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1. Introduction

L’éducation internationale, qui exerce une influence sur la capacité du Canada de développer et de retenir les connaissances et les compétences nécessaires, joue un rôle important dans la mondialisation de son économie et lui permet de s’adapter à un environnement concurrentiel qui évolue rapidement.

Affaires mondiales Canada (AMC) a demandé à Roslyn Kunin and Associates (RKA) de mener cette étude pour mesurer la valeur de l’impact des dépenses des étudiants internationaux au Canada sur l’économie canadienne. Cette étude est une mise à jour de l’évaluation des impacts de 2022 et la même méthode d’estimation a été utilisée, malgré certains rajustements mineurs apportés aux hypothèses.

Tout comme dans l’étude précédente, l’approche analytique retenue dans la présente étude comprend une estimation des dépenses totales des étudiants internationaux (y compris les droits et frais de scolarité, les livres, les frais de logement et de transport et les achats discrétionnaires) et l’estimation de l’impact économique sur l’économie canadienne en 2022 sur le plan des exportations,[1] du PIB, de l’emploi et des recettes de l’État. L’étude montre également l’impact économique par province et par territoire et le niveau d’études ainsi que l’impact selon les dix principaux pays d’origine des étudiants internationaux.

L’étude tient compte des étudiants en séjour d’études de longue durée des écoles, des collèges et des universités ainsi que des étudiants en séjour d’études de courte durée. En ce qui concerne le nombre d’étudiants internationaux en séjour de longue durée (ceux qui suivent des programmes d’études et de formation pendant plus de six mois et qui ont besoin d’un permis d’études), nous nous sommes fondés sur les données d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). En ce qui concerne les étudiants en séjour d’études de courte durée (séjours de moins de six mois), nous nous sommes appuyés sur les données de Langues Canada. Pour calculer les dépenses des étudiants, nous nous sommes appuyés sur des données provenant de sources diverses, notamment de l’Enquête sur les frais de scolarité et de subsistance menée chaque année par Statistique Canada. Pour combler les lacunes dans les données, nous avons formulé plusieurs hypothèses, y compris des hypothèses relatives aux bourses d’études et d’entretien fournies par les gouvernements (fédéral, provinciaux et territoriaux) et aux dépenses faites par des amis et les membres de la famille qui rendent visite aux étudiants internationaux, ce qui explique les rajustements apportés aux ensembles de données initiaux. Ces rajustements sont décrits à l’annexe 1.

Pour cerner l’impact global des dépenses totales des étudiants internationaux sur l’économie canadienne, nous avons utilisé le modèle de calcul des impacts des dépenses interprovinciales de Statistique Canada. Pour les besoins de l’étude, nous avons non seulement quantifié l’impact économique direct rattaché aux dépenses des étudiants internationaux, mais nous avons aussi eu recours à une méthode de calcul de l’impact total dans le but de quantifier les impacts indirects et induits. Notamment, ces méthodes permettent de quantifier les activités des entreprises qui fournissent des biens et des services aux entités où les dépenses directes sont engagées (ce qui comprend incidemment les impacts directs et indirects). En outre, il se peut que l’on observe des augmentations supplémentaires des dépenses globales en raison des revenus accrus des ménages locaux. C’est ce qu’on appelle l’impact induit (ou dérivé. L’impact total est composé d’impacts de trois types : direct, indirect et induit rattaché à une dépense initiale. L’impact total peut être considéré comme la tranche supérieure des impacts économiques, alors que la somme des impacts directs et indirects révèle un degré d’impact relativement modéré sur l’économie. Dans la présente mise à jour, nous nous sommes concentrés sur les impacts économiques directs et indirects sur l’économie canadienne en 2022.[2] Les impacts directs, de même que les impacts globaux, sont présentés à l’annexe 2.

Dans le corps du rapport, nous présentons nos estimations du nombre d’étudiants internationaux au Canada par province et par territoire ainsi que leur répartition selon la durée de leur séjour d’études (de longue durée ou de courte durée). Nous présentons ensuite nos estimations des dépenses annuelles totales et la contribution directe et indirecte combinée qui en découle dans l’économie canadienne, et nous décrivons l’importance des services d’éducation internationale dans les échanges du Canada avec le reste du monde. Nous fournissons aussi des comparaisons historiques de la valeur et des impacts de l’éducation internationale pour faire ressortir la contribution grandissante de celle ci dans l’économie canadienne. En outre, l’étude comprend une comparaison des impacts économiques des dix principaux pays d’origine des étudiants internationaux.

Nous expliquons les différences entre nos estimations et celles publiées par Statistique Canada à l’annexe 3.

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