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Annexe 2 : Total des impacts économiques directs, indirects et induits

Dans la présente annexe, nous présentons les résultats du modèle qui comprennent l’impact induit, c’est-à-dire les dépenses des ménages dans l’économie. Compte tenu de ce qui a été dit ci‑dessus, ces estimations peuvent être considérées comme une limite supérieure des dépenses des étudiants internationaux.

Ce modèle des entrées-sorties, comme n’importe quel modèle, est une approximation de la réalité. Il repose sur des hypothèses qui ne sont jamais pleinement appliquées dans le monde réel. Bien que la plupart des analystes soient bien conscients des limites d’un modèle des entrées‑sorties, il peut être utile pour le lecteur qui n’est pas spécialiste d’examiner ces limites.

Lacunes du côté temporel

Un système des entrées‑sorties présente un aperçu d’une économie pendant une période précise (habituellement un an). Si l’économie est en déséquilibre, toutes les utilisations futures des tableaux et des modèles d’impact connexes refléteront les répercussions structurelles de l’année en question.

Des effets multiplicateurs surviennent au fil du temps. Toutefois, les modèles d’impact associés aux systèmes des entrées-sorties signifient que les effets multiplicateurs sont presque instantanés. Certaines données montrent que les effets multiplicateurs prennent deux ou trois ans pour apparaître dans une économie.

Vulnérabilité aux changements des prix relatifs

Les prix relatifs entre les produits changeront entre l’année de référence de l’élaboration du modèle et la période d’utilisation du modèle. Par conséquent, l’analyse de projets par l’intermédiaire d’une analyse des entrées-sorties à l’avenir reflétera un ensemble de prix relatifs, tandis que les coefficients des exigences directes dans les tableaux reflètent les prix relatifs de l’année de référence. Si les changements des prix relatifs ne sont pas pris en compte, les futures données entrées dans le modèle d’impact produiront des résultats d’impact « incorrects ».

Technologie constante

Comme nous l’avons mentionné précédemment, le système des entrées-sorties est un modèle statique. Cependant, la technologie évolue au fil du temps. Pour atténuer les effets de cette limite, la plupart des systèmes des entrées-sorties sont mis à jour périodiquement. Une telle mise à jour prend compte de tout changement technologique dans l’économie. Entre les mises à jour, aucun changement technologique n’est présumé. Le rapport de 2017-2018 utilise le modèle des entrées-sorties de Statistique Canada.

Rendements d’échelle constants

Les systèmes des entrées-sorties supposent des rendements d’échelle constants; autrement dit, toutes les entrées changent dans la même proportion que tout changement à la production d’une industrie. Cette hypothèse suppose que même en cas d’augmentation d’un dollar des ventes, le modèle présentera les impacts sur le revenu et l’emploi associés aux effets multiplicateurs. Cependant, le bon sens nous indique que cela est faux. Une augmentation aussi faible ne provoquerait pas nécessairement, surtout à court terme, une augmentation correspondante du revenu et de l’emploi. Toutefois, à long terme, on peut supposer que même une faible augmentation de la demande finale produira les effets multiplicateurs estimés par un système des entrées-sorties.

À court terme, les industries peuvent tirer parti leurs stocks et utiliser leur main-d’œuvre plus efficacement pour augmenter les sorties moyennant des effets limités. Toutefois, si le nouveau niveau de la demande finale est maintenu à long terme, les entreprises retourneront à leur niveau d’utilisation stable des facteurs de production. À long terme, l’augmentation du revenu des ménages, par exemple en raison de l’augmentation de la demande finale, reflétera la relation des coefficients techniques entre le revenu et la production modélisée dans le système des entrées­sorties.

Aucune contrainte d’approvisionnement

Les systèmes d’entrée-sortie supposent que tout ce que les industries exigent en tant qu’entrées peut être fourni. Ils ne supposent aucune contrainte de capacité de production. Ce problème n’est pas significatif en présence d’une surcapacité dans une économie. Toutefois, lorsque les économies fonctionnent au maximum de leur capacité ou presque, cette limite est importante. Les multiplicateurs d’une économie qui est presque à capacité seront sous-estimés. Ceci est dû au fait que l’augmentation de la demande finale nécessitera de nouveaux investissements de capitaux dont les propres effets directs et multiplicateurs ne sont pas pris en compte dans le système des entrées-sorties normal.

Habitudes de consommation fixes

Les habitudes de consommation qui entraînent les multiplicateurs de dépenses des ménages sont censées être fixes et linéaires. À mesure que les Canadiens « s’en sortent mieux », ils réorientent la croissance réelle du revenu vers l’épargne et la consommation de luxe. Comme le système des entrées-sorties est statique, il ne modélise pas l’effet des habitudes non linéaires de la consommation des ménages (à mesure que le revenu réel augmente) dans les estimations de ses multiplicateurs. Ce problème est partiellement résolu par la mise à jour périodique des systèmes des entrées-sorties.

Conclusion

Bien que la liste des limites puisse paraître longue, une liste similaire ou plus longue est associée à presque toute forme d’analyse économique. Les limites se manifestent également dans différents domaines et dans d’autres outils d’analyse. On ne s’attend pas à ce qu’un modèle économique fournisse la « réponse » exhaustive. Les techniques d’analyse économique devraient être utilisées de façon complémentaire pour évaluer l’ampleur d’un problème. En termes concrets, les modèles économiques quantitatifs devraient donc être utilisés pour examiner les conséquences structurelles des changements dans une économie et ne devraient pas être considérés comme modèles qui fournissent « la » réponse.

Tableau A2.1 - Impact économique total (direct, indirect et induit) pour tous les étudiants internationaux, par province et territoire, 2017 et 2018 (en milliers de $)
Région2017 Production2017 PIB2017 Revenu du travail2017 Emplois2018 Production2018 PIB2018 Revenu du travail2018 Emplois
Terre-Neuve et Labrador142 134 $86 791 $48 916 $956171 195 $108 061 $60 200 $1 168
Île-du-Prince-Édouard120 197 $75 943 $44 257 $903147 777 $94 947 $54 487 $1 114
Nouvelle-Écosse629 536 $404 712 $238 992 $5 253816 370 $534 071 $310 501 $6 862
Nouveau-Brunswick271 613 $154 442 $88 579 $1 962325 703 $187 695 $106 193 $2 351
Québec4 104 164 $2 544 646 $1 410 710 $29 2674 805 512 $3 014 964 $1 653 236 $34 315
Ontario18 236 182 $12 032 448 $7 054 162 $127 32320 724 683 $13 807 766 $8 023 734 $144 980
Manitoba789 943 $496 585 $273 567 $5 536917 787 $585 718 $318 166 $6 439
Saskatchewan467 160 $278 186 $147 206 $2 821541 904 $326 502 $172 427 $3 308
Alberta2 219 419 $1 305 572 $713 090 $11 5872 572 628 $1 519 471 $823 100 $13 444
Colombie-Britannique6 490 536 $4 358 166 $2 499 082 $46 9887 368 278 $4 999 512 $2 831 649 $53 493
Territoires279 844 $167 286 $89 894 $1 531321 821 $192 379 $103 378 $1 760
Canada33 750 728 $21 904 777 $12 608 455 $234 12738 713 658 $25 371 086 $14 457 071 $269 234
Tableau A2.2 – Impact économique total (direct, indirect et induit) pour tous les étudiants internationaux en séjour d’études de longue durée, par province et territoire, 2017 et 2018 (en milliers de $)
Région2017 Production2017 PIB2017 Revenu du travail2017 Emplois2018 Production2018 PIB2018 Revenu du travail2018 Emplois
Terre-Neuve et Labrador140 203 $85 827 $48 409 $949149 322 $103 868 $59 001 $1 150
Île-du-Prince-Édouard118 266 $74 858 $43 645 $886140 065 $91 513 $53 293 $1 081
Nouvelle-Écosse619 135 $398 851 $235 651 $5 166770 218 $503 647 $297 489 $6 513
Nouveau-Brunswick264 383 $150 790 $86 500 $1 910298 294 $178 923 $102 658 $2 263
Québec3 982 460 $2 477 817 $1 374 131 $28 3674 383 831 $2 845 259 $1 579 580 $32 517
Ontario17 839 590 $11 803 840 $6 926 276 $124 60019 379 195 $13 141 681 $7 726 490 $138 666
Manitoba773 559 $487 883 $268 897 $5 427827 503 $561 541 $309 238 $6 234
Saskatchewan457 820 $273 645 $145 078 $2 774494 796 $309 568 $165 878 $3 155
Alberta2 132 409 $1 259 359 $688 847 $11 1392 292 144 $1 402 576 $767 074 $12 386
Colombie-Britannique6 205 186 $4 189 422 $2 408 079 $44 8896 832 540 $4 615 355 $2 656 738 $49 465
Territoires44 582 $25 005 $14 234 $212270 551 $28 756 $16 370 $243
Canada32 577 593 $21 227 297 $12 239 747 $226 31935 838 459 $23 782 687 $13 733 809 $253 673
Tableau A2.3 – Impact économique total (direct, indirect et induit) pour tous les étudiants internationaux en séjour d’études de courte durée, par province et territoire, 2017 et 2018 (en milliers de $)
Région2017 Production2017 PIB2017 Revenu du travail2017 Emplois2018 Production2018 PIB2018 Revenu du travail2018 Emplois
Terre-Neuve et Labrador1 930 $964 $507 $821 873 $4 193 $1 199 $19
Île-du-Prince-Édouard1 931 $1 085 $611 $177 713 $3 433 $1 193 $33
Nouvelle-Écosse10 401 $5 862 $3 341 $8746 153 $30 424 $13 011 $349
Nouveau-Brunswick7 231 $3 652 $2 079 $5127 409 $ 8 772 $3 535 $88
Québec121 705 $66 829 $36 578 $901421 681 $169 705 $73 656 $1 799
Ontario396 592 $228 608 $127 885 $2 7221 345 488 $666 085 $297 244 $6 313
Manitoba16 384 $8 701 $4 670 $10990 284 $24 176 $8 929 $204
Saskatchewan9 340 $4 541 $2 128 $4747 108 $16 935 $6 549 $154
Alberta87 010 $46 213 $24 244 $448280 484 $116 895 $56 026 $1 057
Colombie-Britannique285 351 $168 744 $91 004 $2 099535 738 $384 157 $174 911 $4 028
Territoires235 262 $142 281 $75 659 $1 31951 270 $163 623 $87 008 $1 517
Canada1 173 137 $677 480 $368 706 $7 8082 875 201 $1 588 398 $723 261 $15 561
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