelles menaces et d’échanger des renseignements sur des affaires de trafic de matières nucléaires;
- L’Association des Nations de l’Asie du Sud‑Est (ANASE) a publié un total de 146 rapports d’évaluation des risques liés à la COVID‑19 sur le portail de l’ANASE pour les urgences de santé publique financé par le PRMA.
- La conférence sur la sécurité sanitaire mondiale qui s’est tenue à Singapour a organisé des séances consacrées aux défis actuels et futurs et aux réponses concertées aux menaces biologiques délibérées. La participation interdisciplinaire de la communauté de la sécurité sanitaire a rassemblé 850 délégués de 78 pays, dont près de 100 délégués de pays à faible revenu grâce au soutien du Canada;
- L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a réagi, évalué et fourni des renseignements définitifs sur les incidents liés aux armes chimiques, notamment en soutenant les experts techniques de l’équipe d’évaluation de la déclaration, de la mission d’établissement des faits et de l’équipe d’enquête et d’identification de l’OIAC axées sur la Syrie. Le département d’État américain et CRDF Global ont organisé 44 ateliers, séances d’information et séances de formation pour renforcer la capacité des États d’Afrique, d’Asie centrale, d’Amérique latine, du Moyen‑Orient et d’Asie du Sud‑Est à mettre en œuvre les sanctions prévues par la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies pour lutter contre les activités de prolifération de la Corée du Nord. Réunissant plus de 500 experts des secteurs public et privé, ces ateliers se sont concentrés sur le financement de la lutte contre la prolifération, la cybersécurité et le transport maritime illicite, dans le but de renforcer la capacité internationale à identifier les activités illicites de la Corée du Nord qui soutiennent ses programmes d’armes de destruction massive, à enquêter sur ces activités et à y répondre;
- L’AIEA a renforcé la sécurité des sources radioactives de haute activité afin d’empêcher leur perte, leur vol ou leur acquisition par des groupes terroristes en vue de leur utilisation dans un dispositif de dispersion ou d’émission de rayonnements (une « bombe sale »). Des cours de formation nationaux, régionaux et internationaux sur la sécurité nucléaire ont été organisés pour plus de 120 experts d’Afrique et d’Amérique latine, ainsi que des missions d’experts dans huit États d’Afrique et d’Amérique latine afin de fournir une assistance technique pour renforcer la capacité réglementaire à gérer durablement les sources radioactives tout au long de leur durée de vie;
- L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Parliamentarians for Global Action (PGA) ont encouragé l’adhésion à des instruments clés en matière de sécurité nucléaire (la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire, la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et son amendement) et leur mise en œuvre au niveau national. En conséquence, le Brésil, le Malawi, le Mozambique, Oman, le Laos et le Tadjikistan sont devenus parties à une ou plusieurs de ces conventions au cours de l’année;
- Le Centre international de déminage humanitaire de Genève a aidé sept pays (Angola, Arménie, Cambodge, Guinée‑Bissau, Mauritanie, Sénégal, Thaïlande) à évaluer, réviser et développer leurs normes nationales de lutte contre les mines, qui sous-tendent les activités nationales de déminage;
- L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un document historique intitulé « Global guidance framework for the responsible use of the life sciences: mitiging biorisks and governing dual-use research » (en anglais uniquement), qui fournit un ensemble complet de valeurs et de principes, d’outils et de mécanismes destinés à aider les États membres et les principaux intervenants à atténuer les menaces posées par la recherche à double usage.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (aucun audit n’a été réalisé au niveau des programmes en 2022‑2023)
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (aucun audit de programme n’a été réalisé en 2022‑2023; un audit de programme est prévu pour 2023‑2024)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Conformément au plan ministériel, le PRMA a collaboré avec des organisations régionales et internationales disposant d’une expertise et de capacités pertinentes en matière de sécurité chimique, biologique, radiologique et nucléaire (par exemple l’AIEA, l’OMS et l’OIAC), des États étrangers partenaires et leurs entités, notamment les États dont les régimes de lutte contre la prolifération étaient jugés vulnérables, d’autres entités juridiques, y compris la société civile et les particuliers, qui remplissaient les conditions d’admissibilité prévues par le programme, et des sociétés d’État et d’autres ministères et organismes gouvernementaux compétents dans les domaines chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN). Il s’agissait notamment de missions de sensibilisation et d’évaluation ciblées auprès de pays et d’organisations identifiés lors des consultations interministérielles sur la programmation stratégique du programme. Le PRMA a également tiré parti du réseau mondial de missions du Canada, ainsi que de son rôle de chef de file au sein du Partenariat mondial (et des groupements et initiatives connexes), pour identifier et coordonner des projets de coopération en matière de réduction des menaces avec des partenaires et des bénéficiaires potentiels.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 25 531 690 | 22 053 021 | 25 550 000 | 23 323 130 | 23 323 130 | -2 226 870 |
Total des contributions | 37 872 458 | 60 272 434 | 37 940 000 | 47 666 870 | 47 505 035 | 9 565 035 |
Total du programme | 63 404 148 | 82 325 455 | 63 490 000 | 70 990 000 | 70 828 165 | 7 338 165 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation mondiale de la santé
Date de mise en œuvre : Le Canada est membre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis sa fondation en 1948.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2016-2017
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le versement d’une quote-part par le Canada à l’OMS est une obligation juridiquement contraignante pour tous les membres. Par son adhésion, le gouvernement du Canada vise à faire progresser les objectifs de sa politique étrangère en ce qui concerne la santé et à se faire entendre au sein de la communauté internationale. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus au titre du présent programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Renforcement de la sécurité sanitaire mondiale par la mise en œuvre des enseignements tirés de la réponse mondiale à la pandémie de COVID‑19, notamment :
- Opérationnalisation du programme unifié de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les situations d’urgence sanitaire;
- Contribution aux capacités de base du Règlement sanitaire international (2005) (RSI) et améliorations apportées au RSI;
- Appui de la mise en œuvre du fonds de prévoyance pour les situations d’urgence.
- Accélération des progrès vers la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 par les moyens suivants :
- Réduire la mortalité maternelle;
- Améliorer la survie des enfants;
- S’attaquer au fardeau mondial des maladies non transmissibles et à leurs principaux facteurs de risque;
- Promouvoir des environnements sains;
- Accroître l’accès aux médicaments essentiels.
- Promotion de l’équité en santé par le moyen suivant :
- Renforcer les systèmes de santé pour atteindre les groupes les plus pauvres et les plus vulnérables.
- Renforcement des normes mondiales en matière de santé par les moyens suivants :
- Élaborer, mettre en œuvre et surveiller des normes et des standards mondiaux;
- Promouvoir la salubrité des aliments, de l’eau et des produits et appareils médicaux.
- Continuation des progrès dans la mise en œuvre de la réforme institutionnelle de l’OMS par les moyens suivants :
- Soutenir les efforts en cours pour améliorer l’efficacité et la transparence de l’organisation, ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à prévenir l’exploitation et les abus sexuels et le harcèlement sexuel.
Le programme et le budget de l’OIT, qui définissent les objectifs stratégiques et les résultats attendus du travail accompli par l’organisation, sont approuvés tous les deux ans par l’Assemblée mondiale de la Santé. Pour plus de détails sur les résultats et les plans, veuillez consulter l’.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 18 093 968 | 16 370 326 | 44 807 194 | 44 807 194 | 17 122 985 | -27 684 209 |
Total du prgoramme | 18 093 968 | 16 370 326 | 44 807 194 | 44 807 194 | 17 122 985 | -27 684 209 |
Explication des écarts | La variation est principalement due aux fluctuations monétaires et à la part des contributions statutaires. |
Organisation mondiale du commerce
Date de mise en œuvre : 1er janvier 1995
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2009-2010
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution du Canada au budget de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) reflète l'engagement du Canada à sauvegarder le système commercial multilatéral. Elle est basée sur notre part du commerce mondial et déterminée sur une base annuelle. L’OMC est une pierre angulaire de la politique commerciale du Canada. Elle fournit un ensemble de règles communes, détermine des droits et des obligations pour les politiques commerciales de ses 164 membres et représente une tribune où le Canada peut promouvoir ses intérêts commerciaux de la manière la plus étendue. L’OMC offre au Canada l’occasion d’établir des alliances, d’exercer une influence sur les règles et d’obtenir des concessions sur certains enjeux sur lesquels il aurait autrement moins d’emprise. Divers enjeux, dont les subventions à l’agriculture et diverses questions réglementaires (p. ex. les mesures sanitaires et phytosanitaires) sont réglés plus efficacement lorsque la réponse est multilatérale. Le Canada utilise régulièrement le mécanisme de règlement des différends dont dispose l’OMC. L'organe d'appel a perdu le quorum en décembre 2019, mais d'autres procédures se poursuivent et le Canada a accès à un arrangement d'appel provisoire avec certains partenaires. De plus, grâce aux efforts soutenus de ses nombreux comités, l’OMC offre au Canada une tribune lui permettant de soulever et de régler une vaste gamme de difficultés commerciales et d’enjeux relatifs à l’accès au marché. Enfin, l’OMC constitue une tribune active pour la surveillance et le contrôle des politiques commerciales.
Résultats obtenus : À titre de pays tributaire du commerce, le Canada participe activement à tous les volets des négociations de l’OMC :
- Le Canada poursuit les principaux intérêts suivants : protéger l’intégrité des accords et des institutions de l’OMC, poursuivre les disciplines sur le soutien interne à l’agriculture, faire avancer les négociations sur l’élimination des subventions néfastes accordées pour les pêches, et s’assurer que l’OMC demeure en phase avec les réalités économiques du 21esiècle, par exemple en menant à terme les négociations sur des enjeux économiques contemporains comme le commerce électronique, le commerce et le genre, et le commerce et la durabilité environnementale :
- Lors de la 12eConférence ministérielle (CM12) de l’OMC en juin 2022, le Canada a travaillé avec des partenaires aux vues similaires, y compris le Groupe d’Ottawa, pour obtenir un certain nombre de résultats qui renforcent le système commercial multilatéral. Il s’agit notamment d’une prorogation du moratoire sur les droits de douane applicables aux transmissions électroniques jusqu’à la 13eConférence ministérielle, d’un résultat des négociations sur les subventions à la pêche, d’une réponse de l’OMC à la pandémie comprenant une proposition consensuelle de dérogation à l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et d’un accord sur la proposition du Programme alimentaire mondial et d’une déclaration sur le commerce et la sécurité alimentaire;
- Les autres progrès sont mesurés par les rapports de l’OMC (y compris les rapports des comités) et l’évolution des négociations de l’OMC. Étant donné les défis que posent les négociations multilatérales de l’OMC, le Canada participe à des discussions plurilatérales ouvertes sur un certain nombre de domaines avec un sous-ensemble de membres de l’Organisation (p. ex., facilitation des investissements, commerce électronique et microentreprises, petites entreprises et moyennes entreprises);
- Les négociations sur l’initiative conjointe sur la réglementation intérieure dans le domaine des services se sont achevées en décembre 2021. L’Initiative propose des règles commerciales qui assurent une plus grande transparence et prévisibilité dans l’environnement réglementaire des services. Par exemple, elle permettrait aux micros, petites et moyennes entreprises canadiennes de bénéficier des procédures prévues en cas d’absence d’accord de libre-échange.
- Poursuite des travaux avec les membres de l’OMC pour faire progresser les discussions sur les enjeux auxquels fait face le système commercial mondial :
- Le Canada a encouragé la réflexion prospective au sein de l’OMC afin de mieux positionner la réponse de l’organisation aux futures pandémies, aux crises environnementales et aux perturbations du commerce mondial.
- Leadership continu en matière de réforme de l’OMC :
- Le Canada réunit un groupe représentatif de membres de l’OMC (le Groupe d’Ottawa) qui s’est engagé à soutenir et à moderniser le système commercial multilatéral fondé sur des règles. Les discussions du Groupe d’Ottawa visent à compléter les efforts de réforme déployés par d’autres membres de l’OMC. Les discussions portent sur trois thèmes principaux : les mesures immédiates pour améliorer l’efficience et l’efficacité de l’OMC, la protection et le renforcement du système de règlement des différends, et la revitalisation de la fonction de négociation de l’OMC;
- En 2022, le Groupe d’Ottawa s’est également penché sur la manière de faire progresser les travaux en vue d’obtenir des résultats ambitieux lors de la CM12. Le Groupe d’Ottawa a publié une déclaration plaidant en faveur d’une dynamique de réforme de l’OMC après la CM12, ouvrant la voie à des progrès significatifs dans la réforme des trois piliers de l’OMC d’ici la prochaine conférence ministérielle (CM13);
- Les ministres du Groupe d’Ottawa se sont réunis à plusieurs reprises en 2022‑2023.
- Participation continue aux négociations d’adhésion pour tous les pays souhaitant rejoindre l’OMC, examen des politiques commerciales de chaque membre de l’OMC, préparation de son propre examen (tous les cinq ans).
- Participation continue au système de règlement des différends de l’OMC :
- Le Canada est l’un des participants les plus actifs au système de règlement des différends de l’OMC, comme l’indique le nombre de différends auxquels le Canada participe en tant que partie directe ou intervenante. Le système de règlement des différends de l’OMC constitue la première instance mondiale en importance pour l’étude et le règlement des différends commerciaux internationaux. Le Canada a continué à travailler avec tous les membres de l’OMC pour trouver des solutions provisoires et à long terme à l’impasse dans laquelle se trouvent les nouvelles nominations à l’Organe d’appel de l’OMC, qui n’a pas été en mesure d’entendre de nouveaux appels depuis décembre 2019.
Le Canada a contribué à la mise en place de la procédure provisoire multipartite (PPM) d’examen en appel des différends. La PPM garantit que les membres participants continuent d’avoir accès à un système efficace de règlement des différends qui prévoit un examen en appel des décisions des groupes spéciaux dans les différends qui les opposent, sur demande, et qui aboutit à des décisions contraignantes et exécutoires :
- Les mécanismes de gouvernance des organisations internationales comprennent des services de surveillance. Affaires mondiales Canada a recours à ces services pour contribuer à la surveillance de la responsabilité de l’OMC en vue d’atteindre les objectifs établis par ses membres ainsi qu’au chapitre de la gestion de ses fonds, lesquels proviennent de quotes-parts des États membres comme le Canada.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les vérificateurs externes de l’OMC effectuent chaque année une vérification de gestion de l’Organisation, fondée sur les normes établies par l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques. La vérification de gestion de 2022 devrait être publiée à l’été 2023.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (les résultats de la vérification de gestion de 2022 n’étaient pas disponibles au moment de la publication)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 6 823 501 | 6 443 296 | 6 619 393 | 6 412 304 | 6 412 304 | -207 089 |
Total du programme | 6 823 501 | 6 443 296 | 6 619 393 | 6 412 304 | 6 412 304 | -207 089 |
Explication des écarts | S.O. |
Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars et moins
Contribution volontaire annuelle à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et à la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues de l’Organisation des États américains
Date de mise en œuvre : Décembre 1999
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012 (modifié); 2015-2016 (modifié); 2018-2019 (modifié); 2019-20 (modifié)
Lien aux résultats ministériels : 3.4: La paix et de sécurité sont améliorées dans les pays et les régions où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 26. Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité (PRCLC) vise à fournir une aide pour renforcer la capacité des États bénéficiaires, des entités gouvernementales et d’autres organismes internationaux et non gouvernementaux clés à prévenir les menaces que constituent les activités criminelles internationales, et à y réagir, et ce, dans le cadre d’un mandat mondial mais surtout axé sur les Amériques.
Le PRCLC gère les contributions volontaires annuelles (CVA) versées à la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues de l’Organisation des États américains (CICAD-OEA), ainsi qu’à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Les CVA visent trois objectifs principaux :
- Permettre au Canada d’aider financièrement l’ONUDC à remplir son mandat dans la lutte contre les drogues et le crime international à l’échelle mondiale ;
- Permettre au Canada d’aider financièrement la CICAD-OEA à remplir son mandat dans la lutte contre les drogues à l’échelle de l’hémisphère ;
- Aider le Canada à demeurer visible et influent au sein de l’ONUDC et de la CICAD-OEA.
Résultats obtenus : Parmi les résultats notables obtenus, on peut citer les suivants :
- Renforcer l’autonomie des femmes policières en Amérique latine et dans les Caraïbes par l’élaboration de politiques et la formation au renforcement des capacités en aidant sept États membres de l’Organisation des États américains (OEA) à élaborer des plans d’action visant à renforcer l’égalité entre les genres au sein de leurs agences antidrogue respectives;
- Explorer et étendre les programmes offrant des solutions de rechange à l’incarcération, notamment les tribunaux de traitement de la toxicomanie (TTT) en Amérique latine et dans les Caraïbes, et rationaliser les pratiques exemplaires appliquées dans les TTT canadiens, telles que le suivi et l’évaluation, les droits de la personne et une perspective de genre;
- Réduction des menaces pour la santé et la sécurité liées au trafic de marchandises illicites dans la chaîne d’approvisionnement du commerce conteneurisé en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Le Bureau de l’audit et de l’évaluation a réalisé une évaluation couvrant la période de 2017 à 2022. Dans l’ensemble, l’évaluation a montré que la stratégie soutient plusieurs activités fédérales de lutte contre la drogue qui contribuent à lutter contre la criminalité organisée. Bien que de nombreuses enquêtes et saisies fructueuses aient été signalées par les partenaires chargés de l’application de la loi, la sophistication accrue de la criminalité a rendu plus difficile la détection des activités criminelles liées à la drogue et la poursuite des affaires. L’évaluation a également mis en évidence les difficultés rencontrées par le gouvernement fédéral pour cibler les produits de la criminalité liée à la drogue.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Organisations internationales (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime [ONUDC] et OEA‑Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues)
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 3 450 000 | 3 449 498 | 3 450 000 | 3 450 000 | 3 450 000 | 0 |
Total du programme | 3 450 000 | 3 449 498 | 3 450 000 | 3 450 000 | 3 450 000 | 0 |
Explication des écarts | S.O. |
Secrétariat de la Coopération économique Asie-Pacifique
Date de mise en œuvre : 1989
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : S.O.
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 18. Commerce en Asie-Pacifique
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La quote-part du Canada au Secrétariat de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) sert à maintenir l’influence du Canada en ce qui concerne l’intégration économique et la coopération dans la région de l’Asie-Pacifique (p. ex. la libéralisation et la facilitation du commerce, le développement économique, la sécurité humaine). Une participation active au sein de l’APEC fait en sorte que le Canada maintient la visibilité et la crédibilité nécessaires pour être considéré comme un partenaire précieux de l’Asie-Pacifique et lui offre une excellente plateforme en vue de promouvoir ses priorités et ses intérêts dans la région. L’APEC est le seul organisme régional de l’Asie-Pacifique qui tient des rencontres à l’échelle des dirigeants et dont le Canada fait partie.
Résultats obtenus : À la lumière de la Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique, la région Asie-Pacifique demeure une priorité pour le Canada en tant que partenaire actif et engagé. En 2022-2023, le Canada a été actif dans tous les domaines de l'APEC pendant la fin de l'année d'accueil de l'APEC par la Thaïlande et le début de l'année d'accueil par les États-Unis, y compris dans des domaines prioritaires tels que :
- Faire progresser l'inclusivité dans les forums de l'APEC en :
- En plaidant avec succès pour un langage fort sur l'inclusion dans les déclarations de l'APEC, y compris le plaidoyer qui a conduit à un consensus pour mettre une majuscule à « Indigenous Peoples » (en anglais) dans les trois déclarations de l'APEC 2022.
- Diriger un dialogue politique de l'APEC en 2023 sur l'inclusion économique des autochtones.
- Pendant les réunions SOM3 en 2023, participer à 125 réunions et séances de rédaction, y compris des réunions ministérielles sectorielles.
- Veiller à ce qu'un langage significatif sur l'environnement et les priorités du Canada en matière de durabilité soit incorporé dans les objectifs de Bangkok sur l'économie verte et biocirculaire, le cadre de l'APEC pour l'intégration de la durabilité de l'environnement, dans les flux de travail de l'APEC.
- S'engager activement dans des dizaines de sous-forums de l'APEC, le Canada partageant son expérience lors de dizaines de présentations par des experts pour faire avancer les priorités canadiennes, et des fonctionnaires canadiens et des membres de l'APEC présidant plusieurs groupes de travail.
- En plaidant, aux côtés de membres aux vues similaires, en faveur d'une formulation condamnant la guerre d'agression de la Russie en Ukraine dans la Déclaration des dirigeants et la déclaration ministérielle de 2022.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 693 484 | 705 555 | 690 821 | 764 094 | 764 094 | 73 273 |
Total du programme | 693 484 | 705 555 | 690 821 | 764 094 | 764 094 | 73 273 |
Explication des écarts | S.O. |
Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination
Date de mise en œuvre : Le Canada a ratifié la Convention de Bâle en1992. La Convention est entrée en vigueur en 1992.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada aux termes de la Convention de Bâle en vue de protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets néfastes des déchets dangereux. La portée de la Convention s’applique à une vaste gamme de déchets qualifiés de « déchets dangereux » en fonction de leur origine ou de leur composition et de leurs caractéristiques, ainsi qu’à trois types de déchets qualifiés de « déchets autres » ― déchets domestiques, cendres d’incinération et, à partir du 1er janvier 2021, les déchets plastiques. La contribution du Canada à la Convention de Bâle est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Élaboration de lignes directrices techniques sur les pratiques de gestion écologiquement rationnelle (GER) pour de nombreux types de déchets, afin de donner des orientations aux parties et à d’autres acteurs;
- Clarification du champ d’application de la convention de Bâle (opérations d’élimination, constituants des déchets et caractéristiques dangereuses, préparation de manuels et d’orientations pour améliorer la clarté juridique et la mise en œuvre des dispositions);
- Rapports nationaux.
Pour plus de renseignements sur la participation du Canada, consultez le site :
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 216 086 | 212 299 | 221 048 | 208 281 | 208 281 | -12 767 |
Total du programme | 216 086 | 212 299 | 221 048 | 208 281 | 208 281 | -12 767 |
Explication des écarts | S.O. |
Subvention annuelle du Canada en tant que pays hôte au secrétariat de la Convention sur la diversité biologique
Date de mise en œuvre : 6 novembre 1992
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 24. Aide internationale multilatérale
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Soutenir les activités liées à l’établissement permanent du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (SCDB) au Canada.
Résultats obtenus : La subvention annuelle accordée au Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (SCBD) devrait permettre d’atteindre les résultats suivants :
- Démontrer l’importance que le Canada accorde aux objectifs de la Convention sur la diversité biologique et au Cadre mondial de Kunming‑Montréal pour la biodiversité, et mettre de l’avant le programme de développement durable du gouvernement du Canada;
- Générer des avantages économiques proportionnels à l’investissement réalisé par le Canada dans le SCBD;
- Renforcer la position de Montréal et du Canada en tant que destinations hautement prisées par les organisations internationales.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 1 539 659 | 1 554 270 | 1 569 172 | 1 569 172 | 1 569 171 | -1 |
Total du programme | 1 539 659 | 1 554 270 | 1 569 172 | 1 569 172 | 1 569 171 | -1 |
Explication des écarts | S.O. |
Programme canadien de l’innovation à l’international
Date de mise en œuvre : 1er avril 2006
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : Modifié en 2017-2018
Lien aux résultats ministériels : 2.2 : Les efforts des exportateurs et des innovateurs canadiens pour développer leurs activités internationales sont couronnés de succès.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 15. Innovation et investissement international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le Programme canadien de l’innovation à l’international (PCII) favorise et appuie les projets collaboratifs de recherche et développement industriel qui présentent un fort potentiel de commercialisation entre le Canada et des pays partenaires. Il stimule également les activités bilatérales de réseautage et de jumelage en sciences et technologie afin d’encourager la création de nouveaux partenariats et d’accélérer la commercialisation de la recherche et du développement. Bien que le PCII ait le pouvoir d’exécuter le programme dans tous les pays avec lesquels le Canada a conclu un accord bilatéral en science, technologie et innovation (STI), concrètement, le petit montant de financement consacré au programme est mis à disposition à parts égales pour l'engagement avec cinq partenaires prioritaires : Le Brésil, la Chine, l'Inde, Israël et la Corée du Sud.
Résultats obtenus :
- 90 % des bénéficiaires du Programme canadien d’innovation internationale (PCII) ont fait état d’une meilleure connaissance des partenariats internationaux et des marchés mondiaux;
- Les bénéficiaires du PCII ont signalé une augmentation de 90 % de leur capacité d’innovation;
- 47 % des bénéficiaires ont signalé une augmentation des ventes de produits et/ou de services dans les années qui ont suivi leurs projets de recherche et développement (R et D);
- Les bénéficiaires du PCII ont signalé une augmentation de 71 % du personnel technique et de l’ensemble du personnel dans les années suivant leur projet;
- Ils ont également mentionné une augmentation de 27 % des ventes de produits et/ou de services sur les marchés internationaux.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Les bénéficiaires des activités d’établissement de partenariat (AEP) suivent des webinaires avant ces activités, et la direction du Programme assure le suivi des participants aux AEP après celles-ci. Les activités de suivi sont fondées sur les rapports finaux soumis par le bénéficiaire de l’AEP. Les renseignements recueillis lors des activités de suivi sont inclus dans les résultats du programme et sont pris en considération pour la mise en œuvre du programme. Les bénéficiaires de projets de R et D du PCII fournissent des résultats annuels des projets qui sont requis jusqu’à cinq ans après l’achèvement du projet afin d’assurer le suivi des résultats à long terme.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 4 594 202 | 3 488 990 | 4 620 000 | 3 959 500 | 3 525 889 | -1 094 111 |
Total du programme | 4 594 202 | 3 488 990 | 4 620 000 | 3 959 500 | 3 525 889 | -1 094 111 |
Explication des écarts | L’écart est principalement attribuable à la réaffectation en cours d’exercice au Conseil national de recherches Canada pour le programme Eureka visant à soutenir le développement de technologies en Israël. |
Fondation du Commonwealth
Date de mise en œuvre : 1966
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et Contributions
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2006-2007
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : La contribution statutaire du Canada à la Fondation du Commonwealth démontre l’engagement du Canada en faveur d’une gouvernance inclusive en favorisant la transparence et la participation active de la société civile dans les pays du Commonwealth. Cet engagement renforce aussi les relations du Canada avec les autres membres du Commonwealth.
Résultats obtenus :
- La dernière Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth a eu lieu en juin 2022 à Kigali, au Rwanda. La Fondation du Commonwealth a réuni des militants de la société civile à l’occasion du Forum des peuples, un événement important organisé en marge de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement.
- En 2022‑2023, la Fondation du Commonwealth a achevé la mise en œuvre de 26 projets, dont 10 financés par une contribution extrabudgétaire volontaire de 550 000 dollars du Canada, afin de renforcer la réponse et d’accroître la résilience aux futurs chocs liés à la santé, tels que la COVID‑19. Ces projets ont contribué à des avancées impressionnantes au niveau politique, notamment des changements législatifs concernant l’accès aux mécanismes gouvernementaux de protection sociale et la reconnaissance des groupes marginalisés dans la politique de vaccination, ainsi qu’à l’obtention d’engagements en faveur d’un changement de politique grâce à un engagement soutenu avec les organismes gouvernementaux et les intervenants concernés à divers niveaux;
- Le renforcement de l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’ensemble des activités des programmes était une priorité de la Fondation en 2022‑2023. En particulier, les subventions liées à la COVID‑19 visaient à améliorer l’intégration des considérations de genre dans les réponses locales et nationales et à traiter les répercussions propres au genre de la pandémie. Les titulaires de subvention de l’appel ouvert devaient également démontrer comment l’égalité entre les femmes et les hommes était intégrée dans leurs projets;
- La Fondation a déployé des efforts soutenus pour s’engager avec les organisations de la société civile dans les nouveaux pays du Commonwealth et dans les pays qui n’ont pas traditionnellement participé à son travail. En 2022‑2023, cela s’est traduit par le soutien de la Fondation à des projets dans 44 États membres, avec un accent particulier sur l’Afrique, à la fois dans le cadre des petites subventions créatives et des subventions de renforcement des capacités.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les états financiers de la Fondation du Commonwealth pour 20212022 ont fait l’objet d’une vérification par un cabinet indépendant conformément aux normes comptables internationales du secteur public (IPSAS) et signés en novembre 2022. Les vérificateurs ont déclaré que les états financiers donnent une image fidèle de la situation de la Fondation au 30 juin 2022 et de son résultat pour l’exercice clos à cette date, et qu’ils ont été correctement préparés conformément aux pratiques comptables généralement acceptées au Royaume Uni.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : La Fondation du Commonwealth s’engage directement auprès des organisations de la société civile dans les trois domaines d’intervention suivants : l’environnement et les changements climatiques, la liberté d’expression et la santé.
En 2022-2023, la Fondation a continué à s’engager auprès des organisations de la société civile pour soutenir la mise en œuvre des subventions spéciales liées à la COVID‑19, des appels ouverts pour les organisations de la société civile, des subventions créatives et des subventions de renforcement des capacités.
Le Canada siège au conseil des gouverneurs de la Fondation du Commonwealth. En 2022-2023, le Canada est également membre du comité exécutif et du comité des subventions. En tant que membre du comité des subventions, le Canada a approuvé et supervisé l’administration des subventions accordées par la Fondation du Commonwealth à des organisations de la société civile sur des sujets prioritaires pour la Fondation.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 1 223 850 | 1 214 302 | 1 281 248 | 1 134 946 | 1 134 946 | -146 302 |
Total du programme | 1 223 850 | 1 214 302 | 1 281 248 | 1 134 946 | 1 134 946 | -146 302 |
Explication des écarts | S.O. |
Programme jeunesse du Commonwealth
Date de mise en œuvre : 1973
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2006-2007
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le soutien du Canada au Programme jeunesse du Commonwealth (PJC) favorise et contribue au développement de la jeunesse dans le Commonwealth, et au renforcement des relations du Canada avec les autres pays membres du Commonwealth sur les questions relatives à la jeunesse. Le PJC préconise la participation effective des jeunes femmes et des jeunes hommes au processus de développement et à la transformation sociale et valorise leur engagement total à tous les niveaux de la prise de décision.
Résultats obtenus : Le Forum jeunesse s’est déroulé pendant la Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth en juin 2022 à Kigali, au Rwanda. Convoqués par le Secrétariat du Commonwealth et le Conseil jeunesse du Commonwealth, les jeunes délégués, dont un Canadien, ont abordé une série de thèmes liés à la jeunesse, notamment les changements climatiques, la lutte contre l’extrémisme violent, l’emploi des jeunes et l’esprit d’entreprise.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les états financiers du Secrétariat du Commonwealth pour le Programme jeunesse du Commonwealth (PJC) pour 2021‑2022 ont été vérifiés par un cabinet indépendant et signés en décembre 2022. Les vérificateurs ont déclaré que les états financiers donnent une image fidèle de la situation des activités du PJC au 30 juin 2022 et de son excédent pour l’exercice clos à cette date, et qu’ils ont été correctement préparés conformément aux normes comptables internationales du secteur public et au règlement financier, comme l’ont autorisé les chefs de gouvernement du Commonwealth.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Alors que la Fondation du Commonwealth s’engage directement auprès des jeunes par l’intermédiaire d’organisations de la société civile, le Programme Jeunesse du Commonwealth vise à soutenir les pays membres dans leur travail de développement de la jeunesse au moyen d’événements, d’activités et d’un renforcement des capacités. En juin 2022, Patrimoine Canada a financé la participation d’un Canadien au Sommet de la jeunesse pendant la Réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth au Rwanda.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 1 091 002 | 1 087 594 | 1 156 690 | 984 470 | 984 470 | -172 220 |
Total du programme | 1 091 002 | 1 087 594 | 1 156 690 | 984 470 | 984 470 | -172 220 |
Explication des écarts | S.O. |
Convention sur la diversité biologique
Date de mise en œuvre : 1992
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à la Convention sur la diversité biologique (CDB) à l’appui des trois objectifs suivants : la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des avantages résultant de l’utilisation des ressources génétiques. La contribution du Canada à la CDB est une obligation juridiquement contraignante en tant que membre. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Les parties ont convenu de redoubler d’efforts pour atteindre les trois objectifs de la Convention : conserver la biodiversité, utiliser durablement la biodiversité et partager les avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques;
- Les parties ont élaboré des stratégies nationales en matière de biodiversité et un plan d’action pour mettre en œuvre les objectifs et les cibles du Cadre mondial de Kunming‑Montréal pour la biodiversité, fournissant ainsi des renseignements sur les mesures qu’elles ont prises pour atteindre les objectifs de la Convention. La Convention assure le suivi et l’examen de la mise en œuvre des stratégies et des plans d’action nationaux pour la biodiversité conformément au Cadre mondial de Kunming‑Montréal pour la biodiversité, en utilisant le cadre de suivi et son ensemble d’indicateurs comme cadre souple; les parties ont rendu compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Cadre mondial de Kunming‑Montréal pour la biodiversité dans leurs rapports nationaux.
Pour de plus amples renseignements sur la participation du Canada, consultez le site :
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 479 008 | 482 761 | 506 684 | 571 275 | 571 275 | 64 591 |
Total du programme | 479 008 | 482 761 | 506 684 | 571 275 | 571 275 | 64 591 |
Explication des écarts | S.O. |
Prestations de retraite supplémentaires pour les diplomates
Date de mise en œuvre : 1985
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Autorisation législative : Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (L.R.C. (1985), ch. D-2)
Exercice de mise en application des modalités : 2013-2014
Lien aux résultats ministériels : 5.1: La saine gestion responsable et la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l’étranger.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 48. Gestion financière
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Fournir des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (Affaires mondiales Canada) en fonction à l’étranger.
Résultats obtenus : Paiement continu des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du Ministère.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 7 694 | 9 285 | 125 000 | 42 856 | 42 856 | -82 144 |
Total du programme | 7 694 | 9 285 | 125 000 | 42 856 | 42 856 | -82 144 |
Explication des écarts | S.O. |
Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture
Date de mise en œuvre : 1972 (Le Canada est membre de l’IICA depuis 1972)
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2010-2011
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Les contributions statutaires sont des cotisations obligatoires pour financer les fonctions essentielles de l'Organisation. Elles sont calculées en fonction du revenu national brut des États membres et de la taille relative de leur économie, conformément au barème des contributions utilisées à l'Organisation des États américains (OEA). L'Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) est l'organisation spécialisée pour l’agriculture dans le système interaméricain. Il se concentre sur la conception et la réalisation de projets agricoles visant à améliorer la sécurité alimentaire, le commerce et la prospérité dans l'hémisphère. L'adhésion à l'IICA permet au Canada de participer au travail de l’Institut dans les domaines du développement du commerce, de la sécurité alimentaire et de la production durable. L'IICA est un forum à travers lequel le Canada travaille pour promouvoir l’expertise et le commerce agroalimentaire canadiens, ainsi que pour renforcer les liens du Canada dans les Amériques.
Résultats obtenus :
- En 2022-2023, en tant qu’organisme spécialisé pour l’agriculture dans l’hémisphère occidental, l’IICA a conservé son rôle prépondérant en matière de coopération agricole dans la région en contribuant au développement agricole et au bien-être des populations rurales dans les Amériques grâce à des conseils stratégiques et techniques ainsi que par de la formation. L’institution promeut également les partenariats public-privé pour relever efficacement les défis croissants de l’agriculture, plaider en faveur de politiques fondées sur les connaissances scientifiques et proposer des solutions innovantes.
- En mai 2022, le Canada a participé à la réunion du Comité consultatif spécial sur les questions de gestion (le « Special Advisory Committee on Management Issues – SACMI ») et a discuté de la gestion et des interventions de l’IICA.
- En juillet 2022, le Canada a pris part au deuxième forum des femmes ministres et autres hauts fonctionnaires de l’agriculture dans les Amériques pour mettre en avant l’importance du rôle des femmes dans le domaine scientifique pour assurer la pérennité d’une agriculture canadienne forte et durable. En juillet également, le Canada a participé à la quarante-deuxième réunion ordinaire du Comité exécutif et à la réunion du Comité exécutif spécial de l’IICA sur les questions de gestion, au cours desquelles le plan à moyen terme de l’Institut pour la période 2022-2026 a été approuvé.
- En septembre 2022, le Canada a participé à la réunion ministérielle « Surmonter la crise climatique grâce à l’innovation et au leadership dans le secteur agricole des Amériques ». L’objectif était d’aborder les questions climatiques et de soutenir les messages des agriculteurs de la région à la COP27, selon lesquels l’agriculture fait partie de la solution aux défis climatiques.
- En novembre 2022, le Canada a participé à l’événement organisé conjointement par l’IICA et l’Université de Laval pour célébrer le 50eanniversaire de l’adhésion du Canada à l’IICA et le 80eanniversaire de la fondation de l’IICA.
- En octobre 2022 et en février 2023, des fonctionnaires d’Affaires mondiales Canada (AMC) et d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) ont participé aux réunions du Comité consultatif de l’IICA pour discuter du plan de travail d’IICA Canada et faire part des priorités et des intérêts du Canada en vue de collaborations futures avec l’IICA.
- En 2022, l’IICA, en collaboration avec le Canada (représenté par AAC), les États-Unis et la Commission du Codex Alimentarius pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CCLAC), a tenu trois réunions stratégiques avant les réunions du Comité des mesures sanitaires et phytosanitaires (Comité SPS).
- Le Canada a également participé à plusieurs autres événements, dont la Foire du café d’Amérique centrale et des webinaires sur la production et la consommation écologiquement viables, le bétail et d’autres sujets. Tout au long de l’année, le Canada a participé activement au Cooperative Program in Research and Technology for the Northern Region (PROCINORTE) et à Living Soils, des initiatives de l’IICA visant à promouvoir la coopération en matière de recherche et de technologie grâce à des échanges et à des partenariats qui favorisent le développement d’un secteur agricole compétitif et durable en intégrant la science, les technologies, l’innovation et le partage des connaissances dans des domaines pertinents. L’IICA a mis sur pied un certain nombre de projets de coopération technique dans les domaines de la bioéconomie et de l’innovation, de la gestion des risques, du commerce, de l’égalité des genres, de la durabilité écologique et de la sécurité alimentaire dans l’ensemble des Amériques.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Les comptes, les transactions financières et les états financiers des fonds de l’IICA pour lesquels le Comité de vérification et d’examen est responsable de l’audit ont été vérifiés par des vérificateurs extérieurs des comptes. Les états financiers 2022 de l’IICA, ainsi que le rapport des vérificateurs extérieurs des comptes, ont été présentés en juin 2023. Les vérificateurs extérieurs des comptes ont conclu que les états financiers présentaient fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de l’IICA en date du 31 décembre 2021 et du 31 décembre 2022, ainsi que les variations de ses actifs nets et de ses flux de trésorerie pour les exercices clos à ces dates, conformément aux principes comptables généralement reconnus aux États-Unis d’Amérique.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : En tant qu’État participant de l’IICA, le Canada, par l’intermédiaire d’AAC, prend part aux réunions du Conseil exécutif de l’IICA.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 3 963 128 | 4 154 456 | 4 469 117 | 4 747 781 | 4 747 781 | 278 664 |
Total du programme | 3 963 128 | 4 154 456 | 4 469 117 | 4 747 781 | 4 747 781 | 278 664 |
Explication des écarts | S.O. |
Centre international de recherche sur le Cancer
Date de mise en œuvre : Le Centre international de recherche sur le Cancer (CIRC) a été fondé en 1965 et le Canada s’est joint en 1981
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2016-2017
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Le CIRC, l’organisme spécialisé de l’Organisation mondiale de la santé consacré à la recherche sur le cancer. La mission de ce dernier consiste à collaborer et à favoriser la collaboration dans le domaine de la recherche sur le cancer, dans l’objectif d’améliorer la santé par la réduction de l’incidence du cancer et de la mortalité due au cancer dans le monde. La contribution du Canada au CIRC est une obligation juridiquement contraignante en tant que membre. Les quotes-parts servent à financer le programme de recherche de l'organisation en vue de la réalisation des objectifs du CIRC, tels qu'ils sont définis dans ses statuts. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : Collaborer avec d’autres organisations partenaires internationales et contribuer aux activités suivantes :
- Mise en évidence des causes de cancer et examen des approches axées sur le dépistage précoce et la prévention.
- Présentation de la charge de morbidité du cancer à l’échelle mondiale et suivi continu des variations et des tendances géographiques au fil du temps.
- Production des données probantes à traduire en temps opportun en politiques sur la lutte contre le cancer.
- Coordination d’une biobanque (plus de 6 millions d’échantillons) pour étudier les causes, le dépistage précoce et la prévention du cancer.
- Contribution à l’éducation et à la formation des chercheurs sur le cancer dans le monde.
- Diffusion des résultats au public le plus large possible.
Pour de plus amples renseignements, consultez le site du .
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 1 390 585 | 1 256 307 | 1 327 568 | 1 289 141 | 1 289 141 | -38 427 |
Total du programme | 1 390 585 | 1 256 307 | 1 327 568 | 1 289 141 | 1 289 141 | -38 427 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation de l’aviation civile internationale
Date de mise en œuvre : 1946
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), organisme spécialisé des Nations Unies qui travaille avec les 193 États membres de la Convention relative à l’aviation civile internationale et les organisations de l’industrie mondiale de l’aviation, afin d’établir des normes internationales et des pratiques recommandées que les États consultent au moment d’élaborer leurs propres règlements en matière d’aviation civile ayant force de loi. La contribution du Canada à l'OACI est une obligation juridiquement contraignante pour les membres. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : L’Assemblée approuve le budget de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) tous les trois ans. Le budget définit les priorités qui orienteront les activités de l’Organisation afin de permettre aux États d’instaurer un transport aérien sûr, sécurisé, efficace, économiquement viable et respectueux de l’environnement.
Pour de plus amples renseignements sur le budget de l’Organisation pour 2020, 2021 et 2022, veuillez consulter le site de l’.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 2 666 922 | 2 780 004 | 2 822 746 | 2 480 959 | 2 480 959 | -341 787 |
Total du programme | 2 666 922 | 2 780 004 | 2 822 746 | 2 480 959 | 2 480 959 | -341 787 |
Explication des écarts | S.O. |
Agence internationale de l’énergie
Date de mise en œuvre : Pas d’application. Contributions statutaires aux organisations internationales.
Date d’échéance : En cours.
Type de paiement de transfert : Contribution.
Type de crédit : Budget des dépenses.
Exercice de mise en application des modalités : Pas d’application. Contributions statutaires aux organisations internationales.
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Verser la contribution statuaire du Canada en tant que membre de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la principale autorité mondiale en matière de politique énergétique, d'analyse des marchés et de technologies propres. L'AIE est une organisation autonome qui s'efforce d'assurer une énergie fiable, abordable et propre à ses 30 pays membres et au-delà. L'AIE se concentre sur quatre domaines principaux : la sécurité énergétique, le développement économique durable, la sensibilisation à l'environnement et l'action en faveur du climat, ainsi que l'engagement dans le monde entier.
Résultats obtenus : Pas applicable. Contributions statutaires aux organisations internationales.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Pas applicable. Contributions statutaires aux organisations internationales.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Pas applicable. Contributions statutaires aux organisations internationales.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Pas applicable. Contributions statutaires aux organisations internationales.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 1 302 675 | 1 249 790 | 1 301 506 | 1 345 140 | 1 345 140 | 43 634 |
Total du programme | 1 302 675 | 1 249 790 | 1 301 506 | 1 345 140 | 1 345 140 | 43 634 |
Explication des écarts | S.O. |
Commission internationale humanitaire d’établissement des faits
Date de mise en œuvre : 20 novembre 1990
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2021-2022
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Verser la quote-part du Canada à la Commission internationale humanitaire d’établissement des faits, la seule entité internationale permanente d’établissement des faits mandatée pour enquêter sur les violations du droit humanitaire international. Soixante-seize des États membres du premier protocole additionnel de la Convention de Genève (ainsi que l'Autorité palestinienne) ont reconnu la compétence de la Commission. La CIHEF a mené sa première enquête en 2017 en finalisant une enquête médico-légale indépendante en Ukraine en 2017 à la demande de l'OSCE.
Résultats obtenus : La Commission internationale humanitaire d’établissement des faits (CIHEF) a mené des activités visant à élargir autant que possible le nombre de pays acceptant son territoire de compétence et elle a proposé ses services pour réaliser des enquêtes et offrir ses bons offices dans des situations de conflit. La Commission n’a pas été mandatée pour mener des enquêtes ou pour exercer ses bons offices en 2022.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : L’ambassade du Canada en Suisse à Berne est le point de contact avec la CIHEF.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 12 007 | 2 341 | 15 970 | 5 758 | 5 758 | -10 212 |
Total du programme | 12 007 | 2 341 | 15 970 | 5 758 | 5 758 | -10 212 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation maritime internationale
Date de mise en œuvre : 1948
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation maritime internationale (OMI), un organisme spécialisé des Nations Unies qui est chargé de prendre des mesures afin d’améliorer la sécurité et la sûreté de la navigation internationale et de prévenir la pollution maritime causée par les navires. De même, l’OMI travaille sur les questions juridiques, dont les cas de responsabilité et d’indemnisation, ainsi que sur la facilitation du trafic maritime international. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus :
- Promotion d’une navigation internationale sûre, sécurisée et respectueuse de l’environnement;
- Progrès vers la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Pour de plus amples renseignements, visitez le site de l’.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 348 676 | 342 134 | 432 841 | 337 073 | 337 073 | -95 768 |
Total du programme | 348 676 | 342 134 | 432 841 | 337 073 | 337 073 | -95 768 |
Explication des écarts | S.O. |
Agence internationale de l’énergie renouvelable
Date de mise en œuvre : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.
Date d’échéance : En cours.
Type de paiement de transfert : Contribution.
Type de crédit : Budget des dépenses.
Exercice de mise en application des modalités : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Pour payer la contribution du Canada en tant que membre de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). Le mandat de l'IRENA est de promouvoir et de soutenir le déploiement à grande échelle et l'utilisation durable des énergies renouvelables dans la poursuite du développement durable, de l'accès à l'énergie, de la sécurité énergétique et de la croissance économique et de la prospérité à faible émission de carbone.
Résultats obtenus : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Pas applicable. Quotes-parts des organisations internationales.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 809 144 | 788 605 | 855 465 | 720 642 | 720 642 | -134 823 |
Total du programme | 809 144 | 788 605 | 855 465 | 720 642 | 720 642 | -134 823 |
Explication des écarts | S.O. |
Autorité internationale des fonds marins
Date de mise en œuvre : 7 novembre 2003
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contributions (annuel, statutaires)
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : S.O.
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part annuelle du Canada en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour le fonctionnement de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) pour les exercices budgétaires 2021, 2022, 2023.
Résultats obtenus :
- Rôle de leadership exercé au sein de l’AIFM pour remplir l’obligation du Canada en tant que partie à la CNUDM et à l’Accord de mise en œuvre de 1994, qui consiste à participer à l’élaboration de règlements pour les activités liées aux ressources non vivantes biotiques de la « zone », et de mécanismes connexes pour le partage équitable des avantages découlant de ces activités.
- Mise à profit de l’influence et de l’expertise du Canada pour veiller à ce que la réglementation de ces activités soit conforme aux intérêts canadiens, y compris le devoir de l’AIFM de préserver et de protéger également le milieu marin.
- Préservation et promotion des intérêts du Canada dans le cadre de ses activités liées aux hydrocarbures sur le plateau continental étendu dans la zone extracôtière Canada-Terre-Neuve-et-Labrador, où ces activités sont soumises aux paiements à l’AIFM en vertu de l’article 82 de la CNUDM.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 347 057 | 339 137 | 449 795 | 390 626 | 390 626 | -59 169 |
Total du programme | 347 057 | 339 137 | 449 795 | 390 626 | 390 626 | -59 169 |
Explication des écarts | S.O. |
Tribunal international du droit de la mer
Date de mise en œuvre : 1996
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution (annuel, établi)
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : S.O.
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2 : Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4 : L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part annuelle du Canada en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour le fonctionnement du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) pour les exercices budgétaires 2021,2022, 2023 du Tribunal.
Résultats obtenus : Le Canada soutient un ordre international fondé sur des règles par l’intermédiaire des principales autorités en matière de droit de la mer, telles que le Tribunal international du droit de la mer (TIDM). Le Canada est également en mesure de contribuer au développement progressif du droit de la mer grâce à des processus tels que les avis consultatifs. Par exemple, en juin 2023, le Canada a présenté des commentaires écrits en réponse à une demande d’avis consultatif de la Commission des petits États insulaires en développement sur les changements climatiques.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Dans son rapport, BDO AG Wirtschaftsprüfungsgesellschaft (le commissaire aux comptes du TIDM) a noté que « en se fondant sur les connaissances acquises au cours de l’audit, les états financiers ci-joints donnent une image fidèle de l’actif, du passif et de la situation financière du Tribunal au 31 décembre 2022, ainsi que de son rendement financier pour l’exercice allant du 1er janvier au 31 décembre 2022, conformément aux normes comptables internationales du secteur public (IPSAS) ».
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 507 271 | 659 708 | 720 044 | 529 157 | 529 157 | -190 887 |
Total du programme | 507 271 | 659 708 | 720 044 | 529 157 | 529 157 | -190 887 |
Explication des écarts | S.O. |
Non-prolifération contrôle des armements et désarmement
Date de mise en œuvre : En cours
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercise de mise en application des modalités : Varie
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Verser la quote-part du Canada à titre d’État partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, à la Convention sur les armes biologiques ou à toxines, à la Convention sur certaines armes classiques, à la Convention sur les armes à sous-munitions, à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, au Traité sur le commerce des armes ainsi qu’au Traité de désarmement sur le fond des mers et des océans.
Résultats obtenus : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 274 886 | 74 652 | 359 370 | 411 881 | 411 881 | 52 511 |
Total du programme | 274 886 | 74 652 | 359 370 | 411 881 | 411 881 | 52 511 |
Explication des écarts | S.O. |
Agence de l’énergie nucléaire de l’Organisation de coopération et de développement économiques
Date de mise en œuvre : 1975
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2020-2021
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Agence de l’énergie nucléaire (AEN) de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE) afin de respecter ses obligations financières à titre de membre de l’AEN. L’adhésion à l’AEN contribue à l’atteinte des objectifs du gouvernement du Canada en ce qui a trait à la politique nucléaire nationale et permet au Canada d’avoir accès à une tribune internationale pour discuter de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.
Résultats obtenus :
- Mise en œuvre efficace et efficiente du programme de travail de l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
- Dividendes techniques et commerciaux directs et indirects pour l’industrie nucléaire canadienne.
- Les interventions et les décisions de l’AEN de l’OCDE ont reflété les intérêts et les priorités du Canada.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (aucune évaluation n’est prévue sur la base d’exemption de risque faible)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 837 470 | 787 017 | 836 428 | 824 562 | 824 562 | -11 866 |
Total du programme | 837 470 | 787 017 | 836 428 | 824 562 | 824 562 | -11 866 |
Explication des écarts | S.O. |
OCDE – Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement
Date de mise en œuvre : 1968
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2012
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 1. Coordination des politiques internationales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada pour sa participation au Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement (CRIE) afin de favoriser, chez les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, la mise au point, l’analyse et la compréhension d’activités, de politiques et d’innovations dans le domaine de l’éducation et de l’apprentissage.
Résultats obtenus : Contribuer à soutenir les participants et les organisations partenaires de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) aidant à mettre en œuvre un apprentissage de qualité tout au long de la vie pour tous, et à établir un programme novateur et tourné vers l’avenir pour un paysage éducatif en pleine évolution.
Réaliser et promouvoir des recherches et des analyses comparatives internationales dont l’accent a été mis sur l’accumulation de preuves statistiques et l’élaboration d’indicateurs clés pour consolider le travail de recherche du Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement (CERI) et l’analyse comparative internationale.
Explorer des approches prospectives et novatrices en matière d’éducation et d’apprentissage par l’entremise d’études et de rapports analytiques fondés sur des données.
Faciliter le rapprochement entre la recherche en éducation, l’innovation et l’élaboration des politiques.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 191 779 | 185 975 | 203 970 | 201 515 | 201 515 | -2 455 |
Total du programme | 191 779 | 185 975 | 203 970 | 201 515 | 201 515 | -2 455 |
Explication des écarts | S.O. |
Comité de l’Acier de l’OCDE (anciennement Organisations internationale de produits de base)
Date de mise en œuvre : 1978
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Annuel
Exercice de mise en application des modalités : 2019-2020
Lien aux résultats ministériels : 2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Soutenir les activités du Comité de l’acier de l’OCDE, qui offre aux participants une tribune pour échanger leurs points de vue sur l’évolution du commerce et de la politique sur les marchés nationaux et internationaux de l’acier. Le Comité fournit également aux participants des rapports statistiques et analytiques réguliers sur ces avancées.
Résultats obtenus :
- Renforcer la coopération internationale par les principales économies productrices d’acier (telles que les États-Unis, l’Union européenne et le Japon) et les organisations dans l’industrie (telles que l’Association canadienne des producteurs d’acier (ACPA)) sur les facteurs qui ont une incidence sur le secteur mondial de l’acier, tels que les nouveaux quotas de capacité, les efforts de décarbonisation et l’évolution de la politique commerciale.
- Améliorer la compréhension des effets de l’agression russe en Ukraine sur le secteur sidérurgique ukrainien, l’Europe et les répercussions sur les chaînes de valeur mondiales.
- Intensifier la coopération du Ministère avec les principaux interlocuteurs internationaux responsables de la politique commerciale de l’acier (tels que le Bureau du représentant américain au Commerce (USTR), le département du Commerce et la Direction générale du commerce (DG TRADE)).
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 191 779 | 185 975 | 203 970 | 201 515 | 201 515 | -2 455 |
Total du programme | 191 779 | 185 975 | 203 970 | 201 515 | 201 515 | -2 455 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation pour l’interdiction des armes chimiques
Date de mise en œuvre : 29 avril 1997
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités :
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en vertu de la Convention sur les armes chimiques. L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) compte plus de 190 États membres qui ont pour objectif commun de veiller à ce que la chimie ne serve jamais plus aux fins de guerre, ce qui permettra de renforcer la sécurité mondiale.
Résultats obtenus : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O. (quotes-parts des organisations internationales)
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 2 879 957 | 2 705 252 | 2 919 354 | 2 565 517 | 2 565 517 | -353 837 |
Total du programme | 2 879 957 | 2 705 252 | 2 919 354 | 2 565 517 | 2 565 517 | -353 837 |
Explication des écarts | S.O. |
Paiements en vertu de la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique
Date de mise en œuvre : 1985
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Autorisation législative : Loi sur la pension spéciale du service diplomatique (L.R.C. (1985), ch. D-2)
Exercice de mise en application des modalités : 2013-2014
Lien aux résultats ministériels : 5.1: La saine gestion responsable et la prestation des ressources, de l’infrastructure et des services permettent la présence du Canada à l’étranger.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 48. Gestion financière
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Fournir des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (Affaires mondiales Canada) en fonction à l’étranger.
Résultats obtenus : Paiement continu des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du Ministère en fonction à l’étranger.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (autorisation législative)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 764 407 | 786 506 | 775 000 | 365 690 | 365 690 | -409 310 |
Total du programme | 764 407 | 786 506 | 775 000 | 365 690 | 365 690 | -409 310 |
Explication des écarts | S.O. |
Conseil pour la mise en œuvre de la paix
Date de mise en œuvre : 1er juillet 1996
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 5. Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada pour son soutien au Conseil de mise en œuvre de la paix et à son Comité directeur, dont le Canada est membre. Le Comité directeur du PIC conseille le Bureau du Haut Représentant pour la Bosnie-Herzégovine (OHR) sur les questions politiques, économiques et de sécurité. Les membres du comité directeur partagent le coût des opérations de l'OHR.
Résultats obtenus :
- Offrir au Haut-Représentant pour la Bosnie-Herzégovine de l’orientation et des conseils sur les questions politiques, économiques et de sécurité.
- Contribuer à faciliter le développement de la Bosnie-et-Herzégovine en un État fonctionnel.
- Contribuer à la poursuite de la mise en œuvre de l’Accord de paix de Dayton.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 247 000 | 250 000 | 239 403 | 212 999 | 212 999 | -26 404 |
Total du programme | 247 000 | 250 000 | 239 403 | 212 999 | 212 999 | -26 404 |
Explication des écarts | S.O. |
Cour permanente d’arbitrage
Date de mise en œuvre : 1994
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2021-2022
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 3. Droit international
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Appuyer le rôle important que joue la Cour permanente d’arbitrage (CPA) pour résoudre de manière pacifique les différends internationaux et régler avec succès des différends publics et privés entre les États. Le soutien du Canada envers la CPA découle directement de l’alinéa 10(2)j) de la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, qui stipule que le ministre des Affaires étrangères doit encourager « le développement du droit international et son application aux relations extérieures du Canada ».
Résultats obtenus :
- Permettre à la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de remplir son rôle de facilitation des procédures d’arbitrage, de conciliation, d’établissement des faits et d’autres procédures de règlement des différends entre diverses combinaisons d’États, d’entités étatiques, d’organisations intergouvernementales et de parties privées. Actuellement, Le Bureau international de la CPA administre quatre différends entre États, 111 arbitrages et 86 affaires découlant de contrats avec un État ou une autre entité publique. Pour de plus amples renseignements, consultez le de la CPA.
- Participer à des activités de sensibilisation pour promouvoir une meilleure compréhension et un recours accru des procédures d’arbitrage et de conciliation pour résoudre les conflits internationaux. La CPA publie chaque année un rapport sur ses activités qui comprend une section sur ses activités de sensibilisation auprès de la communauté arbitrale. Les rapports annuels de la CPA peuvent être téléchargés à partir du site Web .
- Mener toutes les autres activités qui répondent aux exigences et aux attentes d’une instance judiciaire conformément aux normes internationales.
- Mener des activités conformément aux mécanismes de surveillance de la CPA. Le Conseil administratif de la CPA, composé de représentants diplomatiques des parties contractantes accréditées à La Haye, est responsable de la gouvernance générale et de la supervision de la CPA. Pour ce faire, deux comités spécialisés ont été mis en place. Le premier est le Comité financier qui compte trois experts financiers indépendants. Ceux-ci travaillent bénévolement pour un mandat renouvelable de trois ans et donnent leur avis sur les documents financiers soumis au Conseil d’administration. Le second est le Comité du budget, auquel toutes les parties contractantes peuvent participer pour examiner les documents financiers ou budgétaires avant leur examen par le Conseil d’administration.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le Canada participe activement aux discussions annuelles au sein du Comité du budget par l’intermédiaire de l’ambassade du Canada aux Pays-Bas. En outre, AMC et le ministère de la Justice collaborent pour veiller à ce que le groupe national canadien –composé des quatre participants de la Cour que chaque partie contractante a le droit de désigner comme arbitres potentiels –comprenne un participant de la Cour suprême du Canada, un participant du barreau privé, un universitaire spécialisé en droit et le conseiller juridique d’AMC. Ces participants sont choisis de manière à refléter les réalités géographiques et linguistiques du Canada, et ce, pour un mandat de 6 ans.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 78 519 | 77 512 | 80 057 | 94 039 | 94 039 | 13 982 |
Total du programme | 78 519 | 77 512 | 80 057 | 94 039 | 94 039 | 13 982 |
Explication des écarts | S.O. |
Commission du parc international Roosevelt de Campobello
Date de mise en œuvre : 1964
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2016-2017
Lien aux résultats ministériels : 1.1 : Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 6. Politique et diplomatie pour les Amériques
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Comme l’exige l’entente conclue en 1964 entre le Canada et les États-Unis, les deux pays se partagent à parts égales les coûts de l’aménagement, de l’exploitation et de l’entretien du Parc international Roosevelt de Campobello, qui comprend la maison de vacances de l’ancien président américain Franklin D. Roosevelt. Le parc, qui est situé sur l’île de Campobello, au Nouveau-Brunswick (dans la baie de Fundy), est un symbole durable de la relation étroite entre le Canada et les États-Unis.
Résultats obtenus :
- L’équipe de gestion et la Commission ont continué de prendre des décisions éclairées pour préserver la santé financière du parc tout au long de l’année 2022, marquant ainsi la première année de fonctionnement sans interruption du parc depuis la pandémie de COVID-19. Pendant que les mesures de restriction aux frontières et les exigences sanitaires pour les déplacements transfrontaliers étaient toujours en vigueur, le parc a progressivement repris ses activités normales, même si le nombre de visiteurs a connu une baisse jusqu’au début de l’automne 2022.
- De nombreuses nouvelles initiatives ont été mises en œuvre en 2022, notamment le Programme « Eleanor’s Tea » du parc. La plupart des séances quotidiennes de dégustation gratuite de thé étaient complètes. Le parc s’emploie à resserrer les liens avec les communautés locales en organisant de nombreux événements tout au long de l’année. Cette année, plusieurs navires de croisière ont fait escale au parc qui a prolongé sa saison d’ouverture jusqu’à la fin du mois d’octobre pour répondre à la demande. La modernisation du centre d’accueil du parc est en cours et devrait être achevée pour le début de la saison 2023.
- Un nouveau directeur général et surintendant, Jonathan F. Southern, a été engagé et a pris ses fonctions au parc le 1er avril 2022.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Dans leur rapport annuel de 2022 (qui est publié sur le site Web du parc), un vérificateur indépendant a confirmé que les états financiers présentaient fidèlement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de la Commission du parc international Roosevelt de Campobello (CPIRC).
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Affaires mondiales Canada a souvent été en contact avec le CPIRC et le surintendant du parc, en particulier au moment d’établir les rapports de clôture d’exercice.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 2 104 916 | 2 124 545 | 2 110 115 | 2 256 302 | 2 256 302 | 146 187 |
Total du programme | 2 104 916 | 2 124 545 | 2 110 115 | 2 256 302 | 2 256 302 | 146 187 |
Explication des écarts | S.O. |
Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international
Date de mise en œuvre : Le Canada a ratifié la Convention de Rotterdam en 2002. La Convention est entrée en vigueur en 2004.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3 : Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en vertu de la Convention de Rotterdam, qui favorise le partage des responsabilités et les efforts de coopération entre les parties dans le domaine du commerce international de certains produits chimiques dangereux afin de protéger la santé humaine et l’environnement contre tout dommage possible. Cette convention contribue également à l’utilisation de ces produits chimiques dangereux dans le respect de l’environnement en facilitant l’échange de renseignements sur leurs caractéristiques, en instituant un processus national de prise de décisions applicable à leur importation et à leur exportation et en assurant la communication de ces décisions aux parties. La quote-part du Canada est une obligation juridiquement contraignante de l’adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : Dans le cadre de la Convention de Rotterdam, les résultats obtenus sont les suivants :
- Le soutien scientifique, l’assistance technique et le renforcement des capacités pour faciliter la mise en œuvre et le respect de la Convention.
- Le soutien au Comité d’examen des produits chimiques chargé d’examiner les avis de mesures réglementaires finales et de formuler des recommandations à la conférence des parties sur les substances candidates à la procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PIC).
- Les parties ont pris conjointement les décisions de refuser l’importation de produits chimiques industriels ou de pesticides qu’elles ont interdits au niveau national lorsque ces substances sont soumises à la procédure PIC.
- Des informations sont échangées concernant les risques et les dangers des substances soumises à la procédure PIC.
- Des renseignements sont transmis à la partie importatrice sur les risques et les dangers des produits chimiques industriels et des pesticides qui ne sont pas soumis à la procédure PIC, mais qui sont interdits ou strictement réglementés par la partie exportatrice.
Pour de plus amples renseignements sur la participation du Canada, consultez le site :
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 142 668 | 136 344 | 189 467 | 141 160 | 141 160 | -48 307 |
Total du programme | 142 668 | 136 344 | 189 467 | 141 160 | 141 160 | -48 307 |
Explication des écarts | S.O. |
Secrétariat technique permanent des conférences ministérielles de l’éducation de la jeunesse et des sports des pays d’expression française
Date de mise en œuvre : S.O.
Date d’échéance : Le Canada ne verse plus de contributions volontaires depuis le 31 décembre 2012. Les contributions obligatoires continuent d’être versées.
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.1: Le Canada noue et entretient des relations constructives qui contribuent à l’avancement des intérêts du Canada.
1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
1.4: L’influence du Canada dans le monde est accrue et renforcée.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), dont le but est de promouvoir la jeunesse et le sport auprès des États membres de la Francophonie, ainsi qu’à la Conférence des ministres de l’Éducation de la Francophonie (CONFEMEN), dont le mandat est de promouvoir l’éducation ainsi que la formation professionnelle et technique.
Résultats obtenus : La CONFEJES a continué d’appuyer ses États et gouvernements membres dans l’amélioration de leurs politiques et stratégies nationales d’enseignement de l’éducation physique et sportive avec comme objectif la promotion du développement inclusif du sport comme vecteur de promotion de la langue française, de la paix, de la solidarité et de la santé des populations (au moyen de différents ateliers virtuels, rencontres et visites officielles). 2022 a marqué la fin de la programmation quadriennale 2019-2022 de la CONFEJES. Cette programmation a permis de poursuivre le travail de valorisation de la jeunesse, d’améliorer l’accès, la qualité et la gestion du sport, et de promouvoir le développement inclusif du sport dans le monde francophone.
Conformément à ses différentes missions, la CONFEMEN a continué d'accompagner les pays membres dans l’amélioration de la qualité de leurs systèmes éducatifs à travers le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC) et l’Observatoire de la Qualité de l’Éducation (OQE). L’année 2022 correspond à la première année de mise en œuvre du plan stratégique 2022-2026 de la CONFEMEN, adopté par la 59e conférence ministérielle tenue à Rabat (Maroc) en février 2022. Sur l’ensemble des 123 activités prévues en 2022, 78 ont été entièrement réalisées et 23 partiellement réalisées, soit un total de 81%.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : La CONFEMEN bénéficie d’un plan d’audit annuel, qui lui permet de faire un contrôle et de suivre les recommandations des rapports d’audit sur une base constante. En 2022, deux projets ont fait l'objet d'audit externe. Ces rapports ont été envoyés aux partenaires (ISU et UNESCO).
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Une mission d’évaluation de la programmation 2019-2022 a été effectuée en 2022 par la firme ICECA Impact afin de mesure le niveau d’atteinte des résultats et d’apprécier la qualité d’exécution de la programmation. Parmi les recommandations, le renforcement de la notoriété et de la visibilité de la CONFEJES, l’augmentation des possibilités de financement, l’instauration d’une culture de gestion axée sur les résultats et une plus grande harmonisation des programmes et actions avec l’OIF ont notamment été soulevées.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 91 161 | 84 890 | 91 544 | 76 645 | 76 645 | -14 899 |
Total du programme | 91 161 | 84 890 | 91 544 | 76 645 | 76 645 | -14 899 |
Explication des écarts | S.O. |
Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants
Date de mise en œuvre : Le Canada a ratifié la Convention de Stockholm en 2001. La Convention est entrée en vigueur en 2004.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada en vertu de la Convention de Stockholm afin de protéger la santé humaine et l’environnement contre les polluants organiques persistants. La quote-part du Canada est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : Dans le cadre de la Convention de Stockholm, les résultats obtenus sont les suivants :
- Réduction des niveaux de polluants organiques persistants (POP) qui s’accumulent dans l’environnement en adoptant des mesures de contrôle visant à éliminer ou à restreindre l’utilisation, la fabrication, le commerce et les rejets de POP.
- Soutien offert au Comité d’examen des POP qui est chargé d’évaluer les POP potentiels afin de les ajouter à la Convention.
- Surveillance mondiale continue des POP pour évaluer l’efficacité de la Convention.
Le Programme et le budget sont approuvés tous les deux ans par la Conférence des Parties à la Convention de Stockholm. Pour de plus amples renseignements sur la participation du Canada, consultez le site :
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 232 797 | 230 041 | 285 027 | 222 876 | 222 876 | -62 151 |
Total du programme | 232 797 | 230 041 | 285 027 | 222 876 | 222 876 | -62 151 |
Explication des écarts | S.O. |
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
Date de mise en œuvre : Le Canada a ratifié la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) le 4 décembre 1992, et celle-ci est entrée en vigueur le 21 mars 1994.
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada au titre de la Convention CCNUCC, qui encourage le partage des responsabilités et les efforts de coopération entre les parties pour aider à stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre à un niveau qui permet de prévenir que les activités humaines bouleversent dangereusement le système climatique. La contribution du Canada à la CCNUCC est une obligation juridiquement contraignante pour les membres. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : Dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les principaux résultats obtenus sont les suivants :
- Le Canada a joué un rôle actif et constructif dans le cadre des discussions sur la CCNUCC à l’appui de la mise en œuvre efficace de l’Accord de Paris.
- Le Canada a mis en œuvre ses engagements en vertu de la CCNUCC et de l’Accord de Paris, notamment la promotion et le renforcement constant de sa contribution déterminée au niveau national (CDN), au moyen d’un document de communication relatif à l’adaptation, de rapports sur ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et sur les progrès réalisés dans l’atteinte de son objectif ainsi que du soutien des efforts d’atténuation et d’adaptation des pays en développement.
- Le Canada continuera de travailler avec ses organisations partenaires internationales, tant dans le cadre de la CCNUCC que dans d’autres forums, afin de mettre en œuvre ses engagements et de promouvoir une intervention climatique ambitieuse de la part de tous les principaux pays émetteurs.
Pour de plus amples renseignements, consultez le site :
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 1 085 838 | 1 039 174 | 1 224 442 | 839 573 | 839 573 | -330 869 |
Total du programme | 1 085 838 | 1 039 174 | 1 224 442 | 839 573 | 839 573 | -330 869 |
Explication des écarts | S.O. |
Fonds des Nations Unies pour les populations autochtones (Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones)
Date de mise en œuvre : 1987
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2018-2019
Lien aux résultats ministériels : 1.2: Le leadership du Canada en matière d’enjeux mondiaux contribue à créer un monde juste et inclusif.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Promouvoir les questions autochtones et permettre la participation des discussions des peuples autochtones dans les domaines du développement économique et social, de la culture, de l’environnement, de l’éducation, de la santé et des droits de la personne, en fournissant des conseils d’experts et des recommandations, en intégrant ces questions dans le système des Nations Unies, en diffusant de l’information sur les enjeux autochtones et en promouvant le respect et la pleine application des dispositions de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Résultats obtenus : Depuis la création du Fonds en 1985, plus de 2 400 représentantes et représentants autochtones de 90 pays ont bénéficié de ses services. Cette participation active des peuples autochtones aux principaux mécanismes de prise de décisions de l’ONU a contribué à la reconnaissance de leurs droits à la personne. (État du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les peuples autochtones : Rapport du Secrétaire général –juillet 2020).
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Ce fonds de l’ONU dispose de sa propre stratégie de mobilisation.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 0 |
Total du programme | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 30 000 | 0 |
Explication des écarts | S.O. |
Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture
Date de mise en œuvre : 1983
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subvention
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2019-2020
Lien aux résultats ministériels : 3.1: L’amélioration du bien-être physique, social et économique chez les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier chez les femmes et les filles, dans les pays où le Canada est présent.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 11. Politique de sécurité internationale et diplomatie
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Apporter une aide financière à des organisations non gouvernementales qui offrent une assistance médicale, psychologique, juridique et sociale aux victimes de la torture et aux membres de leur famille.
Résultats obtenus : Renforcement des capacités des bénéficiaires par une communication régulière et des visites sur place, y compris une visite de présélection pour les nouveaux candidats. On estime que 46 000 victimes et leurs familles dans 92 pays ont finalement bénéficié du Fonds.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Ce fonds de l’ONU dispose de sa propre stratégie de mobilisation.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 0 |
Total du programme | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 60 000 | 0 |
Explication des écarts | S.O. |
Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et son Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone
Date de mise en œuvre : 1988
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution statutaire
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2011-2012
Lien aux résultats ministériels : 1.3: Le Canada contribue à l’édification d’organisations internationales solides et au respect du droit international
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 2. Politiques multilatérales
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada aux termes de la Convention de Vienne, qui vise à promouvoir la coopération des parties au moyen d’observations systématiques, de travaux de recherche et d’échange d’information sur les effets des activités humaines sur la couche d’ozone, ainsi qu’à adopter des mesures législatives ou administratives contre les activités qui peuvent avoir des effets indésirables sur celle-ci. La quote-part du Canada est une obligation juridiquement contraignante de l'adhésion. Les bénéficiaires ne sont pas tenus de rembourser les fonds obtenus dans le cadre de ce programme de paiements de transfert.
Résultats obtenus : Dans le cadre de la Convention de Vienne et de son Protocole de Montréal, les résultats obtenus sont les suivants :
- Protection de la couche d’ozone par l’adoption de mesures législatives ou administratives.
- Élimination progressive de la production et de la consommation de substances qui appauvrissent la couche d’ozone et d’hydrofluorocarbures (HFC) afin de réduire leur abondance dans l’atmosphère.
- Évaluation, surveillance et communication continues de l’état de la couche d’ozone et des effets de son appauvrissement.
Pour de plus amples renseignements sur la participation du Canada, veuillez consulter les pages Web de la et du .
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 163 242 | 116 988 | 232 043 | 140 288 | 140 288 | -91 755 |
Total du programme | 163 242 | 116 988 | 232 043 | 140 288 | 140 288 | -91 755 |
Explication des écarts | S.O. |
Arrangement de Wassenaar
Date de mise en œuvre : 2012
Date d’échéance : En cours, sous autorisation ministérielle
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2012
Lien aux résultats ministériels : 2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 13. Réglementation commerciale
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part exigée de tous les pays qui sont des États participants au sein de l’Arrangement de Wassenaar. Cette organisation contribue à la sécurité et à la stabilité régionale et internationale en favorisant la transparence et une plus grande responsabilité dans les transferts d’armes conventionnelles ainsi que de marchandises et de technologies à double usage. La participation du Canada à l’Arrangement de Wassenaar favorise ses intérêts en matière de sécurité et d’échanges commerciaux.
Résultats obtenus : Participation continue du Canada à l’Arrangement de Wassenaar des façons suivantes :
- Contribuer activement à l’examen et à la modification des listes de contrôle établies dans le cadre de l’Arrangement de Wassenaar afin de s’assurer qu’elles reflètent les niveaux actuels de la technologie.
- Mettre à jour la liste des marchandises d’exportation contrôlée du Canada afin d’y inclure les produits figurant sur les listes de contrôle établies en vertu de l’Arrangement de Wassenaar.
- Veiller au respect intégral des obligations en matière de rapports dans les délais impartis.
- Soutenir le fonctionnement général de l’Arrangement de Wassenaar.
- Promouvoir l’échange d’informations sur les politiques et les pratiques de contrôle des exportations liées au transfert d’armes conventionnelles et de technologies militaires et à double usage.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : Aucun audit de programme n’a eu lieu en 2022-2023.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : Aucune évaluation de programme n’a eu lieu en 2022-2023.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : La levée des restrictions liées à la pandémie de COVID-19 a entraîné une augmentation du nombre de réunions en personne en 2022-2023. Le nombre d’interactions globales entre les États participants est demeuré à un niveau similaire à celui des années prépandémiques, avec trois réunions du groupe d’experts, deux réunions du groupe de travail général et une réunion plénière. Le Canada a également participé à une réunion des agents chargés de l’application de la loi sur les licences (LEOM). En outre, le secrétariat de l’Arrangement de Wassenaar communique en permanence avec les États participants, principalement par l’intermédiaire de son portail Web.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 97 836 | 92 815 | 96 578 | 88 985 | 88 985 | -7 593 |
Total du programme | 97 836 | 92 815 | 96 578 | 88 985 | 88 985 | -7 593 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation mondiale des douanes
Date de mise en œuvre : 1971
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : S.O.
Lien aux résultats ministériels : 2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation mondiale des douanes (OMD), organisme intergouvernemental autonome dont la mission est d’améliorer l’efficacité et l’efficience des administrations douanières. À titre de membre de l’OMD, le Canada joue un rôle important dans des domaines comme la facilitation du commerce, les changements au Système harmonisé, le renforcement des capacités, la lutte contre la contrefaçon, ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre du Cadre de normes visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial. En tant que membre de l’OMD, le Canada est en mesure de prendre part à l’élaboration du programme de coopération douanière internationale par une participation de haut niveau aux principaux comités de l’OMD. Cette participation permet au gouvernement du Canada de rester au courant des enjeux actuels et nouveaux en matière de douanes, ce qui l’aide à définir l’empreinte du Canada sur la scène internationale. Par sa contribution à l’OMD, le Canada fait progresser ses intérêts sur la scène internationale, tout particulièrement en raison de l’importance du commerce international pour l’économie canadienne.
Résultats obtenus : Seule organisation multilatérale axée sur la coopération douanière, l’Organisation mondiale des douanes (OMD) réunit 185 pays participants pour discuter de questions pertinentes telles que le renforcement des capacités, la mesure du rendement, la nomenclature et le classement des marchandises, l’évaluation des marchandises, l’application de la loi et la conformité aux frontières, ainsi que le commerce :
- En 2022-2023, l’OMD s’est concentrée sur la reprise des activités habituelles après l’achèvement du plan d’action COVID-19 et la fin de la pandémie. Après modification, les priorités s’orientent désormais vers les délibérations sur le premier plan de mise en œuvre 2023-2024 du plan stratégique 2022-2025 de l’OMD.
- De plus, tout au long de l’année 2022-2023, la participation active du Canada à la Commission de politique générale lui a permis de se prononcer sur le plan de modernisation de l’OMD et le plan d’action sur les douanes vertes, qui sont appelés chacun à devenir des documents d’orientation pour les travaux et la gouvernance de l’OMD au cours des prochaines années.
Le Canada demeure un participant actif de diverses instances de travail et comités consacrés à des domaines clés des douanes, tels que les systèmes harmonisés, la Convention de Kyoto révisée, l’information préalable sur les voyageurs et le renforcement des capacités :
- Conformément aux priorités nationales et internationales du gouvernement du Canada, le Canada a participé activement au groupe de travail de l’OMD sur l’égalité des genres et la diversité. Il est également un participant actif de la région des Amériques et des Caraïbes, qui encourage activement la participation des femmes aux activités douanières.
- Tout au long de l’année 2022-2023, le Canada a présidé le groupe de travail sur la mesure du rendement et l’a amené à réaliser un certain nombre de résultats attendus en matière de mesure du rendement qui ont été approuvés par la Commission de politique générale et le Conseil de l’OMD en juin 2023.
- En tant que participant du Comité financier de l’OMD pour l’année 2022-2023, le Canada a contribué à assurer une gestion financière efficace de l’organisation. De plus, aux côtés des États-Unis et du Royaume-Uni, il a permis d’influencer le Comité financier pour qu’il réduise l’augmentation proposée des quotes-parts des participants de 8 à 12 % à 6 %.
- Le Canada a renoncé à se représenter au Comité financier (CF) pour 2023-2024 afin qu’un autre participant régional intéressé puisse avoir la possibilité de siéger au CF.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O.
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O.
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : S.O.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 491 879 | 482 577 | 474 577 | 402 996 | 402 996 | -71 581 |
Total du programme | 491 879 | 482 577 | 474 577 | 402 996 | 402 996 | -71 581 |
Explication des écarts | S.O. |
Organisation mondiale de la propriété intellectuelle
Date de mise en œuvre : 1970
Date d’échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2022-2023
Lien aux résultats ministériels : 2.1: Le Canada assure l’établissement et la protection d’un environnement commercial mondial ouvert, inclusif et fondé sur des règles.
Lien au répertoire des programmes du Ministère : Programme 12. Politique et négociations commerciales, accords et différends
But et objectifs du programme de paiement de transfert : Payer la quote-part du Canada à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour s'assurer que les intérêts du Canada sont représentés, et afin de favoriser la protection de la propriété intellectuelle dans le monde entier grâce à la coopération des États membres et, le cas échéant, à la collaboration de toute autre organisation internationale.
Résultats obtenus : Le Canada a appuyé le maintien du cadre multilatéral de la propriété intellectuelle, y compris l’élaboration de normes internationales qui sont nécessaires, équilibrées, souples et fondées sur des données probantes, et il a encouragé la coopération internationale sur les nouveaux enjeux de la propriété intellectuelle. Plus précisément, le Canada a mis en oeuvre les démarches suivantes :
- Promotion et défense des lois et des politiques, ainsi que de l’administration et des approches nationales du Canada.
- Appui pour que l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) soit le premier forum international sur la propriété intellectuelle et incitation à la prise de décision par consensus, la bonne gouvernance et l’intendance financière.
- Promotion et incitation à la coopération entre les offices de propriété intellectuelle.
Conclusions des audits effectués en 2022-2023 : S.O. (quote-part d’une organisation internationale)
Conclusions des évaluations effectués en 2022-2023 : S.O. (quote-part d’une organisation internationale)
Participation des demandeurs et des bénéficiaires en 2022-2023 : Le Canada a maintenu sa mission permanente auprès de l’Organisation mondiale du commerce à Genève, en Suisse, pour veiller à ce que les intérêts du Canada soient représentés efficacement, y compris à l’OMPI, où des agents participent régulièrement aux affaires de l’Organisation. En outre, les fonctionnaires basés dans les capitales ont continué de participer virtuellement de façon active à la vérification et à la surveillance du programme et du budget de l’OMPI, notamment par la production régulière de rapports. Les fonctionnaires basés dans les capitales ont également continué de participer virtuellement de manière active aux négociations et aux discussions sur l’établissement de normes.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2020–2021 | Dépenses réelles 2021–2022 | Dépenses prévues 2022–2023 | Autorisations totales disponibles pour 2022–2023 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2022–2023 | Écart (dépenses réelles 2022–2023 moins dépenses prévues 2022–2023) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des contributions | 657 244 | 632 213 | 628 553 | 654 799 | 654 799 | 26 246 |
Total du programme | 657 244 | 632 213 | 628 533 | 654 739 | 654 799 | 26 246 |
Explication des écarts | S.O. |
Analyse comparative entre les sexes Plus
Partie 1 : Gouvernance et capacité institutionnelle relative à l’ACS Plus
Affaires mondiales Canada (AMC) a un mandat complexe et diversifié : le Ministère gère les affaires étrangères, les relations diplomatiques et consulaires du Canada, fait la promotion des entreprises et les exportateurs canadiens, et des priorités en matière de commerce international et d'investissement, et dirige le développement international et l'aide humanitaire pour faire face aux problèmes mondiaux. En 2022-2023, AMC a continué à explorer les possibilités d’améliorer son leadership, ses capacités, sa formation et les outils nécessaires à la mise en œuvre de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) dans l’ensemble de ses politiques, programmes et initiatives, dans tout le Ministère et dans son réseau de missions à l’étranger. AMC a également joué un rôle de premier plan dans la mise en œuvre pangouvernementale de la politique étrangère féministe du Canada, de la Politique d’aide internationale féministe, du Plan d’action national du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité, et des stratégies de commerce inclusif et de diversification des exportations du Canada, dont l’ACS Plus fait partie intégrante.
Gouvernance
Les mesures clés suivantes ont été prises pour faire avancer la mise en œuvre de la gouvernance de l’ACS Plus à AMC :
- Les réseaux intraministériels de coordonnateurs de l’égalité des genres ont été maintenus et des champions de l’ACS Plus ont été nommés dans la plupart des secteurs.
- Des représentants du Ministère ont participé aux réunions interministérielles de Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) sur l’ACS Plus.
- Des discussions sur l’ACS Plus ont eu lieu au sein de comités de la haute direction.
- Des plans d’action sur l’ACS Plus ont été élaborés ou mis à jour pour un certain nombre de secteurs.
- Une ACS Plus a été effectuée pour tous les mémoires au Cabinet, les présentations au Conseil du Trésor et les propositions budgétaires, et a été soumise au Secrétariat des affaires ministérielles d’AMC pour confirmer que toutes les exigences obligatoires des organismes centraux en matière d’ACS Plus ont été respectées.
- AMC a continué à exiger que toutes les initiatives d’aide internationale soient éclairées par l’ACS Plus, y compris le soutien à la capacité du personnel et des partenaires à aborder l’égalité des genres et l’intersectionnalité dans les programmes, au moyen de conseils, d’outils et de webinaires.
Capacité
AMC a continué d’élargir son approche horizontale quant à l’application de l’ACS Plus et a adopté une approche décentralisée à cet égard. AMC possède une expertise bien établie et spécialisée en matière d’ACS Plus pour apporter un soutien, notamment la Direction de l’égalité entre les sexes au sein du Secteur des enjeux mondiaux et du développement et celle du Secteur de la politique et des négociations commerciales. AMC renforce également les compétences en ACS Plus des experts en la matière pour les secteurs qui mènent des activités dans des domaines aussi divers que la paix et la sécurité, l’investissement et le commerce.
Les initiatives suivantes ont été entreprises en 2022-2023 pour faire progresser la capacité du Ministère en matière d’ACS Plus :
- Les experts en la matière ont eu accès aux conseils de collègues possédant des compétences spécialisées, ainsi qu’à des centres de ressources dédiés à l’ACS Plus, qui offraient leur appui aux principales filières du Ministère et aux fonctions ministérielles.
- Des outils et des ressources propres à AMC ont été élaborés, et des outils élaborés par Femmes et Égalité des genres Canada ont été diffusés pour aider les employés à appliquer l’ACS Plus dans leur travail (p. ex. listes de vérification, guides, modèles, trousses à outils).
- L’Institut canadien du service extérieur (ICSE) a offert une formation sur l’ACS Plus aux employés canadiens et aux employés recrutés sur place. Grâce à une collaboration permanente et officielle avec Femmes et Égalité des genres Canada et l’École de la fonction publique du Canada, l’ICSE a également offert une formation sur l’ACS Plus aux employés d'autres ministères et d’organismes fédéraux, selon le principe du recouvrement des coûts.
- Plusieurs secteurs d’AMC ont élaboré et mis en œuvre un cours de formation sur l’ACS Plus propre à leurs besoins, notamment pour soutenir le personnel chargé des programmes d’aide internationale.
- AMC a également aidé ses partenaires canadiens et internationaux à renforcer leurs propres capacités à intégrer l’ACS Plus dans leurs politiques, programmes et pratiques, en offrant une formation de l’ICSE à des gouvernements étrangers, aux organisations locales de la société civile à l’étranger et à des organisations internationales.
En plus de développer la capacité et la gouvernance pour l'application de l'ACS Plus, le Ministère a exploré des moyens de mesurer l'impact de ses programmes sur les populations ciblées, compte tenu de la complexité de son mandat international et des exigences croissantes en matière de rapports.
Partie 2 : Répercussions liées au genre et à la diversité, par programme
Responsabilité essentielle : Diplomatie et défense des intérêts à l'échelle internationale
Programme | Principaux effets du programme sur le genre et la diversité | Plan de collecte de données sur l’ACS Plus | |
---|---|---|---|
Indicateur | Résultat observé | ||
Politique et diplomatie dans les Amériques | Initiatives du Service de la Politique étrangère et de la Diplomatie axées sur l'ACS Plus ayant atteint leur objectif déclaré. | 88,89 % pour l'égalité entre les hommes et les femmes 90 % pour les droits des personnes LGBTI 83,33 % pour la violence sexuelle et fondée sur le genre | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principaux effets de l’ACS Plus au niveau bilatéral et ne dispose pas d’un plan de collecte de données en matière d’ACS Plus. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme à la collecte de données et l’établissement de rapports quant aux effets du programme sur l’égalité des genres et la diversité en 2023-2024. |
Politique et diplomatie en Asie-Pacifique | Initiatives du Service de la Politique étrangère et de la Diplomatie axées sur l'ACS Plus ayant atteint leur objectif déclaré. | 75 % pour l'égalité entre les hommes et les femmes 92,11 % pour les droits des personnes LGBTI 75 % pour la violence sexuelle et fondée sur le genre | Les secteurs géographiques se sont coordonnés pour l'identification d’indicateurs et de résultats provenant de notre base de données de rapports des missions (Strategia), conformément aux considérations de l’ACS Plus. Ces indicateurs sont énumérés ci-dessus. Les résultats de ces indicateurs sont collectés chaque année et pourraient donc être utilisés pour les futurs rapports RRM. |
Politique et diplomatie en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb | Initiatives du Service de la Politique étrangère et de la Diplomatie axées sur l'ACS Plus ayant atteint leur objectif déclaré. | 69,86 % pour l'égalité entre les hommes et les femmes 80,43 % pour les droits des personnes LGBTI 56,25 % pour la violence sexuelle et fondée sur le genre | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principaux effets de l’ACS Plus au niveau bilatéral et ne dispose pas d’un plan de collecte de données en matière d’ACS Plus. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour la collecte de données et l’établissement de rapports quant aux effets du programme sur l’égalité des genres et la diversité, en 2023-2024. |
Coordination géographique et appui aux missions | Les données ne sont pas ventilées en fonction du genre, du revenu ou de l’âge puisque le programme est responsable de la collecte de données sur les plans des missions. | ||
Politique d’aide internationale | Pourcentage de l’aide internationale bilatérale qui cible ou intègre l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes. Les données ont été recensées et ont fait l’objet de rapports au niveau ministériel plutôt qu’au niveau du programme. | Cible l’égalité des genres : 9 %. Intègre l’égalité des genres : 99 %. | Des efforts sont déployés pour recueillir et utiliser davantage de données au niveau du programme et du Ministère pour permettre une analyse plus large des politiques et l’établissement de rapports plus détaillés sur l’ACS Plus, conformément à la méthode élaborée par les spécialistes de la gestion axée sur les résultats d’AMC, appelée Architecture pour les résultats de l’aide internationale. La création d’un système de résultats centralisé, où ce type d’information peut être hébergé et extrait selon les besoins, est en cours, et permettra une plus grande utilisation des données recueillies au niveau des projets, dans le cadre de processus décisionnels fondés sur des données probantes. |
Nombre de personnes ayant une compréhension, des connaissances ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | ||
Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent un soutien d’AMC pour créer des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | ||
Nombre de personnes (h/f) ayant bénéficié des projets financés par AMC qui appuient le renforcement du pouvoir économique des femmes. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | ||
Ce programme est fondé sur des politiques. Les conseillers et spécialistes en politiques soutiennent l’élaboration du cadre politique qui guide les agents de projet dans la conception, la mise en œuvre et le suivi de leurs projets, et s’assurent que les principes de l’ACS Plus sont intégrés dans les documents et processus d’orientation. Ainsi, l’effet de l’aide internationale du Canada sur les populations cibles n’est pas mesuré, mais plutôt l’efficacité des conseillers et des spécialistes en matière de politiques dans le soutien aux activités menées par le Canada d’une manière conforme à ses orientations politiques. Cela garantit que l’aide internationale est mise en œuvre selon les principes de l’ACS Plus, tout en donnant aux projets une certaine souplesse pour tenir compte des contextes nationaux et institutionnels. Toutes les initiatives s’appuient sur la Politique d’aide internationale féministe, qui comprend une analyse multidimensionnelle des causes profondes de la pauvreté et de l’inégalité, y compris l’analyse distincte, mais complémentaire, de l’ACS Plus et de l’analyse des droits de la personne. Les documents qui orientent la conception et la mise en œuvre des projets détaillent la manière dont l’intersectionnalité de multiples facteurs identitaires doit être prise en compte, et les données désagrégées en conséquence, pour évaluer les effets sur les groupes marginalisés. Ces principes sont intégrés dans les principes de gestion axée sur les résultats d’AMC, qui demandent aux fonctionnaires de s’assurer que les données sont désagrégées et analysées dans une perspective intersectionnelle. | |||
Droit international | Nombre d’actions menées ou soutenues par le Canada qui appuient un respect accru du droit international. | L’examen des traités et des protocoles d’entente par le Secteur juridique d’AMC veille à ce que ces instruments ne contiennent pas de formule discriminatoire. Cet examen s’est appliqué aux 946 actions en matière de traités et de protocoles d’entente enregistrées dans l’indicateur du RRM 2022-2023. | L’examen juridique des résolutions et des documents finaux comprend une vérification du langage utilisé afin de s’assurer qu’il ne soit pas discriminatoire à plusieurs égards, notamment le genre, l’âge, l’origine ethnique, la religion et le handicap. Des données doivent être recueillies sur plusieurs résolutions examinées par une équipe spécialisée dans le droit international des droits de la personne, veillant à ce que les résolutions ne contiennent pas de termes discriminatoires relativement au genre, à l’âge, à l’origine ethnique, à la religion et au handicap. La collecte des données commercera à l’exercice 2022-2023. |
Coordination des politiques internationales | Ce programme est fondé sur des politiques et ne fournit pas de services ou de programmes directement aux individus ou aux communautés. Les conseillers et spécialistes en politiques soutiennent l’élaboration du cadre politique qui veille à ce que les principes de l'ACS Plus soient intégrés et reflétés dans tous les processus, recherches, analyses, conseils et recommandations en matière de politiques. L’effet de la politique internationale du Canada sur les populations cibles n’est pas mesuré, mais plutôt l’efficacité des conseillers et des spécialistes en matière de politiques dans le soutien aux activités menées par le Canada d’une manière conforme à ses orientations politiques. Cela garantit que la politique internationale reflète les principes de l’ACS Plus, tout en permettant une certaine souplesse aux activités afin de tenir compte des contextes spécifiques nationaux et institutionnels. Toutes les activités s’appuient sur la politique étrangère féministe du Canada et, le cas échéant, sur la Politique d’aide internationale féministe, qui comprend une analyse multidimensionnelle des causes profondes de la pauvreté et de l’inégalité, y compris l’analyse distincte, mais complémentaire, de l’ACS Plus et de l’analyse des droits de la personne. Voici des exemples des efforts déployés par les conseillers politiques et les spécialistes pour intégrer et refléter les principes de l'ACS Plus dans la recherche, l'analyse et les conseils politiques produits par le programme en 2022-2023 :
Voici des exemples de la manière dont l'ACS Plus a fait partie du processus de diligence raisonnable lors de l'imposition de nouvelles mesures de sanction en 2022–2023 :
| En 2022–2023, ce programme axé sur les politiques a poursuivi ses efforts en vue de produire et de mettre en œuvre, en 2023-2024, un plan de collecte de données qui permettra de faire le suivi de l'application d'une lentille ACS Plus à tous les processus, recommandations et conseils en matière de politiques :
| |
Politique de sécurité internationale et diplomatie | Le secteur a cherché à introduire ou à renforcer les considérations liées à l’égalité des genres et à la diversité (langage, analyse, etc.) dans l’ensemble de ses activités, mais surtout par l’introduction de textes dans les résolutions (y compris à la Première Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies et plusieurs autres rencontres multilatérales) au cours de l’exercice financier. | Le secteur continuera à développer et utiliser une lentille ACS Plus pour toutes les activités menées dans le cadre des instances internationales, et d’en rendre compte. | |
Politiques multilatérales | Nombre d’influenceurs rejoints dans le cadre des événements organisés par le Canada, y compris des événements portant sur le renforcement du pouvoir des femmes, les droits des femmes et l’égalité des genres. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | Des efforts sont déployés pour recueillir de façon plus systématique des données pour l’ensemble des institutions multilatérales, à des fins d’analyse stratégique et de production de rapports. La création d’un système de résultats centralisé, dans lequel ce type d’information peut être hébergé et extrait selon les besoins, est en cours. Ce système permettra aux spécialistes d’accéder à un plus grand nombre de données et ainsi fonder les processus décisionnels sur des données probantes. Les outils et modèles de rapports utilisés par AMC pour les appuis institutionnels à long terme ont été mis à jour en 2022–2023 et mettent davantage l’accent sur les résultats en matière d’égalité des genres dans une perspective d’ACS Plus. |
Ce programme correspond principalement au dialogue avec des partenaires multilatéraux et mondiaux pour promouvoir les intérêts et les valeurs du Canada, et pour favoriser l’établissement d’un système multilatéral efficace, efficient, pertinent et responsable, qui promeut l’ordre international fondé sur des règles. AMC utilise une lentille ACS Plus lorsqu'elle s'engage avec des partenaires multilatéraux et mondiaux. | |||
Politique et diplomatie en Afrique subsaharienne | Initiatives du Service de la Politique étrangère et de la Diplomatie (SPED) axées sur l'ACS Plus qui ont atteint leur objectif déclaré :
| Les secteurs des programmes géographiques se sont concertés pour identifier des indicateurs et des résultats, provenant de notre base de données pour les rapports de mission (Strategia), qui tiennent compte des considérations de l'ACS Plus. Ceux-ci sont énumérés ci-dessus. Les résultats de ces indicateurs sont collectés chaque année et pourraient donc être utilisés dans les futurs rapports sur la réduction des risques de catastrophes. |
Responsabilité essentielle : Commerce et investissement
Programme | Principaux effets du programme sur le genre et la diversité | Plan de collecte de données sur l’ACS Plus | |
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Indicateur | Résultat observé | ||
Commerce dans les Amériques | À l’heure actuelle, le programme ne rend pas compte des principaux impacts de l'ACS Plus au niveau bilatéral. Il collabore avec le Service des délégués commerciaux (SDC), l’équipe du rendement, et d'autres secteurs bilatéraux afin d’explorer des processus potentiels et développer une approche uniforme pour collecter les données et rendre compte des impacts du programme sur le genre et la diversité en 2023-2024. | ||
Commerce en Asie-Pacifique | À l’heure actuelle, le programme ne rend pas compte des principaux impacts de l’ACS Plus au niveau bilatéral. Il collabore avec le SDC, l’équipe du rendement, et d’autres secteurs bilatéraux afin d’explorer des processus potentiels et développer une approche uniforme pour collecter les données et rendre compte des impacts du programme sur le genre et la diversité en 2023-2024. | ||
Commerce en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb | Pourcentage de clients indiquant qu’ils sont satisfaits de la qualité des services fournis par le SDC. | 92,5 % | À l’heure actuelle, le programme ne rend pas compte des principaux impacts de l’ACS Plus au niveau bilatéral. Il collabore avec le SDC, l’équipe du rendement, et d’autres secteurs bilatéraux afin d’explorer des processus potentiels et développer une approche uniforme pour collecter les données et rendre compte des impacts du programme sur le genre et la diversité en 2023-2024. |
Développement du commerce international | 2.2.1 : Pourcentage des clients se disant satisfaits de la qualité des services offerts par le SDC. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | e SDC ne dispose pas à l’heure actuelle d'une approche ou d'une politique commune solide sur la collecte des données relatives au genre et à la diversité dans tous les programmes et volets. Pour combler cette lacune en matière de politique, les équipes responsables de la politique et des données ont entrepris d'élaborer une telle politique, en se fondant sur les meilleures pratiques en matière de collecte des « caractéristiques spéciales » des clients (p. ex. les entreprises appartenant à des femmes, à des Autochtones ou à des jeunes), ainsi que sur les recherches effectuées sur les approches des autres ministères et organismes. Le SDC est en mesure de produire des rapports internes sur certaines caractéristiques de l’ACS Plus, mais c'est dans le but d'éclairer et d'améliorer les politiques et les programmes destinés expressément aux entreprises canadiennes qui exportent ou cherchent à exporter. Une fois que de solides pratiques en matière de données seront mises en place, les rapports seront plus rigoureux. Le programme de financement CanExport accorde la priorité à la promotion diligente d’une approche plus inclusive du commerce, conformément à l’engagement du gouvernement du Canada à l’égard des principes d'équité, de diversité et d'inclusion (EDI). En ce sens, l'ACS Plus des 4 sous-programmes de CanExport vise à surmonter les défis liés à la réalisation de l'EDI à différentes étapes du cycle du programme, ainsi qu'à faire en sorte que les programmes produisent des résultats équitables et inclusifs, exempts de tout préjugé explicite ou implicite. À l'heure actuelle, CanExport PME, l'un des quatre sous-programmes de CanExport, est l'un des seuls programmes du SDC qui recueille des données ventilées sur les groupes de diversité afin de recenser les répercussions et l'effet (p. ex. les niveaux de participation et les taux de financement) de CanExport sur ces groupes. |
2.2.2 : Nombre de clients commerciaux actifs du SDC. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | ||
2.2.6 : Nombre d’accords commerciaux conclus avec l’aide du SDC. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | ||
2.2.7 : Nombre de partenariats internationaux en recherche et innovation qui ont été facilités par le SDC. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | ||
Innovation et investissement international | 2.3.1 : Nombre de nouveaux investissements étrangers au Canada et de hausses des investissements étrangers existants au Canada qui ont été facilités par le Service des délégués commerciaux. | Rapporté dans le RRM 2022-2023 | Le plan à long terme du gouvernement du Canada Investir au Canada (IAC) comprend la collaboration avec des partenaires canadiens non traditionnels, lorsque des possibilités existent, afin de susciter des investissements de l'étranger. Par exemple, des occasions et des intérêts d'investissement uniques en leur genre peuvent se trouver dans les communautés autochtones du Canada pour stimuler le développement et la croissance économique par le biais de l’investissement direct étranger. L’agence IAC fait partie d'une stratégie plus large visant à transformer la position du Canada sur la scène mondiale. Une partie importante de la proposition de valeur du Canada comprend son avantage en matière de diversité. En définissant les sous-secteurs cibles, l'organisation tiendra compte des implications potentielles des investissements sur le genre et la diversité. IAC réalisera également des recherches pour établir les liens entre les investissements directs étrangers et l'avancement en matière d’égalité des genres. Dans le cadre de cette recherche, l’organisation effectuera une analyse approfondie des trajectoires d'équité et de progression des femmes et d'autres groupes en quête d'équité au Canada par rapport à ces groupes travaillant dans des entreprises à capitaux étrangers dans le secteur technologique du Canada. Cette recherche aidera l’organisation à mieux comprendre les répercussions des investissements sur les diverses populations ou les différents types d'entreprises, de sorte que l’organisation puisse mieux travailler avec les investisseurs pour améliorer leurs objectifs en matière de parité des sexes ou de diversité, tout en positionnant le Canada comme une destination d'investissement de premier ordre. |
2.3.2: Nombre de visites d’investisseurs effectuées au Canada qui ont été facilitées par le Service des délégués commerciaux. | Rapporté dans le RRM 2022-2023 | ||
Commerce en Afrique subsaharienne | À l’heure actuelle, le programme ne rend pas compte des principaux impacts de l’ACS Plus au niveau bilatéral. Il collabore avec les autres secteurs bilatéraux afin d’explorer des processus potentiels et développer une approche uniforme pour collecter les données et rendre compte des impacts du programme sur le genre et la diversité en 2023-2024. | ||
Réglementation commerciale | Pourcentage de demandes de permis et de certificats liées à l’application de la réglementation commerciale traitées conformément aux normes de services. | 99,43 % | En 2022–2023, la Direction générale de la politique commerciale et des négociations :
Résultats par programme :
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Politique et négociations commerciales, accords et différends | Dans quelle mesure le Canada a ouvert des marchés et favorisé l’innovation en matière de politiques commerciales au moyen de négociations, d’accords et de discussions. | 4 (sur une échelle de 1 à 5) | Le « Plan de collecte des données de l’ACS Plus » est réalisé à l’échelon du Secteur pour ce programme. Voir la description dans le programme « Réglementation commerciale ». |
Dans quelle mesure le Canada s’emploie à éliminer ou à atténuer les obstacles entourant l’accès aux marchés, les différends ou d’autres questions relatives aux politiques. | 4 (sur une échelle de 1 à 5) | ||
Les « Autres effets clés du programme sur le genre et la diversité » sont définis à l’échelon du Secteur pour ce programme. Voir les résultats dans le programme « Réglementation commerciale ». |
Responsabilité essentielle : Programmation en matière de développement, de paix et de sécurité
Programme | Principaux effets du programme sur le genre et la diversité | Plan de collecte de données sur l’ACS Plus | |
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Indicateur | Résultat observé | ||
Aide internationale dans les Amériques | GE 1 : # Nombre de personnes touchées par des projets qui aident à prévenir, à répondre et à mettre fin à la violence sexuelle et fondée sur le genre, y compris le mariage précoce et forcé et/ou les mutilations génitales féminines. | GE 1 : 354 554 | La production de rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Elle permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, il gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère. |
GE 2/WVL 1 : Nombre d'organisations et de réseaux de femmes (internationaux et locaux) défendant les droits des femmes et l'égalité entre les sexes qui bénéficient du soutien d’AMC au niveau de la programmation et/ou le renforcement institutionnel. | GE 2/WVL 1 : 666 | ||
GR 1: Nombre de personnes touchées par des projets qui soutiennent l'autonomisation économique des femmes. | GR 1: 123 798 | ||
IG 3: Nombre de personnes ayant une meilleure sensibilisation et/ou des connaissances et/ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique. | IG 3 : 313 | ||
Pour l'assistance internationale, les secteurs géographiques collecteront les résultats sur des indicateurs spécifiques du CMR ACS Plus. Les résultats des indicateurs ont été collectés dans le cadre de l'exercice de rapport annuel. Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021, qui donne un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; ainsi qu’à l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion. | |||
Programmes visant à renforcer les capacités de lutte contre la criminalité et le terrorisme | 1100a : Nombre total de participants à la formation interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui utilisent les compétences et connaissances acquises ou les actifs anticriminels ou antiterroristes fournis dans le cadre de leur travail. | 546 (273F / 273H) | Les responsables du programme continuent d’évaluer les méthodes de collecte de données appliquées dans l’ACS plus, par l’entremise de consultations continues et d’ajustements de projets afin de s’assurer que des données efficaces sont recueillies et utilisées pour faire progresser les projets de renforcement des capacités en matière d’égalité des genres et d’inclusion. De nombreux partenaires ont désormais intégré des experts de l’égalité des genres, de la diversité et de l’inclusion dans la conception et la mise en œuvre des projets, ce qui a contribué à l’élaboration d’indicateurs ACS Plus clairs, susceptibles de produire des données utiles. Cela a permis d’acquérir des connaissances essentielles sur plusieurs questions, liées à l’égalité des genres, qui affectent les objectifs de renforcement des capacités. Au fur et à mesure que les organismes amélioreront leur capacité à intégrer l’ACS Plus dans leurs projets, les responsables du programme pourront concevoir des activités de renforcement des capacités axées sur l’égalité des genres plus efficaces et sur mesure, au cours de la prochaine ou des deux prochaines années. |
1200a : Nombre de cadres juridiques et politiques anticriminels et antiterroristes qui ont été ratifiés, modifiés, contrôlés ou adoptés et qui sont conformes aux normes internationales et aux pratiques exemplaires en la matière. | 14 | ||
1110a : Nombre total de participants à la formation interrogés [femmes (F) / hommes (H) / non binaires] qui estiment que leurs connaissances en matière de prévention et d’action anticriminelles et antiterroristes ont augmenté après la formation. | 475 (157F / 317H) | ||
1110b: Nombre total de participants à la formation (F/H) ayant estimé que leurs connaissances en matière d'intégration des principes d'égalité entre les hommes et les femmes et de droits de l'homme dans les mesures de lutte contre la criminalité et le terrorisme s'étaient améliorées à la suite de la formation. | 404 (152F / 252H) | ||
1210a : Nombre total de participants à la formation interrogés [femmes (F) / hommes (H) / non binaires] qui estiment que leurs connaissances liées à l’élaboration, la modification ou la mise en œuvre d’instruments juridiques et politiques anticriminels et antiterroristes ont augmenté après la formation. | 544 (125F / 331H) | ||
1200 : Nombre total de documents, outils ou pratiques législatifs/politiques/opérationnels, nouveaux ou révisés, en cours de mise en œuvre dans les États membres bénéficiaires qui ont participé pour faire progresser la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation d'alternatives aux dites politiques, programmes et pratiques qui sont fondés sur les droits de l'homme et sensibles au genre. | 14 | ||
Grâce au PARCLC et au PARCA du Canada, les projets ont obtenu des résultats significatifs pour aider à aborder les questions de genre dans divers contextes au cours de l'exercice 2022–2023 :
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Aide internationale en Asie-Pacifique | GE 2 - x organisations et réseaux de femmes dans toute la région pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes dans les pays concernés. | 142 | La production de rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Elle permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère. |
GR 1 - a touché x personnes par des projets qui soutiennent l'autonomisation économique des femmes | 2 747 292 | ||
IG 3 - Soutien à des personnes pour améliorer leur sensibilisation et/ou leurs connaissances et/ou leurs compétences afin de promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique. | 2 087 | ||
Pour l'assistance internationale, les secteurs géographiques collecteront les résultats sur des indicateurs spécifiques du CMR ACS Plus. Les résultats des indicateurs ont été collectés dans le cadre de l'exercice de rapport annuel. Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l'aide internationale du gouvernement du Canada 2022-2023, qui fournit un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d'aide internationale féministe et le Programme 2030 ; ainsi qu’à l'engagement du Canada envers les partenariats, l'innovation et l'inclusion. | |||
Fonds canadien d’initiatives locales | Pourcentage/nombre de projets dans le cadre desquels on a consulté des femmes ou des filles avant de présenter une demande de financement. | 95 % | Le FCIL gèrent les données à l’aide d’une base de données autonome, ce qui nécessite un degré extrêmement élevé de compilation et de saisie manuelles. L’unité responsable du FCIL collabore présentement avec plusieurs directions du Ministère pour intégrer le FCIL dans les systèmes ministériels et améliorer les capacités de collecte et d’analyse des données pour l’ensemble du programme. |
Pourcentage/nombre de projets dans le cadre desquels on a effectué une analyse sexospécifique limitée ou détaillée avant la présentation de la demande de financement. | 94 % | ||
Pourcentage de gestionnaires de programmes du FCIL qui ont suivi la formation sur l’ACS Plus. | 93 % | ||
Pourcentage de coordinateurs du FCIL qui ont suivi la formation sur l’ACS Plus. | 93 % | ||
Plusieurs missions FCIL ont organisé des formations afin d'accroître la capacité des organisations récipiendaires à appliquer l'approche ACS Plus dans leur travail. Par exemple, la mission à New Delhi, en Inde, a organisé trois ateliers de deux jours sur l'ACS Plus, dispensés par l'ICSE, à l'intention de ses bénéficiaires. De même, au Mexique, dans le cadre d'une série d'activités de renforcement des capacités, la mission a organisé une session de formation en ligne et offert des conseils sur la manière d'utiliser la méthodologie ACS Plus pour les organisations récipiendaires du FCIL. | |||
Aide internationale en Europe, dans l’Arctique, au Moyen-Orient et au Maghreb | 3.1.2 - Nombre d'organisations ciblées qui représentent ou défendent les droits des femmes, des enfants, des groupes marginalisés ou des populations à risque (pourcentage). | Les résultats du soutien à long terme aux partenaires clés sont présentés séparément pour ces indicateurs. Les résultats les plus récents sont disponibles dans le Rapport au Parlement sur l'aide internationale du gouvernement du Canada 2021–2022. | Le programme ne rend pas compte à l’heure actuelle des principaux impacts de l’ACS Plus au niveau bilatéral. Les responsables du programme collaborent avec d’autres secteurs bilatéraux pour explorer des processus potentiels et établir une approche uniforme pour recueillir des données rendre compte des impacts du programme sur l’égalité des genres et la diversité en 2023-2024. La production de rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Il permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère. |
3.1.3 - Nombre d'entrepreneurs, de petites et moyennes entreprises et d'agriculteurs connectés à de nouveaux marchés et à de nouvelles opportunités commerciales (pourcentage). | |||
3.1.4 - Nombre de garçons et de filles qui terminent leurs études primaires et secondaires. | |||
3.2.2 - Pourcentage de pays qui démontrent une augmentation ou un changement positif dans l'accès et le contrôle des femmes sur la propriété, les services financiers, l'héritage, les ressources naturelles et la technologie. | |||
Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021 ; un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; ainsi qu’à l’information sur l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion. | |||
Politiques et opérations concernant les subventions et les contributions | Rien à signaler pour 2022-2023. Le programme permet d’acquérir les connaissances et les compétences de base nécessaires pour appliquer les principes de l’ACS Plus à une fonction interne liée aux services ministériels. | ||
Aide humanitaire | Pourcentage des projets d’aide humanitaire qui comportent un volet sur la violence sexuelle ou fondée sur le genre ou sur la santé et les droits sexuels et reproductifs. | 65 % des projets humanitaires menés par des organisations non gouvernementales et soutenus par le Canada en 2022 comprenaient des services spécifiques de prévention et d'intervention en matière de violence sexuelle et fondée sur le genre et/ou des services de santé sexuelle et reproductive pour les femmes et les filles en situation d'urgence. | Des formulaires de projet permettant la collecte de données ventilées par genre et spécifiques au genre (entre autres aspects) ont été remplis par les responsables de projets d’aide humanitaire en 2022-2023 dans le cadre du processus d’approbation de l’appel d’urgence afin d’améliorer la capacité à mesurer et à évaluer les répercussions du programme sur l’égalité des genres et la diversité à l’avenir. |
Nombre de personnes qui ont reçu des services de santé sexuelle et reproductive, notamment l’accès à la contraception, grâce à une intervention humanitaire exécutée par les organisations de la société civile. | Rapporté dans le RRM 2022-2023 | ||
Nombre de réfugiés et de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays qui bénéficient d’une aide et d’une protection. | Rapporté dans le RRM 2022-2023 | ||
Nombre de bénéficiaires qui reçoivent une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence comparativement aux besoins et en tenant compte de l’intervention mondiale. | Rapporté dans le RRM 2022-2023 | ||
L’approche sexospécifique du Canada en matière d’action humanitaire tient compte des vulnérabilités préexistantes et de la discrimination intersectionnelle, ce qui est conforme aux principes de l’ACS Plus (en tenant compte des facteurs d’identification tels que le genre, la race, l’origine ethnique, l’âge, les capacités et le statut de réfugié). Le programme fournit également des orientations politiques en ce qui concerne l’intégration des considérations liées à l’égalité des genres et à l’ACS Plus dans l’aide humanitaire. Parmi les documents et guides pertinents, notons le rapport intitulé « Une approche féministe : l’égalité des genres dans l’action humanitaire », et le document « Égalité entre les sexes et aide humanitaire : guide des enjeux ». | |||
Opérations d’aide internationale | Bien que le programme ne mesure pas l'impact de l'aide internationale du Canada sur les populations cibles, il est chargé de fournir des orientations, des conseils et des outils pour soutenir la gestion de l'aide internationale à différents niveaux (projet, programme/portefeuille et ministère) et a pour mandat d'améliorer, de rationaliser et d'harmoniser les approches dans l'ensemble de la programmation de l'aide internationale. Dans le cadre de ce mandat, le programme veille à ce que les principes de l'ACS Plus soient reflétés dans les documents d'orientation et les processus. | En 2022-2023, des retards dans l'approbation du plan d'action relatif au personnel de la communauté internationale ont empêché le programme de mettre en œuvre son plan de collecte de données ACS Plus. En 2023-2024, le programme réexaminera le plan compte tenu de l'approbation prévue du plan d'action, ainsi que les changements récents au sein du bureau. | |
Aide internationale multilatérale | Nombre de personnes ayant bénéficié des projets visant à prévenir et à combattre la violence sexuelle et fondée sur le genre, y compris les mariages d’enfants, les mariages précoces et les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, et à y mettre fin. | Les résultats découlant du soutien offert depuis longtemps par le Ministère aux principaux partenaires multilatéraux sont déclarés séparément pour cet indicateur, mais ne sont pas encore disponibles. Les résultats les plus récents sont disponibles dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021. | Des efforts sont déployés pour recueillir et utiliser davantage de données à l’échelon du programme et du Ministère pour permettre la réalisation d’une analyse plus large des politiques et l’établissement de rapports plus détaillés sur l’ACS Plus, conformément à l’Architecture pour les résultats de l’aide internationale (ARAI). La création d’un système de résultats centralisé, où ce type d’information peut être hébergé et extrait selon les besoins, est en cours, et permettra une plus grande utilisation des données recueillies à l’échelon des projets dans le cadre de processus décisionnels fondés sur des données probantes. Les outils et les modèles d’établissement de rapports visant à apporter un appui institutionnel à long terme ont été mis à jour en 2022–2023, et ils mettent davantage l’accent sur les résultats en matière d’égalité des genres (dans une perspective d’ACS Plus). |
Nombre de personnes [femmes (F) / hommes (H)] touchées par les projets financés par AMC qui appuient le renforcement du pouvoir économique des femmes. | |||
Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent du soutien d’AMC pour mettre en œuvre des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles. | |||
Du point de vue des opérations et des processus, les projets relevant de ce programme sont évalués annuellement par le responsable de projet, qui est tenu de rendre compte des effets quantitatifs et qualitatifs sur l’égalité des genres et les droits de la personne. Ces résultats sont examinés à l’interne dans les directions d’exécution concernées. | |||
Programmes du Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion | (IRC 3.2.2) Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent un soutien d’AMC pour mettre en œuvre des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | Les données recueillies sur les indicateurs du Programmes du Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion (BDPLI) sont ventilées par sexe, ce qui permet aux responsables du BDPLI de présenter un historique de rendement plus nuancé. Les responsables du BDPLI exigent aussi que les partenaires qui présentent une demande de financement procèdent à une ACS Plus afin de s’assurer que les interventions prévues tiennent compte des facteurs identitaires pertinents, et ils demandent à tous les partenaires de rendre compte tout particulièrement des considérations liées à l’égalité des genres. Le conseiller en genre du BDPLI fournissent un soutien pratique et ciblé aux partenaires et aux chargés de projet tout au long du cycle de subvention/contribution, en particulier au stade de la candidature. Le conseiller en genre du BDPLI fournissent un soutien pratique et ciblé aux partenaires et aux chargés de projet tout au long du cycle de subvention/contribution, l'étape de candidature. |
Le soutien à la Westminster Foundation for Democracy a favorisé un environnement plus favorable à la participation politique et au leadership des femmes parmi les pays de l'ASEAN grâce à des coalitions, à des recherches sur les barrières régionales et à l'élaboration de plans d'action au niveau national en Indonésie, en Malaisie et en Thaïlande. Le caucus indonésien des femmes parlementaires, par exemple, a élaboré un plan d'action national visant à atteindre un quota de 30 % de femmes candidates aux élections générales de 2024. | |||
Partenariats pour l'innovation dans le développement | Nombre d’organisations féminines et de réseaux de femmes défendant les droits des femmes et l’égalité des genres qui reçoivent un soutien d’AMC pour créer des programmes ou renforcer leurs capacités institutionnelles. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | Les possibilités d’appuyer la collecte de données sur les retombées de l’ACS Plus sont explorées dans le cadre de l’Initiative de transformation des subventions et des contributions d’AMC (2022-2027). |
Les agents de programme appuient la conception, la mise en œuvre et la surveillance des projets d’aide internationale et veillent à ce que les principes de l’ACS Plus soient intégrés et reflétés dans ces processus. Le programme recueille des données sur l’aide au revenu qui sont harmonisées avec la Politique d’aide internationale féministe du Canada dans le contexte des processus opérationnels ministériels et fonctionne de concert avec d’autres programmes pour déterminer les meilleurs moyens de recueillir les données et les résultats de l’aide internationale. Les responsables du programme continueront d’explorer les possibilités de déterminer des indicateurs pour mesurer les répercussions du programme sur le genre et la diversité. | |||
Stabilisation et opérations de paix | Pourcentage des agents du Programme pour la stabilisation et les opérations de paix (PSOP) qui appliquent systématiquement l’ACS Plus et le Plan d’action national du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS) dans leur travail. | Les résultats de l’exercice 2021-2022 seront publiés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada et le rapport de mise en œuvre d’AMC du Plan national d’action du Canada consacré aux femmes, à la paix et à la sécurité. | Les responsables du PSOP ont appliqué l’ACS Plus en 2018, ce qui a permis de discerner 4 groupes clés avec lesquels les responsables du PSOP sont en contact (notamment les femmes et filles, enfants et jeunes, réfugiés et personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et groupes marginalisés en fonction de leur identité ou d’autres facteurs), et des stratégies pour s’assurer que les points de vue de ces groupes sont pris en compte. L’ACS Plus a été intégrée à la stratégie du PSOP 2019-2022, et continue de contribuer à son orientation stratégique. Les données recueillies sur les indicateurs du PSOP sont ventilées par sexe, ce qui permet aux responsables du PSOP de présenter un historique de rendement plus nuancé. Les responsables du PSOP exigent aussi que les partenaires qui présentent une demande de financement procèdent à une ACS Plus afin de s’assurer que les interventions prévues tiennent compte des facteurs identitaires pertinents, et ils demandent à tous les partenaires de rendre compte tout particulièrement des considérations liées à l’égalité des genres. |
Pourcentage de l’aide internationale qui vise les États fragiles et touchés par des conflits. | |||
Nombre de militaires, de policiers et de civils ayant reçu une formation en matière de maintien de la paix intégrant l’égalité des genres, et en matière de lutte contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, et contre l’exploitation et les agressions sexuelles. | |||
Aide internationale en Afrique subsaharienne | Nombres d’organisations et réseaux de femmes dans toute la région pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes dans leurs pays de prédilection en Afrique subsaharienne. | 696 organisations et réseaux de femmes dans toute la région pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes dans leurs pays de prédilection en Afrique subsaharienne. | La production des rapports annuels du Ministère permet de recueillir des données sur les indicateurs par projet et de les regrouper à l’échelon sectoriel et ministériel. Il permet de recueillir des données sur l’égalité des genres, selon une approche uniforme dans l’ensemble du Ministère, avec l’aide des agents de coordination de l’égalité des genres. Chaque année, cet exercice évolue, gagne en efficacité et permet de recueillir des données plus précises dans l’ensemble du Ministère. |
Nombre de personnes touchées par des projets soutenant le renforcement du pouvoir économique des femmes en Afrique subsaharienne. | 5,449,641 personnes touchées par des projets soutenant le renforcement du pouvoir économique des femmes en Afrique subsaharienne. | ||
Nombre de personnes ayant des connaissances ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique en Afrique subsaharienne. | 333 personnes ayant des connaissances ou des compétences accrues pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la vie publique en Afrique subsaharienne. | ||
Ce programme contribue aux résultats présentés dans le Rapport au Parlement sur l’aide internationale du gouvernement du Canada 2020-2021, qui donne un résumé de la façon dont le Canada a fait progresser les priorités énoncées dans la Politique d’aide internationale féministe et le Programme de développement durable à l’horizon 2030; ainsi qu’à l’engagement du Canada envers les partenariats, l’innovation et l’inclusion. | |||
Réduction des menaces d’armes | Nombre total (et pourcentage) des bénéficiaires du renforcement des capacités interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui ont indiqué utiliser dans leur travail des compétences ou des atouts acquis en matière d’égalité des genres. | 316F/517M (833 au total) personnel de sécurité formé. | 2022–2023 est la première année de programmation qui recueille des données sur le rendement à partir du cadre de mesure du rendement révisés du PRMA, qui comprend des résultats immédiats et intermédiaires spécifiques liés à l'égalité des sexes. Le programme continue d'évaluer et de peaufiner ses méthodes de collecte de données sur la mesure du rendement grâce à une analyse continue des résultats obtenus. |
Nombre de membres du personnel de sécurité [femmes (F) / hommes (H)] formés (ventilé par le nombre de membres formés sur les considérations liées à l’égalité des genres ou aux droits de la personne). | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | ||
Résultat intermédiaire – Nombre total (et pourcentage) des femmes interrogées qui ont indiqué utiliser dans leur travail des compétences ou des atouts acquis en matière de lutte contre les menaces à la sécurité. | 45 femmes interrogées ont identifié l'utilisation des compétences / atouts fournis dans leur travail lié à la lutte contre les menaces à la sécurité. | ||
Nombre total (et pourcentage) des bénéficiaires du renforcement des capacités interrogés [femmes (F) / hommes (H)] qui ont déclaré avoir amélioré leurs connaissances, leurs compétences ou leurs habiletés en matière d’égalité des genres. | Pas disponible. | ||
Nombre d’apprenants ayant reçu du matériel pédagogique favorisant l’égalité des genres. | 321 apprenants ont reçu du matériel d'apprentissage sensible au genre. |
Responsabilité essentielle : Aide aux Canadiens à l’étranger
Programme | Principaux effets du programme sur le genre et la diversité | Plan de collecte de données sur l’ACS Plus | |
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Indicateur | Résultat observé | ||
Aide consulaire et services aux Canadiens à l’étranger | NOUVEAU : % de clients consulaires par sexe (indicateur de suivi) |
| Le programme consulaire suit actuellement le sexe et l'âge des clients consulaires. En 2022–2023, plus de 5 800 cas consulaires ont été ouverts. Parmi ceux-ci, 31 % des clients consulaires étaient des femmes, 57 % des hommes et moins d'un pour cent (ou deux cas) d'un autre sexe. Dans 12 % des cas, aucune donnée n'était disponible. L'amélioration de la qualité des données dans ORBIS, le système de gestion des cas lancé en mai 2021, est en cours. |
Le programme consulaire est vaste ; il aide les Canadiens à l’étranger sans distinction de genre, d’âge, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, etc. Conformément aux politiques antiracistes et féministes du gouvernement du Canada, GAC a activement promu la diversité et l'inclusion en renforçant le Programme des consuls honoraires. Le département a souligné l'importance de la participation des chefs de mission à la sélection et à la gestion des consuls honoraires sous leur supervision, afin de garantir que le programme reflète la diversité du Canada, y compris l'équité entre les sexes. Ainsi, 16 femmes (76 % des nouvelles nominations) ont été nommées consuls honoraires pour représenter le pays dans le monde et fournir des services aux Canadiens à l'étranger. | |||
Préparation et intervention en cas d’urgence | Pourcentage de formations en matière de sécurité et de gestion d'urgence comprenant des éléments sensibles à la dimension de genre. | 92,5 % des formations comprennent du matériel sensible à la dimension de genre. | Des données seront recueillies au sujet de l’indicateur de rendement nouvellement établi ci-dessus. L’outil de planification ministériel Strategia sera utilisé pour déterminer le pourcentage de missions qui intégreraient des considérations liées à l’ACS Plus dans leur planification, et les possibilités de collecte de données seront déterminées. |
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Responsabilité essentielle : Soutien de la présence du Canada à l’étranger
Programme | Principaux effets du programme sur le genre et la diversité | Plan de collecte de données sur l’ACS Plus | |
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Indicateur | Résultat observé | ||
Relations avec les clients et opérations des missions | Pourcentage d’organisations partenaires qui sont d’avis que les ressources, infrastructures et services offerts à l’étranger répondent à leurs besoins. | Les résultats contribuent à l’indicateur ministériel déclaré dans le RRM 2022-2023. | Une enquête annuelle sur les services communs est menée de février à mars de chaque exercice financier. |
Directives sur le service extérieur | Bien que les responsables du programme n’aient pas recueilli de données pour surveiller les répercussions sur l’égalité des genres et la diversité, les travaux à venir permettront d’explorer les mesures en matière d’ACS Plus susceptibles d’éliminer les obstacles et de répondre à la sensibilisation croissante à l’iniquité. Les responsables du programme présenteront des recommandations lors des examens cycliques afin d’envisager et d’incorporer une section spéciale dans l’enquête permettant de créer des outils de collecte et d’analyse de données sur l’ACS Plus qui améliorent la capacité à mesurer et à évaluer les répercussions sur l’égalité des genres et la diversité à l’avenir. Le programme prévoira également un encadrement et des outils qui permettront une meilleure participation à l’enquête. | ||
Services aux employés recrutés sur place | Les 6 000 employés recrutés sur place (ERP) travaillent dans quelque 178 missions réparties dans environ 112 administrations ayant leurs propres dispositions législatives en matière de droit du travail. Dans l’ensemble, les ERP se composent principalement de femmes (59 %), ce qui correspond à l’équilibre entre les hommes et les femmes dans la fonction publique fédérale canadienne en général. | Aucune donnée n’est recueillie à l’heure actuelle sur les facteurs démographiques ou de diversité parmi les ERP, car les politiques d’équité en matière d’emploi du gouvernement du Canada ne s’appliquent pas aux ERP. | |
Gestion de l’information et technologie de l’information du réseau des missions | Dans le cadre du programme Mosaic de développement du leadership du SCT, destiné à appuyer des membres de groupes d’équité en matière d’emploi ou en quête d’équité aspirant à devenir cadres supérieurs, un employé du bureau de la Gestion de l’information et de la technologie a été sélectionné, formé et nommé dans un poste. Afin de progresser vers son objectif d'accroître la diversité et l'inclusion au sein du bureau, un nouvel employé issu d'un groupe visé par l'équité en matière d'emploi a été nommé à un poste de gestionnaire. | Le programme permet d’acquérir les connaissances et les compétences de base nécessaires pour appliquer les principes de l’ACS Plus à une fonction interne liée aux services ministériels. | |
Préparation et sécurité de la mission | Pourcentage des missions qui intègrent les considérations liées à l’ACS Plus dans leur programme de préparation. | La mission à San Salvador a mis en œuvre l'ACS Plus dans ses protocoles de déplacements. AMC a désormais une exigence standard (depuis 2016) selon laquelle des gardes féminins doivent faire partie du contrat de services de protection. Environ 80 % des missions respectent cette norme et celles qui ne le font pas sont principalement des micro-mission. | Pour 2022-2023, le programme s’appuiera sur l’outil de planification ministériel Strategia pour déterminer le pourcentage des missions qui intègrent des considérations liées à l’ACS Plus dans leur planification. Le Ministère a également établi un cadre de mesure du rendement en matière de sécurité dans lequel tous les indicateurs de rendement liés à la sécurité sont centralisés et suivis, y compris les nouveaux indicateurs liés à l’ACS Plus. |
La formation liée à la sécurité et à la gestion des urgences comprend des éléments adaptés aux besoins particuliers des femmes. | Le cours Introduction à l'analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) (INC101) est obligatoire dans le cadre de la formation du gestionnaire du programme de préparation | ||
Pourcentage d’employés [femmes (F) / hommes (H) / non-binaire] qui estiment que les risques sont atténués de manière adéquate à leur mission. | 71 % des employés estiment que les risques à leur mission sont suffisamment atténués. Parmi eux, 51 % sont des femmes, 39% sont des hommes, 4% ont préféré ne pas répondre et 6% n’ont pas répondu. | ||
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Services ministériels au niveau de la plateforme | Pourcentage de financement d’achats internationaux autochtones. | Rapporté dans le RRM 2022-2023 | Recueillir des informations pour s'assurer que AMC respecte le pourcentage de financement accordé aux entreprises autochtones. Les indicateurs de rendement sont présentés dans les résultats du Cadre de responsabilisation de gestion d’AMC et dans le Plan d'action d’AMC sur la réconciliation (Action 22). |
La démarches de réconciliation permettent aux Autochtones de concourir pour un marché du gouvernement fédéral, de travailler sur un grand projet de l’État et d’avoir accès à des outils qui augmentent la visibilité à l’égard des marchés publics fédéraux. | |||
Planification et intendance des biens immobiliers | Les biens immobiliers sont acquis, gérés et opérés conformément à la législation, au code et à la politique applicable. Lorsque ces facteurs prennent en compte de l'ACS Plus, ils sont appliqués aux biens immobiliers. | Il n'est pas prévu de recueillir des données sur l'ACS Plus. Toute exigence en la matière s'inscrirait dans le cadre de l'élaboration d'une politique interne et se ferait en consultation avec les conseillers ministériels en matière d'ACS Plus. | |
Services professionnels et techniques pour l’exécution des projets de biens immobiliers | Le reflet de la population du Canada à l’étranger est assuré par la voie de la diplomatie culturelle, tel que le programme de la Collection des arts visuels. Le programme veille à ce que la population canadienne soit représentée culturellement à l’étranger lorsqu’on conçoit une nouvelle mission ou que l’on décide des œuvres d’art à exposer. | Le conservateur du programme de la Collection des arts visuels rencontre les responsables de la mission pour discuter d’une vision de la collection et l’harmoniser avec la stratégie de diplomatie culturelle de la mission. Le conservateur examine la collection de la mission, les œuvres d’art disponibles dans la chambre forte de l’administration centrale d’AMC et effectue des recherches pour de nouvelles acquisitions afin de constituer une collection qui promeut la vision culturelle de la mission, en assurant la représentation du plus grand nombre possible de régions géographiques et des diverses communautés du Canada. En 2021-2022, dans le contexte du programme, un questionnaire facultatif a été proposé aux artistes, qu’ils pouvaient remplir avec la documentation d’acquisition, dans lequel ils pouvaient indiquer leur pronom préféré pour les communications et les textes concernant leur travail. |
Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
Réponse aux comités parlementaires
Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE) — Deuxième rapport : — Déposé à la Chambre des communes le 14 décembre 2022.
En mai 2022, le FAAE a organisé une réunion avec l’Administration centrale tibétaine afin de mieux comprendre la dynamique actuelle entre la Chine et le Tibet.
Le Comité a procédé au dépôt d’un rapport comprenant une seule motion, votée à l’unanimité par tous ses membres, qui appelle au dialogue entre des représentants du peuple tibétain (sa Sainteté le Dalaï Lama ou ses représentants et/ou l’Administration centrale tibétaine) et le gouvernement de la République populaire de Chine en vue de permettre au Tibet d’exercer une véritable autonomie dans le cadre de la constitution chinoise, fasse rapport de cette motion à la Chambre, et demande au gouvernement de déposer une réponse globale au rapport.
Dans sa réponse, le gouvernement souscrit au rapport du FAAE, soulignant l’importance accordée par le Canada à la promotion et à la protection des droits de la personne en tant qu’aspect essentiel de sa politique étrangère, y compris dans ses relations avec la Chine. La réponse du gouvernement indique également que le Canada soutenait un dialogue constructif entre le gouvernement chinois et le Dalaï Lama ou les représentants tibétains en vue d’une résolution acceptable pour les deux parties, et que le Canada restait engagé dans la promotion du dialogue et surveillait de près la situation des droits de la personne au Tibet.
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Comité spécial sur l’Afghanistan de la Chambre des communes (AFGH) — Premier rapport : — Déposé à la Chambre des communes le 6 juin 2022.
En décembre 2021, le Comité spécial sur l’Afghanistan (AFGH) a été créé pour mener des audiences sur les événements relatifs à la chute de l’Afghanistan aux mains des talibans, y compris, sans s’y limiter, la planification d’urgence du gouvernement en prévision de ces événements et les efforts déployés par la suite pour procéder à l’évacuation ou autoriser par d’autres moyens l’entrée au Canada des citoyens canadiens ainsi que des interprètes, des entrepreneurs et des autres Afghans qui ont appuyé les Forces armées canadiennes ou d’autres organisations canadiennes. Le Comité spécial mène ses travaux dans l’objectif premier d’évaluer les mesures d’aide humanitaire à mettre en place par le Canada pour porter secours au peuple afghan.
Pour s’acquitter de ce mandat, le Comité spécial a pris acte des témoignages et des mémoires d’une multitude de personnes et d’organismes, notamment ceux qui tentent de répondre aux besoins humanitaires en Afghanistan. Il a entendu les histoires et les appels de gens aux familles et aux collègues qui se trouvent incapables de quitter le pays ou sont en situation précaire dans les pays limitrophes, ainsi que ceux des personnes qui tentent de leur porter secours. Le Comité spécial a également pris connaissance de la réponse du gouvernement préparée par AMC, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes.
Le rapport se divise en deux parties. La première partie, de nature rétrospective, traite de l’évacuation de Kaboul en août 2021 et des événements qui l’ont précédée, notamment les évaluations et les décisions. La deuxième partie, de nature prospective, explique la situation humanitaire en Afghanistan, les actions pour amener en lieu sûr les Afghans en danger ainsi que les obstacles rencontrés.
Le Comité spécial a formulé 37 recommandations, dont 17 s’adressaient à AMC. Les recommandations relatives à AMC couvrent divers aspects, notamment les résultats obtenus par le gouvernement, la gestion de la crise, l’allocation des ressources, l’aide humanitaire, l’engagement auprès des partenaires internationaux, les droits des femmes, le passage en toute sécurité des ressortissants afghans et les crises de réfugiés.
Dans sa réponse, le gouvernement souscrit à l’ensemble des 17 recommandations relatives à AMC et souligne les nombreuses mesures prises par le gouvernement en réponse aux événements liés à la chute de l’Afghanistan, notamment : divers examens internes et exercices sur les leçons tirées au cours de l’année écoulée; des mécanismes de réaffectation des ressources en cas d’urgence ou d’incident critique touchant les Canadiens ou les intérêts canadiens à l’étranger; l’allocation d’une aide humanitaire de 143 millions de dollars canadiens à la crise en Afghanistan et dans les pays limitrophes; le travail du Canada en partenariat avec les agences des Nations Unies, les organisations internationales, les alliés et les donateurs aux visions similaires qui apportent leur soutien au peuple afghan; le soutien du Canada aux efforts coordonnés de la communauté internationale visant à tenir les autorités talibanes responsables des violations continues des droits des Afghans et à plaider en faveur de la suppression de toutes les restrictions aux droits fondamentaux des femmes et des filles; et la collaboration entre les différents ministères pour garantir que les objectifs du gouvernement relatifs à son engagement d’accueillir au moins 40 000 réfugiés afghans d’ici 2024 soient atteints en temps voulu et de manière bien coordonnée.
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Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes (FAAE) — Troisième rapport : — Déposé à la Chambre des communes le 13 juin 2022.
En janvier 2022, le FAAE a entrepris une étude sur l’escalade des tensions dans le détroit de Taïwan, qui met en péril la paix et la sécurité dans la région. Le Comité a tenu trois réunions sur l’étude, au cours desquelles il a entendu les témoignages de chercheurs et d’universitaires, ainsi que de représentants d’AMC. Le rapport du FAAE comprenait une seule motion : que le Comité appuie la pleine participation de Taïwan à l’Organisation de l’aviation civile internationale, tout en respectant les conditions d’adhésion de l’organisation et à sa 41eassemblée triennale qui se déroulera du 27 septembre 2022 au 14 octobre 2022; qu’il en soit fait rapport à la Chambre dès que possible; et demande au gouvernement de déposer une réponse globale au rapport.
Dans sa réponse, le gouvernement souscrit au rapport du FAAE et réitère que le Canada soutient la participation significative de Taïwan dans les organisations internationales, y compris l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où l’absence de Taïwan serait préjudiciable aux intérêts mondiaux. La réponse du gouvernement explique que si l’adhésion à l’ONU est nécessaire pour participer pleinement à l’OACI, le Canada reste favorable à d’autres options permettant à Taïwan de s’impliquer de manière significative au sein de l’organisation. La réponse du gouvernement note également que le Canada, en tant que président du Comité consultatif sur la sécurité aérienne, a invité Taïwan à participer au forum sur la sécurité aérienne et a accepté la demande d’adhésion de Taïwan en tant qu’observateur sous le nom d’Administration de l’aéronautique civile de Taïwan. La réponse du gouvernement conclut en mentionnant que, tout en restant cohérent avec sa politique d’une seule Chine, le gouvernement canadien a l’intention de continuer à s’engager avec Taïwan sur diverses questions, notamment le commerce, la technologie, la santé, la gouvernance démocratique, la lutte contre la désinformation et la promotion de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan.
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Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes (FAAE) — Cinquième rapport : — Déposé à la Chambre des communes le 24 octobre 2022.
À l’automne 2020, le FAAE a entrepris une étude à volets multiples sur les vulnérabilités créées et exacerbées par la pandémie. Le présente un éventail d’observations et de recommandations quant à la nécessité de fournir des doses de vaccins contre la COVID-19 aux pays en développement. À l’hiver et au printemps 2022, le Comité s’est de nouveau penché sur la question de l’équité vaccinale. Il cherchait à mieux comprendre les écarts persistants dans les taux de vaccination et à examiner les efforts déployés par le gouvernement du Canada pour aider l’OMS à atteindre son objectif de vaccination de 70 % de la population de chaque pays d’ici juin 2022
Le Comité a reçu des représentants du gouvernement du Canada, des organisations internationales, des membres de la société civile, des universitaires, des professionnels de la santé et des sociétés pharmaceutiques, dont les témoignages étaient principalement axés sur le mécanisme pour un accès mondial aux vaccins contre la COVID-19 (COVAX) — un volet du dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT) — ainsi que sur l’incidence des droits de propriété intellectuelle sur l’équité vaccinale à l’échelle mondiale.
Le rapport comprend 10 recommandations, qui portent sur divers aspects de l’aide humanitaire, de la violence fondée sur le genre, du renforcement des capacités locales, des mécanismes de financement et du développement international. Les principales recommandations portent sur l’augmentation du financement des appels humanitaires internationaux, la lutte contre la violence fondée sur le genre lors des confinements liés à la COVID-19, le soutien aux intervenants humanitaires locaux, l’accès au financement de diverses organisations de la société civile canadienne, la résolution des problèmes liés au régime actuel de direction et de contrôle du développement international, l’augmentation des dépenses d’Aide publique au développement et le soutien aux efforts de distribution de vaccins dans les pays en voie de développement.
Dans sa réponse, le gouvernement a accepté six des recommandations du FAAE et a pris note des autres. La réponse du gouvernement souligne en particulier le rôle de leader joué par le Canada dans la lutte contre la pandémie, ainsi que l’apport d’un soutien opportun, fondé sur des principes et axé sur les besoins, pour répondre aux besoins les plus aigus, exacerbés par la pandémie, dans les régions en crise et touchées par un conflit. La réponse du gouvernement aborde également la manière dont le Canada a utilisé sa Politique d’aide internationale féministe et ses actions humanitaires tenant compte de la dimension de genre pour faire face à la pandémie. La réponse du gouvernement note que le Canada reste engagé dans un effort mondial robuste pour mettre fin à la COVID‑19 et s’attaquer à ses effets dévastateurs sur la santé, la société, l’économie et la sécurité des populations du monde entier.
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Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes (CIIT) — Deuxième rapport : — Déposé à la Chambre des communes le 27 octobre 2022.
En janvier 2022, le CIIT a adopté une motion pour entreprendre une étude sur la relation entre le Canada et les États-Unis et les impacts qu’elle aura sur l’industrie des véhicules électriques, l’industrie du bois d’œuvre et d’autres secteurs au Canada. Au cours de son étude, le Comité a organisé cinq réunions publiques au cours desquelles les membres du CIIT ont entendu des fonctionnaires du gouvernement du Canada, des représentants de la société civile et des universitaires.
Le rapport est divisé en trois chapitres. Le chapitre 1, «Introduction », donne un aperçu des relations entre le Canada et les États-Unis dans les secteurs des véhicules électriques et du bois d’œuvre. Les deuxième et troisième chapitres du rapport résument les points de vue des témoins sur les secteurs des véhicules électriques et du bois d’œuvre au Canada, respectivement. D’une manière générale, le CIIT s’est concentré sur deux aspects : l’impact des relations canado-américaines sur le secteur et les actions du gouvernement canadien.
Le rapport contient 11 recommandations qui portent sur deux sujets principaux : l’électrification des transports au Canada et la résolution du différend commercial sur le bois d’œuvre avec les États‑Unis. Les recommandations portent notamment sur l’élaboration de politiques et la collaboration avec les parties prenantes pour promouvoir le transport électrique, l’amélioration de l’infrastructure de recharge et la consultation de divers groupes impliqués dans la production et les chaînes d’approvisionnement des véhicules électriques. Le CIIT a recommandé au gouvernement de nommer un conseiller, de garantir une production élevée et des chaînes d’approvisionnement fiables pour les véhicules électriques et les composants connexes, et de plaider en faveur d’un traitement équitable aux États-Unis. En outre, il a été recommandé de s’efforcer d’harmoniser les incitatifs fédéraux avec les incitatifs comparables offerts aux États-Unis, de donner la priorité à la résolution du différend commercial sur le bois d’œuvre et d’investir dans l’infrastructure pour soutenir le transport et répondre efficacement à la demande mondiale.
Dans sa réponse, le gouvernement appuie neuf des recommandations du CIIT et approuve les deux autres. Dans l’ensemble, la réponse du gouvernement réitère l’engagement du gouvernement du Canada à réduire les émissions du secteur des transports par une plus grande adoption d’options de transport électrifiées et sans émissions, tout en veillant à ce que le secteur automobile et l’écosystème émergent des batteries soient à la fois compétitifs et bien positionnés pour réussir. La réponse du gouvernement réitère également l’engagement du gouvernement du Canada à résoudre le différend commercial sur le bois d’œuvre avec les États-Unis afin de garantir l’accès au marché américain pour les produits canadiens de bois d’œuvre, tout en développant de nouveaux marchés d’exportation et en transformant les marchés afin d’introduire de nouvelles utilisations finales pour les produits.
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Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes — Septième rapport : — Déposé à la Chambre des communes le 14 novembre 2022.
En février 2022, les membres du Sous-comité des droits internationaux de la personne (SDIR) ont convenu de mener une étude sur les défenseurs des droits de la personne (DDP) qui sont attaqués, en particulier les journalistes et les organisations médiatiques, et sur la façon dont le Canada peut appuyer leurs efforts. L’étude a également porté sur les droits de la personne dans les États répressifs et la nécessité de communiquer les résultats recueillis au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international (FAAE).
À l’issue de son étude, le Sous-comité a conclu qu’étant donné le rôle essentiel que jouent les journalistes et autres DDP, ceux-ci, de même que leur travail, doivent être protégés contre les violations des droits de la personne et les abus. Les gouvernements, qu’ils soient autoritaires ou démocratiques, ne doivent pas être autorisés à violer les droits de la personne en toute impunité. Le Sous-comité est convaincu que le Canada a un rôle à jouer à cet égard. Le rapport contient 12 recommandations qui invitent le gouvernement du Canada à mettre en œuvre un certain nombre de mesures pour prévenir les violations des droits de la personne et les abus contre les journalistes et les DDP, aider ceux qui sont injustement poursuivis, et demander des comptes aux gouvernements.
Dans sa réponse, le gouvernement s’est dit d’accord avec sept des recommandations du Sous-Comité et a pris note des autres. Plus précisément, la réponse du gouvernement souligne que le Canada continuera à faire la promotion des droits de la personne et la protection des personnes les plus vulnérables par le biais d’une variété de mécanismes différents, y compris la diplomatie discrète.
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Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes (CIIT) — Troisième rapport : — Déposé à la Chambre des communes le 17 novembre 2022.
En janvier 2022, le CIIT a adopté une motion demandant que le Comité entreprenne une étude sur l’exportation canadienne de technologies vertes, propres et à faible teneur en carbone, et à ce que les preuves et la documentation reçues au cours de la 2esession de la 43elégislature sur ce sujet soient également prises en considération par le Comité pendant la session actuelle.
Au cours des cinq réunions tenues entre mai 2021 et mars 2022, le Comité a reçu en tant que témoins des fonctionnaires de quatre ministères fédéraux, des responsables de deux sociétés d’État fédérales, ainsi que des représentants de huit entreprises, cinq associations commerciales sectorielles et une organisation syndicale. Le Comité a également reçu un mémoire.
Le rapport est divisé en deux chapitres. Le premier présente les points de vue des témoins sur les perspectives d’exportation sur certains marchés internationaux pour des biens et des services environnementaux et de technologies propres (ETP) canadiens particuliers Le deuxième chapitre présente des observations sur certaines mesures d’aide fédérales en place et souhaitées ayant une incidence sur la compétitivité internationale des exportateurs canadiens et de leurs produits et services ETP.
Le Comité a formulé 12 recommandations à l’intention du gouvernement du Canada, dont plusieurs mesures visant à améliorer l’accès au marché pour les exportations canadiennes de biens et de services ETP. Il s’agit notamment de négocier des accords commerciaux pour éliminer ou réduire les droits de douane et les barrières non tarifaires, de soutenir les efforts de diversification globale sur les marchés clés, de fournir des ressources pour aider les exportateurs, de faire connaître les programmes fédéraux de financement et de soutien, de s’engager avec les parties prenantes du secteur, d’évaluer les ajustements carbone aux frontières et leur impact, de mettre en œuvre une politique de « faible empreinte carbone », d’offrir des remises aux entreprises utilisant des sources d’énergie à faible teneur en carbone, d’harmoniser les codes et les normes avec les partenaires commerciaux, de plaider pour des politiques favorables aux États-Unis et au Mexique, de collaborer avec les parties prenantes concernées et d’envisager la création d’un cadre pour accroître la demande mondiale de technologies canadiennes de capture du carbone, en particulier dans la région indopacifique.
Dans sa réponse, le gouvernement appuie 10 recommandations et prend acte des deux autres. La réponse du gouvernement réaffirme que le gouvernement du Canada est fermement attaché au principe selon lequel la libéralisation du commerce et la protection de l’environnement peuvent se soutenir mutuellement et veiller à ce que la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone se fasse d’une manière équitable et prévisible pour ses entreprises. La réponse du gouvernement reconnaît le potentiel des biens et des services ETP pour faire progresser les objectifs environnementaux et économiques du Canada. La réponse du gouvernement souligne en outre la nécessité de soutenir les entreprises de services ETP qui cherchent à améliorer leur compétitivité à mesure que le Canada passe à une économie à faibles émissions de carbone et a indiqué que les ressources supplémentaires fournies au Service des délégués commerciaux d’AMC ont permis d’accroître le soutien apporté aux exportateurs canadiens.
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Comité spécial sur la relation entre le Canada et la République populaire de Chine de la Chambre des communes (CACN) — Premier rapport : — Déposé à la Chambre des communes le 1erdécembre 2022.
Le 29 novembre 2022, le CACN a déposé son premier rapport. Le rapport comprend une courte déclaration indiquant que « le Comité exprime son soutien aux braves et courageux manifestants chinois qui luttent pour leurs droits fondamentaux et leurs libertés d’association et d’expression, qu’il demande à Beijing de respecter le droit de réunion pacifique et d’éviter une répétition du massacre de la place Tiananmen du 5 juin 1989 ».
Dans sa réponse au rapport, le gouvernement du Canada a reconnu les inquiétudes concernant les violations des droits de la personne lors des manifestations contre la politique « zéro COVID » de la Chine et a mentionné qu’il continuerait à demander à la Chine de respecter les droits de la personne et d’obtenir la libération des personnes détenues pour avoir exercé leurs droits. La réponse du gouvernement réaffirme que la promotion des droits de la personne fait partie intégrante de la politique étrangère du Canada, y compris dans ses relations avec la Chine, et que le gouvernement a clairement exprimé son soutien au droit de réunion pacifique et milite pour les droits de la personne partout dans le monde, notamment au moyen de dialogues diplomatiques, d’engagements bilatéraux et multilatéraux et d’une coordination étroite avec des pays aux vues similaires.
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Réponse aux audits effectués par le Bureau du vérificateur général du Canada (y compris les audits effectués par le commissaire à l’environnement et au développement durable)
.Déposée à la Chambre des Communes le 27 mars 2023.
L’objectif de l’audit consistait à déterminer si AMC avait mis en œuvre la Politique d’aide internationale féministe du Canada pour obtenir des résultats en matière d’égalité des genres dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.
Le BVG a formulé trois recommandations concernant les systèmes et pratiques de gestion de l’information du ministère, ses indicateurs de rendement pour les projets d’aide internationale et ses évaluations de l’égalité entre les hommes et les femmes dans les projets.
AMC a accepté les trois recommandations et a élaboré un plan d’action de gestion. La réponse du ministère a notamment mis en évidence l’initiative de transformation des subventions et des contributions en cours, qui comprendra une solution de gestion de l’information ainsi qu’un cadre et un système renouvelés pour la collecte de données spécifiques aux résultats.
Réponse aux audits effectués par la Commission de la fonction publique du Canada ou le Commissariat aux langues officielles
Aucun audit n’a nécessité de réponse en 2022-2023.
Programme de développement durable à l’horizon 2030 et Objectifs de développement durable des Nations Unies
Affaires mondiales Canada
Objectifs de développement durable des Nations unies (ODD) | Initiatives prévues 2022-2023 | Cibles et ambitions nationales associées et/ou cibles mondiales | Résultats 2022‑2023 |
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ODD 1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde | En vertu de la Loi sur la responsabilité en matière d'aide au développement officielle (LRADO), l'ensemble de l'aide publique au développement du Canada a pour mandat de soutenir l'élimination de la pauvreté, contribuant ainsi largement à l'atteinte de l'ODD 1. Toutes les initiatives financées par l'APD sont guidées par la Politique d'aide internationale féministe du Canada (entrée en vigueur en 2017). Cette politique repose sur une approche intersectionnelle féministe et fondée sur les droits de la personne en vue d’éradiquer la pauvreté et à bâtir un monde plus pacifique, plus inclusif et plus prospère. Le Canada croit fermement que la promotion de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles est le moyen le plus efficace d'atteindre cet objectif et de faire progresser tous les ODD, y compris l'ODD 1. En réponse à la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Canada a contribué à l'aide à la survie et à la prestation de soins de santé d'urgence, à l'approvisionnement en eau, à l'assainissement et à l'hygiène, ainsi qu'à la continuité de l'éducation des enfants, dans le but d'atténuer les impacts socio-économiques de la pandémie et de soutenir la réalisation de l'ODD 1. | La Politique d'aide internationale féministe du Canada contribue à faire avancer : Objectif mondial 1.1 Objectif mondial 1.2 Objectif mondial 1.4 Objectif mondial 1.5 Objectif mondial 1.a Objectif mondial 1.b Objectif mondial 5.4 | Objectif 1.a : Le gouvernement du Canada a augmenté le montant total des ressources affectées à l’aide internationale depuis la publication de la Politique d’aide internationale féministe du Canada, qui sont passées de 6,1 milliards de dollars en 2017-2018 à 15 milliards de dollars en 2022-2023. Objectif 1.4 et 5.4 : AMC concrétise l’engagement pris par le premier ministre du Canada lors du Forum Génération Égalité en juin 2021 de consacrer 100 millions de dollars sur cinq ans à des projets portant sur le travail de soins non rémunéré et rémunéré dans les pays à faible et moyen revenu. Trois projets de soins autonomes ont été approuvés en 2021-2022 et trois autres en 2022-2023, ce qui représente plus de 50 % de l’engagement total de 100 millions de dollars. Le travail se poursuit en vue de mettre en œuvre d’autres projets, en valorisant les partenariats avec des organisations canadiennes et locales de défense des droits des femmes et de la société civile, notamment dans le cadre de l’initiative Action pour les travailleuses de soins rémunérés lancée en novembre 2022. |
ODD 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable | Les domaines d'action de la politique d'aide internationale féministe sur l'environnement et l'action climatique et sur la croissance qui fonctionne pour tous font la promotion de l'agriculture intelligente sur le plan climatique dans les pays en développement. Le Canada soutient de nombreuses organisations canadiennes et internationales qui s'occupent de la sécurité alimentaire, de la nutrition et de la promotion de l'agriculture durable. Le Canada adopte une approche sexospécifique de la nutrition pour les plus pauvres et les plus marginalisés en améliorant l'accès aux aliments nutritifs, aux micronutriments et aux services de nutrition complets, et en soutenant des systèmes alimentaires sensibles à la nutrition tout au long du cycle de vie, en mettant l'accent sur les femmes, les jeunes enfants et les adolescentes. Le Canada soutient une approche globale pour répondre aux impacts de COVID-19 sur la sécurité alimentaire et la malnutrition qui comprend une aide humanitaire immédiate pour sauver des vies, des services de nutrition et des programmes de filets de sécurité ainsi que des programmes d'agriculture et de systèmes alimentaires qui renforcent la résilience pour mieux reconstruire. Les principaux programmes comprennent : Soutien institutionnel au Soutien institutionnel à long terme à la L'engagement à l'égard du , qui souligne l'engagement continu du Canada à l'égard de la sécurité alimentaire dans le monde. Fournir un soutien au (PAM), le plus grand partenaire humanitaire du Canada. Soutien au pour appuyer le développement de l'agriculture rurale. Soutien à (NI) pour des interventions à fort impact en matière de nutrition, notamment la supplémentation en micronutriments (vitamine A, fer, acide folique, zinc), l'iodation du sel, les soins prénataux, le conseil en nutrition, l'enrichissement des aliments de base et la planification des politiques nationales. Fournir un soutien à pour un accès accru à des semences bio-fortifiées abordables et à des chaînes de valeur pour les semences et les cultures fortifiées pour les ménages agricoles vulnérables afin de répondre aux besoins nutritionnels des plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants. | Ce domaine d'action contribue à faire avancer : Objectif mondial 2.1 Objectif mondial 2.2 Objectif mondial 2.3 Objectif mondial 2.4 Objectif mondial 2.a | En réponse à la crise alimentaire et nutritionnelle qui s’amplifie, le Canada a considérablement augmenté son financement humanitaire à cet égard, affectant une somme record de près de 650 millions de dollars aux besoins alimentaires et nutritionnels d’urgence et en aidant le PAM à atteindre un nombre record de 160 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire en 2022. En 2022, grâce au soutien du Canada et d’autres donateurs, le PAM et ses partenaires ont apporté de l’aide à 160 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire (comparativement à 128,2 millions en 2021). Le PAM a transféré 3,1 milliards de dollars américains en espèces et 213 millions de dollars américains en bons d’achat de produits, en plus de donner 4,8 millions de tonnes de nourriture. En 2022, la Banque canadienne de grains a fourni une aide alimentaire à plus de 396 000 personnes touchées par une crise dans 12 pays et une assistance nutritive à plus de 15 000 personnes touchées par une crise. Nl a aidé un total de 728 millions de personnes vulnérables en 2022-2023. Ainsi, 267 millions de personnes ont eu accès à des aliments enrichis (dont 68 millions de femmes de 15 à 49 ans), ce qui a permis de protéger près de 300 nouveau-nés contre les anomalies du tube neural et d’éviter 8,1 millions de cas d’anémie chez les femmes. NI a fourni à 174 millions d’enfants de moins de cinq ans deux doses de vitamine A, ce qui a permis d’éviter 33 000 décès et 649 000 cas de retard de croissance. 13 millions de nouveau-nés ont été protégés grâce à la consommation maternelle de sel suffisamment iodé, aidant ainsi à éviter 279 000 déficiences mentales. NI a aidé 2,7 millions d’adolescentes à recevoir des suppléments hebdomadaires en fer et en acide folique, ce qui a aidé à empêcher 469 000 cas d’anémie. 1 million de nouveau-nés ont bénéficié d’au moins un élément de l’ensemble d’interventions à la naissance de NI, ce qui a permis d’éviter 4 000 décès de nouveau-nés. Finalement, le travail de NI a permis de fournir à des femmes enceintes des suppléments de fer et d’acide folique et de fournir du zinc et des sels de réhydratation oraux à faible osmolarité pour aider à traiter 3 millions de cas de diarrhée chez des enfants de moins de cinq ans. NI a continué à préconiser l’égalité des genres en collaborant étroitement avec des organisations de défense des droits des femmes et des femmes dirigeantes, en vue de promouvoir une mobilisation plus significative des hommes et de renforcer le pouvoir de décision des femmes. HarvestPlus a permis à plus de 8,8 millions de femmes, d’hommes et d’enfants au Pakistan, au Bangladesh, en République démocratique du Congo, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe d’avoir accès à du maïs et à des patates douces orange biofortifiés contenant de la vitamine A, à des haricots enrichis de fer et à du riz enrichi de zinc. En introduisant et en rendant plus accessibles les aliments biofortifiés pour les ménages et les écoliers vulnérables, le projet a permis une réduction moyenne de 2,7 % de la charge de morbidité et une amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La durabilité agricole a été renforcée dans les communautés participantes. Les petits exploitants agricoles (hommes et femmes) ont cultivé et vendu jusqu’à 350 000 tonnes d’aliments biofortifiés sur le marché local, totalisant une valeur brute de plus de 140 millions de dollars américains. Le soutien apporté par le Canada au PAM a permis d’améliorer la santé et le bien-être des écoliers au Soudan du Sud, en Somalie, au Burkina Faso, en République démocratique du Congo et au Niger. Le projet a permis d’offrir des repas scolaires, des médicaments de déparasitage, des vaccins contre la COVID-19 et des services d’éducation à la santé et à la nutrition à plus de 111 500 écoliers dans les cinq pays africains. Dans le cadre de ce projet, 1,5 million de membres de la communauté, y compris des hommes et des garçons, ont pris part à la communication pour le changement social et comportemental afin de mieux comprendre la santé et la nutrition des filles. Des conseils nutritionnels ont été donnés à des personnes souffrant de malnutrition aiguë et de maladies qui ont une incidence sur la nutrition, comme la tuberculose et le SIDA. |
ODD 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge | Le domaine d'action de la politique d'assistance internationale féministe, Dignité humaine (santé et nutrition), vise à améliorer la qualité des services de santé et de nutrition pour les plus pauvres et les personnes en situation vulnérable et à rendre ces services plus accessibles. Voici quelques exemples d'activités menées dans le cadre de ce domaine d'action: Le leadership de longue date du Canada dans la promotion de la santé mondiale, y compris la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR). Le Canada continuera de promouvoir activement la SDSR dans les forums multilatéraux, notamment la Commission de la population et du développement, la Commission de la condition de la femme, le Conseil des droits de l'homme et l'Assemblée générale des Nations Unies. Les principaux partenaires en matière de SDSR comprennent la Fédération internationale pour la planification familiale (FIPF), Ipas, UNFPA Supplies et MSI Reproductive Choices, qui fournissent des informations et des services en matière de santé sexuelle et reproductive. Le Canada utilise son rôle de chef de file auprès de pour maintenir les DSSR à l'ordre du jour de la santé mondiale, notamment pendant la pandémie de COVID-19. Le Canada est également un membre fondateur et un donateur clé du (GFF), une plateforme de financement multilatérale située à la Banque mondiale qui fournit un financement durable dirigé par les pays pour améliorer la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents. Le Canada a engagé un total de 590 millions de dollars dans le fonds fiduciaire du GFF depuis 2015. , l'Alliance pour les vaccins, pour aider à l'achat et à la livraison de vaccins aux enfants dans 73 pays à faible revenu. Au cours des 20 dernières années, Gavi a aidé à vacciner plus de 888 millions d'enfants, contribuant ainsi à prévenir plus de 15 millions de décès. . Le Canada est l'un des donateurs fondateurs du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et il est actuellement le 6e donateur en importance, ayant promis plus de 3,85 milliards de dollars à ce jour. Ces investissements ont permis de sauver 44 millions de vies et de réduire l'incidence de ces trois maladies de 46 % depuis 2002 dans les pays où le Fonds mondial investit ; En tant que quatrième plus grand donateur de (GPEI), il a contribué à hauteur de 750 millions de dollars à l'initiative entre 2000 et 2020, et s'est engagé à verser 190 millions de dollars sur quatre ans (2020-2024). , une organisation mondiale qui se consacre à la lutte contre la malnutrition ; le Canada est le principal donateur, soutenant des programmes tels que la supplémentation en vitamine A, en fer et en acide folique. En réponse à la pandémie, le Canada continue de soutenir (ACT-A) pour l'achat et la livraison de diagnostics, de produits thérapeutiques et de vaccins COVID-19, ainsi que le renforcement nécessaire des systèmes de santé pour faciliter leur livraison. Le Canada, ainsi que d'autres États membres de l'Organisation mondiale de la santé, participeront à l'organe intergouvernemental de négociation qui sera bientôt formé pour lancer un processus mondial visant à rédiger et à négocier un instrument international pour renforcer la prévention, la préparation et l'intervention en cas de pandémie. Le Canada continuera de participer au groupe de travail conjoint Finances-Santé du G20 au niveau ministériel, qui a été créé par les dirigeants du G20 en octobre 2021 et qui vise à renforcer le dialogue et la coopération mondiale sur les questions liées à la prévention, à la préparation et à l'intervention en cas de pandémie (PPR). Le Canada continuera de soutenir l'aide humanitaire, qui comprend l'aide aux organismes ayant un mandat de protection, comme le CICR, le HCR, le FNUAP et l'UNICEF, pour l'aide essentielle et immédiate aux populations vulnérables. Cela inclut la fourniture de services, tels que la gestion de cas, le soutien psychosocial et l'orientation vers des services spécialisés pour les survivants de la violence sexuelle et fondée sur le genre et pour les enfants victimes d'abus, d'exploitation, de violence ou de négligence. | Ce domaine d'action contribue à faire avancer : Objectif mondial 3.1 Objectif mondial 3.2 Objectif mondial 3.3 Objectif mondial 3.7 Objectif mondial 5.3 Objectif mondial 5.6 Objectif mondial 2.1 Objectif mondial 2.2 | Le Canada continue d’accorder une grande importance à la santé sexuelle et reproductive (SSR) dans le cadre de son aide humanitaire. Elle demeure l’un des quatre piliers de la politique d’aide humanitaire du Canada, qui tient compte des genres. La politique prévoit, entre autres, le financement de services de SSR et encourage les partenaires humanitaires à respecter des normes minimales concernant la SSR et à intégrer l’ensemble minimal de services initiaux (EMSI). En 2022, les programmes d’aide humanitaire du Canada prévoyaient un financement de 329,3 millions de dollars pour les agences des Nations Unies dont les activités sont axées sur la SSR, la prévention de la violence sexuelle et sexiste et la lutte contre celle-ci, y compris 16,8 millions de dollars pour le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) dans le cadre de l’action humanitaire. Dans les 48 pays qui bénéficient du programme d’approvisionnement du FNUAP :
Fonds mondial : En 2022, le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme a continué d’améliorer l’accès aux traitements antirétroviraux, aux traitements contre la tuberculose et aux moustiquaires, contribuant ainsi à la réduction continue du nombre de décès attribuables à ces trois maladies dans le monde. Les rapports pour l’exercice 2022-2023 ne seront pas disponibles avant l’automne 2023. Depuis 2002, les décès attribuables au SIDA et à la tuberculose ont chuté de 70 % et de 21 % respectivement, et les décès attribuables au paludisme ont diminué de 26 %. Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) : En 2022, avec le soutien d’AMC, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF ont pu aider le Pakistan et l’Afghanistan à limiter la transmission du poliovirus sauvage à un nombre de districts plus restreint que jamais. Au Pakistan, 43 millions d’enfants ont été vaccinés au début de l’année 2023 dans le cadre de quatre campagnes nationales. Négociations sur l’élaboration d’un instrument international en cas de pandémie : Le Canada continue de participer activement au processus du groupe intergouvernemental de négociations visant à élaborer un nouvel instrument international sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie (remarque : comme ce processus ne prendra fin qu’en mai 2024, il n’y a pas de résultats concrets à annoncer pour 2022-2023). Groupe de travail mixte sur les finances et la santé du G20 : Le premier grand avancement du groupe de travail en 2022 a été de donner l’impulsion politique à la création du Fonds de lutte contre les pandémies (administré par la Banque mondiale), qui apportera des financements supplémentaires à long terme dédiés au renforcement des capacités de prévention, de préparation et de réponse aux pandémies à l’échelon national, régional et mondial. Par sa contribution de 50 millions de dollars en 2022-2023, le Canada est un donateur fondateur et membre du conseil d’administration de ce fonds qui a joué un rôle actif dans la conception et la mise en place du Fonds. Le Canada (par l’intermédiaire d’AMC) continue d’assurer la présidence d’un groupe de donateurs multiples au sein du conseil d’administration du Fonds de lutte contre les pandémies. En 2022, Gavi est en bonne voie d’atteindre ses objectifs pour la période de 2021 à 2025 : vacciner 300 millions d’enfants, fournir 3,2 milliards de doses de vaccins et éviter 7 millions de décès dus à des maladies infectieuses. Le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (MFM) vient en aide à de nombreux pays et :
En 2022, le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme a continué d’améliorer l’accès aux traitements antirétroviraux, aux traitements contre la tuberculose et aux moustiquaires, contribuant ainsi à la réduction continue du nombre de décès attribuables à ces trois maladies dans le monde. Les rapports du fonds pour l’exercice 2022-2023 ne seront pas disponibles avant l’automne 2023. Depuis 2002, les décès attribuables au SIDA et à la tuberculose ont chuté de 70 % et de 21 % respectivement, et les décès attribuables au paludisme ont diminué de 26 %. Le soutien du Canada au connecteur des systèmes de santé et d’intervention de l’Accélérateur ACT comprend le financement de l’OMS pour renforcer les soins de santé primaires dans le contexte de la pandémie de COVID-19. En 2022, dans le cadre de son financement accordé pour les soins de santé primaires, l’OMS a mené des évaluations intra-action dans 20 pays pour les aider à rectifier en temps réel leurs plans nationaux de lutte contre la COVID-19, ce qui a permis d’améliorer et de renforcer les capacités de préparation et d’intervention des pays pendant la pandémie. En Bolivie, par exemple, l’OMS a amélioré la planification et la gestion des médicaments et des technologies de la santé dans le cadre d’une stratégie visant à améliorer la couverture et l’accès à la santé dans son Système unifié de santé. Les contributions du Canda à COVAX ont permis d’éviter 28 % du total des décès liés à la COVID-19 dans les économies participantes au programme COVAX grâce à la vaccination soutenue par COVAX (comparativement à 13 % en 2021). Le soutien du Canada a contribué au versement de plus de 200 millions de dollars américains de l’enveloppe du soutien à la livraison de vaccins contre la COVID-19 en 2022-2023, qui a aidé les pays soutenus par la garantie de marché à entreprendre des initiatives liées à la confiance dans les vaccins, au soutien du matériel pour la chaîne du froid, comme le stockage ultra-froid, à l’assistance technique, à la gestion des stocks et aux innovations, entre autres. Par exemple, des fonds ont aidé le Ghana à acquérir 11 chambres de réfrigération et 48 réfrigérateurs pour les vaccins. UNICEF : En 2022-2023, l’UNICEF a acheté et livré sept « usines de production d’oxygène en boîte ». Ces usines d’absorption par variation de la pression comprennent tout l’équipement essentiel connexe (un compresseur d’air, un générateur d’oxygène, un réservoir d’oxygène, des bouteilles d’oxygène, des chariots pour transporter l’oxygène et un stabilisateur de puissance). L’UNICEF a retenu les services de fournisseurs locaux qualifiés pour l’installation de l’équipement, a offert des services de maintenance planifiés et a dispensé la formation initiale du personnel. Le financement du Canada a également permis l’achat de 3 246 880 unités de médicaments antiviraux contre la COVID-19 pour cinq pays. En 2022, le soutien du Canada à la Fondation pour l’innovation en matière de nouveaux diagnostics (FIND) a permis de diviser par cinq le coût des tests de diagnostic rapide (TDR) dont la qualité est garantie (de 5 dollars à moins de 1 dollar par test). Le soutien apporté par le Canada au Medicines Patent Pool pour renforcer la capacité régionale de production de vaccins a permis de dispenser une formation à la technologie de l’ARN messager dans 12 nouvelles installations de fabrication. Le Canada a également aidé à orienter les discussions du Groupe de travail mixte sur les finances et la santé au sujet du financement des contre-mesures médicales et des éléments plus généraux de l’intervention de lutte contre la pandémie. Grâce au soutien du Canada et d’autres donateurs de l’IMEP, l’OMS et l’UNICEF ont pu aider le Pakistan et l’Afghanistan à limiter la transmission du poliovirus sauvage à un nombre de districts plus restreint que jamais. Au Pakistan, 43 millions d’enfants ont été vaccinés au début de l’année 2023 seulement dans le cadre de quatre campagnes nationales. |
ODD 4 : Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. | Le domaine d'action de la politique d'assistance internationale féministe, Dignité humaine (éducation), vise à accroître l'accès à une éducation sûre et de qualité, en particulier pour les filles, et à faire en sorte que les femmes et les filles puissent accéder aux compétences et à la formation dont elles ont besoin pour réussir. Parmi les initiatives soutenues dans le cadre de ce domaine d'action figurent les suivantes : (ECW), le premier fonds mondial dédié à l'éducation dans les situations d'urgence et les crises prolongées. (GESS), qui vise à accroître l'accès des filles à l'éducation au Sud-Soudan en améliorant leur inscription et leur maintien dans les écoles primaires et secondaires, ainsi que la qualité de l'éducation qu'elles reçoivent. Le (PME) est le plus grand partenariat multipartite et le plus grand fonds consacré à l'amélioration de l'éducation dans les pays les plus pauvres du monde. Le PME mobilise les efforts mondiaux et nationaux pour contribuer à la réalisation d'une éducation et d'un apprentissage équitables et de qualité pour tous, en mettant l'accent sur des systèmes éducatifs efficaces et efficients. Un leadership mondial continu pour répondre à la crise de l'éducation des enfants et des jeunes réfugiés et déplacés de force par le biais de la campagne mondiale du Canada intitulée Ensemble pour apprendre. Le programme d'éducation et de compétences tenant compte de la dimension de genre vise à améliorer les résultats d'apprentissage et l'employabilité des filles, des adolescentes et des femmes autochtones et bengalis vulnérables et à faible revenu, y compris les personnes handicapées, dans le district de Chittagong Hill Tracts au Bangladesh. | Ce domaine d'action contribue à faire avancer : Objectif mondial 4.1 Objectif mondial 4.2 Objectif mondial 4.3 Objectif mondial 4.4 Objectif mondial 4.5 Objectif mondial 4.6 Objectif mondial 4.a Objectif mondial 4.c Objectif mondial 5.3 Objectif mondial 5.4 Objectif mondial 5.5 Objectif mondial 16.2 Objectif mondial 16.6 | En 2022-2023, dans le cadre du GESS, 411 763 filles ont reçu des fonds en espèces. Ces transferts encouragent les filles à s’inscrire à l’école et à la fréquenter, les aident à acheter du matériel scolaire et des produits d’hygiène menstruelle, et contribuent à réduire la pauvreté au sein de leur ménage. Le projet a également permis d’aider 2 734 communautés au moyen d’activités de mobilisation communautaire. Ces activités comprennent, entre autres, l’écoute des émissions de radio « Notre école » sur les techniques pour améliorer l’apprentissage, les avantages de l’éducation des filles, l’inclusion des personnes en situation de handicap, ainsi que la façon d’aborder le harcèlement sexuel et la santé menstruelle. En 2022-2023, le nombre total d’enfants scolarisés au Soudan du Sud était de 2 021 553 (dont 1 011 607 filles et 1 009 946 garçons), dépassant les 1 784 664 enfants scolarisés en 2018-2019 et les 928 871 en 2014. Les filles représentent désormais 50 % du total des inscriptions, contre 48,8 % en 2021 et 45,4 % en 2020. Le Canada s’est imposé comme l’un des principaux bailleurs de fonds de l’ECW, un programme qui se concentre sur les besoins éducatifs des enfants et des jeunes touchés par les crises. En février 2023, le ministre canadien du Développement international s’est engagé à ce que le Canada verse 87,5 millions de dollars sur quatre ans à L’éducation ne peut attendre. La contribution du Canada permettra d’aider 20 millions d’enfants touchés par les crises à accéder à une éducation de qualité, en particulier les filles et les adolescentes vivant dans des régions fragiles et touchées par des conflits. Cet engagement comprend un financement de 27,5 millions de dollars pour le programme pluriannuel de résilience de L’éducation ne peut attendre au Bangladesh, qui offre une éducation aux réfugiés rohingyas et aux communautés d’accueil, conformément à la stratégie du Canada pour répondre à la crise des Rohingyas et du Myanmar. Les activités de L’éducation ne peut attendre comprennent la fourniture de matériel scolaire, la formation des enseignants, ainsi que la construction et la remise en état des installations pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène et des salles de classe, y compris les besoins des adolescentes en matière d’hygiène menstruelle et les besoins en matière d’accessibilité des enfants en situation de handicap. Pour lever les obstacles sociaux et institutionnels à l’éducation des filles et promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles, le Canada verse 300 millions de dollars sur cinq ans au PME. Travaillant dans près de 90 pays partenaires, ce partenariat appuie les efforts visant à faire progresser l’égalité des genres, à offrir une éducation de qualité dans les pays aux revenus les plus faibles et à lutter contre les effets des changements climatiques. En 2022, le partenariat a aidé 107 millions d’élèves et a permis de former plus de 675 000 enseignants, de construire ou de rénover 8 500 salles de classe et de distribuer 56 millions de manuels scolaires. Grâce à la campagne Ensemble pour l’apprentissage et au Conseil de l’éducation des réfugiés, AMC a permis d’entendre et d’apprendre des voix locales, en particulier celles des jeunes réfugiés et déplacés, dans le dialogue politique et la prise de décision concernant l’amélioration de l’accès à une éducation sûre et inclusive de qualité pour les enfants et les jeunes dans les contextes touchés par les conflits et les crises. AMC s’est également engagé dans la défense des intérêts mondiaux au moyen de missions du Canada à l’étranger et de sa participation à des réunions et à des forums importants. En mars 2022, le ministre du Développement international, a annoncé le financement de projets, dont quatre ont été sélectionnés dans le cadre de l’appel pour l’éducation des enfants et des jeunes réfugiés et déplacés en Afrique subsaharienne, en soutien à la campagne Ensemble pour l’apprentissage du ministère visant l’éducation des enfants et des jeunes réfugiés, déplacés et installés dans des communautés d’accueil. En 2022-2023, des accords de contribution ont été signés pour quatre projets approuvés, d’une valeur totale de 40,7 millions de dollars (de 2022-2023 à 2026-2027). Ils sont mis en œuvre par Plan International Canada, Right To Play, Aide à l’enfance – Canada et War Child Canada/Oxfam Canada. Par ces projets, le Canada souhaite soutenir des organisations dirigées par des réfugiés et des personnes déplacées afin qu’elles mettent en place des programmes éducatifs à l’échelle locale. Pour lever les obstacles à l’accès à l’éducation et répondre aux besoins et aux priorités en matière d’employabilité des communautés indigènes et bengalies dans les districts des collines de Chittagong, le Canada verse 5 millions de dollars au Bangladesh Rural Advancement Committee (BRAC) sur quatre ans (de 2019 à 2023). Ce projet est réalisé en étroite collaboration avec les ministères de l’Éducation, les directions, les conseils des districts des collines et les ONG locales afin de faciliter l’accès des enfants, en particulier des filles, aux écoles primaires et secondaires, de sensibiliser les élèves et de former les enseignants, les parents et les comités de gestion des écoles à la violence fondée sur le genre, et d’intervenir en cas d’incident et d’en rendre compte. Ce projet permet également aux jeunes femmes et aux jeunes hommes d’accéder à des formations de préparation à l’emploi dans les districts des collines de Chittagong et de trouver un emploi décent. De plus, le projet permet de répondre aux besoins en services de base de ces communautés qui, autrement, ne bénéficient pas des services du gouvernement du Bangladesh et sont laissées à elles-mêmes. En 2022, le BRAC a aidé 1 500 enfants indigènes et bengalis non scolarisés en leur offrant des cours de transition de courte durée en vue de leur réinscription dans des écoles primaires. 2 535 élèves (1 646 filles) et 2 543 parents ont également reçu une formation sur les droits sexuels et génésiques et sur la prévention de la violence fondée sur le genre, du harcèlement sexuel et du mariage d’enfants et l’intervention. Grâce au soutien du Canada dans le cadre de ce projet, 681 femmes indigènes et bengalies ont été formées et employées dans différents métiers du secteur non formel. |
ODD 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles | Le domaine d'action principal de la politique d'assistance internationale féministe, l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles, comprend des initiatives qui permettent de lutter contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, qui soutiennent les organisations de femmes promouvant les droits des femmes, qui renforcent la capacité institutionnelle du secteur public à aborder l'égalité des sexes et qui établissent la base factuelle des actions en faveur de l'égalité des sexes. En voici quelques exemples : Le rôle de chef de file que le Canada continue de jouer par l'entremise du (FEG), en tant que codirecteur de la Coalition d'action pour les mouvements et le leadership féministes ; en tant que membre catalyseur du Pacte pour les femmes, la paix et la sécurité et l'action humanitaire ; en tant que membre de l'Appel à l'action pour mettre fin à la violence sexuelle et fondée sur le genre dans les situations d'urgence ; et en tant que responsable de l'engagement au sein des coalitions d'action sur la violence sexuelle et fondée sur le genre, la justice et les droits économiques, l'action féministe pour la justice climatique, et l'autonomie corporelle et la santé sexuelle et reproductive. Le Canada accordera la priorité à la mise en œuvre de ses engagements envers le FEG jusqu'en 2022–2023, dans le cadre des 180 millions de dollars de nouveaux fonds d'aide internationale annoncés au FEG à Paris en juillet 2021, afin de réaliser des engagements concrets en matière de politiques et de finances, en mettant l'accent sur le travail de soins non rémunéré et rémunéré, l'éducation des filles, l'égalité des sexes dans le leadership, l'éducation civique, la fin des mariages d'enfants, précoces et forcés, le soutien aux organisations LGBTQ2I et l'investissement dans une optique de genre. Dans le cadre de ses engagements envers le FEG, le Canada a également annoncé, avec la Fondation Ford et le Fonds pour l'égalité, la co-création de l'. L'Alliance est une nouvelle initiative multipartite axée sur l'augmentation exponentielle, le maintien et l'amélioration du soutien financier et politique aux organisations et aux mouvements féministes et de défense des droits des femmes dans le monde. En outre, certaines des initiatives de programme soutenues par ce domaine d'action comprennent : Le Fonds Égalité, une plateforme mondiale pour les acteurs gouvernementaux, philanthropiques, du secteur privé et de la société civile afin de créer une source de financement durable pour les organisations et les mouvements de femmes dans les pays en développement, notamment par le biais d'investissements axés sur le genre. Le Canada a contribué en hauteur de 300 millions de dollars à la création du Fonds. Le Programme Voix et Leadership des Femmes (VLF) qui soutient les organisations de base qui font avancer les droits des femmes, en particulier celles qui travaillent avec des femmes et des filles vulnérables et marginalisées, y compris les communautés LGBTQ+ du monde entier, en investissant 150 millions de dollars sur cinq ans dans plus de 800 organisations de femmes, par le biais de 33 projets dans 31 pays. Ce programme est maintenant dans sa 4ème année de mise en œuvre. , un partenariat mondial de 1 300 organisations de la société civile dans 100 pays, œuvre pour mettre fin au mariage des enfants et permettre aux filles de réaliser pleinement leur potentiel. Le a pour but d'aider à assurer des progrès soutenus vers la fin du mariage des enfants malgré les fermetures d'écoles, les perturbations des programmes et l'augmentation de la violence fondée sur le sexe (VFS) causée par la pandémie de COVID-19. Dans le cadre du domaine d'action Politique d'aide internationale féministe - Dignité humaine (aide humanitaire), l'aide humanitaire du Canada répond aux besoins et aux priorités spécifiques et intersectionnelles des personnes vulnérables et marginalisées, en particulier les femmes et les filles. Le travail du Canada dans le domaine de l'action humanitaire tenant compte de l'égalité entre les sexes met fortement l'accent sur le soutien aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR) en situation de crise. Le Canada continuera d'attirer l'attention sur la part disproportionnée du travail de soins rémunéré et non rémunéré que doivent assumer les femmes et les filles, car il s'agit d'une question essentielle à la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Dans le cadre de la Stratégie de diversification du commerce du Canada, l'approche inclusive du Canada en matière de commerce vise à faire en sorte que les avantages du commerce soient plus largement partagés, y compris avec les femmes. Plus précisément, cette approche vise à éliminer les obstacles au commerce tout en intégrant des dispositions inclusives et sensibles à la dimension de genre dans les accords de libre-échange (ALE) du Canada, notamment en négociant des chapitres autonomes sur le commerce et l'égalité des sexes dans les ALE avec les parties qui le souhaitent. Ces chapitres autonomes, ainsi que l'intégration de la dimension de genre, examinent systématiquement les répercussions sur le marché du travail en tenant compte du sexe, de l'âge et de la répartition des travailleurs dans les différentes professions ; ils déterminent les répercussions, les lacunes et les possibilités pour les groupes sous-représentés. Le Canada fait partie du Groupe d'action pour le commerce inclusif et de l'Arrangement mondial sur le commerce et les questions de genre (GTAGA), avec le Chili, la Nouvelle-Zélande et le Mexique. Le GTAGA est ouvert à l'adhésion d'autres économies et constitue un instrument précieux pour aider les pays à assurer une reprise économique durable et inclusive. De plus, le Canada a approuvé et continue d'appuyer afin de s'assurer que les entreprises autochtones, y compris celles qui appartiennent à des femmes autochtones, ont accès aux possibilités créées par le commerce et les investissements internationaux. Sur le plan multilatéral, le Canada collabore avec des partenaires partageant les mêmes idées au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), du G20 et du G7 pour faire progresser les droits de la personne et l'égalité entre les sexes dans le commerce international. Le Service des délégués commerciaux du Canada (SDC) aide de façon proactive les entreprises canadiennes à se diversifier, dans le but d'accroître le nombre de groupes sous-représentés actifs dans le commerce international, notamment les entreprises appartenant à des femmes et dirigées par des femmes. Le SDC met en œuvre des initiatives qui ouvrent des portes et créent des opportunités pour les entreprises appartenant à des femmes et dirigées par des femmes, par le biais de son réseau de missions à l'étranger et avec l'appui des champions dans les bureaux régionaux du SDC au Canada]. La politique étrangère féministe du Canada est l'expression internationale des efforts continus, coordonnés et pangouvernementaux visant à faire progresser les droits de la personne, y compris la diversité et l'inclusion et l'égalité des sexes au pays. Ce faisant, elle renforce les objectifs primordiaux du Canada qui consistent à renforcer un système international fondé sur des règles, à soutenir une paix et une sécurité durables, à favoriser la prospérité, à promouvoir la diplomatie climatique et à appuyer la réalisation des Objectifs de développement durable. | Ce domaine d'action contribue à faire avancer : Objectif mondial 5.1 Objectif mondial 5.2 Objectif mondial 5.3 Objectif mondial 5.4 Objectif mondial 5.5 Objectif mondial 5.a. Objectif mondial 5.b. Objectif mondial 5.c. Objectif mondial 10.2 Objectif mondial 16.2 | AMC a continué d’investir dans l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles, car il s’agit du moyen le plus efficace de parvenir à une réduction durable de la pauvreté et à un développement durable. En 2022-2023, 99 % de l’aide bilatérale au développement international du Canada visait ou intégrait des résultats en matière d’égalité des genres, dépassant ainsi l’objectif de 95 % d’ici 2022. Pour la quatrième année consécutive, le Canada s’est classé au premier rang des donateurs bilatéraux pour la part totale de l’aide soutenant l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles, et il continue de se classer parmi les principaux donateurs investissant dans les organisations de défense des droits des femmes et mettant fin à la violence à l’égard des femmes et des filles. Le Canada a continué à progresser dans la réalisation des 36 engagements nationaux et internationaux pris lors du Forum Génération Égalité en 2021. En particulier, AMC met en œuvre l’engagement d’affecter 100 millions de dollars sur cinq ans à des projets portant sur les soins non rémunérés et rémunérés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Trois projets de soins autonomes ont été approuvés en 2021-2022 et trois autres en 2022-2023, ce qui représente plus de 50 % de l’engagement total de 100 millions de dollars. Le travail se poursuit en vue d’enclencher d’autres projets, en valorisant les partenariats avec des organisations canadiennes et locales de défense des droits des femmes et de la société civile, notamment dans le cadre de l’initiative Action pour les travailleuses de soins rémunérés lancée en novembre 2022. Toujours dans le cadre des engagements pris lors du Forum Génération Égalité, le Canada a joué un rôle actif dans la cocréation de l’Alliance pour les mouvements féministes et a coorganisé son lancement officiel en septembre 2022 en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Désormais coprésident, le Canada continue de mobiliser des partenariats dans le cadre de cette initiative qui compte à ce jour plus de 375 membres issus de la société civile et de fonds féministes, de la philanthropie privée, de gouvernements nationaux et d’autres alliés. De plus, des initiatives en cours financées par AMC soutiennent les cibles de l’objectif de développement durable (ODD) no 5, notamment : Le programme VLF a soutenu plus de 1 100 organisations de défense des droits des femmes et organisations de la communauté des personnes lesbiennes, bisexuelles, trans et queers dans plus de 30 pays en offrant un financement flexible et des occasions de renforcement des capacités. Grâce au soutien du Canada, les organisations de défense des droits des femmes et de la communauté 2ELGBTQI+ renforcent la gestion et la viabilité de leurs organisations, offrent des services à diverses femmes et filles, notamment les femmes autochtones, les défenseurs des droits des femmes, les étudiants et les jeunes femmes, les travailleurs domestiques et migrants ainsi que les personnes en situation de handicap, et plaident en faveur d’une modification des lois et des politiques pour faire progresser l’égalité des genres et les droits des femmes et des filles dans toute leur diversité. Par exemple, dans le cadre d’un projet du programme Voix et leadership des femmes au Bangladesh, Shustha Jibon (une organisation dirigée par des femmes transgenres) a déployé des efforts de sensibilisation auprès de la Commission électorale du Bangladesh pour remédier aux injustices liées à la participation politique de la communauté hijra/transgenre, ce qui a permis à la communauté d’obtenir le droit de se présenter aux élections nationales en tant que candidats auto-identifiés. Le programme VLF dans les Caraïbes a poursuivi ses objectifs axés sur l’autonomisation des femmes et des filles en faisant progresser de manière significative la gestion et la durabilité des organisations locales de défense des droits des femmes dans la région. Il y a eu une augmentation nette de 20,6 % des bénéficiaires qui ont entrepris des initiatives conjointes de politique et de défense des droits entre la période de référence et aujourd’hui. Au cours de la période actuelle, 65,4 % des bénéficiaires ont déclaré avoir une capacité moyenne ou élevée à concevoir et à mettre en œuvre des programmes novateurs de changement social et de défense des droits. De plus, 65,4 % ont déclaré participer modérément ou fortement dans des plateformes, des réseaux et des alliances afin d’influer sur le changement et la mise en œuvre des politiques. Dans l’ensemble, il y a eu une augmentation nette de 24,9 % du financement accordé à la diversité. Filles, pas épouses soutient un partenariat de plus de 1 600 organisations membres qui œuvrent à la réalisation d’un objectif commun : un monde sans mariage d’enfants, où les filles et les femmes jouissent d’un statut égal à celui des garçons et des hommes, et peuvent réaliser tout leur potentiel. Comme par les années précédentes, son travail a permis de maintenir le mariage d’enfants à l’ordre du jour national et international. En 2022, Filles, pas épouses a continué d’amplifier les voix des filles et des organisations membres et de pousser collectivement les décideurs à agir. Ces efforts se sont traduits par 515 engagements en faveur des droits des filles dans le cadre de campagnes nationales, régionales et mondiales. 18 gouvernements se sont engagés à prendre des mesures pour lutter contre le mariage d’enfants et 520 jeunes militants ont participé à des moments de sensibilisation avec des décideurs. En 2022, 32 séances d’apprentissage mutualisé et de renforcement des compétences ont été organisées et 17 documents et ressources d’apprentissage ont été produits et publiés. De plus, Filles, pas épouses a continué à contribuer à une plus grande coordination de la recherche mondiale et à l’utilisation de données probantes en coadministrant le Réseau recherche-action sur le mariage d’enfants, officiellement lancé en 2021. Grâce au soutien du Canada et d’autres donateurs, le Programme mondial FNUAP-UNICEF visant à accélérer la lutte contre le mariage d’enfants a poursuivi ses efforts pour mettre fin au mariage d’enfants, au mariage précoce et au mariage forcé dans 12 pays cibles. Plus de 6,3 millions d’adolescentes (de 10 à 19 ans) ont participé activement à des interventions de préparation à la vie quotidienne ou d’éducation sexuelle complète dans les régions couvertes par le programme. Plus de 16 millions de membres de communautés, y compris des garçons et des hommes, ont participé à un dialogue constructif sur les conséquences du mariage d’enfants, les autres avenues possibles, les droits des adolescentes et l’égalité des genres. Des messages sur le mariage d’enfants, les droits des adolescentes et l’égalité des genres ont été diffusés dans les médias (traditionnels et sociaux) à plus de 155 millions de personnes. Les dialogues avec les acteurs traditionnels, religieux et d’autres communautés influentes ont constitué une approche clé du programme. Plus de 825 000 personnes ont participé à des discussions significatives et à la recherche d’un consensus pour mettre fin au mariage d’enfants. Malgré de nombreuses crises (notamment des conflits et la pandémie de COVID-19), le programme mondial a continué à enregistrer de très bons résultats, dépassant dans de nombreux cas les objectifs fixés. En 2022, AMC a également versé plus de 25,5 millions de dollars pour des services spécialisés de prévention de la violence fondée sur le genre et de lutte contre celle-ci et des services de SSR dans les situations d’urgence, au moyen d’ONG partenaires, afin d’éviter des décès, des maladies et des incapacités liés aux grossesses non désirées, aux complications obstétriques, aux troubles de la reproduction et à la violence fondée sur le genre. Ce montant représente 65 % des projets d’ONG financés en 2022 et comprend des services de SSR offerts à 391 318 personnes, y compris l’accès à la contraception, et s’ajoute au financement et au soutien offerts par les partenaires multilatéraux. Signataire du Pacte sur les femmes, la paix, la sécurité et l’action humanitaire : Le Canada a participé au premier exercice de production de rapports dans le cadre du pacte afin d’évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements relatifs au financement des programmes pour les femmes, la paix et la sécurité et à l’égalité des genres dans les programmes humanitaires, ainsi que les progrès réalisés en ce qui concerne la participation pleine, égale et significative des femmes et l’inclusion de dispositions relatives à l’égalité des genres dans les processus de paix. |
ODD 6 : Garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable. | Les domaines d'action sur l'environnement et l'action climatique et sur la dignité humaine et la santé dans le cadre de la politique d'aide internationale féministe favorisent la gestion durable des ressources en eau douce et l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour tous. Le Canada soutient diverses initiatives, notamment par l'intermédiaire du , du et des , afin d'harmoniser les efforts et les ressources en vue d'atteindre tous les ODD liés à l'eau et à l'assainissement. , vise à améliorer la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des adolescentes en répondant à leurs besoins en matière de santé et d'hygiène menstruelles par l'accès à une eau, à un assainissement et à une hygiène améliorée dans les écoles et les établissements de santé. Le projet " vise à promouvoir la conservation, la restauration et la réhabilitation des écosystèmes naturels, ou "infrastructures naturelles", afin d'améliorer la sécurité de l'eau et la résistance aux risques climatiques au Pérou. Le projet s'efforce de créer des alliances avec des acteurs publics et privés pour faciliter les investissements dans des projets d'infrastructures naturelles qui améliorent la capacité de la nature à capter, filtrer, stocker et distribuer l'eau. Le projet vise également à promouvoir la participation et le leadership des femmes dans les espaces décisionnels et à garantir l'intégration des considérations de genre dans les politiques nationales relatives au climat et à l'eau. | Ces domaines d'action soutiennent l'avancement de : Objectif mondial 6.4 Objectif mondial 6.6 | L’Institut universitaire des Nations Unies pour l'eau, l’environnement et la santé (UNU-INWEH) dispose d’un outil phare, le « Système d’appui à la décision de l’ODD 6 », qui fournit une plateforme en ligne pour aider à produire des preuves et des données sur l’environnement favorable à la réalisation de l’ODD 6 à l’échelle nationale. L’UNU-INWEH est également un participant actif de l’Initiative de développement des capacités ODD 6 des Nations Unies-Eau. L’initiative répond aux demandes des pays, les aidant à entreprendre une évaluation des déficits de capacités en eau grâce à des approches intersectorielles/interministérielles et multipartites. L’UNU-INWEH fournit un soutien normatif continu et cohérent, des formations et des services de conseil à diverses organisations de politique et de planification dans les pays en développement dans leurs efforts pour atteindre les cibles nationales des ODD liés à l’eau. Le Fonds Égalité a octroyé 20,5 millions de dollars au cours de l’exercice à 95 organisations de défense des droits des femmes et mouvements féministes dans 84 pays en développement, les fonds étant distribués à 501 autres partenaires bénéficiaires. Il s’agit notamment de subventions accordées à des organisations de femmes et à des mouvements féministes travaillant dans des situations de crise, dans le cadre des efforts initiaux du nouveau volet d’octroi de subventions Se préparer, réagir et entourer. Parallèlement, le Fonds Égalité a généré 7,5 millions de dollars grâce à ses propres investissements dans le domaine de l’égalité des genres et a continué à mobiliser des donateurs philanthropiques, gouvernementaux et privés en recueillant 19,3 millions de dollars. |
ODD 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable. | Le Canada soutient l'avancement international de l'ODD 7 par le biais du domaine d'action politique Environnement et action climatique de la Politique d'aide internationale féministe, y compris le récent engagement quinquennal de 5,3 milliards de dollars du Canada en matière de financement climatique pour les pays en développement. En outre, la politique étrangère féministe du Canada et son approche inclusive du commerce soutiennent l'avancement de l'ODD 7. Voici quelques exemples d'initiatives : Le Canada fournit jusqu'à 1 milliard de dollars au des Fonds d'investissement climatique afin d'aider les pays en développement à passer le plus rapidement possible de l'électricité produite à partir du charbon à une énergie propre. Le Canada a investi dans l'énergie propre en collaborant avec des banques multilatérales de développement, notamment par le biais du , qui stimulera l'investissement du secteur privé dans des projets d'atténuation et d'adaptation au climat tenant compte des sexospécificités dans les Amériques. Cela aidera les pays de la région à réduire leur empreinte carbone et à s'adapter aux effets néfastes du changement climatique. Par l'entremise de la , le gouvernement du Canada est fier de soutenir les entreprises canadiennes responsables qui ont la capacité d'exporter leurs produits et services, dont d'autres pays ont besoin pour respecter leur engagement envers le Programme de développement durable à l'horizon 2030. Le Canada collabore également avec le G7, le G20 et d'autres partenaires, y compris les institutions financières internationales, afin d'éliminer les flux financiers nuisibles à la nature, de faire progresser de nouveaux engagements ambitieux, notamment l'élimination progressive du soutien au charbon et la limitation des autres combustibles fossiles, et de soutenir les pays en développement dans leur transition vers une énergie propre. | Cet engagement contribue à : Objectif mondial 7.1 Objectif mondial 7.2 Objectif mondial 7.a | Le Canada s’est engagé à verser 1 milliard de dollars à l’Initiative pour la transition accélérée de l'industrie du charbon du Fonds d’investissement climatique, qui investit 500 millions de dollars dans quatre pays, soit : l’Afrique du Sud, l’Indonésie, les Philippines et l’Inde. Il investit également 85 millions de dollars américains en République dominicaine et en Macédoine du Nord. Ces sommes permettront de réduire les risques, de réaliser des projets pilotes et d’augmenter les investissements dans trois dimensions essentielles de la transition en vue du remplacement du charbon : la gouvernance, les personnes et communautés, ainsi que les infrastructures. Il s’agit notamment d’efforts visant à transformer ou à mettre hors service les actifs utilisés pour le charbon et à créer des occasions économiques durables et des programmes de protection sociale pour soutenir les collectivités qui dépendent du charbon. Cet investissement devrait générer plus de 875 millions de dollars américains de cofinancement de la part du secteur privé, surtout lors de la phase de transformation des centrales au charbon du projet. Le plan d’investissement de l’Afrique du Sud, d’un montant de 500 millions de dollars, a été approuvé en octobre 2022. Le Canada a également accordé deux prêts concessionnels au Fonds canadien pour le climat pour le secteur privé dans les Amériques (C2F), dont un premier prêt de 250 millions de dollars (C2F I) pour la période de 2012 à 2037 et un second prêt de 223,5 millions de dollars (C2F II) pour la période de 2019 à 2044. Ces prêts catalysent les investissements du secteur privé dans des projets à travers l’Amérique latine et les Caraïbes, en mettant l’accent sur l’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique et la réduction des gaz à effet de serre (GES). En 2022, le C2F I a permis de réduire ou d’éviter 1 100 614 tonnes d’émissions de GES, alors que le C2F II a permis de réduire ou d’éviter 684 465 tonnes d’émissions de GES. À long terme, le C2F I devrait mobiliser jusqu’à 5 milliards de dollars d’investissements du secteur privé et contribuer à réduire de 50 millions de tonnes les émissions de GES au cours des 25 années d’existence du fonds. De plus, le C2F II aura mobilisé environ 304 millions de dollars d’investissements du secteur privé tout en contribuant à la réduction de 15 millions de tonnes d’émissions de GES entre 2019 et 2044. |
ODD 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous | Le domaine d'action politique de l'assistance internationale féministe, La Croissance qui Fonctionne pour tout le Monde, soutient une croissance économique inclusive et durable, notamment par une plus grande inclusion financière, un meilleur accès à des emplois de qualité et bien rémunérés, et un renforcement des droits de propriété pour les femmes, ainsi qu'en aidant les gouvernements locaux et la coopération internationale à élaborer les réformes politiques nécessaires pour aborder des questions telles que le travail non rémunéré, protéger les droits des travailleurs de soins rémunérés et mal rémunérés et promouvoir des conditions de travail décentes dans l'ensemble de la main-d'œuvre de soins, comme un moyen de et d'aligner les efforts visant à atteindre la croissance économique liée aux ODD. En outre, l'approche inclusive du Canada en matière de commerce vise à faire en sorte que les avantages et les possibilités qui découlent du commerce soient plus largement partagés, notamment avec les groupes traditionnellement sous-représentés tels que les femmes, les PME et les peuples autochtones. Des dispositions et des chapitres spécifiques dans les ALE du Canada peuvent favoriser l'accès équitable des groupes traditionnellement sous-représentés au commerce international. Voici quelques exemples de soutien du GAC à l'égard de l'ODD 8 : Note d'orientation sur les soins non rémunérés et rémunérés ; . Le financement de base du Canada au (CCI) et la participation à l'initiative du CCI. La participation active du Canada aux groupes de travail informels de l'Organisation mondiale du commerce sur le et sur . Daring to Shift - Mis en œuvre par le . Les femmes dans le commerce - mis en œuvre par le . Le Canada continue de participer activement à la gouvernance et à la surveillance de (We-Fi), qui aide à débloquer des fonds pour les entreprises dirigées ou détenues par des femmes dans les pays en développement, y compris dans les environnements les plus difficiles. We-Fi soutient les femmes entrepreneurs en élargissant l'accès aux produits et services financiers, en renforçant les capacités, en élargissant les réseaux, en offrant du mentorat et en offrant des possibilités de liaison avec les marchés nationaux et mondiaux. | Ces politiques contribuent à faire avancer : Objectif mondial 8.3 Objectif mondial 8.5 Objectif mondial 8.a Objectif mondial 5.4 Objectif mondial 5.5 Objectif mondial 5.a Objectif mondial 9.3 | En 2022, le Canada a publié avec l’Allemagne le Rapport d’étape sur le Plan de mise en œuvre du financement de la lutte contre les changements climatiques avant la 27e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27). Ce rapport a été rédigé à la demande du président de la COP26, M. Alok Sharma, afin de rendre plus transparent l’engagement des pays développés à mobiliser conjointement 100 milliards de dollars par an pour financer la lutte contre les changements climatiques d’ici 2020 et jusqu’en 2025, dans le contexte de mesures d’atténuation significatives et de la transparence de la mise en œuvre. Le Canada collaborera avec d’autres pays développés pour mettre en œuvre les mesures collectives et les recommandations du Rapport d’étape sur le Plan de mise en œuvre du financement de la lutte contre les changements climatiques, afin d’atteindre pleinement l’objectif en 2023. Lors de la COP27, le rapport a été salué par de nombreuses parties prenantes, y compris la présidence de la COP27, comme une démonstration importante de bonne volonté et de l’engagement en faveur de l’atteinte de l’objectif. Femmes exportatrices – initiative mise en œuvre par le Bureau de promotion du commerce (TFO Canada) En 2022-2023, quatrième année de mise en œuvre du projet, une formation sur le commerce et l’exportation a été offerte à 680 petites et moyennes entreprises (PME), dont 420 étaient dirigées par des femmes. De plus, le projet a aidé les PME à pénétrer le marché de l’exportation grâce à un accompagnement individuel offert par des experts-conseils internationaux et à un soutien direct à 121 PME (dont 95 dirigées par des femmes) pour leur permettre de participer à des salons professionnels canadiens et européens. Au cours de la quatrième année, les PME ont généré un chiffre d’affaires de 3,15 millions de dollars, dont plus de 1,2 million de dollars pour les PME dirigées par des femmes. Oser le changement – initiative mise en œuvre par le Digital Opportunity Trust En 2022-2023, la troisième année du projet, 254 leaders communautaires (dont 148 femmes) ont été recrutés, formés et déployés; 5 971 jeunes (3 853 filles) ont terminé le niveau 1 du programme (emplois numériques); 12 806 jeunes (8 944 filles) ont terminé le programme commerce et TIC; 31 aspirants entrepreneurs sociaux (17 filles) ont terminé la phase Prototype du programme d’entreprise sociale; 25 partenariats ont été officialisés avec des fournisseurs de services pour aider les jeunes du projet à décrocher un emploi durable. |
ODD 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation. | La Politique canadienne d'aide internationale féministe s'engage à intégrer l'innovation dans ses programmes et partenariats d'aide internationale et contribue à la réalisation de l'ODD 9 par le biais d'un certain nombre d'initiatives, notamment : Note d'orientation sur l'approche du Canada en matière d'innovation dans l'aide internationale Les principes de Whistler visant à accélérer l'innovation pour un impact sur le développement Plateforme d'innovation pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant. Le gouvernement fédéral encourage une croissance plus propre et plus résiliente dans ses programmes de développement international. Par exemple, les investissements dans l'initiative (CIGI) et dans le Global (GIH) aident à développer la capacité d'identification des projets d'infrastructure et à élaborer des projets d'infrastructure de qualité, partout dans le monde. Le Canada soutient également les investissements dans les infrastructures de qualité par le biais de son programme de financement du climat dans le cadre du développement international. Le gouvernement du Canada collabore avec les Nations Unies pour accélérer le transfert de technologies écologiques de toutes sortes aux pays en développement par . | Ces initiatives contribuent à faire avancer : Objectif mondial 9.1 Objectif mondial 9.5 Objectif mondial 9.b Objectif mondial 2.2 Objectif mondial 3.1 Objectif mondial 3.2 Objectif mondial 3.3 Objectif mondial 3.4 Objectif mondial 3.7 Objectif mondial 3.8 Objectif mondial 4.2 Objectif mondial 5.5 Objectif mondial 6.2 Objectif mondial 17.16 Objectif mondial 17.17 | Lors de l’événement parallèle du Partenariat pour l’infrastructure et les investissements mondiaux à Hiroshima pendant le sommet du G7 en mai 2023, en plus de réitérer l’engagement antérieur du Canada en faveur de l’infrastructure par la recapitalisation de 750 millions de dollars de FinDev Canada, le premier ministre a également annoncé les projets d’investissement spécifiques suivants en matière d’infrastructure : Projets d’énergie renouvelable de Greenfield à Genneia : En février 2023, FinDev Canada a accordé un prêt de 40 millions de dollars américains à Genneia, la principale société de production d’énergie renouvelable en Argentine. Ce prêt, d’une durée de dix ans, permettra à Genneia d’augmenter de 200 mégawatts sa capacité de production d’énergie renouvelable en Argentine en concrétisant deux nouveaux projets d’énergie renouvelable, l’un solaire et l’autre éolien. La banque néerlandaise de financement du développement entrepreneurial (FMO) accorde un prêt de 45 millions de dollars américains à FinDev Canada. Centrale solaire photovoltaïque en République dominicaine : FinDev Canada accordera à Maranatha Energy Investment S.R.L un prêt de 10 millions de dollars américains pour la construction et l’exploitation de la première de deux phases (10 mégawatts) d’une centrale solaire photovoltaïque de 24 mégawatts en République dominicaine. Cette opération soutiendra l’expansion du secteur de l’énergie renouvelable en République dominicaine, ce qui est important pour rendre l’État insulaire moins dépendant des combustibles fossiles. La mobilisation de 2,5 millions de dollars américains en capitaux privés est attendue grâce à la participation de Triodos Investment Management B. Partenariat à fortes retombées pour l’action climatique : Par sa contribution de 208,9 millions de dollars américains (283 125 000 dollars canadiens), le Canada est le plus grand donateur du Partenariat à fortes retombées pour l’action climatique. Ce partenariat de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) vise à encourager les investissements et les solutions qui luttent contre les changements climatiques, renforcent la résilience et protègent l’environnement. La contribution du Canada soutiendra les investissements dans toute une série de systèmes d’infrastructure, notamment l’énergie renouvelable, les infrastructures de transport durable et les infrastructures numériques. La contribution du Canada à ce Fonds soutiendra les économies émergentes et les pays en développement où la Banque exerce ses activités, tout en promouvant l’égalité des genres et l’inclusion économique. Financement des PME dans les marchés émergents et les pays en développement : La contribution du Canada de 31,2 millions de dollars américains (42 millions de dollars canadiens) au fonds Mirova Gigaton soutiendra les investissements dans des projets d’énergie propre et d’intelligence climatique, principalement en finançant des PME dans les marchés émergents et les pays en développement. Les investissements soutiendront des projets visant à accroître l’utilisation d’énergie renouvelable abordable, comme l’énergie solaire pour les foyers, l’agriculture et les entreprises. Le soutien du Canada permettra également au fonds Mirova Gigaton d’appliquer l’optique sexospécifique à ses investissements, par exemple en offrant des possibilités d’emploi équitables de qualité. |
ODD 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre. | La diversité et l'inclusion sont une priorité pour le Canada, et pour réaliser l'engagement de ne laisser personne de côté. Par le biais de la Politique d’aide internationale féministe et de la Politique étrangère féministe, le Canada a mis en place de nombreuses initiatives qui contribuent à la création de sociétés et d'économies inclusives, notamment : La promotion active des droits des LGBTQ2 dans les forums multilatéraux, et en étroite collaboration avec les organisations de la société civile au Canada et à l'étranger. Avec les membres de la , le Canada joue un rôle de chef de file en coprésidant le groupe thématique sur les lois et les politiques nationales, et reste déterminé à promouvoir la pleine et égale jouissance des droits de l'homme par les personnes LGBTQ2 dans le monde entier. Conformément à la Politique d’aide internationale féministe, le Canada a poursuivi la mise en œuvre du , qui représente 30 millions de dollars de financement dédié sur cinq ans (2019-2024) visant à faire progresser les droits de la personne et à améliorer les résultats socio-économiques des personnes LGBTQ2 dans les pays en développement. Dans le cadre de son travail en tant que pays " champion " du , le Canada s'engage activement à soutenir des récits équilibrés sur la migration à l'échelle internationale. Dans ses engagements avec d'autres États et dans les forums multilatéraux, le Canada promeut activement une approche inclusive et sensible au genre pour la mise en œuvre du GCM. Le Canada est membre du , qui cherche à améliorer l'inclusion des personnes handicapées dans le développement international et l'action humanitaire. Le Canada continue d'assurer le suivi de sa série de sept engagements liés au développement et à l'action humanitaire inclusifs en matière de handicap, pris lors du Sommet mondial sur le handicap de 2018, et se réjouit de participer au . Le Canada continuera de s'engager à promouvoir davantage la démocratie au cours de l'Année d'action et du Sommet pour la démocratie 2022, notamment en participant au Sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert et en s'engageant auprès de l'OCDE sur des questions liées à la gouvernance, à la lutte contre la corruption, etc. Le Canada continue d'œuvrer au renforcement des droits des peuples autochtones à l'échelle mondiale par le biais de programmes de développement et d'activités de sensibilisation bilatérales et multilatérales, conformément à son adhésion sans réserve à la . L'approche inclusive du Canada en matière de commerce présente des avantages pour le développement si les partenaires de l'ALE du Canada en tirent parti. L'approche inclusive du Canada en matière de commerce vise à faire en sorte que les avantages et les possibilités qui découlent du commerce soient plus largement partagés, y compris avec les groupes traditionnellement sous-représentés dans les pays partenaires de l'ALE, comme les femmes, les PME et les peuples autochtones. Des dispositions et des chapitres spécifiques dans les accords de libre-échange (ALE) du Canada peuvent favoriser l'accès équitable des groupes traditionnellement sous-représentés au commerce international et contribuer à réduire les inégalités au sein des pays et entre eux. L'aide humanitaire du Canada favorise activement une action humanitaire inclusive grâce à son engagement politique soutenu au sein du système humanitaire. Affaires mondiales Canada travaille avec ses partenaires pour renforcer la capacité du système humanitaire à répondre aux besoins et aux priorités spécifiques des populations touchées par les crises, en particulier les femmes et les filles, aux niveaux mondiaux, régional et national. De plus, en tant que signataire du , le Canada s'est engagé à promouvoir des partenariats plus inclusifs et égalitaires avec les acteurs locaux, y compris les organisations dirigées par des femmes, dans la conception et la mise en œuvre des activités humanitaires. | Ces initiatives contribuent à faire avancer : Objectif mondial 10.2 Objectif mondial 10.3 Objectif mondial 10.6 Objectif mondial 10.7 Objectif mondial 10.b Objectif mondial 10.c Objectif mondial 8 | En 2022-2023, le Canada a continué de plaider pour l’avancement des droits des personnes 2ELGBTQI+ en s’engageant auprès de la Coalition pour les droits égaux (ERC). Bien que le Canada ait cédé la coprésidence du groupe thématique sur les lois et politiques nationales en septembre 2022, le pays demeure un membre actif de ce groupe ainsi que du groupe thématique sur la coordination des donateurs. Le Canada a également participé à la conférence de l’ERC en septembre 2022 à Buenos Aires, en Argentine. La conférence a réuni des membres de l’État et de la société civile pour discuter de questions transversales liées aux droits des personnes LGBTQI+. Par l’intermédiaire du programme d’aide internationale pour les personnes LGBTQ2I, qui prévoit 30 millions de dollars en fonds dédiés sur cinq ans (de 2020-2021 à 2024-2025) et 10 millions de dollars par an par la suite, le Canada a soutenu des programmes ciblés dans plus de 30 pays qui font progresser les droits des personnes 2ELGBTQI+ et les retombées socio-économiques à l’étranger. Les projets financés par le programme ont renforcé la capacité des militants 2ELGBTQI+ à coordonner leurs activités et à défendre leurs intérêts en toute sécurité en ligne, ont amélioré l’accès des communautés 2ELGBTQI+ à un soutien de qualité en matière de santé mentale et de bien-être, et ont fait progresser la recherche sur l’inclusion des personnes 2ELGBTQI+ dans l’élaboration des politiques de paix et de sécurité. Par exemple, le financement du Canada soutient The Commonwealth Equality Network (TCEN), la seule organisation 2ELGBTQI+ accréditée auprès du Commonwealth. Dans le contexte des réunions des chefs de gouvernement du Commonwealth de juin 2022, le TCEN a coordonné des efforts de plaidoyer pour promouvoir et protéger les droits des personnes 2ELGBTQI+ dans l’ensemble du Commonwealth. En coordination avec le Réseau Dignité Canada, AMC a organisé en juin 2022 une rencontre de la communauté de pratique du programme. AMC a également participé activement aux tables rondes organisées par le réseau en novembre 2022, qui ont rassemblé des partenaires issus des communautés 2ELGBTQI+, des militants et des représentants du gouvernement du Canada. Ces deux séries de rencontres ont permis d’instaurer un dialogue entre le gouvernement et la société civile afin d’échanger des connaissances sur les pratiques exemplaires concernant l’assistance internationale aux personnes 2ELGBTQI+ et d’améliorer l’exécution des programmes. La participation du TCEN a contribué à l’inclusion de quatre mentions des droits des personnes 2ELGBTQI+ dans les documents politiques du Commonwealth. Dans le cadre des efforts déployés par AMC pour promouvoir l’inclusion des personnes en situation de handicap, le Canada continue d’être un membre actif du réseau Global Action on Disability (GLAD). En janvier 2023, le Canada a entamé un mandat de coprésident du groupe de travail sur l’égalité des genres du GLAD afin de veiller à ce que des femmes et des filles en situation de handicap soient intégrées de manière utile dans le mandat du réseau, conformément à la Politique d’aide internationale féministe. Lors du Sommet mondial sur le handicap de 2022, le Canada a annoncé une nouvelle série d’engagements visant à solidifier les programmes d’inclusion des personnes en situation de handicap, à défendre leurs intérêts et à perfectionner les compétences à cet égard. La concrétisation de ces engagements se fera notamment par le soutien d’organisations locales de défense des droits des personnes en situation de handicap et d’organisations de personnes en situation de handicap dans les pays en développement, par des pratiques favorisant l’inclusion des personnes en situation de handicap dans les programmes de soins payants et gratuits, en collaboration avec les banques multilatérales de développement, par l’amélioration de la collecte et de la ventilation des données tenant compte des personnes en situation de handicap, et par l’officialisation de la formation à l’inclusion des personnes en situation de handicap pour le personnel d’AMC. L’aide humanitaire offerte par les partenaires d’AMC repose sur les besoins. Les politiques et systèmes en place visent à répondre aux besoins et aux priorités des plus vulnérables. Le Canada continue de tirer parti de son affiliation à différentes instances humanitaires et initiatives internationales, ainsi que de collaborer avec des donateurs et des partenaires aux vues similaires pour défendre l’amélioration continue des services de SSR dans le cadre des interventions humanitaires et l’amélioration de la collecte et de l’utilisation de données ventilées selon le genre dans les situations d’urgence, ce qui comprend les réunions ministérielles bilatérales et les mécanismes de gouvernance des Nations Unies. Par exemple, en 2022, le Canada a participé activement aux négociations, en collaborant avec des pays partageant les mêmes idées pour protéger et faire progresser les priorités canadiennes concernant l’égalité des genres, la protection contre l’exploitation sexuelle et les mauvais traitements et la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) dans le cadre des résolutions de l’ECOSOC et de l’Assemblée générale des Nations Unies. En tant que président d’un groupe de travail sur les fonds communs en 2021-2022, le Canada a dirigé la révision des lignes directrices mondiales pour les fonds communs nationaux et a défendu l’inclusion d’un nouveau langage concernant la représentation accrue des organisations dirigées par des femmes et des organisations de défense des droits des femmes. Cette mesure vise à reconnaître l’effet transformateur que ces organisations peuvent avoir dans les contextes de crise et à élargir leur rôle dans la définition des priorités stratégiques pour les allocations des fonds communs par pays. En 2022-2023, le Canada a coorganisé avec l’Union européenne la Conférence internationale en solidarité avec les réfugiés et migrants vénézuéliens et avec leurs pays et communautés d’accueil. L’événement a permis d’accroître la visibilité internationale de la crise du déplacement au Venezuela, en réunissant 280 parties prenantes et en recueillant 872 millions de dollars de promesses de dons, auxquels s’ajoutent 800 millions de dollars de prêts d’investissement de la Banque de développement du Canada qui devraient être mobilisés. Le Canada s’est engagé à verser 58,55 millions de dollars canadiens comme nouvelle aide internationale. En 2022-2023, le Canada a poursuivi ses efforts pour répondre à la crise des réfugiés et des migrants vénézuéliens, en fournissant 28,82 millions de dollars canadiens pour soutenir les programmes de développement et de sécurité dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. Les programmes comprenaient l’apport d’une assistance technique pour élaborer des politiques et des programmes de migration qui facilitent l’accès à la régularisation, à la protection, à l’emploi, à l’éducation et aux services de santé pour les réfugiés et les migrants vénézuéliens vulnérables et leurs communautés d’accueil. Les programmes comprenaient également des activités visant à réduire la xénophobie, à encourager des impressions publiques plus favorables à l’égard des migrants et à renforcer la cohésion sociale. |
ODD 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables | Aucune initiative prévue pour 2022-2023. | L’ambition du cadre d'indicateurs canadien pour ODD 11 est : « Les Canadiens ont accès à des logements de qualité » ; la cible 11.1 est de « Réduire l’itinérance chronique d’au moins 31 % d’ici mars 2024 » Objectif mondial 11.1 | Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l'itinérance : Vers un chez-soi est un programme communautaire visant à prévenir et à réduire l'absence de chez-soi au Canada. Ce programme fournit des fonds aux communautés urbaines, autochtones, rurales et éloignées pour les aider à répondre à leurs besoins locaux en matière de sans-abrisme. La stratégie a aidé 30 communautés et 7 régions à répondre aux besoins des populations autochtones qui risquent de devenir sans-abri ou qui le sont déjà. En outre, elle a introduit un flux de financement fondé sur les distinctions pour répondre aux besoins particuliers des Premières nations, des nations métisses et des Inuits, contribuant ainsi à faire progresser les objectifs horizontaux transversaux de réconciliation avec les peuples autochtones et de ne laisser personne de côté. |
ODD 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions | Le Canada s'est engagé à lutter contre le changement climatique et à faire progresser la diplomatie climatique par le biais du domaine d'action Environnement et climat de sa politique d'aide internationale féministe, ainsi que par sa politique étrangère féministe. Lors du Sommet des leaders du G7 de 2021, le Canada a annoncé le doublement de son engagement financier international en matière de climat, soit 5,3 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Cet engagement soutient les pays en développement dans leur lutte contre le changement climatique et la perte de biodiversité dans le monde. Il aidera particulièrement les pays à revenu faible et moyen déjà touchés par les changements climatiques à faire la transition vers un développement durable, à faible émission de carbone, résilient au climat, positif pour la nature et inclusif. Le Canada augmentera la proportion n de son financement climatique pour les projets d'adaptation à 40 pour cent, contre 30 pour cent précédemment. Ce financement aidera les pays en développement à renforcer leur capacité nationale à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique, à renforcer leur résilience et à réduire la pollution, notamment en trouvant des solutions naturelles au changement climatique, comme la protection de la biodiversité et la plantation d'arbres, et en soutenant la transition vers des énergies propres et l'élimination progressive du charbon. Voici quelques exemples d'initiatives en cours : (FVC) joue un rôle central dans l'acheminement du financement climatique vers les pays en développement et le soutien au développement résilient à faible émission de carbone. les financements là où ils sont le plus nécessaires afin de stimuler les investissements dans une croissance verte et inclusive. Établie en 2020 avec 410 millions de dollars du Canada, la Facilité soutiendra les actions de transformation climatique des projets de la Banque mondiale, en mettant l'accent sur la transition vers l'énergie propre en Asie, l'énergie renouvelable dans les petits États insulaires en développement (PEID), et les forêts et l'utilisation durable des terres. (contribution canadienne de 200 millions de dollars) a jusqu'à présent approuvé des projets en Indonésie, au Vietnam, en Afghanistan, au Népal et au Bangladesh. Ces projets devraient permettre d'installer 427,6 mégawatts d'énergie renouvelable, ce qui entraînera une réduction annuelle de 688 000 tonnes métriques d'émissions de dioxyde de carbone et offrira des possibilités d'emploi aux communautés environnantes. ($) soutient des projets d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques qui tiennent compte des besoins des femmes dans les pays africains en développement. La contribution du Canada permettra de renforcer les droits économiques des femmes et leur participation à l'action climatique, et de mobiliser des capitaux privés pour combler le manque d'investissements dans le domaine du climat en Afrique. Le Réseau mondial des plans d'adaptation nationaux (PAN), mis en œuvre par (IIDD), est une initiative mondiale multidonateurs qui fait progresser les processus de planification de l'adaptation nationale au climat dans les pays en développement (p. ex. les PEID, l'Afrique subsaharienne) par le biais de l'assistance technique, de l'apprentissage par les pairs et du développement des connaissances. Le (20 millions de dollars, Banque de développement des Caraïbes, 2020-2022) soutiendra les primes des pays du CARICOM dans le cadre du mécanisme d'assurance contre les risques de catastrophe dans les Caraïbes (CCRIF) afin d'aider à isoler les pays des risques de catastrophe tout en libérant de l'espace budgétaire pour faire face à la pandémie de COVID-19. Il fournira également une assistance technique pour développer des outils de financement innovants afin de mobiliser des investissements pour l'adaptation et la résilience au climat. | Ces initiatives contribuent à faire avancer : Objectif mondial 13.1 Objectif mondial 13.2 Objectif mondial 13.3 Objectif mondial 13.a Objectif mondial 13.b | Sur la période de 2015 à 2023, le Canada a contribué à hauteur de 600 millions de dollars au Fonds vert pour le climat et a récemment annoncé une contribution supplémentaire de 450 millions de dollars. Le portefeuille du Fonds vert pour le climat comprend plus de 200 projets dans 128 pays en développement. Parmi les nouveaux projets approuvés en 2022 figure l’initiative Finance verte inclusive. Cette initiative soutiendra 11 pays (Sénégal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Éthiopie, Érythrée et Djibouti) en plus de la Côte d’Ivoire et du Ghana, dans le cadre de la Grande muraille verte, un programme visant à remédier à la dégradation des sols en Afrique. Ces pays comptent parmi les plus pauvres et les plus vulnérables aux changements climatiques. Les chocs climatiques y provoquent des pertes d’actifs, de récoltes et de bétail, des perturbations dans les chaînes de valeur et une flambée des prix des denrées alimentaires. L’initiative Finance verte inclusive améliorera l’accès au crédit et à l’assistance technique pour les agriculteurs locaux, les organisations d’agriculteurs, les coopératives, les microentreprises et les petites entreprises, dont beaucoup comptent sur la participation de femmes pour exercer leurs activités. Cette initiative les aidera à mettre en place une agriculture et une agroforesterie résistantes au climat qui génèrent peu d’émissions de carbone. L’initiative devrait bénéficier à 2,9 millions de personnes, dont environ la moitié sont des femmes. Mécanisme d’action climatique Canada-Banque mondiale pour les énergies propres et les forêts : Établi en 2020 pour offrir 400 millions de dollars sous forme de prêts et 10 millions de dollars sous forme de subventions de la part du Canada, le mécanisme soutient les actions climatiques transformationnelles des projets de la Banque mondiale, en mettant l’accent sur la transition vers l’énergie propre en Asie, l’énergie renouvelable dans les petits États insulaires en développement (PEID), ainsi que l’exploitation durable des forêts et des terres. Les financements alloués dans le cadre du Mécanisme permettront de : catalyser et intensifier le financement de l’action climatique sur le front des énergies propres dans divers secteurs; accélérer les progrès en matière de maîtrise de l’énergie et l’expansion du marché de l’énergie renouvelable; promouvoir la prise en compte systématique des questions de genre dans les investissements dans les énergies propres; soutenir la gestion durable des paysages, l’utilisation climato-intelligente des terres et les chaînes d’approvisionnement vertes, ainsi que la mise en place de nouveaux instruments financiers destinés à encourager les investissements privés et les partenariats public-privé. Le mécanisme comprend quatre programmes : Transition énergétique : L’enveloppe de 275 millions de dollars est destinée à cofinancer des projets de la Banque mondiale visant à freiner l’expansion du charbon dans la production d’électricité en développant des options plus sobres en carbone (énergie solaire, éolienne et géothermique), à améliorer l’efficacité énergétique et à moderniser le réseau électrique. Le financement aidera à renforcer la capacité des principaux acteurs institutionnels à élaborer des réglementations qui incitent à mieux maîtriser l’énergie et à développer le marché de l’énergie renouvelable. Énergie renouvelable dans les PEID : L’enveloppe de 50 millions de dollars est destinée à cofinancer des projets de la Banque mondiale visant à promouvoir les investissements dans l’énergie renouvelable. Forêts et paysages : L’enveloppe de 75 millions de dollars est destinée à cofinancer des projets de la Banque mondiale visant à réduire les émissions de carbone dues au déboisement et à la dégradation des forêts et à promouvoir la conservation, la gestion durable et la valorisation des ressources forestières. Égalité hommes-femmes dans le secteur des énergies renouvelables des PEID : L’enveloppe de 10 millions de dollars de dons est destinée à fournir une assistance technique aux PEID pour promouvoir l’égalité des genres par la création d’emplois féminins et d’entreprises féminines dans les chaînes de valeur du secteur énergétique. Le réseau mondial des plans nationaux d’adaptation (PNA) : Depuis le début du projet, le réseau mondial des PNA a fourni une assistance technique directe à 14 pays, soit une assistance à long terme dans trois pays (République des îles Marshall, Côte d’Ivoire et Sénégal) et une assistance à court terme dans 11 pays (République centrafricaine, Tchad, République dominicaine, Ghana, Grenade, Haïti, Kenya, Nigeria, Somalie, Afrique du Sud, Tonga). Tous ces pays ont gagné en efficacité ou prennent mieux en compte de la dimension de genre dans leurs PNA. Le Fonds climatique Canada-Banque africaine de développement (FCBC) : Le portefeuille du FCBC comprend actuellement un investissement approuvé au titre du fonds d’assistance technique pour un projet de promotion de l’intégration de la dimension de genre. Mis sur pied en mars 2017, le Fonds climatique canadien pour le secteur privé en Asie est un fonds de 200 millions de dollars créé pour appuyer une plus grande participation du secteur privé à l’atténuation des changements climatiques et à l’adaptation à ces changements dans les pays à revenu faible et moyen et les PEID à revenu moyen élevé en Asie et dans le Pacifique. Le fonds promeut l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles dans les projets qu’il soutient. Fonds d’adaptation aux changements climatiques Canada-CARICOM : La subvention de 20 millions de dollars du Canada pour établir le Fonds d’adaptation aux changements climatiques Canada-CARICOM (de 2019 à 2023) a aidé sept pays (Antigua-et-Barbuda, Belize, Dominique, Grenade, Jamaïque, Sainte-Lucie et Saint-Vincent-et-les-Grenadines) à couvrir leurs paiements de primes au Fonds d’assurance contre les risques de catastrophe dans les Caraïbes sur une période de trois ans, libérant ainsi une marge de manœuvre budgétaire pour leurs interventions de lutte contre la COVID-19. Le fonds comprend également 2 millions de dollars pour aider à concevoir et à développer de nouveaux instruments de financement innovants afin de catalyser les investissements privés pour l’adaptation au climat dans les pays de la CARICOM. Il s’agit d’un large éventail d’instruments de financement des risques de catastrophe, comme une protection sociale tenant compte des chocs climatiques, une assurance paramétrique et une micro-assurance. L’accent a été mis sur les besoins des femmes et des jeunes filles, ainsi que sur ceux des populations vulnérables, en analysant la manière dont le financement des risques de catastrophe peut aider ces groupes en particulier. Le Canada soutient cinq partenaires canadiens ayant des projets d’une valeur totale de 92,8 millions de dollars dans le cadre de l’initiative Partenariats pour le climat. Ces projets soutiendront l’adaptation aux changements climatiques et la biodiversité grâce à des solutions fondées sur la nature et respectueuses de l’égalité des genres dans 14 pays d’Afrique subsaharienne. Le Canada a également lancé l’initiative Partenariats des peuples autochtones pour le climat, qui cherchera à soutenir les priorités climatiques des populations autochtones dans les pays admissibles à de l’aide publique au développement (APD). Le Canada a annoncé l’octroi de 82,5 millions de dollars à des projets de l’initiative Partenariats pour le climat mis en œuvre par cinq partenaires canadiens afin de soutenir l’adaptation aux changements climatiques et la biodiversité grâce à des solutions fondées sur la nature et respectueuses de l’égalité des genres dans neuf pays d’Afrique subsaharienne. Le Canada a également lancé l’initiative Partenariats des peuples autochtones pour le climat, qui cherchera à soutenir les priorités climatiques des populations autochtones dans les pays admissibles à de l’APD. |
ODD 14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable. | Le Canada travaille également par le biais du domaine d'action Environnement et climat de la politique d'aide internationale féministe pour promouvoir l'utilisation durable des océans et leur conservation, notamment: Depuis le lancement de la lors du Sommet des leaders de juin 2018 dans Charlevoix, dans le cadre de sa présidence du G7, le Canada continue d'être le fer de lance des efforts visant à réduire la pollution marine par les plastiques. En adoptant une approche globale du cycle de vie pour prévenir la pollution marine par les plastiques et pose les bases pour que les plastiques soient conçus pour être réutilisés et recyclés, afin de protéger l'environnement et de conserver une ressource précieuse dans l'économie. À ce jour, plus de 25 gouvernements et plus de 70 entreprises et autres organisations ont adhéré à la Charte. Le de la Banque mondiale soutient la santé et la productivité des océans en s'attaquant à la pollution marine, en gérant les pêches et en favorisant la croissance durable des économies côtières. Le Canada est le plus grand donateur. Le (GPAP) du Forum économique mondial. Cette initiative prévoit de catalyser la création de plates-formes d'action public-privé et de développer des projets associés dans les points chauds des déchets marins à travers le monde. Soutien au réseau d'incubateurs de l'organisation à but non lucratif afin de réduire les fuites de plastique dans les océans du monde entier, tout en améliorant les moyens de subsistance des personnes, en particulier des femmes et des jeunes filles, qui travaillent dans les systèmes de gestion et de recyclage des déchets en Asie du Sud et du Sud-Est. vise à rendre les écosystèmes, les économies et les communautés des îles du Pacifique, notamment les femmes autochtones, plus résistants aux effets du changement climatique. Les pays insulaires du Pacifique sont très vulnérables aux effets du changement climatique en raison de leur proximité avec l'océan et de leur dépendance à son égard pour les ressources et le transport. Le bien-être et les moyens de subsistance des populations des îles du Pacifique, en particulier des plus pauvres qui sont fortement tributaires de la biodiversité terrestre et marine, sont gravement touchés. | Ces initiatives contribuent à faire avancer : Objectif mondial 14.1 Objectif mondial 14.2 Objectif mondial 14.5 | Fonds PROBLUE : Ce fond a démontré d’importantes forces qui s’appliquent au programme de l’économie bleue dans son ensemble. Tout d’abord, l’approche analytique du programme, fondée sur des données probantes, obtenues notamment par deux outils : le Plastic Policy Simulator (simulateur de politiques relatives aux plastiques) et le Plastic Substitution Tradeoff Estimator (estimateur du compromis de la substitution du plastique), a contribué à la planification et à l’élaboration de politiques nationales dans les domaines de la pollution marine et de la circularité du plastique. Deuxièmement, ces outils et cette expertise ont permis de soutenir les négociations d’un traité international en vue d’un accord mondial ayant force exécutoire sur la pollution par les plastiques. Troisièmement, le programme a permis de rassembler un financement substantiel (environ 200 millions de dollars américains à ce jour) pour mener à bien son travail dans plusieurs sphères sur des questions essentielles liées aux déchets plastiques et à la circularité. Quatrièmement, le Fonds PROBLUE a suscité un intérêt et un engagement considérables pour l’économie bleue et la pollution marine, plus particulièrement auprès d’une série de bureaux nationaux de la Banque mondiale, de pratiques mondiales et de spécialistes professionnels. Le Partenariat d’action mondial pour le plastique : Le partenariat s’est montré à la hauteur de son ambition de devenir un vecteur clé de la réduction du plastique : l’un des résultats notables et peut-être inattendus des efforts du partenariat à l’échelle mondiale est que le partenariat est devenu un acteur clé dans les délibérations de la Coalition de haute ambition pour mettre fin à la pollution plastique, qui compte 51 pays et est elle-même une force catalytique dans les négociations en vue d’un traité international juridiquement contraignant sur les plastiques. La coalition poursuit trois objectifs stratégiques : limiter la consommation et la production de plastique à des niveaux durables; permettre une économie circulaire pour les plastiques qui protège l’environnement et la santé humaine; assurer une gestion et un recyclage écologiquement rationnels des déchets plastiques. Réseau d’incubation : L’objectif principal de cette initiative est de réduire la pollution par les plastiques déversés dans les océans, ce qui nécessite un plus grand effort de gestion et de recyclage des déchets ayant des effets bénéfiques considérables sur la qualité de l’air, le sol et la santé des océans. Le projet a permis de récupérer une quantité croissante de déchets plastiques, passant de 3 962,45 tonnes métriques en 2020 à 147 886 tonnes métriques en 2023, grâce à l’augmentation du nombre d’entreprises et de programmes soutenus dans l’ensemble du réseau. |
ODD 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité | Par le biais de la Politique d'aide internationale du Canada, le Canada apporte son soutien au SDG 15 par le biais d'un certain nombre d'initiatives, notamment: Le (FCPF), un partenariat mondial dédié à la réduction de la déforestation et à la promotion de la foresterie durable. Le FCPF aide les pays en développement dans leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts (activités connues sous le nom de REDD+). Le Fonds carbone, administré par le FCPF, aide à réduire le taux de déforestation et de dégradation des forêts en fournissant une incitation financière par tonne de dioxyde de carbone des émissions réduites par des programmes spécifiques de réduction des émissions ciblant les facteurs de déforestation et de dégradation des forêts. Le , un fonds créé en 2007 pour piloter le financement du carbone dans les pays en développement à l'échelle d'un projet, en mettant l'accent sur l'utilisation durable des terres et l'agriculture. Au cours de la CdP26, en novembre 2021, le Canada a annoncé un montant supplémentaire de 37,5 millions de dollars pour le , administré par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), qui soutient les pays les plus vulnérables du monde dans leurs efforts d'adaptation aux effets du changement climatique et offre un soutien pour la préparation et la mise en œuvre des programmes d'action nationaux d'adaptation (PANA). Le Canada soutient l'effort mondial de lutte contre la désertification, la sécheresse et la dégradation des terres en appuyant la Convention des (CNULCD). La contribution du Canada aide à intégrer des approches transformatrices de genre dans la Convention, en mettant l'accent sur le régime foncier et les technologies/pratiques de gestion durable des terres, et à renforcer la conception et la mise en œuvre d'interventions sensibles au genre afin de répondre efficacement aux besoins, aux priorités et au leadership des femmes et des groupes les plus vulnérables en matière de dégradation des terres. | Ces initiatives contribuent à faire avancer : Objectif mondial 15.2 Objectif mondial 15.3 Objectif mondial 15.5 Objectif mondial 15.6 Objectif mondial 15.9 Objectif mondial 15.a Objectif mondial 15.b | Fonds pour les pays les moins avancés : Le portefeuille du Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) répond aux priorités immédiates et urgentes en matière d’adaptation aux effets des changements climatiques dans les pays moins avancés, notamment l’agriculture, les solutions fondées sur la nature, les services d’alerte précoce et d’information sur le climat, les autres moyens de subsistance durables, l’infrastructure et la gestion des côtes, entre autres. Le FPMA a bénéficié à 47 PMA admissibles au cours de la période de la 7e assemblée du Fonds pour l’environnement mondial et a distribué 466,46 millions de dollars pour répondre à leurs besoins urgents et immédiats en matière d’adaptation aux changements climatiques. D’ici la fin de la 7e assemblée du Fonds pour l’environnement mondial en 2022, les projets du FPMA devraient bénéficier directement à plus de 21 millions de personnes, dont 50,5 % de femmes, permettre la gestion résiliente au climat de 3,23 millions d’hectares de terres, introduire 865 politiques, plans et cadres de développement qui prévoient la résilience au climat, et aider environ 688 000 personnes, dont 47,6 % de femmes, à mieux déceler les risques climatiques ou à prendre des mesures d’adaptation. |
ODD 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous | Le Canada soutient les objectifs et les cibles de l'ODD 16 sur la paix, la justice et l'inclusion, guidé par les domaines d'action Paix et sécurité et Gouvernance inclusive de sa Politique d’aide internationale féministe et par sa Politique étrangère féministe. La programmation axée sur la gouvernance inclusive comprend le soutien à la promotion et à la protection des droits de la personne, l'augmentation de l'accès équitable à un système de justice fonctionnel, le renforcement de la participation à la vie publique et l'assurance que les services publics fonctionnent pour tous. Voici quelques exemples de projets et d'initiatives qui soutiennent l'ODD 16 : Le Plan d'action national sur les femmes, la paix et la sécurité, qui comprend les engagements de neuf partenaires fédéraux. Il guide le gouvernement dans la promotion de l'égalité des sexes et dans la protection et la promotion des droits fondamentaux des femmes et des filles dans les États fragiles et touchés par des conflits, par le biais de l'aide au développement, de l'action humanitaire et des efforts de paix et de sécurité. Le Canada participe activement aux efforts internationaux tels que le , et il est le en matière de lutte contre la violence à l'égard des enfants. Le Canada appuie l'appel des ODD visant à réduire la violence et les décès qui y sont liés en soutenant les opérations de paix de l'ONU, dont bon nombre ont un mandat de protection des civils. Le Canada est l'un des plus importants contributeurs de fonds extrabudgétaires et déploie des militaires, des policiers et des civils dans les missions de l'ONU. Le Canada est également à la tête d'approches novatrices visant à accroître la participation significative des femmes policières et militaires déployées dans les missions de l'ONU, et à prévenir le recrutement et l'utilisation d'enfants soldats dans les contextes de maintien de la paix. L'Initiative Elsie pour les femmes dans les opérations de paix du Canada vise à accroître la participation significative des femmes militaires et policières aux opérations de paix de l'ONU afin d'améliorer l'efficacité de ces dernières. L'Initiative Elsie s'aligne sur l'initiative Action pour le maintien de la paix (A4P) du Secrétaire général de l'ONU, qui vise à améliorer les opérations de paix de l'ONU, et sur la Stratégie de parité des sexes en uniforme de l'ONU, qui vise à faire participer les femmes de manière significative au maintien de la paix. L'appui du Canada à la mise en œuvre internationale des Principes de Vancouver sur le maintien de la paix et la prévention du recrutement et de l'utilisation d'enfants soldats vise à protéger les enfants dans les contextes de maintien de la paix. Le Canada continuera d'aider les gouvernements des pays en développement à être plus accessibles, plus réactifs et plus responsables envers leurs citoyens en finançant le Fonds fiduciaire multi-donateurs du (PGO). | Ces initiatives contribuent à faire avancer : Objectif mondial 16.1 Objectif mondial 16.2 Objectif mondial 16.3 Objectif mondial 16.4 Objectif mondial 16.6 Objectif mondial 16.7 Objectif mondial 16.8 Objectif mondial 16.10 Objectif mondial 16.a Objectif mondial 16.b Objectif mondial 4.7 Objectif mondial 5.1 Objectif mondial 5.2 Objectif mondial 5.5 Objectif mondial 5.c Objectif mondial 8.7 Objectif mondial 10.2 Objectif mondial 10.3 Objectif mondial 12.2 Objectif mondial 17.1 Objectif mondial 17.17 Objectif mondial 17.18 Objectif mondial 17.4 Objectif mondial 17.19 | L’engagement continu du Canada dans le Partenariat mondial pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants comprend son engagement à mettre fin à la violence faite aux enfants au pays, en tant que « pays pionnier » de ce partenariat avec l’Agence de santé publique du Canada, et à l’étranger, au moyen d’APD et d’un engagement concerté dans des initiatives mondiales visant à prévenir la violence à l’encontre des enfants et à lutter contre celle-ci. Les responsables du partenariat ont reconnu le Canada comme un chef de file mondial dans les efforts visant à mettre fin à la violence faite aux enfants. Un examen externe de l’APD parmi les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques, publié en 2022, maintient le Canada au premier rang des donateurs d’APD pour la lutte contre la violence faite aux enfants, devançant les autres grands donateurs pour la troisième fois consécutive. Une augmentation notable des dépenses pour 2020 (les dernières données disponibles sur les dépenses d’APD indique un investissement dans le bien-être des enfants au cours des efforts de lutte contre la COVID-19 du Canada. Le Canada soutient notamment les accords multilatéraux, les instruments et les déclarations publiques visant à lutter contre la violence pendant l’enfance, comme l’engagement pris en 2022, lors du 48e sommet du G7, de prévenir et de combattre les abus sexuels et l’exploitation des enfants dans le monde entier, en ligne et hors ligne. Le Canada a également fait une déclaration sur le soutien lors du Global Solutions Summit du partenariat qui s’est tenu en juin 2022. AMC est un membre actif du comité des partenaires de Safe to Learn, une initiative mondiale visant à mettre fin à la violence contre les enfants dans les écoles et autour, dans le cadre du Partenariat mondial pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants. En 2022-2023, le Canada et les membres du comité des partenaires ont apporté du soutien consultatif lorsque l’administration de Safe to Learn est passée du Partenariat mondial pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants à l’UNICEF. Cette nouvelle occasion a coïncidé avec un changement de direction et un nouveau partenariat avec le groupe de travail sur la violence de genre en milieu scolaire, auquel AMC participe également et qui vise à galvaniser l’attention et les investissements pour mettre fin à la violence dans les écoles et autour des écoles. Enfin, en 2023, l’UNICEF a publié un rapport d’étude de cas sur quatre pays dans le cadre du projet 2020-2021 financé par AMC, intitulé « Améliorer l’accès des filles à une éducation sécuritaire ». Ces études de cas donnent un aperçu des pratiques émergentes et prometteuses pour mettre fin à la violence contre les enfants dans et autour des écoles. Ce travail peut être une source d’information et voire même aider à intensifier les interventions visant à protéger les enfants de la violence dans le futur. Deuxième Plan d’action du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité : Comme le deuxième Plan d’action national du Canada pour les femmes, la paix et la sécurité est arrivé à échéance en 2022, AMC a élaboré le troisième Plan d’action national en collaboration avec dix ministères fédéraux et en étroite consultation avec divers intervenants. Ces efforts garantiront que le leadership canadien à l’égard des femmes, de la paix et de la sécurité continue à répondre aux défis modernes et que nous continuons à réaliser des progrès à l’échelle mondiale pour rendre les efforts liés à la paix et à la sécurité plus sensibles au genre et aider à faire progresser l’égalité des genres. Police nationale d’Haïti (PNH): Au cours de l’exercice 2022-2023, le Canada a soutenu les efforts d’Haïti pour renforcer son secteur de la sécurité, à savoir la Police PNH, et réduire la violence communautaire dans les communautés haïtiennes vulnérables. Il s’agit notamment : d’aider la PNH à assurer la sécurité des frontières et à gérer le flux de migrants traversant les frontières terrestres; d’aider la PNH à augmenter le nombre de femmes policières dans ses rangs; et de lutter contre la violence juvénile en Haïti en incitant les jeunes et les jeunes adultes à participer à la prise de décision au sein de la communauté et en leur donnant les moyens de le faire. Département des opérations de paix des Nations Unies : En 2022-2023, grâce à l’aide financière, technique et pédagogique du Canada, un nouveau peloton d’engagement a été mis en place au sein du Département des opérations de paix des Nations Unies. Son objectif est d’établir, de soutenir et de promouvoir un dialogue soutenu avec les parties prenantes de la mission. Le peloton d’engagement est paritaire et peut accéder à un échantillon plus large et plus représentatif des communautés où se déroulent les opérations de paix, ce qui permettra au commandant du bataillon d’infanterie des Nations Unies de bénéficier d’un soutien essentiel et d’une connaissance des activités, des préoccupations et des risques dans sa zone de responsabilité. Le projet financé par le Canada a contribué à développer cette nouvelle capacité des Nations Unies qui est incluse dans le Manuel à l’usage des bataillons d’infanterie des Nations Unies depuis 2020. Ce manuel constitue la base de la formation de tous les bataillons d’infanterie des Nations Unies dans le cadre des missions de maintien de la paix. De plus, plusieurs cours de formation des formateurs ont été financés par le Canada. Par exemple, une formation du peloton d’engagement des Nations Unies a été dispensée au Centre de service régional des Nations Unies à Entebbe (Ouganda) en mars 2023, pour les formateurs des États membres des régions de l’Afrique, des Amériques et de l’Asie-Pacifique. Cette formation a été soutenue par le Service intégré de formation des Nations Unies et le Canada. Initiative Elsie : En 2022-2023, le Canada a pris des mesures concrètes pour faire progresser la participation significative des femmes aux opérations de paix des Nations Unies grâce à l’Initiative Elsie pour la participation des femmes aux opérations de paix. Il s’agissait notamment de lancer un appel à concepts pour mener des recherches fondées sur des données probantes sur les questions relatives à la participation effective des femmes aux opérations de paix des Nations Unies, d’aider les Nations Unies à établir des mécanismes pour lutter contre le harcèlement sexuel dans les missions de maintien de la paix et de promouvoir l’inclusion d’obligations tenant compte de la dimension de genre dans le Manuel relatif au matériel appartenant aux contingents, destiné aux pays fournisseurs de troupes et de forces de police lorsqu’ils sont déployés dans le cadre d’une mission. Le Canada, en tant que coprésident et principal donateur, a continué à soutenir le Fonds de l’Initiative Elsie pour les femmes en uniforme, un volet plus vaste de l’Initiative Elsie, afin d’accélérer les progrès vers une participation accrue des femmes aux opérations de paix des Nations Unies, notamment en proposant des mesures d’incitation financière aux pays contributeurs de troupes et de forces de police pour qu’ils déploient des unités à forte représentation des genres. Par exemple, avec le soutien financier du Fonds, la Police nationale du Sénégal a déployé une unité mixte au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali en août 2022, et les Forces armées ghanéennes ont déployé une autre unité mixte au sein de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban en septembre 2022. Les deux unités à forte proportion de femmes comprenaient une représentation importante de femmes en général, y compris aux postes de direction. Elles ont également assuré une formation sur l’égalité des genres et fourni de l’équipement adéquat pour garantir la parité des conditions de déploiement des soldats de la paix féminins et masculins. Grâce aux efforts de l’Initiative Elsie, lancée par le Canada en 2017 pour accroître la participation significative des femmes aux opérations de paix des Nations Unies, le Groupe de travail sur l’équipement appartenant aux contingents a adopté neuf documents de réflexion canadiens qui font mentionnent les besoins généraux des femmes soldats de la paix pour la première fois depuis la création du groupe (en 1996). L’adoption de ces documents garantit que lorsque les pays contributeurs de troupes et de police se déploient dans le cadre d’une mission, ils tiennent compte du nombre accru de femmes soldats de la paix et de leurs besoins spécifiques en matière d’hébergement, d’équipement et de soins médicaux, et veillent à ce que les lieux de travail des forces de maintien de la paix soient exempts d’abus physiques, sexuels et psychologiques. L’adoption de ces obligations aura un effet direct sur les normes et les exigences applicables aux 125 centres de traitement des plaintes dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Les Principes de Vancouver sur le maintien de la paix et la prévention du recrutement et de l’utilisation d’enfants-soldats : Le Canada continue de plaider en faveur de l’intégration des Principes de Vancouver sur le maintien de la paix et la prévention du recrutement et de l’utilisation d’enfants-soldats au moyen de la politique et du matériel de formation des Nations Unies. En 2022-2023, ce plaidoyer a abouti à la révision du Manuel à l’intention des spécialistes de la protection de l’enfance dans les opérations de paix des Nations Unies, qui comprend un nouveau modèle de directives du commandant de la force sur la protection des enfants et une série d’indicateurs d’alerte rapide. |
ODD 17 : Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser | La Politique d’aide internationale féministe et la Politique étrangère féministe du Canada reconnaissent l'importance des partenariats pour atteindre le développement durable dans le monde. Le Canada continue de travailler avec des gouvernements partenaires, des organisations de la société civile, des partenaires multilatéraux et d'autres intervenants pour fournir une aide internationale qui cible les plus pauvres et les plus vulnérables. Voici quelques exemples d'initiatives qui appuient l'ODD 17 : La Stratégie ministérielle d'Affaires mondiales Canada pour la mise en œuvre du Programme 2030 (Stratégie SDG), vise à intégrer une lentille de développement durable dans l'ensemble du travail du ministère, afin de mieux s'aligner sur le Programme 2030 et d'accroître l'efficacité, la cohérence et l'impact. Le Canada poursuit son leadership en matière de financement du développement aux Nations Unies en coprésidant le Groupe d'amis sur le financement des ODD aux côtés de la Jamaïque. Le Groupe est une plateforme visant à promouvoir des idées axées sur des solutions pour débloquer le financement du développement. Dans le cadre de , le Canada, la Jamaïque et le Secrétaire général de l'ONU ont organisé une série de discussions de haut niveau depuis le printemps 2020 afin de trouver des solutions novatrices pour relever les défis critiques du financement du développement exacerbés par la pandémie de COVID-19. Le Canada collabore avec des partenaires dans des forums multilatéraux pour faire avancer un certain nombre de solutions identifiées dans le cadre de cette initiative. GAC travaille en étroite collaboration avec les parties prenantes canadiennes, y compris les organisations de la société civile, pour fournir son aide internationale. La collaboration avec la société civile est guidée par la Politique canadienne de partenariat avec la société civile pour l'aide internationale. Pour promouvoir la croissance économique dans les pays les plus pauvres du monde, le Canada accorde un (PMA). Le Canada respecte pleinement ses engagements envers l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en ce qui concerne l'accès au marché en franchise de droits et de contingents, et les règles d'origine préférentielles pour les PMA. Le Canada continue de participer activement aux institutions financières internationales (IFI), afin de soutenir la réalisation des ODD. L'augmentation de capital de la Banque africaine de développement négociée en 2019 (253 334 912 $ US, sur 3 ans à partir de 2020-2021) et les reconstitutions de la Banque africaine de développement / Fonds africain de développement (355 200 000 $ sur 3 ans à partir de 2020-2021), de la Banque asiatique de développement / Fonds asiatique de développement (120 545, 862 $ sur 4 ans à partir de 2021-2022), et la Banque de développement des Caraïbes/Fonds spécial de développement (81 411 000 $ sur 4 ans à partir de 2021-2022), ainsi que notre dialogue continu sur les politiques, permettent au Canada de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la promotion de l'égalité des sexes, des sociétés inclusives et du changement climatique dans le monde en développement. Le Canada a soutenu un certain nombre d'initiatives internationales de financement du développement dans les forums pertinents, notamment : (ISDS), le Cadre commun du G20 pour le traitement de la dette, la Fiducie pour la réduction de la pauvreté et la croissance du FMI et . Le Canada continuera d'aider les pays en développement à améliorer leur capacité de poursuivre le développement durable en améliorant la mobilisation des ressources nationales (MRN), notamment en participant et en appuyant (ITIE) et le Forum intergouvernemental sur l'exploitation minière, les minéraux, les métaux et le développement durable. | Ces initiatives contribuent à faire avancer : Objectif mondial 17.1 Objectif mondial 17.4 Objectif mondial 17.9 Objectif mondial 17.10 Objectif mondial 17.14 Objectif mondial 17.16 Objectif mondial 17.17 Objectif mondial 17.18 | En 2022, le Canada, le Royaume-Uni, l’Alliance des petits États insulaires (alors présidée par Antigua-et-Barbuda), l’OCDE et les Nations Unies ont travaillé à l’élaboration d’un document d’orientation sur l’amélioration de l’incidence du développement dans les PEID, qui a été lancé lors de la réunion générale du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement en décembre 2022. Le Canada a joué un rôle clé dans l’achèvement des directives, notamment en finançant la conception du produit final. Lors du sommet du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial en France (juin 2023), le Canada a signé un appel à l’action du Royaume-Uni en faveur des clauses de suspension temporaire du paiement de la dette après un choc climatique et s’est engagé à explorer l’utilisation des CRDC dans les prêts souverains bilatéraux. Le Canada propose actuellement de telles clauses dans les accords de prêts souverains potentiels dans le cadre du programme de prêts souverains. En 2022-2023, le Canada a continué d’apporter des contributions substantielles et positives aux partenariats mondiaux pour le développement durable par la gestion des ressources naturelles en Afrique, en Amérique latine et en Asie. En collaboration avec divers partenaires dans le cadre d’initiatives, comme le Forum intergouvernemental sur l’exploitation minière, les minéraux, les métaux et le développement durable et l’Initiative pour la transparence des industries extractives, le Canada a contribué à renforcer la transparence, la responsabilité, l’égalité des genres et l’inclusion dans le secteur, en proposant des formations et des ateliers à plus de 2 500 personnes issues de gouvernements et d’organisations de la société civile. L’assemblée générale annuelle 2022 du forum intergouvernemental a rassemblé plus de 750 représentants de gouvernements et parties prenantes de plus de 100 pays pour échanger des connaissances et élaborer de bonnes pratiques afin de faire progresser la durabilité économique et environnementale et l’égalité des genres dans l’exploitation minière. Le forum intergouvernemental a également soutenu l’Ouganda dans l’adoption d’une nouvelle politique minière et minérale, qui se concentre désormais sur le contexte juridique, la consultation accrue des communautés locales et la formalisation des opérations des petites exploitations minières, et qui comprend des éléments relatifs à l’égalité des genres et aux changements climatiques. Les responsables de l’Initiative pour la transparence dans les industries d’extraction ont organisé plusieurs forums pour sensibiliser à la manière dont les ressources naturelles des pays sont utilisées et dont les ressources extractives sont attribuées, monétisées et allouées. Par exemple, ils ont réuni plus de 400 participants pour faire progresser : 1) l’inclusion de l’égalité des genres dans les rapports du secteur; 2) les rapports environnementaux en faveur d’un développement inclusif et durable; 3) l’échange de pratiques exemplaires concernant la divulgation de la propriété effective. Le Canada a continué à soutenir la mobilisation durable et inclusive des ressources nationales dans les pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. En collaboration avec divers partenaires dans le cadre d’initiatives, comme le Forum intergouvernemental sur l’exploitation minière, les minéraux, les métaux et le développement durable et l’Initiative pour la transparence des industries extractives, le Canada a contribué à renforcer la transparence, la responsabilité, l’égalité des genres et l’inclusion dans le secteur, en proposant des formations et des ateliers à plus de 2 500 personnes issues de gouvernements et d’organisations de la société civile. En tant que l’un des principaux bailleurs de fonds du forum intergouvernemental, le Canada aide les pays en développement à adopter de bonnes pratiques concernant l’évaluation des incidences environnementales et sociales, la gestion de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, la réglementation du contenu local et la lutte contre l’évasion fiscale. Initiative pour la transparence des industries extractives : Le Canada a été un ardent défenseur du renforcement continu des dispositions relatives à la lutte contre la corruption, à l’égalité des genres et à la transition énergétique dans la nouvelle Initiative pour la transparence des industries extractives lancée en juin 2023, en renforçant les exigences de divulgation par le gouvernement des coûts des projets miniers, pétroliers et gaziers et de divulgation des évaluations des incidences environnementales, sociales et sexospécifiques. En tant que membre du comité directeur, le Canada a contribué aux réformes entreprises par le Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement afin de mettre l’accent sur la surveillance effectuée par les pays. Le Canada participe activement au processus de suivi, qui permet de suivre les progrès et de cibler les mesures visant à faire progresser les principes communs d’efficacité de la coopération au développement et à respecter les engagements en matière de développement durable. Le Canada a participé à la Conférence de haut niveau du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement en décembre 2022, soulignant comment il intègre l’égalité des genres dans tous les aspects de sa politique et de sa programmation et promeut une coopération efficace en matière de développement dans les PEID. Membre fondateur, le Canada a versé 10 millions de dollars depuis 2015 à l’Alliance mondiale pour la facilitation des échanges (AMFE), un partenariat public-privé innovant qui met au point des solutions de facilitation des échanges conjointement pour aider les pays en développement à remplir leurs obligations en vertu de l’Accord sur la facilitation des échanges de l’OMC. AMC fournit une orientation générale à l’AMFE et donne des conseils sur les approches intégrées en matière de commerce et de développement en tant que membre du groupe directeur du secrétariat de l’AMFE. L’AMFE a entrepris des activités dans 31 pays, en organisant de nombreux dialogues public-privé (88 en 2022), et a augmenté le nombre de ses membres, qui comptent maintenant 445 microentreprises et PME, 41 entreprises mondiales partenaires, et 125 chambres de commerce et associations. |
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